BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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stanislav tolkien
Like calls to like. (...) This time, I didn't fight. I let go of my fear, my guilt, my shame. There was darkness inside me. He had put it there, and I would no longer deny it. (...) "My power is yours", I repeated. His arms tightened around me. "And yours is mine," I whispered against his lips.
tw: crude language as per usual

"They're at the city's doors. Are you coming or what?" Chernka jette un regard noir à David, qui lève les yeux au ciel puis les mains en l'air, comme si elle venait de pointer un pistolet dans sa direction. Le mince sourire qui étire son visage pâle est incroyablement insupportable et elle n'a qu'une envie: se jeter en avant et de le lui arracher de ses ongles. "Alright, alright. I'll let your little boyfriend know that you're still sulking in the lab. - He's not my boyfriend, David. - You did mention that a thousand or so times... - Leave me alone. I'm working. - Cheer up, would you? We won. The Fold's gone. Your sweetheart dispelled it." Yeah, and he almost died doing it. "He's not my-- - Whatever, Chernshka. We'll be celebrating tonight, Genya and I, and you're more than welcome to join." David sait que l'invitation tombe dans l'oreille d'une sourde, et ne s'en formalise pas quand Chernka se contente de lui adresser un regard peu amène avant de se concentrer de nouveau sur son plan de travail et l'invention délicate qu'elle a sous le nez. Elle l'entend soupirer, pourtant, avant de se détourner et de quitter le laboratoire, désert depuis l'annonce que les troupes étaient sur le chemin du Petit Palais et seraient rentrées à Os Alta d'ici la fin de la journée.

La Nappe peut bien avoir disparu, Chernka sait que c'est loin d'être la fin de cette histoire - ils ont la moitié du pays à réparer et à reconstruire, des milliers de gens à loger, nourrir, aider. Les tensions avec Fjerda n'ont jamais été aussi hautes, et une météo peu clémente les a forcés à entamer les réserves de grain du palais lui-même, pour nourrir la population de la capitale de Ravka. Rien de tout ça n'est cause pour célébration.

Stan aussi lui dirait de se détendre, de forcer un sourire, de passer au moins une nuit sans s'inquiéter pour rien - sauf que Stan n'est pas là, il est parti faire sa guerre et il l'a laissée là, toute seule, au Petit Palais, loin de lui.

"Fuck, shit, fuck, fuck this, fuck!" Ses doigts tremblent, et Chernka referme ses poings, enfonçant ses ongles dans ses paumes. Ils ne sont pas assez longs pour entamer la peau et lui faire mal, mais ce contact la rassure, l'ancre dans le moment présent. "Fuck this, fuck that, fuck you, Stan, fuck you, fuck you." Le seul intérêt à ce que le laboratoire des Fabrikators soit ainsi vide, c'est qu'elle peut jurer autant qu'elle veut. Finalement, n'y tenant plus, elle se lève d'un bond, attrape son kefta violet et argenté, et se dirige à grands pas jusqu'à la porte du balcon longeant l'aile ouest du Petit Palais.

Os Alta s'offre à elle sous une bourrasque de vent, les toits bombés de ses bâtiments les plus onéreux entourant le Grand et le Petit Palais comme des montgolfières ancrées à terre. Elle peut voir la procession des Grishas s'égrenner depuis les portes de la ville. De là où elle est, elle serait bien en mal de distinguer l'étalon noir sur lequel doit se trouver Stan, même si elle imagine qu'il doit être à l'avant, comme toujours. Il est devenu un leader d'hommes et un exemple pour tous, à mille lieues de l'orphelin famélique avec lequel elle a grandi et avec qui elle a voyagé jusqu'à la capitale, rentrant au service de la Seconde Armée une fois leurs pouvoirs découverts. Elle a rapidement rejoint l'Ordre des Materialki, pensant naïvement qu'il en ferait de même, qu'ils seraient ensemble pour toujours (comme il le lui avait promis). Mais non. Non. À la place, Stan s'est inventé héros.

Un héros qui, d'après les lettres qu'ils ont reçu il y a une semaine, a détruit la Nappe à lui tout seul, a brisé son amplificateur, et a failli mourir.

Chernka regarde l'Armée faire sa lente progression dans la ville en enchaînant les cigarettes du bout de ses doigts frigorifiés. À son grand agacement, sa colère récède peu à peu, jusqu'à disparaître complètement une fois les soldats arrivés dans le Palais. C'est quand elle n'a plus de cigarettes dans son paquet zemeni qu'elle rentre de nouveau dans le laboratoire, les joues rouges et les sourcils froncés. Elle a à peine le temps de se défaire de son kefta que la porte se rouvre. Chernka jette un regard noir à l'importun, prête à lui répéter qu'elle n'a aucune envie de se mêler à la foule, elle a des projets à finir, merci, sauf qu'elle perd sa langue en reconnaissant le kefta noir de Stan, son regard noir, ses cheveux noirs. Elle sent quelque chose se défaire en elle, un poids dont elle ignorait l'existence.

Pendant un instant, une expression incertaine flotte sur son visage, avant que ce dernier ne s'assombrisse. "Fuck you," grogne-t-elle, enfin, de visu, avant de traverser l'espace qui les sépare, et de le prendre dans ses bras avec force.


Dernière édition par Charybdis Kang le Dim 28 Fév - 2:28, édité 1 fois
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tw:pensées un peu dépressives La fatigue se lit sur son visage. Ses traits sont tirés, et des cernes s'accrochent à ses yeux. Il donne l'impression de ne pas avoir dormi depuis trois semaines, et c'est peut-être le cas. Stanislav ne sait même pas, depuis combien de temps il est parti avec la Seconde Armée. Trop longtemps. Il a oublié l'odeur du hareng, et le goût du kvas. La vie sur un campement est incomparable à celle du Petit Palais. Il ne se plaint pas non plus. Il sait, que son statut lui a accordé plus de crédit que les autres. Il a eu autant de privilèges, que Zoya ou des généraux de la Première Armée. Tout ça, il ne le doit, que grâce au prodige dont il est capable. Tout ça, parce qu'il a été gracié d'un don. Cela aurait très bien pu être quelqu'un d'autre. Parfois, il souhaite, que cela soit le cas. Dans le moments les plus difficiles, quand la solitude l'envahit, Stan aimerait bien ne pas avoir été celui choisi pour sauver Ravka. Que l'on ne se méprenne pas, il adore le pouvoir entre ses doigts, et l'admiration des foules. Admiré des Grishas et du peuple. Un miracle. Il se délecte, de cette popularité. Mais, elle reste un fardeau sur ses épaules. Il ne montre jamais ses faiblesses. On ne verra pas une seul craqûre sur son visage. Son expression reste toujours la même. Pourtant, dans les tréfonds de son âme, se joue une noirceur, qui n'a cessé de grandir ces dernières années. Il en a peur. Pendant tout ce temps, Stan pensait trouver un réconfort, après avoir détruit le Fold. Il a été heureux, sincèrement heureux quand la Nappe s'est désintégrée. Il a été bercé, par une joie absolue devant les ténèbres partant en fumée. Mais, il aurait aimé avoir Chernshka avec elle. Elle aurait dû voir ça de ses propres yeux. Elle aurait compris. Stanislav peut avoir n'importe quelle Grisha. Il déteste penser ça, mais on le lui répète tous les jours. Zoya a longtemps essayé de l'avoir dans son lit, mais elle a abandonné depuis quelques années déjà. Personne ne pourra jamais remplacer la blonde dans son coeur. Elle ne méritait pas quelqu'un, qui allait certainement mourir pour sa cause. Elle méritait mieux qu'un martyr. Maintenant, il n'est plus tout ça. Il a survécu au Fold. Il est de retour. Stan n'est pas dupe, et sait l'accueil qu'il va recevoir. Elle ne sera certainement pas dehors avec les autres, à l'attendre. Il a l'habitude.
─ Wake up moi soverenyi. We arrive in fifteen minutes. Stan sort de ses pensées, et voit déjà l'entrée d'Os Alta se dessiner. ─ I've already told you not to call me that, Zoya. Elle roule des yeux, avant de donner un coup de talon sur le flanc de son cheval, et s'en va un peu plus loin, trouver des personnes plus intéressantes pour discuter. Il fait de même, pour prendre la tête de la procession des Grishas. Il fait craquer son cou, avant de passer une main dans ses cheveux noirs. Le vent n'arrête pas de les défaire. Note à lui-même ; demander à Genya d'arranger ça pour la réception de ce soir. Les portes de la ville se rapprochent de plus en plus, et en quinze minutes, les voilà arrivés à Os Alta. La foule est en délire. Certains scandent même Sankt Stas ou Sankt Stanislav. Il lève la main, fait d'immenses sourires, se sentant comme un prince. Il n'en a pas l'étoffe. La procession finit par s'arrêter, et il descend de cheval. Il lui donne une tape affectueuse sur l'encolure, avant de confier les rênes à un palefrenier. Stan se dirige vers le Petit Palais, ses bottes résonnant sur les pavés. ─ You have to go to the Grand Palace to greet the King and Queen. La chevelure noire de Zoya refait surface dans son champ de vision, l'obligeant à s'arrêter. ─ Nej. Tell them I'm tired and that I'm resting before the reception. I will meet them more personally tomorrow. ─ But... you can't. Il lance un regard de détresse à l'Etherealki, et elle comprend. ─ See you tonight. Il lui fait un genre de révérence (elle fait partie du triumvirat après tout), avant de se retirer et de continuer son chemin. Stanislav n'est pas vraiment présentable. Il a les cheveux en bataille, malgré ses efforts. Son corps porte les stigmates du combat mené. Il est exténué.
Et surtout, il a cassé son amplificateur.
Il ne met pas longtemps à entrer dans le Petit Palais. Stan connait le chemin du laboratoire des Materialki par coeur. Son kefta noir, brodé or, est abimé. Il n'y a pas fait attention. Le bruit de ses bottes continue de résonner entre les murs du palais. Il salut plusieurs personnes sur le chemin, mais les lieux sont relativement vides. Tous sont venus pour l'arrivée de la procession. Tous sauf une. Sans prévenir, il pousse la porte. Il aperçoit rapidement une tête blonde. Elle ne dit rien, lui non plus. Il se contente d'avancer dans sa direction. Il s'arrête net, quand elle jure devant lui. Chernislava finit par se jeter dans ses bras. Pendant dix bonnes secondes, il n'ose pas refermer ses bras autour d'elle, de peur de la casser comme il a cassé tout le reste. Néanmoins, il ne résiste pas longtemps, avant de la prendre dans ses bras. L'odeur de la Fabrikator l'apaise immédiatement. Comme si, elle avait ce pouvoir de lui ôter toute la fatigue, toute l'obscurité de son âme, toutes les responsabilités du monde. Chernislava a le goût de la maison. ─ I missed you. C'est tout ce qu'il arrive à dire, quelques mots étouffés dans la chevelure platine de la Grisha. ─ I'm home now. Pas parce qu'il est rentré au Petit Palais, mais parce qu'il vient de la retrouver.
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Charybdis Kang
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Il semble improbable pour Chernka que les autres Grishas aient peur de Stan. Évidemment, une part d'elle comprend: elle aussi a pu étudier de près toute l'étendue destructrice de ses pouvoirs, devenant parfaitement dangereux lorsqu'il perdait le contrôle de ses émotions et de ses pensées. Elle aussi a vu l'obscurité émanant de lui tout corrompre, tout avaler, tout détruire. Mais il ne lui est absolument jamais venu à l'idée que Stan pourrait lui faire du mal ou être un danger pour elle.

