BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Priamhark Nundinarius
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mengwu wang
Pay me later, wear those gators, Cliché? Then say, "Fuck your haters", I can see the baller in you, I can see the dollar in you, Little white lies, but it's no white-collar in you, But it's whatever though because I'm still following you.
tw: misogynie

"Allez, un autre!" Malgré l'impression sensible d'être une simple bête de foire, Antoine laisse échapper l'esquisse d'un rire en secouant la tête, tout en retroussant les manches de sa chemise en se redressant sur son séant. "Très bien, Martin, mais pour la dernière fois: il faut bien que moi aussi je profite un peu de la soirée, non?" fait-il d'un ton raisonnable qui ne lui ressemble pas. "Qui veut une lecture?" Les invitées haut en couleurs (et peu habillées) de Martin se pressent à la table où Antoine a étalé ses cartes. Ce dernier sourit, appréciant l'attention sans mot dire. Ses yeux balayent la scène, s'attardent sur le sourire lumineux de Martin qui est bien content de sa petite soirée, ignorent la décoration à la main lourde de cette salle de rendez-vous à l'étage de l'Opaleye où il a été convié par son ami, se fichent un instant dans le regard sombre de Mengwu qui a étudié le moindre de ses gestes depuis son arrivée en faisant mine que non. Antoine a toujours aimé un bon public, et lui adresse un clin d'oeil avant de procéder à sa lecture.

Martin est difficile à suivre. Intense, volatile, parfois violent, souvent en colère. Ils se connaissent mal, mais ils s'aiment bien, et Antoine est souvent invité à l'Opaleye par le Wang pour s'y représenter comme un magicien, épater la galerie et en mettre plein la vue aux petites meufs invitées par le gérant du club qui sont ravies d'être là. L'alcool coule à flots, les drogues aussi, et Antoine passe un bon moment jusqu'à ce que les portes se ferment, que le chaos se calme et que le silence revienne et le ramène jusqu'à son appartement désespérément vide et sombre.

Au fil de leurs rencontres, Antoine a pu rencontrer quelques membres de la fratrie de Martin. Il fait toujours mine de ne pas les voir ou de ne pas les remarquer, les étudie rapidement et sans jamais s'y arrêter. Un désintérêt feint qui ne fonctionne qu'à moitié - Antoine sait que Martin n'est pas dupe, mais que ce status quo parfois tendu lui plaît, quelque part. Il rappelle à Antoine à quel point le jeu qu'il s'amuse à jouer parfois - à danser entre société et Black Axe, le monde des vivants et celui des morts - est dangereux.
Il ne viendrait pas à l'idée de trahir la confiance de Martin, même au profit de Sade. Il n'est qu'un observateur attentif mais silencieux, et il a invariablement fini par remarquer Mengwu.

Son regard, d'abord; sa plastique parfaite, ensuite; son attention intense enfin, et son désintérêt tout aussi feint que le sien. Mais Antoine laisse glisser sur lui les regards du frère de Martin sans s'y attarder sans se tromper - si il pourrait trouver l'attention flatteuse (et n'hésiterait pas à acter dessus en temps normal), il a aussi fini par comprendre que ce n'était pas sa propre plastique parfaite que Mengwu observait, mais ses lectures.

Alors en faisant celle de la jeune femme en face de lui, Antoine y met un peu plus de magie, un peu plus de flair, et carrément plus de charme. "Vous trouverez bientôt toutes les réponses à vos questions," lui dit-il avec un sourire plein de dents, un mensonge sans culpabilité parce qu'il ne va pas non plus faire une vraie lecture à ces bimbos stupides qui ne sont là que pour faire plaisir à Martin.

