BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Nipold | La Demoiselle aux yeux verts

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L'affaire s'est déroulée sans anicroche. comme une lettre transportée par un hibou. Rien d'étonnant quand on sait le temps qu'a passé Leonilde pour organiser le coup, lui répétant à plusieurs reprise ce qu'il devrait faire et surtout ce qu'il devrait éviter à tout prix. Un jeu d'enfants lui a-t-il assuré, la confiance exsudant de toute sa personne. Il n'en était rien en réalité, mais Leopold est presque aussi bon acteur qu'il est sculpteur, on peut remercier les années passées à la WADA pour cela, et il est toujours parti du principe que la réussite d'une entreprise provenait en grande partie de la confiance qu'on y mettait derrière. Un simple je peux le faire pouvait nous mener aussi loin qu'on le souhaitait.

C'est donc en plein milieu de l'après-midi - quel meilleur moment pour commettre un menu larcin que sous le regard d'une foule de moldus - que Leopold a enfilé son masque créé par ses mains spécialement pour l'occasion. Revêtir un visage ne suffit pas, il faut encore se créer la persona qui l'accompagne. Robert est un homme affable, les cheveux grisonnant et une moustache venant chatouiller ses narines, le sourire placide qui ne quitte pas ses lèvres est celui d'un homme sans histoire qui sent que la vie n'a rien de plus à lui offrir qu'une routine bien huilée. Metro, boulot, dodo. Les regards glissent sur son corps bien rapidement et sans lui prêter plus de quelques secondes d'attention, et son image ne reste jamais longtemps dans l'esprit des gens. Aussitôt quitté, aussitôt oublié. Mieux encore, il est restaurateur de tableau. Le déguisement parfait en somme pour s'introduire au sein du bâtiment, récupérer le tableau et s'installer dans l'espace réservé aux réparations, copier le tableau par un savant mélange de pinceaux et de magie, puis repartir avec le véritable trésor coincé entre son bras et sa hanche tandis que les employés s'affairent à poser la copie sur le mur prévu à cet effet.

Et sifflotant nonchalamment, Robert disparaît parmi la foule des imbéciles heureux qui ne s'imaginent pas qu'un vol vient tout juste d'être commis juste sous leurs yeux ! Leopold se sent poussé des ailes - figurativement, il n'a malheureusement jamais réussi à aller au bout de cette petite expérience d'alchimie - tandis qu'il franchit les derniers mètres qui le séparent du bar où l'attend Leonilde. Il espère qu'elle sera fière, il espère qu'on fera à nouveau appel à ses services. Les palpitations qui s'agitent sous sa chair ainsi que l'électricité qui parcourt sa peau lui sont de bien plus satisfaisantes sensations que l'idée de recevoir sa récompenses. Il doit se faire une raison, le danger est une amante qu'il affectionne particulièrement.

il voit la femme qu'il l'attend et s'installe en face d'elle sur la petite table en terrasse, et dans un geste grandiloquent, Leopold découvre un bout du tableau où apparaissent les yeux verts émeraude de la Demoiselle. "TADAM !" S'exclame-t-il dans un doux sourire. si le visage n'est pas à lui, cette expression est bien la sienne. "Tout s'est déroulé exactement comme tu l'avais prévu !" A vrai dire, Leopold n'en doutait pas le moins du monde, le plan était presque millimétré et c'est peut-être pour cela qu'il ose se montrer aussi téméraire en montrant un bout du tableau en plein milieu de la terrasse de ce petit café londonien. Manquerait plus qu'il fasse tout capoter si proche du but, cela lui ressemblerait bien pourtant.
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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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Âge : 35 ans. (25 juin 1972)
Occupation : présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch. membre de l'angelus.
Allégeance : voldy les bons tuyaux.
Particularité : occlumancie (maître)
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4156-five-minutes-leonil
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la demoiselle aux yeux verts »
Paille à la bouche, Léonilde se délectait sans ménage de son mojito bien frais. D’après le regard curieux de quelques clients du bar, il était sûrement trop tôt pour boire un cocktail, mais être dans les codes n’avaient jamais été sa spécialité. Le monde des sorciers interdisait la consommation d’alcool, dès lors, à chaque fois qu’elle se rendait chez les moldus, la présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch en profitait pour renouer avec sa meilleure amie ; l’ivresse. Alcoolique mondaine d’autrefois, la brune regrettait l’époque où on pouvait s’amuser ou déprimer en toute légalité. Loin d’être la plus à cheval sur les règles, il n’était pas rare qu’elle ramène un peu de vin moldu chez-elle, un breuvage de qualité que le Lord ne pouvait pas comprendre.

