half-blood

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nom prénom(s)  » elle entend encore les syllabes que sa mère prononçait avec amour et douceur en la regardant dans les yeux, rien de superflu dans hannah, encore moins dans le second, hérité de sa grand mère maternelle, meredith. Un héritage pur fut un temps, Abbott, la vraie erreur dans ce carmin parfait, c'est l'union de son père à une sang de bourbe, écrasée d'un coup de baguette comme le fut son coeur à l'annonce surnom(s)  » med, qu'ils l'appellent, elle n'est plus que ça, même sa soeur ne l'appelle plus nana. Solitaire tel le loup, elle n'a pas de meute avec qui se souder. date de naissance » fille d'hiver, elle regarde toujours avec passion les flocons s'effondrer sur le sol le 28 janvier, déjà 26 ans qu'elle grandit sur sa terre natale, l'angleterre. origines & nationalité  » un joli cocktail d'angleterre, de russie mais aussi un peu des états unis, metissage offert par des alliances disparus pureté du sang  » sang souillé, elle en porte encore les marques au fond de sa pompe à sang, mêlé, comme le lord, vivante grâce à la pureté du sang de son père. métier/études  » médicomage au service des virus et des maladies magiques, elle se sert de sa magie pour sauver des personnes qu'elle haissait, et qu'elle a parfois même combattu fut un temps. orientation & état civil  » les courbes flatteuses des femmes ne l'interessent guère, elle préfère les hommes, souvent frêles, bien qu'elle n'ait encore jamais étreint personne de cette façon, loup solitaire, loup vierge. camp  » Beth. L'unique camp qu'elle defend, c'est le sien. Sa soeur si fragile, qui a vu leur mère mourir sous ses yeux. Beth porte en elle un désir de vengeance qu'Hannah tente d'essoufler pour la garder en vie. Souffle par procuration, sans Beth, il n'existerait pas ce qu'il reste d'Hannah. Elle a promis à son père de la protéger au mieux, et la meilleure façon qu'elle ait trouvé de faire cela, c'est en ne disant rien. baguette  » répondre ici. patronus  » répondre ici. épouvantard  » beth égorgée, subissant le même traitement que sa défunte mère. particularité(s)  » alchimiste confirmée, elle apprend cet art depuis la mort de cedric diggory. Son père, maitre alchimiste, a passé deux ans à l'entrainer avant d'être emmené de force par les death eaters, et la décapitation de sa femme devant son bébé de fille. Il a laissé des instructions à Hannah qui les a dénichées dans la bibliothèque des Abbott. Elle a poursuivi les enseignements fournis par son père à l'ancienne, en se plongeant dans les livres.

AZUR  » Elle levait les yeux vers le ciel, abîmant ses pupilles brillantes d’excitation, et comptait les nuages qu’elle pouvait distinguer. Leurs formes la faisaient sourire, et elle s’imaginait un nouveau monde dans ces couvertures de coton. Elle caressait l’herbe séchée qui l’entourait, chaude : sa soeur avait 6 ans aujourd’hui. Six années de vie, bercée d’amour et de douceur. La vie ne pouvait sembler plus belle. Elle entendait s’agiter sa famille à l’intérieur de la maison familiale, mais elle ne souhaitait pas bouger. Le soleil frottait sa peau d'albatre, vestige des racines russes qui courbaient en son sang. Tout son corps se délectait de cette sensation agréable. C’était un samedi ensoleillé, un 4 juillet agréable, et rien ne pouvait gâcher cette journée, Hannah le sentait. Une main vint frôler la sienne, et elle mélangea ses doigts à ceux de la petite fille qui s’était couchée à ses côtés. « Joyeux anniversaire, Beth. » Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, qui tourna sa tête vers sa soeur. Sa chevelure imposante s’écrasa sur le visage de la petite fille qui partageait une partie de son sang. Cette derniere chercha à se débattre de la tornade blonde qui venait lui chatouiller les narines, alors que sa soeur ne voulait que lui faire un bisou sur la joue. Une fois l’entreprise réussie, elle murmura un léger « Merci. » avant de clore ses yeux pour sentir quelques instants de plus la plénitude que lui offrait le calme du soleil. Hannah aimait tout particulièrement les fêtes de famille. Elle aimait regarder toute la famille argumenter sur tel ou tel sujet d’actualité, observer les plus jeunes faire des petits miracles d’enfants parce qu’elle se sentait alors dans un cocon d’amour si pur et parfait qu’elle avait l’impression que rien ne pouvait l’atteindre. Comme si le temps pouvait s'arrêter et figer ces images qu'elle aimait tant : le rire de sa soeur, le jardin de leur maison irlandaises, les rares journées ensoleillés...