Quand Antoine a fini, il promet pour la énième fois à ce dernier que oui, il viendra à son enterrement de vie de garçon et que non, il ne "s'encanaillera" pas avec lui pendant la nuit; puis il tire sa révérence, sur un dernier sourire et un dernier clin d'oeil, se glisse dans le couloir où il a vu disparaître Mengwu peu avant la fin de la petite fête improvisée de Martin.
C'est avec une joie sensible qu'il retrouve le Wang à peine plus loin, en descendant les escaliers désormais familiers de l'Opaleye, et l'accueille comme un vieil ami d'une tape simple et douce sur l'épaule. "Mengwu," fait-il d'un air ravi - ce n'est pas tous les soirs qu'il a l'occasion d'attraper le mystérieux frère de Martin avant qu'il ne disparaisse. "Vous m'accompagnez dehors? Avec tous les cigares qu'a grillés Martin ce soir, j'ai une grosse envie de cigarette - mais ne le dites à personne, s'il vous plaît. Vous venez?" Sa main retombe, mais pas son assurance à l'américaine à toute épreuve. "J'ai besoin d'un grand bol d'air frais, et j'aimerais aussi vous parler."
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Il ne dort plus, depuis l’anniversaire du Syndicat.
Il ne dort plus puisque dans les ombres, les pions se déplacent, les couronnes tombent, et il craint pour celles qui ornent les têtes des êtres qui lui sont chers.
Il ne dort plus, parce que sur sa couette repose son jeu de mah-jong. Ses tuiles dépareillées n’ont jamais autant claquées, été remplacées, dédoublées, retirées, lancées, alors que le don s'ouvre et se ferme à la fois, mené par la crainte. Par le ciel sombre au-dessus du Clan Wang.

Mengwu ne dort plus, alors autant mettre son regard, le véritable, au service du Clan. Autant veiller au MCC, autant faire un détour par les docks, autant venir à l’Opaleye. Autant supporter l’exubérance haïssable de son frère, autant accepter de mettre une de ces affreuses chemises de satin luisant pour presque se fondre dans la masse, autant mettre un masque très artificiel sur son visage et surtout, surtout, surveiller. Regarder.
Ce soir, regarder Antoine.

Antoine l’intrigue.
Ce qu’il fait l’intrigue.
Ce qu’il regarde.

Ça a pris un certain temps au Wang à comprendre ce qui le fascinait autant dans les cartes soigneusement brassées, coupées, placées, retournées, dans les prédictions fumeuses de l’homme, dans ce qui brille derrière le grand sourire et le visage séduisant. Un temps à comprendre que les prétentions du Black Axe n’en étaient peut-être pas, qu’il n’y avait pas de hasard dans ses gestes, et que le charme, le grandiose, les manières, cachaient trop de vérité. C’est peut-être pour cela qu’il ne lui parle pas vraiment, bien que de tous les amis tapageurs et vulgaires dont Zhang s’entoure, Antoine est l’un des plus agréables. Il se contente toujours de l’observer. D’observer ses lectures plus que lui, de rester loin, de partir toujours trop tôt au goût de Zhang, qui considère chaque excursion de son jumeau à l’Opaleye comme une victoire.

De capter son clin d'œil avant cette dernière lecture, et de ne pas manquer d’en sourire. D’en rire, dans ce qui ressemble presque à un soupir, avant de laisser son jumeau avec ses invitées et Antoine. Il est déjà bien tard pour lui et même s’il sait que le sommeil ne le gagnera pas… il va au moins essayer de le capturer.

Intention bienveillante contrée en quelques minutes à peine, par l’homme même qu’il fuit (il n’oserait pas le dire ainsi, mais c’est la vérité). « Mengwu. La main est chaude sur son épaule, à travers le satin sombre. Le contact doux, sans besoin de forcer quoi que ce soit, si ce n’est qu’il cesse de se déplacer. Vous m'accompagnez dehors? Avec tous les cigares qu'a grillés Martin ce soir, j'ai une grosse envie de cigarette - mais ne le dites à personne, s'il vous plaît. Vous venez ? » Il se rappelle d’un temps où lui aussi fumait, où il aurait eu plaisir à partager une cigarette en compagnie du Breaux. Ça fait longtemps et depuis qu’il a tout arrêté, l’alcool et les drogues (douces) ne lui ont jamais manqué, mais parfois… dans ces instants-là, parfois, Mengwu regrette presque de ne même pas fumer socialement. « J'ai besoin d'un grand bol d'air frais, et j'aimerais aussi vous parler. Avec plaisir. »

