BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 corbuck#4 ⊹ remember my name.

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James Buchanan Jr
VOLDEMORT SYMPATHISER
James Buchanan Jr
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Occupation : Handler à la VB, toujours aux prises avec un hybride ou un autre.
Allégeance : le ministère, i guess? krabs.
Particularité : Buck est un expert dans la magie sans baguette qui sert à r.
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corban yaxley
I gave too much of my heart tonight, Can you come to where I'm staying and make some extra love That I can save 'til tomorrow's show? 'Cause I need somebody to remember my name, After all that I can do for them is done, I need someone to remember me. I need something bigger than the sky, Hold it in my arms and know it's mine, Just how many stars will I need to hang around me To finally call it heaven?
tw: alcool

Buck passe une excellente journée.

Il s'est pointé chez M. et Mrs. Yaxley à la première heure, alcoolisé et souriant, et s'est transformé en tempête. Il a dansé entre les plateaux de fourrés et de terrines, de champagne sans alcool et de vin fadasse, s'assurant que tout se déroulerait pour le mieux pour le deuxième plus beau jour de la vie de Corban. Inès n'arrive pas à la cheville d'Helena mais qu'importe: Buck lui a beaucoup parlé, tout sourire, yeux plissés, et a fait un plutôt bon job de faire ami-amie avec elle, comme tout bon témoin qui se respecte.  
Les heures sont passées infiniment lentement à son goût, malgré les longues et brûlantes rasades de whisky qu'il s'est octroyé à intervalles réguliers. Les blagues de Felix et les aventures de Ford au bras de Sita essayant de faire une descente sur le buffet n'ont pas manqué de le distraire, jusqu'au moment où il a dû tirer Ford au fond du jardin pour lui permettre de dégueuler le contenu de son estomac dans un plant de fleurs.
Mais la journée s'est lentement écoulée et maintenant Corban et Inès sont mariés, yadda yadda, liens sacrés du mariage (pffft), à la vie à la mort (quelle idée), et on enchaîne avec une petite réception après la cérémonie de lien des magies pour bien faire chier tout le monde.

Buck a préparé un petit speech la veille, écrit à la va-vite et rangé dans la poche intérieure de sa veste. Il compte bien mortifier Corban autant qu'il le peut pendant le repas qui va durer des heures. Mais avant ça, il pose une patte sur l'épaule du chef de la VB et le tire à l'écart des invités alors que ceux-ci s'éloignent du petit autel de la cérémonie, pour les tables installées dans le jardin pour la réception (putain, les sang-purs doivent-ils vraiment tout faire avec autant de complications? Buck et Anne s'étaient mariés à la mairie comme tout le monde, sans fanfare). "Come here, you're going to love this," lui souffle-t-il à l'oreille avec un grand sourire, alors qu'ils font leur échappée.
Buck se grille une clope dès qu'ils se sont éloignés des invités, et relâche l'épaule de Corban en le menant de l'autre côté de la nouvelle propriété des Yaxley. Là, dressée avec une vue imprenable sur l'eau, une tente.

Le tissu est rapiécié grossièrement par endroits et quelques piquets sont un peu tordus, rouillés aux extrémités. S'en dégage une puissante et dérangeante odeur de poussière et de renfermé (et de poils mouillés, comme si on y avait gardé un chiot pendant quelques heures avant de le refiler à sa fille le temps de la cérémonie pour ne pas gâcher la surprise), de cigarette froide et de bière bon marché, comme avant.
Comme avant. La main de Buck retrouve son chemin jusqu'à l'épaule de Corban, un peu trop près du cou pour être confortable, comme avant. "Bringing back old memories, right pal?" Pal - le mot devient presque une insulte entre ses lèvres rendues amères par le whisky et la nostalgie. Il pousse Corban en avant, vers l'entrée de la tente, souriant autour de sa cigarette. Il ouvre la porte en tissu d'un mouvement magique de la main et se met à quatre pattes pour y rentrer, lui adressant un regard par-dessus son épaule. Corban sera ravi de savoir que Buck ne porte pas de ceinture, mais bien des bretelles, qui montent son pantalon en velours sur ses hanches et dans lequel est enfoncé sa chemise blanche repassée - comme quoi, aujourd'hui est bel et bien un jour miraculeux. "Come on, five minutes away from the maddening crowd for the groom. For old time's sake." Il lui adresse un clin d'oeil en disparaissant dans la tente, son sourire ne faillissant pas sur ses lèvres, mais n'atteignant jamais véritablement son regard non plus.
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Corban Yaxley
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Corban Yaxley
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Corban devrait passer une excellente journée.

Tout se déroulait comme prévu; enfin, c'est ce qu'il supposait, car il n'avait en réalité aucun contrôle sur la situation, les Keo-Prince menant le déroulé de la cérémonie à la baguette. En début de journée, il n'avait pu se débarrasser de cette sensation glaçante à l'arrière de son crâne, la crainte que son mariage ne dégénère comme celui de Marlon Travers. Mais là encore, la famille de son épouse avait fait les choses biens, et le nombre d'invités avait été revu plusieurs fois à la baisse.
Pour autant, Corban ne contrôlait rien et il n'avait pas l'habitude de ça. Même Buck avait l'air de s'investir davantage dans les préparatifs. Il avait même été suffisamment malin pour se pointer avec d'autres brigadiers, histoire de se sentir moins seul, et par la même occasion, noyer le poisson de leur amitié particulière.

Même pendant la cérémonie de liaison des magies, Corban avait ressenti ce nœud dans son ventre, cette pointe froide dans sa nuque, lui intimant pour aucune raison que quelque chose allait mal se passer. Et pourtant, rien ne se passait mal; peut-être qu'en fait, c'était lui, Corban, qui se passait mal.
Il faut dire qu'il avait déjà essuyé un mariage plutôt inutile, des années auparavant. Une poignée d'années au bras d'une femme fine mais maladive; d'innombrables soirées à se pencher sur la question d'un héritier; en vain.
Corban espère que cette fois-ci sera, disons, plus productive. Mis à part ça, il a d'ailleurs déjà concédé que ça lui ferait sans doute du bien de ne plus avoir à tuer le temps libre chez lui dans la solitude, et qu'un peu de compagnie, cordiale, acérée parfois, pouvait lui faire du bien.
Mais peut-être qu'il se rappelle aussi que son premier mariage avait été relégué en second plan, du fait des escapades qu'il avait multipliées en compagnie de Buck.

"Come here, you're going to love this." Corban n'a pas vu Buck s'approcher de lui et sursaute un peu. Il l'avait surveillé du coin de l'œil en début de journée, mais avait bien dû admettre au bout d'un temps que son comparse se tenait à carreaux. Une partie de lui lui en était infiniment reconnaissant et touché, mais une autre, plus farouche, aurait aimé qu'il fasse un scandale, qu'il s'oppose aux vœux des mariés et l'enlève très loin dans les montagnes...
Les deux hommes s'éloignent de la réception, remontent le bout de plage qui avait été vendu avec le reste du terrain.
Corban plisse les yeux en comprenant de quelle tente il s'agissait; son cœur fait une embardée et le bout de ses doigts se tiédit autour de sa coupe de champagne.
"Bringing back old memories, right pal?" Il retrousse sa lèvre à la mention de cet insupportable pal, mais effectivement, les souvenirs l'assaillent. "Buck, where— where did you get that?"

