BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (corbuck #3) i bet on losing dogs

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Corban Yaxley
DEATH EATER
Corban Yaxley
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james buchanan jr
Will you let me, baby, lose on losing dogs? I know they're losing and I'll pay for my place by the ring, where I'll be looking in their eyes when they're down. I wanna feel it. I bet on losing dogs.
"And that's why I think it would be a good idea, to prevent this kind of incident from happening again, to order the blood bags according to the next two weeks' needs..." Corban jette un œil à sa montre. Il n'écoute que d'une oreille le babillage ennuyeux de Nils Fitzroy. Debout, immobile, il lui tourne le dos, à lui et à Rayane (le premier concerné par cette histoire de réapprovisionnement, apparemment), fixant le reste des bureaux de la Brigade par la vitre de son bureau. Il entend Nils fourrager dans ses quarante-six-milles carnets. Il approuve vaguement d'un hm peu soucieux, enjoignant par la même occasion au médicomage de continuer, si le cœur lui en disait (vraiment, depuis qu'il lui avait refilé Curran, il prenait la question hémovore bien à cœur).

Mais pour le coup, Corban ne pouvait pas s'en préoccuper moins que ça. Il avait bien d'autres soucis en tête, du genre les préparatifs de son mariage, l'inquiétude que ça puisse dégénérer comme à celui de Travers, et accessoirement, la disparition de son demi-frère lui pesait toujours sur la conscience.
Bref, Corban est nerveux. Rien de nouveau en soi, si ce n'est que la montagne de cannettes de boissons énergisantes qui s'amoncelaient dans sa poubelle, et même autour, sagement empilées comme des tours bancales, n'a jamais été aussi vertigineuse. Et le né-moldu en charge du nettoyage n'était passé qu'il y a deux jours.
Un mouvement dans le reflet. "For Merlin's sake, sit!" aboie-t-il à Rayane qui s'agitait dans le bureau et manquait à tout instant de faire s'effondrer les édifices branlants composées de cannettes. "Heu yes, monsieur!..." Le grand dadais a à peine posé son derrière sur sa chaise que Corban reprend. "Off you go, both of you!"

Son regard acéré venait de se verrouiller sur Buck, de l'autre côté de la vitre, qui progressait dans la direction du bureau, après qu'il l'y ait convoqué, quelques heures auparavant.
Corban ne l'avait pas quitté des yeux depuis de trop longues minutes, tandis que le butor avait retardé son arrivée en papotant avec ses fichus collègues handlers. Corban fulminait depuis, ne laissant comme traces de sa fièvre que des balancements d'une jambe à l'autre et, de temps à autre, un ordre égosillé d'une voix éraillée.
Dans le reflet de la vitre, il observe à la va-vite Nils qui rassemble ses affaires, Rayane faisant le pied de grue devant la porte. Corban tourne la tête dans sa direction. "Need a hand?" l'agresse-t-il, en désignant la poignée de porte du menton.

Les deux énergumènes finissent par être poussés définitivement vers la sortie. A leur suite, Corban désinfecte la poignée de porte d'un coup de baguette et retourne s'asseoir sur le bout de sa chaise, comme si elle pouvait prendre feu à tout moment... elle ou lui, d'ailleurs.
"Come on in!" siffle-t-il en ouvrant une nouvelle cannette, histoire de s'arroser le gosier, avant que ses cordes vocales trop tranchantes ne lui déchirent la gorge. Ce n'est que lorsque la silhouette bourrue de Buck se détache dans l'encadrement de porte que Corban se recule dans le fond de son siège pour se mettre plus à l'aise, se reconstituant un tant soit peu des allures de boss in control. "Buck, please, have a seat; I hope I'm not interrupting anything", hasarde-t-il, non sans se parer d'un rictus légèrement ironique, du fait qu'il l'avait lui-même convoqué, et que Buck n'avait eu en aucun cas intérêt à décommander. "By any chance, do you have any idea why I call you in today?"
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James Buchanan Jr
VOLDEMORT SYMPATHISER
James Buchanan Jr
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Allégeance : le ministère, i guess? krabs.
Particularité : Buck est un expert dans la magie sans baguette qui sert à r.
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tw: deuil, alcoolisme

J-5: les nuits commencent à être de plus en plus courtes et les excès de colère de Buck de plus en plus fréquents, à mesure que la date butoir se rapproche. Il a déjà reçu trois Beuglantes de la part d'Anne (comme tous les ans) ainsi qu'une longue lettre, tendre mais distante, de la part de Stevie, le suppliant de faire attention à lui et le rappelant qu'elle l'aime (comme tous les ans). Comme toutes les lettres précédentes, Buck les garde dans un classeur étonnament bien rangé et tous les soirs, depuis que le seuil des deux semaines est passé, il les lit et relit avec celles des années précédentes comme si les mots allaient changer sur le parchemin.
Et puis il y a les albums photos, bien sûr, usés à force d'avoir été ouverts et consultés.
Et les bouteilles d'alcool, bières et whisky et gin, dont la quantité invraisemblable donne véritablement à son appartement des airs de déchetterie locale.
Et les nuits trop courtes.
Et tout le reste.

Il pensait qu'il aurait craqué bien avant ça mais non, le voilà, mal réveillé et mal luné, cinq jours avant la date d'anniversaire de Maggie, au bureau. Corban l'a convoqué (carrément) avec un hibou (carrément) et Buck sait déjà de quoi il va en retourner. Et il sait déjà à quel point Corban va être vexé, blessé, énervé de son refus indémontable.
Longue journée au boulot en perspective. Sans doute la dernière avant qu'il ne disparaisse de la surface de la terre le temps de se saoûler à en presque mourir, et le temps d'éponger ce flirt avec la mort.

Sur le chemin du bureau du chef de la VB, Buck discute avec quelques collègues, se sert un café serré rehaussé du whisky proposé par Ford, échange même quelques mots avec Lucia entre deux rangées de dents serrées. Son esprit est ailleurs, dirigé vers le bureau de Corban dont il peut sentir le regard sombre vissé sur sa nuque.
Finalement, il sait qu'il n'a plus trop le choix et, comme un prisonnier dans le couloir le menant à sa salle d'exécution, se résigne finalement avec un soupir à se rendre à sa convocation.

