BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Boris Bagshot
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"Tu t'fous d'ma gueule ?"
Tu louches de haut en bas l'homme qui se tient en face de toi, aux côtés d'Ulrike, les lèvres retroussées de mépris. "C'est quoi l'délire ? J'suis genre condamné à m'farcir tous les Von Bäume du tieks ?"
Loin d'être une malédiction, Ulrike t'avait simplement fait porter volontaire pour escorter son cousin chéri dans une mission qui, à ton avis, ressemblait à un genre d'emplettes un peu douteuses (ce qui expliquerait que vous soyez obligés de vous déplacer le soir). Merci bien les heures sup' ; c'est pas comme si t'avais quatre autres tafs en parallèle ! Pour autant, au final, tu ne peux pas refuser, pas par bonté d'âme, bien entendu, mais parce que ton handler te tient par les couilles, et que tu dois obéir.
Sans cacher ta mauvaise volonté (l'exhibant même comme un accessoire dernier cri), tu emboîtes le pas de ce Markus.

Pendant vos pérégrinations, tu fais passer le temps en détaillant son allure et ses manières, y cherchant sans doute des similitudes avec son oncle et son père. La pensée d'Engel en mode daron t'arrache un rictus mutin... Si seulement Markus savait que t'avait été à ça de pécho son papa chéri... Tu ne sortirais sans doute pas vivant de cette mission, clairement. Pour ta gouverne, à la base (c'est-à-dire avant de se mettre à envoyer des hybrides dans leur plumard), les Von Bäume étaient censés être réputés pour leur attrait de la chasse aux hybrides... Ah ! Pour sûr, ils ont tiré, hein, mais pas des coups de feu. Wink.

"Bon allez, on se sort les doigts du cul, m'sieur Von Bäume ; y'a mon... y'a mon shift qui va bientôt commencer !" Jusque là, tu avais fait le pied de grue devant la porte de la masure morbide dans laquelle Markus s'était engouffré quelques trop longues minutes plus tôt. Sauf que, tu sais pas ce qu'il foutait, mais il mettait un peu trop de temps à le faire, aussi, ta courte patience était mise à rude épreuve. Tu tambourines à la porte pour accompagner tes gémissements, bien décidé à ne surtout pas franchir le seuil de la boutique, au risque de t'y faire coincer pour l'heure suivante. C'est qu'après ça, tu devais encore aller faire le guignol au Filet du Diable jusqu'au bout de la nuit... Mais ça non plus, tu te voyais pas l'étaler sous le nez du potionniste...

Tu piétines dans ce morceau paumé d'Angleterre, faisant les cent pas, agrandissant au fur et à mesure le cercle dans lequel tu tournes en rond. Tu avais alors sorti ta boule de cristal, et avais entamé un monologue dont tu avais le secret, pour le plaisir de tes deux abonnés et demi.
"[...] Et du coup, j'lui fais "nan mais c'est mort, j'veux mon indépendance, là, j'en ai marre d'osciller entre genre le taf et jouer le gamin de cinq ans", t'sais ? Et elle m'fait "mais t'auras jamais assez de couilles pour partir ; j'te donne deux jours avant que tu reviennes la queue entre les jambes ! T'es vraiment un incapable !" Mais s'te-plaît, la meuf, j'lui arrache le bras à mains nues, t'sais qu-... Yo, c'est qui ?"
Tu interromps le live de ta boule de cristal en entendant soudain un raffut pas loin de toi. Tu la ranges dans la doublure de ta cape, la troquant contre ta baguette débridée et ta flasque de sang de harpie (les incontournables des missions). Tu avances prudemment en direction de la source du bruit, la baguette brandie, le sourcil froncé, ton cœur habituellement au ralenti battant presque à son rythme d'autrefois.

"... Warren ???" La confusion te fait battre des paupières, tandis que tu baisses négligemment ta baguette, face à ton collègue... wait... ton ancien collègue ? "Tu fous quoi là ? On était pas genre... à l'enterrement de ton handler, y'a deux semaines ?"
A croire que tu cherchais tellement à t'occuper que tu avais oublié l'espace de quelques minutes que le type robuste en face de toi était recherché par tout le N2 (et le N9 aussi d'ailleurs...).
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Merde, jure Cecil en silence alors que son pied rencontre par inadvertance (mais surtout avec un peu trop d’allant) un cadavre de bouteille traînant au sol, lequel s’empresse aussitôt de rouler jusqu’à aller se heurter contre une gouttière en métal. Le vacarme crève le silence et coupe tout net Boris dans son monologue. Sans s’embarrasser d’une réponse à la question qui fuse aussitôt, il s’adosse contre l’un des murs de la ruelle et se contente d’attendre, bras croisés, tandis que l’autre sorcier s’avance prudemment dans sa direction et se rende compte par lui-même de son identité.
S’il affiche une attitude nonchalante, il est cependant bien loin d’être aussi détendu qu’il n’en a l’air et reste sur ses gardes, prêt à réagir au quart de tour. Pas fou au point de se comporter comme s’il ne s’agissait ici que d’une simple rencontre inopinée au hasard d’une rue – d’abord parce que s’il avait voulu l’éviter, rien ne lui aurait été plus facile : s’il est resté dans les parages c’était d’abord 1- par curiosité puis 2- par amusement, à écouter l’autre causer dans sa boule de cristal –, il n’a aucune idée quant à l’issue potentielle de cette confrontation. Dans le doute, la méfiance est de mise, mais cela n’empêche pas pour autant de présenter une attitude affable au premier abord.

Boris, toutefois, baisse sa baguette avec un air véritablement confus ; Cecil, quant à lui, a gardé la sienne bien rangée tout ce temps (et en même temps s’il devait en avoir besoin, alors il serait de toute façon dans une belle merde). Tu fous quoi là ? qu’on lui demande, et la question se voit balayée d’un haussement d’épaules qui veut probablement dire quelque chose du genre c’est quand même pas tes affaires, non ?
Le lycanthrope se permet un maigre sourire alors que son interlocuteur évoque Jonas. “Bagshot, rétorque-t-il, je ferai bien mine d’être surpris, mais ton odeur de viande avariée te précède sur un bon demi mile au moins.” Pour faire bonne mesure, il fronce le nez et affiche un rictus dégoûté. Si le ton est volontairement provocateur, il est en revanche dénué de la moindre animosité : à l’entendre, on le décrirait plutôt comme jouasse – mais jouasse dans le genre très particulier du on rigole, on rigole, sauf qu’à tout moment ça part en zbeul sans prévenir.

“J’aurais voulu venir, tu sais, il continue après un temps. Pas vraiment en fait. Ou alors seulement pour pisser sur sa tombe, probablement. Un dernier adieu et puis sans rancune mec, hein. Mais j’ai eu un, euh, un empêchement.” C’est en tout cas une manière joliment épurée de dire qu’il est effectivement dans son intérêt d’éviter à tout prix de se trouver trop près d’un membre de la VB, qu’il soit hound ou handler – à quelques exceptions près, que l’on peut sûrement compter sur les doigts d’une seule main. Et il n’est pas vraiment sûr que Boris en fasse partie d’ailleurs, puisqu'on en parle. “C’était bien ?” il demande finalement. “... l’enterrement, je veux dire.” La voix se teinte d’une espèce d’intérêt faussement poli – parce que concrètement, si on est honnête deux secondes, il s’en bat un peu les couilles de cette cérémonie (il se demande en revanche s‘ils ont réussi à le rendre présentable pour l’occasion) : ces derniers temps, les préoccupations qui lui parasitent l’esprit sont d’un genre tout différent, bien qu’intimement liées au décès tragique de Jonas. “J’espère au moins qu'après ça vous avez fait une soirée cocktails en son honneur.” Le dernier mot lui arrache un peu la gueule, mais il faut bien faire preuve d'un peu de bienséance – histoire de.
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Boris Bagshot
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"Bagshot ; je ferai bien mine d’être surpris, mais ton odeur de viande avariée te précède sur un bon demi mile au moins." "Ouh, caïd, t'as bouffé un clown, à la dernière lune ?" S'il voulait chercher les embrouilles, Warren avait frappé à la bonne porte ; il était de notoriété commune que tu étais le premier à chercher des puces à tout le monde, et que tu ne crachais jamais sur une dispute, surtout quand ça tournait à la joute verbale, fort de ton vocabulaire tout droit sorti d'une grotte de trolls. A force, c'était devenu davantage un jeu, et la Brigade raffolait de ce genre de dîner spectacle où tu te prenais la tête avec le premier loup qui passe, faisant ainsi honneur à l'animosité ancestrale qui habitaient hémovores et lycans.

Puis, Cecil s'excuse vaguement de pas avoir pu se rendre à l'enterrement de son handler. Quand d'autres auraient tout de suite compris pourquoi -à savoir, qu'il était lui-même responsable de sa mort-, tu ne captes pas tout de suite les liens de cause à effet, te contentant de hocher du chef, pensivement, essayant sans aucun doute de te rappeler de l'événement en question et de ce que tu portais ce jour-là. "C'était bien ?" A ton tour de hausser une épaule un peu mitigée, les lèvres pressées l'une contre l'autre. "Boarf, tu sais, nous, les vampires, la mortalité, ça nous passe un peu au-dessus du crâne, t'sais..." que tu expliques, nonchalant. Et toujours, tu ne sembles pas comprendre que quelque chose cloche quant à sa présence dans des lieux si reculés. Warren devait être en train de serrer les fesses, en espérant détourner ton attention suffisamment longtemps pour prendre la poudre d'escampette ; et jusqu'à présent, ça avait l'air de marcher.

"Putain, oui, l'after party, ça a été quelque chose," confies-tu en éclairant ton visage d'un rictus hilare. "T'aurais dû voir le cirque qu'ont fait Buck et Prewett ! C'est à croire que l'interdiction d'alcool, ça existe pas à la Brigade, j'te jure !" Tu écrases une larme de rire au coin de ton œil. "Et pis j'te jure, j'étais à ça de m'faire Wickham mais eh ! On peut pas être chanceux à tous les coups..." Bon, en vérité, tu avais simplement adressé la parole à Felix plus qu'à l'accoutumée, voilà tout, mais en rajouter une couche rendait le récit de la soirée tout de suite plus croustillant... et peut-être même que tu pourrais, qui sait, le rendre un peu jaloux ?? "Nan ouais franchement, t'aurais dû ven-..."

Ta voix s'éteint dans le fond de ta gorge, alors que tu sembles enfin raccrocher les wagons. La prise autour de ta baguette se raffermit discrètement, bien que la tension qui parcourt ton échine jusqu'à l'extrémité de tes membres longilignes ne trompent pas. Vos sens aiguisés se percutent, et vos regards s'agrippent l'un à l'autre. "Warren... Tu m'as pas dit qu'est-ce que tu foutais ici ?" répètes-tu, la voix rauque de nervosité, priant tes grands morts pour que Markus se ramène avant que ça dégénère.
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Boris se lance sur la piste abordée par Cecil avec un entrain qui ne l’étonne même pas venant de lui. Sur le fil de ses explications, le lycanthrope s’imagine bien malgré lui quelques bribes d’une soirée qui a priori valait le détour. “T’aurais peut-être dû le faire boire un peu plus, il devait certainement pas être encore assez beurré pour manquer de discernement à ce point, il rétorque avec humour. T’as raté le coche Bagshot, c'est dommage, l'occasion se repointera probablement pas de sitôt” Au fond, ça le fait quand même doucement ricaner de se dire que la mort de Jonas aura été pour certains l’occasion parfaite de s’autoriser une petite déviation des lois. À croire qu’il n’aura pas été pleuré par grand monde, hein… “C’est que tu me ferais presque regretter de pas avoir pu être présent”, il rajoute en prenant bien soin de laisser au placard le ton sarcastique pour lui préférer un amusement gentiment moqueur. Presque, ouais. Mais bon, quand même pas.
Et il est à deux doigts de se dire que ça va peut-être passer crème, alors que son interlocuteur ne semble toujours pas percuter (à moins qu’il s’en batte simplement les couilles ?), quand Boris s’arrête brusquement en plein milieu de sa phrase sans trace visible d’une raison valable justifiant l’interruption. Pour la seconde fois en moins d’une poignée de minutes, Cecil ravale un juron dépité et fait de son mieux à la place pour garder le masque, haussant un sourcil expectatif devant le silence subit. Il ne dit rien, ne relance pas et se contente simplement d’étudier le visage de son vis-à-vis. La tension soudaine ne lui échappe pas : c’est comme si, brusquement, la température de la ruelle venait de chuter d’une bonne dizaine de degrés. Oups.

Cette fois, la voix n’a plus du tout la même intonation lorsque Boris reprend la parole. La question soigneusement évitée tout à l’heure revient sur le tapis et, cette fois, Cecil se doute bien qu’il ne pourra pas détourner la conversation une seconde fois ; ça serait franchement prendre l’autre hound pour un con que de penser l’inverse. “Et alors ? Soudainement acculé, il répond avec un peu trop de brusquerie, toute trace de chaleur désormais reléguée au large. Je dois te rendre des comptes, maintenant ?” La nervosité apparente dans la question de son interlocuteur ne lui échappe pas mais il ne sait pas vraiment comment composer avec, sinon en s’efforçant de présenter une attitude le plus calme possible malgré le changement de climat.
Et c’est sûrement plus facile à dire qu’à faire alors que, mis nez-à-nez avec la justification de sa présence ici (c’est-à-dire aucune compte tenu du couvre-feu et du fait qu’il n’est pas accompagné par son handler pour quelque raison évidente), le lycanthrope ne peut s’empêcher d’être sur la défensive. Forcément, ça a la fâcheuse tendance à vouloir exacerber sa nature agressive et ça lui prend beaucoup de remballer l’instinct qui voudrait dicter l’attaque tant qu’il peut encore se dire qu’il a l’avantage de la surprise.

“Tiens, regarde : on a qu’à dire que j’ai mes raisons et qu’elles ne regardent que moi, de la même manière que ce que toi tu branles ici ne me concerne pas, non ?” S’il propose ça sur un ton qui se veut conciliant – en façade en tout cas, parce que ça sonne quand même un peu faux et que ça ressemble surtout à une manière policée de dire qu’il n’a pas l’intention de répondre –, Cecil ne se berce pas vraiment d’illusions pour autant : ça fait quand même un peu plus d’un mois maintenant qu’il joue à cache-cache avec les membres de la Brigade et, à ce stade, qu’on soit au courant ou non des raisons de son départ ne change rien au fait qu’il est bel et bien un fugitif ; qu’il n’est pas supposé se trouver là, quelles que soient les raisons précédemment évoquées de manière si floue et que, quel que soit le degré de sympathie qu’on puisse éprouver – ou non – à son égard, ce n’est pas vraiment le genre de chose qu’on peut ignorer comme ça. “Et si on te demande, tu pourrais même dire que tu ne m’as jamais vu.” On pourrait presque le prendre pour une menace, mais c’est volontairement qu’il n’y a mis ni les formes ni l’attitude, préférant à la place laisser traîner le doute et ne pas donner à Boris l’impression qu’il n’y a qu’une seule issue possible – une du genre à se régler avec la baguette qu’il tient toujours bien fermement entre ses doigts.
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Le sorcier n’a pas moins protesté que le vampire, lorsqu’on lui a imposé la compagnie d’une escorte lors de ses douteuses emplettes ― tous les soupirs, toutes les protestations et tous les arguments n’ont absolument rien changé à l’obligation de ne pas aller seul. C’est de bien mauvaise foi qu’il a accepté la proposition de sa douce cousine, c’est-à-dire de lui emprunter son limier. Elle lui a promis que la créature était divertissante et qu’il n’avait pas à craindre sa désobéissance, bien qu’il ne soit pas celui lié à son glyphe runique. Ou que ce petit voyage n’ait rien à voir avec leur travail respectif et plutôt avec les projets personnels de Markus, qui a toujours un chaudron sur le feu.

« Bagshot, tes geignements ont presque gâché mes affaires », annonce le Von Bäume en passant la porte de la masure, rangeant bien soigneusement ses nouveaux achats dans l’une des nombreuses poches de sa cape. Il a profité du déplacement pour acquérir quelques effets pour Svetlana, en plus des siens, dans une tentative d’adoucir la matriarche et d’ainsi lui prouver que tout s’est bien déroulé, nul besoin d’insister pour une escorte lors du prochain voyage (l’apothicaire lui a promis tout un chargement de crottin de Veaudelune et vous n’avez pas idée du prix qui est payé ailleurs qu’au marché noir pour de la merde argentée). Puis, vu le prix scandaleux du venin de Nundu... autant en acheter pour la peine.
Un bref coup d'œil lui confirme ce qu’il a pensé apercevoir par les carreaux sales de la boutique, à savoir que le vampire n’est plus seul. « Tu t’es fait un ami », commence-t-il sur un ton infantilisant, comme si Boris avait quatre ans et non pas une petite vingtaine de plus, avant de s’interrompre lorsque son regard croise celui de l’ami en question. L’expression passe de l’amusement à la surprise, à une surprise ravie, au moins autant que le sourire qui étire ses lèvres et réduit ses yeux à deux étroites fentes sombres.

Crescent et lui aussi sont d’excellents amis et ce même si le lycanthrope ne s’en souvient plus.
Une part de lui s’en souvient très bien.

Il ne quitte plus les iris jaunes de l’hybride. Il ne craint pas sa carrure imposante, bien supérieure à la sienne, ni les capacités surnaturelles que l’Allemand connaît sur le bout des doigts. Ils sont des amis intimes, d’une certaine façon, et tout ce que Crescent sait, fait, est, il le sait : c’était sa volonté. Dr Frankenstein heureux de retrouver sa créature enfuie, enfant capricieux aux ambitions eugénistes. « Ma cousine avait raison, commente-t-il pour Bagshot, tu peux être utile. » La baguette d’if est apparue dans sa main en une seconde, sans qu'il perde son calme, ni son sourire.
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Boris Bagshot
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Avec la rédaction des rapports, les arrestations d'anciens collègues étaient ce que tu détestais le plus. Bon, certes, ils n'étaient qu'une bande de vieux loups puants ou de vampires dégénérés, mais avec le temps, tu avais pris tes marques auprès de la plupart d'entre eux. Et ça te foutait toujours un petit coup au moral quand un brigadier disparaissait du jour au lendemain, et que Wickham, ou Buchanan se ramenait deux jours plus tard avec un nouvel avis de recherche estampillé de la sale tronche du déserteur.
Le déménagement en masse des Greyback avaient laissé un vide (et un air plus frais), de cette manière et, si tu t'en étais trouvé soulagé (t'avais plus à raser les murs dès que Fenrir trainait son gras dans la pièce), t'avais aussi trouvé que le QG était devenu bien silencieux d'un coup.

La tendance que tu avais de te chamailler avec Cecil n'avait pas arrangé le coup porté par son départ. Il avait fait ça de manière bien sale en plus, et peut-être de la seule manière possible qui soit: en envoyant son handler par le fond. Il était donc surprenant que tu n'aies pas compris tout de suite ce qu'il se passait.
Fort heureusement, Markus était doté d'un cerveau pour deux.

"Et si on te demande, tu pourrais même dire que tu ne m’as jamais vu." "Moi j'veux bien, hein, mais pas sûr que ça fasse plaisir à V—" "Bagshot, tes geignements ont presque gâché mes affaires." Bah oui, parce qu'un malheur n'arrive jamais seul, c'est maintenant que Markus décide de se ramener, après t'avoir fait poireauté tout ce temps; limite il attendait bien tranquillement au chaud dans la boutique, le nez collé à la fenêtre, cherchant à trouver le meilleur timing pour faire son entrée dramatique.

"Tu t’es fait un ami." "Nan mais c'est pas ce que vous croyez; en fait on a bossé ens—" Tes explications bafouillantes se perdent au fond de ta gorge quand tu surprends le regard que Markus pose sur Cecil. Il ne relevait pas de la rage ou du dédain habituel qu'un Brigadier pouvait ressentir à l'anticipation du devoir ou du combat contre un hybride farouche. Markus, d'habitude si affable, avait l'air tout simplement ravi. Et, tu avais beau retourner la situation dans tous les sens, tu ne voyais pas ce qui pouvait le rendre si joyeux, sauf s'il te manquait une pièce du puzzle, bien entendu (ce qui te paraît invraisemblable vu que tu es la commère du Ministère, mais soit).

"Ma cousine avait raison, tu peux être utile." Tu soupires, dégaines la flasque à ta ceinture que tu engloutis avec un certain ennui : du sang de harpie. "A la bonne heure! Ugh, quel goût de merde—" Tu étires les muscles de ton cou, de tes épaules, à l'instar d'un joueur de Quidditch juste avant un match, ou plutôt comme tu avais l'habitude de faire avant les combats clandestins. L'avantage avec les loups, c'est qu'ils utilisaient moins leur fichue baguette que les sorciers. Tu lèves la tienne par-dessus ton épaule, à l'intention de Markus. "Z'allez sûrement vouloir m'la débrider..." conseilles-tu avec un sourire en coin.

Le sang de harpie fait rapidement le tour de ton organisme, venant imbiber tes cellules maudites, leur donnant une fièvre sauvage. Ta température monte, tes sens plus aux aguets que jamais et l'envie, pas si indicible que ça, de planter tes griffes dans les muscles de Cecil. "Désolé, bogoss, t'es plus d'la mif, alors si j'veux vraiment faire comme si j't'avais pas vu, va falloir que j'te fasse disparaître ; c'est l'code."
Et aussitôt d'aboyer un fumos! et de t'élancer dans l'écran de fumée à une vitesse considérable, tes sens décuplés te permettant de sentir Cecil dans le brouillard.


Dernière édition par Boris Bagshot le Mer 1 Déc - 1:42, édité 1 fois
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Trop focus sur Boris, le lycanthrope remarque sans y accorder grand attention la silhouette qui franchit le seuil de la bicoque pour s’approcher d’eux mais, bientôt, tout vole en éclats sans crier gare. Tu t’es fait un ami. La voix fige le temps et le cœur de Cecil manque un battement avant de reprendre à une allure effrénée. Sans que le concerné en comprenne la cause, il sent un long frisson glacé lui courir le long de l’échine et un début de panique sorti de nulle part qui le heurte avec violence. Perplexe, inquiet, son regard abandonne l’hémovore pour se fixer sur le nouveau venu, le scruter avec une intensité rare.
Et se convaincre qu’il ne l’a jamais croisé avant… ou si ? Y a comme un air de déjà-vu.
Pourtant, c’est bien en réponse à sa présence subite que son corps a réagi de manière aussi viscérale et Cecil, peu connu pour être un gros froussard, a toutes les peines du monde à en comprendre la raison. “T’as changé de handler ?”, il demande à Boris sans quitter le sorcier du regard. Et c’est tout son corps qui se tend, les muscles qui se bandent dans l’expectative d’il ne sait trop quoi. L’autre arbore une expression un peu trop réjouie à son goût et cela suffit largement à tirer tous les signaux d’alarme dans sa caboche. Ça sent pas bon, cette histoire. Ça ne sent pas bon du tout. Et il n’a pas besoin de le voir prendre lui aussi sa baguette en main pour en arriver à cette conclusion.

L’écran soudain d’opacité ne présente qu’une inconvenance très modérée pour le lycanthrope plus habitué à se reposer sur son ouïe et son odorat que sur sa vue. La première impulsion qui lui vient, dès lors le signal implicite de l’assaut donné, est la fuite. Non pas qu’il espère être en mesure de réellement échapper aux deux individus, mais la logique derrière l’acte est toute aussi simple : Boris, en sa qualité d’hybride, n’aura probablement aucun mal à le suivre à la trace. Le sorcier, quant à lui… eh, pas si sûr. Et c’est ce qu’il espère, Cecil, mettre suffisamment de distance entre les deux pour ne pas se retrouver à devoir les affronter en simultané, auquel cas il ne se fait aucune illusion quant à l’issue sale et rapide du combat. Il n’a tué Jonas qu’en réussissant à le prendre par surprise ; ici, ses chances de réussite avoisinent le zéro… en restant positif.
“De toutes les merdes que t’aurais pu lancer, t’as vraiment choisi le sortilège le plus inutile Bagshot, t’en es conscient ?” Il lance dans sa direction, l’assurance redevenue un peu plus ferme maintenant qu’il ne sent plus l’inconnu dans son entourage immédiat. “Je ne savais pas que le sang de harpie avait aussi cette conséquence d’atrophier les neurones. Chez toi, ça risque d’avoir un effet désastreux.” Il provoque volontairement bien sûr, cherche à encenser les effets de la décoction que Boris vient de s’enfiler un instant plus tôt. Ce n’est pas l’idée de faire face à un individu à l’agressivité décuplée qui lui fait peur (ça, il maîtrise de facto plutôt bien vu sa condition) et s’il peut le pousser à l’attaque au corps-à-corps plutôt qu’à la baguette, il ne s’en privera pas. Lui en tout cas n’a pas l’intention de lancer l’offensive et continue de reculer, tous les sens aux aguets. Le premier coup, il se refuse à le porter et préfère être celui qui va l’encaisser, qu’il soit magique ou physique. La riposte en revanche ça, ça le connaît mieux et, face à l’imminence de la collision, l’adrénaline brûle sous la surface. Babines retroussées sur un rictus animal, il laisse la part belle aux instincts du loup pour les minutes à suivre. Il veut bien jouer le rôle du traqué, mais se refuse de garder la peur qui va avec, il ne peut pas se le permettre, pas quand c’est sa survie qui est en jeu.
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La mémoire de Crescent a été modifiée, dérobée, violée de tous les côtés, afin de ne rien y laisser des expériences subies au N9 du Ministère de la Magie. Un travail que le Langue-de-Plomb n’a pas mené lui-même, loin d’être un spécialiste de la magie de l’esprit, et qui a été un peu bâclé ― on ne s’est que bien peu soucié des cobayes chéris de Markus, de son travail parfois délicat, parfois barbare. Vixen lui a montré le connaître, le reconnaître, sans savoir d’où exactement, et sa complaisance à l’endroit de la vampire est son erreur (mais comme en toute chose, il ne regrette pas).
Il peut voir dans le regard sauvage de Crescent qu’à sa façon, lui aussi le reconnaît.
Par réflexe, par instinct, par tout ce qui a été instillé dans son corps et son esprit.
Alerté par un drapeau rouge soudain levé, une alarme qui résonne uniquement entre les tempes du lycanthrope.

« T’as changé de handler ? » Ni le vampire, ni le sorcier, ne prennent la peine de répondre à la question posée par le lycanthrope ― la logique impose que oui, peut-être, bien sûr, et surtout, impose de ne pas donner davantage d’informations au fugitif. Ça n’a aucune espèce d’importance, de toute façon, alors que Bagshot se lance en chasse à travers l’écran de fumée lancé dans un mouvement de poignet. Le sorcier ne retient pas un petit soupir excédé devant le sort exécuté, qui lui nuit plus qu’aux deux maudits, dont celui qu’ils veulent capturer. Ça lui apprendra à reconnaître l’utilité de l’animal de compagnie d’Ulrike.

Heureusement, si Markus n’est pas un brigadier de la Values Brigade, il reste tout de même un chasseur, et ce n’est pas un écran de fumée qualité première année de scolarité qui va l’empêcher de participer aux festivités.

Là où vampire et loup-garou courent dans le brouillard et la pénombre, chacun se fiant à leur odorat afin de découvrir la localisation ultra précise de l’autre, lui transplane directement vers la voix grave de Crescent. C’est peut-être ce qui trahit qu’il n’est pas un Handler : il n’en a rien à faire, de ce que veut bien faire Bagshot, ni d’établir une tactique. Markus est de surcroît un très mauvais joueur d’équipe, entre autres défauts, et s’il a l’occasion de mettre l’hybride au sol seul, il la prendra sans attendre. Et il se fout bien des risques, aussi, mais ça, c’est un problème constant avec lui.
Ainsi, il transplane dans la direction de Crescent et atterrit presque sur les pieds de l’homme, un peu trop précis dans la chose, et la surprise mutuelle des deux sorciers permet au Von Bäume de lancer un sort à bout portant dans la poitrine de celui-ci. Quelque chose qui l’expulse plus loin dans un bruit d’explosion, et peut-être une fine odeur de tissu brûlé. « Ce sera plus facile si tu te rends tout de suite », offre-t-il avec une complaisance évidente. Il n’a pas envie de blesser sa créature, sa création (enfin, juste assez pour lui apprendre que ça ne se fait pas de se sauver comme ça), ni que Bagshot l’abîme trop. Très peu de chances que l’hybride attrape la main métaphoriquement tendue, si ce n’est pour lui arracher le bras, mais on ne pourra pas lui reprocher d’avoir essayé !
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