BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Paper houses (lundi #1)

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MessageSujet: Paper houses (lundi #1)   Paper houses (lundi #1) EmptyJeu 20 Jan - 20:56
paper houses
@Andrew Shepard | novembre 2007

La piste était ténue mais bien présente, Lucy la suivait depuis un moment avec une forte impression de déjà vu qu’elle n’arrivait pas à replacer. Ça l’irritait, elle ruminait depuis le début, s’agaçant après sa mémoire qui se souvenait de tous les détails les moins utiles mais lui faisait faux bond quand elle voulait vraiment savoir quelque chose. Izzie était derrière, Lucy s’agaçait (mentalement hein, toujours) après elle aussi parce qu’elle était son usual self et était donc agaçante, et pendant ce temps là, elle se creusait la tête pour déterminer à qui appartenait le vêtement crasseux récupéré dieu savait où le fugitif avait été vu la dernière fois (à Gracefield, mais elle ne le savait pas parce qu’on ne disait rien qui pouvait nuire à l’image du régime, comme si qui que ce soit en avait une bonne, d’image du régime.) Elle arriva dans un parc d’un quartier chic, s’arrêta pour regarder autour d’elle, iris accrochant les hauts bâtiments aux parois de verre. Elle se remit en route, le fumet devenait de plus en plus fort et elle sut en se dirigeant vers le hall d’un immeuble qu’elle avait trouvé, se demandant au passage ce qu’un fugitif pouvait bien faire dans un quartier pareil. Un appartement vide qu'il squattait probablement.

Lucy plissa les yeux en s’approchant du hall, tenta de discerner les noms sur l’interphone. Il n’y en avait aucun qui sortait du lot, pendant ce temps là l’odeur était de plus en plus forte et soudain, elle fut frappée d’une illumination. La louve s’arrêta net, souvenirs affluant alors qu’elle remettait un nom et un visage sur la personne qu’elle traquait depuis deux heures. Il ne fallait pas le trouver; elle jeta un œil en arrière en direction de Yaxley, revint sur ses pas, expliquant d'un ton plat à la handler que "I lost the track, it’s too muddled over here," son visage n’exprimant rien de plus que son expression habituellement fermée. Elle savait bien que l’autre ne ferait pas d’histoire, ce n’était pas comme si elle était particulièrement zélée dans son boulot, et pour une fois, ça ne contraria pas Lucy.

* * *

La journée de travail de la louve était terminée, tout comme les créneaux horaires durant lesquels elle était censée pouvoir se trouver sur la voie publique. Lucy prévint Finn et Nawal qu’elle ne rentrerait pas avec eux (rentrer, ça ne lui faisait plus du tout envie de toute façon, il n’y avait plus Reinir pour guider la meute et Mani jouait les petits chefs – ça rendait Lucy folle : elle n’accepterait pas pour alpha quelqu’un qui les avait rejoints si tardivement, peu importait combien elle appréciait l’autre louve, alors il n’y avait que des querelles plus ou moins violentes au cottage, Lucy comptait bien s’affirmer mais elle n’était pas la seule à convoiter la place laissée vacante par un Reinir qui avait sans aucun doute était trahi par sa propre famille et dont personne n’avait réussi à avoir de nouvelles malgré les recherches effectuées) et quitta le ministère, détachant au passage son chignon pour que ses cheveux viennent plus ou moins couvrir sa joue tatouée. Il faisait nuit, elle avait au moins ça à son avantage alors qu’elle marchait rapidement, sautant dans un bus au moment où elle quittait le Londres sorcier. Elle se retrouva à Chelsea pour la deuxième fois de la journée, iris appréciant l’architecture du joli quartier alors qu’elle retrouvait son chemin sans le moindre souci et finissait devant le même immeuble que dans l’après-midi.

Elle resta un moment à contempler l’interphone, cherchant une indication dans les noms écrits. Elle n’en trouva pas, appuya sur un bouton au hasard et se fit passer pour une livreuse. La personne hésita longtemps, Lucy commençait à s’impatienter, finalement la porte émit un sifflement et s’ouvrit. La blonde ramassa hâtivement une poignée de cailloux sur le trottoir et s’engouffra dans l’immeuble, se guidant au flair jusqu’à l’étage où s’arrêtait la piste qu’elle suivait. Et là, Lucy hésita. Elle avait l’impression qu’il s’était passé une éternité depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu, elle n’était plus la même personne et sûrement que lui non plus, et elle était méfiante : retrouver la trace d’un disparu revenu de Merlin savait où après quatre ans de silence, c’était louche, Lucy savait ce que le gouvernement pouvait faire à ses opposants (d’ailleurs, elle se demandait bien ce qu’on avait collé sur le dos d’Andy) et elle s’attendait globalement à tout, du Andy zombie au Andy brainwashé en passant par le clone et l’hybride modifié.

Elle frappa trois coups à la porte, l’oreille aux aguets alors qu’elle suivait le mouvement de la personne à l’intérieur. On ouvrit, Lucy jaugea Andy d’un œil inquisiteur, ses doigts triturant les cailloux qu’elle avait dans la poche, prête à les lui jeter au visage au moindre signe que quelque chose n’allait pas.

- Hey, lança-t-elle d’un ton mesuré. Hmmm, are you you?

Il avait la même odeur qu’avant (avec des produits de self-care différents), pas d’hybridité détectée ni quoique ce soit qui sortait de l’ordinaire, pour un peu, Lucy aurait fait tomber sa garde. C’est un peu ce qu’il se passa quand même, elle esquissa un sourire, iris occupées à dévisager Andy qui ne sentait même plus la drogue à plein nez.
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MessageSujet: Re: Paper houses (lundi #1)   Paper houses (lundi #1) EmptyDim 27 Fév - 21:52
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@Lucy Altman | novembre 2007 | Chelsea, London.


Une chance qu'il soit légèrement parano et qu'il ne quittait jamais vraiment le loft et jamais trop longtemps lorsqu'il le faisait, puis toujours en surveillant tout ce qu'il se passait autour de lui aussi. D'aucun appellerait cela de l'anxiété chronique, Andy lui aimait bien se dire qu'il était seulement un peu plus prudent que la norme. Il avait de bonne raison de l'être en même temps, la dernière fois qu'il avait fait le mariole à Londres ça ne s'était pas hyper bien fini et il ne tenait pas des masses à réitérer l'expérience alors qu'il venait à peine de se faire libérer de quatre ans passés en enfer. Alors il évitait de se promener dans les lieux fréquentés majoritairement par des sorciers, pour ne pas tomber nez à nez avec un officier, c'était surement idiot - ou du moins inutile - ils devaient bien avoir d'autre moyen de retrouver les fugitifs que d'attendre qu'ils se pointent gentiment sur le chemin de traverse, mais il préférait tout de même ne pas tenter le diable Andrew. Ça ne le dérangeait même pas tant que cela, il ne s'était jamais vraiment considéré comme l'un d'entre eux et si avoir été privé de cette culture en grandissant l'avait laissé avec un manque qu'il s'était empressé d'essayer de combler dès qu'il en avait eu l'occasion, il n'en était plus rien aujourd'hui et Andy était de loin bien plus à l'aise au milieu des rues moldues. Encore plus maintenant que ses pouvoirs semblaient ne pas vouloir revenir à la normale (si normale il y avait eu un jour), le garçon ne s'était jamais senti aussi moldu de sa vie et il en était ravie, c'était reposant de ne pas avoir à s'inquiéter de quelle catastrophe sa magie allait bien pouvoir causer, ça ne l'empêchait pas de s'inquiéter pour le jour où elle reviendra le déranger, il pouvait presque recommencer à sentir le picotement de la magie qui s'infiltrait sous sa peau et il n'aimait pas du tout ça Andrew, il voudrait juste qu'elle disparaisse à jamais, elle lui avait causé suffisamment de soucis comme cela. Un peu comme les agents du gouvernement aperçus au loin dans la rue, coup de panique et repli instantané à l'appartement, coup d'oeil régulier tout le long du chemin retour, il n'avait pas l'impression qu'il avait été suivi quand il s'enfonça dans la bouche de métro et ressorti devant l'immeuble de Riz.

Très bien il avait fait sa promenade hebdomadaire pour aller faire les courses - choisir ses légumes au marché lui avait manqué à un point qu'il n'avait pas cru imaginable - et il ne prendrait plus de risque inconsidérés jusqu'à la prochaine fois que l'envie de voir le monde extérieur le démangeait. En attendant s'il lui manquait quelque chose, il se ferait livrer, c'était très bien aussi. Le dîner avait été préparé, pour rien apparemment comme Rizwan venait de lui annoncer qu'il sortait avec ses amis ce soir et donc ne mangeait pas ici, très bien, dire qu'il était déçu était un euphémisme, il venait de tester une nouvelle recette de lasagne végé et il aurait voulu avoir l'avis de son hébergeur, mais bon tant pis, il attendra plus tard. Un livre emprunté dans une des bibliothèques du loft - après être passé nourrir et jouer avec les rats au passage - et il s'affala dans le canapé sous un plaid, radio qui crachouillait les dernières musiques à la mode en fond sonore, il pouvait difficilement être mieux qu'en cet instant, il avait presque l'impression d'avoir retrouvé une vie normale et ça faisait du bien de ne pas avoir à penser à comment il pouvait faire pour se faire encore plus discret pour ne pas se faire encore arrêter, ou de sentir la culpabilité qui le quittait rarement à l'idée qu'il puisse causer du tord à Rizwan si jamais il se refaisait arrêter (le mec l'avait héberger alors qu'il le connaissait à peine, Andy s'en voudrait à mort s'il lui attirait des problèmes). Andy eu le coeur qui loupa un battement avant de s'écraser au fond de son estomac lorsqu'il entendit les coups à la porte et il considéra très fort l'idée de faire le mort, après tout le proprio de l'appart n'était vraiment pas là et Andrew lui n'était pas censé s'y trouver non plus. Mais c'était ridicule ça pouvait juste être Riz qui avait oublié quelque chose, ou alors un membre du groupe qui avait zappé que ce soir ce n'était pas ici qu'ils avaient rendez-vous, parce que de toute façon peu de personne connaissait cette adresse, Andy s'était rapidement rendu compte que les visiteurs étaient souvent les mêmes. Il se décida donc finalement à se lever, préparant son speech pour annoncer que Riz était déjà parti sur le chemin entre le salon et la porte d'entrée, perdit tout son anglais quand il l'ouvrit et que son regard se posa sur Lucy. « Hey, » Il resta coi un moment, il n'avait pas préparé quoi dire à la fille qui se trouvait devant lui. On disait quoi d'abord à sa pote qu'on avait pas vu depuis des années et qu'on avait zappé de prévenir qu'on était pas mort ? « Hmmm, are you you? » Il cligna des yeux, se passa une main dans les cheveux pour essayer de se donner un peu contenance alors que ses yeux ne se détachait pas de la blonde, elle était exactement comme dans son souvenir. « Hi, sorry, huh, I'm fine, great even and you ? » Il enchaina une fois que son cerveau réussi à se remettre en état de fonctionnement semi-efficace. « How ..? » Non c'était débile comme question, il pouvait facilement deviner comment elle l'avait retrouvé, Lucy avait un très bon odorat. « What are you doing here ? » Il demanda finalement. « You wanna come in maybe ? » Ca sera surement mois étrange que parler sur le pallier.
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MessageSujet: Re: Paper houses (lundi #1)   Paper houses (lundi #1) EmptyVen 18 Mar - 20:19
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@Andrew Shepard | novembre 2007

Mais qu’est-ce qu’il faisait dans un appartement pareil ? Et dans cet immeuble ? Et dans ce quartier ? Il devait squatter après avoir découvert que les propriétaires n’y vivaient pas ou étaient partis en vacance – ou il se prostituait ? Peut-être qu’il avait été kidnappé par un riche milliardaire et séquestré depuis, cela expliquerait sa disparition des radars. Lucy le dévisagea en tout cas des pieds à la tête avec une seule certitude : celle qu’il s’agissait bien d’Andy et pas d’une pale copie – l’odeur ne trompait pas.

- Hi, sorry, huh, I'm fine, great even and you ?

Elle plissa un peu les paupières, un peu gênée, encore plus en voyant qu’Andy l’était aussi. Elle n’aurait peut-être pas dû venir finalement, après tout, elle n’avait pas eu réellement besoin de la confirmation que c’était Andy qu’elle traquait, il ne faisait plus partie de sa vie depuis longtemps, preuve qu’elle pouvait se passer de sa compagnie.

- Same, dit-elle avec un petit sourire un peu pincé.

Lucy bougea d’une jambe à l’autre, ses bras croisés et ses lèvres serrées alors qu’elle hasardait un regard entre Andy et la porte pour voir l’appartement. Une drôle d’affaire tout de même, la curiosité la démangeait. Elle reposa ses iris sur le sorcier.

- How ..?

- Your smell, précisa-t-elle, devinant très bien la suite de la question qu’elle illustra d’un petit geste vers son nez. We happen to have a cloth that smells just like you at the brigade…

Qui savait où on l’avait trouvé et pourquoi on avait décidé qu’il appartenait à un fugitif, parce que dans les souvenirs de Lucy, Andrew n’avait rien du résistant caché dans les maquis comme elle pouvait parfois en poursuivre. Peut-être s’était-il attiré des problèmes avec la drogue, si ça se trouve, il était devenu tête de réseau, d’où l’appartement. La louve lui jeta un regard encore plus circonspect et arriva à la conclusion que cela était tout de même peu probable.

- What are you doing here ?

- Well…

Et bien ça c’était gênant. Elle remua un peu, se mordilla la joue. En vérité, elle avait sans doute voulu avoir de ses nouvelles, même si c’était idiot après tout ce temps où elle ne l’avait pas vu et tout ce qu’elle avait de plus important à faire.

- You wanna come in maybe ?

- Yes sure.

C'était un peu moins gênant. Elle entra, balaya les lieux d’un regard curieux. Lucy n’avait jamais vu un loft comme celui-là en vrai, et il y avait un escalier au fond alors que la pièce à vivre était déjà d’une dimension alarmante. Elle s’aperçut au travers de l’odeur d’Andy et de celle du poêle à bois qu’une autre odeur humaine traînait avec encore plus d’insistance sur les meubles. Il ne vivait pas seul, les hypothèses du kidnapper et du sugar daddy revinrent.

- Yeah so there is that cloth that has your smell on it and they put me on the case so I tracked you down here – that sounded creepy, she bit her lip. I just came to check on you, now that my handler isn’t there, expliqua-t-elle finalement en se retournant vers Andy pour lui faire face. Sorry to disturb by the way, you weren’t expecting anyone I suppose, sa manière de dire qu’elle pouvait partir tout de suite s’il voulait, puisqu’elle avait atteint son objectif et l’avait vu.
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