BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Flashback #1

Les disputes de Svetlana et Engel Von Bäume étaient régulières au manoir Von Bäume.

Tellement régulieres que certains membres de la famille n'y faisaient même plus attention et considéraient cela comme un bruit de fond. Les disputes ne duraient pourtant pas très longtemps et les deux époux se faisaient des yeux et gestes tendres le lendemain dès le petit déjeuner. Les disputes étaient après tout plus des préliminaires qu'autre chose pour ce couple d'enflammés. Engel savait dans tous les cas lire sa femme comme un livre, il savait que la véritable colère de celle-ci se faisait glaciale et que tant qu'elle s'embrasait rien de vraiment grave n'était en train de se passer. Sa colère à lui était toujours enflammée.

Engel, Svetlana et leur quatre enfants mettaient une certaine animation dans le manoir familial. Leurs enfants à force d'observer leurs parents faire avaient fini par se montrer leur affection en s'hurlant dessus, se courant après, s'invectivant, se battant comme des chiffonniers. Combien de fois avait-il du attraper par le col Niklas, Valeska ou Markus alors qu'ils se fonçaient dessus sans vergogne. Anya était la plus calme mais même elle n'avait pas sa langue dans sa poche. Cela le faisait beaucoup rire en vérité et il les laissait, en privé, parfois se sauter dessus pendant quelques minutes avant d'intervenir ou que Svetlana ne le fasse.

Cela l'amusait d'autant plus lorsque Wolfram était présent et qu'il le voyait se frotter les tempes en jetant des regards agacés à ses neveux et nièces puis à son frère pour qu'il les arrête. Les enfants de son frère était bien plus calmes en comparaison. Même s'il avait déjà surpris Ulrike en train de se battre avec ses propres enfants. En privé, ses enfants étaient une véritable bande de sauvageons et il n'aurait pas pu être plus fier. En public, la famille Von Bäume entière s'était appliquée à leur apprendre à se tenir, à mettre de faux sourire sur leur visage pour les invités et à se faire bien voir.

Aujourd'hui, la dispute durait depuis plus longtemps que d'habitude. Engel et Svetlana ne bougeaient pas de leur position. Lorsque les disputes tournaient autour de leurs enfants elles se faisaient toujours plus agressives. Les deux Von Bäume aimaient leurs enfants avec tout leur être et avaient des idées bien arrêtés sur leurs comportements et leurs éducations. Aujourd'hui, Engel était outré que l'on ose penser qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec un de ses enfants. Et il était pas dessus tout agacé à l'idée que ce soit sa propre femme qui soit de cette avis.

Les épaules tendues et la voix sourde, il avait assené que Markus n'avait aucun probleme, qu'il n'avait pas besoin de voir un medicomage et qu'il était simplement le plus turbulent de leurs enfants. Il avait haussé la voix un peu plus devant l'insistance de Svetlana. Il ne comprenait pas ce qui l'avait amené à douter de son propre enfant jusqu'à ce qu'il décèle enfin l’inquiétude palpable de sa femme et les arguments qu'elle avait avancée dans ce sens. Svetlana était inquiète. Inquiète pour son fils, inquiète qu'il ne lui arrive quelque chose s'il ne faisait pas plus attention et Engel au fond de lui était conscient que son fils était bien plus qu'une tête brûlée et qu'il s'était mis en danger à de nombreuses reprises sans vraiment avoir l'air d'en avoir quelque chose à faire. Lui-même était souvent impulsif et inconscient mais le comportement de son fils était à l’extrême. Il ne voulait pas avouer qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas avec son plus jeune fils. Non, ses enfants étaient parfaits et il n'y avait aucune raison d'aller voir un médicomage.

Mais il avait cédé. Cédé car il n'avait jamais supporté de voir sa femme souffrir d'une quelconque manière. Alors il avait fini la conversation sur un sec : « Fine. » puis avait bien insisté sur le fait qu'il allait lui-même en parler à son fils et qu'il serait présent lors du rendez vous. La précision du fait qu'il serait extrêmement agaçant et contradictoire n'avait pas eu besoin d'être dit à voix haute.

Aussi, Engel après avoir tout de même posé un bref baiser sur les lèvres de sa femme, était parti à la recherche de Markus et l'avait trouvé dans la cuisine à fouiller dans les placards sous le regard apeuré d'un des elfes de maison qui n'avait pas osé intervenir. Avec un bref sourire aux lèvres en pensant aux désastres culinaires que son fils et lui même avaient fait pour la famille, il s'était approché pour passer la main dans les cheveux de son garçon.

« Son ? We need to talk »
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Markus est un enfant normal.

Il a trois ans et est très éveillé, pour cet âge. Il aime courir, grimper, explorer, et faire étalage de son langage toujours en progression en posant une foule de questions, des plus anodines aux plus gênantes, sans sembler être satisfait de ce qu’on lui répond. L’apprentissage des bonnes manières glisse sur lui comme l’eau sur les plumes d’un canard et les merci, s’il vous plaît, se font rares. Ses jeux sont un peu durs, sa gestion de la colère déficiente, son sens du partage inégal, mais il est aisé de se rassurer. De se dire que ces éléments sont en développement et qu’il ne sert à rien de s’inquiéter : on ne va pas faire tout un plat d’un bambin qui se frustre à la moindre mesure disciplinaire ! Puis, c’est un sorcier, et ses éclats colériques accompagnés d’étincelles tirent surtout de la fierté de ses parents.