En retrouvant ses bras et son odeur, Chernka a envie de pleurer. Elle ne se souvient pas de la dernière fois que c'est arrivé. Peut-être la première fois qu'il est parti et quand on lui a dit qu'elle ne pourrait pas le suivre? Si elle a fini par s'habituer à être laissée pour compte à Os Alta, chaque départ de Stan pour le front ou la Nappe a été comme une déchirure physique pour elle, une blessure profonde incapable de cicatriser. La vérité, et Chernislava a mis du temps à la comprendre, c'est que peu importe la dévotion qu'elle peut lui dédier, peu importe le fait qu'elle l'aime, peu importe l'étendue de ses sentiments et tout ce qu'elle ferait pour lui - il ne lui appartient pas et ne lui appartiendra jamais. Stanislav appartient à Ravka. Sankt Stan, ils l'appellent déjà. Elle a déjà entendu des prières être murmurées à son adresse, depuis que la rumeur enfle qu'il a détruit la Nappe pour toujours, elle a vu d'être petits autels être érigés, des icônes créées. Sur ces images, Stan ne ressemble pas à son Stan. Mais, après tout, personne ne connait Stan comme elle le connait.

Ses bras se referment autour d'elle et Chernka ferme les yeux, inspirant profondément son odeur si familière et rassurante - ça la renvoie des années en arrière, quand ils étaient seuls au monde, seuls contre le monde, sans personne sur lequel se reposer mais, aussi, sans personne qui se reposait sur eux (sur lui). La vie était plus simple, à cette époque, même si Chernka sait qu'ils n'auraient pas survécu longtemps. "I missed you." Elle renifle, à sa grande honte et hoche la tête tout en la gardant pressée contre son torse, comme si elle voulait absorber son corps dans le sien. "I missed you too," marmonne-t-elle d'une petite voix, s'octroyant ce moment de faiblesse presque à regret. "I'm home now." Un goût amer remonte dans la bouche de Chernka qui n'en dit rien pour le moment, se contentant de ses bras, de son odeur et de sa présence pour le moment.

Après de longues minutes, elle se détache et le regarde. Malgré la fatigue écrite partout sur ses traits, il est toujours aussi beau - une beauté dangereuse et obsédante qui, elle le sait, a séduit plus d'un Grisha au Petit Palais et ailleurs. Chernka pince des lèvres à cette pensée, prenant son visage entre ses mains pour le caresser doucement, tirer sur ses pommettes comme pour mieux voir ses cernes. "You look like shit." Ses mains retombent et l'une d'elles attrape celle de Stan, et elle le tire à l'intérieur du laboratoire vers son plan de travail assigné. "Come."Contrairement à ceux de ses voisins, le sien est parfaitement rangé et ordonné, chaque outil et chaque objet placé géométriquement selon une grille bien précise et connue d'elle seule. Le laboratoire fait aussi office d'atelier partagé et plus d'une fois, les autres Materialki ont essayé de lui piquer ses affaires et de les remettre au même endroit sans qu'elle ne le remarque - en vain. Après qu'elle ait menacé d'emmurer un Alkemi un peu trop audacieux (et après avoir laissé son bras être englouti par un des murs du Petit Palais quand il s'est moqué de sa menace) et poussé deux-trois gueulantes de plus, on a fini par la laisser elle et ses affaires tranquilles.

À part David, Chernka n'a pas beaucoup d'amis. À part David, et Stan, bien sûr.
Quand il est là.

Chernka s'approche de son bureau et relâche la main de Stan à regret. Elle fait venir à elle, d'un mouvement un tabouret à proximité et fait s'y asseoir Stan avant de contourner son plan de travail et de s'y asseoir, lui faisant signe de lui donner sa main. Son visage s'affaisse quand elle fait tourner son poignet pour regarder son amplificateur, le bracelet qu'elle a fabriqué pour lui grâce au squelette d'un zolotoj poloz, un serpent mythique. Chernka lui avait promis que jamais son amplificateur ne s'affaiblirait. Et il est brisé, maintenant. Elle ignore même si il peut toujours l'utiliser. "You really broke it." Elle est estomaquée. Ses yeux sombres s'agrandissent sous la panique alors qu'elle sent ses doigts la démanger à l'idée d'immédiatement le réparer. Ses propres amplificateurs - théoriquement un seul séparé en deux - se trouvent sur ses deux annulaires, sous forme de bagues pressant des dents de requin contre sa peau. Elles n'ont jamais été abîmées, mais Chernka n'a jamais vu la guerre de près.

Elle s'en veut terriblement. Elle lui avait promis que son bracelet serait toujours là pour lui, toujours utile, une partie d'elle qui irait partout avec lui. Mais l'amplificateur s'est brisé et Stan a failli mourir. À cause d'elle. Si seulement son invention avait été plus solide... Chernka cligne des yeux anxieusement en faisant tourner le poignet de Stan encore une fois. "I'm-I'm so sorry Stan, it was not supposed to--" commence-t-elle d'une voix blanche et tendue, enrouée. "It's my fault... we got word that you were hurt." Elle pince des lèvres, se sentant un peu malade à l'idée qu'il a failli ne pas revenir de la Nappe. "Sankts, Stan, what the fuck were you thinking? Is it still working, do we need to go on another wild hunt to get you a new amplifier?" Vue l'étendue de son pouvoir, il ne peut pas se contenter d'un animal comme d'un autre comme les autres Grisha. Elle se souvient de la chasse au zolotoj poloz, le serpent doré, qui leur avait pris près d'un mois à travers toute la Ravka.

Et puis finalement, Chernka se sent exploser. "I need to know because you're leaving soon. Right? You always leave." Il a toujours mieux à faire, après tout, Sankt Stan, et ça fait bien longtemps qu'il n'est plus son Stan.
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tw: sensation de manque, mention d'alcool
Depuis qu'il est sur le chemin du retour, Stan n'a pas arrêté de penser à ce moment. Tout ce qu'il voulait, c'était de retrouver Chernka. Ces voyages ont toujours un goût d'inachevé, puisqu'elle n'est pas là avec lui. Ce qu'il préfère, c'est partir à l'aventure avec elle. Il n'y a qu'à ses côtés, que Stanislav se sent complet. Tout ça, il en est bien conscient. Yet, il continue à partir sur le front ou à s'aventurer pour détruire le Fold. Il se dit, qu'il n'a pas le choix, que c'est son devoir, qu'il est là pour servir le peuple ravkan. C'est toujours plus facile, de se dédouaner, de laisser sa responsabilité sur les autres. Dans le fond, il sait, que même s'il l'avait voulu, il n'aurait jamais pu dire non au Roi et à la Reine. Les Lantsov ne sont pas réputés pour être les plus tendres de ces derniers siècles. Tant qu'il reste le petit protégé de la couronne, tout va bien, tout ira toujours bien. C'est pour ça, qu'il peut se permettre de ne pas les saluer dès son retour. Le Roi lui en parlera, c'est certain. Mais, il oubliera tout rapidement. Après tout, Stanislav a détruit le Fold. Il a encore du mal à y croire. Pourtant, son corps porte les stigmates de ce combat. Il a payé un lourd tribut. Plusieurs Grishas sont morts, des soldats également. Les Volcras étaient plus puissants que prévu. Malgré l'aide des Healers, il n'a pas pu totalement retrouver sa peau immaculée. Des cicatrices jonchent son dos, ses épaules, ses bras, son torse. Il n'y a que son visage, qui fut épargné et réparé par un Tailor. En revanche, les cernes et le teint albâtre subsistent. Il n'y a qu'une bonne nuit de sommeil, qui pourra y remédier. Il a hâte de retrouver ses draps en soie, son immense chambre, le confort du Petit Palais.

Chernka est toujours dans ses bras. Il n'a pas envie de la lâcher. Il n'a plus jamais envie de la lâcher. Il voudrait, qu'elle l'accompagne partout, mais on lui a toujours refusé cette faveur. Elle est l'une des meilleures Fabrikator. Impossible de risquer sa vie. Maintenant qu'il a cassé son amplificateur, le Roi va peut-être réfléchir à deux fois, avant de lui refuser sa compagnie. Si elle avait été là, elle aurait pu essayer de le lui réparer. Son bracelet, fait du squelette d'un serpent légendaire -zolotoj poloz- lui manque terriblement. Il se sent nu sans lui. Depuis qu'il l'a cassé, Stan n'a cessé de caresser son poignet. Il sent un véritable manque. Manque, qu'il compense comme il peut, avec de la vodka bon marché la plupart du temps.
Quand Chernka se détache de lui, il a l'impression qu'on lui enlève son coeur à vif. L'air devient plus lourd. Il suffoque. Quand elle était autour de lui, il avait l'impression d'oublier la perte de son amplificateur, comme si elle avait le même pouvoir, que son bracelet. La sensation de manque le frappe de plein fouet, lorsqu'elle s'éloigne de lui. Heureusement, elle ne dure pas, puisque la blonde se met sur la pointe de ses pieds et lui caresse le visage. Son commentaire sarcastique le fait sourire. Elle a raison. He looks like shit. Il n'a pas été voir Genya pour qu'elle rectifie ça. Plus tard. Chernka finit par prendre sa main, et le tire en direction de son plan de travail impeccable. Il se laisse littéralement traîner par elle. On ne dirait pas, mais c'est toujours elle qui a eu l'ascendant sur lui. Beaucoup l'imagine comme étant un homme sanguin, mais ce n'est pas le cas. Il n'est pas son père, et il ne le sera jamais. Une fois arrivés au plan de travail, elle lâche sa main, et la sensation de manque revient. C'est terrible, ça lui tord l'estomac et lui donne la nausée. ll voit tout en noir. All black, everything black. Il s'assoit machinalement sur le tabouret, qu'elle pousse dans sa direction. Il sent déjà, qu'il va se faire engueuler par sa blonde. Il lui tend la main dans un geste vif, trop avide du contact de leurs peaux. Elle admire son poignet nu. Les restes de son amplificateur sont soigneusement rangés dans un écrin de velours, lui même rangé dans une petite boîte en résine. ─ I really broke it. Sa voix est las, et il le dit presque dans un soupir. Lui-même a du mal à y croire, et pourtant.
Sans s'y attendre, Chernka se lance dans un monologue. Il fronce son regard, pas vraiment certain de comprendre où elle veut en venir. Il sent la colère monter en lui, bien plus rapidement que d'ordinaire. Elle n'a aucun blâme à prendre. Ce n'est pas de sa faute. C'est lui qui a trop poussé son pouvoir. Et puis, personne ne pouvait prédire, qu'il détruirait le Fold, à cette époque. Elle ne lui laisse pas le temps d'en placer une. C'est une logorrhée qui s'empare d'elle. Alors, comme il sait si bien le faire, Stan se tait, attendant que son flux de paroles se termine. Seulement, il prend fin sur une note amère. You always leave. Que peut-il répondre à ça ? Elle a raison. Il est toujours parti quelque part. Sa vie consiste à mener des combats sur tous les fronts. Même sans le Fold, il y en aura toujours à mener. C'est sa vie désormais, il n'a pas d'autres choix, si ce n'est celui de fuir. Sankt Stan. Il est devenu un saint. Il n'est même plus vraiment humain ou Grisha. Tout ça lui échappe. Sa propre vie lui glisse entre les doigts. Il ouvre sa bouche, avant de la refermer. Ils n'ont plus de contact physique, et il sent, que cela joue sur ses humeurs. Il n'a pas envie de s'emporter, il n'a pas envie de la blesser. Il n'a pas envie que elle aussi commence à avoir peur de lui. ─ Don't apologize. Your work was perfect. I used too much of my power. Ses mots résonnent entre les murs vides du laboratoire. Son regard est vide. Il se demande, si elle aussi sent la connexion quand ils se touchent. ─ I was fucking trying to save our country, Chernka. I had no choice. Il va perdre son calme. ─ I don't know if it can be repaired. I wanted to get your opinion, because you are the best Fabrikator. I hope it can be. Il y tient, comme à la prunelle de ses yeux. Ils l'ont chassé ensemble. Ils ont tout fait ensemble. Cet amplificateur est spécial. ─ I don't know when I'm leaving. I've only just arrived. I'm too tired to use my power right now. I hope the King will give me some rest. Il ravale sa salive et ose enfin la regarder dans les yeux. Sur son tabouret, il est à sa hauteur. ─ I don't intend to leave you right away. Only if you want it. Il se demande, si elle crave son contact, autant que lui crave le sien.
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Charybdis Kang
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C'est comme si Chernka redécouvrait la peau de Stan, plus pâle qu'à l'accoutumée certes, mais... vierge, vide de ce bracelet qu'elle a construit pour lui. La peau même est décolorée, n'ayant pas vu la lumière du soleil pendant des années. L'idée d'être séparée de son amplificateur est terrifiante, pour elle qui n'a pas vécu sans depuis des années: ses bagues pourraient tout aussi bien avoir fusionné avec ses doigts que ça ne ferait aucune différence pour elle. Le bruit distant et sourd de leur pouvoir, qu'elle sent la traverser toute entière à tout moment, est un bruit rassurant et familier qu'elle adore - malgré le fait que la pratique soit répandue au sein de la Seconde Armée, c'est tout de même une marque de privilège que d'avoir droit à un amplificateur.

Chernka sait qu'elle est privilégiée. Déjà parce qu'elle est talentueuse (ce qu'elle admet sans modestie ni particulière fierté (non): elle est juste bonne à ce qu'elle fait et c'est un fait), ensuite parce qu'elle est si proche de Stanislav, le fils chéri de Ravka. Elle a toujours eu droit à un traitement de faveur par rapport à ça, quand les gens ont compris que pour s'attirer les faveurs du jeune homme, il suffisait de faire attention à elle. Ce serait mentir que dire que ça ne lui plait pas même si des fois, l'injustice de la situation ne lui échappe pas. Et des fois elle aimerait juste être Chernka, la Chernka de Stan, et personne d'autre.

Peut-être que c'est pour ça qu'elle n'a pas beaucoup d'amis: au contact des autres Grisha, Chernka n'a pas l'impression d'avoir le droit d'être qui elle est.

