BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (anna #1) walking a free man

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Alex et Leonora formaient une équipe de choc. Durant le peu de temps qu'il avait pu passer avec eux, Andrés avait appris à les apprécier, leur personnalité, leur dynamique, et il leur en était reconnaissant d'avoir transformé une étape aussi cruciale que la traversée de la frontière en quelque chose de presque... amusant. L'espace de quelques heures, Andrés avait presque oublié sa situation, oublié ce qu'il venait de traverser, et là où il allait. Il avait décidé de tout plaquer pour revenir risquer sa vie en Angleterre. La sécurité du Royaume de France, sa place chez les moldus grâce à Reine, tout ça, il pouvait tirer un trait dessus. Maintenant qu'il avait pris sa décision, c'était la dernière de ses neuf vies, sa dernière chance d'exister et de réussir, et il comptait bien la saisir.

Pour l'heure, il se trouvait à l'orée d'un bois, assis en tailleur près de sa tente, sans baguette, sans rien pour se défendre. Pourtant, il était bien plus en sécurité maintenant qu'il ne l'avait été pendant des années. Andrés n'avait plus rien à perdre à présent. Il n'avait plus peur. Sans doute n'était-ce qu'une illusion, une impression factice liée au fait qu'il avait trop perdu, et qu'il n'était plus certain qu'un seul de ses amis soit encore vivant. Quoi qu'il en soit, il ne semblait pas aussi inquiet qu'il aurait pu l'être, au vu de sa situation. Le cheveu hirsute, une barbe de trois jours, une épaisse chemise à carreaux, on peinerait à le reconnaître, si loin des strass et paillettes de son ancienne vie. Tout ça, il l'avait jeté aux oubliettes. Il n'avait plus envie d'y toucher, la simple idée de jouer de la musique lui retournait les trippes. Il n'était plus cette personne. Il se demandait où est-ce qu'elle avait disparu.

Il jeta un rapide coup d'œil à sa montre - plus qu'une dizaine de minutes - puis il s'attarda sur le paquet de cigarettes entamé ouvert sur le plaid à côté de lui. Résistant à la tentation, il rangea le paquet dans la poche de sa veste en grognant. Pas question de gaspiller ses réserves si rapidement ; il savait que se procurer ce genre de denrées était une mission autrement plus compliquée en Angleterre qu'en France, surtout quand on connait la propension des français à fumer à la chaîne. De toute façon, il n'avait plus trop le temps de rêvasser. Il se mit aussitôt à ranger ses affaires, rouler le plaid, éteindre la lanterne, replier la tente de fortune que les backpackers lui avaient donné, et ranger le tout dans son sac à dos.

Maintenant, il ne lui restait plus qu'à attendre. Attendre que son contact de l'Ordre vienne le chercher, et l'emmène il ne savait où. S'il avait bien compris ses échanges avec les deux passeurs, il allait séjourner quelques jours dans une planque où on allait lui faire passer quelques tests, histoire de s'assurer qu'il est bien fiable. Il ne pourrait pas retrouver Moon ou Nacho pendant ce temps. Il ne pourrait sans doute pas poser de questions, ou savoir s'ils sont vivants. Andrés espérait pouvoir obtenir toutes ces réponses grâce à la personne qui devait l'accompagner, mais il avait plus de chances de tomber sur une porte de prison qu'un perroquet bavard. Soit. Il rongerait son frein si derrière, il avait une chance de retrouver ses amis.

L'aube se levait peu à peu, éclairant le ciel d'un magnifique halo rose-orangé. C'était un spectacle magnifique, Andrés en avait conscience. Il avait toujours aimé observer le ciel, en particulier lors des levers de soleil. Mais aujourd'hui, plus rien ne lui faisait de l'effet. Il avait l'impression d'avoir laissé un bout de lui-même à Gracefield. Que depuis qu'il avait échappé à la mort, tout était terriblement morne, des plus beaux paysages aux pires angoisses. C'est comme s'il ne ressentait plus rien. Ou plutôt - c'est comme si toutes ses émotions avaient baissé de volume. Gracefield l'avait cassé, comme plein d'autres gens sans doute.

A quelques mètres devant lui, il entendit des buissons bouger. Il se releva d'un bond, ses sens aux aguets, faute d'avoir une baguette à pointer dans la direction du bruit. Cette vulnérabilité lui rappelait bien sûr la terreur brute qu'il avait ressentit lors des Battues de Gracefield. Son inutilité, sa faiblesse face au danger... Tout ce qu'il avait pu faire, c'était trottiner derrière Moon en espérant ne pas tomber dans les pommes à cause de son manque. Il avait bien tenté de prendre un AK pour elle, mais il n'avait même pas été fichu de mourir... Il espérait qu'elle était parvenue à s'en sortir.

Les bruits se rapprochèrent et Andrés sentit son pouls s'accélérer. Ce devait être son contact de l'Ordre. IL n'y avait pas d'autre possibilités, hein, à l'orée d'un bois au lever du jour ?

Reculant imperceptiblement, Andrés scrutait avec intensité devant lui.

Tout allait bien se passer.

Ça ne pouvait être que son contact de l'Ordre...

'Someone here?
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
Date d'inscription : 14/11/2020
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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@Andrés Nunier-García - septembre 2007
Il est tôt (trop), quand Elena se penche pour attraper un pull au pied du lit – Dae-won dort encore, grogne un peu quand elle se débat avec son attelle. Elle remet les couvertures en place, enfile un jean et une veste supplémentaire, tire un sachet de biscuits de sa poche ventrale et le laisse sur la table de chevet ; elle-même fait un détour par les cuisines, s’étonne à peine d’y croiser une Sofia parfaitement éveillée. Le café qu’elles partagent est principalement silencieux (et légèrement inconfortable) ; Lena ne s’attarde donc pas, même si elle consent à hocher vigoureusement la tête au “You be careful” de la sorcière.

C’est une mission de routine, quelque chose qu’elle a fait des dizaines de fois. Le type du jour n’est même pas censé être dangereux, à tel point qu’on a consenti à l’envoyer seule le récupérer (une fois n’est pas coutume par les temps qui courent), et Leonora (Leonora) l’a même qualifié de sympa. Finalement, la principale difficulté de l’opération devrait résider dans l’atterrissage du (des) transplanage(s) ; si elle fait attention, donc, tout devrait parfaitement se dérouler.
Elena a besoin qu’une mission se déroule parfaitement bien.

Elle jette un œil au contenu de son sac, puis à sa montre, juste avant de quitter les pelouses du Manoir : au vu du point d’impact prévu, elle devrait arriver juste à l’heure au point de rendez-vous. Parfait. La première réception n’est pas si catastrophique, ce qui lui met un semblant de baume au cœur (parfait), et lui permet surtout de s’engager aussitôt à travers les bois.
Il est toujours délicat de venir faire du repérage à l’avance, au risque d’être pris en filature par des Rafleurs et de compromettre l’endroit ; aussi Elena doit se concentrer pour se rappeler de l’itinéraire exact, tout juste étudié, et puis pas franchement similaire à ses souvenirs à cause de la semi-pénombre. Les feuilles font trop de bruit sous ses pas irréguliers, ce qui la fait grincer des dents (moins parfait) – mais la lumière rougeoyante d’une lanterne (une lanterne ?!) un peu plus loin lui indique au moins qu’elle est sur la bonne voie.