Il finit son café tiède d'une traite, grimace en sentant la brûlure de l'alcool lui glisser le long de la gorge, puis va frapper à la porte après avoir jeté son gobelet en carton dans la direction générale d'une poubelle à proximité.
"Come on in!" Buck arque les sourcils en balayant le bureau de Corban du regard, notant sans émotion les montagnes de boissons énergisantes. Il grogne comme tout accueil. "Buck, please, have a seat; I hope I'm not interrupting anything." Il renifle. "I prefer standing up," marmonne-t-il dans sa barbe, parce qu'il ne compte pas rester et que cette conversation va être rapide de toutes façons.

En même temps qu'il dit ça, obéissant comme toujours, Buck s'assied face à Corban. "By any chance, do you have any idea why I call you in today? - Nope, no idea." Buck croise les bras dans un bruissement de blouson en cuir - il n'a pas encore enfilé l'uniforme, il n'est même pas sensé aller sur le terrain cette nuit - en regardant une tâche imaginaire sur le plancher du bureau de Corban. Ça lui rappelle toutes les fois où il a été convoqué à Hogwarts et qu'il devait se justifier de ci et de ça sous le regard impavide de ces gros cons de profs.
Buck n'est pas con. On dirait pas, comme ça, mais Buck est très loin d'être con. Les gens aiment bien le croire, et il aime bien le laisser croire aux gens. À l'école, tout le monde pensait qu'il était le muscle et Corban le cerveau; que le Yaxley était inoffensif sans lui et que lui était désoeuvré sans son pote. Les gens n'ont jamais compris.

Les gens ne l'ont jamais compris, lui. Sauf Corban.
Buck soupire, le visage fermé, fronçant les sourcils en direction de cette tâche imaginaire comme si elle était une offense à sa disposition délicate. "Why did you call me in today?" annône-t-il d'une voix tendue, en se renforgnant un peu contre le dossier de sa chaise.
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Corban Yaxley
DEATH EATER
Corban Yaxley
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Ça faisait deux ans que Buck travaillait de nouveau pour Corban. Si au début, leurs interactions se sont faites un peu par tâtonnements (mentaux, bien sûr, c'était fini les escapades dans la montagne), les deux hommes avaient progressivement repris leurs marques. Ils n'avaient jamais reparlé de ce qu'ils avaient pu avoir, de ce qu'ils avaient été. A la place, d'un commun et insidieux accord, ils avaient reconstruit quelque chose de moins ambitieux, de plus journalier; une relation suffisamment superficielle pour être inoffensive pour leurs âmes meurtries par le temps, mais qui ne se privait pas de rappeler au reste de la Brigade, du Ministère, que les deux lascars se connaissaient depuis bien longtemps; la nature et la douleur des souvenirs, quant à elles, restaient leur petit fardeau secret.

Corban avait toujours su s'adapter. Il s'était adapté quand son père avait décidé out of nowhere de déchainer sa colère sur lui. Il avait su s'adapter quand Buck avait pris une place titanesque dans sa vie; puis quand il en avait disparu. Il avait même su s'adapter quand il était revenu, alors qu'il ne s'attendait plus jamais à le revoir.

Comme à chaque fois qu'il flatte sa propre autorité en le convocant à tout bout de champ, Corban est content de voir Buck, comme on assouvirait un caprice soudain. Mais Buck n'a pas l'air de partager son enthousiasme. Corban, fort de sa consommation d'énergisants, a tous les sens en alerte, et n'a donc pas de mal à comprendre que Buck ne va pas bien. Et ça le fait aussitôt tiquer, parce que Corban ne veut pas que Buck n'aille pas bien; il veut que Buck l'écoute et lui obéisse. Il ne veut pas avoir l'impression de se prendre un mur. Quand Corban est excité comme ça, les murs, il les brise à la force de son crâne.

Aussi, lorsque Buck s'assoit, tout en disant qu'il ne veut pas s'asseoir, Corban réfrène littéralement un piaillement en serrant les dents, une crispation de satisfaction lui réchauffant le ventre. Il se mord l'intérieur de la bouche, une main tapotant nerveusement le bras de son fauteuil. Qu'il est con, I love it.

Entamant ainsi son petit jeu de pouvoir, nourri par toutes les substances énergisantes qui faisaient bouillir son rythme cardiaque, Corban ne compte pas répondre tant que Buck ne lui a pas posé la question. Il le fixe sans pitié, de son regard sévère, brutal, épinglant, avec une insistance qui finit toujours par avoir raison de la volonté de Buck, qui s'obstine pour le moment à dérober son regard au sien. C'est dans leurs yeux qu'on trouve la plus grande différence; bien qu'ils aient des carrures à l'opposé, des idéaux aux antipodes, des cœurs à des années lumières l'un de l'autre désormais. Là où le regard de Buck est lourd, pesant, en bien comme en mal, comme une enclave, comme une couverture, celui de Corban brûle, insupporte comme une piqûre de moustique, une morsure d'araignée; comme un bruit de fond désagréable, dont on ne se rend compte du vacarme que lorsqu'il s'est tu.
Son regard vrille, crépite quand il obtient ce qu'il veut. "Why did you call me in today?"

Corban se râcle la gorge, sirote son cocktail explosif. "Since my stepbrother has left us, you've noticed that his position has been vacant." Son rythme cardiaque trop élevé repousse la vague de chagrin; il n'y a plus que de la rage, qu'il tempère simplement en appréciant la courbe avachie des épaules de Buck. "I've studied every options but it seems to me, in the end, that you'd be the most suitable for this role." Bien entendu, Corban ne se doute pas une seule seconde que Buck puisse refuser; il ne pouvait rien lui refuser, tant et si bien qu'en ce triste jour où Corban l'avait ordonné de le détester, il lui avait obéi. "You could definitly use a promotion, right now. What do you think of being my right-hand man, Buck?" Just like in the good old days.
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James Buchanan Jr
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tw: deuil, langage cru, langage explicite

Même si il n'en montre rien, Buck peut sentir la satisfaction mesquine de Corban émaner de lui comme un tsunami aux vagues menaçantes - il y est tant habitué qu'il cille à peine, mais doit tout de même réprimer un roulement d'yeux intempestif qui, il le sait, ne sera pas bien accueilli par le chef de la VB.
Toujours focalisé sur son petit spot sur le parquet, Buck fronce du nez en sentant les douces effluves des boissons insupportables de Corban lui piquer les narines. "Since my stepbrother has left us, you've noticed that his position has been vacant." Buck hume un bruit d'assentiment, genre oui, j'ai remarqué mais rien de plus, pas d'état-d'âme, pas d'affecte, rien, nada. Kalen était un vrai fils de pute, mais il va manquer à Buck qui l'aimait bien (surtout en dehors du bureau, lors de ses petites sauteries mensuelles qu'il organisait à l'occasion, les vrais savent). Il sait que la relation entre les deux frères a toujours été des plus compliquées et il n'a jamais essayé de s'y immiscer ou de comprendre (sa propre relation avec Monty un douloureux rappel de la difficulté d'avoir un frère). Malgré son ton neutre et professionnel, parce qu'il le connait si bien, Buck peut néanmoins deviner que Corban en est un peu attristé.

