BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 A l'ombre des saules pleureurs - Jules

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C’est dangereux. C’est dangereux et tu le sais. Mais c’est plus fort que toi. Tu mets potentiellement tout le monde en danger en faisant ça, mais tu as besoin de les voir. Ça a toujours été ce qui c’est le plus rapproché d’une famille pour toi, la tienne ayant facilement tiré un trait sur toi à la première occasion. Ils ont toujours été là pour toi et leur absence te pèse bien plus que tu ne veux l’admettre. Comme si tu pouvais admettre tes faiblesses comme ça. Tu sais bien que c’est ridicule, pour autant, les problèmes des autres passent toujours avant les tiens étrangement… Il est toujours plus facile de trouver les mots justes pour les autres plutôt que pour soi-même.

Tu es seul Owen.

Tu te sens seul.

T’as encore beaucoup trop de mal à parler de tout ça. A parler de lui. Avec Tonks, parfois, un peu ; elle connaissait Philippe, c’est plus simple. Mais les autres… T’as du mal à te replonger dans tes souvenirs sans avoir envie de pleurer et t’as pas envie de l’associer à ça ; il mérite beaucoup mieux. On a beau dire, le temps n’aide pas à guérir toutes les blessures. Pas chez toi en tout cas. Peut-être aussi parce que tu ne le prends pas, le temps. Tu te dis qu’en y pensant ou pas, ça ne changera rien ; ils resteront tout aussi morts, alors à quoi bon ? Mais parfois, c’est plus fort que toi, t’as un besoin irrémédiable de partir et de retourner les voir.

Tu t’en veux.

Tu t’en veux toujours, même après tout ce temps, de n’avoir rien fait, de n’avoir pu réagir à temps pour faire quelque chose pour eux - tout c’est passé trop vite, mais ce n’est pas ça qui te rassurera, pas vrai ? Tu n’aurais rien pu faire, mais ça ne change rien pour toi et c’est pour ça que tu es parti aujourd’hui. Malgré ta magie qui n’est toujours pas stable, malgré ta peur - pour les autres plus que pour toi-même -, t’as besoin de retourner voir leurs tombes, ou ce qui s’en rapproche. Et puis… La seule chose dont tu es encore sûr, c’est bien ta capacité d’animagus. Transformé en petite chouette, personne n’ira te soupçonner d’être un ancien joueur de Quidditch professionnel.

T’as attendu la fin de soirée, pour espérer croiser un minimum de monde. Heureusement pour toi, non seulement personne ne fait attention à un simple oiseau mais en plus, il se trouve en périphérie de la ville. Délicatement, tu te poses sur la branche d’un arbre non loin de la tombe de Morgan. Lui, n’étant pas un né-moldu, y a eu droit. Ce n’est pas la même chose pour Philippe… Pour rendre tes hommages, tu as gravé sur un tronc les initiales de ton ami - tombe d’infortune, mais mieux que d’être oublié. T’as fait quelque chose aussi à l’Ordre, mais ce n’est pas pareil, le lieu n’est pas… Ne dégage pas… C’est différent. Tu ne saurais pas l’expliquer. Mais tu sais que c’est là qu’est sa place, au milieu des autres sorciers, au même rang qu’eux. C’est un détail, mais tu sais que c’est important. Pour lui. Pour toi. Pour vous.

Après un moment, tu sens que quelque chose ne va pas. Ta magie fait des siennes, comme quand tu essayes de lancer un sort. Ton corps te fait souffrir et tu tombes. Tu sais que tu n’es pas seul ce soir ; tu espères ne pas avoir attiré l’attention. Il te faut un court instant pour réaliser que tu n’es plus sous forme d’oiseau, mais bien humaine. Tu essayes à nouveau de te transformer, de redevenir chouette, mais ça ne veut pas. Comme si ta propre magie te refusait ce qu’elle acceptait pourtant peu de temps auparavant. “Merde. Merdemerde…” Tu paniques un peu, à voix basse malgré tout. T’essayes de te planquer derrière ledit arbre. Il faut que personne ne t’aie vu. Que personne ne te reconnaisse. Sinon… Tu ne veux même pas l’imaginer. Il faut que tu puisses à nouveau te transformer… Maintenant.  

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Jules Doherty
PHOENIX SYMPATHISER
Jules Doherty
Date d'inscription : 05/11/2020
Messages : 221
Crédit : capuche. fox.
Âge : 30 ans (08 août 1977).
Occupation : gardienne dans l'équipe des rowdy ravens (mars 1997) et gardienne de l'équipe nationale du pays de galles (aout 2007)
Allégeance : neutre, sympathisante de l'ordre.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t3138-time-after-time-jul
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à l'ombre des sols pleureurs | owen llyod
16 décembre 2007, cimetière. Fin d’année rimait souvent avec bilan. Pour Jules, c’était avant tout l’occasion de se poser un peu et de prendre le temps de réfléchir aux différents événements qui avaient bercé ces 365 derniers jours. Contrairement aux années précédentes, cette dernière était plutôt positive, en partie grâce à ses retrouvailles avec Vanessa, mais aussi son entrée dans l’équipe Nationale du Pays de Galles. Pour la première fois depuis une éternité, les choses semblaient se calmer un peu dans sa vie, et surtout retrouver un semblant de pérennité. Cependant, même si elle jouissait d’une bonne période, elle n’oubliait pas les travers qui restaient, comme son père toujours coincé à Azkaban et sa mère en cavale. Un tableau qui n’était encore en rien parfait et qu’elle doutait de voir un jour s’améliorer.

Pour que sa famille retrouve son équilibre d'antan, il faudrait impérativement que l’Ordre du Phénix gagne. Une victoire qui libérerait les opprimés et permettrait à chacun de retrouver ses droits nécessaires. Bien qu’optimiste, Jules éprouvait quelques difficultés à les voir reprendre le pouvoir, après tant d’années sous l’ombre toujours grandissante des idées du Lord. Avec le temps, beaucoup de sorciers, autrefois contre le mage le plus tristement célèbre, avaient finalement changé d’avis à son égard, estimant que son programme et sa politique n’amenait pas que de mauvaises choses.

Trop honnête et trop engagé, Jules quittaient souvent la conversation, avant de s’élancer trop fortement dans un débat politique qui la mettrait en difficulté. Certes, elle était aimée de ceux qui ne portait pas le gouvernement dans son cœur, mais elle ne pouvait pas s’autoproclamer contre le Lord sans voir son quotidien s’écrouler. Parfois, elle hésitait à prendre les armes, mais elle se sentait trop attachée à sa vie et surtout responsable du sort qui pourrait arriver à son père ou sa sœur. Sur son chemin, Jules avait déjà connu bien assez de morts, inutile d’en rajouter.

La souriante Jules Doherty vivait trop souvent dans le passé. Ces amis étaient des fantômes et pour être heureuse, elle se plongeait souvent dans les albums photos ou dans ses souvenirs. Si elle possédait une pensine, il était évident qu’elle y passerait la plupart de ses journées. Elle retournerait à Poudlard, avant que Cédric perde brutalement la vie. Elle lui dirait pourquoi elle lui avait fait la tête au bal de Noël et elle l’aurait sûrement embrassé ce soir-là sur la plage. Elle retournerait à l’époque où sa famille était complète, autour d’un repas de Noël. Elle rejouerait avec les Rowdy Ravens originels, l’équipe qu’elle avait rejoint après avoir été sélectionnée sur les bancs de l’école.

Des morts injustes qui étaient le fait d’une seule personne, du moins d’après son sens de la justice. Jules essayait, comme elle le pouvait de s’en remettre. D’aller de l’avant, mais elle était forcée de constater qu’elle vivait dans le passé. Comme lui reprochait trop souvent sa sœur, elle restait coincée dans une bulle étrange. Elle avait peur de se détacher de ces fantômes. Ils étaient trop importants pour elle, raison pour laquelle Jules, malgré son apparence si solaire, arpentait régulièrement les différents cimetières magiques du pays.

Se recueillir, prendre le temps de raconter le présent au passé. Une activité qu’elle savait un peu contre productive, mais qu’elle tenait à remplir. Ils étaient morts, elle était en vie, Jules estimait qu’elle pouvait au moins leur accorder ce temps. Après avoir passé un temps sur la tombe de Cédric, pour déposer de nouvelles fleurs, Jules décida de rejoindre la stèle de Morgan, son ancien coach. Cela faisait longtemps qu’elle n’y était pas passée et il fallait bien qu’elle lui raconte son premier match comme titulaire dans l’équipe nationale du Pays de Galles.

A l’aide d’un petit chiffon, elle débarrassa les feuilles mortes qui s’amassaient sur la pierre froide, avant de venir poser une couronne de fleurs séchées. Alors qu’elle racontait ses dernières actions remarquables, un bruit étrange se fit entendre derrière l’un de pins qui entouraient la tombe. Visiblement, elle n’était pas seule. En soi, cela ne la dérangeait pas, mais elle trouvait ça assez étrange d’être espionnée depuis derrière un arbre. Rapidement, elle se releva et s’approcha de l’arbre en question.

« Qui est là ? » A travers les branchages, Jules remarqua une silhouette, visiblement allongée sur les aiguilles mortes. Au même moment où elle pencha la tête pour en voir davantage, elle tira sa baguette de la poche de de son manteau. Dans un geste rapide, elle pointa l’individu. « Ne bouge pas ! » L’adrénaline était haute, et pourtant, alors qu’elle était prête à l’attaquer, son cœur manqua un battement. De toutes les personnes du monde, elle ne pensait certainement pas tomber sur cette dernière. Choquée, plus que jamais, elle resta un instant silencieuse à observer le brun.

« Owen… Qu’est-ce que ? » Elle savait qu’il s’était échappé, mais par manque de nouvelles, il avait supposé qu’il était mort. La surprise était réelle, à tel point qu’aucune réaction ne venait. Elle restait immobile, l’homme toujours en joue, incapable de bouger. Jules se demandait si tout cela n’était pas un piège, une illusion ou un délire. Les questions étaient multiples, mais aucune ne se dessinait sur sa bouche.
(@"owen llyod")
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A l'ombre des saules pleureurs - Jules

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