Corban ne sait pas s'il est content ou malheureux de revoir cette tente. Il s'était passé trop de bonnes et de mauvaises choses derrière les tentures que Buck est déjà en train d'écarter pour s'y engouffrer. Et Corban n'a pas la moindre idée des souvenirs que le Buchanan a envie d'évoquer, d'invoquer, par ce cadeau. Et la main à la naissance de sa nuque ne l'aide pas à prendre une décision.
"Come on, five minutes away from the maddening crowd for the groom. For old time's sake." Buck disparaît sous la tente et, sans que Corban ne décide de quoi que ce soit (à croire que c'est le thème de la journée), il le suit, restant accroupi le temps de s'y faufiler, afin de ne pas ensabler les genoux de son pantalon de costume.

L'intérieur est douloureusement familier, comme figé dans le temps. Corban se redresse dans l'habitacle magiquement agrandi, piétinant sur place tandis qu'il fait lentement un tour sur lui-même. "Buck, I don't—" Son regard comme un trou noir papillonne, photographie chaque détail. "—I don't understand... Il inspire:  "Well, the wet dog's smell is new, but the rest—" Il pose son verre sur un petit meuble d'appoint, en caresse l'arête. Il se demande si, par ce geste, Buck lui signifie qu'il voudrait retrouver leurs escapades. Corban a trop peur de connaître la réponse.

Il se retourne vers lui, composant un sourire piquant, mais assombri d'une pointe de tristesse dans le noir vertigineux de ses yeux. "Thanks J—, thanks, I guess? I mean... I do appreciate it, but..." Il veut se passer une main dans les cheveux mais se ravise de peur de défaire sa coiffure impeccable; ses doigts oisifs lissent sa cravate finement brodée. A la distance où il se trouve de Buck, ce dernier peut apprécier la perfection de son gominage, ainsi que la hâte de sa respiration. Son cœur cogne dans ses oreilles. "Why did you do this? What's it all about?"
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James Buchanan Jr
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Après s'être faufilé à quatre pattes dans la tente, Buck saute sur ses pieds et se tourne vers Corban avec un air extatique - "tada!"

L'effet est plutôt saisissant. On voit bien l'inspiration Horatio the Headstrong, son ancien persona, dans son allure: son grand sourire, sa chemise bien repassée et enfoncée dans le pantalon taille haute, la veste de costume à l'intérieur cousu de rouge, les yeux pétillants d'une lueur dangereuse.
Buck a toujours été dangereux dans son bonheur. Destructeur à la moindre satisfaction; électrique sous le coup de la joie; violent dans son allégresse. C'est comme ça qu'il finit toujours par tout détruire.

C'est peut-être pour ça qu'il a amené Corban là, dans ce temple dédié à eux. Tout est pareil, les photos sur les murs, les vieux meubles au bois décoloré, les draps rapiécés. Tout est pareil, sauf eux.

Corban fait un tour sur lui-même sous le regard impatient de Buck, qui ignore ostensiblement l'éclat discret de sa nouvelle alliance autour du doigt. "Buck, I don't—I don't understand..." Buck rit - fort, trop fort, comme un chanteur d'opéra en pleine performance. "There's nothing to understand, mate, it's your wedding day! - Well, the wet dog's smell is new, but the rest—" Buck ricane en l'entendant. "Wet dog? That's just me," ment-il éhontément avec un clin d'oeil, en s'approchant d'un pas de Corban.
Le chef de la VB est enfin en train de sourire, mais ses yeux - deux puits noirs dans le clair-obscur de la tente - sont si profonds et humides que Buck a peur de s'y perdre. Alors il détourne les yeux et il baisse les yeux sur la cravate de Corban, un peu défait sous son menton. "Thanks J—, thanks, I guess? I mean... I do appreciate it, but... Why did you do this? What's it all about? - Do I need a reason? I'm your best man! I just want you to have a good day, you know? Here." Buck s'approche de nouveau et ses doigts voyagent le long du revers de la veste de Corban pour s'accrocher à sa cravate, qu'il replace et resserre d'un geste rapide et précis. "There you go." Ses doigts montent jusqu'à ses épaules, qu'il tapote gentiment avant de laisser retomber ses mains.

"You've been married once before, you know what you'll give up this time. Freedom, free time, your shiny black hair..." Le regard clair de Buck lance des éclairs alors qu'il se recule, faisant un vaste mouvement du bras pour désigner la tente. "And as you know, well, you will need a little bachelor pad for when dear Inès busts your balls, hm?" Buck ferme les yeux en faisant quelques pas, inspirant profondément.

Oui, ça sent le chien mouillé. Ça sent aussi le cigare cheapos, l'aftershave de mauvaise qualité, le papier d'Arménie qu'il a fait brûler dans un coin, l'alcool rance, la cigarette froide. Ça lui rappelle la chasse, la sueur, le sexe, la boue, les lèvres fermes de Corban sur les siennes, ses mains brûlantes sur son corps.
Ça lui rappelle aussi les petits moments, vite oubliés mais pas moins importants. Les discussions sur tout et rien, les prises de tête sans conséquence, les rares tendresses entre deux étreintes, les sourires secrets. À cette époque, Corban était son phare dans la nuit, un avertissement et un repère à la fois, quelque chose de solide et de réel qui le ramenait toujours à bon port quand Buck se laissait aspirer par les vagues.

Et maintenant? Quand Buck se retourne en rouvrant les yeux, Corban se tient toujours là: étroit dans son costume sombre, ses yeux infinis virés sur lui, ses cheveux bien gelés en arrière ne bougeant pas d'un millimètre. Fidèle à lui-même et à la fois aussi distant qu'un étranger. "Come on, don't tell me this brings back bad memories," souffle Buck en riant, l'alcool un peu mesquin. "I'm happy for you, Corban. I really am. I thought you'd like this." And I thought you'd have jumped me by now.
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Corban Yaxley
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"Do I need a reason? I'm your best man! I just want you to have a good day, you know? Here." Les bras de Corban retombent le long de son corps, tandis que Buck lui fixe sa cravate; un geste fugace, certainement inutile, vu comment la mise de Corban était toujours impeccable. Mais ça le rend émotif, ça lui gonfle le cœur, quand Buck cherche n’importe quelle excuse pour le toucher. Ça n’est pas comme avant, à l’époque où leurs contacts étaient décontractés, naturels; s’avachir sur l’épaule de Buck pendant le cours de potions, Buck qui le boule dans les couloirs, Corban qui lui agrippe le bras pour transplaner loin de la horde de centaures qui leur fonçaient dessus, Corban qui lui griffe le dos, Buck qui lui panse le dos de la main; Buck qui lui coupe les cheveux avant de rentrer à la maison pour les vacances d’été.