Leurs peaux se séparent et les doigts de Chernka la démangent toujours, finissent leurs course sur un morceau de métal sur son plan de travail. Ils se mettent à le travailler machinalement. Elle a toujours été du genre agitée et impatiente, ayant besoin d'objets et de bibelots à tripoter, à démonter, à reconstruire pour s'occuper les doigt et la tête. Là, sans même y réfléchir, elle manipule le métal comme si il était mou, l'entortille autour de ses doigts, lui donne des formes connues d'elle seule, sans même y jeter un regard. "Don't apologize. Your work was perfect. I used too much of my power." Chernka secoue la tête, ses yeux s'assombrissant. Stan fait toujours ça, il retourne la situation pour ne pas la blâmer elle. Ça l'agace souvent. Pense-t-il qu'elle est en sucre? "Stan, I-- - I was fucking trying to save our country, Chernka. I had no choice." L'énervement qu'elle entend dans sa voix ne lui ressemble pas et Chernka rougit légèrement, n'aimant pas son ton, et n'acceptant pas non plus sa frustration ni sa colère. Elle n'a jamais eu peur de lui, et si il pense qu'il va la faire taire ou se carapater en la regardant comme ça, il a tort. "I don't know if it can be repaired. I wanted to get your opinion, because you are the best Fabrikator." Elle déglutit, touchée malgré elle. "I hope it can be."

Chernka baisse les yeux sur ce qu'elle est en train de faire avec son morceau de métal, se mordillant la lèvre. I hope it can not break this time, pourrait-il lui dire à la place. I hope you can succeed this time. C'est plus fort qu'elle, elle entend des reproches dans sa voix et elle déteste ça. Elle sait que c'est dans sa tête, il le lui a déjà dit des dizaines de fois, mais n'aurait-il pas raison si il lui disait ça? "I'll do my best," offre-t-il d'une toute petite voix, donnant la forme d'une étoile au morceau de métal entre ses doigts. "I don't know when I'm leaving." La bouche cde Chernka se presse en une fine ligne pincée, blessée malgré elle par la confirmation qu'il va partir, partir, encore. "I've only just arrived. I'm too tired to use my power right now. I hope the King will give me some rest." Chernka relève les yeux vers lui timidement. Les yeux de Stan sont si noirs, comme deux puits d'eau sous le ciel nocturne, et elle aime tellement s'y perdre. "I don't intend to leave you right away. Only if you want it. - Of course I do, Stan, don't be daft..." Elle relâche le morceau de métal et prend sa main dans les siennes. "I always want you around." Elle sent son coeur remonter dans sa gorge. "I hate it when you leave... it's like a part of me goes, too."

Elle le relâche quand quelqu'un frappe à la porte et entre sans attendre. Même si leur amitié est connue de tous, Chernka n'aime pas le toucher en public, sensible peut-être aux regards jaloux qu'elle peut attirer et au fait qu'elle n'a pas le moindre envie qu'on lui prête une réputation qui n'est pas la sienne. Dans l'encadrement de la porte apparaît Genya, magnifique comme toujours dans son kefta rouge aux motifs bleu sombre, son sourire écarlate surmonté de son unique oeil fauve entouré de cicatrices profondes. Chernka se rembrunit un peu en voyant son air ravi de voir Stan en un seul morceau. "David said I'd find you here with your own little nerd," ronronne-t-elle en entrant, faisant rouler les yeux de Chernka dans leurs orbites. "You look terrible, dear. I need to fix you up before you are to see the King." Son regard ambré coule vers Chernka qui se sent rougir sous son air scrutateur. "You look like you need my assistance too. - I'm fine." Chernka se lève brusquement, un peu trop peut-être, manquant de faire tomber quelques objets de son plan de travail et faisant râcler son tabouret derrière elle. Elle n'a jamais aimé se soumettre au talent de Tailleur de Genya. Elle tourne la tête vers Stan et lui offre un petit sourire encourageant mais incertain. "I'll see you later, Stan, we'll have a look at your bracelet." Elle aimerait lui dire combien il lui a manqué, combien elle a eu peur, combien elle l'aime mais les mots restent coincés. Chernka attrape son kefta et quitte la pièce le coeur battant, en ayant l'impression d'être déchirée en deux à chaque fois qu'elle fait qui l'éloigne de Stan.

Une heure plus tard, elle est serrée avec le reste des Fabrikators dans l'imposante salle de réception du Grand Palais, mal à l'aise dans son kefta violet et argenté de cérémonie, ses cheveux platine sommairement coiffés et ses lèvres rehaussées d'un rouge habituel. Elle écoute sans vraiment entendre le discours du Roi, ses yeux sombres rivés sur la nuque de Stan qui est assis avec Genya, David et Zoya à l'avant (contrairement au reste de la Seconde Armée qui se tient debout au fond de la salle en trépignant). Leurs vies sont tellement différentes, elle a tendance à l'oublier parce qu'il agit toujours comme si ce n'était pas le cas.

À la fin du discours, la foule se disperse. La Reine fait signe à Stan d'avancer, sans surprise - elle a toujours eu un oeil un peu trop pesant au goût de Chernka sur lui - tandis que le triumvirat rejoignen leurs troupes. David s'approche de Chernka, accompagné de Genya, et lui sourit. "That was boring. - Always is. - Come sit with us, will you Chernska?" Elle hausse les épaules d'un air incertain, hochant la tête tout de même. Elle n'a pas grand-monde à aller voir de toutes manières. Stan est toujours coincé avec le Roi et la Reine et les autres Fabrikators se sont déjà affalés à certaines tables, ou dansent sur la douce musique qui résonne du petit orchestre rassemblé pour l'occasion. Cette soirée est réservée aux Grishas et, surtout, à Stan dont le symbole est représenté sur toutes les bannières noires et or qui pendent aux murs: un soleil noir frappé d'un éclair doré.

Chernka suit David et sa femme à travers la foule et ils finissent par prendre place sur un canapé de velours où ils peuvent se réunir et discuter. Genya commente les tenues de certains en riant, David essaye d'adoucir ses remarques et Chernka lève les yeux en soupirant à chaque fois, amusée sans vouloir le montrer. Ils font s'entrechoquer leurs verres de kvas en même temps, à plusieurs reprises, en riant, "Ne zalost!" Chernka se sent se détendre au fil des minutes et arrête de constamment chercher Stan du regard. Il n'est pas à elle, il appartient à Ravka et à la Seconde Armée et au Roi et à la Reine - et il doit être tellement fatigué, après tout ce qu'il a fait, il est sûrement monté se coucher.

C'est pour ça qu'elle aligne deux yeux ronds en le voyant s'approcher de leur table, et se déplace avec un grand sourire sur la banquette en se pressant contre David pour lui faire de la place, la tapotant à côté de lui. "Stan, come sit." L'alcool a un peu émoussé son air renforgné habituel et elle sourit timidement, contente de le voir et, pour une fois, n'essayant pas de prouver le contraire. "Surely even a Sankt such as you has time for his old friends," plaisante-t-elle, avec une pointe d'amertume comme toujours.
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tw: mention d'alcool
Stan déteste ces moments. Ceux, où il a l'impression d'être à des kilomètres de Chernka, alors qu'il se trouve en face d'elle. Ces moments où, il se rend compte de la distance, qui s'est instaurée entre eux. Une distance, dont il est responsable, il le sait. Stanislav n'est pas dupe. Cela fait des années, qu'il a compris, que ses absences à répétition ne faisaient que créer un fossé entre eux. Il en devient fou, incapable de savoir comment y remédier. Tiraillé entre son devoir, et son coeur. Incapable de prendre une vraie décision, et de la faire passer avant le reste. Le problème est, qu'il n'a pas le droit, de faire passer quiconque avant Ravka. Pas même sa propre personne. Il a accepté ce fardeau, mais pas les conséquences. Il aime Chernka. Il l'a toujours aimée, depuis aussi loin qu'il peut s'en souvenir. Il se rappelle, de ses cheveux bruns, lui caressant les épaules. Il se rappelle, de son rire qui lui réchauffait le coeur. Il se rappelle, de leurs nuits passés blottis l'un avec l'autre. Quand ont-ils perdu ça ? Quand a-t-il accepté ça ?
Stan déglutit, quand il l'écoute lui dire toutes ces choses, qu'il veut entendre et fuir en même temps. It's like a part of me goes, too. Cette phrase va le hanter toute la soirée. Il ressent la même chose. Ce vide incapable d'être comblé. Ce trou béant dans sa poitrine. Cette sensation de manque qui le rend fou. Elle le rend fou. Comme un imbécile, il se contente de lui sourire. Il réfléchit trop, et le destin lui fait remarquer, qu'il n'a pas ce luxe, lorsque quelqu'un vient les déranger. Stan a presque envie de congédier la personne, mais lorsqu'il voit le visage mutilé de Genya, il comprend. Sankt Stas a assez profité de la vie de mortel. Il doit retourner à l'autel, avec les autres saints. Son auréole l'attend. La rousse ne met pas longtemps, avant de lui dire, qu'il ne ressemble à rien. Il étouffe un rire amusé, avant de baisser son visage. Il va finir par se vexer, à force d'entendre, qu'il a l'air d'un mort revenu d'outre tombe. Après tout, c'est peut être vrai. Parfois, Stanislav a l'impression d'être mort sur ce champ de bataille. Son âme est restée prisonnière du Fold. Il ignore encore, qui il est maintenant. Il espère toujours être le favori de Chernka. Si non, plus rien n'a de sens. Genya hausse ses sourcils, pour lui faire comprendre, qu'ils sont déjà en retard. Mais, il n'arrive pas à se résoudre à quitter la blonde. Il déglutit, prêt à dire quelque chose, lorsqu'elle lui coupe l'herbe sous le pied. Un soupir glisse sur ses lèvres. ─ Later then. Il pose sa main sur son épaule, avant de la laisser tomber dans le vide, suivant Genya. A peine sorti du laboratoire, elle se met à lui expliquer tous les changements, qu'elle allait devoir faire sur son visage pour le rendre sortable. Il ne l'écoute pas, à vrai dire. Il pense trop à la Fabrikator. La Tailor a bien compris, qu'elle ne devait pas aborder le sujet maintenant. Il la remercie pour ça.

Après presque une heure de travail, Stanislav est plus beau que jamais. Un Saint vivant. Sa peau est presque velouté, et éclatante. Sa chevelure noire est parfaitement travaillée. Une seule mèche ondulée tombe sur son front. Ses grands yeux noirs brillent. L'ossature de sa mâchoire est parfaitement dessinée. Il n'a plus aucune cerne, ni traces de fatigue. Il est comme neuf. Stanislav a enfilé son kefta noire, brodé d'or. Il n'en a jamais eu un aussi bon, aussi parfait. Genya est fière d'elle. Il l'a rapidement congédiée, pour qu'elle se prépare à son tour. Le Grisha se regarde un instant dans le miroir. Son reflet n'est pas celui d'avant. Il passe sa main sur son visage. Tout est trop parfait. Ses cicatrices lui permettent de se rappeler. Son kefta les cachent, mais il les a bien en tête.
Quand on vient le chercher, il se dirige vers la grande salle, où a lieu la réception. Evidemment, on l'invite au premier rang, à la droite de Zoya, juste en face du Roi et de la Reine. D'un coup d'oeil, il cherche Chernka, mais ne la trouve pas. Déçu, il reporte son attention sur la scène. Le discours est long, et ennuyant. Stanislav se contente de sourire, et faire quelques signes de la main, ainsi qu'une démonstration minime de son pouvoir. Heureusement pour lui, on ne lui en demande pas trop. Une fois le discours terminé, il se retrouve obligé d'aller voir le couple royal. Il traine un peu des pieds, mais arbore son plus beau sourire. On l'interroge sur son exploit, et on lui fait remarquer son absence un peu plus tôt. Il s'en sort avec une pitrerie, comme toujours. Son charme opère facilement. Il a même le droit à une tape sur l'épaule du Roi. Après ce qui semble être une éternité, on le laisse s'en aller. Tout ce qu'il a en tête, c'est de retrouver ses amis, et surtout une en particulier. Zoya l'intercepte sur la route. ─ Sorry I'm expected. Il ne reste pas pour voir la mine agacée de la Grisha, se contentant de se frayer un chemin parmi la foule. Tout le monde ne cesse de l'interrompre, et il se dégage facile d'un sourire, et d'un sorry.
C'est à bout de souffle, que Stan arrive enfin en direction de la banquette, où se trouvent David, Genya et surtout Chernka. Son visage s'illumine enfin. Il gratifie ses amis d'un sourire, et ne se fait pas prier pour s'asseoir à la droite de la blonde. ─ Tonight I am no Sankt. Il ne relève pas la pique de la Fabrikator. ─ Tonight I am a grisha like any other. ─ Of course you're a Grisha like any other. You haven't done anything so exceptional. La mine malicieuse de Genya le fait rire aux éclats. Il a besoin de ça, de ce moment simple en leur compagnie. Rapidement, il passe son bras derrière Chernka, et attrape un verre de kvas de sa main libre. ─ Ne zalost! Et il boit cul-sec son verre d'alcool. La boisson lui monte légèrement à la tête, mais rien de bien grave. Ses soucis lui paraissent anodins. Enfin, il se sent plus léger. La soirée bat son plein, et les verres de kvas s'enchainent. ─ I think it's time for me to get some rest. The trip has exhausted me. Drink on my behalf my friends. Il commence à se lever, avant de poser son regard sur la silhouette frêle à côté de lui. ─ Come with me. Il ne lui pose pas la question, préférant le lui imposer presque. Mais, elle est en droit de refuser. Il peut comprendre. Au lieu de ça, Chernka hoche de la tête et accepte. Un sourire se fige au coin de ses lèvres. Il salue Genya et David, et attrape la main de la Fabrikator. La foule s'est dispersée dans la grande salle, et ils n'ont pas de difficultés à s'en échapper. Stan a juste eu à saluer quelques personnes, rien de contraignant. ─ Finally! We got out of there. Cette phrase est à peine audible, mais elle l'a entendue. ─ You look beautiful. Ce kefta lui va à ravir. Il mentirait, si il disait ne pas avoir laisser son regard trainer. Ils traversent le Petit Palais, jusqu'à l'étage où se trouvent leurs chambres communicantes. Il sait, qu'il aurait pu avoir une suite plus grande ailleurs, mais impossible de s'éloigner de lui. ─ I'm sorry I've been gone so long. Ses mots se coincent dans sa gorge, alors qu'ils s'arrête dans le couloir, sa main toujours dans la sienne. ─ But I'm not sorry for that. Et Stan attrape le visage de Chernka entre ses mains, pour l'embrasser pudiquement du bout des lèvres.


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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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"Tonight I am no Sankt." Le sourire se crispe légèrement sur les lèvres de Chernka et elle détourne les yeux malgré elle en sentant son coeur louper un battement dans sa poitrine. Le fait qu'il admette et accepte sa nouvelle position de figure sainte en Ravka est étrangement douloureux et serre son coeur dans un étau de fer étouffant. Ce serait tellement plus simple pour elle si Stan pouvait refuser ce rôle, si il pouvait prétendre que ça ne l'intéressait pas, cette réputation, ce pouvoir. Mais à vrai dire, elle agirait certainement de la même manière si elle était dans sa position. "Tonight I am a grisha like any other." Chernka renifle en levant les yeux au ciel alors qe Genya le moque gentiment: "Of course you're a Grisha like any other. You haven't done anything so exceptional. - Come on, Stan. - Did you just call yourself a Sankt?" renchérit David avec un air amusé. Stan ne s'en offense pas et rit, un son que Chernka adore mais qu'elle n'entend définitivement pas assez.

Bien plus que l'alcool, sa présence l'aide à se détendre et elle sent son corps se dénouer à son contact à côté d'elle. Il passe un bras sur la banquette derrière elle et, instinctivement, elle se repose un tout petit peu sur lui, leurs cuisses se touchant sous la table. "Ne zalost!" Ils font tinter leurs verres de kvas avant de les renverser d'un coup, les reposant dans un geste brusque sur la table. Chernka parle un peu plus maintenant que Stan est là, et ils enchaînent les verres et les anecdotes (en faisant bien attention à ne pas virer vers les sujets qui fâchent - notamment la dernière expédition de Stan pour la Nappe, son amplificateur brisé et le fait qu'il ait failli mourir) en riant fort avec l'habitude des vieux amis. Chernka et Genya ont tendance à se prendre la tête pour la moindre petite chose mais les présences de Stan et David sont apaisantes pour l'une comme pour l'autre, respectivement - la soirée se déroule sans accroc, et bien trop vite au goût de Chernka quand Stan se redresse à côté d'elle: "I think it's time for me to get some rest. The trip has exhausted me. Drink on my behalf my friends." Chernka fait la moue à l'idée qu'il s'en aille, pense à le rejoindre rapidement quoiqu'il arrive, et sent son coeur se loger dans sa gorge quand après s'être levé, Stan s'adresse à elle: "Come with me."

Chernka déglutit difficilement et se sent rougir mais hoche silencieusement la tête, ne faisant pas confiance à sa voix pour ne pas trembler tandis qu'elle se lève à sa suite et prend sa main. Elle ignore sciemment le murmure amusé qu'échangent Genya et David (ainsi que le "have a good night!" dégoulinant de sous-entendus de la Tailor) et suit Stan à travers la foule. Elle a peur pendant un instant qu'il la mène au milieu de la pièce pour la faire danser et est rassurée quand ils sortent de la salle de réception en un seul morceau, soupirant légèrement en se tournant vers lui. "Finally! We got out of there." Chernka sourit. "You love the attention," l'accuse-t-elle gentiment et avec tendresse, ses yeux sombres pétillants. Il n'a pas lâché sa main, remarque-t-elle, et elle serre un peu ses doigts entre les siens.