Elena arrive au point de rendez-vous avec à peine deux minutes de retard, mais le soleil fait déjà mine de se lever. Ça les expose davantage, d’autant plus qu’elle ne réalise que maintenant que la clairière retenue est particulièrement dégagée ; pour autant, elle éteint tout de même sa baguette, prend le temps de s’agenouiller (un peu maladroitement) face à ce qui semble être l’ancien campement de la cible du jour. D’Andrés.
Le type colle en tout point à la description que lui en ont fait Alex et Leonora : de taille moyenne, qui gagnerait à être rasé, l’air d’un campeur moldu et… Même pas de baguette. Lena fronce les sourcils, le regarde arranger son sac à dos (sans se servir de sa baguette). Elle serait fort mal placée pour critiquer les sorciers ayant tendance à se comporter comme des moldus, mais… Tout de même… Alors qu’il est seul, à découvert, attendant quelqu’un ? L’idée la fait tiquer, et Elena resserre inconsciemment sa prise sur sa propre baguette, balaye les alentours du regard avec davantage de prudence.
(Est-ce que c’est un bébé-résistant, ou un traquenard ? Elle pense brièvement au jour où elle a ramené Nacho à l’Ordre, qui n’avait pas plus eu le réflexe de se défendre magiquement – what’s this with kids and--)

Un oiseau se pose juste à côté d’elle, la faisant sursauter. Les buissons derrière lesquelles elle est postée en bruissent, ce qui attire immanquablement l’attention du type. Au moins il est attentif, Lena songe en s’efforçant de ne pas trop maugréer contre la faune locale. “ 'Someone here? ” Il est attentif, et s’est levé, mais… Toujours pas de baguette à l’horizon. Damn it, est-ce qu’il n’en a pas ou… ? (Elle n’en revient pas que Leonora et Alex aient pu omettre ce détail. Comment ils sont censés faire, maintenant, s’ils se font attaquer ?!)
Elena en grognerait presque, mais elle se contente plutôt de le regarder reculer, puis de se décider à enfin bouger en transplanant de l’autre côté des bois (atterrissage : pas trop mal). Elle se retrouve ainsi derrière lui, parcoure les quelques pas qui les séparent en un instant (la distance est suffisamment faible pour parvenir à lui avant qu’il ne soit complètement alerté par le crac caractéristique). “No wand?” La sienne (celle de Greyback) vient se nicher contre la nuque de l’espagnol, dont elle ne voit plus que le dos ; la question est plus rhétorique qu’autre chose, mais l’idée la sidère toujours autant et elle ne peut pas s’empêcher de la pointer du doigt. (Peut-être qu’il ne veut simplement pas passer pour quelqu’un d’hostile… ?) “You waiting for somebody?” Ce n’est clairement pas sa priorité, à elle ; Elena (Ouistiti, puisque c’est elle qu’Andrés doit attendre) a le ton dur des missions sérieuses, de celles qu’elle ne laisse pas (plus) mal tourner. Les conversations enjouées en espagnol, ce sera pour quand elle aura la confirmation que le chiquito est bien qui il dit être, et qu’elle pourra l’acheminer à bon port en toute sécurité.  
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Pas de réponse. Pas de putain de réponse. Juste une brise qui vient secouer les arbres et leurs branchages, pile de quoi laisser un doute s'insinuer. Et si c'était rien ? Mieux vaut être trop prudent que pas assez. Et puis, un nouveau coup d'œil à sa montre lui confirme qu'il est bien l'heure de son rendez-vous. Andrés a le cœur qui bat un peu plus vite. Il aimerait que son contact ne tarde pas trop, qu'il soit déjà là, même, et qu'il n'ait plus à stresser tout seul au beau milieu de nulle part, complètement à découvert et incapable de se protéger. Il aimerait être partout ailleurs - ou presque - dans n'importe quelle planque que l'ordre peut lui proposer. Mais il ne supporte plus d'attendre. Il n'a plus vraiment foi en son propre destin. On lui a prouvé maintes fois qu'il avait tord de continuer à espérer que les choses s'arrangent. Et puis, plus il y pense, plus il commence à avoir des doutes. Et si le charmant duo qui l'a laissé planté là pendant des heures n'était qu'une bande de traitres ? Et qu'ils l'avaient trahi - ce serait pas la première fois ? Et si... et si c'était un piège, en fin de compte ?

Andrés peut pas s'empêcher de se sentir observé depuis le bruit de tout à l'heure, et il a pas complètement tord... “ No wand? ” Son estomac chute d'un coup jusqu'à ses pieds alors qu'il sent le bout d'une baguette se loger dans sa nuque. Son cœur explose sous la pression. Il est seul et il a peur et il a rien. Pourquoi y a plus que les émotions négatives qui prennent de la place dans sa tête ? Pourquoi tout le reste n'est plus qu'un chuchotement à peine audible, alors que sa propre peur lui crie dans les oreilles ? Avec tout ce qu'il a vécu, c'est peut-être pas plus mal. Son instinct reste intact.

Il lève légèrement les mains, en signe d'abandon. Que peut-il faire d'autre après tout ? Il est, comme la sorcière qui se tient derrière lui lui fait remarquer, sans baguette, sans défense, sans rien. “ You waiting for somebody? ” Les idées fusent dans l'esprit d'Andrés, si bien qu'il a du mal à les suivre toutes. Est-ce que c'est son contact de l'Ordre ? Il doit avouer qu'avec un nom de code comme Ouistiti, il s'attendait à quelqu'un de plus enjoué, de plus avenant. C'était peut-être une blague, un surnom qu'on lui avait affublé parce que la sorcière était une vraie porte de prison ? Ou peut-être qu'il ne s'agissait pas du tout de Ouistiti, mais d'une rafleuse, ou pire, une mangemort, même s'il ne verrait pas bien ce que l'un d'eux foutrait là. Quoi qu'il en soit, il ne peut pas en avoir la certitude, et on ne peut pas vraiment dire que les choses vont dans son sens. Il n'a aucun moyen de pression, rien, à part dire “ 'Was just checking local wildlife. 'Been told there are some kind of monkeys 'round here... But that sounds like a lot of bullshit to me. ” Il laisse échapper un petit rire, pour se donner un genre même si ça sonne plus nerveux qu'autre chose. “ I mean- Have you ever seen monkeys in Great Britain? ” Nouveau rictus pas du tout crédible. Mais il a donné tout ce qu'il a pu. Si c'est bien son contact, il ose espérer qu'elle comprendra l'allusion pas du tout subtile à son nom de code et qu'elle le laissera respirer deux secondes. Et si c'est une rafleuse, il passera pour un gentil taré, avec un peu de chance pour un moldu, mais quoi qu'il en soit il est cuit.

Y a pas grand chose qu'il puisse faire alors il reste immobile, tremblant à peine à cause du vent et du froid, se deux mains levées à la hauteur de ses épaules, priant intérieurement pour qu'on lui laisse la vie sauve. Pour que, au moins une fois, la chance soit de son côté.
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Elena Alvarez
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Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
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@Andrés Nunier-García - septembre 2007
Le type (Andrés) lève légèrement les mains, mais Elena ne baisse pas sa baguette pour autant. Au contraire, même ; une torsion du poignet vient renforcer le contact, attentif au moindre mot de l’individu. “'Was just checking local wildlife. 'Been told there are some kind of monkeys 'round here... But that sounds like a lot of bullshit to me.” Et il faut croire qu’il les choisit bien, puisqu’une expiration presque amusée lui échappe – presque, parce qu’il faut pas déconner, Lena reste une cercle 5 hein, puis quelqu’un qui bosse à l’Iron aussi des fois. “That’s funny”, elle lui concède tout de même, gardant son and smart pour elle.

L’espagnol persiste et signe, probablement (et ce serait alors à juste titre) parce qu’elle ne lui a pas donné suffisamment de raisons d’être rassuré – il ricane (nerveusement), essaye de sourire (bancalement). “I mean- Have you ever seen monkeys in Great Britain?” Même si ce n’est définitivement pas la plus maline de l’Ordre, Elena n’a pas trop de mal à comprendre l’allusion à peine grossière à son nom de code ; sa baguette hésite donc un peu, mais finit par quitter la nuque du type. Elle ne prend pas foncièrement plaisir à terroriser des gens (n’en déplaise aux rageux), tout du moins pas des innocents (c’est ce qu’il lui évoque) – dès que les plus grandes précautions ne lui semblent plus nécessaires, elle baisse donc (d’un petit cran) sa garde. “Only in zoos”, Lena répond (et ça sonne beaucoup trop amer pour une réponse qui devrait être aussi premier degré). Elle effectue prudemment quelques pas pour venir se placer face au fugitif, alors qu’il n’y a toujours pas de sourire sur son propre visage ; sa baguette est rapidement redressée pour venir désigne, maintenant, celui du jeune homme (la menace est ainsi moins immédiate, mais toujours présente – c’est que Lena est seule et qu’elle aimerait autant éviter de tomber dans une embuscade maintenant).

Il fait toujours relativement sombre en dépit du soleil qui commence à se lever, alors elle ne discerne pas totalement ses traits, et s’abstient d’un Lumos potentiellement nécessaire mais aussi potentiellement révélateur (puis il ne manquerait plus que sa baguette soit dépassée par les évènements). Même de près, le type semble coller à la description qu’on lui en a faite ; il lui resterait un petit détail à vérifier, éventuellement, mais… “What was the name of your smugglers? I’m pretty positive they gave you their actual names.” On n’est jamais trop prudents, surtout par les temps qui courent (puis peut-être bien que Dae-won a réussi à lui monter la tête avec ses histoires, comme si Esteban pouvait ne pas vraiment être Esteban et ce genre de choses). Puis elle ne sait pas, en vérité, si Andrés peut connaître les véritables identités de Leonora et d’Alex (ce n’est pas vraiment la question qu’elle leur a posé en priorité) – mais les connaissant, elle ne peut que fortement soupçonner qu’ils auraient tôt fait d’arrêter de se satisfaire d’un ABBA (ew, pourquoi ces majuscules sérieux) et d’un Minaccia, surtout si le gars était sympa.

C’est son dernier petit test (presque), avant de passer à des questions plus routinières. “Do you know what we’re up to? Do you plan on resisting?” C’est de la courtoisie de demander (elle apprend, voyez) – elle-même trouve ça un peu ridicule mais c’est le protocole, alors elle le fait. “You don’t have to know all the details”, Lena précise au cas où (c’est que le protocole est plutôt mal fichu à ce niveau-là si vous voulez son avis, et que combien sont-ils à paniquer outre-mesure en se rendant compte que non, en fait, ils ne savent pas grand-chose (alors que c’est bien tout le but de l’opération).) “Also you can say you won’t do shit and still try it, it simply gives me legitimacy to break your nose if you do.” Ok alors ça c’est encore moins spécifiquement dans le protocole (ça l’est un peu, mais pas dit comme ça) – s’il lui donne les réponses qu’elle attend, ça pourrait même ressembler à une boutade, voire la faire sourire et lui donner d’un coup un air vachement moins menaçant (et puis surtout ça suffirait à lui faire baisser sa baguette, à défaut de la ranger complètement). Elena plante les yeux dans ceux d’Andrés (c’est vrai qu’il a l’air malin, ce petit) ; la balle est dans son camp. (Et elle est pas franchement ravie de rester là à le regarder trembloter de froid, alors il a pas intérêt à se planter ; puis flemme de casser des dents sitôt l’aube, un peu, non ?)
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That’s funny. ” Andrés peut pas s'empêcher de souffler un peu, juste un peu, parce que le ton de la sorcière laisse rien paraître. Qui qu'elle soit, s'il meurt dans deux minutes, au moins l'une de ses dernières actions aura été d'amuser quelqu'un... Non, en fait, il a beau essayer de se convaincre, ça le rassure pas plus que ça. Alors il reste aussi tendu et immobile, jusqu'à ce qu'il sente la pointe de la baguette disparaître de sa nuque et que la sorcière réponde “ Only in zoos ”. Certes, il pense sans rien dire à voix haute. Il faut dire qu'ils n'en sont pas encore à ricaner ensemble en se tapant dans le dos, et que toute familiarité avec la sorcière semble être une mauvaise idée pour le moment. Rien dans sa voix ne lui indique qu'elle est de confiance, pourtant il a ce sentiment, presque imperceptible, mais c'est dans ses tripes, qu'elle va pas lui faire de mal. Il la sent et l'entend marcher autour de lui, et dès qu'il peut il la zyeute du coin de l'œil, refusant toujours de bouger parce que sa baguette se redresse très près de son visage.

La sorcière est brune, pas bien grande mais pas moins menaçante pour autant. Andrés est persuadé que malgré sa tête de plus, elle ne ferait qu'une bouchée de lui en combat à mains nues. Et puis, elle a une baguette, pas lui, bref, il s'en méfie toujours autant. En dehors de sa silhouette, il ne distingue rien de plus. L'aurore pointe à peine le bout de son nez et les arbres derrière lui jettent sur eux une ombre encore trop épaisse pour qu'il ne puisse espérer en voir davantage. “ What was the name of your smugglers? I’m pretty positive they gave you their actual names. ” Le visage d'Andrés s'illumine perceptiblement, trop soulagé de voir qu'il a la réponse, qu'il va s'en sortir et, thank god, cette question peut vouloir dire qu'une chose : cette sorcière vient bel et bien de l'Ordre. “ Alex, il dit un peu trop fort pour les temps qui courent, Alex and Leonora.I think. Il espère, en tout cas, parce qu'il manquerait plus que les deux autres lui aient donné un faux nom histoire de se protéger. Il ne les en blâmerait pas, ce serait sans doute plus intelligent que de se livrer au premier venu.

L'atmosphère est plus légère, à partir de là. Ouistiti - vraiment ? - semble plus en confiance ou, en tout cas, convaincue qu'elle s'adresse à la bonne personne. “ Do you know what we’re up to? Do you plan on resisting? ” L'Andrés d'il y a cinq ans aurait sans doute répondu un truc salace, du genre only if you want me to, mais ce Andrés n'est plus et de toute façon, il n'est pas trop d'humeur à tendre le bâton pour se faire battre. Pas si proche du but. Pas tant qu'il ne s'est pas assuré que Moon et Nachiquito vont bien. “ You don’t have to know all the details. ” Tant mieux, parce qu'en fait il en sait rien du tout. “ 'Just know you have to take me somewhere so that you can question me. And see if I'm trustworthy.Fair enough, honnêtement. Il est bien placé pour savoir qu'on ne peut faire confiance à personne, dans ce foutu monde - oui, Dulce, cette pensée est pour toi. “ Also you can say you won’t do shit and still try it, it simply gives me legitimacy to break your nose if you do. ” Il acquiesce légèrement. “ Note taken. ” Décidément, il imaginait vraiment pas que quelqu'un qu'on surnomme Oustiti soit aussi soupe au lait, mais il décide de jouer le jeu et de ne pas opposer une quelconque résistance. Et puis, il doit avouer, la sorcière l'impressionne un peu.

Au bout d'un moment, il estime qu'il peut s'aventurer à poser quelques questions, lui aussi, parce qu'il en peut plus d'attendre et d'être seul et de pas savoir ce qu'il fait là, ni si c'est une bonne décision qu'il est en train de prendre. “ When do you think I can leave this place you're taking me to? ” Non pas qu'il se lasse déjà d'être interrogé avant même d'essayer mais c'est qu'il a d'autres priorités. “ D'you guys... all know each other or you just go by some funny nicknames? ” Oui parce que bon, si son bro et sa Moon sont bien là, il va galérer à les retrouver si tout le monde les appelle Stars et Guacamole. Quoique vu le manque de subtilité de ces deux propositions, il se pourrait qu'il devine tout seul.
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Elena Alvarez
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@Andrés Nunier-García - septembre 2007
Le type lui donne les noms de Leonora et d’Alex sans trop d’hésitation, et Elena ne peut pas s’empêcher de laisser échapper un grognement qui ressemble à un “knew it” (parce que ce n’est pas du tout son genre à elle, hein, de jeter son pseudonyme à la benne à la première occasion). La réponse a tout de même le mérite de la dérider un peu, une fois le ronchonnement passé ; c’est ce qui lui vaut d’enchaîner avec toute la sympathie du monde (oui bon) sur le prochain déroulé des évènements. “'Just know you have to take me somewhere so that you can question me. And see if I'm trustworthy.” “Hmm-hmm.” Lena hoche la tête en approuvant d’un air vague – il a les informations clés, il n’a pas l’air de protester, c’est tout ce qu’elle a besoin de savoir. Puis si jamais il lui venait à l’idée de tenter une folie-- “Note taken.” Voilà, très bien, elle n’est pas trop d’humeur à casser des nez si tôt dans la journée, ça arrange ses affaires.

Elena jette un dernier coup d’œil suspicieux au sorcier, se résout finalement à baisser sa baguette. Le type n’a pas franchement l’air hostile, et elle est à peu près sûre de pouvoir avoir le dessus sur lui au cours d’à peu près n’importe quelle forme de lutte ; elle peut donc bien lâcher un peu de lest. “When do you think I can leave this place you're taking me to?” Il est causant, toutefois, et ça a pour effet de faire rapprocher ses sourcils significativement : la question est honnête, mais depuis le Moran-gate, Lena a une légère tendance à garder pour elle-même les informations les plus insignifiantes. Elle prend donc son temps pour répondre, prétexte mettre en place un précaire sortilège de protection pour leur éviter toute mauvaise surprise pendant cette petite causerie, lâche finalement un “Well it would depend on you” qui veut tout et ne rien dire à la fois.

Evidemment ce n’est pas une réponse particulièrement satisfaisante, alors Lena ne s’effarouche pas de le voir enchaîner sur une nouvelle question. “D'you guys... all know each other or you just go by some funny nicknames?” L’expression funny nicknames lui arrache un sourire furtif, parce que ce sont les mots exacts de son frère lors de leur première discussion à l’Iron ; mais elle a tout de même une street cred à préserver, alors elle hausse un sourcil et tente de garder un ton neutre quand elle demande : “Do you think my nickname is funny ?” (et oui, il l’est, à ce stade elle ne fait que sauver de fausses apparences). “Well as you can see some people don’t use them”, elle poursuit d’un air sentencieux (alors qu’à nouveau, sans Moran, elle aurait déjà donné son prénom, mais soit). Son regard vient se reposer sur Andrés, l’examine un peu dans la lueur du jour qui se lève à peine. “I’d say I know a bunch of our people”, Elena lui accorde prudemment, en pesant ses mots et en lui donnant un semblant de confiance, même si elle euphémise assez ses propos (elle songe tout à coup qu’avec ses anciennes habitudes, à aller de planque en planque, elle doit connaître une partie conséquente de la Résistance, et l’idée la glace un peu). “Do you? Know anyone in the Order?”, elle achève plus brutalement – parce que c’est là qu’il voulait en venir, non ?

Lena fait mentalement l’inventaire des gens qu’il serait susceptible de connaître : elle lui donne plus ou moins vingt-cinq ans, il est, pour ce qu’elle en sait, non-britannique, et n’a donc pas pu aller à Hogwarts… “You’re a Spanish kid, right?”, elle finit d’ailleurs par demander, passant à l’espagnol sans crier gare ni même franchement lui laisser le temps de répondre à ses précédentes questions. Alors qu’elle lui jette une nouvelle œillade, elle en profite également pour s’approcher du sac à dos qu’il a laissé à terre. “Do you mind if I go through your stuff?” (Elle est déjà accroupie devant, et occupée à planquer la grimace que lui arrache inévitablement pareil mouvement). C’est un peu de la violation d’intimité, mais c’est surtout le protocole – bref, encore une formule de politesse qui n’appelle pas foncièrement de refus.
(Mais l’atmosphère se détend, sensiblement, puisqu’il a déjà eu droit à son premier chico et qu’après un rapide regard vers l’horizon, personne ne semble décidé à débarquer pour les attaquer.)
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La sorcière baisse sa baguette, non sans lui avoir jeté un dernier regard suspicieux. Andrés fait quelques moulinets avec ses bras pour détendre ses muscles et les laisse retomber le long de son corps. Il laisse quelques secondes passer, profitant de l'occasion pour jeter un meilleur coup d'œil à son interlocutrice - elle est plus jeune que ce qu'il imaginait - avant de poser lui aussi quelques questions. “ Well it would depend on you. ” Andrés laisse échapper un vague rictus. Faut dire que sa réponse pourrait sortir tout droit d'un des films moldus qu'il s'est coltiné à Montpellier. Mais soit, il se doute bien que plus il opposera de résistance, plus il passera de temps dans... cet endroit, quel qu'il soit, dans lequel on va l'emmener. C'est bien pour ça qu'il ne cherche pas à faire de vagues, et qu'il fait tout son possible pour avoir l'air de bonne foi. Il l'est, de bonne foi, en plus, alors ça ne devrait pas poser de problème. “ Do you think my nickname is funny? ” “ Well- I'd say you didn't pick a sad nickname... ” Il hausse un sourcil, hésitant. Il sait pas trop où sont les limites, avec cette sorcière. Jusqu'à présent, elle s'est prouvée relativement hostile, mais Andrés peut comprendre, c'est sûrement plus judicieux ainsi. Alors il les teste, ces limites, en faisant le pari qu'une femme que l'on surnomme Ouistiti doit avoir un minimum de sens de l'humour. “ Well as you can see some people don’t use them. ” Elle fait référence au duo de l'enfer qui a permis à Andrés de retourner en Angleterre. Oui, sans doute n'est-ce pas prudent. Ces surnoms doivent bien servir à quelque chose. En tout cas, Lena semble être le genre de sorcières qui aiment les règles et les respectent. Pas forcément le genre d'Andrés, quoiqu'il ne sache plus trop qui il est à présent.

I’d say I know a bunch of our people. ” Il fait tout pour ne pas avoir l'air trop intéressé, mais son attention est rapidement accaparée par cette dernière remarque. Si Ouistiti - non, vraiment... - si cette sorcière connaît un nombre intéressant de personnes dans l'Ordre, et Andrés est à peu près sûr qu'elle tente de minimiser ses propos, alors il est fort à parier qu'elle peut peut-être l'aider à retrouver ses amis. Du moins, s'il parvient à créer un semblant de lien de confiance avec elle. “ Do you? Know anyone in the Order? ” “ - ” Andrés hésite. Les mots restent bloqués dans sa gorge, se transforment en petit étranglement presque imperceptible. C'est que lui aussi, soudainement, il se méfie. Il ne doute pas qu'elle soit bien qui elle est supposée être. Mais il ne connaît rien d'elle. Et si son instinct le pousse à lui faire confiance, l'expérience, elle, lui a appris une toute autre chose. “ I don't really know..., qu'il marmonne. ” Un demi-mensonge, histoire de pas se griller tout de suite. Heureusement, la sorcière enchaîne. “ You’re a Spanish kid, right? ” Vaguement désarçonné par l'emploi de l'espagnol, il se sent sourire sans qu'il ne s'en rende vraiment compte. C'est que ça lui fait se sentir un peu plus à la maison. Depuis combien de temps n'a-t-il pas parlé espagnol avec quelqu'un ? Trop longtemps, c'est certain. “ Yeah... But you're not Spanish, right? Mexico? ” Il n'a jamais été très fort en géographie et en accents, mais il entend bien que la façon de parler de la sorcière est différente de la sienne. Qu'importe son origine, ce small talk le fait se sentir un peu plus léger. Il est déjà plus à l'aise en présence de la résistante, il a envie de lui faire davantage confiance. C'est bête, il le sait, parce que s'il lui suffit d'un petit bout d'espagnol pour tomber dans le panneau... Pas bien étonnant qu'il se soit retrouvé si proche de la mort à maintes reprises. Mais ce n'est pas quelque chose qu'il contrôle, aussi, lorsque la sorcière s'accroupit et lui demande “ Do you mind if I go through your stuff? ” il hésite à peine et répond “ - Sure.

Alors Andrés la regarde alors qu'elle ouvre son sac, en retourne le contenu. Il est assez mal à l'aise, avec l'impression qu'on fouille dans sa vie privée mais, là encore, il peut comprendre. Alors il se dandine d'un pied à l'autre, se tenant en retrait et jetant quelques coups d'œil furtifs dans l'espoir de voir ce qu'elle a découvert de nouveau. Elle finit par mettre la main sur sa cartouche de cigarettes. Instinctivement, Andrés pense qu'elle va la lui confisquer. Il voit un peu l'Ordre comme une forme de résistance communiste. “ I used to be an addict..., tente-t-il de se justifier. Smoking helps me forget about the other... substances that I used to take.So please don't take that away from me. Et puis il la voit ouvrir son portefeuille avec sa fausse identité et “ Wait- ” mais trop tard, elle sort deux photos écornées. On y voit Moon, quelques années en arrière, alors qu'ils sortaient encore ensemble. Il avait pris cette photo en rentrant d'un de leurs concerts. Elle avait l'air tellement heureuse. Ils n'avaient même pas encore consommé à ce moment-là. Il donnerait tout pour revoir un sourire pareil sur son visage. Sur la deuxième photo, il y a Nacho et lui, à 15 ans. Les deux dans un état pas très net, à se prendre dans les bras comme s'ils allaient se rouler un gros patins dans le shot d'après. C'est ses meilleurs souvenirs. Ceux qu'il n'a pas envie de perdre. Ceux qui font qu'il se tient encore debout aujourd'hui. “ They're- They're my friends. They're the ones I'm hoping to find here. ” Maintenant, ça ne sert plus à grand chose de faire semblant.
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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@Andrés Nunier-García - septembre 2007
tw : langage cru un peu je crois ?? et lowkey paranoïa

Yeah... But you're not Spanish, right? Mexico?” Elena hoche négativement la tête, mais avec une ombre de sourire sur les lèvres ; c’est qu’elle se laisserait presque aller à faire écho à la mine déjà plus réjouie du sorcier (car comme tout le monde le sait, l’espagnol adoucit les mœurs). “Guatemala,” elle concède même, sans rentrer dans les détails toutefois – son accent parle de toute manière apparemment pour elle, et le type ne devrait pas avoir de mal à se douter qu’elle n’a jamais mis les pieds en Amérique Latine. (Un jour, peut-être. Quand Benny--)

L’atmosphère s’est détendue d’un cran, manifestement (que ce soit à cause de la baguette rangée ou de la langue partagée), et Elena en profite donc pour s’accroupir en direction des affaires du sorcier ; comme prévu, celui-ci n’émet pas la moindre résistance. Elle fouille avec une attention certaine (qu’on n’aille pas encore lui taper sur les doigts), tire du sac quelques snacks (définitivement pas assez), des grigris dont elle n’est pas certaine de saisir l’utilité (un parasol… miniature…?, peut-être ensorcelé), un paquet de cigarettes-- “I used to be an addict... Smoking helps me forget about the other... substances that I used to take.” Lena suspend aussitôt son exploration, se redresse un peu pour mieux scruter les traits du sorcier. Elle reste silencieuse un instant, à la recherche de tout potentiel signe de manque (et Dieu sait qu’elle les connait, avec Nacho) – se laisse finalement tomber sur les fesses pour mieux s’asseoir en tailleur, toujours à côté dudit sac. “Alright, no hay problema. (Ses yeux s’attardent un peu sur la cartouche). Look-- I don’t know who’s gonna search you, but they might take it from you. Just remind me to give them back to you, alright?” Ça pourrait vite sonner comme un semblant de racket, Elena réalise en cours de route, aussi plonge-t-elle une main dans sa poche (lève l’autre en l’air, qui tient toujours le paquet, pour montrer qu’elle n’est pas menaçante) (pour cette fois), en tire ses propres cigarettes.

Ses yeux s’arrêtent sur ledit Andrés, cette fois ; le fixent encore. “You good though? D’you want one?” Elle n’a définitivement pas le ton qu’elle emprunte d’ordinaire avec ses ami.e.s, mais Lena sent bien qu’elle a fait un pas (petit mais non-négligeable) vers le futur résistant, et qu’on pourrait déjà commencer à le lui reprocher. Elle fait donc glisser le paquet en direction de celui-ci, au cas où (et ce non sans un haussement de sourcil et un doigt levé, pour lui rappeler de ne pas essayer de le glisser dans une de ses poches à lui) – puis elle retourne à son ouvrage sans s’épancher davantage.  

Elle a désormais tiré le portefeuille du jeune homme, et est occupée à examiner ce qui constituent de toute évidence ses faux papiers, quand (“Wait-”)deux photos attirent son attention. “They're- They're my friends.” La première est une fille, jeune, tout sourire, dont la tête dit terriblement quelque chose à Lena. Le deuxième… “They're the ones I'm hoping to find here.” Elle se raidit d’un coup, les doigts plus crispés sur la seconde photo qu’elle ne le voudrait, les autres déjà prêts à se refermer à nouveau sur sa baguette. “They’re your friends? What’s the name of that chico, then?Nacho. Nacho. Nacho. Gamin, mais… (elle n’a pas vu beaucoup de photos de lui plus jeune, mais ce n’est pas comme s’il avait foncièrement grandi)… mais Nacho.
Un gosse espagnol de vingt-cinq piges addict et copain avec Nacho ? Ça fait un peu beaucoup là non ? Elena range la photo, pour ne pas se donner l’air plus inquiet qu’elle ne l’est subitement ; puis peut-être qu’elle s’est déjà un peu dévoilée, en appelant Nacho un chico
(Est-ce que ça pourrait être un montage photo ? Benny lui a dit qu’on ne pouvait quasiment plus les repérer, maintenant, ces trucs. Elle a envie d’encore regarder le cliché, pour être sûre, mais…)

So you were in the showiz, right? Why the hell would you… come back, whatever this is?” Sa voix est moins sympathique qu’elle ne l’était quelques instants auparavant, et son regard, qui s’est durci par réflexe (est-ce que ça pourrait être un piège ?), parcoure fébrilement les environs de plus en plus dégagés. “For your friends?” (Pourquoi est-ce qu’elle dit ça avec tant de suspicion, alors qu’elle serait la première à le faire ? Fucking Moran, fucking Kingsley, fucking Dae même, à toujours lui faire penser que tout le monde veut forcément toujours le pire). “I mean, this is not your interrogation, you don’t have to answer now if you don’t want to.” Son ton est plus calme (moins agressif), déjà, et lui ressemble un peu plus ; il s’accompagne d’une œillade vers le type, pour mieux mesurer sa réaction. C’est vrai – il ne lui doit rien, il n’a pas été hostile jusqu’à présent, pourquoi est-ce que-- “¡Vengaaaaaa, boy! …..You’ll understand I have to take that.” Lena vient de tirer de son sac un couteau de chasse qui fait au-moins-la-taille-de-sa-tête – et si elle comprend bien l’utilité, hein, quand on n’a pas de baguette, elle ne peut pas franchement le laisser rentrer à l’Iron comme ça. Elle défait donc son propre sac pour y glisser le couteau, puis garde les mains sur ses pieds toujours croisés pour s’arrêter à nouveau sur Andrés. (Est-ce qu’il est une menace, ou vraiment un copain de Nacho…?)

Elena s’empare du petit briquet qu’elle a précédemment tiré du sac. La fouille est terminée, elle n’a plus qu’à lui poser des questions sur un dernier petit truc, mais avant ça… Lena referme son sac à elle, le repousse plus loin, s’allume une cigarette – peut-être qu’elle arrête son choix à ce moment-là. “The girl, she’s not with us. (Elle tire une première taffe, cherche le regard du type. Fuck.) I’m pretty sure she’s alive, though.” (Elle va se faire taper sur les doigts).
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Il a sa vie étalée sous ses yeux, du moins ce qu'il en reste. Des bribes de souvenirs, des objets sans autre valeur qu'une ultime prise sur le passé. Andrés sent une boule au fond de sa gorge, une mélancholie qu'il réprime car la situation ne s'y prête pas. C'est tout ce qu'il lui reste, pour l'instant. Il n'a plus que ce sac et son contenu, une existence entière empaquetée dans quatre-vingts centimètres cube. Cette réalisation lui donne le tournis. Heureusement la résistante a l'air d'avoir un bon fond, et essaye de le mettre à l'aise, en dépit de la situation. Alors il accepte la cigarette qu'elle lui tend, et fait le deuil de sa cartouche qu'il ne reverra sans doute jamais - il s'en doutait. Peu importe la bonne foi de la sorcière, il se doute que l'Ordre a mieux à penser que lui refiler des cigarettes à la sortie de son interrogatoire. Tant pis, il finira bien par remettre la main sur quelques clopes, il n'est de toute évidence pas le seul à se battre avec ses addictions.

Les yeux ronds braqués sur les photos que la jeune femme vient de sortir de son portefeuille, Andrés ne s'attendait pas au brusque changement d'humeur de son interlocutrice. “ They’re your friends? What’s the name of that chico, then? ” Il fronce les sourcils, désarçonné par son ton, mais avide d'en savoir plus. Visiblement, la sorcière a déjà rencontré son meilleur ami. “ Nach- Ignacio. ” Il hésite à trop en dire, soudainement méfiant face à la réaction de la brune. “ Do you know him? He's... He's my best friend. ” Il marque une pause, jauge la réaction de la résistante. “ We grew up together. ” Les flashs d'une vie révolue se bousculent dans son esprit, les rires un peu nigauds, la silhouette fluette de Nacho qui semble voler à travers la pièce quand il danse, leurs visages qui flottent au milieu des volutes de fumée... Et au milieu de tout ça, sa peur, ravivée, qu'il lui soit arrivé quelque chose, qu'il soit mort ou disparu, et que d'une manière ou d'une autre ce soit sa faute, et qu'il ne le revoit plus jamais. L'inquiétude évidente de son interlocutrice le fait tiquer. Il a jamais eu la certitude que Lestrange lui avait pas mis la main dessus, à lui aussi, cette nuit-là. Il avait déduit que tout allait bien parce qu'il ne l'avait pas croisé sur l'île, mais il pouvait tout aussi bien être crevé sur les pavés de Londres, il en sait rien. La vision du corps chétif de son meilleur ami, allongé sur le bas côté d'une route, sous la pluie - oui, il est mélodramatique - lui noue la gorge, si bien que sa voix déraille un peu quand il s'enquiert : “ Is he okay? ” Mais elle ne lui répond pas tout de suite. Elle a l'air visiblement troublée par la photo et... dubitative ? Andrés a du mal à croire qu'elle remette en question une information qui lui semble si banale, et ça ne l'aide pas à se rassurer sur la santé de son bro. Mais il décide de patienter encore un peu avant d'insister. Il sait ce que ça fait de n'avoir plus confiance en rien ni personne, et il ne compte pas griller sa chance d'intégrer l'Ordre. “ So you were in the showiz, right? Why the hell would you… come back, whatever this is? ” Le ton est froid, il fronce légèrement les sourcils. “ For your friends? ” Il reste silencieux quelques secondes, il ne sait plus sur quel pied danser. Doit-il lui dire la vérité ? Est-elle prête à l'accepter en dépit de sa méfiance ? “ I mean, this is not your interrogation, you don’t have to answer now if you don’t want to. ” Il hésite encore un peu, parce qu'il a envie de prouver sa bonne foi, et surtout il a envie d'en savoir plus. Il est si prêt du but à présent... “ ¡Vengaaaaaa, boy! …..You’ll understand I have to take that. ” Il sursaute à sa réaction, mais comprend vite d'où elle vient, ses yeux rivés sur la longue lame que la sorcière sort de son sac. Ce couteau a longtemps été sa seule protection, une ramification de son bras alors qu'il ne sait même pas s'en servir. Il a passé au moins vingt minutes à tenter de scier une branche pour faire un feu - sans succès. Mais ce couteau l'a rassuré pendant son périple, alors qu'il se sentait bien vulnérable sans baguette. “ Yes, I- I get it. ” Il observe d'un air déconfit la lame disparaître dans le sac de la sorcière. Cette fois, il ne pourra vraiment pas se défendre. Même si le couteau n'était qu'une illusion.

The girl- ” Andrés lève la tête, le cœur martelant soudain ses côtes, mais l'ascenseur émotionnel est imminent. “ - she’s not with us. ” Son visage se décompose immédiatement, son estomac se change en enclume. Moon...I’m pretty sure she’s alive, though. ” Même s'il sait parfaitement bien qu'il ne devrait pas s'emballer à chaque petite lueur d'espoir, il s'y accroche plus fort que Nacho à sa weed. Il dit rien pendant un moment, se contente de la remercier du regard. Au bout de quelques secondes à la regarder enchaîner les taffes, il répond enfin à sa question. “ I used to be a famous singer. Living an incredible life. A wealthy life. I've always been priviledged actually. Ever since I was a kid. ” Il sait pas pourquoi il lui raconte tout ça. Sans doute qu'elle s'en fout. Mais peut-être que ça lui fait du bien. Peut-être que ça lui permet de reconnecter avec ce passé qu'il a mis de côté pendant des mois. “ But then things changed here, in England. I started realising that a lot of my friends were being erased from the public life, due to their blood or some shit like that. It took me time to realise that. Too much time actually. ” S'il avait réagi plus tôt, peut-être que Moon... “ Anyway. I tried to use my voice to speak about these things but... I got arrested. ” Il marque une pause. Les souvenirs se font plus douloureux. “ I've been under the imperius curse for years. Singing songs praising the Lord. Attending every death eater event. ” Les souvenirs du mariage Travers sont si flous qu'il ne sait même pas s'ils sont vrais. Il avait beaucoup consommé ce jour-là. “ But there were moments when I realised what I was doing. What was happening to me. These were the hardest. I was trapped, I didn't have anywhere to go. Everyone believed I was some kind of Ministry fanatic. ” Il relève la tête, arrête de jouer avec l'herbe qu'il entortillait entre ses doigts depuis le début de son histoire. “ But then I received a message. Nacho tried to help me escape from this nightmare... It didn't work. People were killed. I was sent to Gracefield. ” Et il ne savait pas ce qu'il était advenu de Nacho après ça. “ I was left there to die. ” Il passe soigneusement sur le fait qu'il s'est prit un AK et qu'il a survécu, Harry Potter who? “ The people who took me then, they told me to leave the country. It was safer for me, obviously, but safer for my friends too. So I left. But the longer I stayed away, the harder it got. I miss them. I don't even know if they're alive. And I just figured the only way I could really help was to fight. Not flee. Even though I'm a terrible wizard. But anyway, I guess that's not something I should say to you if I want to get in... ” Il tente un sourire. Puis, après quelques secondes supplémentaires, durant lesquelles il laisse son histoire sink in, il relance : “ Is he alive? Nacho, is he alive? ” Il n'ose pas la regarder. Il ne supporterait pas de voir la tristesse se peindre sur son visage avant d'obtenir une réponse.
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@Andrés Nunier-García - septembre 2007
tw : left of paranoia toujours :krabs:

Les doigts de Lena sont désagréablement parcourus de tressaillements nerveux, jusque dans ceux qu’elle tient noués autour de sa clope et doit crisper au mieux pour ne pas risquer d’attirer le regard d’Andrés. Elle pense au jour qui se lève, aux joues gonflées de mocosito de Nacho (?!) sur le papier glacé, au couteau de chasse dans son sac et qu’elle songe à tirer pour le passer sous la gorge du gosse et le fouiller au corps. Quelque chose cloche dans cette histoire, qu’est-ce qu’elle rate, qu’est-ce que-- “I used to be a famous singer. Living an incredible life. A wealthy life. I've always been priviledged actually. Ever since I was a kid.” Elena prend le temps de tirer une nouvelle taffe, puis deux, repose le regard sur le fugitif et lui accorde un léger hochement de tête. (Sounds like Nacho, elle pense en essayant de ne pas trop y penser.) “But then things changed here, in England. I started realising that a lot of my friends were being erased from the public life, due to their blood or some shit like that. It took me time to realise that. Too much time actually.” Un rire-grognement lui échappe, alors qu’elle secoue la tête avec un vague air d’incrédulité — il faut bien avoir été putain de privilégié, pour ne se rendre compte de rien, pour ne pas retrouver sa famille un dimanche matin…… Lena grince un peu trop des dents et se retrouve à toussoter en expirant ; elle lui fait tout de même signe de continuer d’un geste de la main.

I've been under the imperius curse for years. Singing songs praising the Lord. Attending every death eater event.” Cette fois, Andrés pique clairement son intérêt — la brune se sent relever la tête dans un petit sourire interpellé, articulant un “Shite, you’re the Travers wedding dude!” dont elle-même notera, avec du recul, qu’il manque un chouïa de délicatesse. Pour se rattraper, elle ajoute (avec toute la sincérité du monde), “I really liked your reggaeton songs.” Sa mine se rembrunit toutefois, alors que l’histoire se poursuit ; elle a du mal à plaindre un gamin riche aux as qui aurait été manipulé, fondamentalement, mais… “But then I received a message. Nacho tried to help me escape from this nightmare... It didn't work. People were killed. I was sent to Gracefield.” Mais elle connaît l’histoire. Vaguement. Par fragments, dont certains ne lui ont même pas été donnés ensembles (ou seulement à demi-mots), et qu’elle doit donc réordonner en un patchwork maladroit.
Elle connaît l’histoire, mais Elena ne dit rien pour autant. “I was left there to die.” Silence — encore. Elle a baissé les yeux vers le sol, juste au-dessus duquel sa main et la fin de sa cigarette reposent presque négligemment (comme si elle n’était pas prête à se saisir de sa baguette à tout instant).) ; mais Lena, vraiment, sent son coeur se serrer. Laissé pour mort sur l’île, comme Dean, comme Cormac, comme Lee — combien sont-ils ainsi ? Combien est-ce qu’ils en ont loupé ?  “You’ve been through it,” elle finit par concéder, comme un semblant d’excuse, alors qu’un court silence s’installe. (Puis parce qu’elle a définitivement une once de sympathie pour lui, et que ses mots sur ses amis résonnent d’un peu trop près.) (Elle n’en a pas assez, toutefois, pour lui parler de Javi, qu’il a immanquablement croisé ; ou peut-être bien que l’épisode Moran l’a irrémédiablement vaccinée.)

Even though I'm a terrible wizard. But anyway, I guess that's not something I should say to you if I want to get in…” L’expiration qu’Elena laisse échapper cette fois-ci est plus franchement amusée — elle écrase sa clope sous sa Rangers (Lou l’engueulerait), secoue la tête dans un presque-sourire. “I mean we have squibs. We have muggles. You can’t be worse than them.” La (semi) plaisanterie fait cependant presqu’aussitôt place à une nouvelle affirmation, ses yeux bruns dans ceux (bleus, ew) de l’espagnol. “There will always be a place for you, you just have to come and take it.” Elle va pour hausser les épaules, mais… “Is he alive? Nacho, is he alive?” Elena est cueillie comme la première fois, comme par la photo, quand bien même Andrés a détourné le regard — il ne voit donc pas son sourire fondre comme neige au soleil, sa colonne qui tressaille, ou ses jointures qui blanchissent sensiblement.

Elle se relève sans prévenir ni dire un mot de plus (peut-être est-elle trop occupée à planquer la grimace que provoque immanquablement le grincement de son genou, mais seulement peut-être, duh.) Son regard fait l’aller-retour entre le sac abandonné au sol et Andrés ; d’un signe du menton, elle lui signale sommairement “Your turn,” avant de relever ses bras d’une main et de laisser sa baguette parcourir le corps du fugitif, à la recherche de tout élément contrariant (c’est, après tout, la dernière étape du protocole.) “He is,” Elena finit par souffler, si doucement que cela semble presque lui coûter physiquement. “Ignacio.” (C’est si étrange d’appeler son gatito ainsi) “He’s alive.” Après s’être penchée pour vérifier les chaussures du sorcier, Lena laisse remonter sa baguette progressivement, jusqu’à retrouver la nuque puis un des lobes de celui-ci. “If anything ever happens to him and you’re somehow related to that……”, crache-t-elle presque sans achever sa phrase pour autant, levant plutôt une main pour venir serrer son épaule dans un geste peu clair (sympathique ? bourru ? menaçant ? tout ça à la fois ?) avant de reculer d’un pas ou deux. “All good.” La brune hoche la tête, encore ; l’avertissement lui semble convenablement passé. Elle se penche, attrape le sac laissé au sol et le passe autour de son épaule, là où il vient chevaucher le sien.

What happened that night though, like when you got captured. It wasn’t your fault. And had anything happened to him, it wouldn’t have been either.” Elle ne sait pas trop pourquoi elle lui dit ça — peut-être qu’elle sait un peu trop bien ce que c’est, de vivre avec le poids d’une culpabilité aveugle et rampante sur les épaules. “Nacho’s many things but he sure as hell isn’t a fighter (elle retient tout juste une nouvelle expiration amusée). If he really decided to come for you that night, nothing could have changed his damn coconut mind. (Léger silence, le temps de laisser un regard couler sur le fugitif. Sa tête lui revient, à ce type ; elle peut le voir à côté de son Nachiquito ; elle pourrait bien l’aimer. Elle lui dit presque.) And he made it out, so.” Elena a un haussement d’épaules, comme si elle parlait d’une rencontre autour de la kermesse du village, et non pas d’un drame qui avait conduit à un aller simple pour Gracefield : c’est plus simple comme ça.

Ses yeux s’attardent sur la fin de la clope d’Andrés. “You done? Venga chico, we gotta get moving before the sun rises. (Un vague regard à l’horizon suffit à leur faire comprendre à tous les deux que c’est, en grande partie, un échec.) I mean, you get it. (Elle sourit presque.)”
You’ve made it so far, this should be like child’s play for you,” elle s’entend même le rassurer, alors qu’elle décide, pour une raison ou pour une autre, qu’il sera bien superflu de lui cacher les yeux. Elena n’est pas la plus intelligente du tas, ni même la plus dégourdie — mais la plus sexy, sans doute, et probablement l’une des plus à même de saisir les gens, leurs nuances, et surtout, leurs connections (qu’elle aime à penser). Ce matin-là, elle aime à penser qu’elle parie sur le bon poulain ; ou peut-être est-elle d’exceptionnellement bonne humeur, en ce moment.
Elle vient se saisir du bras du brun, lui jette un coup d’oeil en relevant le menton maintenant que la différence de taille devient plus évidente. “We’ll apparate in the garden, in case you’ve got any last questions. Or you’ve got to take a pee. (Sa moue de façade tremble distinctivement sous un sourire.) Ok now buckle up, I’m not the best at this.” (Et peut-être que ce n’est pas particulièrement rassurant, dit comme ça, mais toujours est-il qu’ils se retrouvent au pied de l’Airlock en moins de deux, n’en déplaise aux rageux.)
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