Fryderyk aime les festivités. C’est un trait de caractère qu’on n’attend pas forcément de lui, surtout quand on travaille avec lui et qu’on s’habitue à le voir penché sur ses chiffres, les sourcils froncés, l’air ailleurs. Mais Fryderyk adore les festivités, les banquets, les belles pièces décorées, les gens sur leur 31. Lui-même fait un effort, coiffe ses cheveux, sort le costume spécial grands événements (offert un jour par Misha), ne mange pas le repas d’avant et se présente affamé et enthousiaste à tout ce qu’on peut lui offrir.
Il aime d’autant plus les festivités quand elles sont organisés par les Strugatsky parce que, clairement, on sait faire les fêtes ici. On sait faire la déco, on sait alimenter un buffet et, surtout, on sait organiser des activités pour distraire le public. Même si Fryderyk aime bien danser, il sait que la majorité des invités ce soir sont sang-pur ou trop riches pour vouloir se risquer à danser avec un simple conseiller financier. Ou sont des hommes et n’iraient pas danser avec un autre homme. Le gâchis.
(Si Herbert avait été là, auraient-ils dansé dans un coin, à l’abris des regards ?)
Heureusement la danse ne sera pas la seule activité de la soirée et c’est en enfournant un énième petit-four subtilisé au buffet pour le trajet qu’il assiste à l’annonce de la disparition de Vera et la quête pour la retrouver.
— Énorme, commente-t-il sous le regard interloqué d’une voisine de procession.
Il ne se formalise pas plus et retrouve son groupe. Il sourit à Izar et Zoya mais évite le regard de Vasya. Scrute Hector alors qu’on attrape le portoloin et qu’il se demande à quelle sauce ils vont être mangés.
— Énorme, un labyrinthe, commente-t-il sans avoir conscience qu’il se répète.
Alors qu’Izar a l’air de prendre la direction de leur petite équipe (sûrement que Vasya prendra bientôt le relais), Fryderyk obverse l’obstacle qui les attend, un peu fasciné, et les suit sans d’abord remarquer le passage qui se referme derrière eux. Izar fait une remarque, et Fryderyk suit rapidement :
— Clairement ! Vous croyez que l’on gagne quelque chose si on arrive en premier ? Une danse avec la mariée ?
Ce faisant, ils arrivent au premier embranchement et avant que quelqu’un ne propose quoi que ce soit, Fryderyk qui passe clairement une superbe journée (c’est pas tous les jours qu’il a le droit de venir au palace) s’avance de lui-même sur la gauche.
— Je le sens, c’est par là !
Et malgré son pas rapide, il prend le temps de sortir son carnet et, à la page du jour, commence à dessiner le labyrinthe et noter de quel côté ils sont allés. Ça va être du gâteau, il faut juste espérer que Vasya ne retire pas tout le fun de la situation.

tldr :

Vasilisa n’avait rien contre les mariages, tant que ce n’était pas elle la mariée. En l’occurrence, elle n’était que la sœur de la mariée (la sœur aînée, if you please) et cela lui permettait de profiter doublement de la fête, comme membre très proche de la famille tout en n’ayant pas à subir le poids de devoir porter toute la cérémonie sur ses épaules. Même en étant passablement détendue, elle restait sur le qui-vive ; on pouvait être assuré que le premier guignol qui tenterait la moindre attaque sur Misha (et potentiellement Vera, mais était-ce vraiment la famille tant que le prêtre n’avait pas prononcé les mots importants ?) se prendrait un retour dans la face qui ferait trembler tous ses ancêtres dans leur tombe.
L’enlèvement impromptu et tout à fait traditionnel (il aurait été très amusant sans nul doute, si son mariage avec le petit Bart avait été maintenu, qu’on imagine quelqu’un enlever Vasya pour ensuite regarder le freluquet partir à sa recherche…) de Vera vient pimenter un peu l’affaire. C’est que la procession (rassasiée de petits fours) était déjà sur le seuil de l’église quand Misha, éclatant dans son costume blanc, leur annonça l’affaire. Rassurant bien vite tout le monde en soulignant l’aspect amusant de cette histoire. Vasya pensa manquer de s’étrangler cependant quand on parla de la main innocente de Brygida. À d’autres. Elle fit disparaître d’un coup de baguette le foulard noir dont elle allait couvrir sa tête à l’entrée dans l’église pour écouter le tirage au sort.
Sans écouter tout ce qui concernait les règles de sécurité, n’étant clairement pas concernée par tout cela. Et si elle n’était pas souvent d’accord avec sa cadette, il fallait bien avouer que cela faisait étrange et un peu plaisir d’avoir des gens nouveau sur leur domaine. Des gens qui n’étaient pas voués à finir dévoré par leur verger.
Elle ne contesta pas la main de l’Innocente, pas aussi proche de l’église et du prêtre familial en tout cas — évidemment ses camarades ne sont pas forcément ceux qu’elle aurait choisi pour une compétition mais cela aurait pu être pire. Zoya était de bonne compagnie, au moins. Hector… sans doute aussi ? Elle lança un regard au garçon qui n’avait pas l’air d’être le plus dégourdi du territoire, ignorant Fryd tout comme ce dernier l’ignorait. Puis Izar, qui menait la danse, pour les amener via portoloin jusqu’à un labyrinthe.
« Ah, très bien, » fait-elle hautement satisfaite en remontant d’un geste les manches longues de sa robe, saisissant sa baguette pour faire bonne mesure quand Izar leur demande s’ils étaient bien armé. Les haies qui se referment dans leur dos ne lui arrache pas de frisson, mais en revanche la flamme de la compétition l’enflamme immédiatement quand on dit qu’on n’allait certainement pas laisser Misha gagner rien que parce que c’est son mariage. « Pas notre genre en effet, hein p’tite sœur, » elle rajoute avec un petit clin d’œil en direction de Zoya, pour la motiver à se donner au maximum. Même si ce maximum n’était parfois pas très haut.
Et là-dessus Fryd, qui s’amusait comme un petit chiot, lança des hypothèses sur ce qu’on pouvait bien gagner si on arrivait les premiers. « Dis-toi que ça me mettrait de bonne humeur de gagner, s’il te faut quelque chose pour te motiver. » Mais il n’avait pas besoin de mots d’encouragement, déjà il cavalait en tête. À bifurquer vers la gauche, comme s’il avait flairé une bonne affaire dans ce coin.
« Ola, on va laisser Fryd nous guider là-dedans ? » qu’elle lâche au reste du groupe, avant d’allonger le pas pour rattraper l’énergumène qui était déjà en train de griffonner sur un de ses carnets qui lui servait de cerveau de substitution sans doute. « Alors je t’arrête mon petit mais on ne va pas juste se fier à ton flair pour conduire tout le monde. C’est que j’ai envie de gagner ok ? » C’est qu’ils s’étaient bien enfoncé dans son embranchement, et évidemment elle n’allait pas les faire repartir en arrière rien que pour emmerder Fryd (parce qu’il fallait bien avouer qu’il n’était tombé sur aucune emmerde…) mais elle ne voulait pas lui laisser toute les rênes tout de même. Et quand la prochaine bifurcation arrive elle décide d’embarquer vers la droite. Puis encore après sur la droite : « Ça suit le mouvement derrière ? Parce que là pour le moment c’est assez calme, on pourrait p’tet se permettre une petite marche rapide, du six miles à l’heure, non ? C’est qu’il s’agit de sauver la mariée tout de même ! » Les souvenirs de son temps à Koldo revenaient très vite en mémoire, quand elle coachait les plus jeunes à cinq heures du matin, en leur faisant faire des tours de stade à la course.

Vasya c'est la meilleure:

Zoya a du mal à cacher sa déception à la mention des groupes de recherche. Elle aurait aimé être avec un certain rouquin, mais elle se dit que c’est peut-être mieux ainsi, surtout avec celle qui fait réellement battre son cœur dans le lot. Elle n’aurait pas fait le poids. Et puis, il est temps pour elle de passer à autre chose et de comprendre qu’il se fiche complètement d’elle. La brunette se focalise sur la mission, si elle est là pour s’amuser, l’esprit de compétition est bien présent dans la foule et principalement du côté de Vasilisa. Zoya est heureuse de l’avoir avec elle. Il y a en a au moins une qui n’aura pas peur de foncer dans le tas s’il y a un danger. Parce qu’Hector ne lui semble pas le plus vif lorsqu’il est question d’action et Fryd, même si elle l’adore, ce sont les chiffres son truc. Izar est très doué et elle lui fait confiance, quant à elle? Sa magie est tellement hasardeuse que moins elle l’utilise, mieux c’est. Elle sait toutefois qu’ils vont bien s’amuser et que cette tradition va bien animer les festivités. Dans les prochains jours, on ne parlera que de ça dans les médias. Elle touche le portoloin qui les amène aussitôt devant le labyrinthe. Son Ombre prend les commandes et elle sourit intérieurement de le voir prendre les rênes alors qu’il a l’habitude de rester à l’arrière, rôle obligé. Ça doit tuer Vasi de ne pas être la chef, mais sa petite sœur sait que tôt ou tard, elle sera en avant. C’est plus fort qu’elle. Elle hausse les épaules en rigolant lorsque Vasi lui dit que ce n’est pas leur genre de laisser gagner Misha juste parce que c’est son mariage. Zoya s’en fiche un peu de qui retrouve Vera en premier. Tant que cette dernière est sauve.

