BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Hermione se réveille en sursaut.
C’est une bonne nouvelle, techniquement : ça veut dire qu’elle a dormi. Elle aimerait vraiment s’en réjouir… Mais ses rêves se sont peuplés d’un Harry méconnaissable, d’un Voldemort aux yeux verts, alors elle se sent plus bouleversée qu’autre chose. Un regard au réveil à côté de son lit lui apprend que six heures sont passées depuis qu’elle a fermé l’oeil. C’est bien. Elle essaie de se concentrer sur ça : elle a réussi à dormir plus de quatre heures. C’est bien. C’est un progrès.
Il est presque 16h. Elle n’est pas fière d’avoir passé une partie de la journée à dormir, mais ne s’en blâme pas trop non plus : le Manoir Saint James ressemble à un repère de zombies depuis l’article du Daily Prophet. Certains passent la nuit debout et la journée au lit, d’autres ne ferment pas l’oeil du tout. L’ambiance est étrange, les discussions animées et les émotions à fleur de peau. Hermione espère que tout ça va se calmer, que les choses vont revenir à la normale peu à peu. Elle ose encore espérer que tout ça n’est qu’une invention cruelle du ministère et pas la réalité. Elle a beau retourner la situation dans tous les sens, en discuter avec les autres, elle n’arrive pas à se faire à l’idée qu’Harry soit vivant. Ils l’ont tant cherché, ils ont tant espéré le retrouver : c’est presque trop beau, cette réapparition après plus de dix ans. Sa raison la pousse à penser qu’il ne s’agit que d’une mascarade. Alors elle attend la suite, le prochain move du gouvernement et de ce drôle de Harry pour se faire une véritable opinion. Mais ça n’empêche pas qu’elle est bouleversée, comme les autres.

Elle se force à se lever et enfile un énorme pull. Ses cheveux sont complètement emmêlés, et elle grogne un peu en essayant de leur donner une forme à peu près acceptable, devant le miroir. Elle abandonne bien vite, trop fainéante pour utiliser un sortilège pour gérer son apparence alors qu’il y a d’autres chats à fouetter. Il lui faut un café, ou un thé fruité. Quelque chose de rassurant. Un coup d’oeil dehors lui apprend qu’il fait beau. Très beau. Finalement, une petite limonade, pourquoi pas ? En tous cas, elle ne se sent pas d’humeur à se replonger dans ses livres comme la veille, du moins pas encore. Elle va attendre d’être un peu plus réveillée, un peu plus calme.

En sortant de la chambre qu’elle partage avec Luna et Ginny, elle croise Remus, qui lui offre un sourire fatigué avant de s’enfermer dans sa chambre. Hermione soupire. Quelle ambiance. Du coin de l’oeil, elle voit que la chambre de Mafalda est entrouverte. Elle frappe, histoire de voir s’il y a du monde. Elle n’a pas envie d’être seule, elle a besoin de se changer les idées.
Aucune réponse. Hermione pince les lèvres. Tant pis.
Et puis, au moment où elle commence à bouger pour aller vers les escaliers, elle entend du mouvement derrière la porte. Il y a bien quelqu’un. Peut-être quelqu’un qui ne souhaite pas être dérangé, puisque personne n’a répondu quand elle a frappé. Hermione hésite. « Mafie ? » tente-t-elle. Et puis, parce que la curiosité (mais aussi la méfiance (et si quelqu’un s’était introduit dans le manoir?)) est trop forte, elle finit par pousser la porte pour trouver son amie née-moldue recroquevillée dans un coin, les yeux clairement un peu humides. Merde. Elle n’aurait pas dû la déranger, probablement. Elle n’aurait pas dû être aussi curieuse.