Et puis, comme tout le reste après leur rupture, leur propension au contact avait disparu, et ils essayaient désespérément de la rétablir, brusquement, discrètement; quitte à se bagarrer, quitte à transmettre un rapport de mission en mains propres, même si ça veut dire faire quinze allers-retours, quitte à réajuster un nœud de cravate déjà réajusté. "There you go." Mais c’est trop court, c’est trop superficiel, et Corban a besoin de davantage.

Corban se méfie aussi de l’enthousiasme expansif de Buck. Ce dernier montait souvent trop vite et trop loin, et pouvait redescendre, s’écraser tout aussi brusquement. Il sait qu’il ne doit pas le vexer, qu’il doit lui montrer qu’il aime ce cadeau, malgré la confusion, malgré les souvenirs. "And as you know, well, you will need a little bachelor pad for when dear Inès busts your balls, hm?" Corban caresse la cravate que son comparse venait de toucher, et le bout de ses doigts lissent les cheveux luisants sur ses tempes. "Ah, fair enough!" apprécie-t-il d’un sourire en coin.

Il voit bien que Buck fuit son regard ; qu’il fait son show, mais il ne sait pas trop à qui il le fait. Ça a toujours été comme ça ; quand Buck regarde pas Corban, Corban n’a d’yeux que pour lui. Son regard terrifiant, grouillant, accroché à l’arrière de sa nuque, épinglé à ses mains ouvertes. Corban le regarde comme quand il lui faisait l’amour, mais il reste désespérément immobile.
"Come on, don't tell me this brings back bad memories. I'm happy for you, Corban. I really am. I thought you'd like this." Buck rouvre les yeux, Corban s’approche de lui; la cadence de son pas est un peu trop hâtive pour être totalement sereine. Sa dernière foulée l’amène un peu trop près de Buck pour en avoir totalement fini avec lui. "I do. I like it." Il fait peser son regard dans le sien, ses mains écartent les pans de sa veste de costume, le bout de ses doigts lissent les bretelles de Buck. "But, tell me, James... what kind of memories does it bring you back?" Le dos de ses phalanges frottent doucement contre les côtes de Buck, remontent jusqu’à son torse, redescendent le long des bretelles.

Il y a une tendresse peinée dans ses yeux, il y a une fièvre lointaine. Il se penche en avant et murmure à son oreille des souvenirs: "Does it make you think of that one time we had to chase a bunch of rebellious house elves in that old mansion? The family asked us to wear nice suits to blend with the guests." D’où les matching suits dont il ne restait plus que les cintres sur le côté; Corban les désigne du menton, sa bouche effleurant la mâchoire de Buck. "There were so many rooms in that bloody house, you remember? The quick fuck in one of the guest room? and how you knock out that stupid elf with your bare hands?" Un léger rire un peu suraigu s’échappe de son âme, de ses yeux. "Do you remember that wolf pelt over there?" Il désigne le fourbi qui s’entassait inlassablement dans le dos de Buck. "I wanted to turn it into a carpet, but you were so cold you just start wearing it. And it was so ridiculous and not sexy; we laughed so hard you fell from the bed, like a stupid giant human dog..."

Les poignets de Corban pivotent, lorsque cette fois-ci, il empoigne les bretelles plus fermement. Il aurait aussi bien pu tirer sur la laisse d’un chien. Il a toujours aimé quand Buck portait des costumes propres; il en ressentait la même satisfaction que s’il domestiquait une bête sauvage. "Tell me, James," il serre les doigts, tire Buck à lui, "tell me what does this place make you think of." Il a empoigné un pan de chemise dans la foulée. Le souffle de Buck sent le firewhisky, son après-rasage cheap. "And give me a good luck kiss, for old time’s sake." Et, sans lui laisser plus le choix que ça, Corban presse sa bouche désespérée et haletante contre la sienne.
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James Buchanan Jr
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Corban s'approche trop vite, trop près, et Buck doit se faire violence pour ne pas l'esquiver comme il le fait invariablement depuis deux ans: leur danse de violence est devenue une danse d'esquive, de non-dits lourds comme des pierres et de réminiscences interdites.
En voyant les yeux noirs de Corban se rapprocher, Buck se félicite d'une part du feu qu'il y a allumé; et d'autre part, craint ce qui va se passer ensuite. Il pourrait se plier en deux, reculer, lui passer sous le bras, le pousser, lui envoyer son poing dans la figure, lui rire au nez - mais il ne bouge pas.
À vrai dire, il lui suffit de se remémorer les dos de Corban et Inès lorsqu'ils étaient sur l'autel, leurs mains liées par le mage de cérémonie, pour puiser dans les affres de son taux d'alcoolémie la force de ne pas bouger. Il lui suffit de voir les lèvres de Corban former les mots... "I do." Buck renifle en l'entendant, ses lèvres étirées dans un sourire manique qui commence à virer à l'hystérique. "I like it. - Well, I'm glad." Buck entend plus qu'il ne prononce ces mots qui sortent de sa bouche, qui se plisse ensuite en une fine ligne pâle quand Corban lève les mains et écarte les pans de sa veste.

Il reste résolument immobile, sa peau brûlante s'éveillant silencieusement en sentant le revers des phalanges de Corban le caresse à travers le tissu fin de sa chemise. "But, tell me, James..." Les yeux de Buck, vissés sur le noeud papillon de Corban, papillonnent pour trouver les siens. "What kind of memories does it bring you back?" Buck a vaguement l'impression d'être un condamné qui sent le noeud se resserrer autour de son cou quand Corban se penche en avant et délie, dans un souffle, une liste de souvenirs si précis et vivaces que Buck se met à les revivre.
Ils ont toujours vécu des aventures rocambolesques et absurdes, des moments où ils finissaient par se disputer ou par en rire, parfois les deux. Cristalliser tous ces moments dans un autel à leur relation, le jour du mariage de Corban, est une entreprise aussi ridicule que pathétique. Buck ne veut pas de Corban. Mais Buck ne veut pas que Corban appartienne à quiconque d'autre, et encore moins une sorcière sortie d'il ne sait où dont ils se moquaient très peu charitablement quand ils étaient encore à Hogwarts (et si ils ne le faisaient pas, eh bien, ils auraient dû).

Les doigts de Corban se resserrent sur ses bretelles et la tête de Buck se tourne vers lui dans un craquement, ses yeux bleus écarquillés toujours mordus de cette aura de danger. "Tell me, James," souffle Corban, si proche, tirant encore alors que Buck se laisse faire, "tell me what does this place make you think of." Les lèvres de Buck s'ouvrent pour sourire. "You," souffle-t-il, sincèrement. Son meilleur ami, son maître, son souffre-douleur, son boss, sa salvation, sa fin - qui est Inès Keo-Prince pour penser pouvoir un jour comprendre ça? "And give me a good luck kiss, for old time’s sake." Buck accueille Corban sur ses lèvres avec un étrange soulagement (comme si le nouveau lien matrimonial du chef de la VB l'avait complètement éradiqué de ses pensées) et referme ses bras autour de lui avec force.

