BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 not a stranger to the dark (America)

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not a stranger to the dark - @America Clarke
Il n’a jamais été un grand lecteur, ou tout du moins pas de romans. Il n’en a pas moins toujours eut une imagination bien garnie qu’il a dans le passé essentiellement mise à profit de concert avec celle de Fred pour inventer des farces et attrapes en tout genre. Dans un autre monde, si les choses avaient tourné autrement et que la guerre avait été évitée ou l’ennemi rapidement terrassé, la vie de George aurait été très différente. Durant un temps, un laps de temps trop court et désormais bien pénible à évoquer, il avait vraiment eut l’impression que tout se mettait en place pour lui. Les semaines de préparation qui avaient précédées l’ouverture de Weasleys' Wizard Wheezes avaient compté parmi les plus satisfaisantes de sa vie, en dépit de la situation politique qui n’était pas sans déjà devenir inquiétante des suites de la disparition d’Harry. A cette époque là, les ténèbres quoique massées en bordure de son champ de vision n’atteignait pas George. Il se sentait fort, capable. Il avait l’impression d’être à sa place et la perspective de se battre ne le chagrinait pas si tant est que ce soit aux côtés de Fred. La mort brutale de son jumeau dès le début de l’été 98 a été pour lui une claque magistrale. Son univers s’est effondré des suites de ce moment, son avenir totalement fracturé. Tout a changé après ça et près de dix années passées n’ont pas permis à George de se relever. S’il est toujours là, debout sur ses deux jambes, il n’a pas réussi à redresser véritablement la tête.
Il n’y parviens pas.
Tout au plus il arrive à faire semblant, ou quelque chose qui y ressemble. Il essaie fort parfois. Il s’entête, dans un élan de ras-le-bol, à fendre les flots pour projeter finalement sa tête à la surface, à l’air libre. C’est ce qu’il fait en cet instant, assis face à America, à parler littérature. De toute évidence America trouve refuge dans les livres à l’heure actuelle. Peut-être qu’il pourrait faire de même, ou tout du moins essayer. Il ne risquerait pas grand chose à ça.

Sa réaction et son ignorance ont le mérite d’afficher un sourire sur le visage d’America. Bien. Il préfère la voir ainsi. Il l’interroge sur le livre dont elle viens de lui parler, réclamant d’elle un résumé. Il regarde son amie s’installer plus confortablement avant de se lancer. Il l’écoute consciencieusement non sans faire immanquablement un parallèle entre l’histoire dont elle lui conte les grosses lignes et la réalité dans laquelle ils vivent. Un monde vicié, étriqué, privé de libertés par une dictature à laquelle tous (personne ?) n’ont pas le courage de s’opposer, de peur des conséquences d’une résistance. Sans même avoir lu une page de cette oeuvre littéraire, George n’a aucun de mal à se figurer le mal-être saisissant des personnages. Il hoche donc la tête pour marquer son assentiment alors qu’America relève logiquement les similitudes à voix haute. Elle lui glisse ensuite un autre nom de livre qu’il ne connaît pas plus que le premier. « Pourquoi pas, oui » qu’il lui répond honnêtement. Il suspecte toutefois d’être plus susceptible de trouver son « bonheur » dans des lectures plus gaies et évasives, moins douloureusement liées au drame autour duquel s’articule sa vie. « Ce genre d’univers… La dystopie ? » Il hausse un sourcil incertain, pas sûr d’avoir bien repris le terme employé par America quelques instants plus tôt. « C’est un registre qui t’as toujours plu ou ça t’es venu plus récemment ? » S’il crains un peu de ne pas réussir à prendre ses distances avec la réalité en lisant une oeuvre possiblement oppressante car trop familière, il comprendrait que d’autres éprouvent un ressenti inverse. C’est à l’évidence le cas d’America. Peut-être que cela la réconforte, d’ainsi voir retracé son inconfort dans un univers fictif, dépourvu de pouvoir ou d’incidence réelle sur son quotidien.
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Not a stranger to the dark
@George Weasley | septembre 2007

America avait toujours lu, appréciant explorer le point de vue d’autres personnes sur les sujets qui l’intéressaient. C’est ainsi que ses lectures préférées étaient devenues les dystopies les plus inquiétantes qui la faisaient réfléchir à l’avenir houleux qui les attendait tous ainsi que les essais divers et variés d’auteur.e.s féministes, racisé.e.s, anti-capitalistes voire révolutionnaires. Elle avait commencé à Hogwarts, cela lui était venu naturellement au contact de ses parents dont la bibliothèque regorgeait de ces mêmes ouvrages, et son bénévolat dans une association féministe n’avait pas tempéré ses passions; quand était venu le temps de s’insurger contre l’état devenu totalitaire, America avait sauté à pieds joint dans la rébellion, particulièrement excitée à l’idée d’enfin vivre une vraie révolution.

Le rêve avait duré longtemps, affaibli par le décès d’Eugene et la disparition de Mallory mais jamais étouffé complètement : il n’y avait pas de changement sans pertes et si les disparus avaient beaucoup manqué, America n’avait jamais cessé d’espérer que les choses changeraient, que plus personne ne souffrirait entre les mains du régime. Son erreur avait été de se croire invincible et elle avait payé son arrogance de sa tête; ses anciennes lectures favorites n’avaient même plus la force de réveiller en elle le feu révolutionnaire qui l’alimentait depuis des années, pourtant elle y restait attachée, ses dystopies lui apportaient le réconfort de ce que l’on connait par cœur et qui a bercé de beaux moments – aujourd’hui, America ne pouvait plus voir ces moments où elle s’était époumonée à conseiller à tout le monde de lire 1984 comme de bons moments, la douleur légère dans son crâne et le nœud que cela provoquait dans ses tripes l’en empêchait, rien qui ne lui avait pourtant gâché son plaisir à relire du Orwell pendant ses longues journées d’ennui.

Elle avait l’habitude d’en discuter avec Mallo, du moins ne se souvenait-elle que d’elle, mais Mallo l’évitait alors America n’avait pu qu’en parler à Izzie, ce qui était loin de son habituel quota de personnes à inclure dans ses dissertations enflammées. Finalement, la venue de George était salutaire et l’entourage d’Amy l’ayant déjà entendu un nombre incalculable de fois débattre sur ses livres (pas qu’elle s’en souvienne, c’était pourtant un fait avéré) on pouvait être certain que tout le monde était reconnaissant au sorcier de ne jamais avoir lu aucune des dystopies d’America et d’ainsi lui permettre de radoter à leur sujet.

- Pourquoi pas, oui.

Elle adressa un grand sourire à George, déjà prête à filer chercher ses bouquins dans sa bibliothèque et à les lui mettre dans les bras, en incluant bien sûr des lectures supplémentaires des fois qu’il veuille approfondir le sujet ou qu’il s’ennuie un peu trop.

- Super ! déclara-t-elle avec enthousiasme tout en considérant l’idée de bel et bien aller chercher les livres tout de suite. Je suis sure que tu vas adorer, en plus c’est des livres qui se lisent vite, ils sont pas très longs.

Elle était ravie de l'attention que le sorcier lui portait à elle et à ses intérêts, s'en trouvait presque le cœur allégé face à ce semblant de normalité; elle avait même fait tourner son bracelet brésilien préféré (pourquoi celui-là, elle ne le savait pas, plus) autour de son poignet comme elle en avait l'habitude autrefois, quand ses mains la démangeaient de n'avoir rien à faire.

- Ce genre d’univers… La dystopie ? (America opina) C’est un registre qui t’as toujours plu ou ça t’es venu plus récemment ?

- Ah ça, depuis toujours, elle se retint de préciser que du moins, elle le pensait, parce que certains de ses souvenirs s’étaient déjà avérés compromis. Je suis pas très fan des autres  genres, je crois que je préfère imaginer les pires futurs possibles, ça fait relativiser sur le notre.

L’argument n’aurait en aucun cas été avancé par l’America du passé, celle-ci ne se serait jamais contenté de si peu et n’aurait certainement pas relativisé la situation imposée par le gouvernement Voldemort. L'America du passé ne savait pas apprécier les faveurs faites par le régime, on ne lui avait pas encore ouvert les yeux sur sa propre valeur en tant que sorcière originaire de chez les moldus.

- Toi tu fais quoi quand tu t'ennuies ? enchaîna-t-elle, sincèrement curieuse de savoir. Elle se demandait souvent ce qui meublait la vie des gens, et avec un peu de chance, elle se trouverait un nouveau centre d'intérêt en entendant quelqu'un en vanter les mérites.
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Est-ce qu’il va effectivement se mettre à la lecture ? Rien n’est moins sûr, mais franchement il serait bien idiot de fermer simplement la porte à cette option. Peut-être que America a mis le doigt sur quelque chose d’intéressant en commençant à lui parler de ses lectures. Le monde tel qu’il est aujourd’hui tend à pomper tout ce qu’il reste de bon et de positif en George. Peut-être que s’égarer dans des récits, dans des univers imaginaires, suffira à le distraire sa chute, voir à l’en soustraire passagèrement. S’il se montre honnête, il doit admettre être plus que sceptique à ce sujet, mais ce n’est pas le moment de formuler ses doutes à haute voix alors il s’en garde. D’autant qu’America paraît vraiment s’animer devant lui. Elle arbore un grand sourire, gagné par un élan d’enthousiasme que George entend bien ne pas éteindre.

« Ça m’a l’air parfait » qu’il acquiesce, lui adressant un sourire empreins de volonté. Il suspecte qu’elle est à deux doigts d’aller directement fourrager dans ses livres pour lui en sélectionner un vaste échantillon et il est à deux doigts de l’y encourager. Peut-être qu’il n’en aura pas besoin. A la place, il l’interroge, il s’intéresse. Au prix d’efforts qui ne sont pas minces, il focalise son attention sur America et il tâche de se distancer se faisant de tout le reste, tout le négatif, tout ce qui lui pourri la vie. Il y parviens, presque.
Assez. Demi-victoire à laquelle il s’accroche.
Ne pas faiblir. Garder ce fragment de sourire sur ses lèvres, repousser les ténèbres qui n’ont que trop tendance à l’enlacer.

America lui confie préférer les lectures plus sombres, plus noires. Que c’est là le moyen qu’elle a trouvé pour relativiser quant au caractère impitoyable de leur propre quotidien. George se mâchouille un peu la lèvre. Le point de vue d’America, il l’entend et le comprend, sans toutefois le partager complètement. S’il ne doute pas que bon nombre de personnages d’encre et de papier composent avec des quotidiens incroyablement tristes et tragiques, il peine à imaginer que des malheurs fictifs puissent minimiser les siens. Toutes les morts littéraires du monde ne sauraient lui rendre plus aisées celles dont il porte encore le poids au quotidien.
Si le trouble s’invite bien dans les yeux bleus de George, comme toujours quand, d’une façon ou d’une autre, ses pensées convergent vers Fred, il ne dit rien à ce sujet. Loin de lui l’envie de plomber de plus belle la conversation. « Si ça t’aide d’une façon ou d’une autre, je suppose que c’est l’essentiel » qu’il lui répond finalement. Il baisse un peu les yeux, comme pour soustraire l’écho de ses tourments au regard intrusif d’America. Il baisse les yeux sur son bras, et plus précisément sur la manche de son pull et sur un fil qui dépasse. Il se met à tirer un peu dessus.

Il ne redresse la tête que lorsqu’America l’interroge sur ses propres occupations. Il en lâche son fil qui pendouille davantage que quelques secondes plus tôt. Il aimerait bien pouvoir donner une réponse satisfaisante à l’interrogation de son amie. Lui dresser un portrait réjouissant (et parfaitement mensonger) de son quotidien, mais la vérité c’est qu’il ne fait finalement pas grand chose. Son univers s’est considérablement réduit, de même que le champ de ses passes-temps et de ses possibles. Un rien pouvait l’animer avant, mais maintenant… Les couleurs de sa vie sont fanées. « Je marche beaucoup » qu’il finit par lâcher au bout d’une grosse poignées de secondes passées à se retourner la tête pour trouver quelque chose de décent à dire. Il n’a pas envie de mentir ou d’embellir son quotidien alors il s’abandonne à une vérité bien grise. « Je crois que c’est ce que je fais le plus au final. » En dehors de tout ce qui à trait à l’Ordre, évidemment. Il se fend d’un sourire un peu désolé. « T’attendais sûrement une réponse un peu plus intéressante que ça » nul doute que le George dont elle garde le souvenir est cent fois plus intéressant que l’énergumène affaibli qui lui fait face. Quelle tragédie, franchement, que cette version de lui soit purement et simplement portée disparue.


@america clarke - not a stranger to the dark
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Not a stranger to the dark
@George Weasley | septembre 2007

America s’était toujours demandé ce que l’on faisait dans les autres planques, celles qui n’avaient pas d’attribution et devaient attendre les ordres de mission pour sortir – le temps devait sembler long, comme celui d’Amy qui semblait s’étirer depuis qu’elle ne s’investissait plus dans la recherche, la création et la pose des affiches du M&S.

Elle aimait partager avec le monde les idées qui fourmillaient en permanence dans son esprit, et à faire circuler ses livres préférés, elle augmentait le nombre de personnes avec qui débattre de la fin des histoires ou analyser en détail le comportement des personnages ; c’était d’ailleurs devenu sa seule occupation et elle mourrait d’envie de trouver plus de personnes avec qui débattre.

- Si ça t’aide d’une façon ou d’une autre, je suppose que c’est l’essentiel.

George n’était vraiment pas – non, plus – le genre de personnes desquelles America aimait s’entourer, le voir baisser les yeux et fourrager nerveusement avec sa manche lui nouait l’estomac aussi sûrement que si le mal être du sorcier était le sien, or il ne l’était pas et Amy ne voulait pas s’en encombrer, elle se battait déjà suffisamment pour garder le sien à distance. Elle hocha la tête, ses iris scrutant le visage du sorcier tandis qu’il ne la regardait pas, et elle s’enquit sur ce qu’il faisait, lui, lorsqu’il n’était pas occupé par les devoirs des cercles six.

- Je marche beaucoup, elle opina à nouveau, attendant la suite. Je crois que c’est ce que je fais le plus au final.

- Ah, commença-t-elle. C’est bien déjà, ça aère l'esprit, dit-elle avec tout l'entrain qu'elle pouvait convoquer.

- T’attendais sûrement une réponse un peu plus intéressante que ça.

Oui, clairement, mais cela n’aurait pas été très poli de l’avouer – pas qu’America soit connue pour faire de faux-semblants, mais elle venait de se disputer avec George et n’avait pas envie de se mettre à dos encore plus de monde.

- Je trouve que c’est une bonne occupation, dit-elle avec un bref haussement d’épaules. Elle aimait bien la randonnée avant, notamment parce que ses parents l’y traînaient tous les dimanches et qu’elle avait fini par aimer par la force des choses. Bon Georgie, bouge pas je vais te chercher les livres, annonça-t-elle finalement en dépliant ses longues jambes. Elle fit l’aller-retour jusqu’à sa chambre et sélectionna les livres dont elle avait parlé et les tendit à George en revenant, tout sourire. Viens, Thomas a fait du cheesecake et il est ex-ce-llent.

America fit signe à George de la suivre dans la pièce voisine, l’immense salle qui servait de dortoir et dont la cuisine ouverte était occupée par Thomas et Kaya qui discutaient à voix basse. La blonde était un peu soulagée de trouver d’autres personnes qui pourraient divertir un peu George – il lui était devenu clair qu’elle bataillait pour trouver des sujets de discussion qui seraient aussi attrayant pour elle que pour lui et qui ne causeraient pas de tension ; Thomas et Kaya n’auraient probablement pas ce problème.
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