ARGENT  » d'une façon assez surprenante, Hannah n'a jamais beaucoup aimé la musique. entendre de douces mélodies s'échapper de la radio ne l’émeut pas, elle ne chantonne pas, à la place elle laisse ses pensées s'échapper de ses lèvres rosies avec un naturel qui lui était tout particulier. Elle s'est retrouvée de nombreuses fois gênée par cette étrange habitude. A l’école, elle perturbait le sommeil innocent de ses comparses avec ses divagations nocturnes. Elle n’arrête jamais le flot de paroles, utile ou inutiles, cela n’a pas d’importance pour la jeune femme, elle enchaîne et son rire de cristal la rend belle, ses dents blanchies reflètent la lumière sur la vaisselle de sa famille de cœur, ses sorciers qui l’entourent, qui l’aiment si fort parce qu’elle est elle, elle ne se cache pas, sans masque, pleine et entière, beauté particulière, imparfaite, mais franche. Elle divague sans gêne, s’impose sans rien y connaître, défie sans savoir. Parle sans penser, enfance simpliste, vie sans souffrance, elle va s’en prendre la petite, mais ça, c’est loin de son enfance.
OR  » elle presse l’écusson contre son cœur, la couleur si particulièrement dorée de l’embleme de sa section lui donne un sentiment d’appartenance jusqu’alors inconnu. Elle faisait partie de quelque chose, enfin, dans son petit monde magique. Elle découvre la magie d'une façon plus prononcé qu'à la maison, où sa mère, née moldue, impose une grande part de non magie. Loin de la maison de ses parents, des serdaigles, elle s'épanouie dans la fidélité et la ténacité propre aux Poufsouffles. Mais ses défauts ressortaient toujours de manière brutale lorsqu’elle retrouvait sa maisonnée, c’est ainsi qu’elle s’est forgée, soif de découvrir, de devenir plus, d’être plus que d'être un blaireau doré.
AMBRE » lorsque son premier amour l'a quittée, elle a  passé des jours entiers à tenter de faire de l'amortentia. Elle se souvient très bien de cette fois à l’école, peu après sa révélation, son professeur de potion leur avait fait sentir la potion de l'amour, l'amortentia. Elle avait vite reconnu le citron, odeur distincte puisqu'elle est issue de son gâteau préféré, dessert qui lui rappelle fortement ses anniversaires en famille. Mais ce qui l'avait bousculé, c'était Son odeur. La cannelle, cette fragrance si particulière, inoubliable, musqué. Et après deux semaines sans voir celui qui avait partagé son coeur, elle ressentait une envie viscérale de retrouver son odeur, au moins une dernière fois. Après une semaine d'essai, elle senti à nouveau le parfum de celui qu'elle aimait tant. Après quelques heures à pleurer, elle demanda à sa mère avec la plus grande candeur, si un jour, son amortentia changera d'odeur.
MAGENTA  » les mèches de la mère chatouillent le visage de l’enfant qui subit sa première peine de cœur. Innocente. Elle est allongée de tout son long sur le canapé, la tête sur les genoux de sa mère, la respiration perturbée par de nombreux reniflements, elle regarde les mouchoirs se transformer en un musée de son malheur sur le sol. « Tu crois que ça s’arrête un jour Maman ? » Georgia  fronce les sourcils, arrêtant ses caresses apaisantes alors qu’Hannah bougeait les épaules avec agitation pour que sa mère reprenne. La mère réfléchi quelques instants, bougeant sa main le long de la chevelure de sa fille sans cesser d’y penser, gênée. « Je ne sais pas ma belle… Oui, je pense. La douleur ne peut pas être infinie. » La blonde souffla bruyamment. Evidemment, sa mère n’en savait rien, elle. Elle s’est mariée avec son amour d’enfance, le seul homme qu’elle a aimé d’amour et pour qui c’était réciproque. La vie était si injuste, tout d’un coup ! Que s’était-il passé entre temps pour qu’elle souffre à ce point ? Ernie l'avait quitté si vite, si brutalement qu'elle ne comprenait toujours pas ce qu'il faisait au bras d'une autre Et quand lorsqu'elle le voyait avec une autre, la chute était toujours la même : brutale, violente. Comme un saut à l’élastique qui ne se finissait pas comme prévu, boom, voilà une Hannah pleine d’ecchymoses.
CARMIN  » Ses songes s’empêtrent dans une tempête de désenchantement. Un manège bien ficelée qui l’emporte dans des terres inconnues, sols imaginaires et destructeurs, elle sent la chaleur de la lave s’écouler autour d’elle, pour seule défense le réveil, brutal, retour à une réalité moins funeste, mais son cauchemar l’enrôle, prison brûlante, à la hauteur de son impertinence. La vérité serait-elle toute différente, finalement ? Que le vermeil, cette couleur qui lui sied à ravir, soit la sienne. Son souffle devient erratique, elle s’étouffe presque à cause du liquide carmin qui s’accumule au sol, il n’y a pas de solutions, tout s’enfuit du corps de la gamine. Elle a beau presser la plaie, saisir sa baguette et incanter des millions de syllabes, rien ne recoud la peau d’albâtre qui s’effrite à chaque instant un peu plus. Elle supplie son prénom, fixe les prunelles de la défunte, c’est trop tard. Et alors que l’horreur semble à son paroxysme, la tête dégringole loin du corps. Elle déglutie douloureusement face à l’attente d’un réveil qu’elle espère certain, avant d’hurler en ouvrant les yeux : l’epouvantard est devenu cauchemar, c’est trop tard.