BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 pause café

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MessageSujet: pause café   pause café EmptyVen 13 Aoû - 4:28
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début août 2007 | @gary o'neil


Il ne peut pas héberger ad vitam aeternam les fugitives qui logent à son appartement : c’est dangereux pour lui, pour elles, pour Myrthild, Pour Rhys, pour l’Ordre du Phénix (ou peu importe quel groupuscule terroriste auquel elles sont associées, à ce stade, ça semble pire que les gangs criminels au UK) et pour Merlin sait qui encore. Il ne peut toutefois simplement les foutre à la rue, comme on se débarrasse de squatteuses un peu tenaces. Trop dangereux, on l’a dit. Puis, Lance a eu tellement peur pour cette conne de Max qu’il est hors de question de tout simplement la refoutre dans la nature sans au moins s’assurer qu’elle a un endroit où rebondir.
Puis, il y a Lottie.
Il y a surtout Lottie, même.
Lottie qui n’a rien demandé à personne, encore moins que Max, et dont il a réussi à arracher quelques informations à propos d’une quelconque famille, ou d’ami·e·s, qui seraient intéressé·e·s à la savoir en vie. Un seul nom, surtout : celui d’une hybride d’à peu près son âge, Ocean Hansen.

Les informations ont cessé là. Il n’a évidemment pas l’adresse de résidence d’Ocean Hansen, ni son lieu de travail ― enfin, Lottie lui a dit qu’elle faisait des ménages, mais les compagnies qui emploient des hybrides et nés-moldus à ces fins ont tristement fleuri, dans les dernières années. Puis, il ne va pas non plus se pointer chez elle, ou chez ses employeurs : trop louche, pour quelqu’un qui veut faire dans la discrétion. Il revient donc à Lance de faire ses propres recherches. Ce serait facile de demander aux contacts des Black Hands de lui revenir avec tout ce dont il a besoin, mais après avoir impliqué son gang (bien malgré eux) dans les bêtises de Max, il préfère ne pas recommencer. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, de toute façon.

Ce n’est donc pas anodin qu’à l’occasion de sa énième pause café du jour, il se dirige au quatrième niveau du Ministère de la Magie au lieu d’aller enquiquiner Myrthild sur celui qu’ils partagent, ou de déranger un des fonctionnaires sous son commandement. La silhouette massive du Farrow n’est pas une vue surprenante pour quiconque, au Service des hybrides (pas ceux récalcitrants : ceux sagement recensés)(Merlin le garde d’aller se balader devant Rabastan Lestrange). Ni sa silhouette, ni le chemin effectué jusqu’au poste de Gary O’Neil. À bien y regarder, le plancher est même probablement usé, considérant le nombre de fois par jour (je ne blague pas) qu’il s’y pointe. C’est même si peu remarquable que ça arrange vachement Lance qui, pour une fois, n’est pas uniquement là pour perdre son temps, celui de Gary et celui du Ministère.
Surtout celui du Ministère.

Ce n’est donc pas anodin, mais pas non plus inhabituel, de le voir là. Ça pourrait même être une scène de tous les jours. La particularité est que cette fois-ci, au lieu d’emmener le sang pur loin de son travail, Lance prend place sur la chaise devant lui. Chaise qui semble bien minuscule, sous lui ― un effet de son imagination ? De l’espèce de nervosité qu’il ressent et qu’il fait taire ? Une autre particularité est qu’il a déjà deux cafés, dans ses mains, et qu’il dépose une des tasses devant son camarade, directement sur le dossier qu’il ne lisait pas (il connaît assez Gary pour être certain de ce qu’il avance). « Pause café. »
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MessageSujet: Re: pause café   pause café EmptyVen 27 Aoû - 12:05
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début août 2007 |  @Lance Farrow


Les rumeurs disaient que depuis que Gary O’Neil avait reçu la confirmation de la pureté de son sang, son travail s’était détérioré. Rumeurs lourdes de sens lorsqu’on savait que, même avant 2001, Gary n’était pas réputé comme étant un élément important du département. Rumeurs peu conséquentes aussi, car qui se souciait de l’efficacité d’un gratte-papier comme les autres ? Coincé là depuis si longtemps qu’on ne savait plus qui avait occupé son bureau avant lui. Il s’était enterré dans son étroite pièce plus occupée par les photos de famille que par les dossiers des hybrides qu’il suivait. Aux murs, les œuvres de ses enfants, surtout d’Arria et d’Atticus, sur qui il pouvait faire bien des discours sitôt qu’on lui demandait ce que représentait exactement tel ou tel gribouillis. Et au milieu de tout cela l’homme lui-même, Gary, qui devait fixer depuis quinze minutes le parchemin qu’il était censé lire.
On trouvait Gary moins efficace au travail depuis quelques années pour plusieurs raisons. La première était qu’on ne le voyait plus aller de bureau en bureau à la recherche de la personne qui lui permettrait de sauver un de ses protégés. Il avait arrêté de le faire parce que, tout simplement, il n’y avait plus personne au ministère qui puisse l’aider à sauver ses hybrides. On ne pouvait plus se démener pour leur bien, pour leur confort sans risquer Azkaban ou pire (Gary avait conscience que quelque chose se passait au-delà de ces murs sans savoir quoi exactement). Alors Gary restait dans son bureau.
La deuxième raison était qu’il s’endormait de plus en plus au cours des réunions. Si avant la transition ministérielle Gary n’était pas le plus assidu ou le plus participant de ces événements, il frôlait l’indécence depuis son changement de statut. Les sujets n’étaient tout simplement plus les mêmes, on causait chiffres, on laissait passer des insultes que Gary avait passé des années à déconstruire et Umbridge était chaque année plus irritante. Alors puisque, de toute manière, le Régulateur n’avait rien à apporter à de tels événements… il préférait se reposer pendant qu’elles arrivaient. Et on lui pardonnait, le pauvre vieux, qui bégayait de plus belle dès qu’on l’interrogeait, qu’on voyait se battre avec le sommeil, et qui radotait de plus en plus.
La troisième raison venait de ce manège que Gary accentuait avec un talent qu’il avait perfectionné face à son père qui avait toujours voulu le voir plus idiot qu’il ne l’était vraiment. C’était trop facile de déstabiliser les fonctionnaires performants par des bégaiements accentués, des hésitations, des phrases qui tournaient en boucle et des questions simplistes. Il n’y avait pas grand-chose à simuler : Gary ne s’intéressait ni ne retenait ces choses censées être primordiales pour son administration. On pouvait rajouter à cela son désintérêt de la paperasse dans lequel il se complaisait, et une fainéantise déjà bien installée se transformait en sabotage de résistance.

Et enfin, la quatrième raison venait de toquer à la porte de son bureau. Aussitôt, le regard du Régulateur sauta de son dossier pour remonter vers son ami et collègue, Lance, toujours prêt à le sauver de l’ennui de ces demi-journées sans rendez-vous.
Lance ! T-t-te voilà, l’accueillit-il avec un sourire en refermant aussitôt ce qui lui obstruait plus que lui occupait l’esprit.
Presque à dire que l’homme était en retard pour leur fidèle pause-café, la première d’une longue série, rendues plus régulières que les deux individus souhaitaient chaque année davantage s’éloigner de leur travail respectif. Pourtant l’habitude se laissa interrompre alors que Gary se préparait à se lever mais que Lance semblait prêt à rester. Interloqué, il le vit fermer la porte, puis venir s’installer.
Il cligna lentement des yeux et se réinstalla au fond de son siège, alors qu’il relevait les indices de la nervosité de son ami. Le café apporté fut doucement saisi et couvé entre ses mains qui n’avaient pas encore été tâchées d’encre.
T-tu en as bien besoin, de ta p—ause café visi-visi-blement,  accrocha-t-il directement en sondant l’expression de celui qui arrivait normalement avec une anecdote et un sourire au visage.
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MessageSujet: Re: pause café   pause café EmptyVen 3 Sep - 20:53
Le plus grand malheur du Ministère de la Magie est certainement que Lance et Gary se comprennent, et ceci pas seulement dans leur dédain respectif de la paperasse dans laquelle ils ont tous les deux fait carrière. Ils n’ont jamais clairement eu besoin d’en parler pour savoir qu’ils étaient faits d’un bois, si pas exactement le même, au moins semblable. Tous les deux sont versés dans l’art fin, perfectionné avec les années jusqu’à atteindre un niveau d’expertise jamais égalé, d’une apparente bêtise pour mieux attirer le désintérêt, l’ennui, pour que les regards se portent ailleurs que sur leur humble personne. Ce qui est quand même un défi, vu le gabarit des deux bonhommes, mais ils y arrivent avec chacun leurs trucs : le O’Neil a son bégaiement en armure supplémentaire repousse-fonctionnaires, Farrow son vice de fumeur qui lui garantit une distanciation d’au moins un mètre avec tout le monde (à l’avant-garde des mesures sanitaires du futur).

Il y a aussi cette affaire de sabotage de résistance, dont la narratrice au-dessus vous a entretenu. Et vraiment, le sorcier se serait bien contenté de cette façon de marquer sa désapprobation face au système, d’accumuler les dossiers non résolus, de se faire payer pour ne rien faire, et ceci pour encore quelques années. Sa promotion, impossible à refuser, a mis un peu de sable dans cet engrenage, mais rien de trop dramatique, somme toute.
Max, cela dit…

Ce n’est pas juste de dire que c’est de sa faute ― c’est de la sienne. Lance a accepté de l’aider et ceci plus d’une fois. Il aurait pu choisir, il y a très longtemps, de ne pas s’occuper de son dossier de jeune délinquante, et de ne jamais dépasser la limite entre le travail et la vie personnelle. Il aurait pu refuser de la rencontrer au parc, de lui fournir un flingue, de lui fournir le logis à elle et Lottie. Il aurait pu arrêter les frais dès la Métamorphomage entrée à Hogwarts. Le sorcier n’a pas le droit de prétendre que tout ceci est la responsabilité de Seonag Maxwell, qui n’a pas choisi d’être sorcière, d’être Métamorphomage, d’être lesbienne, d’être née-moldue. Tout comme ce n’est pas sa responsabilité s’il est là, dans le bureau fermé de Gary, dont le sang pur lui garantit des avantages marginaux à son travail, comme autre chose qu’un cubicule mal isolé.

« T-tu en as bien besoin, de ta p—ause café visi-visi-blement Tu parles, enchaîne aussitôt le Farrow avec un de ces soupirs qui semblent venir depuis le fond de son âme. Le bégaiement du O’Neil ne lui fait ni chaud ni froid et sa patience, très difficile à émousser, est le parfait catalyseur des difficultés d’élocution de son ami. Avec la rentrée qui approche, je te dis pas toutes les inscriptions à la Damocles qu’on doit traiter, en plus de celles à renouveler, des graduations... J’aurais bien mis Lucius sur le cas, je crois qu’il s’ennuie un peu, mais déjà que les petits vont subir la Carrow, je préfère encore leur éviter la tête d’enterrement de Malfoy. Hestia est bien mieux. Il contrôle habituellement bien mieux sa nervosité, habituellement, et son débit de parole trahit un peu ses véritables sentiments. Je dors comme un chien, en plus, ces temps-ci. Mon beauty sleep est en danger, blague-t-il en prenant une gorgée de son café, avant de jeter un coup d’oeil par-dessus son épaule pour vérifier que Umbridge ne reluque pas la rencontre à travers la fenêtre du bureau. Il se permet donc de sortir ses cigarettes (c’est que la harpie, et on s’excuse pour les harpies quelle horreur d’être comparées à Umbridge, n’a aucune patience pour la fumée de ses clopes), en collant une derrière son oreille, une autre entre ses lèvres. On a quelques-uns de chez vous, aussi, sur nos listes pour la Damocles. Ça, et des demandes… à croire qu’on est aussi une agence d’emploi. »

Il ne sait pas comment aborder le sujet Ocean, avec Gary. Il pourrait simplement lui demander un service, une faveur, sans préciser pourquoi. Prétexter que c’est pour lui. Ruser pour avoir l’information. Il ne sait pas et c’est bien ce qui embête le plus le Middle Finger, alors qu’il a passé toute sa vie à naviguer à travers ce genre de situations. Une autre gorgée de café, avant qu’il allume sa clope, et il se replace sur la chaise définitivement trop petite. « Comment tu vas, toi ? Et tes petits ? » Jamais il n’appellera les gamins Bloom-O’Neil autrement.
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