BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €


 

 J'ai bien envie de bouder [Anca]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
J'ai bien envie de bouder [Anca] Empty
J'ai bien envie de bouder
Pv Antonin

C'était définitif : Seneca détestait avoir tort. Il était Seneca Rowle, le meilleur arithmancien de cette génération et probablement de toutes celles qui avaient précédées. S'il était sûr de quelque chose, alors cette chose devait forcément être vraie et se réaliser. Sauf que ce n'était pas le cas.

Il y avait 86 % de chances que tout aille dans son sens. Que les battues se passent telles qu'il l'avait imaginé. Sauf que ça n'avait pas été le cas. 14 petits pourcents avaient suffi à tout faire basculer et à lui faire perdre son pari. S'il avait simplement misé de l'argent, Seneca s'en serait probablement remis et serait passé à autre chose.

Après tout, il était conscient que l'arithmancie n'était pas une science exacte, aussi précise et minutieuse pouvait-elle être. Mais il n'avait pas fait ce pari avec n'importe qui. Non. Seneca avait choisi de s'essayer à cela avec Antonin Dolohov. Et il avait échoué.

Seneca ne cachait pas son agacement,  expression boudeuse affichée sur son visage, bras croisés, assis à la table qu'ils partageaient au Chaudron Baveur. Il lui aurait volontiers donné de l'argent pour laisser cette humiliation derrière lui, mais les choses avaient tourné autrement et voilà que Seneca payait leurs consommations au pub pour le reste de la soirée. Fantastique.

Comme si cet établissement était digne de sa présence ! Pas un des clients ne saurait se frotter à son intellect, Seneca en était persuadé. En plus, c'était malodorant. Et les chaises étaient inconfortables. Mauvais joueur, lui ? Pas du tout ! Ce n'était pas sa faute si Antonin avait un tel mauvais goût pour choisir ses lieux de divertissement !

Seneca souffla, agacé. Son elfe tenta de lui tirer sur la manche pour lui signaler discrètement de contrôler ses émotions et de ne pas se laisser aller à une crise en public, mais l'homme balaya les inquiétudes de Tinky d'une pichenette furieuse dans les oreilles.  Que cette fichue créature le laisse bouder autant qu'il le souhaitait !

Seneca détourna son attention de l'elfe et se consacra à Antonin, sur lequel il posa son regard d'un bleu glacé, des yeux remplis d'un agacement profondément immature :

"Tu as triché. Ou quelqu'un a faussé mes calculs. Ce sont les seules explications possibles. Je... ne... me trompe... jamais !"

Seneca retourna à ses bouderies, les lèvres pincées, affichant un visage pour le moins disgracieux dans sa frustration mal placée.  Il exagérait... un peu. Il lui arrivait de se tromper. Que le résultat de ses calculs ne corresponde pas à la réalité, comme c'était le cas aujourd'hui. Mais il ne le reconnaîtrait jamais publiquement, ça, non !

"Il va me falloir un Whisky Pur-Feu pour oublier ça. Et toi ? Qu'est-ce que tu vas commander ? Vu que les résultats étaient truqués, je paie pour la soirée, tu peux donc te faire plaisir."

Seneca était agacé, mais, en vérité, il appréciait la possibilité de passer du temps avec son ancien voisin de cellule. Ils n'étaient pas amis, Seneca n'avait pas eu le moindre ami depuis la trahison de Jake, mais l'expérience qu'ils avaient partagés les avait rapprochés.

Et, même si Seneca refusait de l'admettre, il était heureux de le revoir et de pouvoir profiter de sa présence. La vie de l'arithmancien était si solitaire et routinière. Par choix, principalement, mais aussi parce que les gens qui l'entouraient ne seraient jamais aussi logiques, clairs et compréhensibles que ses équations ou ses partitions et que, par conséquent, il leur était impossible de s'entendre avec lui.

Mais la présence d'Antonin ne l'empêcherait pas de bouder. Parce qu'il n'aurait pas dû perdre ce pari et que c'était pourtant le cas. Ce n'était pas logique ! Ce n'était pas normal ! C'était si agaçant ! Seneca fulminait sur sa chaise, ses mains tremblant légèrement sous la tension qui le parcourait.

Tinky tenta à nouveau de le prévenir, mais ne put que s'écarter lorsque son maître menaça de le frapper. Seneca n'était pas d'humeur pour les interventions de son elfe. Même si ce dernier avait toutes les raisons de s'inquiéter...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
J'ai bien envie de bouder [Anca] Empty
Quoi ma gueule ?
Quoi ma gueule ? Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? Quelque chose qui ne va pas  ? Elle ne te revient pas ?

Antonin était un homme simple. Il aimait la douceur de la victoire, la satisfaction d’avoir raison et l’amertume du perdant qui devait se résoudre à lui payer des coups. Plus la rage de son interlocuteur était grande, plus sa jubilation montait. Autant dire qu’avec Rowle, il était servi et plutôt deux fois qu’une.
Aussi le sang-pur aurait dû savoir que c’était une erreur de parier avec Antonin, qui — s’il était bon perdant (suffisamment gracieux en tout cas pour ne pas avoir envie d’assassiner qui lui avait volé la victoire), était en revanche un bien mauvais gagnant. Du genre à secouer le harpon dans la plaie, à verser du jus de pamplemousse dessus pour saupoudrer ensuite le tout de poudre de piment. Archétype du salaud hollywoodien qui dégustait sa victoire face au héros écrasé, la seule différence étant qu’il n’était pas assez con pour faire durer le plaisir trop longtemps et laisser le héros se relever pour lui foutre la raclée.
Dans le cadre d’un simple pari qui se résolvait par un passage au pub, les choses ne prenaient évidemment pas ce type de proportions. Mais Seneca rageait et râlait et boudait comme si on venait de le condamner à dix ans de travaux forcés à Cayenne. Incroyable. Peu importait, Antonin était bien assez souriant pour deux et c’était avec sa désinvolture habituelle qu’il balayait les remarques agacées de Rowle : « Je ne me trompe jamais, » répétait-il avec un rire, en tirant sa baguette pour la pointer vers une chaise vide, à une table non loin : « Elle est prise ? » demanda-t-il poliment à la sorcière qui s’apprêtait de toute évidence à s’asseoir dessus et qui, pendant un instant, parut hésiter avant de secouer la tête : « Non… non prenez-la monsieur Do- » Le sort agit comme un élastique, et la chaise glissa jusqu’à Antonin dans un raclement sourd, qui étouffa la fin de son nom, à son grand soulagement.
Fut un temps où tout le monde l’appelait Antonin, même les inconnus qu’ils croisaient dans la rue et qui le reconnaissaient. On avait une familiarité avec la star qu’on n’ose avoir avec le meurtrier haut placé au gouvernement. Dommage.
Il mit ses pieds sur la chaise ainsi ramassé, qui bloquait une partie du passage. Revint à Seneca : « Si tes maths étaient vraiment infaillibles, tu ne serais pas là. Va falloir t’y faire. » Et de faire craquer ses jointures — réflexe magnifique qu’il pouvait refaire depuis que Ruth s’occupait de lui sans craindre de voir vraiment ses doigts se démembrer — avant de passer sa main dans ses cheveux : « Et clairement, comme je te connais, c’est pas la première fois que tes calculs t’envoient dans le mur. Je suis juste un mur plus agréable que d’autres. » Vu où ils s’étaient rencontrés, on pouvait bien dire que Seneca avait subi quelques virages douloureux dans son parcours de vie, arithmancie ou non. Puis, à la proposition son sourire s’agrandit : « Le truc le plus cher possible. À voir si je peux boire suffisamment pour te ruiner toi et ta famille pour les trois générations qui suivent. Même si clairement les futures générations ne viendront pas de toi. » En toute gentillesse. Antonin serait bien mal placé pour oser se moquer d’un sujet pareil, lui qui ne pourrait pas faire d’enfant même si on lui proposait la Vierge Marie comme mère porteuse. « C’est top de tenir ta parole en tout cas. J’avais bien besoin d’une petite pause. » Retourner voir Hauata après un passage aux battues pouvait les trois quarts du temps se conclure sur une vague dispute qui lui laissait un sale goût au fond de la gorge. Il laisserait un peu le temps passer.
Comme presqu’à chaque fois qu’il pensait à son muet, sa main vint à son cou, chercher la trace de sa pierre qu’on lui avait volé. Ne l’y trouva pas et son visage, comme s’il venait de louper une marche, s’en trouva un moment figé, sans plus de sourire.
Avant qu’il ne soit surpris par la brusque réaction de Seneca quand son elfe se rapprocha encore de lui. « Pourquoi tu t’encombres encore avec ça ? Ça prend de la place et ça s’agite. » Il n’avait plus eu d’elfe de maison depuis son enfermement, celui qui s’était occupé toutes ces années de son père, puis de lui, s’était laissé crever dans la maison après sa condamnation. On adorait la douce loyauté de ces petites créatures. Les acheteurs s’étaient retrouvés avec un petit cadavre en putréfaction dans un des placards de la cuisine. Antonin était bien déçu de ne pas avoir été présent pour voir ça. « T’as quand même pas besoin d’avoir un baby-sitter pour te regarder boire, non ? T’as peur qu’il t’arrive quoi ? » Sans jugement.
Enfin si, quand même, jugement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
J'ai bien envie de bouder [Anca] Empty
J'ai bien envie de bouder
Pv Antonin

Antonin avait le chic pour l'agacer prodigieusement. Qu'il répète ses mots ou fasse preuve d'ironie à son égard, il savait exactement quels boutons presser pour énerver l'arithmancien,  qui rêvait de l'assommer avec la chaise qu'il venait d'attirer d'un sort jeté. Il s'empressa de corriger Antonin lorsque ce dernier mit en doute ses précieuses mathématiques :

"Mes calculs étaient justes et le résultat était largement en faveur. Ce n'est pas ma faute si le destin a décidé d'être mesquin et d'emprunter le chemin le moins probable. Je ne me suis pas trompé."

Il grimaça quand Antonin fit craquer ses jointures, émettant un bruit particulièrement désagréable aux oreilles délicates du musicien. Sa remarque lui fit lever les yeux au ciel, faisant néanmoins naître un début de sourire sur les lèvres de Seneca. Il ne pouvait pas résister longtemps à son camarade, à son charme et à son humour, aussi particulier et agaçant pouvait-il être.

C'était probablement en raison de leur passé partagé. Seneca n'aurait jamais permis qui que ce soit d'autre lui parler de cette façon ou s'exprimer d'une façon aussi désinvolte à propos de son arithmancie. Mais Antonin avait un passe-droit, une sorte d'autorisation implicite. Pour l'avoir aidé à tenir le coup, durant sa première année d'incarcération, avec ses bavardages et sa présence.

"Ce ne sont pas mes calculs qui m'envoient dans le mur. Je peux très bien prendre cette décision tout seul. Ils me disent juste où se trouve potentiellement ce mur, pour que je me prépare à l'éviter. Le reste ne dépend que de moi."

C'était difficile d'expliquer l'arithmancie à quelqu'un qui n'était pas initié, en particulier à un niveau aussi élevé que le sien. Il se rappelait toujours du jour où Antonin s'était invité chez lui et lui avait demandé de faire quelque chose pour lui, avec sa science magique "bizarre", comme les gens tendaient à la qualifier. Mais ça ne marchait pas comme ça. Il n'était pas un faiseur de miracles. Juste un mathématicien qui tentait de repousser un peu plus chaque jour les limites de sa discipline.

Seneca haussa un sourcil lorsqu'Antonin souligna que les futures générations Rowle ne proviendraient probablement de lui. Il pouvait parler, ce vieillard ! Plus âgé que lui et pas de trace de la moindre progéniture aux alentours.

"Tu peux te faire plaisir avec les boissons. Je regagnerai ce que tu dépenseras grâce à mes prochains paris. Quant aux futures générations Rowle, elles te disent d'aller te faire cuire une bouse de dragon. Est-ce que tu m'imagines en père, sincèrement ? Les enfants sont la plaie de notre société. On devrait les tuer dès la naissance."

Il passa la commande auprès d'un serveur, avant de hauser les épaules lorsqu'Antonin le remercia. Il ne l'admettrait pas, mais ça lui faisait grand bien de fréquenter son ex-compagnon de prison. De ne pas être seul avec ses angoisses et ses sombres pensées. Dans le fond, malgré ses bouderies, il n'était pas si mécontent d'avoir perdu son pari...

Son semblant de bonne humeur s'envola lorsqu'Antonin aborda le sujet de son elfe de maison. Il détestait qu'on le lui fasse remarquer. Tinky était le signe le plus visible de ses séquelles, cette présence constante pour prévenir les crises, le sortir du pétrin, l'aider à se focaliser et à se recentrer sur la situation.

Il avait déjà essayé de se passer de son aide et le résultat avait été... catastrophique. Et particulièrement humiliant. Seneca ignorait quoi répondre à Antonin. Il ne voulait pas admettre la vérité. Il n'aimait pas parler de ses faiblesses, en particulier auprès de quelqu'un qui avait vécu les mêmes épreuves que lui, voire pire étant donné la durée de sa condamnation, et qui s'en sortait beaucoup mieux que lui.

"Maître Seneca a besoin de Tinky ! Tinky est là pour protéger Maître Seneca ! Tinky..."

L'elfe de maison n'eut pas le temps de finir sa phrase. Seneca l'avait saisi par le cou et frappé violemment sa tête contre le rebord de la table. Un geste impulsif, incontrôlé, guidé par une rage qu'il ne parvenait pas à maîtriser.

Cet idiot d'elfe ! Il lui avait déjà dit de se faire discret, qu'est-ce qu'il ne comprenait pas là-dedans ? Seneca tremblait, furieux, incapable de compassion envers son elfe de maison qui s'était recroquevillé au sol en gémissant des excuses. Les regards s'étaient tournés vers lui et Seneca avait répliqué d'une voix forte et un peu hystérique :

"Vous voulez ma photo ? Un autographe ?"

Le serveur arriva avec son whisky pur-feu et la boisson d'Antonin. Il vida le contenu de son verre d'une traite, ordonnant sèchement au serveur de lui en apporter un autre. Son regard se posa sur Antonin, un regard défiant :

"Pas un mot. Shh."

Ses jambes s'agitaient nerveusement sous la table. Il prit une profonde inspiration, tentant de se calmer. Il détestait ses émotions, la place qu'elles prenaient dans sa vie, l'homme qu'elles faisaient de lui. Il préférerait ne rien ressentir du tout. Il n'avait pas besoin de cette tempête perpétuelle dans son crâne.

"Je n'ai pas besoin d'un baby-sitter. Il reste avec moi parce que je n'ai pas assez confiance pour le laisser seul à mon domicile."

C'était un mensonge éhonté, particulièrement mauvais. Seneca n'avait jamais été doué dans ce domaine, ses mensonges étant atrocement évidents et ses vérités tendant à réveiller le côté sceptique de ses interlocuteurs.

Il aurait rêvé d'être aussi à l'aise avec autrui que pouvait l'être Antonin. De savoir exactement quoi dire, quoi faire, en toute occasion.

Cherchant à changer de sujet, il s'empara du nouveau verre qui venait de lui être servi, trinquant avec Antonin :

"A ce pari. Et au prochain que nous ferons et que JE gagnerai. Tu verras si mes calculs m'envoient dans le mur."

Une gorgée. Le verre reposé sur la table. Son regard s'égara sur son elfe de maison, toujours recroquevillé à ses pieds. Au moins était-il silencieux, à présent... 
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
J'ai bien envie de bouder [Anca] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

J'ai bien envie de bouder [Anca]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés