BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 songe à la douceur + angèle

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Angèle Cassiopée Musy
Il semble
que je reviens à ma langue à tâtons comme à
une langue étrangère

Il y avait pourtant
des mots pleins. D'autres
fardés de foudre. Et les choses
s'allumaient sous leurs noms ?

Tant de lèvres partout sur moi
qui retiennent encore leur secret.
Si j'écoute :
mue de chuchotements comme du papier froissé
tout au centre l'audace où tu t'es perpétré, et qui
tremble encore dans mon ventre

Ce n'était pas des mots, non. C'était
la durée d'un langage.

Maintenant amputé.

(Monique Laederach)

 
pisces
âge » 26 hivers
fréquence de connexion » 3/7j
comment t'as connu le forum ? » ??? idk  songe à la douceur + angèle 2951650651 c'est trop vieux .
avatar » dianna agron (selfmade).
mon personnage est » [] inventé  [] un PV [] un scénario [ x ] un pré-lien [] tiré des livres.

ON THE RUN
nom prénom(s)  » ils voulaient un ange, mais ils ont récolté ce qui, pour eux, tenait du démon. L'horreur dans le regard qui se dessine au point qu'on ne l'appelle plus par son prénom depuis un temps, elle le grave sur des carnets à l'encre noir pour ne pas le perdre. Angèle n'est pas l'autre, ni elle, ni la pestiférée, elle est soeur, fille, maintenant femme, attachée à jamais à Musy qu'elle aimerait chasser sans détour. Gommer les traces indélébiles de la honte familiale, la leur, qui a déterminé l'abandon et la souffrance.
surnom(s)  » Elle a tant eu de petits noms enfants qu'elle tient à ce qu'on l'appele Angèle, au point que les autres surnoms la mettent dans l'embarras. Cependant, dans l'Ordre elle est Posy, parce qu'elle avait du mal à dire poetry, et qu'elle parlait toujours de Poésie, ce que certains anglais ont raccourci en un prénom loin du sien.

date de naissance » pendant tout un temps, il ne fut plus souhaité. Mais les fêtes, et les anniversaires tiennent à son coeur, et c'est comme ça  qu'elle s'est souvenu qu'elle était née un doux 6 mars 1976, parce que sa soeur, petite encore, lui souhaitait discrètement, et ce, depuis qu'elle savait parler, puis que sa nouvelle famille était légèrement forcée de fêter tout ce qui pouvait l'être, parce que ça aidait Angèle à ne pas perdre la tête. Alors, pour elle, surtout pour elle, on fêtait aussi bien les dizaines, que Noël et Rosh Hashana.

origines & nationalité  » De son père, un melting pot d'Europe du nord, puisque les beaux et bons mariages étaient privilégiés, et de sa mère, ce à quoi elle s'est raccrochée, la Russie, par les histoires, et ses origines juive ashkénaze pour y trouver le pardon et la force d'avancer.

pureté du sang  » tachée dans les veines, là où la pureté aurait pu rouler, il a fallu qu'elle soit dépourvue de talents magiques. Innocence dans le regard, incapable de lancer le moindre sortilège, elle a préféré épancher sa soif de magie dans les romans et la poésie moldu, pauvre cracmolle qu'elle est.

métier/études  » nourrie par les mots, elle a trouvé place dans une petite librairie du secteur lorsqu'ils ont fuit la tanière de l'enfer, mais désormais, elle n'est qu'une voix rassurante pour les arrivants sur le territoire. Sans éducation scolaire, sans apprentissage magique, elle n'a que les livres comme compagnie pour découvrir de nouvelles choses, avide d'en savoir toujours un peu plus. Lorsque les temps sont calmes, elle tente de faire des petits contrats dans une librairie au alentour, cachée sous des cheveux bruns qu'elle teint pendant une période.

orientation & état civil  » coeur atrophié, en ayant abandonné celui qu'elle aimait, pour que sa famille reste entière. Toujours attachée à son âme soeur dans le coeur, elle n'a jamais laissé personne s'approcher à nouveau. Et depuis, elle n'écrit plus, pleure en lisant des proses amourachées, cassée, probablement, même sept ans après, mais sans remords, malgré la douleur.

camp  » rattachée à l'Ordre du Phoenix depuis 1999, elle n'y agit qu'en tant que Cercle 3. Particulièrement efficace pour lire des manuscrits, Angèle est capable de traduire les runes car cela ne demande aucunes compétences magiques. Elle passe beaucoup de temps à faire des fiches de lecture, au moins une utilité qu'aura eu le labo, de la forcer à vouloir être parfaite.

baguette  » haha.

patronus  » très drôle.

épouvantard  » S'il y a des choses qu'Angèle peut facilement s'imaginer, c'est bien cela. Torture sorcière à laquelle elle a eu le droit,  le meurtre de sa famille après un retour au laboratoire. Comme Cole, ils disparaissent dans les limbes, l'abandonnant à son sort.

particularité(s)  » aucune, si ce n'est d'être dépourvue de magie.

pensieve

keywords »  lectrice de poésie - amoureuse de l’amour - donne toujours la priorité aux autres - trop gentille, passe parfois pour quelqu’un de faux - dévorée par ses angoisses, ne supporte pas le changement - aurait clairement besoin de voir un psy parce que ce niveau de besoin d’amour et d’être parfaite, c’est pas pour rien - looks like a cinnamon roll, is actually a cinnamon roll - daddy issues - famille de coeur, pas de sang - long lost sister - douceur & tendresse - respiration coupées, volées, crises d’angoisse - passionnée de culture moldue - poétesse à ses heures perdues - peur au ventre lorsqu’un médicomage s’approche - la confiance un peu trop facile pour les moldus, moins pour les sorciers - rayon de soleil - perfectionniste - mauvaise cuisinière - tête ailleurs, coeur présent.


As-tu déjà tellement souffert que la
douleur paraît légère lorsqu’on te brise
le coeur comme s’il on froissait une chemise ?
Oui, ça fait mal, mais déjà, les revoilà.

Hante les cauchemars
répugne l’enfant que tu es.
As été. Pas de répit, mais
on te susurre alors qu’il est trop tard.

Respiration brisée
abimée
cassée
désatribulée.

Ne reste pas grand chose,
à peine plus qu’une main qui serre
comme si tu allais disparaître, tu perds
le souffle, la vie, et à cause ?

Dévorée par des démons qui te
mangent le corps encore
et encore.
Entre tes yeux, le doute.

Ne reste que toi
et eux
c’est peu
mais ça maintient la foi.



Dernière édition par Angèle Musy le Dim 12 Déc - 15:41, édité 3 fois
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biographie
and it hurts like hell
TW : angoisses, violences infantiles, torture, sang, crise d'angoisse
LAINE
On dit souvent que les premiers souvenirs que l’on garde sont précieux, indélébiles. Pourtant, celui que garde Angèle reste la façon particulière dont son pull la grattait. Ses parents la montraient à qui voulait bien l’observer, poupon souriant qui ne pleurait jamais, affublé de son tricot protecteur, nourri par la magie, fabriqué de la baguette de sa grand-mère. Mais elle souffrait de démangeaisons terribles, au point d’en faire une allergie : poignet rougis, éruption le long des bras, comme si dès la plus tendre enfance, la magie voulait prévenir la pauvre jeune fille qu’elle la blesserait, inlassablement. Comme la parfaite enfant qu’elle se destinait à être, elle n’en dit jamais rien, taisant la douleur qui grignotait son épiderme, pour laisser tendre un sourire délicat, enfant soleil dont la voix frôlait rarement les oreilles, risque trop grand de comprendre comme eux que quelque chose n’allait pas. Quelque chose de terrible, et de terrifiant, la différence qui se creuse de jour en jour dans les prunelles du paternel, comme si la menace pouvait renverser leur famille, quand on sait que celle qui aura le plus de mal sera Angèle.


Maman,
J’ai comme l’impression que nous n’avons jamais vraiment su comment échanger avec l’autre, je ne t’en veux plus aujourd’hui. Je ne suis pas celle que tu attendais, c’est ainsi.

Papa,
J’aurais souhaité être une autre pour que tu saches comment m’aimer. J’espère que Belle t’offre tout ce que tu espérais.


CUIR
Bambin devenue grande, c’est un nouveau rôle qui l’attend avec Belle dans le foyer. Plus tard, Angèle comprit que ses parents s’étaient empressés d’avoir un autre enfant lorsque tous les espoirs de magie s’étaient évanouis pour elle. Ballotées de pays en pays à la recherche d’un remède, elle a bien vite oublié les terres suisses pour se sentir vagabonde. De l’Asie aux Etats-Unis, elle bénéficiait d’une instruction par ses parents, et ce jusqu’à ce qu’on leur vendent ce qu’ils espéraient inlassablement : une place toute trouvée dans une institution cherchant l’origine des cracmols, et tentant d’inverser la tendance. On répétait souvent à Angèle qu’elle n’essayait pas assez lorsqu’elle passait d’une contrée à une autre. Trop perdue dans les théories qu’elle devait lire, capable d’apprendre par coeur des pages sans s’inquiéter pour prouver sa bonne volonté, elle laissait de côté la pratique parce qu’elle lui semblait impossible. C’est ainsi qu’elle fut ensuite enlevée à sa famille. Comme si c’était la meilleure, et la plus simple des solutions : se débarrasser du problème. Probablement passée pour morte aux yeux du reste de sa famille, plus de Belle, plus de bouée de sauvetage, elle était seule désormais.


Belle,
Je ne sais pas si tu te souviens de moi. De toi, moi, j’ai gravé chaque instant, du moment où tu as commencé à marcher et où tu as tenté de faire de la magie à ma place pour rendre heureux nos parents. Je suis partie quand tu avais seulement cinq ans, et rien ne m’assure que tu te souviennes de moi, si ce n’est l’espoir. Souvent, dans mes cauchemars, tu m’as oublié, et il se passe des choses terribles. Ce n’est pas grave, je ne t’en voudrais jamais, j’ai assez d’amour pour deux.
Je suis certaine que tu es devenue extraordinaire.
Avec tout mon amour.
Ta soeur.


VOILE
C’était temporaire. Rien qu’une histoire de quelques semaines, de quelques mois, de quelques mots en latin, et de tours de passe passe affublés d’un sourire. Au départ, elle porte la solitude le long de ses yeux anisés, sans oser accueillir ses compagnons d’infortune dans son coeur, par peur de s’attacher, toujours, alors qu’elle compte disparaître bientôt, auprès de sa famille. Une fois qu’ils verraient tous combien elle était une jeune fille disciplinée et douée. Force de constater qu’il n’en était rien. Et à chacune des visites de ses géniteurs, le lien s’étiolait jusqu’à s’effacer complètement dans le voile de déception qui s’ancrait lorsque les progrès n’évoluaient pas. Pourtant, Angèle comptait les souffrances qu’on lui infligeait comme un sacrifice nécessaire qu’elle portait en étendard lorsqu’ils attendaient de ses nouvelles. Avec le temps, et les sarcasmes de Leo, elle saisit enfin que son tableau d’échec n’était rien de près à ce qu’elle imaginait de beau, de sacré, mais de la résultante frappante qu’elle n’aurait jamais une once de magie en elle. Avec les épreuves, c’était l’espoir d’une magie volée qui s’échappait entre ses doigts frêles. Alors, à chaque fois, elle s’attelait à emporter un peu de fantastique dans les moments avec ses quatre amis, sa nouvelle famille, en les invitant à l’heure du thé après avoir décoré de bribes de tissus et de papiers savamment pliés, recréant Noël en mars alors qu’elle était juive pour leur faire plaisir, décidant que les jours sombres de l’un se transformait en anniversaire surprise, quand bien même c’était le cinquième cette année, parce qu’ils ne pouvaient pas se confondre dans la torpeur qu’on tentait de leurs imposer. Angèle cherchait à faire entrer la lumière sans avoir besoin de formule élaborée, d’une langue morte qu’elle adulait autant qu’elle détestait, et parfois, réussissait son coup. Son tableau d’échec fut transformé par ces victoires bien plus précieuses.


Cartes de Thanksgiving 1991 :

Alex, je te suis reconnaissance d'être la meilleure personne de cette planète. Tu me fais rire et j'apprends toujours avec toi. Je ne me lasse jamais de t'écouter, et je suis reconnaissante d'être ici parce qu'on est ensemble tous les cinq. On était destinés à se rencontrer, même si j'aurais préféré que ça soit ailleurs. Avec tout mon amour, Angèle.

Leo, je suis reconnaissante d'avoir une seconde soeur ici. J'aimerai aspirer tes cauchemars et que la vie soit plus douce avec toi. Un jour, tout ira mieux, je te le promets. Avec tout mon amour, Angèle.

Cole, je te suis reconnaissante de toujours nous défendre, nous soutenir et de te battre pour nous, sans toi, on aurait probablement sombrer. Je suis si reconnaissante d'être ta soeur. Avec tout mon amour, Angèle.


TOILE DE JUTE
Elle ne se contrôle plus. Plus du tout. Elle le sait parce qu’elle tremble, et avant même que l’annonce se termine, elle tente déjà de fuir. Les pas sont douloureux, elle ne sait pas si elle va atteindre la porte car sa respiration commence déjà à se couper. Elle va hyperventiler. Elle sait ce qu’il va se passer. Il n’y a rien qui lui semble venir en repère pour éviter ce qui va la terrasser. Elle n’atteint pas le pas de la porte qu’elle s’effondre en tremblement, se rattrapant tout juste par la clanche, son genou frappe le bord du bois cendré et elle sent ses larmes s’écouler sur ses pommettes.

Elle ne respire pas bien.

Non.

Pas bien du tout.

Vulnérable.


Ca hachure et ses jambes ne cessent de trembler même une fois à terre, elle sait qu’en les tendant ça la soulage mais tout le monde est là.

Sauf Cole.

Le prénom qui saute à son esprit l’enferme dans de nouveaux spasmes douloureux. Elle frotte ses mains l’une contre l’autre, serrant plus que de mesure ses doigts fins, la respiration toujours erratique.

Elle n’y arrive pas.

Et on la regarde.


Ça empire, elle serre ses lèvres au sang s'étouffant par manque d’air, sa bouche s’ouvre pour tenter de sentir à nouveau l’air dans ses poumons. Elle n’a pas peur de mourir, elle a déjà vécu cela, mais seule, dans sa chambre, car habituellement, elle contrôle, terrifiée à l’idée que ça arrive devant quelqu’un d’autre. Elle a peur qu’ils tentent pire en la voyant ainsi.

Les monstres.

Elle tousse puis hyperventile à nouveau, ses yeux deviennent fous, elle perd la notion du temps et sa main se porte à sa gorge alors qu’elle n’arrive plus à se concentrer, elle ne sait plus vraiment où elle est, mais tout la bouscule.

Nicholas qui la regarde. Elle ne respire plus.

Leonora qui semble désemparée. Une faible respiration. Pour la rassurer.

Les soigneurs. Elle perd son souffle.

Alex. Elle se raccroche.

Cole disparu. Puis elle se perd.


Mais les mains d’Alex enserrent alors les siennes, par reflexe, elle les broient presque comme elle a l’habitude de le faire avec ses doigts, puis s’accrochent au regard du sorcier qui tente de l’aider. La culpabilité de ne pas le protéger lui s’emmêle et elle n’arrive pas à reprendre le contrôle.

Elle n’arrive pas.

Alors, elle ferme les yeux et tente de s’accrocher à un son, un bruit habituel, qui revient, pour oublier sa panique. C’est l’horloge et son bruit mécanique qui lui permet de se raccrocher. Un son, deux claquements, c’est régulier, ça aide

Elle ne sait pas combien de temps ça dure. Ni même si Alex et les autres sont encore là. Mais doucement, elle se met à entendre à nouveau les voix autour d’elle qui l’incite à revenir parmi eux, et ouvre les yeux pour sentir qu’elle ne tremblait plus, que sa respiration était un brin moins folle et qu’elle était toujours là. Malgré tout. Alors, Angèle s’effondre en larmes, animal blessé trop sauvage et bavard, elle murmure des excuses comme une litanie, écrasée par la peur et le regret. Sa voix se brise, elle voit du sang sur son genou, ça salit sa robe, mais elle ne s’en préoccupe pas, parce qu’elle est alors assommée d’un coup de baguette.

A son réveil, elle est seule à l’infirmerie.

Seule.

Sans Cole.

Sans eux.


Cole,
Ca fait déjà plusieurs jours, mois, je n’arrive plus à compter.
Est ce que c’est mieux, là où on part ?
Est ce que je devrais te rejoindre ?
Devrions-nous tous partir avec toi ?
J’espère que tu n’as pas trop souffert.
A toi, toujours, pour toi, à jamais.


COTON
I can’t believe it worked.” Un rire léger de la part de Lukas, qui dépose furtivement un baiser sur son front, en replaçant une mèche volage derrière son oreille. “Thank you.” La jeune femme le dévisage, sans vraiment comprendre. C’est à elle de le remercier. C’est grâce à lui qu’elle n’a plus à avoir peur du jour. “Why? Thank you, Lukas.” Un sourire amusé se glisse contre ses lèvres, et il repousse ses dires d’un mouvement de main, comme si la fuite qu’ils avaient accomplie n’était rien. Alors que c’était tout, pour elle, pour eux. C’était l’espoir d’une nouvelle vie, meilleure et peut être plus tendre. “You believed in me. You were the first. It’s not because of me, Angèle. It’s you. You saved them when you choose to trust me. You convinced them, they trust you, and now, we’re here. I’m here, with Alex. Thank you.” Instantanément, les joues de la jeune femme prirent une couleur carmin, et son regard tentait de s’échapper au loin pour chasser les larmes qui chatouillaient ses prunelles. “I’m here for you, Lukas. You were different, you’ve healed me. Like really healed me. No one has ever done something like you did out there. It was easy, and they just needed to see you as me. Now, tell me, did he like the last book you’ve bought?” Savamment, Angèle détourna la conversation pour l’orienter sur lui à nouveau, histoire de chasser la gêne qui naissait sur ses joues. Elle ne les avait pas sauvés. Elle avait pris mille et un risques basés sur un ressenti, c’était un coup de chance que son instinct n’était pas si mauvais, et qu’elle avait raison de croire que Lukas était quelqu’un de bien. Il a tout fait pour eux, et elle ne l’oubliera jamais. C’était lui, le héros de leur histoire.


Cole,
J’ai un travail, désormais. C’est assez chouette, je suis entourée de livres, je conseille les autres et la responsable est adorable. Je suspecte cependant Lukas de lui avoir lancé un sort de confusion avant l’entretien, mais je préfère rester aveugle si jamais c’est le cas. J’ai trouvé des histoires qui t'auraient plu, parce qu’il existe des livres pour tous les goûts. Les journées passent vite, et je rentre dans notre maison sereine, sans avoir peur qu’on m’attrape. J’ai teint mes cheveux en bruns au départ, mais Lukas m’a dit de reprendre ma couleur naturelle parce que je n’avais pas l’air aussi heureuse. A la place, je porte toujours des chapeaux ou des bonnets. Parfois des casquettes, tu adorerais.
J’espère que tu es toujours bien de ton côté, et que tu nous surveilles sans avoir mal au coeur. Ne regarde pas trop Lukas et Alex, ils sont épuisants.
A jamais.


SOIE
Au cours d’une après midi des plus classiques, perchée sur son escabeau pour remplir les rayons qui n’en finissaient plus, elle manquait presque de tomber à chaque instant, équilibre précaire, sur la pointe des pieds pour déposer au bon endroit le dernier livre. C’était seule, la tête dans les nuages, sa tâche enfin terminée, que la jeune femme attendait la fin de la journée. Le carillon de la boutique l’interpella, et elle dû se retenir à l’étagère pour ne pas chuter, surprise, en abandonnant son perchoir, au profit de la personne à peine arrivée.

Elle n’avait pas encore vu le visage de celui ci qu’elle laissa sa voix chantante l’accueillir. “Welcome, what can I do for…” Une main qui relève le dernier voile qui l’empêche de le voir, et un regard qui papillonna alors de son visage à sa tenue. Elle ne connaissait pas cet homme. Et elle n’aimait pas plus que à être seule sans la tenancière de la boutique près d’elle quand une personne inconnue, aussi agréable à voir soit-elle, débarquait en fin de journée. Malgré ces quelques mois de liberté, elle s’attendait toujours à tomber sur un sorcier qui pourrait la ramener dans son ancien enfer. Mais pouvoir fermer la librairie était une réelle marque de confiance qu’elle cherchait de son mieux à honorer. “It’s your first time here, isn’t it?” Elle insista sur cela, tentant de remettre le garçon. Mais elle en était convaincue, si elle l’avait déjà croisé, elle s’en souviendrait. Souvent méfiante des hommes, elle ne les voyait que comme des prédateurs, qui, dans leurs coutures, cachaient des gestes malhabiles.

Le pauvre garçon ne paraissait pas si à l’aise, et elle se sentit tout à coup coupable de ne pas l’accueillir plus convenablement. Prête à s’excuser, elle s’approcha en lui tendant la main, mais chuta sur une boîte de cartons qu’elle finissait de déballer. Les joues écarlates et le genou écorché, il lui tendit la main, un sourire timide, presque pas surpris de la voir au sol. “Are you ok?” Sa paume frôla la sienne et un frisson la traversa. Probablement parce qu’elle n’avait jamais touché la peau d’un homme d’une façon aussi neutre jusqu’ici. Vite remise sur pied, elle hocha la tête pour le rassurer, et d’un geste, elle se débarrassa de son emprise pour garder une posture plus digne. Peut être que le ciel cherchait à la rendre solitaire en la couvrant de ridicule pour la punir de ses pensées réductrices envers le pauvre homme qui n’avait probablement comme seule envie de trouver un livre à offrir. “I’m so sorry, how can I help you?

Ce qu’elle ne savait pas, c’est combien lui, l'aidera, par la suite, dès qu’elle en avait besoin, qu’il deviendrait refuge sans faiblir, et que la seule à disparaître, ce serait elle.


Belle,
Ca fait un moment que je ne t’ai pas écrit. J’hésitais entre Cole et toi, mais il parait qu’une soeur sert à ça, alors, je fais ce qui est dit.
J’ai rencontré un garçon. A Lancaster, c’est pas vraiment ce qui courrait les rues. Alex et Nicholas sont mes frères de coeur, et Lukas… Eh bien Lukas appartient corps et âme à Alex, et le reste des soignants s’approchait plus du cauchemars que du fantasme. Mais dans notre nouvelle vie, il y a des opportunités. Comme je ne sais pas vraiment parler aux autres, parce qu’on a toujours été cinq et que le reste du monde me semble étrange, je n’ai jamais pris l’initiative. Alors, il l’a pris pour moi. Et il est revenu, plus d’une fois. Il m’a dit que je ressemblais à un soleil. Que lorsque je souris, je rayonne. Personne n’a jamais été aussi tendre envers moi, sans rien savoir de qui je suis. Je n’ose pas le dire aux autres. Je ne veux pas qu’on moque encore mon éternel romantisme et qu’on me dise alors que j’ai inventé un être aussi tendre. Pourtant, il l’est. Et je ne peux rien dire pour l’instant, mais je crois que je vais pouvoir être heureuse. J’en ai le droit, tu crois ?


CACHEMIRE
le matin les avait couvert de rayons ensoleillés, sans alarme traumatique, sans cri, sans douleur, comme pour signer un début de journée parfait. Tant de douceur quand son corps criait de se reposer, d’oublier. Aspirés, les souffrances de la vie, et bonjour au nouvel éveil. Corps niché contre le sien, elle se sentait enfin en paix, sommeil prolongé par rapport à ses habitudes, probablement uniquement parce qu’elle n’était pas seule. Plus seule. Lui, déjà les yeux grands ouverts, semblait l’observer, presqu’une habitude quand elle avait tendance à dormir plus quand elle était à ses côtés. Elle n’était pas souvent dans son lit, il était encore moins dans le sien, pas prête à montrer son clan à celui qu’elle aime, pas prête à montrer celui qu’elle aime à son clan, dans les deux sens, cela été équivalent. Et à chaque fois qu’il voyait qu’elle était à nouveau alerte, un sourire désabusé croisait son visage. Ils ne parlaient presque pas, des bonjours à la volée, des baisers empruntés, rendus, kidnappés puis libérés, les mots n’étaient plus nécessaires. D’ailleurs, tout était plus simple lorsqu’ils évitaient de confronter les syllabes. A la place, leurs prunelles se confrontaient dans une douceur exacerbée par l’effet de Morphée qui les avait libérés. Des mains pressées de se retrouver, des corps en demande, et des lippes assoiffées, uniquement de l’autre avant même d’avoir franchi un pas en dehors du lit. La plus grande douceur de l’amour, pureté infinie qui gardait une impression d’éternité.


Alex m’a dit que j’avais l’air plus heureuse que jamais. Je n’ai pas su lui mentir, pas à lui, je lui ai dit, pour toi. Parce qu’il m’était impossible de cacher la vérité, combien tu fais tout palpiter, la façon dont j’ai l’âme qui se bouscule en pensant à toi, la voix qui chavire lorsque j’essaie de te parler, avant de trouver la force de chasser les rougeurs de mes joues. J’aimerais avoir la force de te glisser à l’oreille combien je t’aime, mais j’attends encore, inlassablement, de trouver un courage qui me fuit depuis des jours. Alors, sache que tu peux trouver dans mon regard combien je te trouve merveilleux, entre mes lèvres, combien tu transcende mon univers, contre ma peau, toute la tendresse que tu m’inspires, et le long de mes râles, tout ce que tu m’offres qu’on ne pourra jamais me voler, parce que c’est gravé entre mon âme et mon épiderme.


DENTELLE
Larmes contre les paupières, réveil en sursaut, pendant quelques instants, elle ne savait plus où elle était. Respiration erratique quand ses souvenirs se confrontent au mauvais rêve qu’elle venait de traverser. L’impression de franchir avec lui le passage vers la mort, de l’avoir accompagné aux portes de la fin. Assise contre les draps, ses mains frôlent son visage et ses mèches échappées de sa tresse improvisée, avant de le chercher frénétiquement, les yeux encore embués. Et le soulagement qui la caresse quand elle trouve sous ses phalanges sa peau, vivant. Par réflexe, elle se pose contre son torse pour vérifier que la mécanique était toujours intacte. Elle est presque surprise quand il pose sa main sur son visage pour y chasser une larme volage. Regards qui se croisent dans la pénombre, il la presse un peu plus contre lui, pas besoin de mots, il savait pour en vivre lui aussi ce qu’elle avait vu dans la nuit. Pas d’explications, il n’a jamais creusé le long de ses angoisses pour y déterrer les cadavres, probablement parce qu’il y en avait aussi dans sa nuit. Ici, dans la réalité, elle pouvait le sentir et le voir, ultime réconfort quand son cauchemar l’avait privé de sa présence. “You’re here.” Rien de plus à dire, de sa voix cassée par la panique et le sommeil dont elle a été extirpée contre son gré. Il se contente de frôler doucement sa peau, alors qu’elle cherche à attacher ses lèvres aux siennes pour s’en assurer. Confession tirée au hasard par la peur et le noir, elle laisse franchir tout ce qu’elle pense en l’instant. “Je t’aime.” Déclaration peuplée de larmes salées, toutes oubliées par le murmure réciproque offert en guise de réconfort. Plus jamais seule, de jour comme de nuit, Angèle se sentait presque voler, et comprenait enfin le sentiment dévastateur coincé entre les lettres des poèmes qu’elle dévorait.


J’aurais aimé t’écrire combien notre histoire est sublime. Mais je suis forcée de tout conjuguer au passé, parce que personne d’autre que moi ne t'as quitté. J’ai probablement brisé ton coeur au passage, laissant une simple lettre au creu d’une boîte aux lettres que tu oublies si souvent de consulter, si bien qu’il ne me reste que la capacité de me confier sur du parchemin, privée des jolies papiers sur lesquels j’aimais te confier combien je t’aimais. Je t’aime. Pardon, mais j’ai la sensation que je n’ai plus le droit de te le dire, privée à jamais de ce sentiment parce que j’avais trouvé mon âme soeur, et j’ai choisi de l’abandonner pour ma famille. Dans un autre univers, on aurait pu être grandiose, quand aujourd’hui, on se rapproche du drame. Le bateau a coulé, je t’ai abandonné, et désormais, il ne me reste qu’eux pour me raccrocher aux sourires qui se dessinent contre mon visage. Tu disais souvent que tu me préférais ainsi, mais je n’ai jamais plus adulé quelqu’un d’autre que toi, parce que tout ce que tu m’offrais en tirant tes lippes rendait la vie intemporelle, irréelle. Doucement, j’ai commencé à oublier l’intensité de ton regard, à gommer tes traits pour qu’il ne reste qu’une photo en noir et blanc pour me souvenir de toi, et la sensation de ta peau contre la mienne, qui, plus jamais ne retrouvera le frisson de l’amour, car il t’était réservé. J’ai laissé de côté mille et une choses dans ma vie, mais la plus douloureuse, c’est toi. A jamais, ça restera toi.


VELOURS
Truth or dare?” Moue rieuse, Angèle sortit de ses draps pour affronter le regard déterminé de son meilleur ami. “Hum, truth.” D’un soupir désappointé, il s’installa à ses côtés. “You’re not funny…” Faussement outrée, la jeune femme lui offrit une moue choquée. “Well, call it dare or dare if you want to trick me, young boy!” Ils partageaient un éclat de rire et dans un réflexe de l’ordre de l’habitude, elle laissa ses mains jouer avec les cheveux du garçon. “Fair enough… So, truth… Do you really like it here?” Si cela n’était pas la preuve qu’ils se connaissaient par coeur, Angèle ne savait plus quoi dire de plus. Elle se donnait tant de mal pour s’intégrer, se montrer reconnaissante à chaque instant, cherchant à s’investir dans des tâches qui ne la mettait pas souvent à l’aise, mais sans jamais se plaindre. Elle tempérait les commentaires des autres L5, soutenait Lukas dès que l’occasion se présentait, quitte à voir les yeux de Leonora rouler sous l’agacement. “Well… It’s quite nice, we’re safe and we can help here… But… I don’t trust them. Sometimes, I dream about them, and they trick us, and we’re back at the lab. I can’t help it.” La confession se délie douloureusement pour la jeune femme qui se fait un point d’ordre de maintenir les apparences pour ne pas sombrer. “Sorry, I didn’t want to trigger you. You’re doing so great that, sometimes, we’re not sure how hard it is for you.” Angèle déposa un baiser léger sur son front et chassa une larme qui s’était échappée de ses iris. “If I let you know how hard it is, I’ll have to confront it. And I can’t. I can’t deal how much I’m scared all the time, how much I need to control everything to keep a bit of sleep at night, how much I need him… I don’t want Lukas or you to feel guilty about it. It was the best decision to make, but… I mean, it’s so hard sometimes…”  Alex l’enlaça pour chasser les larmes qui s’écroulaient désormais sans aucun filtre. “Leo told me about your anxiety. I’m so sorry, you know how much we love you Angèle, you shouldn’t suffer like that.” C’était en s’ancrant sur sa voix qu’elle réussit à retrouver son calme, accrochée à la peur de le laisser être rongé par une culpabilité qui n’avait pas lieu d’être. “This is the best place for us.” Jusqu’alors, elle n’en avait aucun doute. Pourtant, le bruit sensiblement égal à l’une de ces bombes dans les films d’action allait probablement remettre en question ses affirmations.


Lukas,

S’il te plait, réveille toi.


SUEDINE
Il n’y a pas de bonnes solutions. Et de savoir Lukas attaché à un autre univers que le leur lui rappelle douloureusement Cole. Elle aimerait que cela soit autrement, mais elle n’arrive pas à le contrôler. Angèle n’osait jamais confier ce genre de pensée. C’était probablement trop sombre, et il fallait laisser entrer la lumière. Si elle se voulait positive, elle se noyait doucement dans un vase indécent de fausseté. Mensonge éhonté qu’elle ne voulait pas ébruiter, qu’elle se construisait sur des inepties pour cacher ses insécurités. Un jour, tout cela la dévorera vivante. “Don’t worry, he’ll wake up. He’s your soulmate.” Et dans sa douleur, Alex la poignarda. “Yeah, like he was yours. But you left him.” Et elle savait ce qu’il voulait dire par là. Parfois la force des événements défie les lois de la destiné pour s’imposer. La mort, la peur, l’abandon, la liste des éléments qui pouvaient séparer des âmes étaient infinis. Alors, comment prédire l’impossible ?

Angèle n’avait rien d’une voyante.

Et doucement, elle s’éloignait du soleil aussi pour gagner la nuit.



Dernière édition par Angèle Musy le Sam 11 Déc - 23:07, édité 5 fois
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Anna-Lise Kasuga
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G MAL sdighsdphgspdigsg
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Quelle beauté songe à la douceur + angèle 1958205885 songe à la douceur + angèle 1958205885 songe à la douceur + angèle 1958205885
Si hâte d'en lire plus !
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Dianna, ça fait si longtemps DRAMAAAA
Hâte de découvrir ce nouveau personnage qui s'annonce super attachant songe à la douceur + angèle 2074697252 Rebienvenue à la maison songe à la douceur + angèle 123712488 songe à la douceur + angèle 941336645
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Harper Kinneas
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La douce Angele DRAMAAAA
Hâte de savoir ce que tu as prévu avec elle!

Amuse-toi bien songe à la douceur + angèle 736882016
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TOI + DIANNA.
Ce duo est toujours magique.

Je le sais, ce sera parfait comme toujours.
Jtm, faut que je vous invite, rebienvenue, t'es une queen.

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Amabella Shacklebolt
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Amabella Shacklebolt
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MAIS D'OÙ J'ÉTAIS TOUJOURS PAS PASSÉE ICI ? songe à la douceur + angèle 3917032287
Elle a l'air si parfaite songe à la douceur + angèle 2951650651 hâte d'en lire plus et rerererebienvenue parmi nous, ça promet d'être parfait songe à la douceur + angèle 3434401651 ce combo agron/cracmole vend du rêve songe à la douceur + angèle 2951650651
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@Angèle Musy Heyy you, un petit délai pour bae ? I love you
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