Et affaibli. Il a besoin d'un second. Buck se renforgne un peu plus alors que Corban continue, implacable comme toujours: "I've studied every options but it seems to me, in the end, that you'd be the most suitable for this role." Le Handler tourne les yeux vers son supérieur après un court moment d'absence et un clignement paresseusement de ses paupières aux longs cils. "You could definitly use a promotion, right now. What do you think of being my right-hand man, Buck?" Buck. Il l'a appelé Buck.

Comme avant.
Comme quand ils étaient jeunes, et que Corban envoyait Buck accomplir ses sombres desseins. Comme quand ils étaient adultes, et que Buck était toujours à ses côtés, à le couvrir, à le suivre, baguette au poing, sans se poser de question et sans hésiter.
Comme avant.
Sauf que rien n'est comme avant. Maggie est morte, Anne s'est cassée et Buck a tout fait exploser en mille morceaux qu'il ne parvient pas à réassembler. Tous ces morceaux sont aiguisés, douloureux, lourds, à chaque fois qu'il les ramasse pour les réparer, ils le coupent, lui pèsent, le tirent plus bas encore.

Rien n'est comme avant. Rien ne sera jamais comme avant.
Il ne l'appelait jamais Buck, avant.

Buck le sait. On ne peut pas retourner dans le passé, peu importe combien on en a envie - peu importe combien on en a besoin. Il le sait et pourtant, cette réalisation répétitive lui fait toujours autant courber l'échine, se renforgner comme si le poids du monde venait soudainement de s'abattre sur ses épaules. Dans un grognement, Buck se plie en deux et enfouit son visage dans ses mains. Il se masse les tempes, les sourcils, les yeux. Il sent le regard de Corban sur lui mais il prend son temps pour formuler dans sa tête ce qu'il va lui dire - ce à quoi il se préparait depuis ce jour funeste où il a appris la mort de Kalen dans des circonstances plus que suspectes.

Finalement il se redresse et inspire profondément, affronte le regard sombre de Corban. "You know I can't say yes to that, Corban." Il aimerait avoir l'air rassurant, raisonnable, mais sa voix dégouline d'amertume et de haine - difficile à dire si c'est envers lui-même ou l'ombre de son meilleur ami qu'il a face à lui. "I can't do that. I don't want to do that. What, so that you can fire me again when your Master calls for his lap dogs to run to him again? So you can have me wrapped around your little finger again like when we were twelve?" explose-t-il avec une rancoeur qu'il ne pensait plus avoir en son sein, une colère qui ne fait que grandir à mesure que cette fameuse date butoir se rapproche. "I can't do what Kalen could do. I don't want to be stuck in this filthy office all day with the Hounds and with you. I fucking hate it here," tempête-t-il dans un grognement. "Ask Fitzroy instead, the kid's dying for good news to bring home to his darling parents and he'll probably suck your dick on top of that, too, if you asked."
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Corban Yaxley
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tw: langage grossier

Corban était plutôt confiant quant à l'issue de cet entretien. Il avait déjà prévu de réarranger l'emploi du temps de Buck, afin de lui— "You know I can't say yes to that, Corban." What. Corban essaye tant bien que mal de rester immobile, malgré les tressautements qui lui parcourent les jambes. Un coude appuyé au bras de son fauteuil, la main vissée à son menton, il opine discrètement du chef. Du reste, dans sa tête, c'est la douche froide, c'est un baiser du Détraqueur, but make it a french kiss.
What.
Le reste des grognements de Buck passe en second plan, un bruit étouffé comme si Corban avait la tête sous l'eau; et à voir comme il retient sa respiration, hochant mécaniquement de la tête à mesure que Buck l'envoie chier, c'est plus ou moins ce qui est en train de se passer.

Autrefois, il savait quand la marée se retirait pour donner l'ouragan. Il fut un temps où il le regardait gronder, au loin, puis plus si loin que ça. Il fut un temps où il l'attendait, les bras ouverts, pour l'embrasser. Mais là, on en revenait à de la noyade pure et dure; le sol qui se défile soudainement sous ses pieds, et il coule. Un regard vers la surface, de là où Buck vient de le faire prisonnier.
Bordel de merde.

"I can't do that. I don't want to do that." Yes, you do. You'll do everyhting I say. "What, so that you can fire me again when your Master calls for his lap dogs to run to him again?" Fuck you, James, you're one of his lap dog too; you're my fucking dog! "So you can have me wrapped around your little finger again like when we were twelve?" Yes, because it was the thing we did best; it was the best thing, our thing.

Au bout d'un moment, à force de balancer le menton, de tressauter de la jambe et de pianoter sur sa cannette, Corban a des allures de chaudron bouillant. Mais il ne bouge pas plus, se faisant violence pour attendre que Buck ait fini de parler. Il parle trop, qu'est-ce qui lui prend? Pourquoi il peut pas arrêter de parler, grogner plutôt, grogner son approbation, be a good boy??
"Ask Fitzroy instead, the kid's dying for good news to bring home to his darling parents and he'll probably suck your dick on top of that, too, if you asked." Corban tique, il ferme les yeux si fort qu'il a l'impression qu'ils vont être propulsés au fond de ses orbites. Il les rouvre, ils sont toujours là, plus noirs que jamais. En revanche, c'est lui-même qui s'est propulsé hors de son fauteuil. Il est debout, les mains plantées sur son bureau.
"Are you done?" sa voix crisse, dissonante.

Sa main tremble quand il repose la cannette sur son bureau, en lisse le sous-main en cuir; il y laisse une légère trace moite, du bout de ses doigts fiévreux. Merde, il est censé faire quoi là, du coup? Pas question de se rassoir, ni de briser la tension qui arque tout son corps au-dessus du plan de travail.
"I want you... I mean, I need your help," Sa langue claque. Quand il parle, on dirait qu'il ne respire plus. "Two years ago, you were the one begging for my help." Il ne le regarde pas dans les yeux, fixant la petite trace de sueur jusqu'à ce qu'elle se dissipe entre les veines du cuir.

"I don't get it; if you're so eager to not rot in here with me, why are you so afraid of getting fired?" Corban attend une réaction qui ne vient pas; good. Ses narines palpitent, un sourire mécanique, disgracieux et illuminé tord son visage lisse. "Ah! You're actually worried I'll fire you if the Lord calls me back? Well, you'd rather hope I don't speed up the process!" Et finalement, il écrase son regard contre le sien, le prenant mentalement à la gorge, pour l'attirer par le fond avec lui, qu'il ne soit pas tout seul à se noyer.

Corban contourne le bureau, sa main en retraçant nonchalamment l'arête. Il se plante devant la chaise de Buck, le toise un moment, leurs deux respirations fiévreuses peinant à se synchroniser. Il se penche en avant, offrant son insupportable visage à un coup qui ne viendra pas; jubilatoire. Ses mains s'appuient sur les bras de la chaise de Buck. "Looks like you're as scared of getting out of this place, as being stuck here. And I get to decide in both cases."
Leurs respirations s'entrechoquent, les jointures des doigts de Corban grincent sous son poids. "So you'd better quickly learn how to suck some dicks, if you don't want things to get really filthy for you, Buck."
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James Buchanan Jr
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tw: langage explicite, contenu explicite

Buck est un ouragan; Corban est un tremblement de terre. Il sent déjà les premières secousses, presque subtiles au début, des débuts de clapotis à la surface du visage tiré et parfait de Corban qui prennent de plus en plus d'élan, de magnitude, et qui ne s'arrêtent pas. Buck plante ses pieds dans le sol et il attend, bras croisés, que le plus gros du séisme passe.
Corban saute sur ses pieds comme si il avait le cul sur un ressort jusque là, ses yeux noirs incendiaires rappelant à Buck deux onyx non polis. "Are you done?" Buck serre les mâchoires en haussant les épaules, dans un geste désinvolte qui fera sortir Corban de ses gonds.

Il va exploser. Il sait qu'il va exploser. Corban sait qu'il va exploser. C'est une histoire de quand, pas de comment, pas de si. Il va exploser mais avant tout, il veut voir Corban aussi s'abaisser à son niveau, envoyer une vague d'énergie qui détruira tout sur son passage. Un silence s'étire, épais et tendu, et Buck ne bouge pas d'un poil sur la chaise où il est avachi. "I want you... I mean, I need your help." Et son coeur ne chavire pas, ni sa détermination, et il ne doute pas, et il ne se sent pas faiblir ou une étrange satisfaction exploser dans sa poitrine en entendant ces trois mots remixés dans la bouche de Corban: I need you.

"Two years ago, you were the one begging for my help." Deux ans qu'ils bossent ensemble. Deux ans qu'ils se prennent la tête dans les couloirs, que Buck le traînent aux afterwork drinks en prétendant ignorer que tous les autres Handlers ont marre d'y voir leur boss. Deux ans que Buck lui rend des dossiers illisibles que Corban corrige en scrèd, deux ans qu'il se pointe tous les jours, sauf exception, pour faire ce taff de merde qu'il déteste avec des gens qu'il méprise, des Hounds qui lui font peur, des Mangemorts qu'il craint presque tout autant.
"I don't get it; if you're so eager to not rot in here with me, why are you so afraid of getting fired?" Buck doit retenir un roulement d'yeux. Il sait que Corban ne le virera pas. Pas cette fois.

Il n'espère pas.

Non. Il ne le ferait pas.

Si...?

"I'm not afraid of you, Corban," Buck siffle entre deux rangées de dents si serrées qu'elles sont en train de fusionner. "Ah! You're actually worried I'll fire you if the Lord calls me back?" Buck regarde le bras habillé de Corban comme si il pouvait deviner l'existence de la Marque à travers. "Lap dog," souffle-t-il sous sa respiration, comme on insulterait quelqu'un. "Well, you'd rather hope I don't speed up the process!" Corban le regarde enfin. Buck sent un peu de tension quitter sa mâchoire et ses épaules - un réflexe pavlovien à ce stade, quand Corban le regarde, quand Corban fait attention à lui, quand Corban se rappelle de son existence et, par la même, lui rappelle sa propre existence.
Pourquoi s'est-il lui-même réduit à n'exister que pour Corban, à travers lui, dans son regard? Pourquoi est-ce que, alors qu'il va exploser, alors qu'il est un ouragan, alors qu'il va certainement presque mourir dans quelques jours - pourquoi ressent-il une pointe de soulagement, malgré lui, parce qu'après deux ans, après dix ans, après vingt ans, après trente ans, ils sont encore là, ensemble, à se prendre la tête comme avant, comme après, comme toujours, rien qu'eux deux?

La pointe de soulagement est remplacée par une note d'appréhension alors que Corban contourne le bureau et s'approche de lui. "Looks like you're as scared of getting out of this place, as being stuck here. And I get to decide in both cases." Le sang de Buck bout dans ses veines, pulse à sa tempe douloureusement, y battant une mesure effrénée qui fait sautiller sa peau et lui donne lentement une teinte cramoisie. "So you'd better quickly learn how to suck some dicks, if you don't want things to get really filthy for you, Buck. - You really think I'm afraid of you?" Corban s'est penché vers lui en s'asseyant sur le bureau face à lui mais Buck se lève tout de même d'un mouvement brusque. Leurs espaces se mélangent pendant un instant mais ils ne se touchent pas, étrangement, même si leurs nez manquent de se frôler. Buck a envie de détruire quelque chose. Ou quelqu'un.
En se levant, la main de Buck fait un crochet par l'entrejambe de Corban.

Ce dernier pue la boisson énergisante et la colère, l'aftershave et l'antiride de bonne qualité. Buck est suffisamment proche pour pouvoir compter le moindre de ses pores bien cachés, et se perdre avec habitude dans le noir profond de ses yeux comme une nuit sans étoiles. "You think I'm afraid of you?" gronde-t-il sous sa respiration en resserant l'emprise de sa main sur Corban.
Comme d'habitude quand Corban l'appelle dans son bureau, les stores sont tirés et la pièce pesante d'une atmosphère déroutante qui ferait se détourner quiconque avec deux braincells se battant en duel dans le crâne. "You really fucking think you can bully me into being your right-hand man, you pathetic piece of shit? I can't deal with your shit right now, Corban. This, the people we used to be," martèle-t-il en levant sa main libre pour planter un index accusateur et rigide dans la poitrine de Corban contre la sienne, "is over. I'm your shit ass employee and you're my shit ass boss who's clearly not paid enough to handle me, but you will anyway, don't pretend you can get rid of me at this point. You wouldn't have the balls, Corban," gronde Buck en y resserrant pourtant étroitement sa poigne, un pe trop. "Power trip's over." Il le relâche mais ne s'éloigne pas pour autant, ses yeux brûlants le défiant de répliquer in kind. "You really think I'd be your little bitch my whole life?"
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Corban Yaxley
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Corban Yaxley
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tw: kinda explicit

Le contact brusque de sa main entre ses jambes aurait pu arracher à Corban un mouvement de recul vain, mais il est avorté par la présence encombrante de son bureau qui lui rentre dans l'arrière des cuisses. Toute son échine se tend, se contorsionne presque au moindre mouvement fébrile du poignet de Buck. Corban gémit de douleur, se retient d'une main aveugle à l'arête de son bureau, l'autre, sans vergogne, s'est agrippée au col du blouson en cuir de Buck, la pulpe de ses doigts moites grinçant à mesure qu'il les resserrent, abandonnant son poids contre lui.

"You think I'm afraid of you?" Un soupir amusé et agonisant plisse le coin des lèvres de Corban. "No, I think you're afraid of what I can make you f—" La fin de son impertinente réponse se perd dans un geignement suraigu.
Corban sait que c'est pas comme ça qu'on gagne la fidélité sans faille de Buck; il l'a toujours su, contrairement à toute autre figure d'autorité à qui Buck avait eu à faire. C'est pas par la peur qu'on gagne l'attention de Buck; et pourtant, Corban semblait suffisamment désespéré au moins d'avoir recours à la menace pour le ramener à lui. Et, dans un sens, ça avait fonctionné puisque lorsqu'il respire, haletant, son torse rencontre le sien.

"You really fucking think you can bully me into being your right-hand man, you pathetic piece of shit? I can't deal with your shit right now, Corban. This, the people we used to be, is over."
Une vague de tristesse à laquelle Corban ne s'attendait pas s'écrase dans sa poitrine, remonte dans sa gorge comme s'il avait bu la tasse. Son index sur sa poitrine lui transperce la peau et pourrait se planter dans le trou à la place de son cœur.
Buck a évidemment raison ; Corban pourra jamais le laisser partir. Et c'était pas une question d'avoir les couilles de le faire ou pas. En réalité, c'est plus haut, dans son palpitant (ce qu'il en reste), que ça voulait pas passer. C'était par pur égoïsme que Corban le gardait jalousement, alors qu'il aurait très bien pu le virer, l'envoyer dans un nouveau service, dans un meilleur service, moins dangereux, plus loin de lui, pour qu'aucun des deux n'aient à souffrir continuellement de cette tension qui ne voulait pas se briser entre eux, mais qui faisait quand même mal.

"I'm your shit ass employee and you're my shit ass boss who's clearly not paid enough to handle me, but you will anyway, don't pretend you can get rid of me at this point. You wouldn't have the balls, Corban." "L-let me go, Buck", ahane-t-il, à bout de souffle. Ça a l'effet inverse, et la douleur aiguë lui fait crisser des dents. "Power trip's over. You really think I'd be your little bitch my whole life?"

Buck finit par le libérer. Corban s'affaisse juste un peu de soulagement, grimaçant à cause de la douleur. Et, comme il a toujours cru que les témoignages d'affection ne pouvaient pas se faire sans un peu de violence, même lorsque la douleur passe un peu, la raideur reste entre ses jambes, comme si la force de la poigne de Buck s'y était propagée pour toujours.
"You're right", admet-il en se redressant, se grandissant presque, en rien préoccupé par l'effet que Buck lui avait fait. Il avale de nouveau la maigre distance entre eux, comme si elle n'avait pas lieu d'être. "I can't get rid of you; I don't want to." Si la main crispée à son bureau s'est détendue quand Buck l'a lâché, celle agrippée à son col n'a pas bougé d'un pouce. "I want to see you everyday; I want to face your apathetic stare every single day." Il hâche les derniers mots. "I want it to pin me down; I want your grunts to shame me; I want your morning breath to choke me." Sa main libre remonte à sa gorge, la touche à peine, l'électricité presque palpable dans le vide entre leurs deux épidermes. "I want your ungrateful attitude to remind me what we've lost." Si son comportement est insolent, presque un brin racoleur, il y a dans son regard une ombre malheureuse, désespérée. Il y a dans sa respiration un abandon affligé, alors qu'il cale son souffle au sien, à son haleine de café, de firewhisky et d'hygiène de vie douteuse.

Buck n'a pas fait de pas en arrière, et comme il l'a dit, ce n'est pas Corban qui allait le repousser; c'est tout juste s'il n'est pas en train de se presser davantage contre lui, à voir son avant-bras se tendre pour le tirer à lui, sa main libre venir griffer l'arrière de son crâne, tirer ses cheveux. Sa bouche effleure finalement la ligne de sa mâchoire, râpant ses lèvres à sa barbe de trois jours, respire fiévreusement à son oreille.
"Do you want me to remind you how is it to be someone's lap dog? Tell me," beg me, "and I'll show you."
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James Buchanan Jr
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James Buchanan Jr
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Particularité : Buck est un expert dans la magie sans baguette qui sert à r.
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Tornado rencontre séisme; c'est le cataclysme, et Buck est presque déçu de voir que la limite imaginaire qu'il repousse sans cesse, n'en a jamais fini de lui échapper.
Il aimerait que Corban s'énerve. Il aimerait voir son visage si lisse et parfait se froisser de colère et de rage, d'une violence soudaine et incontrôlable. Il aimerait que le Mangemort il hurle dessus, qu'il le frappe, lui lance un sort, le vire s'il le faut - Buck aimerait avoir une bonne raison d'exploser, une bonne raison de détruire tout ce qu'il y a autour de lui pour mieux se détruire lui-même. Il a toujours été sur le fil du rasoir, et Buck a envie de se couper. Et pourquoi pas de couper en passant l'homme qu'il connait le mieux sur Terre.

Mais à la place de tout ça, Corban bande.
Évidemment que Corban bande. C'est à peine surprise, mais Buck sent tout de même son sang faire un tour dans ses veines à cette pensée, très loin d'y être indifférent même après toutes ces années et tout cette eau qui a coulé sous les ponts. Ils n'ont jamais repris la relation qu'ils avaient en se quittant, en deux ans, et Buck ignore si il en a vraiment envie; mais ce serait mentir que de dire qu'il n'a pas senti (et ne s'est pas lové dans) le regard de Corban sur lui pendant tout ce temps. Il y avait quelque chose de terriblement flatteur et excitant aux onyx noirs de Corban posés sur lui, se tournant toujours imperceptiblement vers lui dès qu'il entrait dans la même pièce, le cherchant silencieusement quoiqu'il fasse. Et il en a joué, bien sûr, plus d'une fois, se roulant sans honte dans ce privilège de "copain d'école" pour toujours y retrouver son compte.

C'est la première fois qu'il le touche comme ça depuis des années, ceci dit, et sa paume le brûle là où elle a touché le début de l'érection du Mangemort. Il est à la ligne, il le sait, tout comme il sait que Corban ne va pas lui en vouloir. Au contraire, probablement.
Pour l'amour de Merlin - ne pourrait-il pas s'énerver lui aussi, pour une fois?!

"You're right." Buck serre les dents dans un son de grincement désagréable, qui rappelle légèrement les vieux gonds d'une porte délaissée depuis des années. Buck accentue le poids de son indexplanté dans le torse de Corban quand celui-ci se redresse et s'approche, mais il ne l'empêche pas de le faire pour autant. "I can't get rid of you; I don't want to." Shut up and hurt me, hex me, kill me for all I care - Buck cille en l'entendant, ses molaires toujours occupées à essayer de faire de la poudre de tartre dans sa bouche. "I want to see you everyday; I want to face your apathetic stare every single day. I want it to pin me down; I want your grunts to shame me; I want your morning breath to choke me." Buck peut sentir les poings osseux de Corban effleurer sa mâchoire là où il l'a attrapée au col, et il frémit  quand la main libre du chef de la VB touche son cou, sa gorge, comme si il allait l'étrangler ou l'égorger. Buck le laisserait faire. "I want your ungrateful attitude to remind me what we've lost."

Il est immobile et se laisse consumer, comme toujours, un mélange de self-loathing, de désir, de colère et de frustration bouillonnant en lui jusqu'à créer un trou noir prêt à tout détruire et avaler sur son passage.
Les lèvres de Corban, sèches et fermes, sur sa mâchoire sont comme un baume. Une partie de la tensoin habitant la silhouette des larges épaules avachies de Buck s'envole, juste comme ça. En temps normal, ce geste de tendresse - indu et si rare - suffirait à désamorcer la bombe.  

"Do you want me to remind you how is it to be someone's lap dog? Tell me, and I'll show you." Les yeux de Buck papillonnent, et il sent une pluie brûlante lui descendre le long de la nuque puis de la colonne vertébrale en sentant les doigts de Corban tirer sur les cheveux à l'arrière de son crâne. "Shut up," marmonne-t-il avec un peu de verve - du moins espère-t-il, parce que ces deux petits mots ont plus une qualité d'abandon qu'autre chose.
Le doigt planté dans le torse de Corban se détend, et la grosse patte de Buck se pose à la place sur son sternum, ses doigts écartés sur son torse. Il peut sentir les battements de son coeur sous sa paume, qui lui rappellent l'énergie d'un oiseau en cage - pas étonnant après toutes ces foutues boissons énergétiques... "Shut up," Buck répète comme si Corban venait de dire quelque chose alors que seul un silence tendu règne dans le petit bureau du chef de la VB.

Au final, peut-être que Buck se parlait à lui-même pour faire taire les pensées sur le point de déborder dans son crâne.
Parce qu'il oublie tout quand la main de prévention posée sur le torse de Corban finit de s'adoucir et se transforme en caresse. Il ne pense à rien en se penchant pour rendre à Corban la faveur, ses lèvres effleurent sa mâchoire puis son cou, s'émerveillant silencieusement d'y retrouver la même saveur et les mêmes odeurs. Les mains de Buck se posent toutes les deux sur les hanches de Corban et commencent simplement à défaire la boucle de sa ceinture, puis à ouvrir son pantalon, revenant le caresser dans des gestes brusques et confus. Quelques instants plus tard, après avoir grâcié la gorge de Corban de quelques autres baisers rapides et brûlants, Buck est à genoux, tirant avec lui dans sa descente le dernier morceau de tissu recouvrant Corban.

Tout ça aussi n'a pas changé. Les mains de Buck retournent sur les hanches de Corban pour le pousser contre le bureau , puis ses doigts qui le connaissent par coeur s'enroulent autour de lui. Ses yeux clairs remontent pour retrouver les onyx de Corban.
Le coeur de Buck fait une embardée violente dans sa poitrine, dans sa gorge - il peut sentir son pouls battre la mesure sous sa pomme d'Adam, faire tressauter la peau fine et sensible qui s'y trouve.

Les plaques tectoniques tremblent, ruent, se chevauchent; le sol explose, fait s'écrouler les bâtiments aux fondations déjà fragiles, crée un énorme fossé qui essaye de tout aspirer autour de lui, d'enterrer en son sein les restes fumants de ce qu'ils ont été un jour. L'ouragan arrache méthodiquement les toits, fait ployer les arbres et les déracine, emporte tout sur son passage.
Le cataclysme continue et Buck est dans l'oeil du cyclone. Son coeur loupe un battement dans sa poitrine.

Ses lèvres entr'ouvertes se referment et ses mains se posent sur les cuisses de Corban, s'y appuient pour l'aider à se relever d'un mouvement soudain, ses ongles s'enfonçant momentanément dans sa peau. "Should have asked Fitzroy," siffle-t-il au nez du Mangemort. Buck expire difficilement, ses yeux étrécis plantés dans ceux de Corban. "Pathetic piece of shit." D'un mouvement magique de la main, Buck fait s'ouvrir dans un bruit sourd la porte du bureau qui rebondit contre le mur à proximité, puis tourne les talons pour s'enfuir sur une expiration furieuse.
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Corban Yaxley
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"Shut up." Corban sent la main de Buck se détendre sur son cœur qui rue frénétiquement, comme s'il voulait crever de sa poitrine et se lover dans la main calleuse de Buck.
Il ne sait pas si la suite va très vite ou très lentement. Un mélange des deux, sans doute; les baisers qu'il aimerait sentir durer pendant des siècles, les mains qui s'affairent sur sa ceinture, pas assez rapidement. Il a un haussement de sourcils brefs, confus, tandis qu'il sent la température grimper dans tout son corps.
Quand Buck l'embrasse dans le cou, la tension dans les épaules de Corban se relâche et il passe ses bras dans son dos pour le serrer contre lui. Il laisse filer un soupir de soulagement à son oreille quand il lui défait son pantalon, un ahanement presque euphorique quand ses mains l'ont trouvé.

Quand Buck se met à genoux, Corban sent son visage qui s'embrase, bourdonne. Il réalise à quel point Buck l'a manqué, à quel point ses baisers l'ont manqué, sa brusquerie, ses mains calées autour de sa taille, autour de lui, son regard qui le remplit, lui redonne une essence qu'on ne devinait plus au fond de ses yeux noirs. Il a cramponné ses mains à ses épaules, à ses cheveux, avec vigueur et tendresse, avec une hâte presque touchante. Le regard qu'il coule sur lui est celui d'il y a bien longtemps, quand ses yeux noirs n'étaient pas vides, mais encore plein d'amour pour lui. Et c'est après l'éclat de cette étincelle que Buck s'arrête brusquement.
"Should have asked Fitzroy."
Corban a soudain très froid. Envoyé par le fond.
"Pathetic piece of shit."

Buck le lâche, des mains, des yeux, de ses pensées, et Corban a l'impression de sentir le sol trembler sous ses pieds. Ou peut-être que c'est juste la colère, la honte et un sentiment de trahison qui remontent à vitesse grand v. Il est si soufflé par ce qu'il vient de se passer, par ce qu'il vient de pas se passer, comme pris dans une explosion, qu'il laisse Buck s'éloigner. Sa voix semble lointaine, comme nappée par un acouphène. Sa tête vrombit.

Il ne se voit pas reboucler sa ceinture. Il s'entend juste hurler: "JAMES FUCKING BUCHANAN, COME BACK HERE!"
Hé, on l'appelait pas la banshee pour rien, après tout. Les vitres tremblent, on entend un handler grommeler après que le hurlement l'ait pris par surprise et fait renverser son café.
En deux foulées, Corban a bondi à la porte de son bureau. Il est furieux, sa chemise dépasse de son pantalon, et quelques mèches jusque là sagement gominées se font la malle sur son front. Il brandit sa baguette en direction de Buck qui a pris quelques mètres d'avance. Dans le fond de la pièce, Felix a déjà roulé son journal sous son bras, et a levé son cul de sa chaise, l'air de dire "oh shit, here we go again..."
"I SWEAR TO THE LORD, BUCHANAN, IF YOU TAKE ONE MORE STEP, I'LL FUCKING KILL YOU." Tous les yeux sont vissés sur lui, mais aucun ne rivalise avec l'électricité qui s'échappe du regard sans fond que Corban poignarde dans le dos de Buck. "EVERYONE ELSE. OUT. NOW."

Il y a un moment de suspens, pendant lequel personne ne bouge, le temps de digérer la situation, la tension, l'information. Et puis les pieds d'une chaise raclent le sol, quelqu'un se met en branle, et le reste suit. On entend des froissements de parchemins, une plume mal remise dans son encrier tombe au sol dans un cliquetis. Des murmures, un rire gras étouffé, et les pas qui s'éloignent.

La respiration de Corban est sifflante à cause de la beuglante poussée, mais il faudrait le tuer pour qu'il la ferme. "WHAT IN THE HELL WAS THAT, JAMES?!" Ses yeux furieux, embués, font et défont le point entre le bout de sa baguette et la silhouette bourrue de Buck. "GIVE ME ONE REASON NOT TO END YOU RIGHT NOW!" Les tremblements lui parcourent le bras, l'Impardonnable lui démangeant la paume de la main. Malheureusement pour Corban, sa voix part trop en vrille pour ne pas trahir la peine qui lui tord les entrailles. La raison, il la connait que trop bien, et à ce stade, c'est tendre la baguette pour se faire battre. "YOU THINK YOU CAN JUST TURN YOUR BACK ON ME, YOU ABSOLUTE PIECE OF TURD??!" Le sentiment d'isolement n'avait jamais atteint de tels sommets que lorsque Buck l'avait laissé en plan dans son bureau; après sa première femme, après ses parents, après son frère. Corban n'avait plus rien, et il ne savait pas quoi faire de ce rien, hormis le remettre entre les mains de l'homme qui le connaissait mieux que lui-même. "YOU BELONG TO ME, YOU FUCKING BASTARD!"

Corban a abaissé sa baguette. Il bondit dans la direction de Buck, armant son bras. "Suck on this!" et son poing de s'abattre dans sa mâchoire. Corban rétablit son équilibre en prenant appui sur le coin d'un bureau. Son cœur bat à tout rompre. "I OWN YOUR FUCKING ASS AND YOUR FUCKING LIFE! YOU'LL HAVE TO KILL ME TO GET THEM BACK!" Il fait volte-face, furibond, son poing douloureux prêt à remettre le couvert si Buck ne l'arrête pas avant; désespéré, prêt à ne plus jamais s'arrêter. Ces hostilités ont une désagréable allure de retrouvailles, puisque la violence est tout ce qu'il peut tirer de lui désormais; aussi, il y puiserait jusqu'à ce que l'un des deux soient à sec.
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Buck sent son coeur battre avec ardeur dans sa poitrine, remontant le long de son œsophage pour venir se loger dans sa gorge - il le sent là, juste là, crépiter à son pouls comme le bout d'une mèche attachée à un bâton de dynamite. Il va exploser. Non, il est en train d'exploser, évènement cataclysmique permanent qui éveille le moindre de ses nerfs, de ses synapses, de ses muscles comme une série d'explosions en chaîne.
Il veut que Corban le laisse partir. Enfin.
Il veut que Corban le retienne. Toujours.

Il ne sait pas ce qu'il veut. Détruire ou être détruit; la ligne a toujours été si fine avec Corban et avec lui-même, cette lame de rasoir encore, maniée et subie à la fois, tantôt un outil mais souvent une arme à retourner contre soi-même à la moindre occasion. "JAMES FUCKING BUCHANAN, COME BACK HERE!" Buck ne s'arrête pas, malgré son coeur battant et son souffle fébrile, et de toutes façons il a déjà fait deux grands pas dans les bureaux de la VB qui s'étalent en open space face à lui. Des dizaines paires d'yeux sont virés sur lui et Buck repousse difficilement la vague d'embarras qui s'abat sur lui. De là où il est, Buck voit amis et ennemis, collègues et rivaux, Handlers et Hounds, et il entend derrière lui Corban qui s'approche de pas nerveux et précipités.
Lucia le regarde avec un froncement de sourcil et Buck ignore son are you okay? silencieux. Buck se demande ce qu'il y a d'inscrit sur son visage pour qu'elle lui demande ça...

"I SWEAR TO THE LORD, BUCHANAN, IF YOU TAKE ONE MORE STEP, I'LL FUCKING KILL YOU." Buck s'immobilise malgré lui, alors même que son coeur lui hurle de continuer, de l'envoyer chier et se faire foutre, qu'il ne lui appartient pas, plus, qu'il ne veut pas de lui - autant de mensonges qui le clouent sur place, alors que sa nuque se hérisse à la manière d'un chien essayant d'aller contre sa nature. Ses muscles sont rigides, ne répondent plus aux commandes de son cerveau en train de paniquer.
Buck force l'effort de lentement tourner la tête pour jeter un regard noir à Corban par-dessus son épaule.

Il hurle à tout le monde de se casser et Buck le regarde sans rien dire, sans bouger, ignorant les autres employés qui se cassent aussi vite que possible pour ne pas devenir les victimes accidentelles de la colère légendaire du chef de service. Même quand Lucia insiste, passant devant lui pour attirer son attention, Buck ne réagit pas, et laisse Bagshot l'entraîner à sa suite en chuchotant furieusement quelque chose de salace sous sa respiration.
Ils sont enfin seuls, et Buck se tourne tout à fait vers Corban, le dévisageant lui et sa baguette d'un air mauvais. "WHAT IN THE HELL WAS THAT, JAMES?!" You called me Buck, a-t-il envie de lui dire. You called me Buck. You think you own me. I'm not afraid of you. I want you to destroy me. I want you to kill me. Mais il a du mal déjà à pivoter sur ses talons; l'idée de décrocher ses mâchoires est impossibles. "GIVE ME ONE REASON NOT TO END YOU RIGHT NOW!" La voix criarde de Corban tire dans les aigus mais Buck ne trouve pas sa pathétique. Il se contente de regarder le bout de la baguette de son vieil ami, en se demandant si il y verra un éclair vert avant la mort.

Mais il sait que Corban est trop lâche pour ça. Il faudra lui forcer la main. "YOU THINK YOU CAN JUST TURN YOUR BACK ON ME, YOU ABSOLUTE PIECE OF TURD??! YOU BELONG TO ME, YOU FUCKING BASTARD! - Fuck," inspire Buck, "you." Il serre les poings et, quand Corban lui saute dessus comme un prédateur sur sa proie, il ne bouge pas et bouffe son sandwich au poing de bon gré.
Buck est presque envoyé valser sous l'assaut, se rattrapant au cabinet en métal le plus proche, trente-six baguettes lui volant au-desus de la tête et faisant résonner son crâne d'une note trop claire. Le goût métallique du sang éclate dans sa bouche et Buck en crache un caillot entre ses dents douloureuses. Il se met à rire. "I OWN YOUR FUCKING ASS AND YOUR FUCKING LIFE! YOU'LL HAVE TO KILL ME TO GET THEM BACK! - I'D LIKE TO SEE YOU TRY, MOTHERFUCK!" Buck lui fonce dessus sans réfléchit, lui rentrant dedans de tout son poids pour le tacler comme un joueur de rugby assis sur un ressort depuis le début.

Buck et Corban se sont battus de nombreuses fois - rien de tout ça n'est nouveau, entre les poings et les genoux et les coups de pied et les grognements de douleur et de rage qui leur échappent. Buck n'essaye même pas d'éviter la plupart des coups, les encaisse en gémissant, en grognant, en riant, insultant et menaçant copieusement Corban entre deux poings - "fuck you," "lil' bitch," "I'm going to fucking kill you," entre autres. La douleur est familière, agréable, fait un peu taire la colère embourbée de chagrin qui s'agite dans sa poitrine depuis des jours, non, des semaines.
Il pourrait détruire Corban, le frapper jusqu'à ce qu'il arrête de se redresser, lui exploser le visage contre le sol. Mais Buck le laisse prendre la main, rit à chaque fois que Corban répond à ses coups, et ses menaces deviennent des moqueries. "I don't belong to you," lâche-t-il à un moment, à moins qu'il dise "I've never belonged to you," il n'est plus sûr. "You're pathetic," ou alors "this is pathetic," ou même "you've always been so pathetic."

La catastrophe naturelle ne laisse rien de sauf sur son passage, à part ce goût de sang qui lui tapisse la gorge et dont le vermeil repeint le sol des bureaux de la VB, le crâne de Buck y rebondissant à plusieurs reprises dans une lâche tentative de tomber dans l'inconscience.
Elle ne vient pas. "Do it you fucking coward." Dans sa confusion, aveuglé par le sang et la douleur et la colère, Buck parvient à attraper le col de Corban. Il enfonce ses poings osseux et abîmés dans son cou, contre sa gorge, avant que ses doigts ne lâchent l'habit pour s'emparer de sa chair. Il pourrait lui arracher la gorge; il se contente de l'étouffer, pernicieusement. "Fucking DO IT."
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