Mais bon, maintenant elle est là. Et peut-être que c’était ce dont Mafalda avait besoin, après tout, que quelqu’un la sorte de là. Hermione reste quand même à une certaine distance, ne voulant pas trop brusquer la jeune Prewett. « Salut. » Elle lui offre un petit sourire et met une mèche rebelle derrière son oreille. « Je pensais boire une petite limonade dans le jardin. Peut-être écouter de la musique. Manger des gâteaux. Faire un jeu. » dit-elle. « Tu me suis ? » demande-t-elle. Mafalda peut toujours dire non, elle peut toujours rester là si c’est vraiment ce qu’elle souhaite : Hermione ne va pas la forcer si elle sent qu’elle n’a pas envie de bouger… Mais elle espère que la jeune femme va lui dire oui. Parce que ça la rendrait triste de profiter du beau temps en sachant qu’un étage plus haut, Mafalda n’est pas bien.
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Ça a vraiment le don de l’énerver. Et peut-être que ça la déstabilise un petit peu, aussi. Parce qu’elle ne parvient pas à comprendre comment c’est possible, la façon dont son esprit semble soudainement s’être mis à fonctionner (ou littéralement disjoncter, à son avis) pour oublier un tel événement. Certains ont du mal avec les chiffres qu’ils voient danser devant leurs yeux en une ritournelle dénuée de sens. Pour Mafalda, c’est différent — les chiffres, c’est un langage universel qu’elle n’a jamais eu le moindre mal à comprendre. Alors, les dates, c’est pas bien compliqué, peu importe combien elle doit en retenir, elle y parvient toujours. Les cours d’histoire à Poudlard et les évènements marquants ? Un jeu d’enfant. Elle peut réciter les dates d’anniversaire de chaque membre du manoir, allant de Ginny, passant par Lee et finissant par la personne qu’elle connaît le moins bien.
Bref.
C’aurait sans doute été moins douloureux si elle avait été moins encline à les retenir aussi facilement, parce qu’en oublier une — la plus importante, qui plus est — c’est relativement douloureux. Et la peine, combinée à la déception et la colère, c’est le cocktail explosif qui la fait craquer. Elle a le droit, de toute façon : Gabrielle est en mission et Angelina s’absente si souvent qu’elle a (presque) arrêté de s’en inquiéter. Assise à même le sol, elle tente de noyer le sentiment de culpabilité — le crayon s’agite fébrilement contre les pages du carnet. Les lettres qui s’alignent sont toutes les mêmes, commencent et se soldent de la même façon : il n’y a pas un jour qui se passe sans que je pense à vous.
Balivernes.
Le fait est qu’elle a bel et bien cessé de penser à eux. Ou à elle, plus précisément. Et d’une certaine façon, même si elle sait que c’est stupide, que son cerveau ne cesse de lui hurler combien elle est ridicule de verser des larmes pour un si petit détails en une telle période, elle a l’impression de l’avoir trahie. Jamais sa mère, elle, n’aurait oublié son anniversaire. Qu’importe que le climat dans lequel elle est plongée soit catastrophique. Qu’importe que son entourage et elle aient l’impression que le ciel vient de leur tomber sur la tête à cause d’une mauvaise nouvelle (Potter, cet imbécile !), ou que le sol vienne de s’ouvrir sous ses pieds — elle n’aurait pas oublié, elle, et ça, Mafalda en est certaine. La distance a toujours été difficile. Mafalda a même pensé à les rejoindre plus de fois qu’elle n’ose l’admettre et ça n’aurait pas été si compliqué : quelques mots à Gabrielle sur les passages organisés par sa soeur aînée et elle aurait franchi la frontière comme d’autres l’ont fait avant elle. Rien qui ne serait plus compliqué que d’être ici, en ce moment, à pleurer pour ce qui lui semblera être un détail dans quelques jours, mais qui, pour l’heure, lui apparaît comme la fin du monde.
Cette fois-ci, écrire ne lui apporte aucun réconfort et c’est bien la première fois. De toute façon, peu importe le nombre de lettres qu’elle adressera à sa mère, l’idée de lui annoncer qu’elle a oublié son anniversaire la veille, quand bien même la lettre ne sera jamais envoyée ou lue, lui donne la nausée.
Et à nouveau, elle se remet à pleurer, envoyant le carnet à l’autre bout de la pièce. Elle sait plus trop, au final, si c’est de la colère envers elle-même ou le contexte dans lequel elle évolue — un monde où elle n’a même plus le temps de se remémorer des choses qui étaient autrefois si importantes, si c’est de la déception ou de la frustration, de la tristesse ou de l’agacement. C’est trop de sentiments, tout simplement. Elle déteste ça. "Mafie ?" Oh, calamité. C’est la voix d’Hermione qui lui parvient de l’autre côté de la porte, et lorsqu’elle entre dans la pièce timidement, Mafalda s’empresse d’essuyer l’humidité qui berce ses joues tandis que son amie la salue, un petit sourire à la clé. Elle tente de le lui rendre, bien entendu. La seule chose à laquelle elle parvient,  c’est faire trembler ses lèvres un peu plus, aussi préfère-t-elle détourner les yeux en direction du plafond, agacée par l’idée que sa tristesse et sa colère puissent la contrôler plus qu’elle ne les contrôle. « Je pensais boire une petite limonade dans le jardin. Peut-être écouter de la musique. Manger des gâteaux. Faire un jeu », lui fait finalement savoir Hermione, poussant Mafalda à vriller ses yeux encore humides dans sa direction, avant qu’elle ajoute : "tu me suis ?" La rouquine ne répond pas immédiatement, incertaine. Elle n’en a clairement pas envie — n’en a pas le droit, c’est une évidence. Il faut qu’elle trouve un moyen de se punir et quoi de mieux que de refuser l’occasion de se changer les idées ? "C’est gentil", commence-t-elle par lui faire savoir, comme si débuter par un semblant de compliment pouvait rendre la négation d’une réponse plus appréciable. "Mais je ne crois pas que…" Derrière Hermione, une seconde silhouette se dessine dans l’encadrement de la porte, un brin plus élancée : Angelina a l’air plus fatiguée que d’ordinaire et ses traits, tirés en une moue agacée de tomber sur une chambre non déserte, pousse Mafalda a sauter sur ses pieds. De toute façon, elle n’a aucune envie de se heurter à l’humeur maussade de quelqu’un — la sienne lui suffit.
Dans le couloir désert qui mène aux escaliers, elle lance un regard en coin à Hermione. "Tu crois qu’on a des jeux moldus ici ?" Une fois en bas des escaliers, elle ajoute : "je n’en peux plus de jouer aux échecs sorciers", lui fait-elle savoir, la voix tendue, sans pour autant lui avouer que la seule chose qu’elle ne supporte pas avec ce jeu, c’est qu’elle ne cesse d’être battue par Gabrielle. "Non, c’est stupide", rétorque-t-elle en roulant des yeux, exaspérée par elle-même et le coeur toujours aussi lourd. "Peut-être un jeu qu’on peut reproduire nous-même ? Oh, et je crois qu’il reste des cookies. Oui, enfin, sauf si quelqu’un est passé par là avant nous."
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C’était vraiment maladroit.
Hermione se sent comme une idiote, tandis que Mafalda force un sourire et commence à refuser sa proposition. Quelle idée, de s’introduire dans sa chambre alors qu’elle cherchait probablement à être seule ?! Hermione, à sa place, n’aurait pas apprécié du tout qu’on fasse ça. Elle est vraiment débile. Elle prépare d’ailleurs déjà des excuses et un pas de souci, on se voit plus tard quand Angelina débarque derrière elle dans la pièce. La Johnson n’a pas l’air de bonne humeur non plus – et elle n’adresse même pas un mot aux deux autres. Hermione ravale ses excuses quand Mafie finit par se lever, probablement consciente qu’elle ne pourra de toute manière pas vraiment rester seule maintenant qu’Angie est rentrée.
Bon, ce n’est pas parfait, mais au moins, elle va sortir de cette chambre.
Hermione suit Mafalda dans le couloir. "Tu crois qu’on a des jeux moldus ici ?" demande la plus jeune. "je n’en peux plus de jouer aux échecs sorciers" Hermione lâche un petit rire compatissant. Elle n’a jamais aimé les échecs sorciers, et tout le monde le sait, au Manoir Saint James. Ron tente bien de lui faire jouer, de temps en temps, mais ça se termine toujours par une Hermione vexée qui ne peut s’empêcher de critiquer le moindre détail du jeu (elle le trouve toujours aussi barbare). "Peut-être un jeu qu’on peut reproduire nous-même ? Oh, et je crois qu’il reste des cookies. Oui, enfin, sauf si quelqu’un est passé par là avant nous." Mafalda parle beaucoup, il a de grandes chances que ce soit pour masquer son émotion. Hermione décide de jouer le jeu – elle l’a déjà dérangée, elle ne veut pas en plus l’embêter en la faisant parler de ce qui ne va pas (du moins, pas tout de suite).
« Je me fais toujours avoir avec les cookies. Je vois toujours Alexis en faire… » Elle ouvre un, deux placards. « Mais il n’en reste jamais quand je viens en chercher. Je crois qu’on se fiche de moi. » Pas de traces des cookies, évidemment. Hermione est déjà résignée : s’il y en avait, ils auraient probablement été sur la table principale. « Thé, limonade ? » demande-t-elle à Mafalda, fermant pour de bon les placards et se dirigeant vers les bouteilles et les sachets.

« Tu jouais à Stop the Bus* quand t’étais plus jeune ? » demande-t-elle en versant de l’eau dans une première tasse (oui, finalement, ce sera un thé). « C’était mon jeu préféré. Même pas besoin de plateau, rien. Juste une feuille et un crayon. » dit-elle avec une pointe de nostalgie dans la voix. Elle se souvient des nombreuses parties avec ses parents, dans le bus lors de sorties scolaires, ou encore avec sa grand-mère durant l’été. « Ça fait trop longtemps que je n’y ai pas joué. Beaucoup trop longtemps. » soupire-t-elle. Elle est surprise de n’avoir jamais proposé une partie de ce jeu à Ron. Elle est à peu près sûre qu’ils finiraient par se prendre la tête en essayant de prouver à l’autre que tel nom ou tel animal n’existe pas, ayant grandi dans deux mondes complètement différents. Au moins, elle ne devrait pas avoir ce problème avec Mafalda. « Sinon y’a toujours moyen de se faire un plateau de Scrabble à la main. Et si tu veux bouger ton corps, on peut même se dessiner une marelle… ou danser sur Temperature de Sean Paul. » dit-elle avec un sourire. C’est probablement too much, mais ça la fait rire, l’idée qu’au milieu de tout ça, elles puissent se retrouver à faire des choses qui peuvent sembler… futiles. Ces propositions un peu audacieuses (Hermione !!! Danser sur Sean Paul !!! En plein milieu du manoir !!!) auront sûrement surpris un peu Mafalda, qui la voit plus souvent le nez dans les bouquins que participer aux petites soirées dans les parties communes de Saint James.
Mais Hermione n’est pas vraiment Hermione aujourd’hui. Elle a l’impression d’être dans un monde parallèle depuis que la nouvelle d’Harry lui est tombée sur la tête. Peut-être que dans quelques jours, elle reprendra son sérieux habituel… Mais juste… pas aujourd’hui. Elle a vraiment besoin d’autre chose pendant quelques heures, quelque chose qui déconnecte son cerveau de la quête aux horcruxes, de la une de la Gazette.
