BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (amer#1) the fuckening

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Amity Safaatauemana
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Amity Safaatauemana
Date d'inscription : 12/04/2021
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Crédit : corvidae (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), michael kiwanuka (lyrics).
Âge : quarante ans. (rendez le spitfire ça conserve ouin)
Occupation : agent spécial™ de l'UICS, Handler intérimaire de la VB et secrétaire personnelle de Silver (ew).
Allégeance : agent-double pour l'OdP pendant des années, sauf qu'en fait elle servait de taupe au gouvernement ; depuis la débandade de novembre 2007, elle a officiellement rejoint les bad guys™.
Particularité : occlumens confirmée, animagus non déclarée + un peu de magie sans baguette + beaucoup de tatouages de beauf, aussi.
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MessageSujet: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyJeu 9 Déc - 18:19
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N2 du Ministère, côtés bureaux stylés - October 2007
tw : langage cru

Potter a disparu. Super, et qu’est-ce que c’est censé lui foutre…? Ça fait trois nuits qu’on ne dort pas, Amity. Ah bah super, on est deux, enfin non moi ça ferait plutôt une bonne semaine si—Un crétin aux cheveux argentés passe devant son bureau, et Mite relève aussitôt la tête (jusqu’alors tenue fermement entre ses mains) pour regarder dans son sillage ; sauf qu’évidemment personne ne suit Prewett, et que lui croit qu’elle le regarde, et qu’il lui adresse un clin d’œil si indigeste qu’elle se sent obligée d’houspiller son collègue de droite pour une nouvelle razzia de café-dégueu.

On l’a envoyée sur une mission palpitante toute la matinée pour la tenir occupée : un vaste trafic d’assiettes moldues, ah oui mais c’est de la porcelaine de Limoges (????), c’est quand même sérieux comme truc. Depuis que Marsh a été propulsé chef (les gens n’ont vraiment peur de rien), Mite a un nouveau binôme encore plus nul ; alors effectivement ça leur a pris la matinée, et elle avait ensuite trop les nerfs pour aller manger quoi que ce soit à la cantine (et se battre avec les affreux jojos de la VB pour des frites), alors elle est juste restée à son bureau la tête dans ses dossiers, à relire cent ou deux-cent fois la même ligne pendant une bonne heure.

Lulu a disparu. C’est ça le vrai drame, plus encore que l’Ordre qui lui colle aux basques et l’envoie ponctuellement rencontrer toute une floppée d’officiers ressuscités pour la convaincre de rentrer (comme si elle ne savait pas).
(Puis si c’est pour que ces officiers lui apprennent la disparition de sa fille…..)
Lulu a disparu, elle ne sait pas comment c’est possible, elle ne sait pas quels sont les idiots qui ont laissé ça se produire, elle ne sait pas où est sa fille et ça la rend malade à crever (littéralement. Si elle n’était pas autant portée par l’adrénaline et le café (et peut-être le Spitfire, bon), elle aurait sans doute probablement dû prendre des jours de congés, imaginez-vous.)
Lulu a disparu, et tout se casse la gueule, mais personne n’en a vraisemblablement rien à faire. Tout ça parce qu’un binoclard a mis les voiles avec son petit-copain peroxydé…? Elle est déjà allée secouer les puces (non) de Lazarus, qui lui a sensiblement servi la même soupe nauséabonde à propos de l’Elu, avant de finalement lui glisser qu’il allait voir ce qu’il pouvait faire – puis c’est ça qui a fait réaliser à Amity qu’elle ne voulait même pas parler à Laz, elle voulait Marsh. (Parce que personne d’autre ne peut comprendre, et que personne d’autre ne détient tous les tenants et aboutissants de la situation ; pas par sympathie naturelle pour Silver, évidemment.)

Mite a donc guetté son apparition tout l’après-midi, après avoir attrapé un nouveau dossier dont elle a lu la première ligne encore et encore jusqu’à ce que ses yeux menacent de se décrocher. Elle s’est inconsciemment défaite de dizaines de mèches de cheveux, a bu au moins autant de cafés, a sursauté au moindre de ces clowns de la VB daignant traverser leurs bureaux comme s’il s’agissait d’un vulgaire moulin. L’après-midi s’est écoulée, et Amity a même fini par se lever elle-même pour aller jusqu’à la machine à café (signe que l’heure était grave) ; là, le rire gras de Buchanan n’est même pas parvenu à la dérider (signe que l’heure était vraiment grave), et elle avait regagné son bureau en tremblant littéralement, les jointures blanchies.
(Ils vont la forcer à prendre des jours, les cons.)

