BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 (naches #2) a mi regreso

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MessageSujet: (naches #2) a mi regreso   (naches #2) a mi regreso EmptySam 6 Nov - 14:49
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Moon est vivante. Nacho est vivant.

Bordel il a du mal à y croire, mais c'est sans doute la première fois depuis qu'il s'est pris un AK dans le doigt qu'il se sent heureux. Genre, vraiment heureux. Comme si tout ça avait un sens, soudainement, comme si la douleur, la peine, la solitude, tout ça en valait le coup. Effacées, les années sous impero à jouer le pantin des mangemorts, à se faire tirer les ficelles par la seule personne en qui il avait encore confiance. Oubliés, ces moments de pure terreur, quand il s'est fait arrêter devant Nacho et que Dulce est morte sous ses yeux et qu'il était persuadé que son bro allait jamais s'en sortir et que tout était sa faute. Et puis Gracefield, le manque, la peur, l'angoisse, l'impuissance face à l'horreur... sa propre mort, aussi éphémère fut-elle... Tout ça, tout ça en valait le coup parce que les deux seules personnes qui comptaient pour lui étaient bel et bien vivantes et qu'Andrés pourrait en pleurer là tout de suite.

Cerise sur le gâteau, il est parvenu à convaincre il-ne-sait quel haut gradé de l'Ordre à le placer à la Tour, une autre planque située dans la ville de York - il était prêt à se peler les chocogrenouilles mais c'était pour le bien collectif : il allait revoir son bro. Nacho était là-bas, askip, et Elena et lui s'entendaient visiblement très bien. C'était elle qui l'y emmenait, comme c'était aussi elle qui l'avait emmené à l'Airlock. Elle avait l'air extatique à l'idée de réunir les deux bros, une véritable pile qui tient pas en place et qui parle beaucoup mais ça colle assez bien à l'humeur de l'ancien chanteur, qui trépigne d'impatience à l'idée de serrer Nacho dans ses bras. Il le croyait mort, putain, il le croyait décomposé depuis des mois dans la fosse commune après s'être pris un AK sur le coin de l'oreille. Mais il s'en est tiré, comme toujours, et Andrés est prêt à remercier Merlin et ses apôtres pour tant de clémence.

La ville de York est pittoresque. Un charme anglais très dramatique, on voit qu'on est à la frontière de l'Écosse. Non pas qu'Andrés ait toujours été un grand as de la géographie et de l'architecture à travers les siècles, mais les tournées partout dans le monde lui ont donné une certaine appréciation des différentes esthétiques des pays. Aussi, octobre pointe à peine le bout de son nez et il fait déjà un froid de détraqueur. Andrés ignore comment il va supporter de telles températures, d'autant plus qu'il vient tout droit du sud de la France et que même quand il était en Angleterre, il jouissait d'un luxe exceptionnel qui lui garantissait un confort à toute épreuve. Il ne se fait pas d'illusions, il ne va pas avoir le même traitement à l'Ordre. Et c'est sans doute pas plus mal. La célébrité, tout ça, ça lui est monté à la tête. C'est plus dangereux qu'autre chose, en fin de compte.

La Tour est une sorte de grande maison tout en hauteur, comme son nom l'indique. Des briques rouges, comme partout ailleurs, et un aspect vaguement lugubre - mais ça c'est les britanniques, passion Dickens, tout ça tout ça. Elena l'invite à entrer et il pousse la porte, fait déjà face à des rangées d'escaliers. Il croise le regard d'un sorcier - il a l'air gentil - qui lui lance un sourire en coin avant de disparaître dans l'embrasure de la porte. Elena l'arrête en lui posant une main sur l'épaule - elle doit repartir, mais elle lui indique où se trouve la chambre de Nacho.

Andrés la remercie. Il a le cœur qui bat un peu trop vite. Y a l'excitation, bien sûr, mais il a peur, surtout. Il a peur que les choses soient différentes, il a peur de l'accueil qu'il va recevoir. Après tout, il lui a fait courir un grave danger, la dernière fois qu'ils se sont vus. Il aurait jamais dû venir à ce rendez-vous...

Trêve d'hésitations, Andrés grimpe les escaliers, son sac sur le dos, laissant passer les résistants qui montent et descendent à la hâte en le saluant. C'est tellement étrange de s'intégrer dans un tel endroit. C'est si loin de tout ce qu'il a pu connaître jusqu'à présent. Il a presque perdu l'habitude d'être lui-même après avoir passé tant de temps sous impero. Et puis en fin de compte, ça veut dire quoi, "être lui-même" ? Il est qui, sans ses paillettes, son micro et ses bagouzes à tous les doigts ? Il est qui, maintenant qu'il a des airs de bûcheron vagabond, avec son épaisse chemise à carreaux salie, sa barbe de trois jours et ses cheveux ébouriffés ? Il est même pas sûr que Nacho le reconnaisse. Joder, il est même pas certain qu'il se reconnaîtrait dans un miroir.