Cependant, malgré son deuxième verre de descente, Léonilde restait aux aguets, visiblement en attente de quelque chose. Ce quelque chose était une personne qui devrait arriver sur le trottoir de l’enseigne dans moins de deux minutes. Un timing précis qu’elle surveillait avec rigueur, mais sans inquiétude réelle. Lorsque sa montre sonna, elle se retourna en direction de la porte et laissa entrevoir un sourire sur son visage lorsque l’homme qu’elle attendait posa son pied sur le passage piéton en face de sa table. Comme pour saluer le brun, elle commanda deux nouvelles boissons à la serveuse, qui était visiblement surprise de la descente de la presque, mais tout à fait trentenaire.

Léopold, son associé ponctuel, semblait ravi, comme à chacun de leur larcin. En effet, si les deux bruns se retrouvaient autour d’un verre, ce n’était pas pour parler politique, mais pour faire de l’argent. Brillante dans ce domaine, Léonilde avait proposé un plan plutôt lucratif au plus âgé, chez qui elle avait décelé un certain talent. Désormais, il jouait les petits Arsène Lupin magiciens, tout en encaissant de très sympathiques sommes. Néanmoins, même si Priddy était doué pour le vol, il restait moins intelligent qu’elle, du moins c’était ce qu’elle pensait, et lorsqu’elle le vu montrer un morceau du tableau, elle en fut convaincue. «‌ ‌‌‌‌Tu ne veux pas le montrer à la serveuse tant qu’on y est ?‌‌‌‌ ‌»‌ Malgré sa remarque, la brune ne montrait aucun signe d’inquiétude face à la situation. Baigner dans des sales histoires étaient son quotidien, et pour autant, elle dormait sur ses deux oreilles.

D’après ce qu’elle venait de voir, la mission était réussie et Léopold s’empressa de confirmer l’objectif. Sans surprise, le plan s’était déroulé comme prévu. «‌ ‌‌‌‌C’est l’avantage de collaborer avec des gens compétents.‌‌ ‌»‌ Est-ce que Léonilde était un peu mégalo ? Oui totalement. Cependant, même si ce détail de sa personnalité pouvait déranger certains, beaucoup s’accorder à dire qu’elle était, malgré tout brillante et plus que compétente. Entre le ministère et l’angélus, elle occupait deux postes à responsabilité et jusqu’ici, personne n’avait à se plaindre de son travail. Visiblement, Léopold était tout aussi satisfait, ce qui annonçait sûrement une collaboration de longue durée.

Au fond, Léonilde n’avait clairement pas d’argent, mais le goût du risque et l’amour du gain étaient trop fort pour qu’elle reste dans le droit chemin. «‌ ‌‌‌‌Je m’occuperais de la vente, je pense avoir un client intéressé.‌‌ ‌»‌ Que ce soit chez les sorciers ou chez les moldus, la brune possédait un sacré carnet d’adresse. Si elle se débrouillait bien, ils allaient toucher le grelot, sans trop se fatiguer. «‌ ‌‌‌‌On reste sur un 60-50 pour moi ? Ou tu veux renégocier notre accord ?‌‌ ‌»‌ Malgré la question, sa voix laissait sous-entendre que l’option était fermée. Néanmoins, elle acceptait d’écouter son collègue si il le voulait vraiment. Après tout, un associé heureux est un bon associé.
(@leopold priddy)
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Dévoiler un bout du mystère aux yeux de l’intéressée en plein milieu d’une rue bondée a l’effet non escompté mais pour le moins attendu de lui valoir une remarque aux airs de reproches, mais qui si elle en a le contenu n’en revêt pas la forme. «‌ ‌‌‌‌Tu ne veux pas le montrer à la serveuse tant qu’on y est ?‌‌‌‌ ‌»‌ Le sourire triomphant toujours bien en place sur son visage déguisé, Leopold coule un regard en direction de ladite serveuse et retient un commentaire qui aurait sonné plus ou moins de la façon suivante, c’est tout autre chose que je pourrais lui montrer. Si en d’autres circonstances, le sculpteur aurait pu se permettre une telle familiarité goguenarde, il a pour autant la conscience professionnelle de celui qui sait faire passer les affaires d’argent avant celles des petits plaisirs. Il hausse donc à la place une épaule, pas le moins du monde navré par ce petit élan d’insouciance, engaillardi par la victoire d’une entreprise rondement menée.

Il lui suffit de continuer à lui sourire de toutes ses dents qui restent les siennes sous le masque qui le démange quelque peu et de prendre place en face de Léonilde en répondant à son commentaire narcissique par un autre de son propre cru “Toi le cerveau et moi le talent, nous formons une fine équipe !” Leopold pourrait presque en oublier que la femme qui l’attend avec son verre d’alcool est la tête pensante non pas seulement de cette quête délicieuse mais d’un gang qui aurait tôt fait de lui raccourcir la sienne s’il ne se montrait pas un peu plus prudent. Avant de reléguer cet avertissement avisé dans un recoin sombre de son esprit où vivent toutes les précautions et choix moraux et les bonnes décisions qu’il avait oubliés aussitôt qu’il les avaient formulées dans sa tête.

Le mojito est porté à ses lippes, lui laissant l’opportunité de déguster le breuvage de la réussite qui avait une goût nettement plus agréable que ceux de la honte qu’il déversait dans sa gorge le soir venu. «‌ ‌‌‌‌Je m’occuperais de la vente, je pense avoir un client intéressé.‌‌ ‌»‌ La conversation suit son fil logique, il est nécessaire de répondre par-ci par-là par un hochement de tête et un sourire, ne s'embarrasse pas des questions de logistique dont la sorcière a bien plus la maîtrise que lui de toute évidence. «‌ ‌‌‌‌On reste sur un 60-50 pour moi ? Ou tu veux renégocier notre accord ?‌‌ ‌»‌ Si les pupilles du brun s’illuminent derrière les lunettes rondes du restaurateur d’art à l’idée de voir s’augmenter de quelques gallions sa récompense, Leopold n’élève pas l’inconséquence au rang d’idiote et préfère décliner poliment. “60-50 me paraît un bon compromis, après tout tu es le cerveau derrière toute l’affaire. Sans toi rien de cela n’aurait pu être possible,” complimente-t-il derrière son verre, la caresse dans le sens du poil car une partenaire contentée est une partenaire qui viendra lui proposer ce genre de petite mascarade et Merlin seul sait combien le sorcier a grandement besoin de remplir son porte-monnaie, ayant pris de ses parents cette facilité à voir disparaître son argent en diverses achats d’impulsion. L’alchimie qu’il pratique coûte bien plus que la traditionnelle et certaines dettes - qu’il lui faudrait un jour rembourser - s’accumulent pour le moment dangereusement. “On fait comme d’habitude pour le versement ?” A savoir de main en main, sans faire confiance ni aux services postaux ni aux banques. Et d’ajouter d’un air faussement désintéressé, plus par habitude puisque Leonilde n’ignorait rien de ses petits tracas financiers. “Ce sera un plaisir de faire affaire avec toi à nouveau si jamais tu en as besoin.” Le plus tôt sera le mieux.

Le masque le démange un peu plus à chaque seconde qui passe et Leopold sait qu’il lui faudra bientôt s’excuser pour se rendre au petit coin et enlever l’infernal déguisement. Pourtant, le temps s’étire, il profite pour le moment de ce verre, de la compagnie et de la fierté de n’avoir pour une fois pas tout fait échouer.
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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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la demoiselle aux yeux verts »
Ironiquement, Léonilde choisissait toujours des personnes hautes en couleurs pour collaborer. La brune détestait s’ennuyer, mais pour autant, elle ne supportait pas l’incompétence. Un paradoxe qu’elle essayait de soigner, mais qui pour aujourd’hui ne comptait pas. La mission était réussie, sans pépin, un plaisir. Léopold ne lui ressemblait pas vraiment, mais il avait le mérite d’être relativement intéressant, suffisamment pour la divertir. Fallait dire qu’au ministère, elle ne s’amusait pas tous les jours avec la bande de bureaucrate coincés qui l’occupaient. Lorsqu’il mentionna leurs qualités respectives, la brune accorda un sourire, avant de s’allumer une cigarette. « Talent, ça doit être ça. » Faire des compliments aux autres, sans intérêt particulier, n’avait jamais été sa spécialité, même si en réalité, la réédition de leurs aventures prouvaient la valeur qu’elle lui apportait.

Léonilde n’était pas une mauvaise personne, elle fonctionnait simplement avec ses codes, sans se demander si les autres les comprenaient. Beaucoup la craignaient, d’autres la voyaient comme une personne sans cœur ou une parfaite mégalo. L’avis des autres ne lui importait que très peu, du moment que ses proches comprenait la loyauté dont elle pouvait faire preuve. Sûrement motivé à l’idée de faire de nouveau affaire avec elle, Léopold ne lésinait pas sur les compliments ce qui lui fit rapidement lever les yeux aux ciels. « Tu n’as pas besoin de me complimenter pour que je sache que je suis brillante. » Un peu plus et elle penserait presque l’autre la drague tellement les fleurs n’étaient pas discrètes.

Pour autant, elle saisissait l’avidité de l’autre et comprenait que l’argent était une motivation qui se suffisait pour lui. « Oui, comme d’habitude. » Léonilde était riche, tant qu’elle ne savait même plus quoi faire de tout cet argent. Elle ne faisait pas tout ça pour la thune, mais plus pour le goût du risque. S’ennuyer était sa phobie, et monter des petits coups dans ce genre la stimulait énormément. Peu importe leurs motivations, ils avaient trouver un point d’entente qui lui suffisait largement. « Toujours en manque d’argent ? » Son manque de tact légendaire revenait au galop, alors qu’elle trempait ses lèvres joliment habillés d’un rouge à lèvre pourpre. « Avec ça, tu devrais tenir un petit moment non ? » Malgré sa froideur, Léonilde aimait faire connaissance et passer du bon temps avec les autres. De plus, elle adorait tout connaître de la vie de ceux qui l’entouraient, principalement parce que cela lui donnait une forme de pouvoir qu’elle savourait.
(@leopold priddy)
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« Tu n’as pas besoin de me complimenter pour que je sache que je suis brillante. » Message reçu cinq sur cinq, Leopold ne continuera pas sur sa lancée de florilèges ayant assez complimenté sa comparse pour aujourd'hui. Un sourire, un hochement de tête en signe d'assentiment et on passe à la suite, sujet autrement plus intéressant qu'il est la raison de leur présence ici : à savoir l'argent.

Si Leopold n'avait jamais vécu dans la désuétude contrairement à ses cousins les O'Neil grâce à l'héritage conséquent que son père avait reçu très tôt, il n'en restait pas moins que les dépenses perpétuelles de sa mère pour ses lubies du moment (très souvent à plusieurs pattes ou à ailes et parfois avec des antennes) ou les mauvais investissements de monsieur Priddy ne lui avait jamais permis de profiter pleinement de ces gallions. On se serrait parfois même la ceinture pour les fins de mois et il lui avait fallu insister plus d'une fois avant de recevoir de nouveaux habits lorsque les actuels se faisaient trop petits. L'on faisait passer la passion avant la raison et le superflu avant le vital chez les Priddy, une tradition qu'il s'était empressé de perpétuer parfois pour son plus grand malheur. C'est pourquoi la remarque de Leonilde ne le surprend pas le moins du monde « Toujours en manque d’argent ? » pas plus qu'elle ne le choque - il en faudrait bien plus pour atteindre le brun. "Toujours. On ne se refait pas. Vague geste des deux mains pour signifier "que pouvons nous y faire" Je dois sans doute être une de ces rares personnes dont le travail coûte bien plus qu'il ne rapporte !" Leopold passe une main sur son visage d'emprunt, la sensation désagréable, comme se toucher à travers de la pâte à modeler. « Avec ça, tu devrais tenir un petit moment non ? » Il hausse une épaule, "On verra. Il faut bien que l'argent circule, les objets que je me procure sont rarement donnés." S'il se sent un peu vague sur le sujet c'est plus par précaution qu'autre chose, bien qu'il ne doute pas une seule seconde que la sorcière a l'habitude de pratiques plus dangereuses et néfastes que celles auxquelles il s'adonne, l'alchimiste a pris conscience rapidement que tout le monde n'appréciait pas sa passion pour les bocaux et autres joyeusetés qui s'amoncelaient dans sa chambre. S'il aime vivre dangereusement et a l'habitude de faire preuve d'impulsivité, il n'irait pas risquer un partenariat qui le réussit. "C'est tout à ton avantage ! Moins j'ai d'argent, plus je suis disponible pour nos affaires !" Ajoute-t-il un sourire en coin. "Tu me pardonneras ma curiosité je l'espère mais est-ce qu'il y avait une raison particulière pour choisir ce tableau plutôt qu'un autre ?" Le masque le gratte un peu plus et il repasse la main dessus, s'il le garde trop longtemps, sa peau risque de prendre des rougeurs et bien que la magie fasse des miracles, elle ne peut malheureusement pas tout résoudre. Cependant, la curiosité l'emporte sur la prudence. Comme de coutume.
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Léonilde Oliveira
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La pauvreté était un concept qui lui échappait. Léonilde n’avait jamais manqué de rien, à tel point qu’elle n’avait pas la moindre idée de combien de gallion pouvait compter son coffre à la Gringotts. Avec son argent, elle finançait l'Angélus, mais aussi d’autres projets plus personnels. Sa fortune lui permettait de jouer les philanthropes, que cela soit chez les sorciers ou chez les moldus. Bien évidemment, dans le second cas, elle se taisait bien de le mentionner. Sa conception de l’argent était assez abstraite, si bien qu’au moment où l’homme expliqua avoir une activité plus coûteuse que fructueuse, elle se contenta d’hausser les épaules. «‌ ‌‌‌‌Sûrement, après si ça te plaît j’imagine que c’est le plus important.‌‌ ‌»‌ Malgré son ambition débordante, Léonilde n’avait jamais réellement travaillé pour l’argent. En effet, ses motivations étaient bien moins matérielles que ces petits écus. Léonilde aspirait au pouvoir et à l’indépendance. Deux mots qui dictaient sa vie et qui, aujourd'hui, lui permettaient de jouir d’un semblant de tranquillité.

Beaucoup l’enviait, mais peu se doutait des sacrifices effectués pour arriver là. Son mariage l’avait rongé, le meutre de son mari changé à jamais et l’abandon de ses proches la poussait chaque jour, un peu plus, à se renfermer sur elle-même. Léonilde ne ressemblait aucunement à la bonne pote qu’on voulait inviter en soirée, ce qui lui vouait souvent la réputation de cœur de pierre. Au-dessus des rumeurs, plus par obligation que par choix, elle vivait sa vie à sa manière, non sans parfois ressentir un semblant de solitude.

Léopold ne la connaissait que très peu, ce qui apportait une légèreté bienvenue à leur échange. Quand il s’adressait à elle, il ne se formalisait pas, séparant la personne de son statut. Léonilde appréciait être considéré comme une personne lambda et non pas comme la présidente de la ligue de quidditch. «‌ ‌‌‌‌Pourquoi ne pas les voler alors ?‌‌ ‌»‌ Pour elle, le bien et le mal étaient des théories qu’on comptait aux enfants, mais qui en réalité n’existait pas. S’il voulait quelque chose, Priddy ferait mieux de le prendre. Après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même. Si les objets dont-il avait besoin coutaient si cher, il ferait mieux de revoir son modèle économique, même si cela revenait à abandonner la légalité.

Pour autant, comme il le mentionnait si bien, son manque d’argent était plutôt une bonne affaire pour elle. Plus il se retrouvait sur la paille, plus elle pouvait l’embrigader dans ces petits projets personnels. Léonilde avait créé un système parfaitement rentable pour elle, étant donné qu’elle récoltait beaucoup d’argent sans prendre aucun risque concret. «‌ ‌‌‌‌C’est vrai…‌‌ ‌»‌ Elle lui accordait le point, ravie de voir qu’elle ne collaborait pas avec un simplet de plus. Priddy semblait capable d’un peu jugeote, ce qui à l'avenir pourrait être un atout.

Cependant, travailler avec quelqu’un possédant un cerveau sous-entendait faire potentiellement face à un libre arbitre, mais aussi une certaine curiosité. Léonilde n’aimait pas trop qu’on la questionne sur les raisons et les sous-jacents de projets. Pour autant, comme la mission était réussie, elle accepta d’en dire davantage sur l’histoire de casse. «‌ ‌‌‌‌Un riche moldu le voulait absolument au-dessus de sa cheminée, et bien que je le trouve assez hideux, je lui ai dis que je pouvais peut-être l’aider.‌‌ ‌»‌ Dans le monde moldu, elle opérait sous un autre nom et pour dire vrai, ce commerce parallèle était assez opportun pour les activités de l’angelus. En effet, en échangeant avec les collectionneurs d’arts et objets historiques, il lui arrivait de tomber sur des reliques magiques perdues dans les salons moldus.

Léonilde n’avait jamais compris l’aversion des moldus que pouvaient avoir certains sorciers. Qu’ils les méprisent était un point, mais s’ils étaient minimum intelligents, ils essaieraient de les piller plutôt que de les ignorer. «‌ ‌‌‌‌Les riches moldus ont vraiment beaucoup d’argent, des affaires en or, même si ça prend un peu de temps de faire le change de monnaie par la suite. Heureusement, j’ai des contacts. ‌‌‌‌ ‌»‌ Commercer avec les non-magiques rapportait, et même si elle n’était sûrement pas la seule sorcière à jouir de cette branche, elle estimait que le monde magique fermé les yeux sur une mine d’or évidente. «‌ ‌‌‌‌C’est plus facile de voler les musées non-magiques. Les moldus ne voient absolument rien, je me demande même pourquoi les autres sorciers n’en font pas de même.‌‌ ‌»‌ En réalité, elle avait déjà une réponse à cette question. «‌ ‌‌‌‌Sûrement parce que beaucoup pensent encore que les moldus tapent sur des cailloux pendant qu'eux débattent de la dernière potion en vogue. ‌‌‌‌ ‌»‌ Léonilde ne cachait pas son sarcasme à l’égard des extrémistes sorciers. Un comportement qui pouvait surprendre le brun, puisqu’après tout, elle était réputée pour être une fidèle du lord en personne. «‌ ‌‌‌‌Bien sûr, ça reste entre nous.‌‌ ‌»‌ Ce n’était pas vraiment qu’elle avait confiance en Priddy, mais plutôt qu’elle se doutait qu’il n’avait aucun intérêt à la balancer sans sombrer à son tour.
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En partant avec un désavantage certain dans l’art de la communication - seul de sa fratrie à souffrir du bégaiement magique familial - Leopold avait très jeune appris à se faire entendre. Sous sa désinvolture et sa nonchalance affichée se cache un homme bien plus habile qu’il ne le laissait entrevoir. Ô il n’était pas prétentieux au point de se croire supérieur au reste du monde (quoique) mais le jeune sorcier avait dû apprendre à poser sa voix et à peser ses mots ; il savait l’importance d’une phrase joliment tournée, d’un mot sorti à point nommé.

L’homme qu’il est devenu - s’il a parfois tendance à trop parler - sait aussi quand il doit se taire. La plupart du temps, il se trouve que dès qu’il est question de faire un peu de zèle ou de raconter une belle histoire, l’alchimiste ne répond malheureusement plus de rien, et tourner sa langue dans sa bouche avant de parler devient un facteur impossible. “Il se trouve que j’ai déjà tenté l’expérience et que, malgré mes nombreux talents, cela s’est retourné contre moi. Pour la faire courte, je suis maintenant recherché par un groupuscule qui voudrait bien me rayer de la surface dans la Terre.” Et d’agiter la main comme s’il parlait d’une écharde dans un pied “Je ne compte pas me laisser faire, mais j’essaie de faire profil bas, le temps qu’ils m’oublient un peu.” Ce qu’il démontre d’ailleurs en rendant de menus services illégaux à Leonilde. Que voulez-vous, on ne se refait pas !

Motivé par ces confidences, engaillardi par l’excitation d’une affaire rondement menée, le voleur du dimanche ose poser des questions. Il s’attendrait presque à ce que sa comparse du jour l’envoie promener dans les roses, ne s’en offusquerait pas le moins du monde, lui-même préférant garder certaines choses secrètes - son bégaiement que tout un chacun ignore, la statue et la nature de ses petites expériences - cependant elle n’en fait rien et il peut alors poser son menton contre ses doigts croisés pour l’écouter avec attention. Leonilde semble aimer s’entendre parler, une caractéristique qu’il partage et ne peut pas juger. Il peut même lui répondre avec un sourire de connivence à plusieurs reprises. “Mes lèvres sont scellées,” répond-il en mimant la serrure. Il est d’ailleurs on ne peut plus d’accord avec les propos avancés ; n’ayant d’une part jamais apprécié la révélation des test VB ou compris cette scission entre sorciers et moldus. “J’ai toujours pensé que les meilleurs créateurs étaient moldus. Ils ont tellement plus d’imagination. A force de côtoyer la magie tous les jours, je pense que bon nombre d’entre nous en oublient de s’émerveiller.” le ton qu’il emploie en serait presque dédaigneux. C’est qu’il a un avis très arrêté sur la question l’artiste. "Ça reste entre nous bien entendu …” deuxième sourire, c’est qu’il prendrait un peu trop ses aises. “Mais encore une fois tant mieux pour nous. Je ne pensais pas que ce serait aussi facile, mais vraiment je suis entré et sorti sans qu’on ne me fasse aucune remarque. J’ai presque eu envie de faire remonter le problème à leurs agents de sécurité.” Leopold sent le masque s’affaisser un peu sur ses joues, la pâte se détendre, la colle se ramollir ; d’ici cinq minutes tout au plus il lui deviendra impératif de s’excuser quelques minutes pour retirer ce masque, Leopold n’est toutefois par certain que Leonilde sera présente à son retour - évasive comme elle peut l’être - il retarde donc l’inévitable, simplement pour le plaisir d’une agréable discussion.
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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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la demoiselle aux yeux verts »
Apprendre qu’un type comme Léopold pouvait avoir des ennemis ne l’étonnait aucunement. En jouant dans l’ombre, il était facile de se mettre les ténèbres à dos. Pour autant, curieuse de nature, Léonilde voulait en savoir plus sur la nature de ces individus. «‌ ‌‌‌‌Quel genre de groupuscule ?‌‌ ‌»‌ La brune commençait à s’attacher à Priddy, un semblant d’amitié qu’elle préférerait voir perdurer. Dès lors, la mort de ce dernier l’importait, suffisament pour y mettre son petit grain de sel. Grâce à sa position au ministère, ses liens avec les mangemorts et son appartenance à l’Angelus, Oliveira disposait d’un réseau assez vaste. Ses contacts pourraient peut-être jouer en faveur du brun, ce qui en plus le rendrait redevable envers elle.

A défaut d’avoir des amis, la brune savait créer des relations. Connaître ses alliés et ses ennemis relevait d’une notion de vie ou de mort. Léopold se rangeait dans la classe des alliés, principalement parce qu’il disposait de très peu d'informations sur elle. Même s’il venait à ébruiter son opinion sur les moldus, cela reviendrait à opposer sa parole contre la sienne, et il ne faisait aucun doute qu’elle gagnerait haut la main les faveurs d’autrui, exceptés ceux l’Ordre du Phénix. En sécurité, suffisament pour ne pas filtrer ses mots, la brune profitait d’une certaine liberté qui lui faisait du bien. Depuis la mort de son mari, elle jouissait d’une indépendance certaine, mais certainement pas d’une totale liberté. Forcée de faire constamment attention à ses mots, ses réactions et ses émotions, il lui était devenu difficile de faire la différence entre le vrai et le faux.

Parfois, elle se perdait dans ce personnage. Le masque qu’elle portait pour faire plaisir et sauvegarder sa vie durement gagnée. Dès lors, chaque conversation où elle pouvait agir sans réfléchir, elle en profitait. «‌ ‌‌‌‌Oui, déjà qu’ils oublient de réfléchir.‌‌ ‌»‌ Pour elle, la plupart des sorciers étaient idiots. Non pas parce qu’ils étaient nés avec des facultés limitées, mais plutôt parce que leurs champs de réflexion étaient finalement assez pauvres et fermés. Comme le disait si bien Léopold, ils étaient finalement assez peu créatifs, mais surtout se refusaient d’eux même une culture plus large. A l’instar des moldus, les sorciers connaissaient l'existence des deux mondes et pour une raison qui lui échappait, ils préféraient ignorer tout un monde plutôt que s’enrichir des deux histoires. Rejeter les autres étaient finalement une constante humaine, avec ou sans magie.

Sans jamais choisir de camps, du moins en dehors du sien, Léonilde s’assurait d’être toujours à l’endroit le plus confortable. Certes, elle n'appréciait pas les paroles et politiques du Lord, mais si plier le genoux lui accordait la paisibilité, elle ne voyait pas vraiment le mal. Devenir fugitive n’était pas dans ses projets, une évidence qu’elle mettait pourtant en péril. En effet, alors qu’elle jouait la sécurité avec les apparences, Léonilde se risquait dans l’ombre. En effet, entre le meurtre de son mari, sa place dans une mafia et ce genre de vol, elle pourrait bien se faire envoyer à Azkaban sans demi-mesure.

Malgré son anxiété à finir en prison ou à l’ombre de la vie qu’elle méritait, la brune aimait le danger. Ce genre de moment donnait du piment à sa vie, un sentiment qu’elle ne pouvait réellement qualifier. Parfois, elle s’en voulait de prendre autant de risques, notamment parce qu’elle savait qu’indirectement, elle mettait la vie de sa fille en jeu. Une addiction qui pourrait lui coûter cher. «‌ ‌‌‌‌Bien souvent, le seul véritable obstacle, ce sont les caméras. Les brigades magiques veillent au grain sur ce genre d’affaires. Raison pour laquelle il est important de porter un masque et de se fondre dans la masse.‌‌ ‌»‌ Fière d’être brillante, elle oubliait pour autant un point. Même si elle affectionnait ce genre de plan et même si tout semblait si simple, elle ne se mouillait jamais totalement.

En effet, à ses yeux, il était préférable que quelqu’un comme Léopold prenne le risque d’être vu plutôt qu’elle. Une manière parfois, trop souvent, égoïste de voir le monde. «‌ ‌‌‌‌Je pense que je pourrais avoir besoin de ton aide très prochainement.‌‌ ‌»‌ Avec Léonilde, il en était rarement autrement. Pour autant, loin d’être aussi monstrueuse qu’elle l’affichait, elle savait de qui elle était redevable et comptait bien lui rendre la pareille à l’occasion.
(@leopold priddy)
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