| BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort. Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses ! Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ? | FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS | 14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet. |
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| | | America Clarke Tear shit up, fuck peace and quiet pumpkin spice âge » 19. fréquence de connexion » bcp comment t'as connu le forum ? » ??? avatar » Hailey Bieber (crédit ethereal) mon personnage est » [x] inventé [] un PV [] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres. ON THE RUN nom prénom(s) » Ses parents se sont rencontrés en Amérique, une histoire à l’eau de rose qu’ils ont raconté des centaines de fois pour expliquer le choix du prénom de leur fille. America, pour le symbolisme, parce qu’elle est l’enfant de l’amour et qu’être la seule détentrice de ce prénom sur trois générations de gamins britanniques ne pouvait qu’être un cadeau du ciel. Le reste est là pour agrémenter les papiers, Sharon Bruna à côté des patronymes de ses parents Clarke Teixeira. surnom(s) » Ses amis les plus proches ont décortiqué son prénom jusqu’à en tirer Ricky, ce qui les amusait beaucoup et qui est resté longtemps quoique généralement, on se mette plutôt d’accord pour Amy. Code name Consuela puisque Princess Consuela Bananahammock ne semblait pas acceptable. date de naissance » Née le 07 juin 1980 à Portsmouth, elle est gémeau, ascendant bélier et sa lune est en sagittaire. origines & nationalité » Sa mère est brésilienne, son père britannique, si on fouille, on trouvera des origines portugaises, espagnoles et italiennes à sa mère et irlandaise, anglaise et écossaises à son père. America a la nationalité anglaise. pureté du sang » Ses parents s’attendaient à beaucoup de chose mais pas à ça, c’est qu’on ne les avait pas prévenus que leur enfant risquait d’être magicien à la maternité. Ils l’ont découvert tout seuls finalement, une (étrange) surprise que de voir leur fille faire des choses comme on en voyait que dans les films. Un peu hébétés, ils ont comparé ses manifestations magiques à celles d’un jedi, puis un individu est venu leur dire qu’elle ne manipulait pas la force mais la magie. Ainsi soit-il, on avait donc une sorcière dans une famille de moldus. métier/études » Si elle aurait préféré porter du vert (pour l’espoir) le Choixpeau l’a envoyée à Ravenclaw (promo 1991-1998) pour une durée de six ans. Oui parce qu’à peine sa dernière année commencée, on a voulu la transférer à la DHS, ce qui ne sentait pas bon du tout. Exfiltrée d’Hogwarts avec d’autres élèves né-moldus, elle est devenue réfugiée de l’Ordre, adieu poste de poursuiveuse dans l’équipe de quidditch de sa maison, bonjour illégalité. Elle a bien eu l’occasion de traverser la Manche où l’on avait envoyé sa famille pour les protéger, mais non, America ne voulait pas partir. De cercle deux, elle est devenue cercle trois, puis cinq, et si à la base elle aurait voulu devenir chanteuse, elle sait que la scène britannique ne la mérite pas. Suite à quelques (tragiques) évènements, elle ne sait plus trop où elle en est, lorgne les cinq cercles à son poignet sans plus savoir s’ils sont une bénédiction ou une malédiction. orientation & état civil » Attirée par les femmes mais proclamée unlabeled, elle est fiancée, en témoigne le très symbolique bracelet brésilien à son poignet droit. Elle joue souvent avec comme s'il pouvait lui apporter des réponses, elle n'arrive même pas à savoir pourquoi il lui semble si important. camp » C’est confus, elle a peur de la réponse, avant c’était évident, c’était l’Ordre parce qu’ils lui sont venu en aide et lui ont offert des perspectives, parce qu’elle était officière, cercle 5 et qu’il n’y avait que sa planque qui comptait. Maintenant elle ne sait plus, on dit qu’ils l’ont induite en erreur, ils ne sont même pas venus quand elle en avait besoin, réel et imaginaire s’entremêlent, parfois elle n’est même plus certaine d’être vraiment sortie. baguette » Son ancienne baguette a été brisée sous ses yeux lorsqu'elle a été arrêtée, elle n'en a plus eu à elle depuis des mois. patronus » Autrefois, elle le maîtrisait sur le bout des doigts et en était très fière. Le poney qui était apparu (un shetland à son humble avis) lors des séances de l’AD l’avait beaucoup amusée et les années ne l’ont jamais empêchée de prendre à malin plaisir à l’invoquer. Puis ça n’a plus été possible, adieu petit poney. épouvantard » Le monde qui devient flou, les contours s'adoucissent, les visages se troublent, tout se confond et rien n'est plus discernable de l'ensemble. Le monde aussi nébuleux que les souvenirs qu'elle ne peut pas retrouver. particularité(s) » Occlumens (complexe, confirmée)PREQUEL Carmichael et Francesca n’ont jamais hésité à sortir les pancartes et à descendre dans la rue contre les réformes Thatcher, America les suivait à chaque fois, tenant les affiches depuis le sommet des épaules de son père.
Lorsqu’elle a découvert les nombreuses inégalités qui criblaient la société durant son adolescence, elle a rejoint des associations de protection de l’environnement et a notamment aidé des bébés tortues à rejoindre la mer avec d’autres bénévoles au Brésil et manifesté plusieurs fois pour le climat ; contre les violences faites au femme, elle a tenu des stands dans la rue et posé des affiches sur les murs. Pour aider les femmes sans-abris, elle a participé à plusieurs maraudes durant les vacances scolaires et aidé à entretenir le foyer l’hiver.
Le sac à dos qu’elle utilisait à Hogwarts était percé de pins et taggué au feutre noir de logos et slogans en lien avec les causes qu’elle défend.