Une fois devant la porte, qu'on lui a gentiment indiquée arrivé à l'étage, il prend une grande inspiration. Ça va bien se passer. Puis il frappe quelques coups secs, et il entre.

Et là, devant lui, y a Nacho.

Son Nachiquito.

Son bro.

Bien vivant, en chair et en os, qui le regarde comme s'il avait vu un fantôme.

Bro.

C'est tout ce qu'il parvient à sortir.
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T'es en train de griller ta dernière pile AA dans ton vieux baladeur du début des années 2000, écoutant un son des Heroes del Silencio, comme pour faire revivre cette enfance lointaine que t'aimerais voir ressuscitée. T'as bien quelques bons morceaux de MJ juste après, mais à force de les saigner, tu danses trop et tu fais chier tout le monde -- oui, même dans ton état de pseudo-deuil mal dosé. Alors tu te perds dans la musique, dans tes souvenirs, pour échapper toujours un peu plus à la dure réalité, une clope un peu trop clean entre les lèvres -- la fenêtre est entrouverte, pour éviter d'enfumer la Tour entière. Ça aussi on t'a déjà fait la remarque, on sait que quelqu'un est un spliffard et ça ne peut être que toi.

Pis t'as le droit de glander un peu, ce jour-là, parce que t'as pas de livraisons aujourd'hui, (même si y'en a toujours), faut dire que t'es pas vraiment capable de sortir normalement depuis Gracefield, et y'a bien quelqu'un là-haut qui te préserve encore un petit peu, faut croire. Tout le monde l'a bien senti, entre la mort de Lee, le départ de Deanito, et d'autres, y'a trop de choses qui ne sont plus comme avant. Sa casquette, tu l'as sur la tête le trois quart du temps. T'es en train d'essayer de lire un bouquin qu'a laissé Irina avant de partir pour la journée tu ne sais trop où, tu te sens presque intello sur le moment, et tu te dis même que t'y comprendrais ptet plus quelque chose si tu t'en roulais une au lieu de tourner aux Lucky Centaur comme les boomers de l'Ordre.

Le morceau change et passe sur un MJ, une évidence, et tu te laisses réinvestir par tes vieux réflexes de danseur né, lâchant le bide de Moncho que tu gratouillais sans trop réfléchir. Le petit baladeur coincé dans la poche arrière de ton jean taillé trop bas, avec aucun public pour te filer un 10/10 à chaque move.

Pendant quelques instants qui durent en réalité plusieurs minutes, t'as l'impression d'être dans ta chambre à Séville, cette même chambre qui puait l'herbe et la transpi, mais le soleil et le plastique de tes posters cornés aussi.

Entre temps t'as écrasé ton mégot dans ton cendrier, t'arrêtant pas vraiment pour autant.

Jusqu'à ce que la porte s'ouvre, bruit que tu peux pas ignorer, même avec tes écouteurs : notamment parce que t'en as qu'un sur deux qui fonctionne. Tu t'arrêtes presque net, "Sí?"  va chercher de tes petits yeux la silhouette qui s'impose à peine dans ta piaule, et--

"Bro"

T'as une tonne de frissons qui te parcourent : ça commence par les bras, puis ça te prend la gueule ; en même temps y'a un truc qui éclate sous tes côtes, tu sais pas trop quoi, t'as envie de t'écrouler par terre mais la seule chose que t'arrives à faire c'est de crier (du cœur) des jurons en espagnol, avant d'écraser tes deux mains sur ta bouche, si fort que ces dernières en blanchissent perceptiblement. Tu n'y crois pas, et t'es comme secoué par quelque chose de tellement énorme et indicible que tu te mets à pleurer comme une pauvresse.

Puis tes jambes se déverrouillent et tu t'élances sur lui ; ne cherche pas à retenir quoi que ce soit - qui tu serais, sinon ? pas toi - en l'enserrant dans tes bras, bien décidé à ne plus le laisser repartir cette fois-là.

"C'est toi ? C'est toi ???" que tu répètes d'une voix émotive, brisée en trois, et en espagnol, alors que t'as une de tes mains derrière son crâne. "Andrésito putain de merde Sainte Marie de--" tu débites, comme si on avait fait sauter un cadenas que t'avais mit en place dans la honte, y'a de ça de longs mois maintenant. De la honte, de la culpabilité aussi, noyée dans la weed et la dope, comme tout le reste. Noyée mais pas oubliée.

"J-J'voulais pas te laisser j'te-- j'te jure" que t'arrives à dire après avoir sangloté. Tu tremblotes de partout, le cœur trop plein de ce que tu croyais disparu. "J'voulais pas partir-- je--" tu voulais pas l'abandonner, mais t'as fui pour sauver ton cul, et tu l'as laissé mourir. T'aurais jamais supporté qu'on te fasse ça à toi, et tu sais pas non plus ce qu'il fait là, comment il peut être là, alors que ce Mangemort était à vos trousses. Tu sais pas pourquoi il vient te voir non plus, ce fantôme-là, celui de ton meilleur ami, alors qu'il aurait mille et une raison de te haïr jusqu'à la fin de ses jours.
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Le temps semble s'être arrêté, l'espace de quelques secondes. On a mis pause sur Andrés qui se tient dans l'embrasure de la porte et Nacho qui porte ses mains à ses lèvres, étouffant plus d'un juron sous la surprise. Andrés a le cœur qui bat à mille à l'heure, peut-être bien qu'il va exploser à force, mais c'est pas bien grave parce qu'il est beaucoup trop heureux en cet instant. Heureux et aussi triste, un peu, d'avoir été si loin de sa famille pendant trop de temps. Mais heureux, surtout, si heureux qu'il a des larmes qui perlent déjà dans le coin de ses yeux et qu'il a l'impression qu'une force supérieure l'écrase sous le poids de l'émotion, et que ses jambes fébriles peinent à le maintenir debout.

Et puis Nacho court vers lui et Andrés a à peine le temps de laisser glisser son sac à dos par terre qu'il se sent propulsé deux pas en arrière par l'impact de l'étreinte de son bro, qu'il serre aussi fort qu'il peut en retour. C'est de le sentir contre lui, sa chaleur, son odeur - il pu la clope et la transpi mais c'est cette odeur réconfortante qui lui fait se sentir à la maison - qui déclenche ses larmes et le voilà qui sanglote comme un enfant qui vient de retrouver son doudou.

C'est toi ? C'est toi ??? ” Andrés acquiesce dans son dos mais répond pas, parce que là tout de suite sa voix marche pas et qu'il le sait. Elle est trop embourbée dans les larmes et sa gorge est serrée trop fort. Ça sert à rien de lutter, il préfère se laisser aller à tous ces sentiments qu'il se pensait plus capable d'éprouver. Après tout ce temps à rien ressentir, à n'être plus qu'une coquille vide, il a l'impression qu'on vient de lui insuffler la vie nouveau, et il chiale comme un bambin qui voit le jour pour la première fois, qui souffre trop parce que ses poumons se chargent d'air et d'oxygène après des mois sous l'eau. “ Andrésito putain de merde Sainte Marie de-- ” Il répond toujours rien parce qu'il en est toujours incapable, se contente de morver sur l'épaule de son meilleur ami - il se doute qu'il lui en tiendra pas rigueur. Il se laisse bercer par la chaleur de sa main derrière son crâne et il il se sent si bien dans cette étreinte, il a pas envie qu'elle finisse, parce qu'il est à la maison, enfin de retour après des années.

J-J'voulais pas te laisser j'te-- j'te jure ” Andrés reprend peu à peu son souffle parce qu'il commence à comprendre à quel point son meilleur ami s'en est tiré avec une bonne dose de culpabilité après leurs dernières retrouvailles et Andrés le supporte pas. “ Hey- ” “ J'voulais pas partir-- je-- ” “ Eh eh- ” Andrés se recule enfin, juste assez pour pouvoir saisir le visage larmoyant de Nacho entre ses mains et le forcer à le regarder droit dans les yeux. “ T'as fait c'que t'as pu, tu m'entends ? ” Oui, il a fait ce qu'il a pu, et surtout ce qu'il devait. Andrés se serait jamais pardonné si son bro était mort à cause de lui. “ T'as fait c'que t'as pu, et t'as pris la meilleure décision qui soit. ” Andrés hoche une fois la tête, comme pour s'assurer que l'autre sorcier a bien compris. “ J'suis vivant, okay ? J'suis vivant et crois-moi que j't'aurais butté si tu t'étais laissé tuer parce ce connard de mangemort, c'est bien compris ? ” Et puis il l'embarque à nouveau dans son étreinte, cette fois c'est lui qui a sa main derrière son crâne et qui tente de le rassurer. Andrés ferme les yeux quelques secondes, profite encore un peu de l'instant avant de se reculer pour de bon, une main toujours posée sur le bras de son ami parce qu'une partie de lui a plus du tout envie de le laisser partir. “ Joder, t'as pas changé. Toujours une tête de con ma parole. ” Il tente un peu d'humour pour détendre l'atmosphère, parce qu'il sait que la discussion qui va suivre va pas être simple. Parce qu'ils ont trop de choses à se raconter, des choses pas simples, qu'Andrés a failli mourir mille fois depuis qu'ils se sont croisés et qu'il se doute que c'est tout pareil pour Nacho. Enfin, que ça n'a pas dû être facile tous les jours non plus.

Après un court silence, le sorcier enchaîne l'air plus grave. “ Merci... ” Il ferme les yeux un instant, prend une inspiration. Il pensait pas un jour avoir la chance de lui dire tout ça alors il la saisit. “ Merci d'avoir tenté d'me sauver. même si c'était une cause perdue, même si ça a pas tourné comme on voulait. Merci. ” Sa gorge se tord à nouveau, il lutte contre les larmes parce que toute cette histoire est trop difficile. “ J'suis désolé- j'suis désolé qu't'aies dû prendre un tel risque pour moi. J'me s'rais jamais pardonné si t'étais mort à cause de moi.
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MessageSujet: Re: (naches #2) a mi regreso   (naches #2) a mi regreso EmptySam 20 Nov - 16:15
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Le pourquoi t'es là te démange à mort, et la force des émotions qui te secouent suffit à engloutir cette question alors morte dans l'œuf, et qui aurait été sans doute trop pénible à entendre pour ton meilleur ami. Que ç'aurait pu lui faire entendre qu'il n'a pas sa place, qu'il n'avait pas le droit de revenir, après avoir fait "semblant" de mourir. Heureusement tu ne lui sers pas ça, et pire est de constater que c'est le fantôme à proprement parler qui a le plus de sang-froid que le vivant. Trop de vie qui court en toi alors que celle de ceux que tu aimes le plus disparaissent.
T'as pas envie qu'il parte, une nouvelle fois, t'as pas envie de l'abandonner, encore une fois, tu veux plus de tout ça, et ce miracle pour le moins inespéré te met dans un état second, mésestimé. Tout est à fleur de peau chez toi depuis que Lee et les autres sont partis, que leur regard s'est voilé de gris après avoir vu toutes ces horreurs sur l'île. T'es même pas au courant qu'Andrésito y était, lui aussi, et tu vas finir par l'apprendre, bien sûr ; et ça te brisera en mille morceaux — parce que là-bas, si t'y étais allé, vraiment, t'aurais ptêt pu l'aider.

T'aurais peut-être pu le ramener, toi ; et t'aurais fait un truc d'utile, de bien, pour une fois.

La seule chose d'à peu près stylée c'était de t'enfuir, ce jour-là, et t'aurais dû y rester.

"Eh eh-" il se recule un peu et tu sens ses mains qui prennent ton visage, tu sens ses paumes sur tes mâchoires qui se serrent un peu trop fort dans ce sanglot que tu ravales à peine, réussit à le regarder dans les yeux, pour lui répondre (mais tu peux pas, en plus il est tout flou, avec tout ça), alors tu l'écoutes, en reniflant bruyamment, parce que tu pleures du nez aussi, tu fais jamais les choses à moitié. "T'as fait c'que t'as pu, tu m'entends ?" Tu secoues la tête de gauche à droite sans rien dire, t'as pas besoin de lui en dire plus, tu te sens coupable comme jamais, et tout vient de te péter à la gueule à nouveau. T'as super honte. "T'as fait c'que t'as pu, et t'as pris la meilleure décision qui soit.J'ai pas réfléchi coño" que t'insistes d'une voix toute brisée, d'enfant mécontent même, de ne pas être pointé du doigt comme il le voudrait. Ouin-ouin, c'est moi, c'est ma faute, et puis c'est tout. "J'suis vivant, okay ? J'suis vivant et crois-moi que j't'aurais butté si tu t'étais laissé tuer parce ce connard de mangemort, c'est bien compris ?" ce qu'il te dit te fait penser à une réplique de GTO que t'adores et que tu lui as répétée minimum mille fois quand vous étiez en galère. Alors tu te mets à rire nerveusement sur son épaule, te laissant prendre à nouveau dans ses bras qui ont un goût de renouveau. "T'es con" que tu marmonnes d'instinct en lui frottant le dos affectueusement.

Vous vous reculez un peu (vraiment un peu) et t'en profites pour t'essuyer ces larmes de crocodiles qui sont même allées s'éclater sur le sol froid que vous partagez. De quoi mieux le voir, déjà, parce qu'il était prit dans un flou presque gaussien, rien de particulièrement agréable. "Joder, t'as pas changé. Toujours une tête de con ma parole." tu laisses encore échapper un rire, allant répondre à son contact à ton bras en récupérant le sien. "C'toi le con, toujours trop grand sa mère" ça lui ferait pas de mal de redescendre d'un étage, celui-là, que tu t'es dit souvent.

Le temps de laisser une expiration consciente s'échapper de tes lèvres barbouillées de larmes, qu'il te dit "Merci…" d'une manière suffisamment exceptionnelle (de gravité, en soi) pour que tu plantes tes billes dans les siennes, pas très sûr de ce qui allait suivre. Merci de quoi… merci pour quoi ? T'as rien fait d'autre à part fuir. Il s'excuse, tu laisses ton bras revenir le long de ton corps.

"Arrête-- arrête tes conneries" tu t'insurges sans agressivité aucune, mais avec une fermeté tout à fait étrangère à ta façon de parler. T'as toujours fait en sorte de gérer, t'as toujours été chill, c'est vrai, mais y'a une part de toi qui sait se révolter, et cogner, dans les cas les plus graves, même si ça a toujours été excessivement rare. "Va t'assoir tiens cabrón, tu m'as saoulé" que tu lui dis sans méchanceté aucune, plutôt risible même, puisque tu attrapes son sac et tu lui tapes sur le cul comme c'est arrivé un peu trop de fois.
Tu sais même pas s'il va rester là longtemps, mais t'as bon espoir que ce soit le cas -- il se serait pas ramené avec un sac comme ça pour y flanquer un calbar et un tube de Signal blancheur, pas vrai ? Quoique, on parle d'Andrésito quand même, la fame incarnée.

"Tu veux de l'eau ?" réflexe, encore, alors que tu tournes les talons pour mettre le sac aux pieds de ton lit. Tes pas sont court-circuités, ceci dit, par un mouvement de Moncho qui ne bouge pas que la tête, il semble reconnaître Andrésito, genre, vraiment, et il se lève (est-ce que c'est un rêve ? quand est-ce que tu vas te réveiller ?) pour aller se réceptionner par terre et traîner son gras jusqu'aux jambes du chanteur, pour lui quémander des caresses.

Il t'en fallait pas plus pour te remettre les larmes aux yeux, faut dire. Si Moncho réagit comme ça (il était amorphe depuis si longtemps, lui aussi), c'est qu'il est vraiment là… que c'est vraiment vrai.

Le chat roux ronronne comme un camion, entraînant ton bro jusqu'à ton pieu.

"J'te propose pas le spliffard…" c'était peut-être pas la meilleure entrée en matière, c'est clair, et pour une fois, t'es assez fin pour t'en apercevoir. Tu vas t'échouer sur ton lit, théâtre de tant de pleurnicheries ces derniers temps. À ta droite, sur le mur, juste au dessus de ta tête, t'as pin les photos que t'as donné Lenita querida, et les rares que t'as pu récupérer de la maison de Mama. Y'en a une où vous êtes à moitié flous, pris dans les lumières d'une boîte de nuit, collé serré comme jamais. Y'en a une autre, là, un peu plus haut, où tu photobomb derrière un selfie avec Moon. Ça paraît si loin et si près à la fois, tout ça. T'as pas envie d'oublier que ça a existé, même si ça fait mal.

Moncho pousse sur ses pattes arrières et remonte sur le lit, investi d'une force que tu ne lui soupçonnais plus, et il va se coucher sur tes cuisses après s'être frotté à toi. Des fois tu te demandes vraiment si ce chat entend pas tes pensées, parce que c'est pile le moment où tu te disais que tu voulais plus voir partir Andrésito.

C'est qu'en plus de ça, t'arrives même pas à lui demander comment ça va. T'es loin d'imaginer tout ce qu'il a dû traverser avant d'arriver là, son cul vissé sur ta couette pleine de poils roux.
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MessageSujet: Re: (naches #2) a mi regreso   (naches #2) a mi regreso EmptyDim 21 Nov - 11:03
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Il a l'impression de serrer un torchon humide dans ses bras, Andrés, un bout de tissu sans résistance qui lui paraît si fébrile et chétif qu'il pourrait tout aussi bien lui échapper, glisser au sol, écrasé par une culpabilité incommensurable. C'est pourtant pas ce qu'il a l'habitude de penser quand il prend son bro dans ses bras. Ça a beau être une crevette, ça a jamais été un gars fragile. C'est plutôt son roc, depuis toujours, avec son assurance et ses blagues à deux mornilles. Un rayon de soleil qui ne cesse d'illuminer sa vie, et auquel il s'est accroché pendant ses moments les plus sombres. C'est ce qui l'a aidé à avancer, Andrés, alors qu'il s'est retrouvé catapulté sur une île de cauchemar avec pour seule issue sa propre mort. Il revoyait Nachiquito courir loin de Lestrange et s'échapper là où les AK ne l'atteindraient pas. Et même s'il n'avait aucune confirmation de sa survie, Andrés avait espéré, des mois durant, que Nacho s'en était bel et bien sorti. La peur du contraire, bien sûr, continuait de lui tordre l'estomac mais, à l'époque, il avait bien d'autres préoccupations complémentaires : son sevrage et le fait de sortir Moon de ce clapier, entre autres.

Mais voir son bro comme ça, ça lui fait réaliser à quel point il en aurait bavé, si les rôles avaient été inversés. A quel point il se serait senti comme une grosse merde ambulante, qui n'aurait plus été capable de se regarder dans une glace. Parce qu'il aurait laissé tombé son meilleur ami, pour sauver ses propres fesses. Andrés ne lui en veut pas. Il ne lui en voudra jamais pour s'en être sorti vivant de cette histoire. Mais il comprend, un peu en tout cas, ce qu'il peut bien ressentir en cet instant, et la culpabilité qui a dû peser sur ses épaules des mois durant.

Andrés fait un peu d'humour, et y a un sourire qui naît sur ses lèvres parce qu'il voit que ça fonctionne un peu, que l'espagnol laisse un rire s'échapper entre les larmes. Et puis il le remercie, des mots qui sortent du cœur pour y avoir été trop longtemps enfermés. Peu importe si Nacho s'en rend compte ou non, le simple fait qu'il ait provoqué ce rendez-vous, même s'il a foiré, même si rien ne s'est passé comme prévu... Le simple fait qu'il ait essayé lui a sans doute sauvé la vie. Parce que s'il n'était pas venu perturber son quotidien en lui donnant une chance de s'en sortir, si Andrés ne l'avait pas saisie, il serait toujours sous impero aujourd'hui, ou il serait mort, d'une overdose ou d'un simple Avada lancé sans ménagement. Mais Andrés est sûr d'une chose, si Nacho n'avait pas fait ce qu'il avait fait, il serait mort, ou regretterait de ne pas l'être. “ Arrête-- arrête tes conneries. ” Y a son cœur qui se sert parce qu'Andrés aimerait tellement que Nacho comprenne... qu'il réalise à quel point il a changé sa vie et à quel point il devrait se sentir fier, pas coupable. Mais il finira bien par comprendre, Andrés se rassure, ils ont tout le temps du monde pour éclaircir les derniers mois, désormais. “ Va t'assoir tiens cabrón, tu m'as saoulé. ” Nacho prend son sac et lui fout quelques tapes sur le cul, ça a bon de le faire rire et il s'exécute.

Un énorme chat roux vient alors l'accueillir - Moncho ?? - et Andrés s'arrête mi-parcours pour lui faire quelques gratounes derrières l'oreille en lui parlant d'une voix insupportable - mais on lui pardonne, il parle à un chat. “ Tu veux de l'eau ? ” “ Ouais, merci. ” Il finit par atteindre le lit et s'y installe, les deux mains sur ses cuisses, ne sachant pas trop quoi en faire jusqu'à ce que Moncho grimpe à nouveau sur les draps, et qu'il reprenne ses caresses, rythmées le bruit de moteur qui émane de l'animal.

J'te propose pas le spliffard… ” Nacho se laisse tomber à côté d'Andrés sur le lit, et aussitôt le chat vient s'allonger sur ses jambes. L'ancien chanteur sent quelque chose se nouer dans ses tripes - l'idée de fumer un joint lui provoque une grande angoisse qu'il peine à dissimuler. “ Je- Merci, je fume plus... ” Il est mal à l'aise parce qu'il sait que c'était leur truc, avant, de fumer ensemble sur un lit et de refaire le monde. Mais Andrés peut plus... Il peut juste plus toucher à la drogue, peu importe la forme. “ Enfin- Juste des cigarettes, il précise, au cas où son bro finisse par tomber sur sa cartouche. ” Il a troqué toutes ses addiction pour une nouvelle, la moins nocive de toutes - même si ça reste à débattre. Plus de spitfire, plus de SMILEs, plus de joints, plus d'alcool, juste de la nicotine roulée dans un joli papier blanc. Le reste... Il ne veut plus y toucher, plus jamais. Ça fait partie d'un chapitre de sa vie qu'il aimerait pouvoir oublier la plupart du temps.

Après ça, y a un silence. Andrés est pas hyper à l'aise, et pourtant il est avec son meilleur pote, il pourrait pas être plus à l'aise. Mais ils ont tellement de choses à se dire, tellement de trucs à rattraper, Andrés sait pas par où commencer. C'est pas comme s'ils devaient débriefer le dernier épisode d'Amour, Gloire et Magie... Au bout d'un moment, à osciller entre regarder le vide et caresser silencieusement Moncho, Andrés reprend : “ J'suis là pour rester, au fait. ” Il se tourne vers Nacho avec un sourire. C'est plus facile de parler du présent que du passé. “ J'ai passé deux-trois tests et tout et j'rejoins l'Ordre. Après tout c'temps. ” Il marque une pause, boit une gorgée d'eau. “ J'ai rencontré ta pote Elena, au fait. Une vraie dure à cuire celle-là. ” Il rigole, songe à tout le tralala qu'elle lui a fait le jour de leur rencontre. Elle avait raison, au fond, on n'est jamais trop prudent et Andrés est bien placé pour le savoir. “ On aurait pu s'croiser à Gracefield, en vrai... ” Il s'avance dangereusement vers les sujets qui fâchent, mais faut bien commencer quelque part. Plus vite ce sera dit, plus vite ils pourront tourner la page.

Enfin, ça, Andrés est pas vraiment certain de pouvoir y arriver un jour...
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tw: ouin-ouin overload, culpabilité, langage cru, deuil, abandonment issues

"Je- Merci, je fume plus…" la nervosité qui transpire de ton meilleur ami est autrement plus remarquée, comme si t'avais reçu un coup de marteau dans la rotule (ou juste en dessous, vous avez compris le bail). Faut dire qu'il est là, vivant, (c'est pas possible), que t'es loin de t'en être remit malgré tes quelques réflexes réinvestis même, et il reste au centre de toute ton attention malgré ton regard qui se baisse sur Moncho. Que la dernière fois que tu l'as vu il n'était pas dans son état normal, qu'il consommait autant que toi si ce n'est plus, et que… si t'avais su, tu lui aurais même pas proposé tes merdes. Toi, ça te soulage, même si Lee n'est plus là et que ça fait toujours aussi mal. De toute façon votre relation ne tient pas qu'à ça, ça se saurait sinon, même si ça a toujours bien aidé pour rendre les choses plus légères et un brin philosophiques. "Enfin- Juste des cigarettes,T'inquiètes mano, j'en ai aussi stuv" et c'est pas trop l'endroit ni le moment pour s'en griller une, faudrait sortir un peu et surtout ouvrir en grand votre fenêtre, mais vous avez le temps. Ou au moins l'illusion que vous en avez. Tu sais jamais, il suffirait d'un rien pour qu'il se fasse la malle à nouveau… et t'as pas envie. T'as pas envie d'abandonner Andrésito et t'as pas envie qu'il t'abandonne non plus.

Les ronronnements de camion de Moncho te font des chatouilles sur tes cuisses (qu'il prend pour son coussin royal), comblent un peu ce silence alors que vos deux cerveaux foisonnent chacun de leur côté (oui, même le tien). Des pensées qui volent et sifflent comme pendant la Première. "J'suis là pour rester, au fait.Frère sérieux tu te serais ramené si c'était pour repartir ???" violente réflexion que tu te fais, pour un idiot tel que toi, mais réflexion quand même : t'aurais pas supporté qu'il se barre comme ça, à se signaler en vie et repartir, et te laisser, encore, et… non, franchement, t'aurais pas pu le supporter. C'est sans doute pour ça que t'as lâché ça aussitôt, parce que y'a rien de pire pour toi que d'être abandonné. "J'ai passé deux-trois tests et tout et j'rejoins l'Ordre. Après tout c'temps." des tests… pendant qu'il boit sa gorgée, t'essaies d'imaginer un peu la tronche qu'ils ont, ces tests de l'Ordre. Ils sont pas violents au moins ? T'allais pour lui demander, mais ça meurt dans ta gorge et tu ravales ta salive pour lui épargner tes bails.

"J'ai rencontré ta pote Elena, au fait. Une vraie dure à cuire celle-làLenita c'est le sang." un sourire va pour illuminer tes traits fatigués, un regard quant à lui va chercher Andrésito. "Si elle avait pas été là… j'crois je serais plus là, j'ai juré" avoues-tu un peu plus bas, vérité qui n'est pas dite qu'à moitié. Tu serais vraiment clamsé si elle n'avait pas été là toutes ces années pour veiller sur toi. C'est un peu ridicule de se dire que t'es sous la responsabilité d'une meuf pas bien grande et pas plus vieille que toi (juste un peu, mais ça se voit pas), alors que tu devrais les prendre pour toi. Mais depuis tout ça, depuis toutes ces années de pertes et de dope, y'a certaines choses qui sont plus difficiles que d'autres, on dira. Et que c'est parfois pour ça que tu te sens un peu comme un loser.

Mais pas que, et Andrés va alors taper pile là où ça fait mal.

"On aurait pu s'croiser à Gracefield, en vrai…"

Gracefield.

L'île.

Encore.

Lee…

Les morts.

Y'a un frisson qui te prend tout le dos et remonte jusqu'à ta nuque, pique ta peau de manière tout à fait caractéristique. Mouvement où tu rentres doucement ta tête dans tes épaules, comme si tu avais reçu la visite d'un vieux fantôme. Tu savais pas. T'aurais jamais pu savoir que ton meilleur ami était là-bas, et… il aurait dû savoir que tu n'y serais jamais allé, nul comme t'es. À part faire la mule en plus ici, et un peu l'ambiance (fut un temps, tu ne rayonnais que de ça), tu servais vraiment à rien. Andrés doit le savoir, s'il s'en est pas encore rendu compte. T'as beau être bon danseur, bon fumeur, bon con aussi… et ptet bon ami, t'as rien d'un soldat rebelle.

Même dans les yeux des plus naïfs de l'Ordre, tu n'es pas ça et tu ne le seras sans doute jamais.

"Putain d'île de merde de ses morts" jurons qui ne rechignent même pas à sortir par après, dans ce qu'il te reste d'air à expirer. Tu t'étais pas encore aperçu à quel point t'étais en colère de tout ça, elle avait jamais pu s'exprimer vraiment après tout ça, celle-là. Tu l'as juste endormie à coups de spliffards et puis, vous savez, Nacho on le voit rarement s'énerver, c'est une boule de nerfs pour danser et rire, pas pour te canarder. "T'aurais même pas pu m'y voir tu vois" même pas tu rigoles. D'une part parce que tu t'exposes pas encore assez avec tes livraisons (même si maintenant t'es terrorisé). D'autre part parce que tu ne t'exposes pas assez tout court, et que t'y es juste pas allé, à Gracefield, pour sauver les autres — pour le sauver.

"C'est pas grâce à moi qu't'es là c'est clair" baragouines-tu avec difficulté, tête basse. Ça fait déjà quelques secondes que tu ne le regardes plus, parce que t'as assez mal comme ça, et que tu pourrais pas soutenir le sien, de regard. Le regard d'un vrai survivant alors que toi… t'es juste une chiffe molle. Fallait bien garder la planque, qu'ils disaient. N'importe quoi. T'aurais même pas réussi à la défendre, t'es aussi utile que le gras du bide de ton chat. "J'suis pas venu, t'sais, j'sers à rien dans tout ce bordel" pensée que t'as encore jamais vraiment exprimée à qui que ce soit ici, pas même à Lenita querida. Elle t'en aurait collé une de toute façon, pour commencer, et ça t'aurait pas vraiment plu.

"J'ai même pas pu t'aider quand j'le pouvais, mais bon, tu diras que j'savais pas" mais y en avait d'autres aussi à aider, des amis, des vrais, et ils sont plus là. Y'a quelque chose de cassé dans ta voix, voix qui arrive quand même à faire écho de choses pas simples, de toute façon rien n'est simple, même si t'as l'illusion de gérer comme un boss, à force de te le répéter comme un con. Les larmes remontent mais ne font que voiler tes yeux. "'Fin on s'en fout en vrai de mon cul, j'espère juste que toi, t'iras mieux, et si t'as besoin… si t'as besoin, j'suis là" t'oses même pas lui prendre la m… t'allais vraiment lui prendre la main, là. Tu t'arrêtes comme un idiot et tu te contentes d'appuyer sur tes mots. "J'bouge pas ok," trémolos dans la voix, lèvres pincées le temps d'arriver à ne pas te mettre à chialer. "J'bouge plus" parce que sinon il te défonce, qu'il a dit. Ou alors l'a pensé très fort, t'as vu.
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(naches #2) a mi regreso

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