L’air est justement bien frais, à cette heure tardive, et annonce l’imminence de l’automne. Annonce son anniversaire, aussi, qui passe à la trappe considérant les… circonstances. Même qu,il a eu son cadeau d'anniversaire un peu en avance. Les deux hommes se mettent un peu à l’écart du line up formé devant la porte, surtout composé de jeunes femmes peu vêtues qui n’ont pas à attendre bien longtemps avant d’entrer. Un signe de tête discret au videur, pour lui indiquer que tout va bien. Le Wang n’a pas la maîtrise de la magie sans baguette qui permet au Breaux d’ajouter autant d’élégance à ses tours, mais il a la politesse d’allumer sa cigarette lorsque celle-ci est calée entre ses lèvres. Le briquet monogrammé de la marque du Clan aussitôt rempoché (un vieux cadeau, ça aussi). « Je peux faire quelque chose pour vous, Antoine ? Le réflexe est plus fort, attaché à son rôle de Straw sandal : il n’imagine pas qu’on puisse vouloir lui parler de façon désintéressée. Il y a forcément quelque chose qui se cache derrière chaque demande. Vous trouver un prétexte pour fuir la soirée, peut-être ? Il se fend d’un sourire complice, s’appuie contre le mur du club. Je ne comprendrai jamais l’intérêt de vous donner en spectacle, et le léger roulement de ses yeux est impossible à retenir, surtout pour mon frère. »
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Priamhark Nundinarius
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« Avec plaisir. » Le sourire aux dents blanches d'Antoine s'élargit plus encore - alors que ça semblait impossible il y a quelques secondes -, comme le visage d'un gamin à qui on vient de dire que le Père Noël allait passait deux fois cette année. "Fantastique!" s'extasie-t-il avant de faire signe à Mengwu de montrer le chemin.
Ils sortent du club d'un même pas et Antoine produit aussitôt de la poche intérieure de sa veste de costume un paquet de cigarettes - même si il ne fume pas - qu'il glisse entre ses lèvres. L'air est frais et le fait frissonner, mais refroidit aussi agréablement ses joues devenues rouges sous les attentions des invitées de Martin et l'ambiance étouffante du nightclub. En tendant l'oreille, il peut encore en entendre la musique assourdissante, malgré les sortilèges anti-tapage nocturne.

Antoine se sent particulièrement important quand videur et Mengwu échangent un regard et un hochement de tête - et il gonfle la poitrine alors qu'ils finissent de marcher un peu à l'écart de la file d'attente. Il sourit, séduit, quand Mengwu lui allume sa cigarette, se penchant à outrance vers lui pour se protéger du vent. « Je peux faire quelque chose pour vous, Antoine ? » Antoine pousse une inspiration amusée en se redressant, recrachant un nuage de fumée sentant la lavande en direction des nuages, au-dessus de la tête de son compagnon. Il n'a pas le temps d'exprimer sa déception que tout soit à propos du business entre eux que Mengwu reprend: « Vous trouver un prétexte pour fuir la soirée, peut-être ? » L'expiration amusée est cette fois plus franche, les yeux d'Antoine se plissant en deux morceaux de lune étincelants. "Quelque chose comme ça, oui. - Je ne comprendrai jamais l’intérêt de vous donner en spectacle, surtout pour mon frère. - Le spectacle fait partie de chaque lecture, bien entendu," répond Antoine sur le ton de l'évidence. Il penche la tête sur le côté en regardant Mengwu, toujours ce sourire indécrottable sur les lèvres. Avec le temps, on pourrait presque croire qu'il fait partie de son visage, qu'il est né ainsi: avec un sourire sur les lèvres et une lueur malicieuse dans le regard. "Je dois attirer et garder leur attention. Comment autrement pourrais-je leur faire croire quoique ce soit?"

Dit comme un vrai prestigidateur; un prestigidateur qui a du pouvoir et les doigts qui le démangent à l'idée de tirer ses cartes pour quelqu'un qui l'intéresse vraiment. Mais vu sa nature semblant méfiante, il doute que Mengwu accepterait alors Antoine doit se résoudre à l'avoir pour lui le temps de fumer une cigarette et pas plus. Si ses doigts le démangent, les cartes de poker qu'il utilise le brûlent là où elles se trouvent dans la poche de son pantalon. "Du moins, c'est ainsi que je fais mes lectures. Certains préfèrent rester sérieux, ou les faire en privé - grand bien leur en fasse. Il y a autant de lectures différentes que de lecteurs." Antoine détourne la tête pour cracher un nuage de fumée magique: celle-ci prend la forme d'une flèche qui se désagrège au bout de quelques secondes. "Mais je ne veux pas vous ennuyer avec ces histoires divinatoires. Et puis, cela enlèverait un peu de la magie de la chose si je vous en disais trop, hm? Non, la réponse est simple, Mengwu: j'apprécie votre frère. Il est..." Beaucoup de choses, semble dire l'expression d'Antoine, pensive et concentrée. "Il sait apprécier les belles choses," conclut-il avec un sourire.

"Comme vous. Je vous vois me regarder." Antoine frissonne d'avoir mis à haute voix des mots sur cette sensation. Un léger silence, pour donner de la place à sa phrase, alors qu'il cherche le regard du Wang du sien. "Vous me regardez comme si vous cherchiez à trouver les tours et les astuces dans mes petits spectacles. Certains disent que c'est impoli, d'autres que c'est flatteur. Moi, ça me rend juste curieux." Les dents apparaissent de nouveau dans le sourire. "Et, oui, d'accord. C'est très flatteur." Petit clin d'oeil, et piste ouverte pour laisser à Mengwu le soin de dire ce qu'il veut et recentrer la conversation s'il le désire.
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« Le spectacle fait partie de chaque lecture, bien entendu. » Avec ce seul commentaire, il y a de quoi comprendre un peu mieux comment le Breaux peut réussir à supporter la compagnie de Zhang et ce par sa propre initiative. L’amour de la mise en scène versus l’art de celle-ci. « Je dois attirer et garder leur attention. Comment autrement pourrais-je leur faire croire quoique ce soit? N’y a-t-il pas une différence entre “faire croire” et y croire vraiment ? », répond-il avec un brin de rhétorique, sans perdre le ton léger qui flotte entre les deux hommes.

Son attention est tout entière consacrée à l’Américain, qui aborde la question avec un peu plus de sérieux (à son sens). Les connaissances du Wang en matière de lecteurs sont plutôt minces ― pour lui, le regard a toujours été une affaire privée. Quelque chose à dissimuler, un don familial qu’on révèle soigneusement, à ne pas ébruiter sans y penser à deux fois. Les voyantes médiatisées à la Vablatsky et le spectacle entretenu par Antoine sont tellement éloignés de sa propre vision de l’affaire qu’il ne peut pas s’empêcher d’être fasciné, tout en étant repoussé. Prudent. Quoique, au moins, leurs dons ne sont ainsi pas une surprise : sa mauvaise rencontre avec la voyante de la fête foraine de juillet est encore trop vive dans sa mémoire. « [...] Non, la réponse est simple, Mengwu: j'apprécie votre frère. Il est… Il sait apprécier les belles choses. Le nez de l’homme se fronce, alors que plusieurs commentaires à ce sujet lui viennent (Zhang apprécie ce qui brille, et comme on dit, all that glitters is not gold), mais il est pris de court par l’Américain : Comme vous. Je vous vois me regarder. » Mengwu ne nie pas, mais ne confirme pas non plus, le regard vissé dans celui d’Antoine ― un peu gêné d’avoir été si peu discret à chaque fois, et pourtant… Le frisson semble courir sur sa propre nuque et il le chasse d’une main brièvement posée sur sa chair chaude, contre le col de la chemise. Vous me regardez comme si vous cherchiez à trouver les tours et les astuces dans mes petits spectacles. Certains disent que c'est impoli, d'autres que c'est flatteur. Moi, ça me rend juste curieux. (c’est très impoli, en vérité) Et, oui, d'accord. C'est très flatteur. » Le sourire s’étire sur le visage de Mengwu, relevant un peu plus encore ses pommettes hautes. Cette fois-ci, son regard fuit un peu celui d’Antoine, le clin d'œil qui a troublé l’expression souriante ― il fuit surtout ce sourire qui doit certainement fonctionner à tous les coups avec d’autres que lui. « C’est du flirt, Antoine ? » On pourrait même croire que c’est ce que renvoie le Wang, l'œil doucement relevé pour mesurer la réaction de son vis-à-vis. Son cœur se pince, à la pensée de Padma. Il lui a dit il y a tout juste quelques jours qu’il était préférable qu’ils ne se voient plus pour un temps. Le lendemain de l’anniversaire syndical, en vérité, qu’il lui a dit cela, encore vêtu de ses habits de fête, ceux qu’elle avait vu tout juste la veille, cette fois-ci fripés, tachés, fanés, loin de la fierté ressentie lorsqu’il les avait paradé pour ses jolis yeux.
Il lui a dit que c’était relié à son père et elle avait compris.
Ça ne fait pas moins mal, à cet instant.

« Vous ne m’ennuyez pas du tout. Il ne flirte pas, lui, bien sûr, mais que ce soit clair. Est-ce que vous regardez vraiment ? » L’accent mis sur le mot n’est pas anodin. Respectueux, malgré la question indiscrète. Son doute à ce propos est ancré dans le pressentiment et, il doit l’avouer, son observation minutieuse des tours d’Antoine, à la recherche de la supercherie et de la vérité dans le même retard insistant. « Je ne voudrais pas qu’on nous accuse de charlatanisme, comme si c’était uniquement une affaire professionnelle, un souci lié à l’Opaleye et à Zhang, ou vous mettre en danger pour une affaire de spectacle. » C’est déjà un peu plus proche de son véritable sentiment. Mon frère a trop peu d’amis intéressants, ce serait dommage de les perdre. » Le compliment poussé avec un sourire revenu, si bien accordé au calme de son visage.
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Priamhark Nundinarius
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Les sourires de Mengwu sont précieux et brillants, et terriblement communicatifs: même alors qu'il essaye de garder un expression restreinte et plaisante, Antoine sent les coins de ses lèvres s'étirer de leur propre accord et ses yeux se plisser, sa tête se pencher presque naturellement vers lui. « C’est du flirt, Antoine ? » Dans le ton précautionneux, mais confiant de Mengwu, Antoine craint ne pas y entendre la moindre réciprocité véritable - une grande déception, s'il en est, mais au moins le Wang n'a pas l'air sur le point de tourner les talons pour s'enfuir à toutes jambes. "Oui," répond l'américain d'un ton tranquille. Have been for the past few months, thanks for noticing.

« Vous ne m’ennuyez pas du tout. » Mais en revanche, il ne l'intéresse pas; Antoine pondère sur ce heurt, léger mais présent, en apportant sa cigarette à ses lèvres. « Est-ce que vous regardez vraiment ? » L'emphase sur le mot fait pencher la tête d'Antoine sur le côté et pendant un instant, son sourire devient ténu, pensif. Il y a dans la question de Mengwu quelque chose de mystique et de presque dérangeant - une importance sérieuse qu'il ne sait pas comment appréhender, après une soirée un peu trop arrosée et lubrique aux côtés de son frère Martin. « Je ne voudrais pas qu’on nous accuse de charlatanisme, ou vous mettre en danger pour une affaire de spectacle. - Ah!" Le sourire revient, brillant et éclatant comme toujours, comme une pub pour dentifric magique américaine. "Pas de soucis à se faire de ce côté-là. J'ai un excellent avocat." Petit clin d'oeil appuyé. Il a déjà géré ce genre d'affaires - quoique jamais de ce côté-là de l'Atlantique - et, plus d'une fois, a dû reconstruire sa réputation du début. « Mon frère a trop peu d’amis intéressants, ce serait dommage de les perdre. - Vous me flattez bien trop, Mengwu." Il joue avec son coeur, plutôt. Grand seigneur, Antoine veut bien lui pardonner (surtout si il continue de le regarder et de lui sourire comme ça).

"Je regarde, oui, on peut dire ça comme ça." Les cartes, de nouveau, lui brûlent la poche; il aimerait les sortir et lui montrer un ou deux tours pour lui expliquer. Antoine fronce les sourcils et recrache un nuage de fumée, puis se corrige: "Je préfère dire que j'écoute, plutôt. Les cartes sont bavards, les anciens encore plus et les esprits - n'en parlons même pas. Il faut savoir les écouter, les comprendre et, surtout ne pas les laisser nous tromper. Un carte a deux faces, après tout, et quatre orientations." Sourire plein de dents et l'instant suivant, une carte sort de sa manche, qu'il tend à Mengwu d'un air suave et d'un mouvement fluide. Même sans en voir la face, Antoine sait ce qu'elle représente: une reine de coeur. "Que voyez-vous, vous, Mengwu?"
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Le regard a quelque chose de séduisant, lorsqu’Antoine en parle ― il a quelque chose d’instinctif, de facile, quelque chose de presque amusant. L’homme sourit de ses dents si blanches, parle de soucis potentiels comme s’il était absurde que ceux-ci lui retombent dessus, et Mengwu s’en sent presque rassuré. Presque, alors que l’inquiétude ne disparaît jamais tout à fait. C’est sans doute un de ses nombreux défauts, cette incapacité à tout à fait se laisser aller, mais en ce moment… même ça, ça lui semble moins fort.
Antoine a le regard léger.

Le criminel se fait attentif à sa vision de l’art, de ce qu’il entend plutôt que voit dans les cartes, porté par les anciens et les esprits. Il l’admire peut-être, il l’envie très certainement, alors que l’Américain affiche une aisance appréciable. Aussi calme que Zhang peut être énervant et sait tomber sur ses nerfs en quelques secondes à peine, le jumeau bien trop au courant de tout ce qui sait l’irriter. Une carte surgit de la manche d’Antoine et le Wang ne peut s’empêcher d’à nouveau sourire, tout aussi amusé par le tour que les donzelles qui papillonnent autour de lui à l’intérieur du club.
Sourire bref, néanmoins, alors que le dos de la carte semble tout prendre de ses yeux sombres. Les cartes brûlent dans les poches d’Antoine et dans le regard de Mengwu, alors qu’il y est attiré comme il le serait par une flamme, comme par la boule de cristal de la voyante de la fête foraine. Mengwu voit la carte ; Mengwu regarde la carte ; Mengwu saisit délicatement l’arcane entre ses longs doigts élégants, la retourne et détaille le double visage de la reine de coeur. « Les problèmes. » Aucune hésitation.
La carte semble brûler entre ses doigts, mais il ne la lâche pas.

Et le rouge du coeur lui rappelle quelqu’un, quelque chose, tire sur les fils de son inconscient, alors que le muscle du regard est sollicité dans une sphère inattendue, alors que le troisième oeil brimé, malmené, mal amené, cherche à s’exprimer par le moindre canal ― « Une femme et beaucoup de problèmes. Il se corrige aussitôt : Deux femmes. Proches malgré elles et bientôt séparées. » Mengwu expire et brusquement décolle son visage des figures des dames de coeur, retourne la carte vers son possesseur, avec un sourire poli. Celui d’un enfant intimidé, celui du joueur qui s’est pensé un instant puissant. « Vous devez bien vous amuser des prédictions des néophytes. De constater à quel point nous sommes loin du compte. » C'est dit sans animosité. Et surtout sans se distinguer du lot : il ne ment pas tout à fait, après tout, il est parfaitement néophyte dans l'art précis de la cartomancie, si nous voulons chipoter.
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