Elle empoigne sa baguette et pénètre dans le labyrinthe de haies immenses. L’ouverture se ferme aussitôt tout le groupe à l’intérieur. Avec surprise, c’est Fryd qui décide du premier chemin à prendre. Il est rare qu’elle le voie ailleurs que dans son bureau entouré de livres, de plumes, de parchemins et autres babioles sérieuses. Elle aime bien le voir ainsi décontracté et aime découvrir cette autre facette de lui. Le reste du groupe lui emboite le pas, non sans que son ainée fasse des commentaires et prenne les devants. Ils tournent à droite, puis encore à droite. Comme le mentionne Vasi, pour le moment tout se passe bien. Peut-être trop bien et ce n’est jamais bon signe chez les Strugatsky. Zoya décide de prendre à nouveau la droite en tirant Hector avec elle. "Venez! On essaie par-là!" dit-elle aux autres. Elle gambade et profite du moment lorsqu’un esprit frappeur se matérialise brusquement et directement devant elle. Par réflexes, la belle fait un bond vers l’arrière en dressant sa baguette droit devant. Les autres derrière s’agitent à leur tour, mais le fantôme est plus rapide. Dans un petit tour de passe-passe rapide, il vole sa baguette et celle de Vasya en ricanant méchamment. "Hey! Rends les nous!" Demande-t-elle trop doucement pour une telle créature. Elle s’élance à sa poursuite, mais il flotte juste assez rapidement et assez bas pour la narguer et qu’elle soit incapable de l’atteindre. "Désolée." qu’elle dit piteuse à sa sœur qui doit bouillonner de rage de s’être fait avoir de la sorte par sa faute. Zoya se dit que l’esprit frappeur à de la chance d’être déjà mort, sinon Vasya lui aurait fait la peau.

oupsie:

Sa mère l'avait mentionné. Mais est-ce que le fils avait écouté ? A voir la goutte de sueur contre sa tempe, pas vraiment. Hector est là, bras balants, séparés des autres (maman!) mais toujours avec Zoya. Et puis, dans un labyrinthe. Non, si Hector avait écouté sa mère, il aurait peut-être fait l'effort de prendre sa baguette. Le vide dans sa poche intérieure fait tâche - mais d'un autre côté, qui ramène sa baguette à un mariage ?
Qui enlève une mariée ?
Il ne veut même pas se demander si ça sera pareil à leur mariage (mais trop tard, ça lui file de l'anxiété, comme les haies étroites et trop rapprochées). Ils marchent vite, tous se connaissent, tous l'ignorent, tout va pour le mieux. Et puis sa douce promise tourne trois fois à droite, faisant un demi tour qu'Hector a été un poil trop lent pour relever. Le temps qu'il ouvre sa bouche c'est un petit cri qui en sort alors qu'un esprit frappeur, frappe, et part flotter plus loin avec les baguettes des deux femmes de la fine équipe. « Désolée » Le sang-pur foudroie du regard les deux plots censés assurer leur sécurité et défroisse son costume. Un moment il regarde Zoya dépitée, sa soeur absolument terrifiante, et l'esprit frappeur qui se.. Moque d'eux. De lui. Et ça, c'était le pompon sur la garonne.
« Je vais vous les récupérer » Gonflé soudainement d'une confiance en lui aussi surprenante que fugace, Hector Rowle se lance à la poursuite du spectre, courant entre les haies. Que personne ne lui demande pourquoi est-ce qu'il n'a pas utilisé sa baguette (et si on le lui demande, il dira que l'esprit la lui a cassée). Trop occupé à s'imaginer des excuses et à mémoriser les intersections qu'il prennait, il ne réalisa que trop tard que, acculé dans un cul de sac, un esprit peut juste.. traverser le mur.

Seul et essouflé, il déssère son noeud papillon et fait demi-tour. Et l'esprit aussi. Revenu spécialement pour les narguer. Le narguer. Main sur son point de côté, front un peu en sueur, devant les Strugatsky Hector ne lâche qu'un piteux « Il a pris la mienne » sans plus s'étaler.
C'était assez de prise de décision pour toute une année.

Spoiler:

La remarque d'Izar fait son effet. Fryderyk visiblement enthousiasmé par la fête, et Vasya dont l'intérêt et l'intensité pour leur épreuve semblent s'être enflammés depuis qu'il a demandé si tout le monde a sa baguette, insinuant qu'ils en auront besoin et qu'il ne s'agira pas que d'une simple balade de santé endimanchée, semblent tous deux prêts à relever le challenge. Il se demande quand même si le ciel ne s'apprête pas à leur tomber sur la tête, ou une rencontre du labyrinthe à mal tourner : c'est si improbable qu'ils tombent d'accord que s'en est presque louche, la chance déjà tout utilisée pour réaliser l'occurrence aux airs d'impossibles. Il a un souffle amusé. « Tu pourras sûrement négocier pour une danse si on parvient à la ramener, j'imagine. Elle et Mikhail ne pourraient pas dire non à ses sauveurs non ? Mais je suis sûr qu'on peut demander encore mieux, comme prix. »

C'est Fryd qui prend d'abord la tête du groupe, son fidèle carnet en main à la place de sa baguette - il ne dit rien, Izar, de l'utilité relative de l'idée : les haies sont ensorcelées pour se mouvoir, parfois, en dehors de la section du labyrinthe dans laquelle ils se trouvent, si bien qu'ils sont censés garder l'illusion de l'immuabilité du chemin qu'ils ont à emprunter. Vasya prend déjà le relai et ils avancent rapidement, les intersections choisies toujours les bonnes, mystérieusement - peut-être n'ont-ils pas encore épuisé toute leur chance, après tout ?
Ils évitent néanmoins l'idée du pas de marche rapide de l'aînée des Strugatsky, Zoya prenant les devant à son tour en entraînant Hector avec elle. Izar se glisse vers le centre du groupe naturellement, pour rester relativement près d'elle, juste au cas où. Qu'il ne fasse pas confiance à Hector pour la protéger si besoin il y a ? Non, vraiment, il ne voit pas qui pourrait penser ça, voyons. Certainement pas lui, jamais. Il n'est pas comme ça.

Evidemment ça ne manque pas.
Un esprit frappeur surgit d'une haie, juste alors que le groupe s'engage sur la droite de l'intersection. Sournois, il leur fonce dessus et Zoya fait un bond en arrière, baguette dressée que la créature s'empresse de lui arracher. Dans le chaos, il parvient à s'emparer aussi de celle de Vasilisa, sans doute parce que ni Hector ni Fryd n'ont leur baguette sortie et que Zoya fait écran entre la sienne et l'esprit. Shit, that won't help them. Pas quand l'aînée des Strugatsky est leur force de frappe contre de potentielles autres épreuves dans le labyrinthe.
Zoya s'excuse d'un air piteux, un peu affligé et Hector se transforme soudainement en chevalier servant et promet de récupérer les baguettes avant de s'atteler à poursuivre le voleur. If that's not the biggest surprise of the month... Tendant le bras, il serre doucement l'épaule de Zoya pour la réconforter. « Ne t'excuses pas, ce n'est pas de ta faute. On va les récupérer de toutes manières, il avait l'air plus décidé à nous narguer qu'à fuir - il reviendra. » Peut-être pas comme d'autres, par contre.
Hector revient le premier - étonnant - les mains vides - beaucoup moins étonnant - en affirmant que sa baguette aussi a été volée. « Heureusement que tu ne t'es pas perdu, ça aurait été dommage que tu disparaisses comme un fantôme toi aussi, » la voix perd un peu de sa douceur pour lui préférer quelques notes d'un mielleux faussement compatissant, le sarcasme pas loin sous la surface. Yes, you're petty, and so what. « Mais on récupèrera sa baguette aussi dans ce cas, dès qu'il réapparaît. » Il n'est pas comme ça.

Il redresse sa baguette pour jeter un coup d'oeil circulaire à la recherche de l'esprit frappeur, prêt à agir à son tour. Manque de chance, il surgit dans l'angle mort que créé la cécité de son oeil gauche, et il réagit certes rapidement, mais avec un léger décalage : le rayon rouge de l'expelliarmus quitte la baguette dans la direction générale de l'esprit mais il se contente d'une galipette narquoise et faussement pataude dans les airs pour le narguer. « Trop lent, si vous croyez que vous m'aurez comme ça, jamais vous ne récupèrerez vos bouts de bois ridicules, » il chantonne, trop doucereux et moqueur, poursuit d'un ricanement enjoué. « Comment ça marche, d'ailleurs ? Dansez maintenant ! » et le voilà qui agite les baguettes dans votre direction comme s'il s'agissait de baguettes de maestro et non pas magique, envoyant quelques rais de lumière inoffensifs mais qu'Izar tout de même d'un pas sur le côté. Son bras frôle celui de Vasilisa, qu'il imagine sans mal en train de réfléchir à toutes les manières possibles d'étriper un esprit. Après une courte seconde d'hésitation, il lui offre la poignée de la baguette de tilleul argenté. « A toi l'honneur. »
Ce sera sans doute le plus rapide et le plus efficace. Après tout, il est surtout là pour accompagner le groupe au travers des épreuves - même si une idée germe dans sa tête. Pour plus tard, peut-être.

Spoiler:

Un jour comme celui-ci, même la mauvaise humeur de Vasya ne saurait diminuer l’enthousiasme de Fryderyk. C’est ce qu’il se dit même quand elle le rattrape et le freine pour, à son tour, choisir par où passer.
— Mais bien sûr, chacun son tour, je voulais pas tout garder pour moi ! répond-il avec un large sourire, continuant de prendre en note par où ils passent.
Il trottine gentiment avec le groupe, suit Zoya par la suite, et s’écrie avec les autres quand brusquement un fantôme fait irruption et vole deux baguettes. Lui-même s’accroche à son carnet comme à une bouée avant de soupirer de soulagement quand la créature s’éloigne. Il se permet même un sage :
— Comme quoi, c’est plus sûr de pas sortir sa baguette ! Tu peux pas te la faire voler !
Ça lui vaut un regard noir de Vasya alors que Zoya s’excuse mais que Fryderyk oublie d’y faire attention, de nouveau le nez rivé dans son carnet à noter les événements. Vasya est en train de le presser quand soudain le nouveau, Victor (Henry ?) se précipite à l’avant du danger sous le regard impressionné de Fryderyk. Lui, clairement, il irait pas tout seul courir après un fantôme. Trop de souvenir de Koldo par ici. Ça fait remonter très rapidement un frisson d’angoisse, qu’il chasse très vite. Il est décidé, profondément décidé, à profiter de cette journée.
Heureusement, l’inconnu (Termidor ?) revient vite le distraire avec un air dépité fort pitoyable qui le fait sourire alors qu’il se retient de rire.
— Allez, c’est pas grave, ne pas avoir de baguette ça empêche pas de marcher ! Bon, on passe par où ?
Il se retourne vers le chemin qu’ils comptaient emprunter mais l’esprit frappeur est de retour pour leur jouer un mauvais tour. Un « Ah ! » surpris échappe à Fryderyk alors que finalement il cherche sa baguette dans sa veste pour la sortir et la brandir. Il se met même devant la pauvre petite Zoya, qui n’a pas l’air d’en mener bien large. Il prend une grande inspiration alors que la créature les nargue et après avoir proféré le sortilège entre deux rais de lumière dans leur direction, tente d’attaquer.
Il n’a pas suivi, dans son dos, le manège entre Izar et Vasya et se retrouve donc tout surpris de voir un autre rayon de lumière partir du groupe et frapper l’ennemi. D’autant plus surpris quand celle-ci se consume et tombe au sol avec les deux (pas trois ?) baguettes et quelques autres bibelots.
Fryderyk se retourne pour voir Vasya en position de combat, la baguette brandie, l’air concentrée.
— Ah bah je me disais bien que ça avait un peu trop bien marché ! s’exclame-t-il alors qu’elle lève les yeux au ciel et ramasse sa baguette.
Fryderyk ramasse de son côté celle de Zoya et la lui rend avec un sourire.
— Voilà ni vu ni connu. Tu veux continuer sur la route ou on fait demi-tour pour tenter ailleurs ?
Il lui laisse le choix depuis son autorité de rien du tout mais ça lui semble un bon moyen de tromper le sort (Fryderyk est superstitieux). À Eric (?) il balance un simple :
— Désolé, je crois qu’il a jeté ou mange la tienne ! Je te prête la mienne si tu veux !  
Vasya fait une remarque sur l’utilité limitée qu’il la garde, en effet, et ça le fait rire.

tldr :

REOUPSI: