BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 scorpio (amity)

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MessageSujet: scorpio (amity)   scorpio (amity) EmptyDim 24 Oct - 22:58
(scorpio, pour vous) 1998, une silhouette masculine dénote au détour d’une ruelle. L’artère est déserte. Plasma pur ou pas, il faut perdre l’esprit pour errer en ces lieux, qui plus est à cette heure. Vêtu d’une simple chemise et de pantalons, Karkaroff a délaissé son trois pièces et sa toge de juriste. Discret et patient, il attend qu’elle se joigne à lui. Amity. Rendez-vous effacé dans l'éther. Plus de deux heures s’écoulent et le soviétique réalise la bagatelle : Elle ne viendra pas. La mâchoire serrée, il lève les yeux au ciel, ravalant l’expectative étouffée par son absence. Il aurait dû s’en douter, peste-t-il alors qu’il sillonne les bas-fonds de Londres, refusant d’abandonner la tâche. Leur dernière altercation lui a été un véritable crève-cœur. Une éprouvante débâcle, surtout pour elle. Malgré les apparences, il a besoin de revoir la sorcière de ses propres yeux. De la savoir saine et sauve. Puis de lui parler, longuement, avec sincérité. Une myriade de pensées l’accablent depuis l’interrogatoire. Il a tant à réécrire. La culpabilité pèse sur sa poitrine. Immobilisme face à la peine infligée aux indignes. Amity fait parti des oubliés d’un grenat à la noblesse imaginaire. L'imagination britannique, fertile ,a détruit tout sur son passage. De simples individus à des familles entières. Procès après procès, sa complicité dans les affaires judiciaires fait de lui un bourreau presque aussi redoutable que ses compères et comparses mangemorts. Affliction partagée, impossible de se regarder dans une glace sans songer à elle. Entendre à nouveau ses cris. Sa douleur. Emportée au N9, l’époque où ils se fréquentaient voiles ouvertes lui semble loin. Avant. Lorsqu’ils s’embrassaient dans une rame de métro moldu, passant librement d’un monde à l’autre. Il l’a aimée, Mite. Plus que personne jusqu'à ce jour. Leur passion ne s’est pas tout à fait éteinte, elle rougeoie encore, faiblement, quelque part dans l’univers. Là où ses pas se font. Jusqu’au quartier miteux de son frère, là où il a extorqué l’adresse qui l’a mené jusqu’à elle à présent.

Les insultes fusent, le regard s’affûte. Honteux usage de la légilimancie exécuté, il retrouve finalement sa trace. L’ombre s’éclipse dans un tourbillon charbonneux, réapparaissant au bas d’un immeuble délabré. Un squat de fortune qui ne le surprend qu'à moitié. Secouant ses boucles ébènes, le trentenaire s’enlise dans le cadastre, s'arrêtant face à la porte vue dans la mémoire de l’homme. Il frappe trois coups distincts. Pas de réplique. Soupir. Encore deux coups assénés. Et si elle était incapable de bouger ? Adonnée à quelconque stupéfiant. Pris de panique, il fait nerveusement tournoyer sa baguette. Il ouvre. Elle est là. Du moins, une partie. Il pose les prunelles sur son visage. Oh, Amity. Enfiévré par l'émotion, son intonation grave retentit dans la pièce. Le serpent murmure à bout de souffle : Merlin's beard, what did they do to you... Fermant la porte derrière lui, un bruit sourd retentit. Debout face à elle, il aligne leurs regards. Il ne commente ni l’Ordre, ni les erreurs commises par cette dernière. Personne ne mérite ce qui lui est arrivé. I’m sorry, Mite. Il demande pardon. Pour toutes les choses qu’il a commises, puis pour celles qu’il n’a pas faites. La mort dans l’âme, il l’effleure, approchant d'elle alors qu'elle recule. I’m here now. I'm not going anywhere.

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Amity Safaatauemana
VOLDEMORT SYMPATHISER
Amity Safaatauemana
Date d'inscription : 12/04/2021
Messages : 87
Crédit : corvidae (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), michael kiwanuka (lyrics).
Âge : quarante ans. (rendez le spitfire ça conserve ouin)
Occupation : agent spécial™ de l'UICS, Handler intérimaire de la VB et secrétaire personnelle de Silver (ew).
Allégeance : agent-double pour l'OdP pendant des années, sauf qu'en fait elle servait de taupe au gouvernement ; depuis la débandade de novembre 2007, elle a officiellement rejoint les bad guys™.
Particularité : occlumens confirmée, animagus non déclarée + un peu de magie sans baguette + beaucoup de tatouages de beauf, aussi.
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MessageSujet: Re: scorpio (amity)   scorpio (amity) EmptyVen 5 Nov - 2:25
TW : consommation de drogue, dépression, lowkey idéation de mort, langage cru, le bad scorpio (amity) 2622533386

Amity est épuisée. Pas le genre de bonne fatigue, qui surviendrait après une session de sport ou de sexe ; pas même la fatigue quotidienne, qui alourdit les épaules après une journée de travail – plutôt une lassitude pesante, écrasante, presque paralysante.
Amity est sale. Pas le genre de malpropreté qui se traduirait sous la forme d’une légère pellicule de sueur dans le bas de l’échine, et d’un semblant de satisfaction ; pas la crasse accumulée en décapant des murs, ou en courant après un dragon aux velléités émancipatoires – plutôt le pendant de l’éreintement, qui empêche de traîner sa carcasse jusqu’à la douche, après presque quinze jours dans une nouvelle cellule.
Amity est défoncée, aussi. Plus assez à son goût, puisqu’elle commence à reprendre conscience de son corps et à vouloir se précipiter vers l’évier de la cuisine où sont planquées ses meilleures bouteilles de Firewhisky.
Elle est trop fatiguée, heureusement. Ses muscles encore un peu endormis (ou endoloris, qui sait) la maintiennent clouée à un vieux fauteuil de faux cuir, la tête légèrement basculée en arrière comme si le plafond allait vraiment lui dire à quand remontait son dernier comprimé bleuté.

Amity doit retourner au travail lundi. Elle a l’impression qu’elle n’y arrivera jamais, malgré les hiboux que Marsh semble prendre un malin plaisir à lui envoyer. Elle ne sait même pas pourquoi il fait ça ; ils ne seront plus dans le même service, désormais, puisque la voilà rétrogradée presque plus bas que Terre (un peu plus et elle se retrouvait à la Values’ Brigade, pour dire). Est-ce que ça l’amuse ? Est-ce qu’il se sent coupable ? (Est-ce qu’il peut se sentir coupable ?) Est-ce que c’est à cause du pacte qu’ils ont fini par sceller, dans cette foutue salle trop blanche ? (Le simple fait d’y penser lui génère un sifflement strident à l’arrière du crâne ; elle n’a pas l’énergie de relever la main pour venir masser le cuir chevelu endolori.)
Qu’est-ce qu’il se passerait si elle n’y allait pas… ? Est-ce qu’ils viendraient la chercher ? La tuer ?
Est-ce que ce serait si dramatique que ça ?
Amity doit aller voir Lazarus. Enfin, elle devait – aujourd’hui, même. Il y a une bonne heure, presque deux ; les grands chiffres du radioréveil sont flous, vus d’ici. Elle n’a pas jugé utile de le prévenir qu’elle ne viendrait pas. Qu’est-ce qu’il pensait, au juste ?!
Il la connait mieux que ça, même encore maintenant – elle l’a découvert avec suffisamment d’amertume. (Et suffisamment de public.)

Amity sent à peine ses dents grincer. Elle a faim, ou peut-être pas, elle voudrait être dans son lit, mais il est si loin et elle ne sait plus quand elle a changé ses draps pour la dernière fois.
Et Lulu lui manque.
Amity ferme fort les yeux, sent son visage se déformer sous le coup d’une grimace fiévreuse. Elle a cette fois-ci le réflexe de ramener ses poings à ses paupières, mais seulement pour les y plaquer jusqu’à ne plus voir que de minuscules pixels (seulement pour éviter de s’effondrer).
Amity se sent seule – non, pas seule, ou même esseulée, mais abandonnée. Pire : étrangère. N’appartenant plus ni à rien ni à personne.
Lulu lui manque, Mak--
Elle ne peut pas penser à ça.

Elle ne peut pas, alors Amity se lève sans vraiment s’en rendre compte, prend le chemin de la cuisine (fait à peine quelques pas, donc.) Elle a à peine posé la main sur la porte du placard qu’un premier coup retentit contre le battant de l’entrée – est-ce qu’ils savent, déjà ? Comment ? Est-ce qu’ils la surveillent jusqu’ici ? Mite se raidit d’un coup, fait venir sa baguette jusqu’à elle d’une torsion du poignet, reste accroupie en silence. Peut-être que si elle ne bouge plus, qu’elle ne finit pas son geste…

Un deuxième coup. Son cœur s’accélère légèrement, malgré la worrynot. Can’t they give her a break? Comment est-ce qu’elle est censée continuer, avec une existence pareille ?

Troisième coup. Amity ne bouge toujours pas.
Deux de plus. Elle ne sait plus si elle est agenouillée, ou prostrée ; prête à se défendre (il ne le faudrait pas), ou à supplier.

Elle a rapidement la réponse – la porte est ouverte à la volée (Merlin, comment peuvent-ils l’ouvrir ?! Est-ce que c’est seulement légal, et est-ce que ses enchantements ont tant perdu en puissance ?!), et Mite bondit si promptement sur ses deux pieds qu’elle en est la première étonnée. Elle a regagné le salon en deux enjambées, baguette tendue comme si seulement elle pouvait leur résister.
Et puis…
Et puis Lazarus.
Laz.

Amity en reste bouche-bée. Estomaquée, le cœur définitivement emballé. Qu’est-ce que… ?
“Merlin's beard, what did they do to you...“ La porte est refermée ; le mécanisme la verrouille à nouveau, comme si de rien n’était, comme si le Karkaroff tortionnaire était à sa place dans son salon miteux. Elle l’y trouve horriblement déplacé, malgré son effort manifeste pour se débarrasser de ses habits ministériels ; elle a envie de lui hurler de partir, malgré son murmure qui se veut compatissant et ses yeux qu’il semble chercher désespérément. Amity n’a rien à lui offrir – un glapissement haineux et presqu’effrayé, tout au plus. “The hell is wrong with you?!"

La baguette n’est pas (encore) tendue dans sa direction, mais c’est tout comme. Amity sent la rage refluer dans son estomac, une sensation qu’elle aurait presque oublié avec l’apathie des dernières semaines (mois… ? Années… ?). Elle sent les phrases s’échapper de ses lèvres, sans avoir un franc contrôle sur le sens qu’elle aimerait leur donner ; preuve en est, elle parle anormalement trop, comme si la simple présence du Karkaroff là où il ne devrait clairement pas se trouver suffisait à ouvrir des vannes durement condamnées depuis des mois. (Années… ?) “Oh, wait! I know, that’s always the thing with your fucking people, right? Not being able to take no for an answer?” La charge agressive de ses propos lui ressemble – ressemble à l’elle d’avant, celle qui n’avait encore jamais foutu les pieds au niveau neuf et avait encore tout à perdre. Cette charge aussi semble déplacée, tout juste soustraite d’un corps décharné, dépouillé d’énergie vitale, les yeux vides.

“I’m here now. I'm not going anywhere.” Le rire qui vient secouer sa carcasse creusée l’est aussi, vide. Dépourvu de joie. Dépourvu de moquerie, même. Le réflexe d’une porte de prison qui grincerait par habitude. “Like hell you are.” Elle grogne toujours, comme un animal blessé pris dans les phares d’une voiture.
Et Lazarus s’approche, et le cœur de Mite s’emballe encore, et elle sait que ce n’est pas normal parce que ce n’est pas ce que la poudre devrait lui faire, et elle déteste l’effet qu’il lui fait, et elle se maudit de ne pas parvenir à le cacher. Elle aimerait pouvoir l’ignorer, plutôt que de le détester.
Ou peut-être qu’elle aimerait juste pouvoir le détester.

Lazarus est près, trop près – il l’effleure presque, et la pensée la rend folle, et elle le déteste au moins pour ça. Plus encore que pour ses excuses dont elle ne peut pas croire un mot.
La baguette est tendue, finalement, alors qu’elle recule et menace de se prendre les pieds dans le tapis rongé aux Doxys. “Move one inch closer and I’ll blow your bloody face off, d’you understand?!” La panique est plus claire dans sa voix, dans sa menace ; Mite veut le foudroyer du regard, et continuer à reculer, mais la table basse (une palette) stoppe net sa fuite en arrière, et elle n’a d’autre choix que de venir planter l’arme contre une jugulaire contre laquelle elle préférait, dans une vie passée, apposer ses lèvres. “How did you find me?!” Et sa voix tremble, et sa baguette tremble alors elle doit l’enfoncer davantage, jusqu’à laisser une marque, comme elle le faisait parfois avec ses dents, avant, au cours d’étreintes moins chastes. Ses yeux s’égarent un instant sur la peau rougie ; ils remontent brièvement jusqu’à la barbe familière, et c’est qu’elle les sent lourds d’une humidité triste qui ne demande qu’à déborder.
How could you even fucking think I wanted to see you? How can you even stand on my doorstep? How could you do this to me?
Elle voudrait le détester ; elle ne peut qu’enfoncer davantage la baguette dans le creux de sa gorge.
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scorpio (amity)

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