tw: langage cru, lowkey consommation de drogue,
mention d'alcool

Il n’y avait rien que Verdandi aimait plus que les fêtes, si ce n’était les fêtes organisées pour elle et une ribambelle de VIPs au Dancing Phoenix.
 
Alcool coulant à flot, buffet royal, débauche de saveurs et de couleurs qui aurait corrompu les papilles du pire lèche-botte du Syndicat, et un parfum de décadence flottant sous la forme de trois notes distinctes, qui sautèrent au nez de Verdandi dès son arrivée : citron, café et plastique brûlé.
 
Bien sûr, Carrie lui aurait adressé un regard noir si elle avait encensé à voix haute la création de Kamala (dont il était coutume de prononcer son nom avec emphase, pour marquer son mépris à chaque mention) ; alors Verdandi prit plutôt une grande goulée du dérivé d’Amortentia qui flottait dans les airs, glissa ses deux bras dans ceux de Stan et Carrie et offrit un sourire radieux à cette dernière, qui tirait bien évidemment la tête pour avoir dû se déplacer sur le fief de Kamala, pour fêter les fiançailles de Kamala avec sa propre némésis. ”Come on, I know you’d fuck him”, gloussait régulièrement Verdandi en donnant un coup de coude aguicheur à Carrie sitôt qu’il était fait mention de Martin (et même, parfois sans, pour le plaisir de le rappeler à son souvenir et de voir son visage se renfrogner devant l'inavouable).
 
C’était comme si les deux notes acides flottant dans les airs menaient tout droit à Kamala, parée d’un diadème et d’une traîne faisant d’elle l’authentique reine de la soirée – gouvernant sur une marée d’invités censés être, donc, la famille. Verdandi ne se rappelait pas avoir eu autant de frères et sœurs, ni d’oncles débraillés comme Garfield, à qui elle ne manqua pas, comme toujours, d’adresser un sourire étrangement large, et deux yeux acérés comme pour se planter dans son crâne bruyant. Carrie ronchonna quand elle les entraîna en direction de Kamala, et Verdandi pinça son bras nu avant de roucouler en direction de la maîtresse des lieux : ”You look absolutely gorgeous, it’s a shame you’re wasting it all on our worst enemies. Not scared your husband will stab you in your sleep?” Une ride faussement inquiète traversa son front, tandis qu’elle lui glissait des politesses s’apparentant, entre elles, à un simple bonsoir ; c’était la règle tacite, devant Carrie et les autres, un accord presque cordial de se provoquer en public, et seulement un peu moins en privé. ”I’d be more scared to be stabbed by one of these two if I were you,” répondit Kamala en laissant couler son regard sur Carrie. ”Don’t you think she looks the most beautiful when she’s a bitch?” souffla-t-elle en laissant aller sa tête contre l’épaule de Stan, ses yeux comme glués à la robe indécemment brillante de Kamala, donnant pâle figure à sa propre tenue.

ready à voir ta page déformée par la b0té ???:

tw: dubious consent général, alcool

Carrie avait attendu (avec une certaine trépidation) qu'on la convainque de lâcher son travail le temps d'une soirée, pour fêter avec Kamala son enterrement de vie de jeune fille. Stan et Verdi, qui la connaissaient mieux que personne, s'étaient diligemment prêtés au jeu pour pas qu'elle n'ait pas à avouer de vive voix qu'elle n'aurait loupé cette occasion pour rien au monde. Comme par hasard, Carrie avait dans son placard la robe parfaite pour l'occasion; comme par hasard, sa manucure de la veille y était parfaitement ajustée; comme par hasard, sa tenue s'alliait parfaitement à celles de ses partenaires; et comme par hasard, elle était déjà en train de se plaindre quand ils passèrent ensemble la porte du Dancing Phoenix, en voyant le faste du spectacle organisé par Kamala pour fêter ses prochaines noces.