Ses mains s'agrippent aux vêtements bien repassés et lisses de Corban, les froissent, les retirent de son pantalon. Puis lui administrent des caresses interdites: remontent sur son dos sous sa veste, effleurent son ventre, ses côtes, la chute de ses reins, ses fesses. Buck connait le moindre muscle sinueux de Corban par coeur, le moindre nerfs à vif. Il aimerait pouvoir marquer sa chair au fer rouge, y enfoncer les dents jusqu'à y laisser sa trace, pour s'imprimer sur Corban comme il a l'impression que celui-ci s'est imprimé sur lui toutes ces années auparavant.

Quand ils se détachent, les yeux de Corban n'ont jamais été aussi noirs. Buck s'en retrouve estomaqué pendant un instant, le coeur battant à mille à l'heure dans sa poitrine, soudainement hyperconscient des bruits de la réception qui continue son cours en dehors de la tente, les invités qui vont finir par se demander où est le marié, la nouvelle madame Yaxley qui ira peut-être se mettre en chasse de lui. Il serait simple de faire comme dans les locaux de la VB, de se mettre à rire et à le repousser, ou même se mettre à le frapper.
Mais quand Buck lève la main, c'est seulement pour attraper Corban par l'épaule et les faire pivoter, sa paume glissant pour se poser à plat sur son torse "Get on the bed," grogne-t-il comme si il ne l'y forçait pas déjà, n'hésitant pas à utiliser toute sa force pour l'envoyer en direction du matelas. Buck se souvient de tous les moments qu'a décrit Corban en contant leurs aventures. Il se souvient aussi de toutes les nuits qu'ils ont passées dans ce lit, l'un contre l'autre, l'un dans l'autre, l'un avec l'autre. C'est ça qui lui fait peur, peut-être, que Corban soit avec quelqu'un d'autre, occupé ailleurs, trop pris pour s'intéresser à lui, pour lui vouer son attention, ses regards brûlants que Buck ignorent toujours, ses remarques grinçantes.

Buck regarde Corban, étalé sur le lit. Ils ont vieilli. Pas exactement comme il se l'imaginait, étant petit.

Il souvient de la maison où il a grandi, dans le jardin duquel le père de son grand-père avait planté deux chênes à la naissance de ses deux fils. Il se souvient de la taille de ces arbres, le plaisir qu'il avait à grimper à leurs branches, la solidité de leur silhouette même par le plus gros des orages. Il peut encore se remémorer la texture rugueuse de leur écorce, et l'odeur poignante de leur sève.
Quand il était enfant, Monty lui avait demandé de lui construire une cabane sur l'arbre faisant face à l'ouest. Buck avait essayé, en vain, trois fois: à chaque fois, sa construction s'était cassée la gueule, si bien qu'il avait fini par la bâtir à même le sol, parmi les énormes racines sinueuses. Il s'était rendu compte que les racines des deux arbres, au fil des années, des décennies, s'étaient mélangées. Qu'il était impossible de deviner où commençait l'un et où terminait l'autre. Que parfois, les racines se liaient dans des gros noeuds indivisibles, solides, que tous les coups de pieds du monde n'auraient pas pu séparer. Que construire quelque chose, n'importe quoi, sur ces racines était tellement difficile, un véritable casse-tête, mais que si on s'y prenait bien, les fondations étaient solides, fiables, pérennes.
Quand il était petit, Buck pensait à ça quand il pensait à sa vie future avec Corban.

La réalité est un peu décevante, peut-être. Ou alors ils sont exactement comme ils l'ont toujours été, il n'est plus sûr. C'est l'alcool qui le rend nostalgique, rien d'autre - du moins, c'est ce qu'il se dit en retirant sa veste d'un geste brusque et en s'attaquant à son pantalon avec des doigts gourds et impatients.
"Don't turn around," gronde-t-il quand il voit Corban commencer à pivoter. Il ne sait pas si il peut réellement supporter son regard noir posé sur lui, mais il se dit que c'est une punition suffisante pour ce qu'ils vont faire et ce qu'ils se font subir depuis des années. "I want to see you."
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Corban Yaxley
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tw: langage, contenu explicites

Corban ne peut pas nier qu’il a eu peur, l’espace d’une seconde, que Buck le repousse. L’humiliation de l’incident à la Brigade, quelques semaines plus tôt, est encore tiède, hante encore le fond de sa pensée. Mais plus tiède encore est la responsivité de Buck, ses mains partout, sa bouche partout. Il balaye un instant les doutes de Corban; il balaye un instant tous ses souvenirs que la sensation de ses mains partout sur lui. Quand il le pousse sur le lit, le visage de Corban s’embrase, son cœur bat si fort dans ses oreilles que ça lui fait presque mal.
Corban et Buck ont seize ans. Une fois n’est pas coutume, ils sèchent les heures d’études, préférant traîner dans le parc à fumer des cigarettes. "I think the whomping willow is like love; it hurts, even though it’s not supposed to. I mean, trees can’t hurt you; except this one can."
Ils sont assis à la lisière de la forêt interdite, à une distance décente (pour une fois) du saule cogneur. Corban attend que Buck ait tiré sur la cigarette pour la lui prendre des mains.
"The way the branches intertwine when it goes back to sleep, it’s like they’re kissing, you know, like when Lynch is frenching his girlfriend and we can see their bloody tongues!" Corban fronce le nez, rejette d’un mouvement du menton une longue mèche qui lui barrait la figure. "It’s gross, but it’s strong..." Buck approuve du chef, marmonnant du fond de sa gorge.

Corban s’est toujours senti vieux ; c’est pour ça qu’il veut toujours paraître jeune. Corban a commencé à se sentir vieux vers dix ou onze ans. Au début, il se sentait simplement fatigué, fourbu. Et c’est en visitant ses grands-parents qui se plaignaient d’être fatigués et fourbus eux aussi, que Corban a compris qu’il se sentait vieux. Vieux comme quand on en a trop vu, vieux comme quand on a trop vécu. Vieux comme quand on en a marre.
Il y a toujours eu cette lassitude, cette lourdeur, dans le regard noir de Corban. Corban n’a pas un beau regard, pas comme Buck qui a un regard doux, fort, un regard d’eau. Corban a un regard ancien, aussi terrifiant qu’une caverne déjà creusée avant l’aube de la sorcellerie.
Quand il était petit, les gens aimaient pas le regard de Corban, parce qu’il n’était pas de son âge; parce que les adultes refusaient d’y voir l’empreinte blessée du garçon battu par son père. Corban ne sait pas si Buck aime son regard, mais il sait que Buck aime quand Corban le regarde. A l’instar de l’ombre qui n’existe qu’à l’appréciation de la lumière.

"James, look at me," qu’il lui rétorque à bout de souffle, en faisant volte-face, comme il lui a demandé.

Le regard de Buck a vieilli. Son regard a souffert. Corban est le mieux placé pour savoir que la vie a pas toujours été sympa avec James Buchanan Jr. Corban l’a observé se débattre, des fois, comme un insecte pris dans une toile d’araignée. Corban est le mieux placé pour savoir ça, parce que des fois, c’était dans sa toile que Buck se débattait. Parfois, Corban refermait la toile sur lui, l’étouffant dans un rassurant cocon, en lui murmurant que tout irait bien. Corban l’a tourmenté, comme on tourmenterait jalousement un insecte qui se noie, qui veut pas mourir, quelqu’un qui ne veut pas se laisser abattre, alors que Corban s’est toujours laissé faire.
Corban se défait de sa mine absente, se fend d’un sourire mutin qui lui pique la peau à cause de l’acné. "It’s a bit sexual." Il sent le regard gêné de Buck se coller à ses joues qui rougissent un peu. "W-what? What the fuck are you rambling, dumbass?" Corban se mord la bouche et ricane bêtement: "You never thought the whomping willow branches look like giant hairy dicks?" Il fait un geste obscène, interrompu par Buck qui lui fiche des coups d’épaule. "Corban, what the fuck?"
Corban a viré son pantalon et sa veste de costume; ça lui donne une drôle de dégaine avec ses pompes cirées encore à ses pieds. Il se ramène au pied du lit, là où Buck s’acharne à défaire son pantalon. Corban l’embrasse, au moins mille fois, fait glisser les bretelles de ses épaules avec hâte, elles claquent entre ses doigts. Il le tire vers lui sur le lit, il le tire sur lui. Quand il devient difficile de distinguer Corban de sous Buck, ils plongent ses mains dans son pantalon baissé, entre ses cuisses. Il le caresse, lentement, puis brusquement, les caresse tous les deux, le presse contre lui, comme s’il voulait qu’on ne distingue plus à qui appartient quoi. Comme des racines.

"Look at me, James," Corban a étrangement toujours été très bavard dans ses moments les plus intimes avec Buck. C’est sûrement parce qu’il a eu la riche idée de coucher avec son meilleur ami, et qu’il a toujours tout dit à Buck. "Stay by my side, James; I don’t care if you don’t belong to me, if you can’t love me anymore, or even if you love someone else." C’est peut-être aussi une manière de l’empêcher de réfléchir, d’occuper ses pensées, de remplir sa tête, comme si les attentions fiévreuses entre ses jambes ne suffisaient pas (Buck est un sentimental, après tout). "Stay with me and keep looking at me," l’une de ses mains remonte à son visage, agrippe ses cheveux. "I’m so scared, i’m so angry and scared right now. I only need one certainty for when I wake up; that you’ll acknowledge me, even if it’s out of spite. Like this tent, I need the memory of you; without it I am— without you I am undone."

Corban veut que Buck le prenne. C’est ce que son corps lui crie, c’est ce qu’il lui murmure à l’oreille.
Son bras droit appartient au Lord, son bras gauche à la Brigade. Désormais, sa magie appartient à son épouse, et ses cauchemars appartiendront toujours au fantôme de son père. Pour une fois, Corban aimerait bien appartenir à quelqu’un qui l’aime.
Et même si Buck se ravise, là, maintenant, Corban pourra vivre de savoir qu’il l’a attiré aussi près du bord; Corban pourra vivre du souvenir du brasier qui a enflammé son regard d’eau, son regard doré. Si Buck se ravise maintenant, Corban voudra sans doute le tuer, mais après tout, c’est un peu comme ça que ça marche, entre eux. Il voudra le tuer alors qu’il l’aime; il voudra le fuir alors qu’il revient toujours ; il le voudra.
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James Buchanan Jr
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James Buchanan Jr
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James, James, James - le prénom l'enveloppe comme une couverture, une armure, efface le heurt de l'affreux surnom que lui donne le monde qu'il déteste entendre dans la voix de Corban. Buck n'a rien entendu de plus beau et de plus excitant que son prénom entre les lèvres de Corban, dans sa voix rauque et impatiente alors qu'il lui demande de le regarder. Il ne peut pas regarder quoique ce soit d'autre, perdus dans les éclats d'obsidienne du chef de la VB: ces grands yeux humides qu'il a vu pleurer, s'agrandir, s'étrécir, se froncer. Il a vu Corban sous tous les jours et l'a goûté à toutes ses sauces et pourtant, il ressent les mêmes frissons impatients et inédits en sentant ses mains sur sa peau, ses lèvres sur les siennes et l'envie qui s'écrit partout sur son corps noueux.
Ce n'est pas comme il y a quelques semaines, dans les locaux de la VB, quand il savait qu'il n'allait pas céder mais simplement réutiliser les larmes de Corban contre lui. Ce n'est pas comme avant non plus, quand il savait qu'il y aurait des dizaines de fois pour succéder à celle-ci. Il y a des goûts d'adieux et de renouveau dans leurs baisers, alors que Buck le rejoint sur le lit et l'écrase sous son poids, ses mains faisant vite un sort aux vêtements de Corban pour trouver sa peau, retracer ses muscles et ses os et ses cicatrices avec ferveur.

La peau du cou de Corban est distendue là où il l'embrasse, trop artificiellement lisse, et son odeur est légèrement différente. Mais les réactions de son corps sont les mêmes, tout comme les grognements rauques qui font vrombir la gorge de Buck en sentant les mains de Corban glisser sur son corps, s'emparer de lui et le caresser avec une révérence indue d'abord, puis une brusquerie impatiente qu'il ressent lui aussi.
Les mains de Buck lui semblent déformées là où elles se posent sur le corps de Corban, énormes en comparaison quand elles aggripent une épaule, dessinnent une clavicule, s'emparent d'une hanche, caressent son érection. Il y a toujours eu quelque chose de comique à leurs silhouettes dans le parc de Hogwarts, mais Buck a toujours su que Corban était incroyablement solide et résistant - comment aurait-il pu survivre à son père autrement? Quant à lui, Buck a toujours eu l'impression d'avoir à courir pour le rattraper, à se forcer dans des formes différentes pour lui faire plaisir, à tout faire pour le satisfaire. Corban était, pendant longtemps, la seule personne pour qui Buck avait envie de changer.

Mais il n'a pas le temps de penser à tout ça, parce qu'en cet instant volé aux autres invités du mariage, n'existent que le corps de Corban et ses mots, qui montent à la tête de Buck presque plus vite que les innombrables bulles de champagne qu'il a avalées aujourd'hui.
"Stay with me and keep looking at me. - Shit, Corban." Des traînées de flammes descendent le long de son torse pour venir se loger dans son entrejambe en l'entendant et il gronde quand les doigts de son meilleur ami se referment sur ses cheveux et l'incitent à le regarder. Les pupilles de Buck sont éclatées comme si il venait de se faire un rail de worrynot, mais les effets de la drogue à laquelle il a affaire sont bien plus plaisants, du moins selon lui.

Ils n'ont jamais trop été du genre à se parler de leurs sentiments (ou alors toujours en faisant des ronds de jambe, en riant, en chuchotant, en s'embrassant) mais il y a toujours eu ces moments, pendant le sexe, où Corban s'improvisait poète là où Buck ne savait pas se comporter comme quoique ce soit d'autre qu'une bête sauvage. Chaque mot que prononce Corban est comme une flèche en acier plantée dans son coeur, du genre qu'on n'arrive pas à déloger. Du genre dont il n'a pas envie de se débarasser. "I’m so scared, i’m so angry and scared right now. I only need one certainty for when I wake up; that you’ll acknowledge me, even if it’s out of spite." Buck grogne en sentant les doigts de Corban raffermir leur prise dans ses cheveux, et il tourne la tête pour embrasser son poignet, son avant-bras où cette Marque ignoble colore sa peau, alors que ses mains continuent de caresser son corps avec révérence. "Like this tent, I need the memory of you; without it I am— without you I am undone. - Fuck, Corban." Buck n'arrive pas à formuler la moindre pensée cohérente, perdu dans le moment.

Il se dégage seulement de la main de Corban dans ses cheveux pour revenir dévorer son cou, y planter les dents. "Fuck, hold on..." C'est avec impatience que, d'un mouvement magique de la main (il lui en coûterait presque de la détacher de Corban), il ouvre le premier tiroir de la table de nuit; et c'est (presque) sans embarras qu'en vole jusqu'à sa main un petit tube de gel. La reconstitution de leur tente ne serait pas complète sans leur lubrifiant préféré, s'était dit Buck en fermant le tiroir quelques heures plus tôt après y avoir rangé la touche finale. Une question de fidélité historique.
Il est bien content que son excès de zèle soit ainsi récompensé. Il ouvre le tube, s'en badigeonne les mains, presse ses lèvres contre celles de Corban avec maladresse en commençant à l'appliquer sur lui, grogne avec impatience en le sentant se détendre autour de ses doigts. Buck ne peut pas s'empêcher de l'embrasser encore et encore, ivre au goût de ses baisers, et si il n'était pas aussi douloureusement hyperconscient du temps qui passe et des invités qui attendent, qui sait combien de temps il accepterait de rester là à embrasser et caresser Corban sans se sentir satisfait.

Mais ils n'ont pas beaucoup de temps alors il chasse vite les mains de Corban de là où elles le caressent encore pour les écarter. Il constelle son torse de baisers humides et brûlants, écarte ses jambes fébrilement, remonte jusqu'à sa bouche. Il aimerait avoir le don de Corban pour dire ce qu'il a envie d'entendre, mais Buck sait qu'il se fera comprendre autrement alors il l'embrasse, avec plus de douceur qu'il pensait lui-même en être capable envers lui, dérobant un moment de calme dans la tumulte chaotique de ces derniers instants. "It's always so fucking dramatic with you," gronde-t-il, embarrassé peut-être par l'énorme tendresse qu'il ressent en cet instant, pour cette situation, pour cette tente, pour Corban, avant de gémir quand leurs corps se retrouvent enfin, après tant de temps passés loin l'un de l'autre.
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Corban Yaxley
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A mesure que Buck profère des "fuck" compulsifs, Corban plaisante: "Feeling chatty, aren’t you?" Mais ces petits traits d’esprit tournent toujours court, submergés par des vagues de plaisir qui, peu à peu, l’entraînent par le fond, à voir comme il a le souffle haletant, les bras qui battent l’air, s’accrochent à son dos, comme si Buck était son unique radeau; un esquif malmené par la tempête, ce qu’il a toujours été, en fin de compte.  

"What the fuck, James?" Sa voix, hilare, enfiévrée, déraille un peu, lorsqu’il sent l’odeur familière du gel. "How did you get—" Son rire s’écrase contre la bouche vorace de Buck, sa raison s’écrase entre ses doigts. "You fucker, I can’t believe you kn—" Le langage de Corban fleurit à la manière de son compagnon qui troque les grossièretés pour toujours plus de baisers enivrants.

Buck lui écarte les jambes avec une vigueur qui fait rougir les oreilles de Corban, revient à lui avec douceur, un combo de force et de tendresse, là où Corban n’est que fébrilité (son bassin se contorsionne quand il lui écarte les jambes, et le moindre morceau de lui se tend) et nervosité, quand ses mains glissent sur sa peau pour l’attirer à lui, comme on ramènerait fiévreusement une couverture jusque sous son nez, quand on n’est pas prêt pour affronter un lundi matin particulièrement déprimant.
Buck l’embrasse avec une dévotion qui pourrait arracher des larmes à Corban, qui lui gonfle la poitrine, subjugué qu’on puisse l’aimer ainsi. Il ne s’est jamais pensé digne de l’amour de Buck. A son avis, personne ne le mérite, et encore moins quelqu’un comme lui qui ne sait pas le lui rendre.
Corban n’est pas quelqu’un de bien pour Buck; il fait ressortir le pire en lui, la brute, le mesquin, le passionné. Corban attise une amitié profonde et sincère, dangereuse puisque mise entre ses mains inexpérimentées, désespérées.

"It's always so fucking dramatic with you." "Don’t forget to squeeze that into your best man speech lat—" La fin de sa phrase se perd dans un gémissement crissant, alors qu’il accuse le premier coup de Buck en lui.
Corban se cambre autour de lui. Ça fait si longtemps que ça tire, ça brûle, mais il a toujours eu une très grande tolérance à la douleur; surtout à celle-ci, fugace, familière, bien que tant désirée après toutes ces années.
Les cuisses de Buck claquent contre les siennes. Les muscles de ses bras se décontractent à mesure qu’un rythme un peu brouillon, effréné, s’installe, et que Corban les enroule avec une force désespérée autour de ses épaules, autour de sa taille, autour de son cou, chaque prise semblant être la dernière. Il va même les planter à la naissance de ses fesses, remontant dans le bas de son dos à chaque fois que Buck va et vient
Corban se sent comme un vide noir sans fond, insistant, insatiable. Mais Buck au lieu d’en avoir peur, il s’y réfugie, s’y déploie, à l’instar du feu couvert, absorbé par son foyer.

Corban tait ses cris contre la peau de Buck, ouvre la bouche sur ses baisers qui reviennent toujours. Buck est un great kisser (en même temps, vous avez vu cette bouche?), dont chaque baiser est toujours plus long, meilleur que le précédent. Et avec eux, c’est le temps qui s’étire, comme un filé d’étoiles; des étoiles qui explosent au fond des yeux noirs de Corban tellement il les ferme fort.
Tout son corps se contracte autour de lui lorsqu’il jouit, écrasant même son cœur contre le sien, dans une tentative désespérée sans doute, qu’eux aussi finissent par ne faire qu’un.
Et c’est presque avec dépit que Corban retrouve peu à peu son souffle, son cœur qui bat dans ses oreilles, tandis qu’il se laisse retomber dans les draps, après un temps sans bouger, après un temps à espérer que, même s’il essayait de se détacher de Buck, son corps resterait collé, son âme resterait scellée à la sienne; un horcruxe d’amour.

Corban attend que Buck se retire et roule sur le côté pour se tourner vers lui, ramassant un pan de drap pour s’essuyer le ventre. Il reste silencieux un court instant, tandis que les bruits de la réception se rappellent à eux. "I’m not sure that was part of the best man’s schedule, but it turned out to be very—" bold. Surprising. Sexy. Nostalgic. Sad. Il laisse sa phrase en suspens, lui caresse le visage comme pour en apprécier une dernière fois les détails, l’expression un peu extatique, la ligne de sueur à son front, la rougeur de sa bouche. "One would say you overdid it... and I’m not talking about overdoing the groom..." Corban se marre tout seul et lui embrasse le coin des yeux. Il renifle un peu, son sourire sanglotant malgré lui. La nervosité et l’effort font trembler ses épaules étroites. "If you get the lube right, I bet you also have the same cigs as before?" demande-t-il pour repousser le silence, et avec, le moment où ils allaient devoir retourner à la réception.
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James Buchanan Jr
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"Shut up, shut up, shut up." Aux multiples fuck succède une litanie toujours plus empressée, encore plus tracassée et impatiente. L'amusement ridicule de Corban est infectueux pourtant et c'est avec un sourire contenté et légèrement hystérique que Buck plaque enfin ses lèvres contre les siennes en butant en lui. Sans douceur ni délicatesse (leur lubrifiant favori de l'époque n'était pas légèrement anesthésiant pour rien), avec entrain, avec impatience, avec amour. La bouche de Buck s'arrondit dans une plainte silencieuse - fuck ou yes ou, simplement, Corban - contre le cou tendu de ce dernier, avant de s'y refermer dans un baiser plein de dents.
La suite est confuse et brusque. Le sang de Buck est en train de bouillir dans ses veines et il ne réfléchit plus.

Ses mains parcourent et conquièrent le corps de Corban avec dévotion, laissant leurs traces le long de ses côtes et de ses épaules, et puis de ses cuisses quand il les soulève pour corriger son angle en lui. Il le manipule à bras le corps comme ils l'ont tant fait lors de leurs bagarres, et l'enfonce dans le lit comme on mettrait un papillon sous verre: avec précision et grand soin. Buck aimerait écarteler Corban et l'exhiber ainsi. Montrer au monde ce que le fier chef de la VB devient à son contact, face à ses baisers et au reste. Il aimerait remettre cette image au nez de Corban la prochaine fois qu'il le croisera au bureau. Tu te souviens ce en quoi je t'ai transformé à ton propre mariage?
Et pourtant, jalousement, possessivement, il est heureux aussi que ce moment n'appartiennent qu'à eux. Loin de la foule déchaînée, dans cette tente-mausolée qui abrite toutes les marques de la courte vie qu'ils ont eu ensemble. Ces soupirs, ces baisers, ces gémissements - à lui. Ces regards, ces tremblements, ces souvenirs - à lui.

Les doigts de Buck s'enfoncent dans la chair pâle des cuisses de Corban, y laissant des bleus pour lesquels il se sentira coupable plus tard mais qui, pour l'instant, le remplissent d'un sentiment vertigineux d'appartenance. Il grogne au rythme de ses va-et-vients, soupire, marmonne contre la peau de Corban des douceurs maladroites qu'il oublie aussitôt qu'elles se précipitent sur ses lèvres. Il est brûlant, étroit, familier, tremblant - Buck est en train de devenir fou. Il se sent comme un loup devant de la chair fraîche, délirant et avide, incapable de se retenir. La frénésie qui habite tous ses membres serait honteuse si il ne ressentait pas ce même besoin émaner de Corban quand leurs lèvres se trouvent, leurs nez s'entrechoquent de temps à autres, leurs dents s'esquintent. Buck garde une main sur l'une des cuisses de Corban et l'autre s'est faufilée jusqu'à ses cheveux, dont il s'est emparé, le forçant à lever la tête pour presser ardemment ses lèvres là où son cou rencontre son épaule.

Ils sont pressés l'un contre l'autre, si proches que Buck aurait peur d'écraser Corban si il n'était pas celui en train de le serrer contre lui avec une telle force, quand Corban jouit. Le séisme qui agite son corps résonne en Buck et il gémit en le sentant se contracter autour de lui. C'est presque comme si Corban cherchait à l'attirer plus profondément encore, ses bras noués autour de lui le relâchant à peine à travers les frissons de l'orgasme, ses ongles enfoncés dans son dos. Buck se demande si il a traversé son épiderme. Si il a laissé sa trace sur sa peau. Ou, mieux, si Corban aura son sang sous les ongles quand il retournera à la réception.
Cette pensée serait presque assez pour le faire jouir à son tour mais, à la place, Buck accompagne Corban dans sa félicité, embrassant lentement son cou, son épaule, son torse, ses bras s'enroulant autour de lui dans une étreinte étrangement tendre.

That friend of yours, Corban, lui disait souvent Anne. He's bad news.
Clairement, elle ne l'avait jamais vu comme ça: offert, ouvert, ses yeux fiévreux rivés sur lui alors que Buck se retire avec une pointe de regret.

Il grogne en roulant sur le flanc à côté de lui, se passe une main sur son visage rouge et dans ses cheveux ébouriffés. Sous la cavalcade de son coeur dans sa poitrine, il est aisé de prétendre ne pas entendre les bruits de la réception et le début du retour à la vie réelle. Buck force son monde à se réduire à Corban, Corban dans le lit à côté de lui, Corban dans la tente en hommage de leur relation, Corban qui se tourne vers lui avec l'expression de quelqu'un venant de mordre à pleines dents dans un citron sans s'attendre à goûter son amertume. "I’m not sure that was part of the best man’s schedule, but it turned out to be very—" Buck renifle, hausse une épaule titanesque, fait la moue - pas question de dire oui ou non.
Buck sourit quand Corban caresse son visage, un sourire cocky et triomphal et très légèrement enjôleur - le genre accompagné d'un regard bleu depuis sous ses cils trop longs, et qui faisait prétendument craquer les filles à une époque. Sa propre main coule sur sa poitrine, attrape sa hanche qu'elle redessine maladroitement. La peau de Corban est si chaude, l'a toujours été. "One would say you overdid it... and I’m not talking about overdoing the groom..." Corban rit alors que Buck lève les yeux au ciel. "Did you go to clown college or something?" grommelle-t-il en refusant de se laisser aller aux caresses et baisers tendres de Corban.

Ce moment a un goût d'adieu et Buck refuse de les laisser s'y attarder. Corban est revenu comme un boulet de canon dans sa vie et si Buck a été contrarié, indigné, de son existence dans la sienne à un moment, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Il s'est rendu à l'évidence. Sans Corban, il n'y a pas de Buck.
Ou du moins, pas un Buck qui a envie d'être là.

"If you get the lube right, I bet you also have the same cigs as before? - 'Course darling, who do you think I am?" Buck tend les lèvres et embrasse la naissance de la paume de Corban, toujours posée sur sa joue. Ses lèvres glissent sur l'intérieur de son poignet et les veines bleues qui s'y trouvent, avant de s'en détacher quand il roule sur le dos pour tendre la main vers le tiroir de la table de nuit.
Buck en sort le paquet de cigarettes et le briquet. Il glisse une cigarette entre les lèvres de Corban et la lui allume sans le lâcher du regard. Il en reste encore dix-neuf dans le paquet mais peu importe à Buck, qui attrape la cigarette des lèvres de Corban pour la poser dans sa bouche et en inspirer une taffe qu'il lui recrache à la figure.

"Overzealous as always," renchérit-il en ignorant les doigts pernicieux de la peur qui s'emparent de ses tripes, alors qu'il réalise pleinement que le temps leur est compté. "Got the cigs, got the lube, got the cock and I even have a speech prepared. What more can you ask of a best man?" Qu'il ne te regarde pas avec tant de regrets, de ressentiment, de loyauté, de haine, peut-être.
Buck glisse de nouveau la cigarette entre les lèvres de Corban puis ses mains retrouvent son corps, ses yeux clairs suivant leur progression le long de son torse. Il caresse son épaule, ses pectoraux, son ventre, sa taille, sa hanche, ses fesses, son entrejambe, ses cuisses avant de remonter à ses côtes, à son bras entre eux. Il le manipule avec délicatesse, effleure la Marque des Ténèbres du bout des doigts - cette même Marque dont la simple vision l'insupportait auparavant. Imagine-t-il cette pulsation de magie noire sous sa peau?

Un bruit de verre cassé. Des rires qui s'élèvent, quelques applaudissements.
Buck sent son coeur faire une embardée dans sa poitrine à la perspective qu'on vienne les chercher et qu'on les trouve. "Come on now." Il se penche et embrasse la Marque des Ténèbres, profite du mouvement pour déposer un baiser rapide sur la poitrine de Corban là où se trouve supposément son coeur. "You got a wife to please and I have a crowd to entertain with embarrassing stories about our time in Hogwarts. And I have a boner to get rid of..." Buck se force à sourire avant de repousser Corban de deux mains fermes, pour le faire sortir du lit, en roulant lui-même à la recherche de ses vêtements.


Dernière édition par James Buchanan Jr le Mer 26 Jan - 19:22, édité 1 fois
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Corban Yaxley
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"'Course darling, who do you think I am?" Corban essaye de ne pas paraître plus impressionné que ça, haussant une épaule, l’observant patiemment récupérer le paquet de cigarettes, lui en glisser brièvement à la bouche avant de la lui reprendre, sans que le Mangemort n’ébauche un mouvement pour le retenir. C’est à peine s’il ferme les yeux lorsque Buck souffle sa fumée de cigarette à la figure; à croire que la prochaine fois que Corban fermerait les paupières, tout ça disparaîtrait.
Il cligne des yeux; Buck est toujours là. "Overzealous as always." "If you’d put as much zeal into your work, you’d be Head of the Justice Department in no time..." ironise Corban en haussant les sourcils. "Got the cigs, got the lube, got the cock and I even have a speech prepared. What more can you ask of a best man?"

Corban tire sur la cigarette, sa voix vrille en laissant échapper la fumée par petits paquets. "A speech? And I thought the cock was the hardest part!" Il étouffe son rire crissant autour de la cigarette qui revient entre ses lèvres. Non, après coup, the hardest part a été de se faire violence (et surtout self-control), pour ne pas remettre le couvert, lorsque Buck s’est mis à le caresser, tandis que Corban fume en silence. Un silence relatif, percé de soupirs courts, d’inspirations retenues, à chaque fois que les doigts effleurent une partie sensible, un bout de peau bleui, tendu. De temps à autre, Corban murmure un James pensif, juste pour observer le concerné étouffer sa tendresse d’une caresse au creux de son poignet.
La Marque des Ténèbres paraît bien dérisoire, en comparaison de toutes les autres marques laissées par Buck. Un autre genre de magie, qui grouille sous chaque bleu et chaque baiser rouge, liée par personne d’autres qu’eux deux, à grands renforts de ruptures et de retrouvailles, à grands renforts de secrets.  

Corban a encore envie de lui faire l’amour.
"Come on now." Corban gémit comme un adolescent qu’on essaye de tirer du lit. "You got a wife to please and I have a crowd to entertain with embarrassing stories about our time in Hogwarts. And I have a boner to get rid of..." "No way—" Corban a un rire con et baisse son regard en direction de son entre-jambe, tandis qu’il se fait jarreter du lit.

"Looks like I need to work back on my endurance..." qu’il concède en se redressant dans une grimace, le bas de son dos et son cul lui laissant comme une impression de s’être assis sur du charbon ardent.
Il commence à se rhabiller promptement, laissant traîner son regard sur les délicieux hématomes sur ses cuisses quand il renfile son pantalon, et autres traces de morsure qu’il sent au contact de ses doigts. Il se mentirait s’il n’avouait pas que d’avoir à cacher de telles marques n’est pas un poil excitant. Un regard en direction de Buck, avachi sur le lit, en train de ramasser ses affaires, et la découverte des égratignures roses dans son dos, ou de minuscules bulles rouges ont perlé, là où les ongles de Corban ont fait eux aussi du zèle.  

Il sent sa peau recouverte d’une fine pellicule de sueur, la sienne mais aussi celle de Buck, une odeur musquée dont il ne se lassait pas, fut un temps, et qu’il retrouve avec émotion et excitation. "Don’t tell me you’re going to talk about that incident at the greenhouse..." redoute-t-il, pensivement, en fermant sa chemise.
Il sort sa baguette de la doublure de sa veste, en lisse magiquement le revers du col. "Now that I’m thinking about it... there’s a book: "To be the perfect best friend and best man" that said:" Il ramasse nonchalamment le pantalon de Buck et le jette sur son épaule avant de se rassoir sur le lit à côté de lui, "if the best man supplied the lube and the cigs to the groom," il descend une main le long de son poitrail tatoué, de son ventre, retrouve l’empreinte brûlante et tendue entre ses jambes, "the groom must provide the best man a helpful hand in times of need..."

Le visage de corban s’enflamme (en commençant, comme toujours, par les oreilles). De sa poigne libre, il refourgue le pantalon entre les mains de Buck, presse et fait un peu peser son mouvement pour le pousser à s’allonger. Il le caresse et l’embrasse un moment, sur la ligne de sa mâchoire, sur ses trapèzes épais, sa bouche, ses stupides tatouages, avec une fièvre qui semble vouloir chasser le souvenir humiliant de l’incident à la Brigade, quelques semaines plus tôt. Il se met à genoux au pied du lit. "Or you can let me suck your dick; that’ll make me shut up, while you practice your speech." A voir la fermeté de la prise de son autre main sur sa cuisse, il serait culotté (et risqué) de refuser. "What says you?" Et de fait, peu importe ce que Buck aura à redire réellement, puisque sa réponse sera sans doute interrompue par l’un de ses habituels grognements, alors que Corban referme sa bouche autour de lui, les pointes de ses cheveux malmenés caressant çà et là la peau sensible.
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