Markus est un enfant étrange.

Il écoute avec fascination l’orage qui gronde à l’extérieur. Il demande à dormir dans le noir complet. Lorsque ses aîné·e·s ou sa jumelle lui parlent de fantômes cachés dans les tableaux, de monstres sous son lit ou dans les placards, il cherche ces créatures au lieu de les fuir et se frustre lorsqu’il n’en trouve aucune dans le moindre recoin du manoir familial. Ses livres préférés, dont il adore regarder les images, dépeignent des bêtes aux crocs acérés et aux yeux fous. Ses questions favorites concernent la mort ― celle des insectes, des animaux, de sa famille. Jamais la sienne, toutefois, ou sinon, sous l’angle de la décomposition de son corps. Si on ne le surveille pas, il met sa main dans les chaudrons bouillants ; tente de grimper aux fenêtres pour en sortir ; attrape les couteaux de cuisine par la lame. Les gronderies et les avertissements ne changent rien, si ce n’est qu’il se cache pour effectuer toujours la même chose.

Markus est un enfant.

Un enfant à genou dans les placards de la cuisine, d’où il a tiré des chaudrons et des ingrédients divers, afin de réaliser ses premières potions ― tout comme Maman. L’elfe de maison a l’habitude, mais ne craint pas moins le caractère du petit maître. Ni celui du grand maître, lorsqu’Engel entre à son tour dans les cuisines, afin de discuter. Le geste affectueux, la caresse de ses boucles noires, fait sourire le petit ― un « Dad ! » enthousiasme accueille l’adulte, tout juste avant que le : « Son ? We need to talk » le coupe dans sa joie. Il connaît ces mots et il ne les aime pas. La méfiance pointe aussitôt dans le visage du garçonnet, qui se fend d’une défense superflue : « I did nothing. Le reste de ce qui est peut-être, ou peut-être pas, un mensonge, suit également : It was Niklas. » Dans le doute, accuser son aîné est sa meilleure option. Par réflexe, les sacs d’épices extirpés des tiroirs sont serrés dans ses petites mains, puis ses bras, comme pour tenter d’en faire son bouclier. Il n'a rien fait, il le promet.


Dernière édition par Markus Von Bäume le Lun 18 Oct - 5:49, édité 1 fois
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Tous les gens qui avaient pu rencontrer à la fois Engel et Markus, ne pouvaient s’empêcher de commenter sur le fait qu'ils se ressemblaient tellement. Certains comme la mère d'Engel le disait avec une affection toute particulière, heureuse de revoir l’énergie chaotique de son enfant se transmettre à la génération suivante. Certains par contre le disaient avec une certaine inquiétude, un certain mépris qui faisaient serrer des dents Engel. Il n'aimait déjà pas les critiques à son encontre, il les supportait encore moins lorsqu'elles étaient dirigées envers la chair de sa chair.

Engel, lui, voyait en Markus toutes les petites choses qui lui venaient de Svetlana. Il pouvait voir la ressemblance dans leur sourire, dans leur passion pour les potions, dans l'esprit curieux de son fils qui voulait tout savoir. Bien sûr, il pouvait voir les points communs avec lui-même : son tempérament, son humour douteux, son obstination. Mais il était certain que Svetlana avait aussi son petit caractère, qu'elle riait de bon cœur aux plaisanteries de son fils et de son mari et qu'elle n'était pas la dernière niveau obstination dans la famille. Non, si tout le monde voyait Markus comme son portrait craché, lui y voyait scintiller sa femme.

Aussi, Engel avait su exactement où trouver son fils, avait su exactement ce qu'il serait en train de faire.

Il avait lancé un énorme sourire à son fils en l'entendant s'enthousiasmer de sa présence. Même si cela se teintait d'une certaine pointe de nostalgie. Markus avait eu tendance à accompagner cela d'un câlin un peu trop dynamique il y a quelques années. Le bambin se jetait sur son père en le voyant entrer dans le manoir au mépris du danger, au mépris de ce qu'il avait dans les mains et surtout lors qu'il avait appris à grimper sur des chaises ou tables au mépris de la hauteur. Le père s'étant souvent retrouver à devoir attraper le bambin in extremis alors qu'il se jetait sur lui depuis la rambarde de l'escalier. Le comportement avait été dangereux, avait faillit lui filer plusieurs crises cardiaques mais cela lui manquer un peu maintenant que son fils était trop vieux pour vouloir accueillir son père comme ça.

Il sourit encore plus en entendant la défense de son garçon. Engel pouvait être sûr désormais que son fils avait fait quelque chose qu'il savait être interdit. Rien de nouveau, il faisait toujours des choses qui lui étaient interdites. Son accusation de son ainé lui fit lâcher un bref rire qu'il parvient à contenir rapidement.

« Hm. I may have some doubts about your innocence. You're a troublemaker.» Comme son père. « And what did I tell you about pushing your brother under the Knight bus ? We don't tell on family even if the familly is Niklas. »

Il enlève de la main de son fils un bocal dont il ne préfère pas penser au contenu, sachant très bien que l'attention de Markus a tendance à virevolter à la moindre occasion. « Sit down »

Il tourne les mots dans son esprit, il fait glisser sa langue sur ses dents essayant de trouver une manière d'aborder le sujet avec son fils. Il n'a pas envie d'être maladroit et que son fils pense que quelque chose ne va pas avec lui ou que ses parents ne l'aiment plus ou tout autre sottise qu'un enfant peut se dire. Il est conscient que Markus est un enfant plutôt sûr de lui et il est bien décidé à ce que cela reste ainsi.

« Find us some cake » Il ordonne sèchement à l'elfe de maison qui disparaît rapidement.

« Your... » Il s’interrompt, ne souhaitant pas accuser non plus sa femme même si l'idée est purement d'elle. Il comprend les inquiétudes de sa femme. Il comprend aussi que si Valeska est son enfant préféré, Markus est celui de Svetlana et il n'a aucune envie d'entacher leur relation fusionnelle. « Your mother and I want to check if you're perfectly healthy so we'll go to the hospital next week »

L'arrivée de l'elfe avec deux grosses parts de gâteau lui permet de s’arrêter pour réfléchir à la suite quelques instants et ils attrapent fermement, presque impoliment les deux assiettes des mains de l'elfe et lui fait signer de s'en aller. Il dépose la plus grosse part devant son fils puis reprend.

« We talked about your... tendancies to ignore danger already ? You remember what we told you about that ? » Il pause, laissant à son fils le temps de se remémorer les remontrances teintées inquiétude auxquelles il avait eu droit la dernière fois qu'il s'était cassé le bras en se jetant d'un arbre ou la fois où il s'était brûlé la main en essayant d'attraper quelque chose dans un chaudron brûlant. Si Engel mourrait d'une crise cardiaque avant ses 50ans, 80% du probleme viendrait des situations dans lesquels il avait retrouvé son fils. « We want to be sure that you're alright. We need to make sure of it. I need to be sure that you will grow up and be an adult someday and not die stupidly before you reach 17 years old. Could you imagine if Niklas was my only son ? No one wants that. » Il ajoute avec un petit sourire complice.

Niklas aurait sans doute aimé cela. Il aurait été le seul. Engel l'aimait et il se sacrifierait pour son fils aîné mais il devait avouer qu'il était celui qui échouait toujours, celui chez qui il voyait le moins de lui, le moins de Svetlana et le moins des Von Bäume en général. S'il n'avait pas autant confiance en sa femme et s'il ne savait pas qu'elle faisait extrêmement attention avec ses amants pour ne pas tomber enceinte d'eux, il aurait pu croire que Niklas ne partageait aucun ADN avec lui.
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Faire rire son père lui apparaît comme une victoire, celle-ci rapidement nuancée par l’idée qu’il ne soit pas dupe quant à son innocence. Même si, promis, il n’a rien fait ! « And what did I tell you about pushing your brother under the Knight bus ? We don't tell on family even if the familly is Niklas. Yes, dad », admet-il à reculons, bien qu’heureux de ne pas être vraiment grondé pour avoir injustement dénoncé son frère aîné.

L’homme attrape ses mains, retire d’une les sachets d’épices et extirpe l’autre du bocal où déjà il s’occupait à pêcher Merlin sait quoi (la menotte est poisseuse et s’essuie à même les vêtements du géniteur), et l’ordre de s’asseoir crée une curiosité supplémentaire dans son petit esprit. À son âge, il y a bien des choses qu’il ne comprend pas et d’autres qu’il comprend presque trop, dans une alliance qui pourrait s’avérer dangereuse (et qui le fera, en grandissant, autant pour lui que pour les autres). Markus a compris qu’on veut lui parler et ce, sérieusement. Maman n’est pas là, ni ses adelphes, ni ses oncles et tantes, alors ce n’est pas si grave. Ou alors, c’est secret ― perspective qui lui donne presque hâte à cette discussion, surtout que celle-ci sera accompagnée de gâteau !
Ainsi, le remuant petit se fait sage et toute ouïe, alors qu’Engel parle d’aller à l’hôpital la semaine suivante, afin de vérifier s’il est en santé. Jusque là, rien d’inhabituel, non ? Il a l’habitude des guérisseurs qui passent directement au manoir, des visites de routine à l’hôpital, des personnes affreusement déformées, ou blessées, qu’il peut croiser dans les immenses couloirs (et auxquelles il ne manque pas de demander does it hurt ? can I touch it ? avec un air candide).

La part de gâteau est entamée avec ses mains. « We talked about your... tendancies to ignore danger already ? You remember what we told you about that ? That I had to be “more cautious” », répond-il en citant une autre discussion, bien plus sérieuse que celle-ci. Markus, lui, ne voit pas le problème avec le danger ― ce qui est justement un peu le nœud du problème. Il ne le voit pas, ne le jauge pas, ne comprend pas qu’il peut vraiment être blessé, vraiment souffrir de tout ce qui menace au-dessus de sa tête aux boucles sombres. Il devrait avoir appris, il devrait comprendre, mais la prudence n’est pas la peur. Il ne peut pas apprendre uniquement par le risque et la douleur, à moins de désirer cette fameuse mort avant sa majorité (qui apparaît, dans l’esprit du bambin, comme à peu près le bout du monde). Par contre, ce que le Von Bäume comprend un peu mieux, depuis, est l’inquiétude de ses parents. « Can Anya come too ? », demande-t-il d’une petite voix, peu désireux d’être séparé si longtemps de sa sœur jumelle. Et si pas apeuré, pas effrayé, par l’hôpital, tout de même un peu… appréhensif serait certainement le mot.