A Hogwarts d’ailleurs, nombreux sont ceux qu’elle a corrigés sur des propos problématiques et ce n’était généralement pas très apprécié. America s’est retrouvée un nombre incalculable de fois dans des embrouilles digne des marseillais alors qu’en face, on persistait à dire des absurdités quand elle démontrait par A+B que le raisonnement entier était faux.
Les sujets qu’elle défend la font partir au quart de tour, elle crie et insulte et tempête, pour un peu elle arracherait les cheveux de ceux qui lui jettent leurs discours fachos à la figure. Plusieurs fois elle a été convoquée pour avoir copieusement insulté un.e autre élève qui avait tenu des propos discriminatoires contre les nés-moldus, les professeurs lui ont toujours répété qu’elle n’obtiendrait rien à faire des esclandres comme elle en faisait. America hochait la tête en tirant la gueule et repartait ; il s’est vite avéré que les gens qui n’étaient pas d’accord avec elle l’évitaient malgré les regards noirs qu’ils dardaient sur elle. C’était une petite victoire en soi. Petite dernière née assez tard dans le mariage de ses parents, ceux-ci ont eu tendance à être bien plus laxistes qu’ils ne l’ont été avec son frère. Avec elle, les exigences étaient moindres, qu’elle fasse de son mieux et ils s’en satisferaient, ainsi America n’a jamais eu peur de décevoir quiconque et elle a toujours fait ce qu’elle voulait puisque ses décisions étaient accueillies au pire par un soupir, au mieux par des encouragements. Petite, il lui suffisait de demander pour obtenir et si parfois ses parents tenaient un non ferme quelques jours, ils finissaient par céder pour lui faire plaisir, depuis America a beaucoup de mal avec les non, elle supporte mal qu’on lui refuse quelque chose et ne réagit pas bien lorsque c’est le cas.
D’ailleurs, l’autorité est sa bête noire : America déteste répondre devant autrui et la plupart de ses confrontations avec un supérieur hiérarchique se terminent en larmes de frustration. Elle préfère diriger et fait d’ailleurs un bon leader à l’écoute et douée pour redonner du poil de la bête à ses troupes. Elle ne se considère pas au dessus des autres et agit comme on aimerait qu’on le fasse avec elle, elle est respectée et appréciée pour ça. Elle est toujours motivée et prête à proposer de nouvelles choses, on a rarement le temps de se reposer lorsqu’elle est aux commandes mais au moins on ne s’ennuie pas. Adepte de vêtements récupérés en friperie ou dans l’armoire de vieilleries de son père, America porte du oversize à toutes les sauces, en gros sweet et en jeans boyfriend. Son poignet droit est décoré de non pas un ni deux mais bien six bracelets brésiliens, deux offerts par Isobel Yaxley, trois ramenés de vacances et un réalisé par ses soins entremêlant des fils orange, rose et blanc. Jamais en talons parce qu’elle refuse d’avoir mal aux pieds, on la verra toujours porter des vans, des converses ou des Dr.Martens. Elle n'a jamais changé de style depuis ses dernières années à Hogwarts et continue d'avoir l'air d'une lycéenne en terminale L – Cliché ambulant vous dites ? Absolument. Toujours la bouche ouverte pour se lancer dans des débats enflammés ou sortir les pires blagues jamais entendues, America n’a jamais été décrite comme calme ou discrète, plutôt comme dissipée et inratable. Avec son rire reconnaissable à des kilomètres et sa tendance à alpaguer tout fort les gens qui se trouvent trop loin, on passe rarement à côté d’elle sans la remarquer. Trop pénible pour certains, hilarante pour d’autres, on reste rarement indifférent devant elle, mais America n’a strictement rien à faire de ce qu’elle provoque chez les autres. Elle se concentre sur ce qu’elle aime et passe souvent à côté de ce qui saute aux yeux tant ses idées défilent ; toujours à mille à l’heure, elle ne fait jamais une chose à la fois et se donne à cent pourcent quoiqu’elle fasse. Elle est passionnée, des ex l’ont décrite comme a lot to deal with et America a trouvé ça très vexant – à ce jour elle n’a toujours pas compris ce qu’elles voulaient dire par là. Peu importe de toute façon, elle ne s’encombre que rarement des avis extérieurs, elle a trop de choses à faire, au hasard, rire à gorge déployée pour un jeu de mot un peu nul (elle est très bon public) ou réfléchir à comment détruire le capitalisme. Décontractée et chill, il en faut beaucoup pour la mettre mal à l’aise, alors c’est elle qui met les autres mal à l’aise parce que ça l'amuse ; beaucoup ont eu du mal à savoir sur quel pied danser avec elle, notamment lorsqu’ils l’ont vue insulter tous les ancêtres de quelqu’un qui l’a provoquée juste avant, mais dans ses moments calmes, America se révèle à l’écoute et valorisante pour son entourage. Elle est toujours là dans les moments qui comptent et sa loyauté envers ses proches ne connaît aucune limite, elle est bien la personne à contacter en cas d'urgence. SEQUEL Les souvenirs viennent la tourmenter pendant son sommeil, ils se pressent à la lisière de sa conscience lorsqu’elle s’endort et réveillent sans pitié sa mémoire musculaire. Les images sont floues et mouvantes, insaisissables, elles charrient des sensations désagréables qui persistent jusqu’à ce qu’America se réveille avec le corps perclus de fourmillements. Les cauchemars la terrorisent et lui font redouter la tombée de la nuit ; ainsi elle se couche très tard voire attend de tomber de fatigue, notamment lorsqu’elle n’a pas à disposition les hypnotiques qu’on lui a gracieusement prescrit après sa sortie du N9. Elle souffre aussi de violentes migraines depuis que la magie étrangère qui encercle son esprit et le tient otage est continuellement mise à l’épreuve par la présence de fantômes du passé. Revoir ses ami.e.s réveille les souvenirs enfouis et les agite, il leur tarde de remonter à la surface, seulement c’est impossible et comme des captifs, ceux-ci crient et se débattent et les maux de tête clouent America au lit pendant des heures. Le seul remède qu'elle a trouvé à ce jour reste de s'enfermer dans le noir, loin des bruits et des personnes qui lui causent tant de trouble ; elle s'enferme avec sa solitude et ses propres pensées - chasser le mal par le mal. Pendant des semaines après sa sortie du N9, America a contemplé ses mains sans savoir ce qu’il leur était arrivé. Elles étaient brûlées et affreusement douloureuses, recouvertes d’épais bandages et nécessitaient qu’elle rende visite à un guérisseur du ministère régulièrement. Lorsque les pansements ont été retirés, ses mains ne cessaient pas de trembler et il lui a longtemps été impossible de ne serait-ce que tenir une cuillère, puis les soubresauts se sont apaisés et il lui est redevenu possible de reprendre certaines activités jusqu’alors impensables comme écrire d’une écriture chaotique et presque illisible. Les tremblements sont aujourd'hui toujours présents, comme les marques attestant de brûlures dont America n’a aucun souvenir, mais le temps et la rééducation (par des amateurs ayant trouvé le protocole sur internet) ont contribué à les réduire à quelque chose qui ne la fait pas hurler de frustration comme lorsqu'il lui était physiquement impossible de saisir quoique ce soit. Jamais dehors sans son Ipod autrefois, elle l'a perdu lors de son arrestation et il lui a beaucoup manqué lors des moments de terreur qu'elle a passés enfermée. Elle l'avait récupéré fin 2004 et rempli de musiques qu'elle connaît toutes par cœur mais ne se lasse pas d'écouter en boucle. C'était ses comfort songs qu'elle écoutait avant d'aller dormir ou quand ça n'allait pas, ou justement quand ça allait très bien ; mieux valait ne pas venir la déranger lorsqu'elle avait son casque sur les oreilles. Vanya l'a retrouvé dans la rue où elle a disparu et l'a gardé jusqu'à son retour, l'Ipod semble bien être une des seules choses qu'elle n'a pas oublié, comme les musiques à l'intérieur qui sont tout ce qui la calme lorsqu'elle entre dans une phase anxieuse ou ne trouve pas le sommeil. DIVERS Professionnelle du décapsulage de canettes de bière avec les dents ›› elle court toujours partout mais arrive toujours en retard ›› elle réussit à faire revivre les fleurs en détresse, ses préférés sont les orchidées ›› elle est fascinée par les papillons et n'écrase jamais le moindre insecte volontairement ›› elle écoute beaucoup de métal, son groupe préféré est Rammstein ›› elle possède toute une collection de chokers ›› ultimate fan de Friends ›› elle ronfle ›› elle adore le camping et les feux de camp ›› elle achète en permanence des paquets de bonbons ›› elle aime beaucoup les films d'horreur et a regardé le silence des agneaux plusieurs fois tant elle voulait le faire découvrir à toutes ses amies ›› elle adore les vieilleries, elle ne résiste jamais à l'appel d'une boutique d'antiquité ›› elle avait l'habitude d'aller aux musées plusieurs fois par mois, c'était d'ailleurs ses dates préférés ›› elle est une terrible cuisinière qui se nourrirait exclusivement de pasta box si personne ne cuisinait pour elle ›› elle est allergique aux arachides. smoke and mirrors
Dernière édition par America Clarke le Dim 4 Juil - 20:49, édité 12 fois |
| | | | | | Chronologie Head in the clouds but my gravity centered 1988 –Elle a grandi à Portsmouth, son frère Ian a cinq ans de plus qu’elle et ils ont la chance de vivre dans un joli quartier, une jolie maison. Au cours d’une leçon de maths en 3ème année, les nombres se mélangent sur sa feuille, les symboles de l’addition ondulent sur le papier et la petite fille ouvre deux yeux ronds comme des billes. Lorsqu’elle secoue l’épaule de sa voisine de table, les chiffres sont éparpillés sur la feuille, mais ils ont cessé de bouger. Les phénomènes étranges se reproduisent, les pois de la robe d’America changent de couleur, la mousse de son bain s’élève en une myriade de bulles qui éclatent en scintillant au dessus de sa tête. Ses parents sont ébahis, ils lui demandent si elle a appris des tours de magie à l’école, se demandent ce qu’il se passe chez eux sans obtenir de réponse satisfaisante.
Juillet 1991 – Un homme se tient dans le salon, il porte un étrange costume et parle de magie. Il a fait asseoir les adultes sur le canapé, America le dévisage avec de grands yeux. Il est fascinant, notamment parce qu’il mentionne une école pour les gens comme elle, wizards. Les parents regardent leur fille, veulent-ils l’envoyer toute seule dans un pensionnat dont ils ne savent rien ? L’envoyé du ministère est convainquant, il les rassure et montre quelques tours à America. Ça y est, les Clarke le croient, America ira dans cette école de magie où elle pourra s’épanouir convenablement.
Septembre 1991 – Elle a visité des cathédrales et des vieux châteaux avec ses parents mais Hogwarts n’est rien en comparaison, ici les bougies volent et des fantômes rôdent. America rejoint timidement la table des Ravenclaw, la fille à côté d’elle a l’air gentille, elles échangent quelques mots, visitent le château ensemble, parlent à d’autres première année. Il y a quelques autres enfants qui viennent de chez les moldus comme elle, ils sympathisent.
1991-1997 – America parle beaucoup, elle est souvent changée de place ou installée au premier rang, malgré ça, elle trouve toujours quelqu’un avec qui discuter. Les professeurs l’aiment bien quand même, ils la trouvent attachante et ses participations les font rire. Ses notes sont correctes, ils pensent qu’elle pourrait faire mieux en s’investissant plus en classe mais America préfère faire autre chose. Comme le quidditch, à quatorze ans, elle est sélectionné comme remplaçante dans l’équipe de sa maison, puis devient poursuiveuse titulaire l’année suivante. Ça lui plaît beaucoup, comme le chant qu’elle pratique dans la chorale. Elle voit aussi beaucoup de monde, elle a sympathisé avec une majorité des étudiants de sa promo, aux vacances, elle retrouve sa famille à Portsmouth et une année sur deux, ils vont surfer au Brésil chez l’oncle de sa mère.
1996 – Avec quelques amies, America devient bénévole dans une association féministe moldue, elle participe aux maraudes pour venir en aide aux sans-abris pendant les vacances scolaires et va promener les chiens du refuge le plus proche de chez elle. Ses parents aimeraient qu’elle se concentre plus sur l’école que sur l’associatif mais elle ne veut rien savoir : si elle ne fait rien, personne ne le fera à sa place. Ils finissent par accepter ses frasques, se contentant des résultats brillants d’Ian et laissant leur fille faire sa vie comme elle l’entend, après tout, ses notes n’ont pas encore chuté.
Avril 1997 – A force de reprendre les autres sur leurs propos douteux, America obtient le surnom de the feminist. Sur son passage, des "shhh don’t talk about that in front of the feminist, she's gonna lose it agai," plus ou moins ennuyés auxquels elle répond selon son humeur d’un regard noir ou d’un doigt d’honneur. Sa faculté à partir au quart de tour quand un sujet sensible est abordé est en effet de notoriété publique et étrangement (ou pas) personne ne veut avoir affaire à elle lorsqu’elle est en colère.
Au cours d’un atelier confection de bracelets, America et Isobel Yaxley s’échangent un bracelet d’amitié.
Décembre 1997 – Les Carrow prennent la direction de l’école, America et quelques amis né-moldus discutent à voix basse de ce nouvel établissement où on veut les envoyer et planifient une échappatoire. Elle n’ira jamais, l’Ordre est venu avant pour lui offrir liberté et sécurité, America n’a pas laissé passer sa chance.
Février 1998 – Francesca, Carmichael et Ian Clarke sont envoyés à l’étranger, en Belgique où ils seront en sécurité. America craint pour leur vie maintenant qu’elle fait partie des ennemis d’état, par chance, tout se passe comme prévu et sa famille s’installe Outre-manche.
Mai 1998 – America veut s’impliquer plus dans la résistance, elle est jeune et inexpérimentée mais si l’on rechigne à lui donner un vrai rôle, on finit par céder devant son insistance. Elle réalise ses premières missions, on lui demande de faire attention et de ne pas prendre de risques, elle s’y résout de bonne grâce et met le reste du temps les cours de chant qu’elle prenait petite au service du divertissement des autres. On a toujours dit qu’elle chantait bien, c’est le moment de s’y remettre.
Juin 2000 – Sweet River est crée, America rameute quelques amies parmi lesquelles son amie d’école Vanya avec qui elle se lance dans la création d’affiches. On peut maintenant lire All for One and One for All! ou Together we’re stronger à chaque endroit un peu passager de la planque de Wolverhampton. C’est un peu moins efficace que prévu mais elles auront essayé.
2002 – America reçoit pour la première fois une mission qui lui semble importante : elle devient la référente d’un contact de l’Ordre. Elle n’a qu’un nom, Pevensie qu’elle découvre être Izzie de qui elle n’avait plus de nouvelles depuis l’école. Elle est ravie de la revoir.
Novembre 2003 – Wolverhampton, c’est fini, America est restée sur les lieux longtemps pour canarder les assaillants, vérifier que ses amis vont bien et tenter de sauver quelques ressources. Résultat : trois côtes cassées et une estafilade sur le biceps qui laissera une cicatrice immanquable, America ne s’est jamais sentie aussi impuissante ; il lui semble qu’elle n’a plus rien et le besoin de retrouver un foyer se fait urgemment ressentir.
Février 2004 – Il fait froid alors qu’elle traverse à Portsmouth, noyée sous un manteau, un bonnet et une écharpe. Elle a rendez-vous avec Izzie pour récupérer ses dernières informations, pour la voir aussi. America traverse le quartier où elle a grandi avec nostalgie, elle passe devant le supermarché où ses parents faisaient leurs courses, il est fermé depuis longtemps maintenant et laissé à l’abandon, ses murs sont tagués et ses vitres cassées. C’était un Mark&Spencer comme on en voit à tous les coins de rue, il lui rappelle des souvenirs heureux et lui donne une idée : il faut trouver de nouveaux lieux de vies pour les résistants, le M&S est exactement ce qu’il leur faut.
Mai 2004 – Il se passe trois mois avant que le supermarché ne soit transformé en un lieu de vie habitable pour cinq. Ça fait beaucoup de place pour America, Eugene, Arthur, Sarah et Vanya, mais chacun participe à l’aménagement et enfin, la sensation de ne plus avoir de chez soi depuis l’attaque du dernier QG finit par disparaître. La plomberie fait régulièrement des siennes, les plombs sautent tous les quatre matins et America refuse de se salir les mains. Les garçons reçoivent la tâche de se débrouiller pour arranger ça, les filles, elles, sont occupées à chiner de quoi meubler un atelier pour réaliser affiches de propagande et journal résistant.
Juin 2004 – A la fin des rénovations, alors que les étagères contiennent assez de denrées alimentaires pour subvenir aux besoins de trois planques et que l’atelier est fin prêt à montrer au monde ses affiches à slogans anti-gouvernementaux, America se voit proposer de gérer le M&S. Elle accepte bien sûr, se disant qu’aucun autre résistant ne vivant pas au dans le supermarché ne serait légitime à s’occuper de lui et de ses habitants.
Septembre 2004 – Les affiches s’offusquant contre l’horreur des révélations des expériences sur hybrides et cracmol fleurissent sur les murs de Londres. America et son équipe ne lésinent pas sur les horaires lorsqu’il s’agit d’aller les coller, généralement très tard dans la nuit et juste avant l’aube, quand personne n’est dehors pour signaler leur présence. Quand il s’avère que la réaction publique n’est pas celle escomptée et que la plupart des affiches sont retirées aussitôt, America doit faire face à une vague de démotivation parmi ses troupes, ce qu’elle s’empresse de désamorcer en proposant de nouveaux projets.
Janvier 2005 – Tout le monde a beaucoup travaillé pour préparer l’interruption du discours de bonne année du Lord. America, Eugene et Vanya participeront directement à l’exécution du plan avec d’autres résistants, une excitation mêlée à quelques bribes de peur gagne l’équipe avant le lancement des festivités. America n’est pas vraiment inquiète, chacun couvre les arrières des autres et iels se sont préparé.e.s. L’interruption est un succès, toute l’assistance peut comprendre que la résistance est là et qu’elle survivra, mais les réjouissances sont de courte durée. Si America, Vanya et leur groupe quittent les lieux sans encombre, Eugene et d’autres membres de son équipe ne les rejoignent jamais. On apprend qu’ils ont servi d’exemple, le moral au M&S n’en est pas amélioré.
2005 – On annonce à America que son informatrice change de statut. America ne voit pas beaucoup de changements, elle s’inquiète seulement un peu plus pour Izzie et insiste régulièrement pour vérifier qu’elle ne se met pas en (trop grand) danger.
Avril 2006 – Après des mois de collages virulents et d’articles incendiaires destinés à évacuer la colère générée par l’exécution d’Eugène et l’absence de réaction face à la réapparition d’Harry Potter, le M&S se trouve une nouvelle cible lorsque les lois liberticides contre les sorciers mixed sont mises en place. Les tracts pliés en forme d’avions de papier destinés à éveiller la conscience de la masse silencieuse sont disséminés aux quatre vents et magiquement envoyés se planter dans les poches des badauds, les murs extérieurs de St-Mangouste et d’autres points névralgiques de la société sorcière sont recouverts de posters anti-gouvernementaux. L’équipe sort de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps, on les met en garde contre les risques inconsidérés qu’ils prennent et menace de leur couper les vivres, le M&S ne veut rien entendre.
Octobre 2006 – Vanya, Arthur, America et Sarah sont de l’intervention d’Halloween et leur priorité consiste en libérer les sorciers mixed exhibés comme des bêtes de foire. L’invitation de détraqueurs à la fête les surprend comme elle surprend tout le monde et met leur plan en difficulté. Alors que les patronus illuminent le ciel et que le souffle glacé des créatures les gèle jusqu’aux os, America, Vanya et Arthur ne se quittent pas un instant, Sarah en revanche a été séparée d’eux en allant retrouver un autre résistant. Le M&S fait front et refuse de quitter les lieux sans elle, il faut pourtant se rendre à l’évidence, il est nécessaire d’évacuer et Sarah est introuvable. La mort dans l’âme, ils se replient. C’est la dernière fois qu’ils entendront parler d’elle.
Novembre-Décembre 2006 – Largement éprouvée par sa confrontation avec les détraqueurs, l’équipe du M&S cesse un temps la réalisation d’affiches et l’écriture d’articles. Une ambiance de mort règne dans la planque où les résistants errent comme des morts vivants, ne s’adressant la parole qu’uniquement pour savoir qui sera de corvée de cuisine et de nettoyage. Leur morne routine est brisée par la venue d’une famille de réfugiés ayant besoin d’un endroit où rester en attendant de pouvoir traverser la frontière. Le moral au M&S s’en retrouve amélioré, de nouveaux venus apportent un souffle d’air frais entre les murs de la planque désespérément vide en l’absence de deux de ses membres. Les Baker passent deux mois en leur compagnie avant de partir, lassés d’attendre qu’on daigne les laisser passer au travers de l’interdiction de Royal. Il ne se passe qu’à peine trois jours avant que leur fils aîné, Killian ne réapparaisse au supermarché, seul et dans un état effroyable. Il refuse de parler, il faudra des jours à Vanya et America pour obtenir des informations sur le sort du reste de sa famille. Ils ont été arrêtés, Killian est persuadé qu’ils sont morts, America fait en sorte de lui assurer une place au M&S.
Isobel et elle se sont rapprochées, celle qu'America considérait comme une petite à Hogwarts lui plaît maintenant depuis des années et elles sont officiellement ensemble depuis près de deux ans. Izzie parle de mariage, America accepte sans hésiter et elles scellent leurs fiançailles en s'offrant un nouveau bracelet brésilien en miroir de celui qu'elles s'étaient échangé à Hogwarts.
Janvier 2007 – Thomas et Kaya, deux rescapés d’une planque tombée intègrent le M&S dont les grands espaces permettent l’accueil d’encore de nombreuses âmes. Ils font face à un accueil froid pour ne pas dire glacial, les résidents originels ayant l’impression qu’on cherche à remplacer Eugene et Sarah. Malgré qu’elle partage ce sentiment, America en référente désireuse de maintenir une bonne ambiance au sein de la planque interfère en la faveur des nouveaux venus et cherche à renforcer la cohésion au sein de l’équipe en proposant une nouvelle campagne d’affiches choc contre le couvre-feu destiné aux mixies. La tentative de détourner l’attention de tout le monde est un succès, même Killian semble abandonner son isolement pour participer, l’ambiance au sein du M&S s’allège autour des tréteaux, des pots de peinture et des feuilles de papier A3. La première cession de collage qui rassemble tous les membres de la planque achève de prouver à tous que Thomas et Kaya ont leur place parmi eux.
tw. violence policière.
Fin janvier 2007 – America se rend à un rendez-vous avec Izzie, elle n’y arrivera jamais, son chemin croisant celui d’un détachement de la VB alerté par le signalement d’un passant. Elle est violemment arrêtée en pleine rue et traînée au ministère pour une garde à vue qui durera une semaine complète passée dans les conditions les plus difficiles, puis descendue au N9 suite à l’absence de résultat de ses interrogatoires.
Février 2007 – Entraînée à l’occlumencie, America enferme derrière une infinité de souvenirs insignifiants les visages et les localisations qui pourraient nuire à la résistance et à ses proches, et si elle tente dans un premier temps de remplacer les trous béants laissés dans sa mémoire par des images inventées de toutes pièces, l’épuisement finit par avoir raison de ses tentatives de tromper ses geôliers. Ils savent qu’elle détient les informations qu’ils cherchent et redoublent d’efforts pour briser ses dernières résistances, America parle mais l'essentiel reste hors de portée.
tw. mentions de torture (physique et psychologique), brainwashing.
Mars-Juin 2007 – Par dépit face à l’impossibilité de lui extorquer quoique ce soit d’utile quant aux plans pour le futur de la résistance ou sur les lieux de résidences de membres importants, le cas America est cédé à un langue-de-plomb désireux de trouver un cobaye pour ses nouvelles expérimentations sur la manipulation mentale. Kenneth de son prénom vérifie dans un premier temps que ses prédécesseurs n’ont pas été trop généreux avec elle, il reprend légilimencie envahissante et torture où on les avait laissées avant de constater que cela est bel et bien inefficace pour atteindre son but. Kenneth est certain d’avoir le sujet qu’il lui faut pour ses recherches, il commence alors à décortiquer les souvenirs d’America et à leur insuffler son propre regard, celui d’un citoyen nourri à la propagande Voldemort. Lentement, il fait croire à America qu’elle a été chanceuse d’étudier à Hogwarts, mais qu’elle aurait eu sa place et se serait plus épanouie à la DHS. Il lui met dans la tête que l’Ordre n’a fait rien que lui faire miroiter la liberté et la sécurité, puis qu’il l’a abandonnée à son sort lorsqu’elle a été arrêtée pour trahison. Il lui souffle que la résistance n’a rien fait pour sauver Eugene et Sarah ou même les Baker, qu’elle laisserait probablement tous ses soldats périr jusqu’au dernier tant que les plus hauts gradés restent au sommet. America ne veut pas y croire, mais elle est exténuée, et Kenneth est gentil avec elle, parfois il lui apporte du café et lui parle de sa famille. America ne veut pas y croire mais pourtant elle finit par le faire alors que la magie achève de s’infiltrer dans ses souvenirs liés à la résistance pour y instiller une brume de ressentiment et de peur. Tout ce qu’elle a barricadé au plus profond de son esprit se perd dans les méandres de son subconscient, hors d’attente pour tous et même pour elle. L’Ordre l’a manipulée et abandonnée, Kenneth et le gouvernement l’ont sauvée de son emprise.
Fin juin 2007 – America est autorisée à sortir à l’air libre, on lui trouve un travail administratif au fin fond du ministère et une chambre au MOCHE. Rien de très réjouissant, elle aurait préféré un appartement un peu plus fancy, et plus de vêtements après avoir porté pendant si longtemps les guenilles du N9, mais ce n’est pas grave, Kenneth affirme qu’elle pourra prétendre à mieux quand elle aura prouvé au ministère qu’elle est un bon élément. America est abordée dans les couloirs par une fille (jolie fille, sa voix et ses yeux lui donnent une impression bizarre mais America n’arrive pas à la remettre) aux propos étranges, elle reste troublée quelques jours et y gagne des migraines comme jamais elle n’en a eues. Elle rencontre aussi Ernest qu’elle connaissait d’Hogwarts, il est bizarre lui aussi et America refuse de donner suite à leur échange.
Juillet 2007 – America n’a pas le temps de regagner sa chambre qu’on l’embarque dans une destination inconnue. Elle se retrouve dans un supermarché, entourée de parfaits inconnus qui réveillent ses migraines et lui donnent envie de s’enfermer dans la pièce exigüe qui sert de chambre pour quatre personnes. Ils disent s’appeler Vanya, Arthur, Killian, Thomas et Kaya, ils font des affiches et des tracts dénonçant les actions du gouvernement et écrivent un journal résistant. America est horrifiée (si Kenneth sait qu’elle est là, elle peut dire adieu à son appartement plus grand). A deux reprises elle essaye de s’enfuir mais il semblerait qu’elle soit surveillée jour et nuit. Tous les résidents tentent de lui prouver par A+B que le gouvernement l’a trompée sur toute la ligne, chacun lui raconte ses petites anecdotes dans lesquelles elle tient un rôle principal, Arthur lui parle des Battues où l’on pense que Sarah pourrait se trouver (mais qui est Sarah ??), Vanya tente de l’intégrer à la création d’affiches dénonçant les nouvelles mesures répressives contre les sorciers mixed. Bientôt America est contrainte de s’enfermer de longues heures dans le dortoir pour calmer ses migraines et cacher ses larmes alors qu’elle veut désespérément croire ce que les résidents lui disent mais qu’elle est incapable de se souvenir par elle-même de toutes ces histoires qu’ils lui racontent. De plus en plus souvent, ses sensations de déjà-vu viennent la troubler, comme quand elle regarde le bracelet brésilien à son poignet ou croise le regard sombre de Killian.
Finalement, lorsque le M&S se vide alors que les résidents se rendent à Gracefield (l’île des Battues, là où se trouve Sarah lui ont-ils dit), America reste seule avec Killian et Kaya qui la rendent nerveuse par leurs mines inquiètes et fébriles. Killian l’évite depuis qu’elle est arrivée, pour la première fois, il lui adresse la parole autrement que par monosyllabes pour lui parler de ce qu’elle a fait pour lui lorsqu’il a perdu sa famille (America se souvient des Baker). Kaya aussi lui raconte comment elle a tout fait pour qu’elle et Thomas se sentent bien au M&S, America leur en est reconnaissante. Elle ne se souvient toujours pas, elle les croit cependant, ils sont tous plus gentils que Kenneth ne l’a jamais été. Ou peut-être que c’est un leurre, l’Ordre l’a déjà trompée par le passé, rien n’indique qu’il ne recommence pas. Pourtant America a l’air heureuse sur les photos qu’ils lui montrent et il lui semble parfois toucher du bout des doigts un souvenir qui disparaît aussitôt qu’elle tente de le saisir. smoke and mirrors
Dernière édition par America Clarke le Jeu 24 Juin - 23:35, édité 3 fois |
| | | | | | MEMORIES Then I wait to face the demons I'm bonded to 'cause they're chasin' me but I'm part of you
tw. mention de torture et d'interrogatoires, brainwashing
“She’s a tough one.”
“But you made her talk right?”
“Actually, not exactly.” L’homme triture nerveusement ses doigts, fuyant le regard de son vis-à-vis. Son travail n’est pas satisfaisant et il le sait, or ici, on tend à ne pas apprécier quand les choses traînent.
“You’ve been on this for four weeks, she’s just a girl, what’s taking you so long?”
“I– I got everything from her past, I know what she used to do for the rebellion –”
“Where was she hiding?”
Silence ; le visage du petit homme se vide peu à peu de ses couleurs et ses lèvres se serrent en une expression désolée.
“There are literal black holes in her memory sir, faces are blurry, pieces are missing, she might be a really good occlumens,” répond-t-il nerveusement, son regard évitant toujours celui de son supérieur.
“We break occlumenses, that’s the whole point of the questionings,” les yeux du plus âgé lancent des éclairs. Il a un reniflement de mépris, jette un œil à la vitre sans tain derrière laquelle l’on distingue la silhouette assise d’une femme. “You’re dismissed from the case. That’s a primary source of information for the Lord’s sake!” un doigt agacé désigne la vitre, un nouveau regard assassine sur place le petit homme et le plus âgé se détourne dans un claquement de talonnettes.
“I think it’s a lost cause,” déclare un homme, ses iris venant accrocher celles d'un individu plus âgé.
“There are not anything such as lost causes Kenneth, if she hasn’t talk yet it’s only because you haven’t find what’s gonna be the end of her,” rétorque le plus agé d’un ton qui a le don de faire sentir à son auditeur qu’il n’est qu’un moins que rien à ses yeux. Kenneth n’en semble pas même affecté.
“I dug day after day, I know she can’t have erased everything but sir, it’s nowhere to be found. Nothing worked, neither legilimency nor force, it’s just unreachable.”
“Make her find it then.”
“It’s been two months, it’s over,” répond Kenneth avec une assurance qui irrite terriblement son supérieur. “My researches though, they could interest you. You might be surprised by the results.”
“Which are?” s’enquit le plus âgé, vaguement ennuyé par la tournure des évènements.
“She's still herself, but with slight changes – in the end, she'll be ashamed of where she comes from and what she's done. She litteraly has no idea that she's just a puppet on a string.”
“What am I supposed to do with that?”
“She trusts me, as soon as she'll get her memories back, she'll tell me.”
“Fine. You better make her remember soon though.”
“What is it? Why are you so quiet?”L’homme aux traits émaciés observe America, il a appris à la connaître à force de la côtoyer et il se rend compte que son comportement est inhabituel. C’est peut-être dû à son regard fuyant et soucieux, ou à ses doigts fins qui triturent les bracelets à son poignet (Kenneth a voulu les couper, mais quelque chose lui dit qu’ils sont peut-être un moyen de la faire craquer, il suffit de voir comme elle s’y attache). “I had a dream again, you know, the black and white dog wandering around,” ses yeux se lèvent pour chercher ceux de Kenneth. Il acquiesce et l’invite à continuer d’un mouvement de tête. “Well today, he was walking down a church.”Homer est un acteur récurrent des rêves d’America, c’était son chien quand elle était petite et elle ne comprend pas pourquoi il revient la hanter. Il y a aussi une femme, son visage est flou et America ne la connaît pas, mais elle est souvent là, et cette nuit encore, elle se trouvait près de l’autel. America n’en parle pas à Kenneth, elle a l’impression que ce serait mal et une étrange sensation lui serre le ventre à l’idée de la mentionner à voix haute. Kenneth pourrait regarder par lui-même dans sa tête, il l’a déjà fait et America n’a plus l’envie ni la force de lui résister, mais l’homme l’a déjà fait tellement de fois qu’il pense sans doute déjà tout savoir. “A church?” s’enquit-il. “It was a wedding, there were fairy lights and petals on the floor, it was beautiful.”“What about … a gentleman maybe?” Kenneth darde ses grands yeux inquisiteurs sur America qui pince les lèvres et détourne son propre regard. “Hmm… not that I know,” répond-t-elle, sachant très bien où l’homme veut en venir. Kenneth l’a déjà interrogée sur son entourage, ses parents, son frère, ses amis, un potentiel fiancé. America ne se souvient pas avoir jamais été engagée à quelqu’un, ce qu’elle sait cependant, c’est que quelqu’un ne serait pas un homme ; pas qu’elle irait l’avouer à Kenneth, elle ne l’a en fait jamais avoué à personne, a toujours laissé les autres s’en rendre compte par eux-même. Elle ne sait pas si Kenneth sait, mais si c’est le cas, il ne la prend pas au sérieux. “Were there friends of yours in the nave?”“No,” elle a répondu trop rapidement, America le sait à l’instant où le son franchit ses lèvres. “I mean, the usual ones and all the blurry faces – do you think I’ll remember everything one day?” s’interrompt-elle pour détourner l’attention de Kenneth. L’homme l’observe toujours derrière ses lunettes, ses lèvres légèrement pincées alors que de sa plume, il tapote son carnet. “Not impossible, even though they don’t want you to remember.”America hoche gravement la tête, pensive. Kenneth lui a expliqué comme on parle à une enfant que la résistance l’a si bien formatée qu’elle s’est infligé cela de son plein gré, il l’a aidée à se défaire de leur emprise mais malheureusement, ses souvenirs sont hors de sa portée pour le moment. America regrette de ne pas pouvoir l’aider, Kenneth est gentil avec elle, il veut l’aider, il la connaît bien et lui apprend à se défaire de l’emprise de l’Ordre qui lui a arraché tout ce qui fait d’elle America Clarke. Ils ne sont même pas venus la récupérer, Kenneth affirme pourtant qu'elle n'est pas si difficile à trouver pour un peu qu'on la cherche.
Tout est flou et étouffé, elle pourrait avoir la tête sous l’eau et se noyer, être plongée dans une piscine d'acide ou une marmite d'eau bouillante. Ses paupières s’ouvrent, la pièce est plongée dans le brouillard à l’exception d’une silhouette tout près. Elle reconnaît le parfum capiteux de Kenneth et réprime un haut le cœur. “America?”
Sa voix semble venir de partout et de nulle part, America bat des cils et tente de concentrer son attention sur la forme floue près d’elle. “Are you alright?”La sorcière entreprend un mouvement pour se redresser, ses mains s’accrochent au bord du lit d'hôpital et une décharge de douleur remonte de ses doigts jusqu’à son crâne, lui ôtant toute envie de bouger. “It hurts,” gémit-elle. On lui prend le poignet, America voit apparaître dans son champs de vision sa main enrubannée. Son esprit fiévreux lui renvoie l’image d’une manique et pendant un instant, elle est renvoyée chez elle à Portsmouth, dans sa cuisine, son père occupé à mettre la table, sa mère remuant le plat sur le feu et Homer allongé de tout son long sur le carrelage. “Don’t worry, it’ll be over soon.”America fronce les sourcils alors que Kenneth examine sa main. “What happened?”“We tried a new method to bring back your memories, don’t you remember?”Les yeux d’America s’embuent et elle ravale le nœud serré autour de sa gorge. Elle ne se souvient pas parce que Kenneth ne veut pas qu'elle se souvienne, il perdrait des mois passés à gagner sa confiance s'il l'avait laissée se rappeler des expériences auxquelles elle a participé contre son gré. “No. I don’t remember anything.”Kenneth tapote son poignet avec compassion et le lâche, ses lèvres pincées en une expression miséricordieuse. “It can’t work every time. They really messed up with your mind, didn't they?”America renifle et acquiesce alors que Kenneth lui promet de faire passer la douleur rapidement. Il lui promet aussi qu'ils n'ont pas encore tout tenté pour lui rendre sa mémoire, qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour l'aider. America le croit.
“Today’s the day, America, you ready for it?”
America sourit, son regard rivé à celui de Kenneth alors qu’elle acquiesce.
“I’ve never been more ready,” affirme-t-elle.
“Have you ever visited the ministry?”
La sorcière secoue la tête.
“Not since I’m eleven.”
“You’re gonna love it, I found you something to do so you won’t get bored and we’ll have an appointment each week. How’d you feel about that?”
“Seems fine,” répond-t-elle avec un sourire.
“You’re also gonna have your own place,” ajoute Kenneth. “That’s the beginning of a new life.”
smoke and mirrors
Dernière édition par America Clarke le Dim 4 Juil - 18:29, édité 5 fois |
| | | | | | | Date d'inscription : 04/11/2018 Messages : 593 Crédit : james and the moon (avatar) & wiise (signature) Âge : 05/06/1980 (vingt-sept ans) Occupation : il a décidé de quitter son ancien poste après le scandale sur son père. draco se cherche un peu. Allégeance : deatheaters Particularité : occlumens et sa mère lui a appris les bases de l'alchimie.
| | | Elle est si jolie Rebienvenuuuue à la maison et hâte d'en apprendre plus sur ce personnage Courage pour cette nouvelle fiche |
| | | | | | | Date d'inscription : 28/02/2021 Messages : 176 Crédit : wickedwitches (ava), queenPP (signa), crackships (muche,PP), Spectre de Radiohead (lyrics) Âge : Nouveau trentenaire Occupation : Survivre Allégeance : Ordre du Phénix Particularité : Demi-vélane
| | | Ohlalalaa j'aime tellement ce que je lis dans les infos! Mais, je veux en savoir plus plus!! Encore un personnage qui sera trop bien! Toi et tes idées Rebienvenue bella! Plein de folies avec elle |
| | | | | | encore un perso qui a l'air très cool, hâte d'en savoir plus |
| | | | | | "Un peu hébétés, ils ont comparé ses manifestations magiques à celles d’un jedi, puis un individu est venu leur dire qu’elle ne manipulait pas la force mais la magie. Ainsi soit-il, on avait donc une sorcière dans une famille de moldus." Jpp America Kenobi les parents trop déçus Et le truc de pk elle s'appelle comme ça jpp vraiment on stan les parents ils sont l'air perf La fiancée Trop contente que tu la fasses, même si rip petite Pilar Trop hâte de gueuser avec toi aussi Officiellement rebienvenue et bon courage pour la suite de cette fiche que je vais surveiller |
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