Finalement, peut-être que c’est plus elle qui a besoin de la compagnie de Mafalda que le contraire. « Alors, qu’est-ce que ce sera ? »

*Équivalent du Petit Bac
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C’est compliqué d’en vouloir à Hermione, même si elle vient un peu rompre l’intimité dont avait besoin Mafalda. Et puis, avec Angie qui débarque, de toute façon, ses plans — consistant à se morfondre pendant des heures entières, parce qu’elle ne faisait que commencer — tombent à l’eau. Alors, finalement, elle est bien contente d’avoir Hermione à ses côtés lorsqu’elle descend les escaliers. Mafalda a bien l’impression qu’elle n’a pas trop envie d’être seule et si elle préfère ne rien dire, elle comprend très bien pourquoi. Ginny et Ron sont dans le même état. Approximativement, bien entendu, parce que les émotions et sentiments sont aléatoires et qu’ils ne réagissent pas tous entièrement de la même façon. Et le problème est que Mafalda ne peut pas réellement partager tout ce fatras animant coeur et cerveau d’une pierre deux coups. Pour elle, Potter était un mieux un petit binoclard chanceux, au pire un petit privilégié durant chaque fin d’année — elle n’était pas là depuis le départ, mais les élèves de sa maison à Poudlard ne tarissait pas d’anecdotes à son égard, toutes moins élogieuses les unes que les autres. Bref. Et comme elle-même a encore le coeur fort lourd pour, à côté du phénomène Potter, ce qui peut passer pour une stupidité, elle lance aussitôt la conversation pour éviter qu’un froid étrange ne s’installe.
« Je me fais toujours avoir avec les cookies. Je vois toujours Alexis en faire. » Y’a un petit sourire entendu qui étire les lèvres de Mafalda. Pas grand chose, mais l’image d’Alexis et ses fameux cookies, c’est quand même une sorte de bon souvenir. Heureusement qu’ils l’ont — ils mouraient de faim, sinon. « Mais il n’en reste jamais quand je viens les chercher. Je crois qu’on se fiche de moi. » Mafalda ouvre un placard, y jette un petit coup d’oeil distrait pour éviter d’avoir à observer Hermione. S’il n’y a plus de cookies quand elle passe, c’est peut-être parce que Gabrielle et elle sont passées par là avant. Oops. « Ah oui ? La poisse. » Ses épaules effectuent une petite danse contrite, l’air de dire pas de chance alors que c’est des excuses qu’elle devrait lui présenter. Bon, c’est pas le crime de l’année non plus. Quoique… Les cookies d’Alexis c’est toujours une grande réussite, c’est dommage qu’ils soit toujours ravis avant qu’Hermione puisse mettre la main dessus. « Thé, limonade ? » Elle l’observe silencieusement se diriger vers les bouteilles et sachets tout en se hissant sur le plan de travail. « Thé, s’il te plaît. » Et ça lui fait du bien, même si c’est anodin. Elle a l’impression d’être dorlotée l’espace de quelques instants — elle le mérite pas vraiment, ceci dit. Avec cette histoire de cookies, elle avait presque oublié l’affront fait à sa mère. Elle a toujours su qu’elle n’était pas la fille idéale pour son père — plus ingrate, tu crèves — mas avec sa mère, ça a toujours été différent. C’est peut-être ce qui est le plus dérangeant, le plus blessant. « Tu jouais à Stop the Bus quand t’étais plus jeune ? » Mafalda arque un sourcil, mais hoche positivement la tête. Merlin, elle n’avait plus entendu l’évocation de ce jeu depuis… Une éternité. « C’était mon jeu préféré. Même pas besoin de plateau, rien. Juste une feuille et un crayon. » Et ça la fait sourire une nouvelle fois. La nostalgie qui pointe dans sa voix lui donne envier d’essayer de peindre le portrait d’une Hermione Granger aussi haute qu’une dizaine de pommes, le nez froncés et le crayon fébrilement agité par le besoin de victoire. « Ça fait longtemps que je n’y ai pas joué. Beaucoup trop longtemps. » Elle y a joué, elle aussi et elle a l’impression qu’ils sont tous passés par là, à un moment ou un autre de leur vie. Les sorciers possèdent peut-être même leur propre version ! Elle n’y a jamais réfléchi. « Sinon y’a toujours moyen de se faire un plateau de Scrabble à la main. Et si tu veux bouger ton corps, on peut même dessiner une marelle… ou danser sur Temperature de Sean Paul. » Mafalda laisse échapper un petit rire avant de secouer la tête. « Alors, te voir danser sur du Sean Paul, toi, Merlin… Trop tentant. » Elle rigole encore un peu avant d’ajouter, les yeux pétillants de malice à nouveau : « Tu sais quoi ? Je serais prête à donner toute la fortune de mes parents pour voir Sirius, Kingsley ou Molly danser sur du Sean Paul. » L’idée continue à la faire sourire bêtement. Elles les imagine soudainement tous les trois se trémousser sans se soucier du reste, puis être rejoint par Hermione. La folie dis donc. Il faudra qu’elle en parle à Lee et Gabrielle, elle est certaine que l’idée les fera exploser de rire. « Alors, qu’est-ce que ça sera ? » Mafalda saute finalement du plan de travail et atterrit au sol avec une grâce féline — pas bien compliqué quand on est si bas, m’enfin. « J’vais pas te briser le coeur, on va faire un Stop the Bus ! » Et comme pour souligner les paroles du geste, elle pose la main sur le côté gauche de sa poitrine. « J’y ai aussi joué quand j’étais petite avec mes cousines. » Elle marque une pause et ajoute : « du côté maternel, je veux dire. » Oui, parce que du côté paternel, les Prewett, elle les connaît à peine et elle n’en a jamais réellement eu envie. Il paraît qu’il y en a même certains qui s’amusent à dilapider leur fortune, les beaux crétins. A l’époque, ça la faisait bien rire, parce qu’elle était peut-être née moldue, elle, mais son père savait tenir son compte en banque et sa mère, qui ne cessait d’hériter, connaissait extrêmement bien les rouages de l’économie — elle aurait pu leur donner quelques cours, tiens. « On fait ça dehors ? Ça serait bête, il fait si beau ! »
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« Alors, te voir danser sur du Sean Paul, toi, Merlin… Trop tentant. » C’est vrai qu’elles n’ont pas souvent de moments comme ça, avec Mafalda. Cela fait des années pourtant qu’elles vivent au même endroit -- il y a eu Wolverhampton, puis ici depuis deux ans. Mais quand bien même elles s’apprécient et ont appris à mieux se connaître entre les murs de Saint James, Hermione a encore l’impression d’ignorer beaucoup de choses sur Mafalda, sur qui elle est vraiment. Elles se croisent, travaillent ensemble, parlent de temps en temps, souvent avec d’autres membres de la résistance autour d’elle… Mais elles n’ont jamais eu l’occasion de vivre des moments complices à ce point. Ce qui est un comble, quand on sait qu’elles partagent leur quotidien.
Et en même temps… Ce n’est pas si surprenant.
Malgré elle, Hermione s’est beaucoup renfermée sur le petit groupe de la quête aux horcruxes, depuis des années. Il n’y a qu’avec eux qu’elle est vraiment… à l’aise. C’est bête, parce qu’elle s’entend très bien avec la majorité des habitants de Saint James, et qu’elle sait qu’ils sont tous là avec les mêmes buts, les mêmes joies et les mêmes peines. Mais c’est comme s’il y avait une distance, avec les autres. Et ce n’est pas qu’une impression, en vérité : la mission qu’elle poursuit depuis des années est un secret pour tous les autres, alors comment être complice avec les autres quand elle doit leur cacher la nature son travail quotidien ? C’est frustrant, alors sans s’en rendre vraiment compte, Hermione a créé comme une ligne invisible entre elle et ceux qui ne partagent pas sa mission principale.
Honnêtement, elle le regrette. Mais c’est la loi de la guerre. Et de la vie : on ne peut pas être ami avec tout le monde. Et peut-être que c’est mieux comme ça, parce que si quelque chose arrive et qu’elle ne revient pas, --- Non. Il faut qu’elle arrête de penser à tout ça.

« J’vais pas te briser le coeur, on va faire un Stop the Bus ! » Hermione chasse ses pensées sombres et offre un grand sourire à Mafalda qui descend du plan de travail sur lequel elle s’était hissée. « J’y ai aussi joué quand j’étais petite avec mes cousines. Du côté maternel, je veux dire. » Hermione se doute bien. Peut-être qu’elles devraient apprendre ce jeu à Ginny, ça pourrait lui plaire : elle aime la compétition. Hermione se demande si Dean connaît lui aussi Stop the Bus… Probablement. Malheureusement, il n’est pas à Saint James avec eux. Lui aussi subit le mur érigé entre les chercheurs d’horcruxes et les autres. « On fait ça dehors ? Ça serait bête, il fait si beau ! » Évidemment ! dit l’ancienne Gryffondor avec enthousiasme, en sortant un plateau sur lequel elle dispose leurs tasses, le thé et la théière. Elle attrape quelques petits biscuits au passage et des pommes, histoire de faire un petit plateau bien garni.
Mafalda lui ouvre la porte de la cuisine qui donne sur le jardin et elles posent tout sur la table. Hermione retourne rapidement à l’intérieur pour récupérer du parchemin et des stylos moldus, volés il y a quelques semaines lors d’un raid à l’extérieur. Materiam Corrigo! dit-elle en pointant sa baguette sur le bois de la table en arrivant, afin de lisser la surface pour qu’écrire soit plus agréable. Elles prennent toutes les deux place, et avant de se lancer dans la confection de son tableau, Hermione ferme les yeux et offre son visage au soleil.
Ça fait du bien, elle n’a pas encore profité des premiers beaux jours.
C’est étrange, de sentir que le monde continue de tourner, que le soleil continue de se lever et de se coucher alors que pour eux, les choses ont l’air de faire du surplace.
Bon, on fait quelles catégories ? dit-elle en rouvrant les yeux et en attrapant un parchemin et un stylo. Prénom, métier moldu, pays, ville, animal… célébrité moldue ? Hermione n’est pas sûre d’être au top sur cette dernière catégorie, surtout qu’elle est un peu passée à côté de ce qui se passe dans le monde moldu depuis quelques années… Mais pourquoi pas ? Est-ce qu’on met des éléments sorciers ou on reste sur du moldu ? Elles sont toutes les deux des héritières de cette double-culture parfois compliquée à comprendre, parfois véritable atout. Tu penses à autre chose? demande-t-elle à Mafalda en commençant à tracer la structure du tableau.
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Mafalda profite qu’Hermione soit rentrée à l’intérieur pour aller chercher le matériel pour relever ses longs cheveux en une queue haute. Et même si elle ne pensait pas que ça arriverait aujourd’hui en raison de son humeur relativement sombre, elle se surprend à sourire légèrement. Faire une queue de cheval, c’est une habitude prise depuis l’enfance — dès qu’elle se prête à un jeu de société où son esprit compétitif s’éveille pour ainsi dire machinalement. Elle n’a aucune envie d’être dérangée par ses lourdes mèches en écrivant ou de les voir lui barrer le visage à un moment du jeu. Surtout avec une adversaire comme Hermione. Elles n’ont jamais joué à deux, mais Mafalda la connaît suffisamment pour savoir à quoi s’attendre, tout comme elle sait instantanément que Ginny serait également une adversaire redoutable. Bref.
Hermione est encore occupée à profiter du soleil que Mafalda s’empare déjà d’un des parchemins, puis d’un stylo moldu qu’elle fait tourner entre ses doigts. C’est vrai que le soleil, comme la compagnie de l’ancienne élève de Gryffondor, est agréable et a même le mérite de la pousser à se détendre légèrement. Elle sent ses épaules s’affaisser un petit peu, soudainement éprises de liberté — elle ne s’était même pas rendue compte, jusqu’à présent, combien elles étaient nouées. « Bon, on fait quelles catégories ? » Mais Mafalda a à peine le temps d’ouvrir la bouche que son interlocutrice renchérit presque aussitôt : « prénom, métier moldu, pays, ville, animal… célébrité moldue ? » Ses yeux tombent aussitôt sur le parchemin, tandis que le stylo n’a pas cessé de rouler entre ses doigts agiles. Elle tente de se souvenir des catégories que ses cousines et elle utilisaient lorsqu’elles jouaient à ce jeu. « Est-ce qu’on met des éléments sorciers ou on reste sur du moldu ? » Elle n’en a pas trop envie, pour tout dire. S’il y a une chose que Mafalda sait faire, c’est compartimenter sa vie, même si ça n’a pas toujours été le cas. Elle se souvient encore très bien de l’époque où sa mère étant friande de ses récits sorciers et du monde dans lequel sa fille évoluait, tandis que son père était toujours plus tempéré sur le sujet. Pourtant, elle se surprend à hausser les épaules et rétorquer : « on a qu’à mettre une catégorie sorciers célèbres à la place de célébrités moldues ? » Elle marque une pause, légèrement sceptique. « Je crois qu’on a un peu perdu le fil niveau célébrités moldues, non ? » Parce qu’à part Sean Paul qui fait fureur, visiblement, elle n’est même pas certaine de pouvoir en citer plus de quatre ou cinq — non seulement parce qu’elle, effectivement, cessé de suivre l’actualité concernant le domaine, mais aussi parce que sa mémoire ne s’est plus entraînée à de telles futilités depuis… Une éternité. Ou presque. Pas sûre qu’elle soit moins rouillée en sorciers célèbres, ceci dit.
Mafalda a un bref regard pour Hermione lorsqu’elle lui demande si quelque chose d’autre lui vient à l’esprit. « Il y a aussi les auteurs de littérature », finit-elle par ajouter en secouant doucement la tête. Elle se sent bête de ne pas y avoir pensé plus tôt. Hermione, exactement comme elle, sont plutôt relativement éprises du sujet, elle le sait bien. « Et nous on ajoutait aussi parfois les catégories instruments de musique ou personnes historiques. » Nouveau haussement d’épaules. Elle a beau réfléchir, elle ne se souvient de rien d’autre, mais ça ne lui semble pas trop grave étant donné le nombre de cases qu’elles ont déjà à tracer. « Ou alors on peut simplement ajouter personnage fictif ? » L’idée lui plaît beaucoup et elle commence même à se creuser la tête aussitôt, tentant de se remémorer ses personnages préférés étant enfant, puis adolescente.
Une fois qu’elles sont finalement d’accord sur la structure à donner au tableau, Mafalda tourne le parchemin en mode paysage et se met à tracer les colonnes avec plus ou moins de symétrie. « On a combien de temps ? Deux minutes ? » Si ses souvenirs sont bons, c’était approximativement le temps que ses cousines et elle s’octroyaient pour compléter les catégories par la lettre demandée. « Tu crois qu’on a un chronomètre ? » C’est pas vraiment le genre de choses qu’elle pensait un jour chercher au sein du manoir — comme quoi, des surprises, on en a tous les jours. « Oh, non, j’ai vu un petit sablier dans le salon il n’y a pas longtemps. » Qui, quoi, quand, comment, pourquoi, elle n’en sait rien. Peut-être que quelqu’un les a précédé en la matière et a aussi joué à Stop the Bus, même si l’idée lui semble plutôt idiote.
Une fois qu’elle a le petit objet entre les mains, elle lance un énième regard à Hermione. « Tu récites l’alphabet dans ta tête et je te dis stop quand tu le sens ? » C’est plus une affirmation qu’une question, au final — elle fera la même chose au prochain tour. Elle attend le signal de son amie, puis l’observe du coin de l’oeil en attrapant un biscuit au passage. « Stop ! » Elle en croque un petit morceau et arque un sourcil, curieuse. « Alors, par quelle lettre on commence ? »
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