Lulu a disparu et elle elle est là, le cul vissé sur une chaise qui grince à jouer les gratte-papiers…? Peu importe si Marsh est Merlin-sait-où – Amity attrape ses cliques et ses claques, fait peut-être un peu trop de bruit en se faisant (attire les regards d’à peu près tout l’open space, en tous cas), et file au pas de charge vers son nouveau bureau de tocard-de-petit-chef. La porte est verrouillée, évidemment ; et même la bonne vieille technique moldue de l’épingle à cheveux lui vaut un coup de jus (clairement runique, fucking Marsh) tel que, même dans son état, Mite se résigne à se laisser glisser au sol et à attendre le retour de cet infâme enfoiré, ce fils de Scroutt, ce--
Elle ne sait pas exactement depuis combien de temps elle est là, toutes ses affaires dans les bras comme si elle s’apprêtait à y déménager, quand les yeux glaciaux de Marsh se posent sur elle ; tout juste sait-elle qu’elle bondit aussitôt sur ses pieds, et le pousse dans le même élan en avant pour qu’il ouvre son propre bureau. Totalement sourde à ses protestations, elle laisse tomber son fatras sur la chaise qui est manifestement celle de Silver – jette tout juste un œil aux lieux, qu’elle n’a pas tant eu l’occasion de fréquenter avec le prédécesseur de celui-ci. (C’est définitivement trop clair pour Travers, la patte scandinave est déjà passée par là, comme quoi ils ne sont pas si débordés….?!)

« Il faut qu’on parle. » Et elle essaye de rester calme, les mains ancrées sur le bureau et tout juste penchée en avant, les yeux plantés dans les siens – mais s’il continue à essayer de l’interrompre…. « Là. Maintenant. » Marre de se faire rabrouer, marre de se voir reléguer au second plan alors qu’ils brassent tous de l’air depuis des jours, et que sa fille pourrait déjà être morte, et que—« De tu-sais-quoi. » Les doigts d’Amity se crispent à nouveau, comme par réflexe ; et heureusement que la baguette accrochée à sa ceinture est un peu nulle et n’a pas encore commencé son cirque. « Putain, Marsh, j’te jure que si tu continues avec tes conneries…. »
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MessageSujet: Re: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyMer 29 Déc - 2:33
Il a bien choisi son moment, Roy Flint, pour casser sa pipe.
Franchement, on peut reprocher bien des choses au Mangemort, mais on peut admirer le sens du timing. Claquer une semaine avant qu’Harry Potter disparaisse, accompagné de son colocataire-maybe-boyfriend-n’en-déplaise-aux-lois, c’est définitivement stratégique et il est certain que depuis le cercle de l’enfer où il passe son éternité, Flint rit grassement de voir son successeur devoir gérer tout ce merdier. Son successeur et, dans ton cas, successeur du successeur au poste qui était le sien.
Tu en viens presque à regretter ta quiétude de Hit Wizard pris pour aller visiter des stades de Quidditch, quand tu vois le nombre de foutues réunions (urgentes) que tu dois te taper, de rapports (urgents) à rédiger lire réviser envoyer réviser encore, de visites (urgentes) ça et là et autres trucs encore plus urgents sur le dessus. À vrai dire, les deux… trois ? dernières nuits, tu les as passées au Ministère de la Magie et tu dois seulement ton changement de chemise à ta tendre épouse, suffisamment tendre pour t’avoir amené des vêtements propres et un oreiller depuis ta maison.
Tout est tellement urgent que vous n’avez même pas eu le temps de baptiser ton bureau en bonne et dûe forme et vraiment, c’est ça le plus choquant.

Tu es sur le chemin du retour d’une de ces fameuses rencontres urgentes, ceci afin de te pencher sur les affaires courantes de ta brigade, parce que voyez-vous que le monde n’a pas arrêté de tourner pour le binoclard et sa balafre, lorsque tu avises ce qui a tout l’air d’être une clodo échouée devant la porte de ton bureau. Clodo qui lève la tête quand tu te plantes devant elle : clodo qui est Amity, bien sûr, qui d’autre ? Qui d’autre se permet d’autant te faire chier qu’elle, outre Gina ? Vous avez entendu parler du concept de work wife : dans ton cas, c’est dangereusement vrai, minus le mindblowing sex (ce qui laisse seulement les engueulades monumentales et vraiment, c’est un pensez-y bien). « Fucking hell, Schumacher », grognes-tu que tu effleures à peine du bout des doigts la serrure, repoussant ta collègue d’une bourrade pas plus douce que celle administrée par ses soins, dans son empressement. Empressement qui la fait entrer dans ton bureau dès que la rune inscrite sur le métal réagit à ta magie et que la porte s’ouvre, avant même que tu y poses tes propres pieds. Ta voix se fait grincement railleur, lorsque la gueuse, non contente de s’imposer dans ton bureau, balance son fatras sur ta chaise, comme si elle comptait déménager : « C’est ça, fais comme chez toi. Tu prends ses choses et tu les balances à terre, avec un soin aussi inexistant que le sien (vous êtes faits pour être ensemble). Si je te manque déjà– Il faut qu’on parle. »

Bien sûr que c’est pour ça que ta clodo préférée (non)(oui) s’impose dans ta vie.
Elle veut parler et tu n’as pas besoin qu’elle poursuive sa phrase pour déjà savoir de quoi elle veut parler, parce que dans les deux (trois ?) derniers jours, ce n’est pas sa première tentative de t’alpaguer à propos de cet épineux sujet.

« Là. Maintenant. De tu-sais-quoi. » Regard qui suit le mouvement de la main d’Amity lorsque celle-ci se crispe ; qui poursuit son chemin jusqu’à la baguette à sa ceinture. La tienne, de main, te démange presque d’aller s’emparer de ta baguette, par réflexe. C’est qu’après toutes ces années tu la connais, ta partenaire. Tu as appris à connaître ses travers, ses tics, ses humeurs, et votre irritable duo fonctionne selon vos instincts, désormais. Un problème : tu la connais et elle te connaît tout aussi bien. Tu n’as pas besoin de bouger pour qu’elle sache ce que tu penses.
Que t’as envie de la virer de ton bureau sans plus attendre, que tu vas sortir ta baguette s’il te faut, que ce n’est pas le moment, ce n’est toujours pas le moment, pour parler de vous-savez-quoi, parce qu’aussi importante soit Lulu au coeur de la Hit Witch rétrogradée, une quart-géante en fuite n’est pas exactement la priorité du gouvernement. Et donc, de fait, pas celle de Silver Marsh, parce que tu ne décides pas vraiment de cette priorité.
Elle sait aussi, tout comme tu le sais très bien, que la discussion ne va pas se terminer ainsi.

« Putain, Marsh, j’te jure que si tu continues avec tes conneries…. Mes conneries sont aussi tes conneries, Schumacher, et celles de tout ce bureau », que tu te permets de rappeler, glacial et lapidaire dans tes mots. Tes conneries, ses conneries, vos conneries et celles de tout le pays, parce que le Lord l’a décidé ainsi et qu’il a des arguments très convaincants, afin que vous obéissiez à ses demandes. Pas seulement parce que sur ton bras s’étale la preuve de ce que tu as voué au mage noir et à sa quête de pouvoir. Tu baisses un peu la voix afin de ne pas être entendu par vos collègues aux paris déjà généreusement empilés à votre sujet, la porte de ton bureau étant encore ouverte : « C’est pas l’endroit, ni le moment, pour parler de ça. » Un regard autour de vous, dans l’espoir que cette crétine comprenne que parler Lulu au milieu de la Brigade de police magique, au milieu du département de la Justice magique, n’est pas exactement stratégique. Tu te penches vers la Schumacher, réduisant un peu l’espace entre vous. « Alors tu prends ton bordel et tu dégages, avant que je te suspende. »
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Amity Safaatauemana
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Occupation : agent spécial™ de l'UICS, Handler intérimaire de la VB et secrétaire personnelle de Silver (ew).
Allégeance : agent-double pour l'OdP pendant des années, sauf qu'en fait elle servait de taupe au gouvernement ; depuis la débandade de novembre 2007, elle a officiellement rejoint les bad guys™.
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MessageSujet: Re: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyJeu 17 Fév - 1:52
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tw : langage cru, violence, quand même un peu drama

Qu’il se permette de balancer ses affaires est la première chose qui lui fait se mordre l’intérieur de la joue et serrer les poings contre le bois ; la seconde, c’est l’insistance avec laquelle Silver guette la main qu’elle tient la plus proche de sa baguette, et qu’elle n’ose du coup plus décoller dudit bureau. (Ce fils de Banshee qui la connait trop bien, là…)
Somme toute, Amity est furieuse -- il l’est aussi, mais elle l’est plus, et il peut se les mettre où elle pense, ses yeux pas contents. Pas déterminée à bouger d’un iota, elle ricane tout juste d’un air mauvais alors qu’il lui sert sa soupe dégueulasse à base de my shit is your shit ; ses jointures blanchissent un peu plus. “Mais tu crois que j’en ai quelque chose à foutre, de votre binoclard à la con que vous êtes pas foutus de surveiller ?!” Elle devrait, sans doute, et ça pourrait peut-être même lui coûter cher si les vitres de ce bureau-à-la-con n’étaient pas insonorisées (qu’on lui a toujours dit….) -- mais franchement qu’est-ce qu’ils lui trouvent, à ce Potter de ses deux…. Puis s’il était si spécial, est-ce qu’il ne devrait pas ne pas pouvoir s’échapper, par exemple ?! De toute manière elle s’en fout, de leur incompétence ; à la rigueur, ça la fait rire, même--

C’est pas l’endroit, ni le moment, pour parler de ça.” Marsh parle toujours aussi mal, mais il a baissé la voix, comme s’il espérait qu’elle fasse de même -- il vient alors certes se heurter à un silence buté, dans l’expectative, mais surtout à deux yeux noirs, brûlants d’antipathie. “C’est jamais le putain de moment, Marsh, alors-- - Alors tu prends ton bordel et tu dégages, avant que je te suspende.” Mite s’arrête d’un coup, pour venir planter ses billes cette fois-ci droit dans celles, glacées, de son supérieur. Par réflexe, elle a également une oeillade pour son bordel, toujours soigneusement (non) disséminé au sol ; puis une main part dans son dos, sans crier gare, pour y fermer les rideaux (un peu trop violemment, parce que la magie sans baguette, ça a toujours été le fort de son mari, jamais le sien). Les stores sont encore agités de tressautements (et quelques âmes sont toujours agglutinées derrière) alors qu’elle tire sa baguette, avec toute la vitesse d’une Hit Witch même de seconde zone -- de quoi venir trouver la jugulaire de Silver, la main tremblante et le sourire sans joie. “Bah vas-y, je t’en prie.” Amity vient à nouveau soutenir le regard de son feu collègue : il sait qu’elle est suffisamment loin pour lui faire sauter une partie de la mâchoire (elle a besoin de sa cervelle), elle sait qu’il est suffisamment con pour riposter et risquer de faire sauter son bureau de joli coeur (qu’il n’a sans doute même pas eu le temps de baptiser avec sa charmante (non) épouse, si on l’écoute chouiner).

TU FAIS CHIER, SILVER!” C’est l’étagère derrière lui, finalement, qui fait les frais de sa colère, puisqu’un filet rouge fuse juste au-dessus de son épaule pour faire s’envoler une bonne centaine de feuilles soigneusement classées (Amity n’a pas le sens des grandeurs, puis ce n’est pas grave : il filera ça à sa secrétaire) (elle n’est pas sa secrétaire). “T’es vraiment qu’un pauvre con qui pense QU’A SA GUEULE--” (la main libre vient balayer une partie du bureau, envoyant valser pot à plumes, agrafeuse, objets mystérieux de nerds de sa trempe) “Tu peux pas me serrer le bras avec des yeux de connard de golden retriever, pour-- (si, il peut) Tu peux pas, PUTAIN !

Alors que c’est désormais une poubelle (trop remplie de toute manière, puis ce n’est pas censée être une corbeille à papier…?) qui se voit renversée sous le coup d’un kick savamment placé, et qu’Amity commence à sentir le goût du sang sous ses dents (trop resserrées)...... Rien. Elle ne pense plus à rien, ou trop à tout : oublie le fait qu’il pourrait la virer, et plus ou moins signer son arrêt de mort, ou au moins de liberté, en le faisant ; oublie que Silver est un putain de Mangemort doublé d’un infâme salaud, qui n’a sans doute pas grand intérêt à se plier en quatre pour elle ou à tenir des promesses devenues trop contraignantes ; oublie, mais n’a que ça dans la tête, le ventre, la poitrine. “J’EN AI PLEIN LE CHAUDRON DE TES EXCUSES A DEUX MORNILLES, tu peux PAS me faire ça, et si tu le fais, j’te jure--” (Elle va faire quoi, au juste ? Le buter, là, comme ça, devant des stores à demi ouverts et leurs abrutis de collègues ? Ce serait se tuer aussi, puis elle a besoin de lui, et n’y a jamais vraiment pensé sérieusement….. Le dénoncer à l’Ordre, alors ? (La vitrine d’un tableau explose dans le dos du Marsh) Et ils vont la croire elle ? Et pourquoi est-ce qu’ils se mettraient après la peau d’un tel tocard, parce qu’il a un peu malmené une de leurs planques à la noix ?!) “J’te jure……”, elle grogne pourtant encore entre ses dents, comme si elle proférait la plus sérieuse des menaces. Elle l’accompagne d’ailleurs d’un nouveau jet de classeur, cette fois-ci manuel et droit sur le chef de Brigade (vraiment….), la baguette trop baissée pour véritablement se protéger d’un éventuel retour de flamme.

TU FAIS QUELQUE CHOSE, PUTAIN !” Elle achève, la voix cassée, les yeux brillants et les mains tremblantes -- furieuse mais en vérité suppliante, tornade ambulante mais en réalité terrorisée à l’idée que sa fille soit seule, dans la nature, peut-être déjà aux mains de personnes mal intentionnées, peut-être les joues égratignées, peut-être……
Et putain, c’est pour elle qu’elle fait tout ça, pour elle qu’elle en est , pour elle qu’elle s’est déjà retrouvée dans un tel dénuement face à ce sombre enfoiré, et il ne peut pas… Il ne peut pas…. “Silver, t’as juré.” Elle tente encore, plus calmement (à bout de souffle, de force, à tel point que la dernière babiole qui vient se fracasser au sol le fait surtout à cause d’un geste parasite, incontrôlé). “Je peux… P’tain, j’peux te récupérer toutes les Red Bull de Yaxley, ou… (Elle baisse la voix, enfin.) …ou, appeler tout le putain d’Ordre, ou peu importe, mais je peux pas…..” Amity se laisse tomber sur une chaise (plus de force), un peu de travers mais miraculeusement restée debout, enfouit aussitôt sa tête dans ses mains, elle-même repliée de manière toute biscornue. “Si c’était Dan, je le ferais pour toi, tu le sais.” ça lui troue le bide de l’avouer, même à mi-voix (plus de souffle), même au milieu de la poussière et du bordel occasionnés -- elle n’a pas (plus) le choix.
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MessageSujet: Re: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyMer 6 Avr - 4:43
Évidemment qu’Amity proteste, qu’elle râle, qu’elle gueule : sa collègue ne sait faire que ça de ses journées, en témoignent les années où tu as enduré ses jérémiades, au premier plan de la réception de la moindre parole. Jamais rien de simple dans ta vie et la brune se fait une énième épine dans ton pied ― ou toujours la même qui ne fait que s’enfoncer davantage à chaque jour. Baguette dédaignée en même temps que celle de sa collègue ― ainsi à bout portant, ce n’est pas que sa tête qui va sauter si tu l’attaques, ou si elle se risque à la réciproque. Et Amity sait encore plus que toustes les autres que tu n’hésiteras pas. « Bah vas-y, je t’en prie. » Tes dents se dévoilent dans un rictus carnassier, celui de l’animal qui menace et est prêt à attaquer.

« TU FAIS CHIER, SILVER! » C’est ton classeur qui explose et dégueule une avalanche de feuilles ― ton illusion de calme contenu explose en même temps dans un « PUTAIN ! » retentissant qui fait probablement remercier tout le monde que oui, ton bureau soit insonorisé. « T’es vraiment qu’un pauvre con qui pense QU’À SA GUEULE-- Tu peux pas me serrer le bras avec des yeux de connard de golden retriever, pour-- (tu dégages les feuilles d’un coup de baguette, un encrier part avec elles, éclate sur une pile de rapports en cours) Tu peux pas, PUTAIN ! Et tu fous quoi, toi, là, geste énervé vers le désastre en lequel est en train de se transformer ton bureau, les deux bras en moulin à vent vu l’envergure des membres, à quelle autre gueule que la tienne tu penses ??? » C’est trop lui demander de comprendre la situation dans laquelle tu es, bien sûr, d’attendre et même venir te voir chez toi, le soir, là où personne ne pourra voir, ni entendre, vos sparages.

Les ordures se mêlent aux affaires d’Amity, à tes fournitures de bureau, un morceau de l’encrier cassé vole et tache tes vêtements, les plumes décident de s’envoler, l’une d’elle se fiche dans les boucles de la sorcière. Un Lupacolpus bruyant claque contre la joue de la sorcière, en même temps que tu évites le classeur qui vient plutôt s’écraser dans le mur derrière toi, après une course qui traverse très exactement l’espace où tu te tenais quelques secondes auparavant. « TU FAIS QUELQUE CHOSE, PUTAIN ! »

Cri du coeur, cri de louve blessée, cri de mère qui te fait penser à Gina ― plus vrai encore que toutes les tentatives de négociation qui suivent, marchandage étape du deuil face au geôlier qui a tout pouvoir sur les barreaux qui la retiennent. Tu pourrais le faire. Prendre des noms supplémentaires de l’Ordre, des informations, faire tomber des têtes en échange de celle (vivante) de Lulu. Si tu savais, seulement, où elle était. Tu pourrais mentir. Tu pourrais t’en foutre. « Si c’était Dan, je le ferais pour toi, tu le sais. » Tu poses tes deux mains sur ton visage, la baguette encore lovée contre ta paume. Tu as envie de crier. À travers les stores, tu jurerais deviner quelques yeux curieux, et tu ne veux même pas savoir ce qu’ils croient voir. Ce qu’ils croient comprendre de cette scène de ménage plus virulente que toutes celles qui ont agité le bureau depuis le début de votre collaboration.

« Je sais, et tu serres tellement la mâchoire qu’elle va craquer, et je vais tenir ma promesse, d’accord ? » Tu n’as aucune putain d’idée de comment tu vas tenir cette promesse, bien sûr, parce que ce n’était pas assez d’être un Mangemort occupé et un Hit Wizard avec pas plus de temps libre, ton nouveau poste ne t’offre plus vraiment la possibilité de partir en campagne sur les traces de Lulu. Ce serait aussi redoutablement simple de tout simplement envoyer chier (encore) la Schumacher, de trahir la confiance accordée il y a des années, et tu n’as jamais été du genre à t’encombrer de sentimentalisme au sujet de l’honneur. Ce qui te retient n’est pas une amitié quelconque envers ta partenaire, mais plutôt les mots murmurés à propos de Dan.
La vérité soufflée par Amity, tu ne peux pas la nier, ni nier l’effet sur ton coeur alors que tu t’imagines dans cette situation.
Tu serais probablement encore pire.

Tu t’agenouilles devant la sorcière. Tu cherches son regard entre les cheveux en bataille, entre les mains qui tiennent sa tête et transforment la silhouette en foetus recroquevillé sur lui-même. Tes bras enveloppent ses cuisses et les genoux d’Amity tapent contre son torse alors que la conversation atteint ses octaves les plus basses : « Je sais que tu le ferais, si c’était Dan. » Accalmie peut-être brève, mais dont tu dois profiter avant que le vent se lève à nouveau. Ta magie est à fleur de peau, autant que ton humeur massacrante, et tu n’as pas l’énergie, la patience, pour gérer tout cela. Tu as envie de dormir, de foutre la sorcière dehors. « C’est pas, putain, Amity, tu peux pas-- tu peux pas venir faire ça--, un nouveau geste vers ce qui est devenu pire. Pas ici. » Mais puisque vous êtes là, dans cette situation, autant continuer, n’est-ce pas ? La défaite a un goût de métal et tu reposes ta propre tête sur les genoux de la brune, tes yeux dorés fixés sur le plancher recouvert d’ordures et de papier. « C’est quoi les dernières nouvelles que t’as eu ? »
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Amity Safaatauemana
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MessageSujet: Re: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyLun 9 Mai - 1:36
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tw : langage cru, mention de drogue, détresse émotionnelle, lowkey angsty

Je sais, et je vais tenir ma promesse, d’accord ?” Amity ne relève même pas les yeux ; se contente d’hocher faiblement la tête de gauche à droite, comme si elle ne voulait pas l’entendre, comme si elle voulait, en fin de compte, qu’il la ferme pour de bon-- “Je sais que tu le ferais, si c’était Dan.” Marsh est venu s’agenouiller devant elle et elle n’est pas plus calme pour autant — au contraire, sa détresse ne semble bonne qu’à muer, s’exprimer non plus par des jets de babioles plus ou moins chéries mais maintenant par des soupirs souffreteux et des doigts agités frénétiquement dans ses cheveux, ses manches, sur ses genoux. Marsh s’approche et fait coulisser ses bras sur elle d’une manière qui lui arracherait habituellement une grimace perplexo-écoeurée (quand bien même ce n’est plus une nouveauté, avec toutes les conneries qu’on leur a fait faire) ; il cherche son regard et elle le fuit obstinément. (Ils se connaissent suffisamment, aussi, pour qu’elle voit clair dans son calme de façade et qu’elle sente la frustration magique pulser sous ses paumes). “C’est pas, putain, Amity, tu peux pas-- tu peux pas venir faire ça-- Pas ici. - Silver…” Amity s’entend plus croasser qu’autre chose, aimerait se racler la gorge pour reprendre un semblant de contenance (et surtout, lui dire est-ce que tu te foutrais pas peu un de ma gueule connard de mes deux). Elle n’en fait rien, mais elle lui accorde enfin un regard en se relevant à peine, et surtout en agitant les épaules dans une expiration trop désabusée pour être véritablement amusée. “Chuis sûre que Retina serait ravie que tu m’invites….

Et là encore, ils se connaissent trop pour que Silver puisse dignement lui dire ça — même si elle n’a jamais trop compris pourquoi, Mite est plus qu’au fait de la méfiance que lui voue Gina (dans ses bons jours) (alors que franchement, d’ici à ce qu’elle saute sur l’autre, là……) “C’est quoi les dernières nouvelles que t’as eu ? - Je…” C’est une bonne question (on pourrait presque se laisser aller à penser que l’autre est flic..) ; c’est même évidemment la première des questions, mais Amity se sent malgré tout se raidir puis se figer, bien en peine à l’idée d’articuler ne serait-ce qu’un mot de plus. Elle s’agite, a un œil pour la tête de Silver, sur ses genoux ; un long soupir, ensuite. “Ils… Ils m’ont juste envoyé ce-- ce type, là, (elle bégaye, omet volontairement de préciser qu’elle connaissait ledit type) pour me dire qu’elle était partie ?! Qu’ils savaient pas où elle était ?!” Et déjà sa voix est repartie dans les aigus, ses mains sont revenues se saisir de son front pour en chasser hargneusement les mèches intruses, un coude vient retrouver sa place juste à côté de la tête du patron (gross). Mite déglutit. Elle ne dit pas tout et il le saura.
Elle détourne le regard.
Plante les ongles dans une de ses paumes jusqu’à y laisser une marque et la voir changer de couleur.

Je… Silver elle veut plus me voir, ça fait six mois.” Peut-être le lui a-t-elle déjà dit (en tous cas pas vraiment, pas comme ça ; suggéré, à la rigueur), mais l’aveu laisse tout de même un arrière-goût atrocement rance sous son palais. (L’espace d’un instant, Amity se demande même si elle ne va pas rendre son maigre repas, là, sur les cheveux blonds où une de ses mains s’est crispée avec absence et un semblant de lassitude) (ou se barrer pour prendre un ou deux ou trois rails de Somnis). Il n’y a sûrement pas de bonne manière de présenter une situation où son propre enfant ne souhaite plus vous voir (parce que même (si ce n’est surtout) une pré-adolescente sait reconnaître les déchets ambulants) — et malgré tout, Mite se sent plus comme une merde que jamais ces six dernières années (ce qui n’est pas peu dire). Elle a les mains et la mâchoire qui tremblent, le regard flouté par un début de larmes fébriles ; mais il faut qu’elle continue, qu’elle accepte, qu’elle… “C’était y a trois jours, elle était déjà partie depuis trois.” Et ça la refout en rogne en un rien de temps, de penser au temps qu’ils ont pris avant de juger bon de la prévenir — penser qu’ils ont seulement pu la perdre, que-- Les faits les faits les faits.C’est une gamine de quatorze ans quart-de-géante qui traîne toute seule dans la nature, on connaît les chiffres, on sait qu’elle va pas tenir une semaine, p’têtre même que quelqu’un est déjà… est déjà….” Sa voix se brise encore, alors qu’une de ses mains vient cette fois-ci essuyer rageusement un œil humide (et endommager un eye liner déjà très smudgy). Mite grogne (râle, plus exactement, des “p’tain….” compulsifs notamment), sent une de ses jambes s’agiter, sa tête recommencer à dodeliner négativement, ses mots recommencer à ressembler à du radotage. Elle spirale, commence peut-être même à paniquer ; n’a en tous cas à la bouche que des “Comment ils peuvent perdre une gamine, sans déconner ?! Comment vous--” qui s’interrompent juste à temps (même dans son état de faible conscience, elle réalise bien que l’heure n’est plus vraiment à contrarier Silver. D’ailleurs--)

J’vais ranger. Amity relève la tête d’un coup, rabattant ses cheveux en arrière avec l’air de quelqu’un qui aurait, incontestablement, trop forcé sur le Spitfire. (Du Spitfire, putain… Cons de gang.) J’peux-- j’peux trier les dossiers, ou-- (Ses yeux hagards arpentent le bureau sans dessus-dessous, comme à la recherche d’un point d’ancrage qui ne vient manifestement pas) --ou essayer de demander à Xander, ou… n’importe quelle merde vraiment, je sais pas, repasser des chemises ou quoi-- (Elle est même plus franchement rationnelle (elle, repasser ?!), mais la panique l’emporte à nouveau, et avec elle la peur de ne plus jamais revoir Lulu, et--) j’peux vous aider, je peux t’aider, mais-- c’est en train de me rendre cinglée et je--” Dernier soupir, dernière tête retombée vers l’avant avec accablement, avant d’être relevée avec toute la fébrilité du monde. “J’ai besoin de toi, Silver.” Elle a trouvé ses yeux — enfin. Regarde brièvement sa main, toujours dans les cheveux courts, avant de la laisser glisser légèrement le long de son crâne comme pour s’assurer que lui ne se dérobe pas à son regard. Plus encore, Amity le fixe — ses traits fatigués, sa chemise effectivement pas franchement repassée, sa mâchoire toujours serrée au point qu’il entend probablement ses dents crisser.
Elle gesticule un peu ; tire à nouveau sa baguette, mais cette fois-ci pour venir essuyer une tâche d’encrier sur l’épaule de la chemise de Silver — prend son temps pour le faire (ça l’aide à se recentrer ; qu’elle croit), lissant ensuite l’habit, avant de reposer sa baguette sur ses cuisses et de venir à nouveau chercher les yeux d’acier. “Je t’en supplie, je, j’ai, je peux pas--” Et Merlin sait (et Silver aussi) qu’elle n’est pas du genre à supplier (et encore moins le supplier) ; que la dernière fois qu’elle l’a véritablement fait, c’était il y a des années, alors qu’une table d’interrogatoire les séparait (et qu’elle n’avait déjà plus le choix). Sa main libre se crispe autour du bras marqué — elle se maudira plus tard.
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MessageSujet: Re: (amer#1) the fuckening   (amer#1) the fuckening EmptyLun 15 Aoû - 3:22
Ton regard s’aiguise lorsque ta collègue parle d’un type (?) venu lui dire que la gamine est simplement partie (??). L’incomplétude de ces informations ne fait que titiller ta curiosité et surtout, tes doutes, et point besoin d’être mage de l’esprit pour savoir que Schumacher ne lui dit pas tout. Tant pis pour elle, hein, ça ne peut que nuire à sa cause, à celle de sa fille, ce n’est pas son putain de problème, à quel point elle décide de saboter sa médiocre existence.

« Je… Silver elle veut plus me voir, ça fait six mois. » Tu hoches un peu la tête, la gorge serrée de l’aveu fait plus clairement que tout ce qu’elle pu te dire à ce sujet, les mois précédents. Pas que vous soyez proches, pas qu’elle aurait la moindre raison d’être franche avec toi. Tu pourrais lui parler de Dan. Lui avouer que toi aussi - - que ton fils ne veut plus vraiment te voir, à peine te parler. L’été a été difficile suite à votre confrontation et l’enfant est passé à peine en coup de vent de ton côté de la maison, et a tout juste accepté que tu l’accompagnes au Hogwarts Express ― tu t’es imposé, oui. Qu’il a dix-sept ans, qu’il est à peine adulte, qu’il est en colère, qu’il est trop doux, qu’il ne comprend pas, qu’il a raison, qu’il a tort, qu’il ne sait rien, que tu ne peux rien lui dire, que tu l’aimes, qu’il ne comprendra jamais.
Tu ne lui dis pas, même si tu pourrais. Tu la comprends, autant Lulu qu’Amity, et la blessure se fait plus vive encore. Tu déglutis, tu hoches un peu la tête, et tu fixes à nouveau les parchemins étalés sur le plancher. « Comment ils peuvent perdre une gamine, sans déconner ?! Comment vous-- (ils ont perdu Harry fucking Potter, elle est surprise qu’ils aient perdu Lulu ?!) Tu t’exaspères, tu répliques : Lulu a quatorze ans, Amity, et c’est ta fille. Je ne vois pas en quoi ça te surprend qu’elle fasse une fugue alors qu’elle doit être dégoûtée de tout, surtout de toi. » Pas loin de rajouter « et en plus, elle a du sang irlandais », comme si ça pouvait justifier son sale caractère et ses manies de rébellion (ça le fait).

« J’vais ranger. » Le soudain de la déclaration te fait sursauter et l’incompréhension laisse place à quelque chose de plus tranchant sur tes traits, qui ne peut pas tout à fait être abusé. Pas quand on a passé des années à chasser le crime organisé autant qu’à en faire partie, à toute petite échelle et avec quelques avantages marginaux. « Non, tu ne–  J’peux-- j’peux trier les dossiers, ou-- M’en fous, je ne veux pas que tu― » Une tornade aurait pu passer dans le bureau que ce ne serait pas bien différent et toi, à peine plus échevelé qu’à cet instant, mais tu imagines mal Schumacher se plonger dans les dossiers dont tu t’es emparé avec ton poste. Tu pourrais très certainement rester à flot si ce n’était pas de tout ce qui entoure le Survivant, s’il n’y avait pas eu la mort de Flint, si si si ― mille raisons et excuses qui ne peuvent pas être écartées et avec lesquelles tu apprends à composer, comme avec tout le reste. Avec le regard déçu et rempli de jugement de ton épouse, avec les attentes accumulées sur tes épaules, avec les responsabilités empilées. « --ou essayer de demander à Xander, ou… n’importe quelle merde vraiment, je sais pas, repasser des chemises ou quoi– j’peux vous aider, je peux t’aider, mais-- c’est en train de me rendre cinglée et je-- Amity, Amity, reste avec moi », que tu grondes, que tu préviens, prêt à ce qu’elle glisse une nouvelle fois dans une frénésie destructrice.

Tu soutiens son regard. Tu te sens exposé sous sa profondeur, la tête rejetée vers l’arrière, sa main dans tes cheveux. Ton souffle est douloureux, court, entre tes dents toujours serrées, autant que ta mâchoire est prête à se détendre pour mordre. Tu attends la douleur, les doigts qui viendraient te torturer le scalp, autant que la caresse. « J’ai besoin de toi, Silver. »

Tu ne bouges pas. Juste un petit signe du chef, à peine un mouvement positif de la tête. Tu es immobile alors que la magie efface une tache d’encre sur ta chemise, que tu peux pratiquement la sentir se défroisser sur toi. « Je t’en supplie, je, j’ai, je peux pas-- La main serre brusquement ton bras marqué, la paume à peu près étalée là où le crâne au serpent se meut sur ta chair pâle ; tu agrippes son autre bras en miroir de l’étreinte. On va la retrouver. » Dans quel état, quand, par qui, comment… c’est un plan qui devra encore être mijoté. Tu soupires. Tu ne bouges toujours pas de ta position, de cette étrange étreinte initiée sans que tu sois dérangé de son intimité. Au point où vous en êtes dans votre relation, il y a bien peu de choses que vous n’avez pas partagé, et l’espace est la moindre des choses. « Faut que tu me dises qui est venu te dire ça, pour Lulu. J’ai des brigadiers qui sont moins… intenses, choisis-tu prudemment de dire, à défaut d’un meilleur mot (moins zélés, furieux, sanglants) et discrets, le plus important, parce que de tout ça, tu ne feras pas un dossier officiel, et au diable la rigueur professionnelle, à mettre à sa recherche. On écume déjà tout le Royaume-Uni à la recherche de ce foutu Potter, alors demander de chercher une quart-géante pendant qu’ils sont là… » Pas plus difficile qu’autre chose. Sérendipité et tout ça.

Ta main lâche le bras d’Amity et remonte jusqu’à sa nuque, force le corps à se plier en deux plus franchement. Tu n’as pas relevé le ton, mais tu veux être certain qu’elle soit la seule à pouvoir comprendre ce que tu lui dis, quitte à le lire sur tes lèvres : « J’sais pas ce que tu prends, mais prends-en moins quand tu viens bosser. »
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