Des fois - souvent lors de leurs retrouvailles, a-t-elle remarqué -, elle a l'impression qu'un véritable courant électrique les traverse, un fil invisible qui les relie quoiqu'il arrive. Elle aime ça, cette relation privilégiée qu'ils ont et qui ne peut pas être expliqué, pas même par la Petite Science. Elle n'en a jamais parlé à personne et encore moins à Stan, elle aurait peur qu'il ne ressente pas la même chose. "You look beautiful." Chernka rougit de plus belle. "Thanks." Sous son regard scrutateur, elle détourne le sien, replace une mèche de cheveux platine derrière son oreille. Malgré les années, elle ne s'est pas habituée à sa nouvelle couleur de cheveux, héritée après avoir mis la main sur son amplificateur. Ça arrive, des Grisha dont les pouvoirs changent ou qui développent de nouvelles caractéristiques physiques lorsque leur pouvoir est amplifié, et Chernka aime l'idée qu'elle est spéciale. Mais ses mèches brunes, passe-partout et discrètes, lui manquent parfois.

Stan, quant à lui, n'est pas beau - il est magnifique. Bien qu'elle n'ait aucun amour pour son pouvoir, Chernka ne peut pas nier que Genya a fait du bon travail. Son teint est éclatant, ses yeux sont plus noirs et brillants que jamais et ses cheveux aile de corbeau parfaitement coiffés. Il a toujours eu un physique avantageux et sculptural mais sous ses yeux, il a véritablement l'air d'un Saint.

Malgré tout, elle préfère le Stan qu'elle connait le mieux: celui qui a une virgule entre les sourcils lorsqu'il les fronce, dont les dents ne sont pas parfaitement alignées et dont les cheveux lui retombent toujours sur le front peu importe le nombre de fois où il passe une main dedans.

Chernka a les joues roses de satisfaction en suivant Stan à travers le Petit Palais jusqu'à l'étage où se trouvent leurs chambres, parmi celles des autres Grisha de son acabit à elle. Stan aurait normalement droit à une suite en compagnie du triumvirat, ainsi que des domestiques à son service, mais il a toujours insisté pour être proche d'elle, à son grand plaisir. Sa main est chaude contre la sienne et lui semble immense, et elle n'a pas envie qu'ils se séparent... elle aimerait qu'il l'invite dans sa chambre pour dormir dans le même lit, comme lorsqu'ils étaient petits et qu'ils se glissaient dans le lit l'un de l'autre pour chasser les mauvais rêves. "I'm sorry I've been gone so long." Ils s'arrêtent dans le couloir devant leurs deux chambres et Chernka baisse les yeux et pince un peu des lèvres. "It's not your fault," soupire-t-elle, honteuse. "I... I just hate it when you leave." Elle a l'impression de se plaindre beaucoup trop de choses sur lesquelles il n'a aucun pouvoir, mais c'est plus fort qu'elle - le déchirement physique qu'elle ressent quand il s'éloigne lui fait du mal à ce point-là.

"But I'm not sorry for that." Chernka a à peine le temps de lever les yeux vers lui que Stan prend son visage entre ses mains et se penche, l'embrasse. Le geste la pétrifie totalement et pendant quelques secondes, la surprise l'empêche de régir - et puis, elle a l'impression de fondre à son contact et ses mains s'accrochent sur son torse, sur les revers de son kefta pour l'attirer à elle, ses ongles crissant contre les broderies dorées. Le baiser est électrique, renversant, assourdissant - quand ils se détachent, Chernka entend les battements de son coeur dans ses deux oreilles. "I... You..." Les mots lui échappent d'une manière terriblement frustrante. Elle rougit un peu et se mord la lèvre avant de sourire, une de ses mains se détachant de ses vêtements pour se poser sur son menton, son pouce caressant rapidement les lèvres bien définies de Stan pour en effacer son rouge à lèvres.

Elle se demande si il fait ça parce qu'il va partir (encore), ou si c'est parce que Zoya a enfin abandonné et que son attention lui manque, ou... "You taste like kvas," s'entend-t-elle dire bêtement avant de rougir de plus belle, d'embarras cette fois, et de retourner à plat - elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle s'était mise sur la point des pieds pour l'embrasser. Elle ne se détache pas pour autant et jette un regard en coin à la porte de la chambre de Stan et finit par l'y pousser, ses gestes plus assurés qu'elle ne l'est véritablement.

Sa chambre est plongée dans l'obscurité mais Chernka la connait par coeur, le menant à l'aveugle vers son lit, ses lèvres revenant chercher les siennes à plusieurs reprises, rapidement, à mesure qu'ils progressent dans la pièce. Elle le fait s'asseoir sur le lit et ses mains pâles volent à la surface de son kefta pour l'en débarasser, ses doigts tremblants sur les attaches et les boutons dorés. Quand elle a fini d'ouvrir le vêtement, ses mains glissent sur son torse et ses épaules pour le repousser lentement, le laisser en chemise. Stan a toujours été musclé, solide, et elle l'a toujours su les rares fois où ils se sont touchés et étreints - mais sous ses paumes, plus que jamais, elle découvre l'ampleur de sa force et de la définition de ses muscles, faisant se tordre son ventre d'expectative. "I like your real face better," admet-elle dans un souffle, dans le noir, ses mains remontant à son visage qu'elle caresse doucement en se penchant pour l'embrasser de nouveau, ardemment, le faisant tomber en arrière.


Dernière édition par Charybdis Kang le Mar 2 Mar - 19:27, édité 1 fois
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tw: sweet af mais ça devient cho, contenu un peu explicite
Stan a longtemps rêvé de ce baiser. Il a pensé à au moins mille scénarios possibles. Il a aussi essayé d'imaginer le goût des lèvres de Chernka, mais rien n'a jamais été à la hauteur de la réalité. Elles sont aussi douces que de la soie. L'arrière-goût sucré lui donne envie de ne jamais s'arrêter. Son cœur bat à tout rompre, manquant presque de sortir de sa cage thoracique. Il en entend les battements jusque dans ses oreilles. Le temps d'une seconde, il a peur. Il est terrifié qu'elle le rejette. Il ne pense pas pouvoir se remettre d'un tel échec. Une vie sans elle n'a pas de sens. Stanislav tape machinalement du pied contre la marbre. Dans cette petite seconde, il pense qu'elle ne va pas lui rendre son baiser, et qu'elle va l'envoyer paître. Elle aurait raison après tout. Il ne la mérite pas. Il ne mérite ni ses lèvres, ni son amour.
Puis, la seconde se termine et Chernka se raccroche à lui. Il a l'impression d'exploser de joie, et il est difficile de réprimer son sourire, derrière le baiser qu'ils échangent. Il remonte sa main gauche contre son visage, caressant ses quelques mèches blondes en bataille. Il sent son désir, alors qu'elle le tire vers elle, pour se fondre un peu plus l'un dans l'autre. Le contact des lèvres sur les siennes le fait frissonner du sommet de son crâne à la plante de ses pieds. La sensation est la même, que lorsqu'il la prend dans ses bras ou qu'elle effleure sa joue. La même, mais amplifiée. C'est comme une décharge électrique. C'est comme si ce simple baiser agrandissait son pouvoir, comme si Chernka devenait son amplificateur. Quand ils se détachent, Stan voit dans son regard, qu'elle a senti la même chose. Une vague de chaleur l'envahit, et il est certain d'avoir les joues rouges. Il s'en fout. Son regard noir n'a d'yeux que pour elle, pour ses traits angéliques, sa chevelure platine et ses lèvres pulpeuses. Il a envie de lui retirer sa kefta et de parcourir chaque recoin de son corps du bout de ses doigts. Les yeux dans les yeux, Stan est incapable de dire quoi que ce soit, trop enivré de sa bouche. Chernka balbutie, mais ne parvient pas non plus à former une phrase correcte. Il la trouve adorable à chercher ses mots. La logorrhée habituelle de la Fabrikator laisse place à un mutisme maladroit. Un sourire se glisse au coin de ses lèvres, pas peu fier de l'avoir rendu muette. Ses mains quittent son visage, pour venir entourer sa frêle taille, la rapprochant un peu plus de lui. C'est à son tour, de lui frôler sa peau, de venir effleurer ses lèvres, essayant visiblement de retirer les vestiges de son rouge à lèvres. Il ne peut pas s'empêcher d'en rire, rendant la tâche plus difficile. Il compte bien ne pas s'arrêter en si bon chemin, et risque d'avoir de nouveau du maquillage sur sa bouche, et peut-être même sur le reste de son corps. ─ You're cute, finit-il par glisser. Il adore la voir rougir sous ses mots ou ses caresses. Cela tranche avec la candeur de son épiderme. Elle en devient encore plus belle.

Il déglutit lentement, n'ayant qu'une envie : l'embrasser encore, et encore. Chernka lui dit, qu'il goûte el kvas. Un rire s'étouffe sur ses lèvres. ─ You taste like kvas too, marmonne-t-il, en arquant un sourcil. Elle redescend un peu, et lui paraît encore plus petite. Il aime se clamer beaucoup plus grand qu'elle, alors qu'en vérité il ne la dépasse pas tant que ça. Stanislav est même petit pour un Grisha. Plus petit que Zoya, qui le lui a déjà fait remarquer plus d'une fois. Pourquoi diable pense-t-il à elle à ce moment ? Enfin si, il le sait pourquoi. Il panique, et quand Stan panique, son esprit devient un mess. Comme pour l'aider à éclaircir tout ça, Chernka l'entraîne dans la chambre derrière eux, celle de l'Etherealki. Il n'est pas certain de comprendre, ou d'avoir plutôt l'impression d'halluciner. Dès qu'elle reprend possession de ses lèvres, le feu en lui s'embrase de nouveau. Son corps entier s'enflamme, comme s'il avait besoin de sien pour continuer à vivre. Étonné, mais aussi amusé par sa prise de lead, Stanislav la laisse complètement prendre les rênes, curieux de voir jusqu'où elle ira. Il trouve rapidement place sur son lit, alors qu'elle reste face à lui. Il a envie de lui crier qu'il l'aime, qu'il l'aime tellement. Il fixe minutieusement ses mains défaire chaque bouton, chaque fil de son kefta. Il pourrait l'aider, mais elle ne semble pas en avoir besoin. Stan se retrouve alors dans sa chemise noire, légèrement ouverte, comme toujours. Il suffoque souvent dessous de son kefta. Il a toujours aussi chaud, même une fois l'habit traditionnel retiré. Il a comme l'impression, que cela ne risque pas d'aller en s'améliorant.
Pendant qu'elle caresse le haut de son corps, il ne peut se retenir de passer sa main gauche sur sa cuisse, encore couverte de son kefta. Il meurt d'envie de la voir sans, et plus encore. Il étouffe un rire à sa remarque, et repose ses yeux noirs dans les siens. ─ It was always yours anyway. Il n'y a qu'elle, qui l'a connu jeune, avant que la beauté de son pouvoir ne vienne améliorer chaque facette de son visage. Il n'y a qu'avec elle, que Stan se moque bien de se montrer sous son vrai jour. Il n'y a toujours eu qu'elle. Il ose à peine la toucher, de peur de la casser ou de la brusquer, alors qu'il n'a envie que de ça. Visiblement Chernka a compris son dilemme, puisqu'elle l'embrasse bien moins pudiquement qu'il ne l'avait fait lui-même. Sous son maigre poids, elle arrive tout de même à le faire basculer, se retrouvant au dessus de lui. Dans l'obscurité, il discerne à peine son visage, mais il n'a pas besoin de lumière, il le connait déjà par cœur. Stanislav a l'impression, qu'il n'a jamais assez de ses baiser. Il lui en faut toujours plus, se moquant bien de manquer d'air. Sa main glisse dans les cheveux platines de Chernka, cherchant le contact de sa nuque pour la rapprocher un peu plus vers lui. Ses lèvres de détachent des siennes. Stan se redresse sur ses coudes. Il embrasse la commissure de sa bouche, avant de descendre le long de sa mâchoire puis dans son cou. Il remonte jusqu'à son oreille. ─ Only if you're sure. Il joint son murmure à un rapide baiser sur sa joue. La Grisha peut l'arrêter, quand elle le souhaite. Il ne fera jamais rien contre son gré. Cela lui paraît trop irréel pour être vrai.
A l'aide de ses bras, il arrive à se rasseoir, Chernka sur ses genoux. Délicatement, il remet une mèche de ses cheveux derrière son oreille. ─ I believe that we are not on an equal footing. Il dégage sa nuque de ses cheveux, et lentement, entreprend de défaire les boutons de son kefta. Ses doigts sont assurés, et rapidement, il lui retire l'habit, pour le poser sur le sol. ─ Better. Chernka ne porte plus qu'un haut fin et un pantalon, qui lui colle à la peau. Il meurt d'envie de voir ce qui s'y trouve en dessous. Stan caresse son épaule dénudée, avant de placer sa main contre sa nuque. Il lui mord doucement la lèvre inférieure, avant de l'embrasser. Plus les minutes s'écoulent, plus il redoute le moment où il devra retirer sa chemise, et laisser son corps mutilé à découvert. ─ I want you.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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It was always yours anyway. Chernka a préféré l'embrasser plutôt que répondre à son mensonge. Stan n'a jamais à elle et ne le sera jamais - et si il pense que c'est le cas, alors il a tort et il va être encore plus déçu et blessé qu'elle l'a été pendant des années. Il appartient au peuple et au Roi et à Ravka, pas à elle: on lui a arraché son meilleur ami le jour où des Grishas se sont présentés dans leur village pour les tester et ont découvert leurs pouvoirs.

Mais elle n'a pas envie de penser à ça, pas maintenant (au fait qu'il lui échappe toujours, qu'il n'est pas à elle, qu'il finit toujours par partir, par l'abandonner, qu'ils sont voués à vivre des vies différentes qui ne se croisent que ponctuellement, qu'elle aurait préféré qu'ils n'aillent jamais à Os Alta, ne rejoignent jamais la Seconde Armée, soient ensemble pour toujours), s'oubliant volontiers contre ses lèvres brûlantes. Stan a toujours été chaud, exultant une température réconfortante et aux antipodes avec elle (il s'est plaint un millier de fois de ses pieds froids dans le lit, quand ils dormaient ensemble) et Chernka aimerait fondre dans cette chaleur, ses mains s'accrochant à ses épaules et son cou avec impatience, à la surface de sa peau tiède. Sa respiration se bloque dans sa gorge quand les lèvres de Stan effleurent sa joue, sa mâchoire, son cou et ses ongles s'enfoncent dans la nuque de Stan légèrement. "Only if you're sure." Un frisson dévale le long de son échine jusqu'à son bas-ventre en l'entendant et elle s'écarte légèrement pour le regarder, surprise. Ses doigts se détendent dans son cou, caressent la naissance de ses cheveux avec douceur. "I'm sure, Stan." Elle n'a jamais été plus sûre de quoique ce soit dans sa vie.

Il se redresse et Chernka s'accroche à son cou en réprimant un petit bruit de surprise, bougeant légèrement sur ses genoux pour mieux s'y asseoir, réprimant un frisson quand leurs hanches s'alignent. "I believe that we are not on an equal footing." La main de Stan est douce dans ses cheveux, et elle est douce aussi sur elle quand il commence à défaire les attaches de son kefta violet. Les mains de Chernka glissent lentement sur ses épaules et elle le laisse faire, sentant des frissons se répandre à la surface de sa peau à mesure qu'il la déshabille de son habit de cérémonie, l'abandonnant sans un regard sur le sol à côté du lit. "Better." Elle se sent incroyablement vulnérable sous son regard, soudainement, ne portant que la légère chemise blanche et son maillot de corps. Il est difficile de douter de soi, ceci dit, quand le regard de Stan semble si admiratif et profonde, lui donnant l'impression de se noyer quand elle y plonge.

Chernka, qui a pourtant la langue bien pendue d'ordinaire, n'a aucun mot qui sort d'entre ses lèvres. Elle veut juste l'embrasser, encore et encore, et profiter de ce moment hors du temps avant qu'il ait à repartir pour l'autre côté du monde à se battre dans ses guerres infinies. Elle sait que Stan peut avoir qui il veut parmi les rangs des Grisha de la Seconde Armée, l'idée qu'il l'ait choisie elle est ridicule. Mais pour ce soir, ça suffit.

Elle grogne un peu contre ses lèvres quand Stan mord légèrement les siennes, avant de l'embrasser avec brusquerie, ses mains se glissant dans l'encolure de sa chemise entr'ouverte. "I want you." Une nouvelle vague de frissons dévale la dos de Chernka qui se détache à peine pour le regarder, sonder ses yeux noirs, les siens aux pupilles éclatées et hésitantes. "I want you too," murmure-t-elle avant de retourner l'embrasser, en ayant l'impression que ses mains sur elle y insufflent toute la chaleur dont elle manque. Plutôt que de délacer son pantalon et ses bottes, elle commence par les boutons de sa chemise, sans cesser de l'embrasser, ses mains caressant lentement la peau qu'elles découvrent à l'aveugle. Une fois son vêtement déboutonné, l'une des mains de Chernka se referment sur les cheveux noirs à l'arrière de son crâne et elle s'écarte un peu, son autre main se posant sur son épaule pour le repousser en arrière.

Elle ne sait pas trop ce qu'elle voulait faire, soudainement, quand la lumière de la lune brillante dans le ciel effleure la peau découverte de Stan - toute pensée quitte son crâne quand ses yeux sombres balayent son torse. Ses mains le relâchent aussitôt, pour mieux effleurer les cicatrices qui parsèment son corps, profondes et dentelées. Elle peut imaginer que Genya a aidé à en cacher certaines mais la plupart sont profondément ancrées dans sa chair et Chernka blêmit en effleurant la peau déchiquetée par endroits. Stan a toujours été parfait - magnifique, charismatique, un modèle pour tous. Elle ignorait jusqu'à l'existence de toutes ces blessures passées. Elle sent un peu de la chaleur qui l'animait jusque là, logée dans son bas-ventre, la quitter, à la perspective de tout ce qu'il a traversé. "Stan..." Elle ne sait pas quoi dire. Elle n'a jamais été confronté à une volcra mais elle a déjà vu leurs oeuvres, écrites à même la chair de Genya et dans son oeil manquant. Razrusha'ya, l'appelaient-il à Os Alta à son retour. Ruinée.

Les mains de Chernka, suspendues dans leurs gestes, écartent les pans de sa chemise qui cachent ses côtes pour lentement retracer et caresser les marques déchirantes à peine son épiderme, avant qu'elle ne se penche pour embrasser ses lèvres avec douceur. Sa bouche se glisse dans son cou, sur sa clavicul. Quand ses lèvres effleurent la première cicatrice, Chernka a l'impression qu'une décharge électrique l'agite toute entière. "I finally see why they call you a Sankt now." Chernka continue sa rasade de baisers brûlants et intenses sur son torse, caressant de ses lèvres toutes les marques qu'elle peut, espérant y insuffler la même chaleur qu'il instille en elle avec ses mains. Elle laisse sa langue effleurer un morceau de peau indemme, et se redresse seulement pour lui jeter un regard. "You are magnificient, Sankt Rezni." Elle espère que ce n'est pas ainsi qu'on se souviendra de lui - Saint of Scars.
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Stan se livre, comme il ne l'a jamais fait auparavant. Il a eu de nombreuses aventures avec d'autres Grishas, mais rien de comparable au lien qu'il possède avec Chernka. Avec les autres, hommes ou femmes, il a toujours agi par pur instinct, par pure envie de ne pas être seul un soir de plus. Il a toujours cherché la compagnie des autres, pour combler ce vide. Pour la première fois, il ne sent pas ce trou béant. Il comprend que c'est la blonde, qui remplit ce rôle. C'est elle la Sainte, pas lui. En quelques minutes, Chernka a réussi à faire bien plus, que n'importe qui d'autre. Il se sent plus vivant que jamais.
En se mettant à nu, il espère surtout trouver le refuge nécessaire. Il espère ne pas se voir arrêté net dans sa lancée. Tout ce dont il a envie, c'est de la faire sienne. I want you too. Il a l'impression d'avoir rêvé ses quelques mots. Son coeur s'emballe plus que de raison. Il l'entend tambouriner contre sa poitrine, prêt à s'en échapper. S'il pouvait, il se le retirerait et le déposerait à ses pieds. Parce qu'il lui appartient depuis toujours, et à jamais. Il n'y a qu'une femme pouvant recevoir son être et son âme, et elle se trouve sur lui. Stan retrouve enfin le chemin de sa bouche. Il s'y engouffre comme si demain n'existait pas. Il la veut toute entière. Il la veut pour lui et rien que pour lui. Penser que d'autres peuvent effleurer son derme le rend malade. Maintenant qu'il l'a enfin trouvé, il ne la laissera pas lui glisser entre les doigts.

Leur baiser s'interrompt, lorsqu'elle décide de déboutonner sa chemise. Il se raidit. Stan espérait, qu'elle commence par son pantalon, et qu'avec un peu de chance, il aurait pu esquiver ce moment. Il ne veut pas qu'elle le voit comme ça. Vulnérable. Imparfait. Fragile. Il n'a pas honte de ses cicatrices. Elles font parties de lui, de son histoire, de ses exploits. Chernka ne verra pas un héros de guerre. Elle va penser à ses blessures, à sa souffrance, à tout ce qu'il a enduré. Il refuse, qu'elle le voit comme quelqu'un de faible. Il se doit de rester fort pour elle. La blonde ne lui laisse pas le temps, que déjà elle le fait basculer de nouveau en arrière, lui arrachant un grognement. Son coeur bat à tout rompre. Il a l'impression de n'entendre que ça, et leurs respirations entremêlées. Est-ce qu'elle l'entend elle aussi ? Le vacarme de son coeur. Celui qui ne bat que ses yeux. Un rayon de lune vient éclairer son torse. Les cicatrices invisibles ne le sont plus. Il déglutit, n'osant pas poser son regard sur elle. Stan fixe le haut de son lit à baldaquins. Elle prononce son nom, presque dans un murmure. Il ravale cette tristesse, déjà trop proche de ses yeux sombres. Il déglutit, ne répondant rien. Stanislav se contente de reposer son regard sur sa silhouette frêle. Voudra-t-elle de lui maintenant qu'elle l'a vu sous son véritable jour ? Stan n'est plus un Saint. Il n'est plus rien, une fois ses vêtements disparus. Il n'est plus qu'un soldat ravkan.
Sans plus attendre, Chernka défait les pans de sa chemise, effleurant sa peau. Le contact de ses doigts lui donnent des frissons. Le tissu est vite débarrassé, et trouve place au sol avec le reste. Du bout des ongles, elle trace chacune de ses cicatrices. Son coeur bat de plus en plus vite. Jusqu'où va-t-il aller ? Sa respiration est saccadée, à chaque contact entre leurs peaux. Enfin il retrouve le chemin de ses lèvres, et il se sent serein. Chernka continue, et descend jusqu'à son cou, lui arrachant quelques soupirs. Elle embrasse désormais sa clavicule, et se rapproche dangereusement de ses cicatrices, des ses plaies béantes et irréparables. Il ne la regarde pas, mais il sait, quand elle embrasse la première entaille. Elle arrive à lui arracher un rire maladroit, quand elle évoque son statut de Saint. Il n'a pas la force de la contredire, il s'est déjà abandonné à elle. Tout entier. La Grisha continue à embrasser sa peau, et il n'a pas envie qu'elle arrête. Dans un geste tendre, il vient caresser sa chevelure platine, la tirant légèrement pour la coller un peu plus à lui. Chernka relève son visage, et leurs regards se croisent. Ses mots lui donnent le tournis. Saint of Scars. Sa respiration est lourde. Il ne dit rien pendant plusieurs secondes. Ils se regardent comme deux imbéciles trop frileux pour s'avouer leurs sentiments. ─ I am no Sankt. I am only yours. Tonight and forever. Chernka lui fait comprendre, qu'elle le désire tout entier, peu importe les cicatrices qu'il porte. She has seen what he truly is and never turned away.
De nouveau, Stan se redresse sur ses coudes, et plonge son regard dans le sien. D'une main, il effleure son visage, avant d'agripper sa nuque, la faisant retomber sur le lit avec lui. Ses deux mains encadrent désormais son visage entier. Il pourrait la briser d'une facilité déconcertante. Cette pensée lui fait froid dans le dos. Stan prend possession de ses lèvres, avec moins de douceur qu'il y a quelques minutes. Il n'a plus envie de contrôler le désir grandissant dans son ventre. Il embrasse sa mâchoire, puis mord le lobe de son oreille. Ses mains ont trouvé le chemin du dos de la blonde, frôlant dangereusement la chute de ses reins. ─ You're mine. Ses doigts s'emmêlent à sa chevelure, la tirant délicatement et sèchement à la fois en arrière, lui offrant son cou dénudé. Ses lèvres s'y perdent, alors qu'il s'affaire à lui retirer sa chemise d'une main. Il y parvient, en lui restant plus que son maillot de corps. Il fait attention, à ne pas lui laisser de marques visibles sur son cou, préférant ne pas attiser les soupçons. Ce moment, il veut qu'il ne soit qu'à eux. Il l'embrasse de nouveau. ─ Fuck, you taste so good, grogne-t-il, entre deux baisers. Il est trop occupé pour penser à reprendre son souffle. ─ Take this off. Il le lui ordonne presque, n'arrivant pas seul à lui retirer le dernier vêtement qui sépare sa peau nue de la sienne. Il a besoin de ce contact. ─ You can't imagine how long I've been dreaming about this. Des années, des siècles peut-être. Il a l'impression de n'avoir vécu jusque-là, que pour cet instant.
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