Et si vraiment, Niklas devenait le seul fils de Papa ?

« I swear I won’t die, commence l’Allemand sur un ton qui se veut ridiculement rassurant, sortant d’un si petit corps et à l'intention de son propre père, and if I die, you could revive me », ajoute-t-il avec enthousiasme (son cousin Armand le prendrait certainement au mot). No one would know. Si c’était si simplement réglé, ça se saurait, hein. Une généreuse bouchée de gâteau est enfournée, puis, une fois celle-ci abondamment mâchée, sa bouche laisse place à une demande impatiente : Can we go tomorrow, to the hospital ? Or now, can we go now ? »
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« Good boy » Il dit affectueusement en attrapant une serviette un peu plus loin sur la table. Il hésite quelques instants, se disant que Markus était sans doute trop vieux pour qu'il lui essuie la masse de chocolat qu'il a sur le visage. Mais il ne peut s’empêcher de toujours le voir comme son bébé, son fils, son dernier né alors d'une main sûre de père qui a fait ca mille fois, il essuie le visage de son fils. S'il n’apprécie pas, cela ne fera que plus rire le père qui s'imagine déjà faire le même geste sur un Markus adulte devant une future petite amie pour l’embarrasser.

Il avait du mal à imaginer Markus adulte, il ne le voulait pas vraiment. Le départ de Valeska pour Durmstrang avait déjà été un coup dur pour le père qu'il était. Personne n'aurait cru en connaissant Engel dans sa jeunesse, sans doute son frère en premier, qu'il aurait eu un instinct paternel aussi prononcé. L'allemand aimait sa famille. Il l'aimait tellement qu'il mettrait le feu au monde entier si quelqu'un s'avisait de leur faire le moindre mal.

Alors voir son fils grandir, le voir devenir de plus en plus indépendant, cela lui mettait tout de même un coup au cœur. Même s'il est persuadé que Markus sera hilarant à l'adolescence. Et il l’espère plus tard. Ce qui l’inquiète le plus n'est pas qu'ils grandissent en soi, il est heureux de les voir évoluer, il est heureux de voir ses enfants devenir ce qu'ils sont. Ce qui l’inquiète c'est qu'ils grandissent tellement qu'ils n'aient plus besoin de lui et qu'un fossé se créé entre lui et ses enfants.

Jouer avec des gamins, leur balancer des boules de neige, se rouler dans la boue, les balancer en l'air ça il savait faire. Mais gérer des jeunes adultes avec des caractères aussi têtus que leurs parents risquaient d'être à double tranchant. Aussi, il profitait de chaque minute avec ses enfants tant qu'il le pouvait.

« Anya ? She could yes. » Et que Svetlana soit d'accord ou non Anya serait du voyage tant que cela permettrait à Markus de passer un moins mauvais moment.

Il ne sait pas, il est trop jeune pour savoir que la journée à l’hôpital ne sera pas aussi marrante qu'il l’espère. Elle risque d'être si barbante qu'Engel va préventivement boire plusieurs tasses de café pour éviter de s'endormir pendant tout le blabla médical. Encore une fois, son fils n'avait rien. Son fils allait très bien. Et le Von Bäume allait s'assurer que personne ne dise quoi que ce soit à son fils de désobligeant. Que sa femme ait besoin de le sortir de l’hôpital par le col ou non.

« No you won't, because I forbid it. » Il attrape les joues potelées de son fils pour le forcer à le regarder droit dans les yeux. « I forbid you to die. I'll forgive you anything you do but not that. Do you understand me ? »

Et si ses mains se font un peu trop fortes dans leurs étreintes qui pourrait le blâmer ? L'idée qu'il leur arrive quoi que ce soit le rend déjà fou de rage. Aussi il a besoin que son fils fasse plus attention même s'il ne comprend pas vraiment pourquoi, même s'il n'a aucune notion de ce qu'est vraiment la mort comme en témoigne sa remarque sur la nécromancie. Il trouvait ses cousins Armand et Lothar hilarants – malgré eux – mais pas au point de les laisser faire des expériences sur ses enfants.

« Not now. But tomorrow if you want. We'll even get ice cream afterwards. »
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flashback 2 : nov 1999


Les jumeaux ont obtenu l’autorisation spéciale de s’absenter de Durmstrang pour le procès (et probablement que s’ils décidaient de ne jamais y retourner, personne ne le plaindrait, à l’école de sorcellerie). Pour le verdict de la cour, en vérité, puisque le procès en lui-même a toute l’allure d’une mascarade. L’enquête a scellé le sort de Wolfram, tout comme les autorités autrichiennes ont exécuté Charlotte sans même attendre une réelle condamnation. Sans attendre quoi que ce soit.

Sa main aux doigts déjà calleux, abîmés par les heures à travailler au-dessus de ses chaudrons et à s’attarder dans les serres de l’école, est fermement enlacée à celle d’Anya. Il n’a pas lâché sa poigne depuis leur arrivée, et eux n’ont ensuite pas quitté le côté de leurs parents et de leurs deux aînés. Les Von Bäume encore présents au pays se faisant une présence imposante au sein de la cour (et tout en noir, bien sûr, timeless fashion is timeless). Rempart aux mines peu engageantes pour quiconque tente de les approcher pour être rabroué sans même un sourire par l’un, ou l’autre, tout le charme familial mis en veilleuse.
Son pouce caresse doucement la main d’Anya. Celle-ci observe en silence ceux qui vont et viennent dans la salle d’audience, en attente que le procès, ou son simulacre, débute. Que tous les acteurs se mettent en place pour cette pièce grotesque répétée d’avance. Spectacle qui est très loin de divertir Markus, qui ne s’attendait certainement pas à un dénouement si tragique lorsqu’en janvier de cette année, il a envoyé une missive à son oncle afin de lui mettre la puce à l’oreille. Il a lu la liste de tous les chefs d’accusation placés sur la tête de Wolfram. Soixante-sept. Soixante-sept chefs d’accusation : à croire qu’ils en ont inventé, au passage, afin de rendre le nombre encore plus ridicule (et ils auraient au moins pu se rendre à soixante-neuf et avoir un peu d’humour… quelle occasion ratée). Sa patience fort variable est à son plus bas et s’il accepte de délaisser la présence de sa jumelle, c’est uniquement pour échanger de place avec ce crétin de Niklas afin de se placer aux côtés de son père.

Père auquel il glisse, sa voix grave (il a fini de muer, à son âge, et bien merci, parce que difficile d’être un bully à Durmstrang quand notre voix se casse) brûlant d’une colère prête à claquer au visage du moindre importun : « Do we really need to be here ? Ses yeux noirs glissent sur les silhouettes des journalistes, sur celles des avocats et des magistrats, sur les curieux massés aux portes de la salle d’audience, sur le cirque légal et médiatique avide de s’emparer d’un morceau du scandale. Ses dents sont serrées, dans le visage encore si juvénile, encore rond alors qu’il n’a pas quitté l’adolescence. It’s useless. » À choisir, il préfère retourner à la maison et profiter de cette journée d’absence de l’école pour faire ce qu’il lui semble juste : débuter le deuil soudain, brutal, de sa tante Charlotte, en compagnie des siens. Préparer leurs armes pour la suite des choses.

Son oncle, lui, n’est pas là.


Dernière édition par Markus Von Bäume le Dim 28 Nov - 21:22, édité 1 fois
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Manoir Von Bäume



« Father ? » La voix de son fils aîné ne le fait même pas tourner la tête. Appuyé avec un bras sur la cheminée tenant un verre d'alcool, Engel Von Bäume grince des dents. Il ne sait pas quoi penser, ne sait pas quoi ressentir face à la situation à laquelle il est confronté. En veut-il plus à Wolfram de ne pas l'avoir inclus dans ses combines plutôt que d'avoir été attrapé pour cela ? En veut-il plus au gouvernement de ce pays qui a toujours été le sien pour avoir contraint son aîné à l'exil ou plutôt s'en veut-il à lui de ne pas avoir suivi son frère ?

Il avait vu en la fuite de son frère un acte de presque trahison envers lui, il avait ressenti tant d'émotions contradictoires qu'il ne savait plus où donner de la tête. Il le détestait presque à cet instant précis mais ne pouvait s’empêcher de ressentir le poids de son absence lui tomber lourdement sur ses épaules. Ils avaient toujours été proche. Et c'était bien pour cela qu'Engel n'arrivait pas à lui pardonner tous ces secrets.

Il était heureux dans un sens de savoir son frère, ses neveux et nièces en sécurité surtout alors qu'ils revenaient de la mise en terre de Charlotte. Engel en l'absence du mari et des enfants avaient été contraint de faire l'éloge funèbre et il l'avait fait aussi bien qu'il l'avait pu avec la boule au ventre qui l'avait presque collée en sol en imaginant la silhouette masculine de son aîné allongée dans ce cercueil à sa place.

« Father ?? » La voix se fait plus insistante et le père se tourne enfin vers son enfant avec un air interrogateur. « What Niklas ? » Il observe son fils silencieusement, admirant la tenue sombre qu'il a porté pour l'occasion qui colle à sa carrure assez impressionnante mais pas du tout main courante dans la famille. Grands ça ils l'étaient tous mais les Von Bäume avaient tendance à avoir une force plus discrète que celle qu’annonçait clairement Niklas au monde.

« It's your chance now. » lui dit son fils, éloquent comme toujours. Engel fronce les sourcils en essayant de comprendre ce que veut dire son fils. Il pose son verre et se tourne complètement vers lui alors que ce dernier s'approche jusqu'à être face à lui.

« What do you mean ? My chance for what ? »


« To be the better brother. To be the Von Bäume everyone will look at. »

Engel ment à chaque fois qu'il dit ne rien voir en lui dans son fils, la vérité est qu'il voit tous ses défauts se refléter dans son enfant. Il y voit l'obstination, l'ambition aveugle, la violence sourde, l'impulsivité. Il y voit aussi son besoin de sortir de l'ombre. Sortir de l'ombre de son frère comme Niklas essaye de sortir de l'ombre de Valeska. « I don't.... » understand mais il n'a pas le temps de répondre que son fils continue « I made sure uncle Wolfram wouldn't be in the picture anymore. »,

Le père prend un temps d’arrêt et laisse un silence de mort s'installer alors qu'il essaye de jauger son fils. Il a peur de comprendre ce qu'il lui avoue. Et cette fois si son « What do you mean ? » se fait glacial. Et Niklas, stupide comme il peut l'être, lui adresse un grand sourire avant de lui répondre « I'm the informer. I told them everything. »

Le fils a à peine le temps de finir sa phrase que le sang d'Engel ne fait qu'un tour et agrippant fermement son fils par le col, il le pousse violemment contre la cheminée. Pour toute son impulsivité, pour toute sa colère, Engel n'avait jamais levé la main ou la baguette sur aucun de ses enfants mais aujourd'hui, il pouvait sentir bouillir en lui une rage si intense face à la situation qu'il ne peut s’empêcher de pousser encore un peu plus douloureusement son fils qui malgré sa carrure ne peut faire grand chose face à la furie qu'est devenu son père.

« You did what ? » Il feule en le fixant de ses yeux noirs. « How could you do that to your uncle ? To our family ? To me ? » son ton monte à chaque question jusqu'à hurler aux oreilles de son fils qui le regarde avec un air abasourdi. « If you weren't my son I would have killed you for that Niklas. »

« But I... »

« Shut the fuck up. What you just said ? You will never talk about it to anyone else, are we clear ? Not your mother, not your siblings and certainly not your uncle. »
il le relâche au hochement de tête de son fils comme si ce dernier l'avait brûlé. Et posant sa main sur ses yeux pour essayer de se calmer, il détourne le regard. Ce n'est que lorsqu’il entend la porte de son bureau s'ouvrir qu'il ajoute : « You're a disapointment Niklas. I'm not sure I will ever be capable of forgiving you for this. »

Tribunal de Berlin, procès de Wolfram Von Bäume.

« Father, I... » Engel ne lui laisse même pas le temps de répondre et tourne vers lui un regard si plein de haine et de colère que Niklas semble en pâlir. « Move. » lui dit-il d'une voix sourde. Depuis la révélation de son aîné, il est incapable d'être en sa présence sans vouloir être violent. Svetlana a bien compris que quelque chose s'était passé entre Niklas et Engel mais ce dernier a refusé de dire même un simple mot sur le sujet. Et pour cela aussi il en veut à son fils. Il n'avait jamais rien caché à sa femme avec une honnêteté brute qui avait parfois été même blessante mais ça il ne pouvait pas se résoudre à le lui raconter.

Niklas s’exécute mais la place ne reste pas libre longtemps puisque très rapidement les boucles de son autre fils entrent dans son champ de vision mais Engel garde une mine sombre qu'on ne lui connaît pas. Finis les rires, finis les remarques déplacées. Le Von Bäume est livide, attristé et déçu par l’entièreté de la situation. Il peut sentir la tension rendre rigide chacun de ses muscles et il peut sentir une tension similaire chez Markus.

« Yes, we need to be here. » Même pour Markus, il ne parvient pas à adopter un ton plus léger et sa phrase part avec la rapidité et la violence d'une gifle. Il utilise la main qui n'est pas occupée à tenir celle de son épouse pour la poser sur une de ses tempes et masser lentement pour essayer de se calmer. Markus n'a rien fait. Markus n'est pas responsable. Markus a même permis à Wolfram d'avoir une longueur d'avance sur le gouvernement et il ne mérite pas le ton que son père vient d'employer avec lui. Inspirant puis expirant lentement, il adoucit légèrement son ton même s'il ne peut depuis plusieurs semaines vraiment cacher son agacement constant.

« We need to be strong. We need to show them that we are not down. They didn't win, do you understand me ? You may not see why it's important but everything is going to change for us now and we need to show them that we are not broken. We will fight back if they try to tear us apart. »

Ils ont besoin de montrer un front uni et plus soudés que jamais. La tache indélébile que vient de porter Wolfram à leur nom ne les fera pas chuter. Ils se battront comme ils se sont toujours battus car ils ne peuvent pas se permettre d'avoir l'air faible. Les sang purs de ce pays sont comme des requins attendant la première goutte de sang pour se jeter sur leur proie et Engel ne leur permettra pas de s'approcher.


« Thank you. For telling your Uncle in time. I just wish you told me about it too. »
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« Yes, we need to be here. » Le ton sec, voire dur, d’Engel suffit à déstabiliser Markus (marquez ce jour d’une pierre blanche), qui n’a pas l’habitude que son père s’adresse ainsi à lui. À Niklas, oui, alors que le fils prodigue n’a rien de bien prodigieux, mais lui ? Il en vient à jeter un coup d'œil un peu soucieux vers ses adelphes, comme pour savoir s’il est le seul surpris (ou s’ils savent quelque chose qui lui a échappé), mais il ne croise aucun regard dans la manœuvre. Spécifiquement pas celui de son aîné, qui fixe ses souliers avec une insistance bien louche. Le sien, de regard, se fait plus insistant sur le profil de Niklas, sans succès, avant qu’il revienne à leur père.

L’adolescent est intelligent, probablement un peu trop pour son propre bien, mais il n’est pas Legilimens. Surtout, il n’envisage même pas que la trahison ait pu venir de l’intérieur même de la famille, de l’homme présent à ses côtés, de cet aîné dont il aime tant se moquer, mais qu’il défendrait avec férocité contre toute personne non Von Bäume qui lui en voudrait. Sens familial aigu, sacré, plus important que toutes les autres allégeances.
Ainsi, malgré une suspicion élevée, Markus met l’irritabilité d’Engel vers lui sur le compte normal, naturel, de tout ce qui chamboule sa vie. La fuite de son frère, le décès de sa belle-soeur, le nom familial traîné dans la boue, leur présence dans cette cour de justice au scénario déjà écrit.
Il vaut mieux, pour le bien de tous, qu’il conserve cette étincelle de naïveté.

Le ton est plus doux lorsque l’homme reprend la parole, bien que toujours sous-tendu de ce quelque chose de crispé qui ne disparaît plus (on ne peut pas lui en vouloir, vu les circonstances). L’étudiant écoute avec un sérieux grave les paroles de son père, acquiesçant en silence. Unis devant l’adversité. Une force à ne pas sous-estimer. À craindre, s’il le faut. « Thank you. For telling your Uncle in time. I just wish you told me about it too. Un soupir agacé et Markus regarde ses ongles coupés trop courts afin qu’il ne soit pas tenté de les ronger. Lui aussi regrette un peu de ne pas avoir ébruité ses soupçons, mais en même temps... I thought it was… you know. Shenanigans. Teen bully talk. Il n’a pas non plus été en reste, niveau vicieuses insultes familiales destinées à ses adversaires favoris à Durmstrang, mais celles-ci… il y avait quelque chose de trop précis pour ne pas alarmer son instinct. Bothering uncle Wolfram seemed enough. We’re lucky he even read that letter. » Il aurait pu tout ignorer et mettre les propos rapportés par Markus sur le fait de chamailles adolescentes, mais il faut croire que ça lui a aussi mis la puce à l’oreille.

Franchement, on remercie Markus d’être un bully.

Les portes de la salle d’audience se referment enfin, laissant à l’intérieur de celle-ci une masse déjà considérable de vautours. Silence alors que tous ceux pas encore debouts se lèvent afin d’accueillir les magistrats en charge de la session, ainsi que le haut-juge, puis toute l’équipe légale. Un geste et tous sont invités à s’asseoir, pour le début du procès. « What a fucking shit show, ne peut-il pas s’empêcher de commenter, dans un murmure qui semble résonner contre les murs tant le silence imposé est lourd. On lui assène au brun un chhhh presque violent et il ne trouve qu’à hausser les épaules. Two drachmas someone cry over whatever Uncle did », glisse-t-il à Niklas avec un petit coup de coude, sans que l’aîné ne réponde (quel emmerdeur, celui-là). Et cette fois, un informulé envoyé par la sécurité vient lui tirer l’oreille brusquement, jusqu’à ce qu’il se retrouve à frotter mauvaisement l’organe malmené. Si y’a même pas moyen de rigoler...
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« Shenanigans. » il répète un peu incrédule. Il ne peut pas en vouloir à Markus d'avoir eu des doutes. Son fils était encore bien jeune et il ne sait pas si à son âge il aurait pris la peine d'en informer quelqu'un au lieu de se battre avec les gens qui lui avaient donné cette information. Non, Markus avait bien agis et il avait permis à Wolfram d'avoir du temps nécessaire pour s'enfuir. Engel n'était pas de ces idiots qui murmurent plus ou moins discrètement que Wolfram Von Bäume était un lâche et qu'il n'aurait pas du quitter le pays sans être confronté à la justice de son pays. Engel était bien content qu'il se soit enfui, il n'était pas du genre assez naif pour croire que son frère était innocent dans cette histoire. S'il était resté, il aurait été condamné et pour toute la colère qu'il ressent actuellement, le petit frère ne peut pas envisager une seule seconde l'idée que son aîné soit derrière les barreaux. Trop de chefs d'inculpation, trop de preuves, trop de témoignages, trop d'envieux souhaitant voir tomber Wolfram et leur famille avec lui.

Ce qu'Engel avait du mal à digérer était aussi que son fils ne lui ait rien dit de ses difficultés, de ces camarades qui s'en prenaient à lui. Il n'avait aucun doute sur le fait que Markus savait parfaitement se défendre, là n'était pas la question. Mais quand sa famille avait t'elle décidé de lui cacher ce genre de choses ? D'abord Wolfram puis Niklas et maintenant Markus. Aussi, ne peut il s’empêcher de rajouter agacé « You should have told me regardless. »

Son fils lui ressemblait tellement qu'il était tout à fait convaincu que Markus au mépris du danger et du bon sens avait rendu coup pour coup et qu'il avait peut être été trop fier pour lui en parler mais il se demandait sincèrement quand il avait cessé de se confier à lui ? Quand avait-il suffisamment grandit pour ne plus avoir besoin de lui ? Le père pouvait encore se rappeler qu'à un moment de sa vie son fils alors très jeune ne pouvait s’empêcher de lui raconter absolument chaque seconde de sa journée et qu'il avait du prendre sur lui pour lui poser des questions sur le ver de terre qu'il avait trouvé dans le jardin et qui l'avait tant fasciné. Son fils était-il devenu trop grand ou la relation qu'ils avaient bâti s'était elle désagrégée avec le temps ? Il n'était pas sûr qu'il supporterait la réponse à cette interrogation.

La fermeture de la salle d'audience met fin à ses réflexions alors qu'un silence lourd s'installe. Engel se tend en voyant le mur de magistrats qui commence à lui faire face. Il peut voir ici et là des petits sourires en coin et des mines ravies et il ne peut s’empêcher de serrer les dents si fort qu'il sent ses mâchoires prêtes à se déloger. Non, il ne leur ferait pas le plaisir de réagir à leur provocation. Ils l'avaient attendu ce moment, le moment de la chute des Von Bäume, il pouvait le voir clairement dans leurs yeux mesquins. Aussi, il détendit volontairement et lentement son corps tant et si bien qu'il s'était presque affaissé sur son siège et fais un mouvement de la tête vers le box des accusés vides avec un petit sourire narquois. Ils avaient peut-être réussi à trouver quelque chose contre eux mais ils n'avaient pas eu Wolfram et ils ne les auraient pas eux non plus. Et lorsque son fils lance des paris, il ne peut s’empêcher d'élargir son sourire – même s'il n'a rien de vraiment sincère et de se tourner vers Markus pour ajouter un peu fort également « Five someone is going to faint. »
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flashback 3 : 2003


« She is way too pretty for Niklas », a tranché Markus dès qu’il a vu la photo de Sulpicia ― impression confirmée dès qu’il a eu le plaisir de rencontrer la malheureuse élue choisie pour épouser son frère aîné. Une créature gracile à laquelle il a fait un gringue épouvantable, bien sûr sous les yeux du futur époux. Tout en son pouvoir afin de faire apparaître quelques délicates rougeurs sur les joues de la belle Anglaise, alors qu’entre baisemains, politesses excessives et sous-entendus graveleux à la finesse inexistante, tout l’arsenal de l’enfant terrible a été mis en œuvre. Ceci sans que la belle craque aux avances peu discrètes de son intenable beau-frère, pas même un peu : comme quoi, c’est apparemment la bonne femme pour son frère.
Trop belle et en plus, trop fidèle : franchement, définitivement trop bien pour Niklas.

Ils n’en sont pas moins tous réunis afin de célébrer les noces du second enfant d’Engel et Svetlana (enfin, comme toujours, presque tous : on pourrait croire que le temps arrange les choses, mais Markus découvre que le deuil n’est pas si simple, surtout lorsque celui-ci est assorti un drame international). Pression familiale oblige, votre bouclé préféré a été le témoin de Niklas et est passé bien près de signifier que oui, en effet, il a plusieurs griefs à opposer à cette union, mais on (Svetlana) lui a bien fait comprendre que la moindre blague (connerie) pendant la cérémonie serait sévèrement punie (par la mort). Et puisque dans ce monde, la seule chose qui puisse réellement avoir un petit effet sur votre serviteur est sa mère ― toujours pas de la peur, mais plutôt un instinct de survie fort important ― il s’est tenu très sagement.
Ça ne l’a pas empêché d’accorder quelques clins d'œil racoleurs à la mariée, puis à sa témoin, pour lui glisser en douce que si elle n’était pas trop occupée, suite à la cérémonie, m’enfin, vous savez… Ça a peut-être un peu distrait le marieur, mais aucun malheur à signaler : les deux magies ont été liées et Svetlana n’a pas envoyé Markus manger ses précieuses mandragores par la racine.
Et pas seulement parce que ça ferait trop plaisir au Markus en question, toujours pas autorisé à blaguer à ce sujet et celui des capacités d’Armand et Lothar.

Il y a eu un vin d’honneur, suite à la cérémonie, puis un repas. Ils en sont au dessert lorsque le potionniste se glisse derrière son frère, assis à la place d’honneur de la table des mariés, plaquant avec vigueur ses deux mains sur ses épaules. « Ready for your roast, brother ? You’re always roasting me, Markus, rétorque l’aîné, un rictus au coin des lèvres. Définitivement de bonne humeur, ce Niklas, et même un peu aviné, à voir la coloration de ses joues. C’est la version de son frère qu’il préfère : drôle. Léger. Et donc plus à même d’accueillir les blagues autrement qu’en boudant. I don’t think you can do worse. Your naïveté is touching », répond-il avec un grand éclat de rire bon à lui casser les oreilles, prenant la peine de bien prononcer le mot en italique en français.

Peut-être comprend-il à quel point il est naïf, le Niklas, en voyant Markus quitter pour rejoindre leur père, de toutes les personnes rassemblées pour ces épousailles. Et il aurait compris encore plus en voyant les yeux noirs de son benjamin briller d’une lueur de malice qui n’augure rien de bon, pour ce bien-cuit mijoté entre Engel et lui.


Dernière édition par Markus Von Bäume le Jeu 28 Avr - 5:30, édité 1 fois
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