"Am I paying for this?" n'arrête-t-elle pas de grommeler sous sa respiration en se laissant entraîner par Verdi, fièrement plantée entre elle et Stan, ses petits yeux sombres détaillant les hors d'oeuvres, le champagne, la fontaine de chocolat, la montagne de macarons, le caviar, les verres de vin- wait, la montagne de macarons?! "Verdi--" Mais elle était déjà entraînée ailleurs, en direction de la reine de la soirée. Même si elle avait attendu cette soirée avec un grain d'enthousiasme, Carrie comptait bien se contenter de donner ses félicitations à la future mariée, boire un verre avec ses compagnons, envoyer des regards noirs dans la direction de Jin, potentiellement, puis rentrer chez elle et retourner à son Travail (et peut-être envoyer un hibou aux Wang, voir où ils en étaient de la stag night de Zhang Martin, et leur demander si ils avaient vraiment besoin de Bao ce soir) (la dimension glaciale qu'avait pris leur relation ces dernières semaines ne décourageait pas Carrie, qui prétendait n'être ni pauvre meuf ni charo à envoyer des dizaines de messages à la Wang, qui n'y répondait plus depuis l'anniversaire du Syndicat) (whatever, she'll get over it, whatever it is).

Mais qui sent à Bao quand elle sent le flanc de Verdi collé au sien, la courbe de son sein pressé contre son coude-- what the fuck is wrong with me? Carrie fronce du nez alors qu'ils s'approchent tous les trois du même pas de Kamala, qui accueille ses invité.es comme une reine dans sa cour - "Cringe," marmonne Carrie, tandis que ses deux meilleurs amis roucoulent devant la Wolf (traitors). ”Don’t you think she looks the most beautiful when she’s a bitch?" Verdi se presse contre Stan sous le regard noir et boudeur de Carrie, qui finit par lever les yeux au ciel. "Kamala, you look beautiful, insert various niceties here, yadda yadda, it's such a beautiful party, do not under any circumstances send me the check." Inspiration. "Tomorrow will be a blessed day. You and Martin deserve each other." Elle le dit avec beaucoup d'emphase, et beaucoup de sincérité. Ses lèvres se tordent dans quelque chose ressemblant à un sourire et elle s'échappe du bras de Verdi avec un petit pincement au coeur en voyant le regard que Stan porte sur elle, lovée dans son cou - à croire qu'elle devient aveugle aux regards qu'ils posent tous les deux sur elle en échange. "I'll get us drinks."

Carrie cherche le cocktail le plus coloré, le plus sucré et le plus extravagant qu'elle puisse trouver sur le buffet pour Verdi; verse un verre de whisky on the rocks pour Stan; et s'octroie un (1) verre de vin rouge pour elle-même parce que c'est la fête après tout. Les verres la suivent, flottant paresseusement dans l'air par magie, alors qu'elle remonte le buffet en direction des macarons. Heureusement, personne ne vient lui parler - au contraire, même, il y a une zone de sécurité autour d'elle, qui se forme naturellement à mesure qu'elle avance. La Fox ne sera pas dérangée ce soir. Elle peut sentir le regard sombre de Jin vissé sur sa nuque mais quand elle se retourne, c'est Stan et Verdi qu'elle trouve à proximité, maintenant qu'ils ont fini leurs obligations sociales.

Merlin, they're so fucking hot. Carrie se sent étourdie et légère. Elle est d'humeur à faire la fête, à rire, à les embrasser et à leur rappeler pourquoi ils sont en vie et pourquoi ils doivent en profiter. C'est plus fort qu'elle: à les trouver là, revenant irrémédiablement à elle même après avoir échangé quelques mots avec Kamala, elle se sent sourire. Elle donne à Stan son whisky et à Verdi son cocktail au nom salace. Elles effleurent leurs doigts; elle s'appuie contre l'épaule de Stan; pose une main dans le bas du dos de Verdi. "Cheers," souffle-t-elle en levant son verre. "I know we're here to celebrate Kamala." Une rapide grimace de dégoût traverse son visage, un peu évasivement; Carrie n'arrive pas à se débarasser de son petit sourire satisfait, et de ses yeux brillants quand ils alternent entre Verdi et Stan. "But there it is: I love you both very much. Thanks for dragging me along."

tw: alcool, mention de drogue, langage grossier
Stanislav ne perd jamais une occasion de faire la fête. Encore moins, s'il s'agit de fêter les fiançailles de Kamala. Quand bien même la sorcière est une soeur à ses yeux, Stan mentirait s'il disait n'éprouver aucune jalousie à l'égard de l'abruti qui lui passera la bague au doigt. Simple rivalité de gang. Obviously. Malgré tout, cette soirée promet d'être particulièrement intéressante, puisque la grande prêtresse (Carrie) elle-même leur fait l'honneur de s'y rendre. Stan a évidemment prévu d'aller la chercher quelques minutes avant le début implicite des festivités. C'est donc après un rituel de presque deux heures, et une Glamour engloutie, qu'il transplane maladroitement sur le palier de Carrie. Deux pour le prix d'une, Stan y retrouve une autre cruelle divinité en la personne de Verdi. Ses yeux se glissent sans gêne sur les tenues de chacune, non sans attiser son désir quasi constant pour elles.

Arrivés à une heure décente, soit fashionably late, le trio fait évidemment sensation. Leur aura ne semble pas faire le poids face à la magnificence de la reine de la soirée. Fair enough.
Pour une fois, Stan n'est pas de service. Et heureusement. Il compte bien profiter de cette fête comme jamais. Dans la foule, il aperçoit des visages connus et adresse quelques sourires ravageurs. Stan ne manque pas de se rincer l'oeil, même si personne ne fait le poids face à ses deux cavalières. À peine sont-ils arrivés, que déjà Verdi les entraîne en direction de Kamala. Il ne manque pas de remarquer l'air enthousiaste sur le visage de Carrie, mais il est déjà trop tard pour faire demi-tour. Difficile de nier la beauté de Kamala, encore moins dans cette robe indécente, mais qui lui va à merveille. Silencieux, il s'amuse des réflexions et des piques déguisées. ─ You are divine. I'm sure it will be a night to remember. Stan lui offre un baise-main, en bon gentleman. Il sait déjà que Carrie est en train de rouler des yeux. Rapidement, il reprend sa position initiale et presse Verdi pour qu'elle se love de nouveau à lui. Stan cherche Carrie du regard pour lui proposer son autre bras, mais elle semble avoir d'autres plans en tête. Sans s'en rendre compte, il la suit du regard jusqu'au comptoir du bar. ─ Well. I think you have many people to greet tonight. Save me a dance Kamala, dit-il en lui adressant un clin d'oeil, avant de s'éclipser au bras de Verdi.

─ I think we should find Carrie. Merlin knows how good she is at making a mess. Verdi semble d'accord. Il embrasse le sommet de son crâne (et manque de cracher en sentant le goût de son parfum contre sa langue). Ils ne mettent pas longtemps avant de retrouver leur acolyte. Difficile de ne pas la remarquer. Stan se décolle légèrement de Verdi pour prendre son verre de whisky, gracieusement offert par Carrie. Il ne manque pas de remarquer la soudaine promiscuité de cette dernière envers eux. Un contact qui met tout son corps en alerte. Si Carrie se sent d'humeur à flirter, Stan compte bien en profiter. ─ Cheers, répond-il à son tour. Sans plus attendre, il porte le verre à ses lèvres et en sirote quelques gorgées. Sa main libre trouve le bas du dos de Verdi et effleure volontairement celle de Carrie.
Son regard se fronce lorsqu'elle évoque Kamala. La relation entre elles est particulièrement électrique, et Stan regrette qu'elles ne s'entendent pas mieux. Il est donc prêt à  écouter Carrie leur dire à quel point cette soirée est affreusement ennuyante ou critiquer la tenue portée par Kamala. Il n'en est rien. Carrie leur fait une déclaration loin d'être habituelle. Le fait est si rare, qu'il manque de s'étouffer en avalant son whisky de travers. ─ I must say that I didn't expect such a speech. But- Il préfère enchaîner avant de subir le courroux de Carrie. ─ I like you better when you're like this. Glowing and all that shit. Stan lève son verre. ─ Tonight is going to be special.

on fleek:

tw: langage cru, lowkey consommation de drogue et d'alcool

Verdi se presse contre Stan sous le regard noir et boudeur de Carrie, qui finit par lever les yeux au ciel. "Kamala, you look beautiful, insert various niceties here, yadda yadda, it's such a beautiful party, do not under any circumstances send me the check." Verdandi eut un gloussement : "You know she will." Kamala aimait faire croire qu’elle était indépendante, forte et n’avait besoin de personne : ce n’était pas ce que disaient les comptes des Warlocks et les grimaces de Carrie devant des factures qui n’avaient, au premier abord, aucun rapport avec le gang. "Tomorrow will be a blessed day. You and Martin deserve each other." Cette fois, ce fut un éclat de rire franc qui franchit les lèvres de Verdandi – elle pouvait voir les dents de Carrie grincer d’ici, baignant dans le parfum et la chaleur de Stan. The way we deserve you. "I'll get us drinks."

Carrie s’éclipsa sans plus d’ambages sous le regard insistant de Verdandi – la robe qu’elle portait la mettait affreusement en valeur aux yeux de la harpie, qui ne rompit le contact visuel que pour se pendre un peu mieux au cou de Stan et minauder des compliments sur sa tenue du soir, sur le galbe incroyable de ses fesses (une remarque appuyée par un pincement sur lesdites fesses), marinant dans un bonheur auquel il manquait un petit quelque chose, une miette d’incomplétude qu’elle savait liée au regard voilé de Carrie, quand elle avait quitté son bras, à l’écho des souvenirs de Nina, au regard de Stan cherchant la silhouette de la Fox par-dessus son propre crâne. "I think we should find Carrie. Merlin knows how good she is at making a mess." Verdandi avait un sourire fiché aux lèvres, ses dents brillant à la lueur des spots magiques installés à travers le Dancing Phoenix. Stan était au moins aussi obsédé qu’elle par Carrie – d’une façon différente, presque pathétique aux yeux de la harpie, un chatouillis raclant parfois ses côtes lorsqu’ils se trouvaient en tête-à-tête et que son attention, elle, était dirigée vers Carrie. De fait Verdandi regrettait presque, certains moments, de ne pas avoir fait partie des Good Children.

Carrie leur revint, armée comme il se devait. Verdandi émit un gargouillis de satisfaction en prenant son cocktail, touchant les doigts de la Vélane en remontant ses yeux dans les siens, une brève seconde, avant de sentir une main, puis une autre dans le bas de son dos – leurs doigts se touchaient presque, et Verdandi sentit son ventre se serrer face à ce contact discret, pourtant terriblement explicite, à même son propre corps. "Cheers." "Cheers." "To a good one", souffla-t-elle en levant son verre pour le faire tinter contre l’un, puis l’autre, avant de boire une première gorgée de son cocktail bien trop sucré et bien trop rose – Verdandi éprouvait un plaisir pur à sentir ses papilles submergées par un excès de sucre et à prétendre que son monde était fait d’une douceur écoeurante, de roses flashy à vous rendre malade, quand il était en réalité fait d’autant de nuances de noir et que ses papilles n’appréciaient rien de plus qu’un tord-boyaux sans artifice, une vodka pure lui brûlant l’œsophage sur un cigare de qualité. "I know we're here to celebrate Kamala. But there it is: I love you both very much. Thanks for dragging me along." Stan manqua de s’étouffer sur son verre ; Verdandi lui tapota gentiment le bras, sans grande conviction, son regard rivé sur Carrie pour mieux se délecter de cette déclaration impromptue ; Verdandi pouvait sentir le même amour couler sous sa peau, ce soir, amené à la surface par ce qui semblait flotter dans les airs. Courtesy of Kamala, sans aucun doute. "I must say that I didn't expect such a speech. But…" Verdandi coula un regard attendri à Stan. My cute little awkward himbo. "I like you better when you're like this. Glowing and all that shit." "You do look like you’ve sucked onto some Hinkypunk pussy", commenta Verdandi en revenant à Carrie avec un haussement de sourcils significatif, avant de couler un regard insistant sur son corps comme si elle pouvait voir la lumière en irradier elle-même. "Tonight is going to be special." "Every night is a special tonigh with you, loves," roucoula Verdandi en glissant une main sur la mâchoire de Stan. Elle tendit le cou, l’attira à elle pour aller embrasser le coin de ses lèvres, puis elle tourna la tête à 180 degrés vers Carrie, son regard balayant ses traits pour mieux reprendre sa main, refermer ses doigts sur le menton de la Vélane, qu’elle dominait exceptionnellement de quelques centimètres du haut de ses talons vertigineux. Affublée de son sourire carnassier, Verdandi se pencha pour venir presser ses lèvres sur ce qui était censé être le coin des siennes, cueillant en réalité une partie de sa bouche en cœur, les yeux brièvement clos pour savourer ce contact pressant les battements de son cœur. "How come you haven’t eaten any macarons?", fit-elle d’une voix coincée entre volume de la conversation et murmure complice, son regard bleu fiché dans le sien à cette courte distance – le souffle de Carrie ne portait aucune trace de sucre, et Verdandi caressa la peau sous son menton avant de la relâcher la première, avec douceur, se redressant légèrement avant que Carrie ne s’arrache à son contact de nouveau.