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 Bend the rules (Izzica #1)

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MessageSujet: Bend the rules (Izzica #1)   Bend the rules (Izzica #1) EmptyJeu 8 Juil - 19:29
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@Isobel Yaxley | juin 2006

Les poings sur les hanches dans la classique pose Peter Pan que tu prends lorsque tu t’assures avec le plus grand sérieux que le résultat coïncide avec l’idée que tu t’en faisais, tu finis par hocher la tête alors que tes prunelles quittent les feuilles A4 étalées sur les tréteaux pour accrocher le regard de Vanya.

- It’s risky but it worths it no? Imagine their face when they’ll come to work and face that, lui dis-tu avec un sourire dans la voix et sur les lèvres.

La provocation, c’est pour ça que vous collez des affiches dans les lieux les plus emblématiques ou fréquentés de la capitale et de Portsmouth ; t’es pas assez idiote pour t’imaginer que les bons employés du ministère auront le déclic de leur vie devant vos slogans, mais peut-être que ceux qui doutent déjà seront un peu ébranlés, peut-être que certains seront mal à l’aise, et peu importe si les affiches ont disparu avant midi.

- You said it was early gluing!

- It is! tu soutiens le regard de Vanya, refusant puérilement d’être la première à détourner les yeux. C’est elle qui abandonne la première dans un soupir bruyant. I’m in charge of it by the way.

L’annonce tombe comme un cheveu sur la soupe, encore un moyen de faire enrager Vanya qui avait déjà probablement commencé à faire des plans sur la comète et à s’inquiéter pour le malheureux ou la malheureuse que tu enverrais dans la gueule du loup. A son air blasé, tu devines pourtant qu’elle n’est pas si surprise que ça, voire même qu’elle s’y attendait ; on t’a rarement vue jeter tes amis dans des missions vraiment dangereuses, du moins ne l’as-tu jamais fait sans t’y engager toi-même.

- With who? S’enquière Vanya dont l’air suspicieux t’arraches un nouveau sourire amusé.

- A special guest.

Tu balayes tes cheveux derrière ton épaule avec une morgue toute feinte et sans laisser le temps à la sorcière de répondre, tu glisses les feuilles dans une pochette et ranges précautionneusement le tout dans ton eastpak.

- Everyone got their assignments, it’s eleven pm at the latest, don't expect me to be back earlier

Tu souffles un baiser à Vanya, enfiles ton casque et lances ton Ipod en mode shuffle avant de transplaner à Londres. Ce n’est pas une ville où tu te verrais vivre, tu préfères l’ambiance plus tranquille des endroits moins fréquentés, c’est pourquoi le M&S a bien dû t’accepter comme résidente quasi permanente malgré que tu sois censée vivre ailleurs, avec les autres officiers. Si on te demandait, tu clamerais que t’es pas comme ça, que t’es une meuf simple qui partage la vie de tes référés – qui serais-tu pour les envoyer bosser de nuit et risquer leur peau si tu ne prenais même pas la peine de les connaître ?

Tu débarques dans la capitale au milieu d’une rue qui pue l’urine (classique) et les poubelles, pour un peu un rat jaillirait de la benne à ordure sur ta droite et un dealer viendrait t’aborder, pas que tu refuserais de laisser quelques tunes contre de la beuh, t’es seulement pas certaine qu’Izzie apprécie de te voir débarquer empestant la weed.

Tu te mets en route sans traîner, passant d’une rue moldue à une autre jusqu’au point de rendez-vous donné pour ce soir, devant un kebab sur la terrasse duquel se trouvent quelques quarantenaires et leurs clopes. Et puis il y a Izzie, pas vraiment à sa place dans ce genre de décor populaire à ton humble avis, mais tu trouves ça agréable à regarder et tu souris déjà alors qu’il te reste quelques mètres à franchir pour te retrouver à côté d’elle.

- Fancy a kebab? lances-tu une fois à portée de voix, ton casque rabattu autour de ton cou.

T’as toujours cette sensation que ton cœur s’envole quand tu la vois, comme s’il se remplissait de plumes et que mille ballons gonflés à l’hélium l’entraînaient vers d’autres cieux. Comme d’habitude, t’as aussi l’impression de pas l’avoir vue pendant une éternité et des jours d’attente semblent enfin culminer en ce moment où si tu peux pas encore la toucher (la faute aux quarantenaires à la terrasse et au maître kébabier accoudé au comptoir), tu te sens finalement emplie de satisfaction parce qu’elle est à portée de main et qu’elle est belle, souriante, là pour toi et uniquement pour toi.

- How was your day? demandes-tu alors que tu te perds dans ses yeux bruns et regrette de ne pas pouvoir t’y plonger plus souvent.

Il ne t’en faut pas plus pour décider qu’il t’est physiquement impossible de continuer à te tenir si loin d’elle ; les adeptes du kebab ne sont rien contre le magnétisme d’Izzie à qui tu prends la main avant de l’entraîner plus loin, ton épaule frôlant la sienne alors que ton pouce caresse le dos de sa main. Entre deux feux rouges, la rue se vide de ses voitures pour quelques instants, t'attires Isobel vers toi. Ton bras libre se glisse autour de sa taille et tes lèvres trouvent les siennes, les bruits de moteur au loin disparaissent, il pourrait tomber une météorite que ça ne t’empêcherait pas de l’embrasser et de le faire bien.

Tu te résous pourtant à la lâcher, un sourire peint sur la face bien t'aie pas envie de rompre le contact, aussi te gardes-tu bien de lâcher sa main. C'est à se demander si elle n’est pas devenue ta source d’oxygène. Une fois de plus tu te fais la réflexion que t’es drôlement piquée et que c’en est presque ridicule, si on t’avait dit plus tôt que tu serais si collante avec quelqu’un, t’aurais probablement ricané, sauf que maintenant, t’arrives même pas à être gênée par les réactions qu’Izzie provoque chez toi, t’y peux même pas grand-chose.

- So for tonight attempt to change the world, commences-tu avec un sourire en l’entraînant dans la direction du ministère. I've got eighteen posters for freedom is slavery and twenty-two for ignorance is strength but we don’t have a lot of time.

C’est pas ton genre de faire dans la demi-mesure alors tu ne rechignes pas à sortir des slogans à rallonge malgré la complexité de coller une vingtaine de feuilles de papier en quelques minutes. Tu dirais bien que ça ajoute du challenge, la vérité est qu’il est hors de question de se laisser faire par des contraintes techniques : les messages doivent passer coûte que coûte.

Tu ne lâches pas la main d’Izzie avant de voir les murs du ministère de tes propres yeux ; c’est dès maintenant qu’il faudra être rapides et la présence de la brune à tes côtés ne fait que te conforter dans l’idée que rien ne doit aller de travers : que tu t’attardes devant l’entrée du siège de la VB n’est pas un problème, qu’Izzie risque d’être prise avec tout ce que cela entraînerait est inimaginable.

- Here's my special gift for you, dis-tu en lui tendant un petit pot de colle de ceux que t’as rétréci pour les transporter plus facilement. Tu lui donnes aussi un pinceau et t’armes de ton propre matériel avant de sortir la pochette et les feuilles qu’elle contient pour les répartir entre vous deux. Girls just wanna have fun they say, ajoutes-tu dans un sourire.

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MessageSujet: Re: Bend the rules (Izzica #1)   Bend the rules (Izzica #1) EmptySam 31 Juil - 23:45
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@America Clarke | juin 2006

Ce n'est clairement pas le bon moment pour être aussi heureuse, Izzie elle ne devrait pas sourire autant ce soir, mais elle n'y peut rien, c'est plus fort qu'elle, puis il n'y a personne autour, ce qui est plutôt rassurant comme elle n'a pas encore quitté son appartement, alors elle a le droit. Elle n'arrive pas à ne pas avoir l'air au top de sa vie Isobel, l'air blasé elle ne sait pas faire quand America est impliqué dans ses plans de soirée et qu'il n'y a personne pour être témoin du fait qu'elle sait, in fact, sourire et même les activités prévus n'arrivent pas à l'inquiéter plus que ça. Enfin si, mais elle a déjà vérifier trois fois que les horaires prévu par sa blonde tombaient bien, contrôlé six fois les emplois du temps de ses collègues, juste pour être sûre et certaine que personne ne serait présent en plein milieu de la nuit, elle avait même refait un tour dans les couloir, parce que sait-on jamais qu'elle oublie soudainement comment était fichu son lieu de travail, aka l'endroit qu'elle fréquente surement plus que sa propre maison au quotidien. Mais elle aime bien être prudente Isobel et elle pense qu'il n'y a jamais trop de vérification, se lancer tête la première dans des plans foireux c'est loin d'être l'idée qu'elle se fait d'une révolution réussie. Surtout pas lorsqu'il y a Amy avec elle et que les conséquences pourraient être désastreuses pour elle si tout ne se passe pas exactement comme prévu.

Cheveux relevés en queue de cheval, enfile un sweat - c'est pas le sien, c'est celui d'Amy - attrape un - l'unique qu'elle possède en fait - sac à dos avec le nécessaire de survie avec potions en tout genre et cookies en cas d'hypoglycémie, baguette rangée dans sa poche elle est prête à partir. Elle sautille presque en sortant de chez elle, reprend difficile un pas normal lorsqu'elle passe la porte d'entrée de son appartement pour descendre les deux étages jusqu'à la ruelle sombre à côté de l'immeuble, c'est qu'elle a bien trop hâte d'aller retrouver sa femme, elle ne l'a pas vu depuis au moins une éternité et peine grandement à masquer toute traces d'excitation à l'idée d'enfin aller la retrouver. Transplanage à l'endroit indiqué apr America, elle ne va pas non plus se fatiguer à arpenter la capitale à pied Isobel c'est pour les gueux c'est délires là, puis c'est pas que c'est une froussarde Izzie, mais se balader toute seule aussi tard ça l'inspire pas non plus tellement. Désenchantement total en arrivant sur le lieux de rendez-vous, moue horrifiée en découvrant le stand à kebab et les quelques tables qui font office de terrasse, elle ne s'attendait pas à un lieu illustrant la définition de romantique, mais tout de même, attendre sa copine à une table avec nappe et couvert n'aurait pas été un luxe qu'elle aurait refusé.

Installée à une table, fesses posées sur le rebord de la chaise, dos encore plus droit que d'ordinaire dans un effort de ne toucher que le strict minimum de ce qu'il se trouve autour d'elle, les chevilles croisées sous sa chaise, nez froncé en sentant la fumée de cigarettes venir irriter ses narines, elle n'est clairement pas à l'aise, elle fait tache dans le décor et elle le sait, elle sent les regards critiques des clients posés sur elle et elle déteste ça. « Fancy a kebab? » Le visage qui s'illumine lorsqu'elle entend sa voix, Isobel elle a le cœur qui bat la chamade en se tournant vers America et un sourire qui fleurit sur les lèvres. « Not really, no. » Répondu doucement, c'est pas le kebab qu'elle fancy Izzie, c'est la blonde qui se tient à ses côtés, son cœur qui menace de s'envoler à tout instant lui interdit de l'oublier. « How was your day? » Prunelles qui vont se perdre un instant dans le regard noisette d'Amy. « Much better now that you're here. » Elle lui dit, l'impression de sortir d'une traversée du désert maintenant qu'elle voit enfin America, elle compte les heures Isobel jusqu'à leur prochain rendez-vous à chaque fois qu'elles sont obligées de se séparer, chaque minute passées loin de sa copine semblant être une année passée en enfer.

Bref instant de panique lorsqu'elle sent main de la blonde attraper la sienne, elles sont en public, elles ne devraient, c'est loin d'être prudent, mais ses inquiétudes elle les balaye rapidement, parce qu'elle est avec America et que ses angoisses, les bonnes moeurs et les inconnus autours d'elles ne peuvent rien contre son envie de toujours être plus proche d'elle. Le sac à dos posé à ses pieds récupéré avant de se lever pour suivre Amy dans les rues de Londres, sourire qui s'élargit en sentant Amy se coller à elle, frissons qui remontent le long de son bras, elle resserre un peu plus fort sa prise autour des doigts de la blonde. Arrêt marqué à un feu rouge et elle se retrouve avec un bras autour de sa taille, elle ne va pas s'en plaindre, passe sa main de libre dans le cou de sa femme - un jour, certainement, elle l'espère - alors que le monde autour d'elle s'évanouit et qu'il ne reste rien d'autre que les lèvres d'America sur les siennes. Les joues qui s'empourprent discrètement lorsqu'elle se sépare de sa blonde, elle ne s'éloigne pas trop sa main restant toujours agrippée celle d'Amy, hors de question qu'elle la lâche maintenant, voir jamais même si ça ne tenait qu'à elle, un sourire niais qui prend place sur son visage. Elle n'arrive même pas à être embarrassée d'avoir l'air aussi entichée, Isobel ça fait longtemps qu'elle a laissé tomber l'idée d'essayer de rester de marbre lorsqu'elle se trouve en présence d'America, elle est bien la seule personne qui arrive aussi aisément à lui faire abandonner son expressionless resting bitch face pour la transformer en personnage principale de navet à l'eau de rose de l'après midi - pas qu'elle regarde ce genre de feuilleton hein

« So for tonight attempt to change the world, - I'm listening. » Elle pouffe à l'annonce, suit la blonde en direction du ministère, une minuscule appréhension qui prend place dans sa poitrine en prenant le chemin vers son lieu de travail. « I've got eighteen posters for freedom is slavery and twenty-two for ignorance is strength but we don't have a lot of time. » Elle acquiesce, sourire qui s'élargit un poil plus. « Sweet. You should try longer next time. » Izzie elle suggère très sérieusement, comme elle doute que sa copine se décide à faire des phrases plus courtes de toute manière. Où serait le challenge ? L'impact ? Le fun ? Nulle part, voilà. Puis bon, faut que ça se voit, elle n'est pas persuadée que ça fasse basculer la vie de tous les fonctionnaires quand ils vont embaucher demain matin, mais si ça peut semer le doute dans l'esprit d'au moins quelques-uns de ses collègues elle sait qu'elle ne fait pas ça pour rien. « Here's my special gift for you, » Brune qui récupère sa main en se tournant vers Amy. « Well, thank you darling. » Elle la remercie en récupérant le pot de colle et le pinceau qu'elle lui tend, puis les feuilles à coller aussi. « Girls just wanna have fun they say, » Elle est si belle quand elle sourit Amy qu'Izzie elle ne peut pas retenir la moue attendrie en la regardant. « They absolutely do. » Qu'elle confirme. « If I don't see you here in a half hour, I'm calling the police. » Air plus sérieux en s'adressant à sa femme, s'il lui arrivait quoique ce oit elle ne s'en remettrait pas Isobel, avant de se pencher vers ses lèvres pour l'embrasser. « I love you. » Murmuré lorsqu'elle écarte son visage de celui de la blonde.
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@Isobel Yaxley | juin 2006

America attend avec impatience ses rendez-vous avec Izzie, elle compte même parfois les jours entre chacun d’eux et peste quand ils tardent trop à arriver. Au début, c’était seulement parce qu’elle aimait bien discuter avec Isobel, aussi un peu parce qu’elle espérait toujours obtenir l’information qui ferait basculer la guerre dans son camps, puis la seule chose qui a changé a été sa vie à elle. Elle pensait être très bien toute seule, elle se proclamait même autosuffisante, pour un peu, elle en voudrait à Izzie de lui avoir fait perdre toute crédibilité auprès de Vanya lorsqu’elle a commencé à parler de la brune avec des cœurs dans les yeux et le cœur qui entrait en tachycardie sans raison aucune.

Ce n’est pas si mal finalement, Izzie lui offre une distraction bienvenue au milieu de la violence et des réflexions constantes sur le slogan le plus frappant pour la nouvelle campagne publicitaire.

- Not really, no.

America lui offre un grand sourire.

- I knew it, declare-t-elle, presque fière d’avoir su voir l’évidence.

Un kebab, la blonde en prendrait bien un cependant, elle a un peu dédaigné les courgettes farcies d’Arthur au dîner et son ventre risque de gargouiller d’ici un quart d’heure.

L’attention d’America en revient à Izzie après qu’elle ait fixé le menu accroché au mur du kebab durant quelques secondes.

- Much better now that you're here.

- Don’t make me want to kiss you when we’re in front of people! proteste-t-elle sans prendre la peine de baisser la voix.

Pour un peu, elle pourrait définitivement passer à l’étape du baiser, les clients du restaurant l’ont probablement entendue parler. America n’y a pas fait attention.

Elle ne les reverra plus jamais ces gens, et puis elle et Izzie sont tout à fait capable d’envoyer un coup de boule à quiconque leur ferait la moindre remarque, c’est exactement la raison pour laquelle America attrape la main de sa copine sans se poser plus de questions.

- Is that my sweater? s’enquière-t-elle avec un sourire mutin alors qu’Izzie se lève pour la rejoindre. It looks good on you, ajoute-t-elle dans un souffle en se penchant vers l’oreille de la brune.

C’est bien évidemment son sweat, America l’a très bien reconnu et avait même noté sa disparition avant de l’oublier. Ça ne la dérange pas le moins du monde, sa collection de hoodies est immense et la simple idée de savoir qu’Izzie porte ses vêtements lui fait tourner la tête et lui cloue un sourire sur les lèvres. C’est une petite victoire, personne ne doit savoir pour elles et pourtant juste sous leur nez, Izzie porte ses sweaters.

Feu rouge, plus une voiture à l’horizon, America n’est pas du genre à laisser passer son moment. Le monde peut bien exploser quand elle tient Izzie dans ses bras, elle ne s’en émouvrait pas, il n’y a plus qu’elle qui compte. La main qui se glisse dans son cou fait chavirer le cœur d’America, elle sourit contre les lèvres d’Isobel et raffermit sa prise sur sa taille avant de la lâcher lorsque le trafic reprend.

- Feels like a romcom, dit-elle avec serrant la main d’Izzie dans la sienne.

Peut-être que la nécessité de garder leur relation secrète est un peu excitante, c’est un peu comme un film, comme si elles étaient deux criminelles (ce qu’elles sont, en fait) et America sait qu’elle ne devrait pas trouver ça romantique, elle n’arrive du moins pas à s’en plaindre vraiment.

- It’s a pity it doesn’t rain, ajoute-t-elle avec un sourire. I’ve always dreamt about an upside-down rainy kiss as in spiderman.

Elle se tourne vers Izzie pour guetter sa réaction. Ont-elle au moins regardé spiderman ensemble ou faut-il y remédier ? America y réfléchira plus tard, un jour où elles n’auront pas un temps limité pour coller des affiches dans un lieu à risque.

Pas qu’elle ait peur, c’est une formalité pour Amy qui fait ça régulièrement et se targue en plus d’être assez rapide pour échapper à la police, mais Vanya va se faire un sang d’encre si elle ne rentre pas à l’heure.

- Sweet. You should try longer next time.

- Oh I can definitely do that, rétorque-t-elle avec un rictus. Next time, I’m trying a full extract from the Bible, you know, love one another as I love you and stuff.

America récupère dans son sac le matériel nécessaire et le tend à Izzie, dans son esprit se dessinent déjà les contours de nouveaux slogans chocs et elle doit les repousser pour se reconcentrer sur le projet présent.

- Well, thank you darling.

Amy lui sourit et lui pince les côtes avant de s’écarter pour échapper à toute vengeance.

- You’re welcome.

- If I don't see you here in a half hour, I'm calling the police.

- What police? rétorque America avec un rire. I’ll be back earlier than that, I wanna spend some proper time with you.

La blonde louche sur Izzie lorsqu’elle s’approche et esquisse un sourire ravi quand celle-ci se penche pour l’embrasser. Sa main se glisse dans les cheveux bruns alors qu’elle lui rend son baiser. Elle regrette presque qu’Izzie y mette un terme aussi vite.

- I love you.

- I love you too. Probably more, ajoute-t-elle avec un sourire malicieux.

Sa main glisse des cheveux d'Izzie dans une caresse et America se détourne pour rejoindre un mur bien en vu depuis la sortie du bâtiment ministériel.

--

Tout est presque collé, America jette un œil à sa montre : pour un peu elle battrait son propre record de rapidité. Elle dispose un nouvelle feuille sur le mur, s’écarte de quelques pas pour s’assurer que tout est aligné, soudain un mouvement dans sa vision périphérique attire son attention et lui fait faire volte-face.

- Hey what are you doing?! piaille une bonne femme en robe de chambre, son caniche nain sous le bras.

- Oh shit.

America saisit sa baguette et d’un sort rapide, envoie les dernières feuilles à leur place sur le mur.

- Revolution’s here Karen!

La blonde envoie ses affaires dans son sac à dos d’un nouveau coup de baguette, jette ledit sac sur son épaule et commence à courir dans la direction opposée de la Karen.

- You terrorist! Lout! Vandal! Attack Daisy!

- Oh shit.

America accélère, change de rue, aperçoit la silhouette d’Izzie au loin.

- Baby! Run! Ugly Daisy’s following us! crie-t-elle, un grand sourire sur les lèvres.

Elle jette un regard en arrière pour s’apercevoir que le caniche est toujours à ses trousses, la bave aux babines et les aboiements aussi aigues que les grincements d’un métro qui freine.

America attrape le bras d’Izzie en arrivant à son niveau, lui rabat sa capuche sur la tête et la pousse en avant alors qu’elle regarde par-dessus son épaule. Daisy gagne du terrain, ça n’inquiète pas tellement Amy qui a de toute façon toujours sa baguette à la main, la preuve, la sorcière glousse, se remet à courir, savoure sa soirée qui a au moins le mérite de ne pas être ennuyeuse.

- Old Karen behind’s gonna make a cardiac arrest! dit-elle, commençant elle-même à manquer de souffle.

Nouveau coup d’œil en arrière, en fait c’est le caniche qui va faire un arrêt cardiaque et commence à ralentir au point que sa maîtresse l’a presque rattrapée. America leur fait un doigt d’honneur, son sourire lui dévore toujours le visage.

- Bye Karen!

La ménagère leur crie quelques noms d'oiseau qu'America n'entend (malheureusement) pas, elle sourit toujours, un poing de côté lui scie le ventre en deux mais elle elle est prête à éclater de rire à tout moment, ravie de sa course poursuite.
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@America Clarke | juin 2006

Pour America elle est prête à faire à peu près n'importe quoi Isobel, même à patienter au milieu de la terrasse d'un kebab, alors que les clients la regardent à moitié de travers parce que clairement elle détonne dans le décor et que l'odeur qui émane des cuisines lui retourne l'estomac. Et franchement ça Izzie elle est persuadée que c'est un grand témoignage de son amour pour la blonde. Elle fait de son mieux pour retenir le sourire idiot qui menace de sortir à tout moment, c'est toujours le même cirque lorsqu'elle sait qu'elle va voir Amy, elle a le coeur qui s'emballe et les zygomatiques qui se contractent si fort qu'elle en a des crampes en fin de journée, pas suffisamment habituée à sourire le reste du temps. Isobel si quelqu'un lui avait dit qu'un jour elle tomberait amoureuse de la née-moldue, elle ne l'aurait pas cru, parce que oui elle l'a toujours trouvée très jolie et oui elle l'a toujours admirée elle son franc parlé, son humour pété et ses idées révolutionnaires. Mais elle été réaliste un peu, parfois et America et elle tout lui indiquait que c'était voué à l'échec. Puis elle vivait très bien toute seule, ou du moins elle s'était convaincue qu'elle était mieux seule, ça lui causait moins de soucis de ne pas s'amouracher de la première personne capable de lui briser le cœur qu'elle croisait en plus. Puis on allait la fiancer un jour aussi, sans qu'elle ait son mot à dire là-dessus et tout ça c'était des excuses parfaitement raisonnables pour ne pas tomber amoureuse d'America (en plus du fait qu'elle était une fille loin d'avoir le sang assez pur pour avoir le droit de lui adresser la parole). Sauf qu'Izzie n'est vraisemblablemet pas une femme raisonnable, que l'autre sorcière est beaucoup trop parfaite à ses yeux pour qu'elle ne la regarde que comme une amie et la brune elle a rapidement compris que ce n'était pas juste un petit crush qu'elle avait pour Amy mais qu'elle était head over heels in love de sa référente.

Les papillons ils se mettent à danser la lambada au creux de son ventre lorsqu'elle entend la voix de sa copine, tant pis pour l'avenir incertain, les responsabilités et autres obligations qu'elle doit assumer parce qu'elle a eu le malheur de naître dans la mauvaise famille, Amy est avec elle et c'est tout ce qui compte. En plus elle lui sourit et Isobel elle peut presque sentir son coeur s'envoler tellement elle est belle sa blonde. «I knew it, » Elle pouffe devant l'air fier de sa meuf. « I sure hope you did ! » L'inverse l'aurait terriblement vexé. Prunelles qui s'égarent sur le visage de la blonde, Isobel elle sourit doucement en se disant qu'elle est tout de même drôlement chanceuse de l'avoir trouvé. « Don't make me want to kiss you when we're in front of people! » Elle devrait lui demander de baisser le ton, elles sont en public, ce n'est pas prudent, mais elle ne l'a pas vu depuis trop longtemps pour qu'elle en ait quelque chose à faire de la prudence. « Or what ? » Elle demande, moue provocatrice qui se peint sur ses traits. Les vieux moldus installés à côté, s'ils ont un problème avec ça Izzie elle les prend en 1v1 quand ils veulent, c'est pas eux qui vont la garder loin de la femme de sa vie. Ou pas, comme sa copine règle le problème en la tirant loin du kebab et la brune elle est bien trop contente de pouvoir enfin toucher (certes elle tient seulement la main, mais c'est mieux que rien) Amy qu'elle ne perd pas de temps pour se lever et la suivre. « Is that my sweater? » Un coup d'œil vers le haut qu'elle porte. « Maybe. » C'est totalement son sweater, elle en a pas des comme ça Isobel. « It looks good on you, » Frissons qui lui descendent le long du dos, elle sent ses joues chauffer et détourne légèrement le visage pour ne pas croiser le regard d'Amy, elle va mourir de combustion spontanée sinon. « Stop it. » Protestation qui aurait pu être plus convaincante si elle n'était pas à moitié bégayée, elle abuse l'autre à lui susurrer des mots doux au creux de l'oreille comme ça là, c'est pas juste.

Elle suit Amy dans les rues londoniennes, le regard qui papillonne partout autour d'elles, elle est peut-être ravie d'avoir retrouver sa (future) femme Isobel, elle est aussi très consciente que se promener main dans la main avec sa meuf est loin d'être l'idée la plus intelligente par les temps qui courent. Pas qu'elle soit décidée à la lâcher cela dit, il n'y a rien qui la fera se détacher de la blonde, encore moins maintenant qu'elles se retrouvent toutes seules à un croisement de rue et qu'elle sent America la tirer contre elle et la main qui lui entoure la taille. Et quand elle a les lèvres de la sorcière sur les siennes les bruits de voiture se dissolvent au loin, le décor de béton disparaît et il ne reste plus qu'Amy et elle et son coeur qui bat la chamade quand elle passe sa main dans le cou de sa copine et que la prise sur ses hanches se fait plus forte. Elle pourrait mourir ici maintenant Isobel qu'elle en aurait rien à foutre, elle est comblée. America qu'elle laisse s'éloigner à contre cœur quand le bruit de la ville ressurgit, une honte encore, elle ne s'arrête plus de sourire, serre un peu plus fort la main de la blonde qu'elle tient dans la sienne. « Feels like a romcom, - It's better than a romcom love. » Elle lui répond en faisant glisser sa main de la nuque à l'épaule d'Amy, ses doigts qui s'égarent un instant dans les mèches blondes qui traînent là. Parce qu'Izzie elle a encore vu aucune comédie romantique avec une fille aussi intéressante qu'America en personnage principal, alors forcément elles sont moins bien que leur relation. « It's a pity it doesn't rain, » Elle sourit doucement à sa blonde. « Yeah, what a shame we choose to go out on the only day of the week where the clouds are on holiday. » C'est un scandale ça d'ailleurs que la météo soit contre elle. « I've always dreamt about an upside-down rainy kiss as in spiderman. » Visage tout intéressé tourné vers America. « If you tell me how, I'm sure we could make it happen. » Elle lui dit, c'est que refuser quoique ce soit à la blonde c'est pas quelque chose qu'elle sait faire, surtout pas quand elle parle de l'embrasser.

Mais ça sera pour une autre fois, ce soir elles ont des projets. Et si elle ne vas pas aller jusqu'à dire qu'ils sont mieux que de passer son temps lover contre sa copine, ils ont au moins le méritent d'être un peu plus utile à la société (quoique si elle rester dans les bras d'Amy, elle n'arrêtait aucun innocent donc c'était pas plus mal, ça serait une option à considérer). Puis là dans l'immédiat elles vont être un peu trop occupées pour avoir l'occasion de tenter des pirouettes sous la pluie, Isobel elle regarde le tas d'affiches que la blonde sort de son sac, partagée entre le dépit et l'appréhension de devoir tout coller dans un temps limité et l'excitation et l'impression de faire quelque chose de bien (c'est pas grand chose, elle le sait, ça va concrètement sauver personne, elle le sait aussi, mais elle aime bien imaginer que c'est un peu utile ce qu'elles font et pas totalement sans impact sur les gens qui vont voir les slogans le lendemain matin). « Oh I can definitely do that, » Elle coule un regard blasé à sa blonde. « Babe, I love your posters, but please don't. » Elle demande en récupérant la pile de feuilles qui est la sienne. « Next time, I'm trying a full extract from the Bible, you know, love one another as I love you and stuff. » Elle acquiesce, elle voit parfaitement bien le truc, elle voit aussi que c'est certainement une très mauvaise idée et que c'est comme ça qu'elles vont se faire chopper et finir leur jours en prison, dans le meilleur des scénarios. « Alright then. Only if I can draw the visuals for it though. » Comme ça au moins elles se feront capturer pour la bonne cause et à cause d'une jolie affiche de propagande.

Elle remercie Amy pour la peinture, ne se méfie pas du tout lorsque la blonde s'approche d'elle, elle aurait dû, Isobel elle se tortille pour échapper aux chatouilles de sa traîtresse de copine. Et elle ne peut même pas riposter, elle a les mains prises. « You're welcome. » Regard noir très peu convaincant lancé à Amy, cet affront ne restera pas impuni, elle verra l'insolente si elle rigole toujours autant après. Pfff. « What police? - Me. I'm the police. » Répondu parfaitement sérieusement. « I'll be back earlier than that, I wanna spend some proper time with you. » Elle a le cœur qui loupe un (voir même quatre) battement(s), les joues qui se remettent à chauffer et le sourire qui s'étire un peu plus, alors qu'elle se penche vers Amy. « Perfect then. » Soufflé contre les lèvres de la sorcière avant de sceller l'espace entre leurs deux visages par un baiser qu'elle dépose sur les lèvres de la blonde. « I love you too. Probably more, - I don't think that's possible. » Elle rétorque dans un rire léger, se détournant à regret de l'autre femme pour aller trouver un mur bien en vue et encore vierge pour y coller les affiches.

[...]

Le pinceau dans une main, elle finit de badigeonner de colle les deux derniers morceaux de papier pour les coller sur le mur, sentiment de fierté qui s'empare d'elle quand elle se recule pour contempler son travail. Franchement propre, pas une seule inversion de lettre (c'était arrivé une fois, ça casse toute crédibilité), un coup de baguette pour que tout soit bien aligné comme il faut (oui c'est important), elle a fait du bon boulot, si les gens ne changent pas d'avis sur la politique gouvernementale demain matin grâce à ça elle ne comprend vraiment pas quel est leur problème à ces imbéciles... « Baby! Run! Ugly Daisy's following us! » Wtf ? Elle raconte quoi ? C'est qui Daisy ? Isobel elle a pas tout compris lorsqu'elle se tourne vers une America en plein sprint qui lui fonce dessus et elle se retrouve avec un bras embarqué par la blonde, la capuche rabattue sur la tête et pas d'autre choix que de se mettre à courir avec elle. Heureusement qu'elle est en basket ce soir, elle a eu le nez fin. « What happened ? » Elle demande, coulant un bref regard vers l'arrière pour constater qu'un caniche a l'air menaçant les pourchasse. « That's Daisy ? » Mais comment elle a fait pour se retrouver avec un clébard aux trousses, l'autre (comprendre ici, la femme de sa vie) ? Puis en plus elle s'est trouvé le plus moche et le plus hargneux de tous, c'est génial. C'est pas tant que le chien l'inquiète Isobel, ce n'est pas si compliqué de s'en débarrasser, elles sont deux grandes sorcières avec leurs baguettes après tout, non ce qu'elle trouve préoccupant dans cette histoire c'est le propriétaire du chien, alors elle s'agrippe à Amy et accélère sa course.

« Old Karen behind's gonna make a cardiac arrest! » Hein ? C'est la blonde surtout qui va faire une syncope si elle continue de parler avec son cardio pas travaillé depuis trop longtemps. « Breathe baby. » Elle ordonne en jetant un autre coup d'œil derrière elle, le chien est loin, Karen encore plus. Waw tranquille, Isobel elle ralentit, pas besoin de faire claquer sa copine d'un asthme d'effort, elle s'en voudrait. « Bye Karen! » Elle laisse échapper un ricanement alors qu'elle reprend son souffle et regarde Amy faire des gestes obscènes à la vieille et son caniche. « Ricky ! Be nice to old people, it's not their fault they're assoholes. » Elle rabroue la sorcière dans un rire, ignore la vieille dame qui crie dans leur dos, elle est trop loin pour être d'une quelconque menace maintenant de toute façon. « You want to go back to mine so you can explain to me how the hell you ended up being chased by a frizzy rat ? » Elle propose sans lâcher sa main de celle d'America, rictus un tantinet moqueur sur les lèvres.
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@Isobel Yaxley | juin 2006

America embrasserait bien Izzie devant une, deux, mille personnes s’il le fallait : il n’y a pas une fois où elle a eu honte de l’aimer ou d’être avec elle, au contraire, à chaque fois qu’elle y pense, elle n’en retire qu’une fierté magistrale pour avoir cette femme incroyable à ses côtés. Il n'y a que pour leur sécurité, surtout pour celle d’Izzie en réalité, qu'America fait l’impasse sur les retrouvailles passionnée à base de baisers fiévreux en public ; on ne sait jamais trop qui pourrait en être témoin et mettre en péril la couverture d’Isobel.

- Or what ?

Cheeky, pense très fort America, comme le suggère son sourire en coin alors qu’elle étudie l’expression provocatrice de sa copine.

- You will absolutely not regret it, répond-t-elle en relevant le menton, imitant le même air insolent.

Elle entraîne Izzie plus loin, loin des regards réprobateurs des clients du kebab, notant au passage que le sweat qu’elle porte ne lui est pas inconnu parce que c’est elle qui l’a acheté. Les doigts de sa main liée à celle d’Izzie effleurent la manche du vêtement alors qu’elle apprécie à sa juste valeur le fait que sa copine soit contente de porter ses affaires. Comme quoi sa famille pourrait bien essayer de la marier à un homme que ça ne changerait rien au fait qu’Izzie est à elle.

- Maybe.

- You thief, s’offusque Amy avec une risette plus que ravie.

Izzie peut bien fouiller dans son armoire autant qu’elle veut, voler toutes les fringues qui lui plaisent qu’America ne trouverait rien à y redire, tant qu’elle a l’occasion de voir la brune les porter. C’est qu’elle est toujours plus belle que jamais, mais que dans les vêtements d’Amy, il semble qu’elle le soit encore plus que d’habitude.

- Stop it.

America a un petit rire amusé, pose un regard affectueux sur Izzie qui trouve encore le moyen de rougir même deux ans après. America aime tellement ces réactions qu’elle ferait n’importe quoi pour les provoquer, rien que parce qu’elles font battre son cœur et lui donnent envie d’attirer Izzie contre elle pour l’embrasser.

- Why? I’m just saying the truth, rétorque-t-elle en caressant du bout des doigts les joues écarlates de la brune.

A la déclaration suivante, Amy glousse alors qu’un frisson la traverse des pieds à la tête sous la caresse des doigts d’Izzie dans ses cheveux.

- Yeah, what a shame we choose to go out on the only day of the week where the clouds are on holiday.

Ça fait encore rire America qui aurait bien vu une réplique de la scène de baiser à l’envers à la spiderman, là tout de suite, mais il n’y a ni la pluie ni les compétences pour le tissage de toile, ni même le costume.

- If you tell me how, I'm sure we could make it happen.

Amy ronronne presque, ravie par la perspective (et par le fait qu’Izzie ne prenne même pas peur à cause des ses bizarreries) ; avec un grand sourire, elle se penche vers elle.

- You are perfect, dit-elle en déposant un baiser sur ses lèvres entre chaque mot.

Elles ont tout de même du travail et peu de temps devant elles, sans compter qu’America aimerait en finir aussi vite que possible avec les affiches pour avoir Izzie rien qu’à elle un peu plus longtemps ; elle n’a pourtant pas choisi la facilité en approuvant des slogans à rallonge, mais après tout, il faut bien ça pour marquer l’esprit des pauvres citoyens brainwashés par le gouvernement.

- Babe, I love your posters, but please don't.

America lui adresse un sourire espiègle, sachant pertinemment qu’aussi influente qu’est Isobel sur elle, les affiches sont la chose qui l’amusent le plus, la chose qu’elle ne risque pas de bâcler ou de simplifier.

- Alright then. Only if I can draw the visuals for it though.

- Of course darling, répond-t-elle avec un sourire.

Le matériel est séparé en deux et si America est un peu réticente à partir de son côté, il n’y a pas d’autre choix si elles veulent avoir du temps pour elles après le collage.

- Me. I'm the police.

- That makes sense, dit-elle avant de reprendre : What do I get if I make the police go after me?

Le sourire sur ses lèvres ne trompe pas sur la malice de ses intentions alors qu’elle répond au baiser d’Izzie en glissant brièvement une main le long de son flanc.

- I don't think that's possible.

America hausse les épaules comme pour lui dire que chacun son avis avant de lui souffler un baiser et de s’éloigner.

--

Tout se serait bien passé si une vieille mégère n’avait pas interrompue America dans son collage, mais la soirée aurait aussi été nettement moins drôle. Au moins maintenant, elle aura une anecdote à raconter aux habitants lorsqu’elle rentrera et ils n’auront pas à l’entendre parler que d’Izzie pendant les trois prochains jours.

Izzie qu’elle retrouve d’ailleurs en deux temps trois mouvements pour l’embarquer avec elle parce qu’il est hors de question qu’elles se retrouvent séparées. America a pour tout cardio training les fois où elle se retrouve dans cette exacte situation, après seulement trente secondes de sprint, elle soupçonne déjà son cœur d’être prêt à lâcher.

- What happened ?

- They saw me and start yelling as if I was mugging their mum, explique-t-elle sans s’arrêter.

- That's Daisy ?

Amy jette un regard en arrière et manque trébucher sur ses propres pieds ; elle se rattrape d’une main sur l’épaule d’Izzie et esquisse un grand sourire haché de halètements.

- Oh – yeah – that’s her.

- Breathe baby.

America ne voit pas pourquoi, elle est en pleine forme, son cœur ne bat pas du tout à un rythme anormalement élevé, ses jambes ne sont pas comme coupées et elle n’a pas l’impression de suffoquer. De toute façon, la situation l’amuse et ce n’est pas le souvenir du 3x500 d’Hogwarts qui lui coupera l’envie de rire au comique de la scène.

Izzie ralentit alors America aussi et elle s’en trouve drôlement soulagée, son souffle s’autorise à revenir peu à peu (vraiment lentement), malheureusement pour Karen, elle n’est pas assez asphyxiée pour ne plus pouvoir narguer ses poursuivantes.

- Ricky ! Be nice to old people, it's not their fault they're assoholes.

- They were looking for it! se defend-t-elle.

Son sourire s’étire lorsqu’elle voit celui d’Isobel et America vient draper un bras autour de ses hanches.

- I hope she’s gonna make a report to the VB tomorrow. I hope you’ll take it, dit-elle avec un sourire mutin. Two terrorists exposing their filthy propaganda for the honest citizens to see, you'll be surprised by the story for sure.

America est déjà connue de toute façon, elle a été vue plusieurs fois en plein collage et sa désertion d’Hogwarts n’est pas passée inaperçue en 97, une plainte de plus ne peut pas faire de mal, pas tant que la vieille ne peut pas mettre de visage sur la silhouette d’Izzie, ce qu’Amy a fait en sorte qu’il ne puisse pas arriver.

- You want to go back to mine so you can explain to me how the hell you ended up being chased by a frizzy rat ?

America presse Isobel un peu plus près d’elle et fait mine de réfléchir à la proposition.

- You’ll run me a bath? demande-t-elle.
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@America Clarke | juin 2006

Isobel elle n'a pas l'habitude d'avoir des regrets, ça ne l'avance à rien d'abord, puis elle fait toujours en sorte de tout mettre en oeuvre pour obtenir ce qu'elle veut, donc ce qu'elle ne réussit pas à avoir c'est que ce n'est plus de son ressort (ce qui ne l'empêche en rien de se torturer l'esprit pour savoir comment elle peut faire pour tout réussir dans sa vie avant). D'où l'inutilité des regrets, CQFD. Il y a pourtant bien une chose qu'elle regrette dans sa vie c'est de devoir garder sa relation avec America un secret. Izzie voudrait lui prendre la main et l'embrasser et lui dire qu'elle l'aime sans avoir à se soucier de qui se trouve autour ou de ce qu'il se passerait si quelqu'un venait à l'apprendre. « You will absolutely not regret it, » Elle esquisse un sourire malicieux, ça ne tiendrait qu'à Izzie, elle embrasserait Amy devant n'importe qui, hors, aussi insignifiant sont les problèmes qu'elle a avec le fait de casser le nez à tout ceux qui oseraient lui dire qu'elle n'a pas le droit d'aimer sa femme, elle doute quand même fortement avoir les capacités de le faire (purement parce qu'elle doit être en infériorité numérique et qu'elle risque de se faire avoir à l'usure, obviously), alors pour le moment elle se contente des moments volés au coin d'une rue déserte ou entre les murs rassurant de son appartement ou du M&S. « Aw. Maybe I should then. » Elle lui répond sans se défaire de son air aguicheur, les joues chauffant un peu plus, comme à chaque fois qu'America la regarde, ou lui prend la main, ou lui accorde un brin d'attention, Isobel s'est de toute façon faite à l'idée qu'elle ne s'habituera jamais à avoir les faveurs d'une femme aussi extraordinaire qu'Amy donc autant se faire aux rougissements.« You thief, » Han, cette accusation sortie de nulle part là, pour peu elle en serait vexée. « I am not a thief ! » Elle conteste avec véhémence, rire qui vient ponctuer sa phrase comme elle ne peut pas rester faussement fâchée devant la blonde, encore moins quand elle lui fait des si jolis sourire. « I simply borrowed it, because it's comfortable and you have an impeccable sense of style. » Très éloigné du sien, mais ça tient du détail. « You can take it back whenever you want to, I will gladly give it back to you. » Peut-être que là elle ment un peu, voir même beaucoup, elle préfère de loin les vêtements d'Amy au siens, pas tant pour le look (quoiqu'elle s'en fiche un peu de ça), mais ils ont son odeur et Isobel ça lui donne l'impression d'avoir sa femme avec elle même lorsqu'elle n'est pas là, alors elle espère très fort que l'autre sorcière n'a pas prévu de lui reprendre ses sweaters avant qu'elle ne les lui ramène elle-même quand ils auront perdu le parfum. Ou alors elle va lui rendre tous ses pulls maintenant, comme ça elle arrête de la fixer pour rien et de la faire rougir pour rien, juste parce que visiblement la gueuse trouve ça marrant de l'embarrasser en toutes circonstances. C'est terrible, Isobel elle est pas fan du concept du tout, avoir sa crush qui la quitte pas des yeux là, c'est flatteur, mais extrêmement gênant, alors elle lui serait reconnaissante si elle voulait bien cesser. « Why? I'm just saying the truth, » Izzie ça lui fait piquer un nouveau fard toutes ces flatteries et elle a son coeur qui va s'échapper de sa cage à force de battre aussi fort et la joue qui frissonne sous les doigts d'Amy et dieu ce qu'elle peut aimer cette femme. « Because it's ... Embarrassing. » Elle bafouille, accepter les compliments ce n'est pas sa plus grande qualité.

Une main qui passe entre les mèches blondes de sa copine et Izzie elle ne voit pas trop comment on pourrait rendre ce moment encore plus parfait, Amy semble avoir des idées en revanche. Il faut aussi admettre que c'est elle la spécialiste en films bourrés de scènes romantiques du lot, mais Isobel n'a rien contre l'idée de les recréer, surtout pas lorsque cela semble faire autant plaisir à la blonde. « You are perfect, » Et elle ne peut même pas protester, toutes contestations restant bloquées au bord de ses lèvres à chaque fois que celles d'Amy viennent se poser sur les siennes. « Not as much as you. » Brune réussi quand même à répondre quand elle se décale de sa copine, avant que le devoir ne les apelle et qu'elle se retrouve avec un paquet de feuilles aussi épais qu'un bottin (on en est vraiment pas loin) dans les mains en plus du matériel pour les coller. Voilà, maintenant elle sait qu'à la prochaine sortie collage elle va avoir le droit à tout un roman à placarder sur les murs, elle angoisse déjà. « Of course darling, » Mais bon, si elle a le droit de peindre des trucs Izzie elle râle pas, ou pas trop du moins et fait même son plus beau sourire à sa copine tant elle est contente de sa réponse. « That makes sense, » Léger gloussement alors qu'elle coule un regard attendri à la blonde. « What do I get if I make the police go after me? » Sourire qui s'agrandit à la question. « Probably handcuffed. » Elle réplique sur le même ton qu'America, cœur qui s'emballe une nouvelle fois quand elle vient embrasser sa copine, frissons lui descendant le long de l'échine en sentant la main d'Amy contre elle, avant de s'éloigner d'elle.

[...]

Isobel finit de coller les dernières lettres du slogan, pas peu fière d'elle, tout se passe comme sur des roulettes, aucun accroc, elle est trop forte. Elle n'a plus qu'à aller retrouver Amy pour rentrer tranquille et finir la soirée en amoureuses, franchement top comme plan. America qui semble avoir lu dans ses pensées de là où elle se trouvait parce qu'elle débarque dans son champ de visions. En courant et hurlant. Et Izzie aurait définitivement dû se douter que c'était trop beau que tout se passe aussi bien jusque là, forcément ça allait partir en couille, forcément Amy allait s'attirer des problèmes, ça semble être sa spécialité à la blonde et Isobel elle est partagée entre trouver ça fortement irritant ou adorable parce que ça fait partie de son charme (quoique son opinion penche très souvent vers la deuxième option). Elle se laisse emporter par sa copine quand elle la rejoint et se met à courir avec elle sans protester, elle n'a pas de problème de cardio Izzie, thanks les footing du dimanche. « They saw me and start yelling as if I was mugging their mum, » Oui, rien d'étonnant, comme souvent quoi, ça ne l'empêche pas de lancer un regard amusé en direction de sa copine, avant de se retourner rapidement pour voir ce à quoi elle essaie d'échapper. Un caniche. Ok, why not. « Oh – yeah – that's her. » Elle passe un bras autour de la taille d'Amy qui manque de se casser la figure, perd une partie de son souffle en se mettant à rire, à cause de Daisy, de sa meuf qui trébuche, de la situation, de tout en fait. Puis elle s'inquiète un peu pour la respiration d'America qui n'a rien de normal, enfin si c'est normal pour une meuf qui ne court jamais de ne plus savoir respirer quand elle se tape un sprint, mais bon si elle pouvait éviter de lui claquer dans les bras parce que ses poumons auront lâché ça serait cool aussi quoi.

Ralentissement entamé lorsqu'elle estime que ma vieille et son caniche sont suffisamment loin pour ne pas pouvoir les rattraper, regard désapprobateur à Amy qui crie des grossièretés très mal assorti au sourire qui lui mange la moitié du visage. « They were looking for it! » Brune qui rit franchement cette fois. « I'm sure they were, love. » Elle lui dit, déposant un baiser sur le front d'America, se collant u peu plus à la blonde quand elle sent un bras s'enrouler autour de sa taille. « I hope she's gonna make a report to the VB tomorrow. I hope you'll take it, » Visage tourné vers Amy, elle passe son bras autour des épaules de la sorcière, yeux qui se lèvent au ciel en entendant les idioties qu'elle peut bien raconter. « Two terrorists exposing their filthy propaganda for the honest citizens to see, you'll be surprised by the story for sure. - Absolutely yes. A real shocker, who would dare to do something like that ? » Répondu dans un ricanement. Elle ne devrait pas trouver cela amusant pourtant, il n'y a, a priori, rien de drôle dans le fait de travailler pour les gens qui veulent mettre l'amour de sa vie en prison - pour l'option la moins pire - ça a même tendance à lui foutre des angoisses monstres toutes les fois où elle voit le nom d'America apparaître dans un dossier, ou un nouvel avis de recherche avec sa photo dessus. Sauf qu'Amy, ses grands sourires, son air tout content d'elle quand elle raconte des idioties plus grosses qu'elle et sa capacité vraisemblablement surhumaine à échapper aux force de l'ordre ont le don d'apaiser ses inquiétudes, elle semble invincible comme ça America et puis si elle ne l'est pas vraiment, Isobel est là pour s'assurer qu'il ne lui arrive rien de trop grave non plus. « You'll run me a bath? » Brune qui se colle encore plus à sa copine, le cœur tambourinant dans sa poitrine, entre le sentiment d'avoir fait quelque chose d'utile et sa blonde lovée dans ses bras, elle ne peut pas être plus heureuse Isobel. « I'll do anything you ask, Love. » Elle lui assure avant de faire disparaître la rue autour d'elles pour les emporter dans son appartement.
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MessageSujet: Re: Bend the rules (Izzica #1)   Bend the rules (Izzica #1) EmptyVen 10 Déc - 21:26
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@Isobel Yaxley | juin 2006

- Aw. Maybe I should then.

Amy lui jeta un regard de défi, son sourire toujours scotché aux lèvres alors que ses iris se repaissaient de la vision d’Izzie, une vision de laquelle elle avait l’impression d’être trop souvent privée à son goût, faute de pouvoir laisser savoir au monde entier à quel point elle aimait la femme qui se tenait devant elle.

- Choice is yours babe, but I’m not responsible for what happens next, dit-elle d’une voix enjôleuse.

Et America la regardait toujours, notant la légère coloration de ses joues et son sourire et ses yeux et la perfection inhérente à ses traits. Elle la regarderait des heures, pouvait passer une éternité en la compagnie d’Izzie sans rien faire d’autre que partager son espace, et ce n’était pas rien pour elle qui ne tenait pas en place. A embrasser la silhouette de sa copine du regard, elle remarqua le sweat qu’elle portait, sentit s’affoler les papillons qui colonisaient son estomac depuis des années et une douce chaleur se répandit dans sa poitrine.

- I am not a thief ! (Amy fit la moue) I simply borrowed it, because it's comfortable and you have an impeccable sense of style. (elle émit un hmm satisfait, son air inquisiteur démentit par le sourire qui étirait ses lèvres) You can take it back whenever you want to, I will gladly give it back to you.

- No thank you, rétorqua-elle d’un air détaché, décidant qu’elle avait assez laissé voir de sa satisfaction à le voir sur les épaules d’Izzie en la complimentant sur sa manière de porter le vêtement.

- Because it's ... Embarrassing.

- You’re making it embarrassing, it is not! s’exclama-t-elle avec un air amusé alors que ses doigts venaient brièvement caresser le bras d’Izzie qui était définitivement la personne la plus mignonne du monde.

Quelques roucoulements plus tard (c’était difficilement évitable : Amy voyait trop peu Izzie pour ne pas se détourner quelques minutes le sujet principal du rendez-vous en la tripotant) America frôlait la syncope (c’était exagéré, elle aurait seulement recraché sa bière si elle en avait eu dans la bouche) et ses sourcils se haussaient au dessus de son sourire largement agrandi.

- Sweet Jesus, one more word and I cancel the gluing, décréta-t-elle avec emphase, ses fausses protestations disparaissant dans le baiser échangé avant qu’elles ne se séparent.

--

America dédaignait allègrement les machines de sport du M&S, trouvant un bien plus grand intérêt à regarder Izzie les utiliser; maintenant elle regrettait alors que ses poumons et sa gorge la brûlaient. C’était quand même un comble de passer tant de temps à fuir les flics sans réussir à se forger un cardio qualitatif; elle demanderait conseil à sa copine.

Elle s’assura tout de même avant qu’elle pouvait bien récupérer, décochant un doigt d’honneur à la vieille dame qui avait cru pouvoir gagner la course contre des fugitives entraînées. America était très fière d’elle, elle croisa le regard plutôt réprobateur d’Izzie, roula des yeux en glissant sa main dans la sienne.

- I'm sure they were, love.

Ça raviva son sourire, le baiser sur son front revint chauffer sa poitrine alors qu’elle enroulait son bras autour de la taille de la brune, jacassant comme à son habitude, les iris rivés sur Izzie pour la voir réagir à ses bêtises.

- Absolutely yes. A real shocker, who would dare to do something like that ?

- Not me and certainly not you, miss Yaxley, daughter of the venerable Alistair, déclara-t-elle avec de grands airs. About those handcuffs though… Amy tourna un sourire en coin vers Izzie, yeux brillants comme à chaque fois qu’elle s’apprêtait à taquiner. It would be so tragic if one of the terrorists was being arrested by a super hot cop. Do you remember my women in uniform fantasy?

Amy continua de ronronner, désormais si près d’Izzie que tout son flanc communiquait de sa chaleur à la brune. Elle songea à l’appartement d’Izzie autrement plus confortable et intime que le M&S, au bain et à la présence de sa copine rien que pour elle toute la soirée – son sourire s’étira, elle laissa Isobel les faire transplaner jusqu’à elle.

FIN.
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