BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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Âge : 35 ans. (25 juin 1972)
Occupation : présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch. membre de l'angelus.
Allégeance : voldy les bons tuyaux.
Particularité : occlumancie (maître)
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MessageSujet: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptySam 1 Mai - 22:01
low » juillet 2007
Le vendredi était le jour le plus épuisant de la semaine. Non seulement parce que la fatigue cumulée commençait à se faire sentir, mais aussi parce qu’elle se retrouvait obligée de boucler rapidement la montagne de dossier qu’elle avait, tant à l’angélus qu’au ministère. Ce soir, lorsqu’elle quitta enfin son bureau à la galerie, il était déjà 21h sur la capitale anglaise. Un peu usée, elle ferma à clef sa salle, avant d’éteindre les quelques lumières encore allumées. Il était tard, les autres étaient déjà rentrés chez-eux, à profiter d’un bon livre ou d’une bonne beuverie. Avant de fermer boutique, et surtout de lancer un sort de sécurité, elle s’assura que les lieux étaient vides. Une vérification bien pensée, étant donné qu’un membre de l’angélus s’attardait dans les locaux ; Massimiliano. Qu’il soit le dernier à partir n’était pas vraiment surprise étant donné qu’il était censé protéger les œuvres de la galerie. Néanmoins, aux dernières nouvelles, il ne vivait pas à la galerie.

Léonilde s’entendait bien avec le plus jeune, ils avaient beaucoup de points communs et elle appréciait son côté nature. Elle le voyait un peu comme un petit frère, ce qu’elle se gardait bien de dire ou montrer bien sûr. «‌ ‌‌‌‌Hey pumpkin ! Toujours au travail, quel zèle.‌‌ ‌»‌ Les surnoms étaient sa marque de fabrique, Mili ne devait même plus le remarquer à force. Amusée de le voir encore présent, elle s’adossa au cadre de la porte cherchant du regard ce qui pouvait le retenir. Visiblement, le brun était seul dans la pièce et rien ne semblait se passer. A défaut de trouver une activité, Léonilde s’hasarda sur une invitation, en dehors du cadre du travail. «‌ ‌‌‌‌Un verre, ça te dit ? Simone est chez ses grand-parents pour le weekend.‌‌ ‌»‌ S’il était encore là, sa fille aussi devait être bien gardée. C’était l’occasion de souffler un peu, tout en fêtant le début du weekend.

Léonilde n’était pas la membre la plus appréciée de l’angélus. Elle savait que son caractère pouvait être un peu déstabilisant et éreintant pour les autres. Mili semblait la supporter, voir l’apprécier et comme cela était mutuel, des liens sincères s’étaient établis entre eux.  La brune ne supportait pas les idiots qui jouait les érudits. Le brun assumait son quotient intellectuel, un détail qui le rendait définitivement plus sympathique que d’autres à ses yeux. «‌ ‌‌‌‌Sauf si tu préfères dormir ici.‌‌‌‌ ‌»‌ La trentenaire n’aimait pas trop qu’on lui dise non, mais elle acceptait l’idée que l’autre puisse avoir déjà des plans de prévus pour la fin de sa soirée.
(@mascimiliano palazuelos)
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyDim 23 Mai - 22:58
low
@Léonilde Oliveira | juillet 2007

Aucun plan de prévu pour la soirée, ce qui l'arrange plutôt beaucoup, il est claqué Mili, semaine épuisante comme souvent, il rêve d'un bon bain, commander une pizza et comater devant il ne sait quel programme nul, enfoncé dans son canapé et ne plus bouger jusqu'au lendemain. Ok, ça il trouve que c'est un super plan de soirée, n'arrive même pas à trouver ça triste pour un vendredi soir, parce qu'il a tout le reste de la semaine pour sortir et aller profiter de sa vingtaine à peine (largement) entamée. Mais avant d'aller se prélasser tranquille chez lui en tête à tête avec son chien et le caméléon perdu quelque part dans le loft, il doit quitter la galerie, sauf qu'il ne quitte pas la galerie tant qu'elle n'est pas fermée et ce soir elle ne semblait pas vouloir fermer.

Lumières pratiquement toutes éteintes dans les locaux, il avait vu passer les derniers visiteurs, puis un par un ses collègues qui se rendaient chez eux à la fin de leur journée de travail, jusqu'à ce qu'il n'en compte plus qu'une restante à son poste et lui n'avait plus qu'à attendre qu'elle daigne finir de travailler. Léger sursaut lorsque le noir se fait dans la galerie, il retourne gentiment vers l'entrée Mili, parce que ça veut dire que Léonilde ne va pas tarder à sortir de son bureau. «‌ ‌‌‌‌Hey pumpkin ! Toujours au travail, quel zèle.‌‌ ‌»‌ Demi tour vers la voix qui l'interpelle, sourire colgate en voyant la brune apparaître devant lui, pas mécontent d'enfin la voir émerger de son bureau, même s'il n'était jamais vraiment mécontent de la voir tout court. « Hey Morena. J'attendais que tu finisses pour pouvoir partir. » Il répond, pas qu'il adorait travailler plus que tout Mili, mais il avait connu pire qu'agent de sécurité ici. Puis la fin de journée c'était plutôt tranquille comme boulot aussi, il pouvait passer devant les tableaux et admire, analyser, retenir des choses qu'il pourrait ressortir l'air de rien devant Pilar parce que c'est toujours bien trop satisfaisant. «‌ ‌‌‌‌Un verre, ça te dit ? Simone est chez ses grand-parents pour le weekend.‌‌ ‌»‌ Proposition qu'il prend au moins trente secondes à considérer. « Avec plaisir, je connais un endroit pas trop mal à deux rues d'ici si tu veux. » Il lui dit, pas de problèmes avec Ofelia, elle est chez sa mère, c'est pas sa semaine de garde.

«‌ ‌‌‌‌Sauf si tu préfères dormir ici.‌‌‌‌ ‌»‌ Regard sceptique lancé à Léonilde. « Mouais, non je préfère encore sortir. » Il avait pas prévu de bivouaquer entre les sculptures et les tableaux de la galerie Mili, c'était pas trop son trip. « On est bon ? » Demandé en tendant le bras à la brune en gentleman qu'il était, quand ça l'arrange certes, mais tout de même. Mili il l'aime bien Léonilde, il aime bien sortir aussi, alors forcément il va pas dire non, encore moins passer plus de temps que nécessaire sur son lieu de travail quand il peut enfin finir sa journée lui aussi. « Elle va bien d'ailleurs Simone ? » Question totalement égoïste (enfin pas que non plus, ça l'intéresse les nouvelles de la mioche), comme ça il va pouvoir enchainer avec sa fille à lui et il adore parler de sa fille Mascimiliano.
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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyMer 2 Juin - 22:12
low » juillet 2007
Le mot cocktail était exactement celui qu’elle voulait entendre pour le reste de la soirée. L’envie de se désaltérer avec une boisson de fête l’enthousiasmait réellement, surtout après la semaine épuisante qu’elle venait de terminer. Et il fallait admettre que la compagnie de Macsimiliano n’avait rien de déplaisant pour en profiter. Il était certes plus jeune qu’elle, mais pour autant, elle savait s’amuser avec lui. Léonilde était une fêtarde, les verres qu’elle était capable de descendre l’attestaient parfaitement. Il la connaissait suffisamment pour connaître ses capacités en la matière, et ne cherchera sûrement pas à la concurrencer, sauf s’il souhaite finir au lever du soleil. «‌ ‌‌‌‌Tant mieux, je meurs de soif.‌‌ ‌»‌ Décompresser un peu ne pouvait pas leur faire de mal, eux qui tenaient avec rigueur leur rôle de parent.

Léonilde, malgré son côté parfois loufoque, était une mère attentionnée et réellement portée sur le bien-être, et surtout la réussite de sa fille. Elle souhaitait le meilleur pour sa fille et s’opposera évidemment à un mariage forcé, convaincue que la liberté était un droit pour les femmes, même pour les sorcières. Simone deviendra une grande personne, elle n’en doutait pas une seule seconde, il ne pouvait en être autrement. Cette histoire de maison lui paraissait un peu futile, mais elle acceptait de comprendre que pour une enfant de 10 ans, cela puisse avoir de l’importance. Néanmoins, elle n’était pas la seule à trouver la situation risible, puisque le brun ne comprenait rien à cette histoire. En effet, n’étant pas anglais, il n’avait pas étudié à Poudlard et ne connaissait par conséquent rien de son organisation si particulière. Pour sa culture générale, Léonilde accepta de lui livrer une brève explication pour s’assurer qu’au moment où Ofelia sera assez grande, il puisse répondre à ses questions.

«‌ ‌‌‌‌L’intérêt des maisons ? Ca sert juste à te conditionner et créer une famille spirituelle avec des gens qui sont censés, et je dis bien censés te ressembler.‌‌ ‌»‌ Le scepticisme dont-elle faisait preuve laissait entendre le mépris qu’elle éprouvait pour cette histoire de sectarisme. A Poudlard, le gamin était conditionner, dès leur plus jeune âge à côtoyer des personnes moralement proche d’eux, mais surtout à se voir attribuer des qualités qu’ils ne possèdent pas encore. «‌ ‌‌‌‌Par exemple, j’étais à Serdaigle. Sur le papier, les érudits, ceux qui aiment travailler et les intolérants. Et il est évident que je suis tout sauf intolérante, sinon je ne travaillerais clairement pas avec une telle bande d’incapables.‌‌ ‌»‌ De mauvaise foi, Léonilde refusait d’accepter l’idée qu’elle était exactement ce qu’on pouvait imaginer d’une Serdaigle. Sa maison passée lui collait toujours parfaitement à la peau, mais comme elle n’avait pas particulièrement apprécié ses années de scolaires, elle préférait nier l’évidence.

«‌ ‌‌‌‌Je pense que ça ne veut pas dire grand chose, la maison dans laquelle tu atterris, puisqu’une fois dehors, peu importe cette dernière, tu es un sorcier.‌‌ ‌»‌ Malgré sa mauvaise foi, Léonilde ne disait pas que des bêtises. En effet, après Poudlard, tous rentraient dans la vie d’adulte et devaient affronter la vraie vie. Au-delà du château, les maisons ne comptaient plus, il ne fallait pas trop s’y accrocher, si une fois diplômé, on souhaitait avancer dans la vie. «‌ ‌‌‌J’imagine que pour les enfants ça compte, ils veulent tous aller à Serpentard ou Gryffondor. Parce que c’est plus… stylé‌‌ ‌»‌ Petite, Léonilde n’avait rien d’une enfant normale et même si elle n’avait pas connu ces questionnements, elle comprenait pourquoi cela travaillait sa chère et tendre gamine.

Heureusement pour lui, Ofelia était encore loin de la pré-adolescente et ne se posait pas encore de questions existentielles. Cependant, malgré son jeune âge, elle semblait déjà faire vivre des péripéties à son paternel qui s’inquiétait si facilement. «‌ ‌‌‌Tu n’es pas au bout de tes peines.‌‌ ‌»‌ Macsimiliano avait encore pas mal d’années à passer avant de voir sa fille gagner en autonomie et ainsi respirer davantage. L’amour qu’il portait à sa fille était une évidence, et quand elle l’entendait parler, elle se demandait parfois si sa fille n’aurait pas aimé avoir la présence d’un père. Malheureusement, le sien n’avait rien en commun avec le plus jeune, et il était clairement mieux six-pieds-sous-terre. «‌ ‌‌‌‌Une artiste ? Tu pourrais lui offrir des cours d’éveil au dessin. C’est populaire chez les moldus.‌‌‌‌ ‌»‌ Léonilde avait conscience que le plus jeune ne disposait pas des mêmes finances qu’elle, mais elle était convaincu que des solutions existaient si le brun voulait offrir à sa précieuse ce genre d’activité.
(@mascimiliano palazuelos)


Dernière édition par Léonilde Oliveira le Mar 15 Juin - 21:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyJeu 10 Juin - 16:26
low
@Léonilde Oliveira | juillet 2007

Il y avait de ces choses auxquelles on ne pouvait dire non, ou du moins Mili lui il disait pas non et Léonilde qui lui parle d'aller boire un verre après une journée de travail pas spécialement palpitante ça fait partie de ces propositions qui ne peuvent pas se refuser. D'abord parce qu'il ne disait que rarement non quand on lui proposait de sortir, puis aussi parce qu'il a beau la trouver agaçante la plupart du temps (c'est qu'il trouve tout le monde agaçant), dans le fond il l'aime bien Léo et n'a absolument aucun problème à la tolérer en dehors du travail (ce qui est le cas de nettement moins de personnes). «‌ ‌‌‌‌Je me doutais que tu serais intéressée. ‌‌‌‌ ‌»‌ Moue absolument ravie. « Évidemment que je suis intéressé. » Il rétorque, il est toujours intéressé Mascimiliano, il connaît même pleins de lieux intéressants, découvertes faites depuis son arrivée dans le pays, comme il était inconcevable qu'en plus de changer de pays il change aussi ses habitudes, il s'était rapidement mit à chercher les meilleurs endroits où sortir dans la capitale anglaise.

«‌ ‌‌‌‌Je te suis.‌‌ ‌»‌ Bras offert à la brune une fois la galerie fermée, coins des lèvres qui s'étirent lorsqu'il sort enfin du bâtiment, bien heureux de finalement respirer de l'air frais, ou aussi frais qu'il peut être en ville. « Tu vas voir, ils font des cocktails pas trop mauvais. » Léonilde entraînée à sa suite dans la rue, pas tellement envie de transplaner d'un lieu à l'autre, c'est bien de marcher, de passer un peu de temps à l'extérieur, il ne pas passer ses journées enfermé comme ça sans jamais sortir, il a pas la constitution pour. Il a beau aimer ce qu'il fait dans le vie, il aurait pu tomber sur clairement pire comme métier (il est déjà tomber sur pire comme job), ou comme cadre de travail, il est entouré de belles choses à longueur de journées (et non il ne parle pas que de Pilar, mais des oeuvres aussi), ou comme collègues aussi, ce qui en soit est pas une mauvaise chose de les apprécier quand il se doit de les protéger eux, en plus des oeuvres, ça évite d'être tenté de les laisser dans la merde.

Sujet de conversation préféré avec la brune : les enfants, c'est que Mili il est nouveau dans le métier de parent, contrairement à Léonilde qui a un peu plus d'années d'expertise dans le domaine, alors dès qu'il en a l'occasion il saute sur sa supérieure - hiérarchique on s'entend bien, pour le reste personne est au-dessus de lui, peu importe ce que la dame en pense - pour lui poser toutes les questions auxquelles il pense. Puis il aime bien avoir des nouvelles de la fille de la brune aussi. «‌ ‌‌‌‌Oui, elle me parle à peu près tous les jours de Poudlard. Je crois qu'elle a peur de la maison dans laquelle elle va finir... Je lui ai dis que ça ne change rien, du moment qu'elle a les meilleures notes.‌‌ ‌»‌ Visage curieux tourné vers sa collègue, il n'est pas anglais Mili, ça se voit sur sa tête, ça s'entend dans son accent lorsqu'il parle aussi et les histoires de maisons et d'école ça le dépasse un peu. « C'est quoi l'intérêt des maisons si ça ne change rien ? » Il lui demande. « Si elle est comme toi, je pense pas que t'as trop de soucis à te faire sur ses notes, elle fera forcément partie des meilleurs. » Le brun lui assure, ne s'étonnant pas tant que d'avoir une fille première de la classe soit une priorité pour Léonilde, c'était pas son cas à lui, il était loin d'être le gamin le plus studieux à l'école, mais il peut comprendre l'envie d'être bien meilleur que les autres.

«‌ ‌‌‌‌Et Ofelia ?‌‌‌‌ ‌»‌ Sourire éclatant qui s'affiche en entendant le nom de sa fille, il ne peut pas être plus heureux que lorsqu'on lui demande de parler d'elle. Il a passé trop de temps sans la voir Mili, trois ans à n'avoir des nouvelles que par lettres et photos, alors maintenant qu'elle l'a rejoint en Angleterre et qu'il a enfin pu faire sa connaissance, plus jamais il ne s'arrête de parler d'elle. « Elle est en pleine forme. Elle a découvert comment grimper les escaliers et elle ne s'en passe plus, je crois qu'elle trouve ça très drôle de me voir paniquer dès qu'elle s'en approche. » Il raconte, peut déjà imaginer que sa gamine va être aussi intenable que lui au même âge, il est bien trop fier Mili, comme pour tout ce qui touche à sa fille en fait. « Elle dessine beaucoup aussi, c'est adorable. » Il continue de lui dire, satisfaction suintant dans ma voix. « Peut-être que je devrais l'emmener à la galerie un jour, je suis sûr que ça lui plairait. » Du haut de ses deux ans et demi il était évident qu'elle avait déjà développé un goût pour l'art au moins aussi grand que celui de son père (ou pas), en témoignait les splendides gribouillages qu'il exposait dans son salon.
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyMar 15 Juin - 21:20
low » juillet 2007
Le mot cocktail était exactement celui qu’elle voulait entendre pour le reste de la soirée. L’envie de se désaltérer avec une boisson de fête l’enthousiasmait réellement, surtout après la semaine épuisante qu’elle venait de terminer. Et il fallait admettre que la compagnie de Macsimiliano n’avait rien de déplaisant pour en profiter. Il était certes plus jeune qu’elle, mais pour autant, elle savait s’amuser avec lui. Léonilde était une fêtarde, les verres qu’elle était capable de descendre l’attestaient parfaitement. Il la connaissait suffisamment pour connaître ses capacités en la matière, et ne cherchera sûrement pas à la concurrencer, sauf s’il souhaite finir au lever du soleil. «‌ ‌‌‌‌Tant mieux, je meurs de soif.‌‌ ‌»‌ Décompresser un peu ne pouvait pas leur faire de mal, eux qui tenaient avec rigueur leur rôle de parent.

Léonilde, malgré son côté parfois loufoque, était une mère attentionnée et réellement portée sur le bien-être, et surtout la réussite de sa fille. Elle souhaitait le meilleur pour sa fille et s’opposera évidemment à un mariage forcé, convaincue que la liberté était un droit pour les femmes, même pour les sorcières. Simone deviendra une grande personne, elle n’en doutait pas une seule seconde, il ne pouvait en être autrement. Cette histoire de maison lui paraissait un peu futile, mais elle acceptait de comprendre que pour une enfant de 10 ans, cela puisse avoir de l’importance. Néanmoins, elle n’était pas la seule à trouver la situation risible, puisque le brun ne comprenait rien à cette histoire. En effet, n’étant pas anglais, il n’avait pas étudié à Poudlard et ne connaissait par conséquent rien de son organisation si particulière. Pour sa culture générale, Léonilde accepta de lui livrer une brève explication pour s’assurer qu’au moment où Ofelia sera assez grande, il puisse répondre à ses questions.

«‌ ‌‌‌‌L’intérêt des maisons ? Ca sert juste à te conditionner et créer une famille spirituelle avec des gens qui sont censés, et je dis bien censés te ressembler.‌‌ ‌»‌ Le scepticisme dont-elle faisait preuve laissait entendre le mépris qu’elle éprouvait pour cette histoire de sectarisme. A Poudlard, le gamin était conditionner, dès leur plus jeune âge à côtoyer des personnes moralement proche d’eux, mais surtout à se voir attribuer des qualités qu’ils ne possèdent pas encore. «‌ ‌‌‌‌Par exemple, j’étais à Serdaigle. Sur le papier, les érudits, ceux qui aiment travailler et les intolérants. Et il est évident que je suis tout sauf intolérante, sinon je ne travaillerais clairement pas avec une telle bande d’incapables.‌‌ ‌»‌ De mauvaise foi, Léonilde refusait d’accepter l’idée qu’elle était exactement ce qu’on pouvait imaginer d’une Serdaigle. Sa maison passée lui collait toujours parfaitement à la peau, mais comme elle n’avait pas particulièrement apprécié ses années de scolaires, elle préférait nier l’évidence.

«‌ ‌‌‌‌Je pense que ça ne veut pas dire grand chose, la maison dans laquelle tu atterris, puisqu’une fois dehors, peu importe cette dernière, tu es un sorcier.‌‌ ‌»‌ Malgré sa mauvaise foi, Léonilde ne disait pas que des bêtises. En effet, après Poudlard, tous rentraient dans la vie d’adulte et devaient affronter la vraie vie. Au-delà du château, les maisons ne comptaient plus, il ne fallait pas trop s’y accrocher, si une fois diplômé, on souhaitait avancer dans la vie. «‌ ‌‌‌J’imagine que pour les enfants ça compte, ils veulent tous aller à Serpentard ou Gryffondor. Parce que c’est plus… stylé‌‌ ‌»‌ Petite, Léonilde n’avait rien d’une enfant normale et même si elle n’avait pas connu ces questionnements, elle comprenait pourquoi cela travaillait sa chère et tendre gamine.

Heureusement pour lui, Ofelia était encore loin de la pré-adolescente et ne se posait pas encore de questions existentielles. Cependant, malgré son jeune âge, elle semblait déjà faire vivre des péripéties à son paternel qui s’inquiétait si facilement. «‌ ‌‌‌Tu n’es pas au bout de tes peines.‌‌ ‌»‌ Macsimiliano avait encore pas mal d’années à passer avant de voir sa fille gagner en autonomie et ainsi respirer davantage. L’amour qu’il portait à sa fille était une évidence, et quand elle l’entendait parler, elle se demandait parfois si sa fille n’aurait pas aimé avoir la présence d’un père. Malheureusement, le sien n’avait rien en commun avec le plus jeune, et il était clairement mieux six-pieds-sous-terre. «‌ ‌‌‌‌Une artiste ? Tu pourrais lui offrir des cours d’éveil au dessin. C’est populaire chez les moldus.‌‌‌‌ ‌»‌ Léonilde avait conscience que le plus jeune ne disposait pas des mêmes finances qu’elle, mais elle était convaincu que des solutions existaient si le brun voulait offrir à sa précieuse ce genre d’activité.
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyVen 9 Juil - 14:27
low
@Léonilde Oliveira | juillet 2007

La fatigue s'était accumulée toute la semaine et s'il ne s'en plaignait pas plus que ça - il était ravi de son boulot Mili, bien plus intéressant que ce qu'on avait prévu pour lui toute sa vie en fin de compte - il était quand même bien content d'être enfin en repos. C'est qu'il allait pouvoir glander dans son canapé tout le week-end, ou sortir toutes les nuits (enfin deux nuits) jusqu'à pas d'heure, ce qui devait faire partie du top cinq de ses activités favorites, il n'avait pas encore de plans vraiment précis et l'arrivée de Léonilde à côté de lui avec ses propositions de sorties tombait à pic. «‌ ‌‌‌‌Tant mieux, je meurs de soif.‌‌ ‌»‌ C'était exactement le genre de choses qu'il aimait entendre Mili, surtout lorsqu'il n'avait pas à jouer les pères exemplaires (il ne l'est pas vraiment, mais il fait de son mieux) le lendemain matin. « Parfait ! » Ils n'avaient plus qu'à y aller maintenant et étancher leur soif avant de se déshydrater sur le trottoir, si près du but ça serait dommage.

S'il n'avait pas besoin d'être responsable ce soir, il n'en oubliait pas moins qu'il avait une fille Mili, pas qu'elle lui soit un jour sortie de la tête depuis qu'on lui avait annoncé sa naissance, encore moins depuis qu'il avait eu l'occasion de la rencontrer quelques mois auparavant. Trois ans pas encore atteint et déjà le brun il répétait à qui voulait bien l'entendre, puis à ceux qui ne le voulait pas aussi comme il estimait que tout le monde devait savoir, qu'Ofelia était la gamine la plus merveilleuse qui puisse exister et bien entendu son avis n'était absolument pas biaisé. Alors forcément qu'il est obligé de mentionner sa fille adorée quand il est avec Léonilde, parce que s'il y a bien une seule collègue qui peut le comprendre, ou du moins comprendre le côté parent de sa personnalité, c'est elle. «‌ ‌‌‌‌L'intérêt des maisons ? Ca sert juste à te conditionner et créer une famille spirituelle avec des gens qui sont censés, et je dis bien censés te ressembler.‌‌ ‌»‌ C'était ça qui était bien avec la brune aussi, elle répondait à toutes ses questions et Mili il en avait plein des questions, parce qu'en plus de ne pas toujours être certain de comment gérer son nouveau rôle, il n'avait aussi qu'une très vague idée des cultures et de l'éducation que recevaient les enfants dans ce pays. Pas qu'il soit persuadé que ça lui serait très utile maintenant, Ofelia était encore petite, puis sa mère et lui n'était pas britannique, elle n'était pas non plus née sur le territoire, alors les chances qu'elle se retrouve un jour à Poudlards restaient relativement faible, pour ne pas dire inexistantes. Il imaginait que lorsqu'elle en aurait l'âge elle irait faire ses classes à Tenquehen, comme Arcelia et lui à leur époque. « Ah d'accord, très bien, c'est tout un concept votre truc quand même. » Il répond, pas franchement convaincu par l'idée. Il avait bien réussi à se faire des amis (certes pas vraiment une famille, mais c'est surfait la famille) sans cela lui. «‌ ‌‌‌‌Par exemple, j'étais à Serdaigle. Sur le papier, les érudits, ceux qui aiment travailler et les intolérants. Et il est évident que je suis tout sauf intolérante, sinon je ne travaillerais clairement pas avec une telle bande d'incapables.‌‌ ‌»‌ Ca eu le mérite de le faire ricaner, il ne se vexait pas, pour cela il aurait fallut qu'il se sente visé et ce n'était pas le cas, il n'était pas un incapable Mili et il le savait. « Mais oui, j'en doute pas. » Il lui assura, rictus qui restait collé au coin des lèvres. « Ca me parait ridicule un peu votre histoire de maison. Trier les gamins de cette façon ça semble réducteur. Comment est-ce qu'on peut s'attendre à ce qu'ils découvrent qui ils sont et se développent sainement s'ils se sentent obligés de correspondre à des caractères qui leurs sont attribués à leur arrivée au collège pour mieux s'intégrer ? » Non vraiment il était pas convaincu par le principe des maisons et peut-être que ce n'était pas une mauvaise chose que sa fille n'atterrisse pas à Poudlard.

color=#e9967a]«‌ ‌‌‌‌Je pense que ça ne veut pas dire grand chose, la maison dans laquelle tu atterris, puisqu’une fois dehors, peu importe cette dernière, tu es un sorcier.‌‌ ‌»‌[/color] Il acquiesça, ne pouvant qu’être d’accord avec elle. « Mais évidemment. Regardes, chez moi on a pas de maison à l’école, on s’en sort très bien sans quand on se retrouve dans la vie active. » Enfin plus ou moins bien, mais il ne pouvait pas mettre l’échec de sa vie au Chili sur le compte de l’absence de répartition dans des maisons pendant ses années collège, ça aurait été trop simple. «‌ ‌‌‌J’imagine que pour les enfants ça compte, ils veulent tous aller à Serpentard ou Gryffondor. Parce que c’est plus… stylé‌‌ ‌- Si tu le dis. » Les yeux qui s’écarquillèrent légèrement et l’air visiblement confus qu’il abordait devait suffisamment signalé qu’il n’avait pas compris la moitié des mots employés par Léo, pourtant il pensait avoir un bon niveau d’anglais en général.

La main de la brune toujours posée sur son bras, il continuait de l'entraîner dans les rues de la capitale anglaise, profitant de la fraîcheur accordée par le début de soirée, tout en continuant de s'extasier sur sa gamine extraordinaire et ses débuts de cascadeuse. «‌ ‌‌‌Tu n'es pas au bout de tes peines.‌‌ ‌»‌ Super. « Ne me dis pas ça comme ça s'il te plait. » Demandé d'un air désespéré beaucoup trop exagéré, s'il ne savait pas exactement à quoi s'attendre avec un bambin à élever, il avait quand même cru comprendre que quoiqu'il arrive ce n'était pas de tout repos et ne pouvait que s'attendre à ce que la sienne ne fasse pas parties de ces enfants qui savaient être sage, ou alors c'était qu'ils s'étaient trompés en la donnant à la maternité. «‌ ‌‌‌‌Une artiste ? Tu pourrais lui offrir des cours d'éveil au dessin. C'est populaire chez les moldus.‌‌‌‌ ‌»‌ Il sourit à l'idée, sa fille étant définitivement la plus grande artiste que ce monde est vu, elle méritait bien des cours de dessin. « J'en parlerais avec sa mère, mais ça peut être une bonne idée oui, je suis sur qu'elle adorerait. » Il lui dit en ouvrant la porte du pub lorsqu'ils arrivèrent finalement à destination. « Après vous Madame. » Déclaré en se décalant pour laisser passer Léonilde.
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyLun 6 Sep - 19:34
low » juillet 2007
Opposée au système d’éducation anglais, Léonilde avait la langue bien pendue et si elle pouvait mettre son nez dans le ministère de l’éducation, cela ferait bien longtemps que des changements auraient été fait. Pour autant, ce poste impliquait bien trop de risques en termes d’implication politique, un détail important pour celle qui mentait aux yeux de tous depuis bien trop d’années. Hors de question de mettre en péril tous ces sacrifices pour une école qui malgré tout, savait apprendre la magie aux enfants. «‌ ‌‌‌‌Je pense qu’on se moque un peu de leur développement, disons qu’on préfère les conditionner. D’ailleurs, si ce n’était pas le cas, pourquoi mettre tous les gosses de mangemorts ensemble ? ‌‌‌‌ ‌»‌ En dehors des maisons, Léonilde ne reprochait pas grand-chose à Poudlard, même si l’école d’aujourd’hui était loin de celle d’hier. Encore une chose que Voldy les bons tuyaux à jugé bon de modifier. Pourquoi un maître de la magie noir s’estimait bien placé en matière d’éducation ? Une question que beaucoup pouvaient se poser, mais qui n’était qu’un détail face aux horreurs qu’il provoquait aux quatre coins du pays.

La brune ne connaissait pas l’organisation de l’école de Mascimiliano, et comme il était un des rares ressortissant qu’elle connaissait, elle se permettait de garder un peu de réserve à leur sujet. «‌ ‌‌‌‌Très bien est peut-être vite dit.‌‌ ‌»‌ Ce n’était pas vraiment une attaque personnelle pour le plus jeune, mais Léonilde était une élitiste pour qui se débrouiller était une phrase de faibles. Elle ne jugeait pas son collègue, mais pour autant, elle ne le considérait pas comme un cerveau. Chaque pays organisait son école aux vues des moyens et de ses besoins. Aucune n’était fondamentalement meilleure, mais certaines devraient s’inspirer des autres pour s’améliorer. Seulement, l’heure de la mondialisation n’était pas encore venue chez les sorciers, encore moins avec le retour du Lord au pouvoir. L’homme, enfin le quasi-homme, s’engageait pour une culture nationaliste et pure. Des convictions que Léonilde méprisait du plus profond de son cœur, mais qu’elle taisait bien.

Les deux amis pourraient débattre jusqu’à l’aube des problèmes éducatifs dans le milieu sorcier, seulement ce n’était pas le moment opportun pour cela. Leurs journées de travail respectives les avaient suffisament éreinté pour l'heure, si bien qu’il était temps de se détendre un peu.  «‌ ‌‌‌‌Tu auras le temps de voir quand elle sera grande !‌‌‌‌ ‌»‌ La chérubine du chilien avait encore pas mal de temps avant de découvrir les dessous de Poudlard, et en attendant, il fallait qu’elle se construise de son côté, plus ou moins à l’écart de la magie. «‌ ‌‌‌‌Les enfants adorent salir, bien sûr qu’elle adorerait.‌‌ ‌»‌ Le dessin lui permettra de gagner un peu d’imagination et surtout de découvrir, éventuellement, un semblant de culture moldue, qualité non négligeable pour Léonilde qui admirait bien plus de moldus que de sorciers célèbres.

La devanture de l’enseigne brillait au creux de la nuit, invitant les deux oiseaux nocturnes à entrer. Gentleman, Mascimiliano lui tenait la porte avant de la suivre à l’intérieur. «‌ ‌‌‌‌Merci !‌‌ ‌»‌ L’ambiance du lieu était propice à passer une petite soirée agréable, sans prise de tête. En effet, de tous ses collègues, il était sûrement le moins agaçant, un détail préférable pour passer une bonne soirée. Une fois à l’intérieur, Léonilde balaya la salle du regard et se dirigea naturellement vers une des tables disponibles. Les néons donnaient une couleur chaleureuse à la salle, tout en réchauffant  le visage des clients. Lorsque la serveuse pointa le bout de son nez, elle demanda sa boisson préférée, avant de sortir de son sac une cigarette moldue. «‌ ‌‌‌‌Une caïpirinha, pro favor.‌‌ ‌»‌ Après une semaine de travail aussi chargée, ce repos était plus que mérité et elle ne cachait pas son plaisir.

Léonilde et Mascimiliano se parlaient plus souvent en dehors du travail, que pendant. En effet, leurs activités étaient assez peu liées et c’était sûrement pour cette raison qu’elle l’appréciait ainsi. La brune n’était pas du genre à sympathiser avec les autres, et il était assez courant que les autres la qualifie d'exécrable. Un commentaire qui ne l’atteignait pas et qui ne comptait pas à ses yeux. En effet, la seule personne à qui il fallait plaire, c’était Fausto et personne d’autre. Elle était proche de l’homme, suffisamment pour lui parler comme son égal. Une place de choix au sein du groupe qui ne l’empêchait pas de s'intéresser à ce qui se passait pour le reste. «‌ ‌‌‌‌Choupi, le boulot se passe bien en ce moment ?‌‌‌‌ ‌»‌ Le chilien était quelqu’un de sincère qui n’hésitera pas à lui dire la vérité. S’interroger était sa manière à elle de montrer un peu d’attention aux autres membres de l’angelus, mais aussi de surveiller le reste du groupe.  
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptySam 25 Sep - 0:25
low
@Léonilde Oliveira | juillet 2007

Malgré les apparences Milli il était loin d'être totalement con et s'il n'était pas encore tout à fait bien au courant de toutes les coutumes des Britanniques (quoique ça faisait quelques années maintenant qu'il avait migré, il commençait à prendre de bonnes habitudes d'anglais Mili) il comprenait assez rapidement lorsqu'on lui expliquait les choses et sa capacité d'adaptation n'était pas trop mauvaise non plus. Alors peut-être qu'il n'avait jusqu'à présent aucune idée de comment se passait l'éducation des gamins sur cette île, comme il n'avait pour le pas grand a intérêt à s'en occuper - il n'avait, après tout, aucun enfant éligible l'inscription dans une école britannique - mais il pouvait très bien comprendre tout seul comme un grand que le système avait l'air sacrément merdique quand même. Quelle idée étrange de séparer les enfants en maison sur des traits de personnalité tirés au hasard pour en faire des groupes vaguement hétérogène, ça le laisse très sceptique comme façon de faire. «‌ ‌Je pense qu'on se moque un peu de leur développement, disons qu'on préfère les conditionner. D'ailleurs, si ce n'était pas le cas, pourquoi mettre tous les gosses de mangemorts ensemble ? ‌ ‌- C'est clair que ça n'a pas l'air d'être la priorité de votre gouvernement de se soucier du bien être de vos enfants. » Il acquiesça, moue circonspecte alors qu'il réfléchissait à la question posée, plus elle décrivait le truc, plus ça lui paraissait idiot comme histoire. « Pour qu'ils commencent à bien s'entendre j'imagine ? C'est mieux pour la cohésion de groupe de sympathiser dès le plus jeune âge. » Il répond très sérieusement, air grave à peine perturbé par un rictus moqueur qui prit place sur ses lèvres.

Il n’était pas mécontent de ne pas avoir fait ses classes en Grande-Bretagne, ça ne le faisait vraiment pas rêver et de toute façon on ne pourrait certainement jamais le convaincre que Tenquehen n’était pas la meilleure école possible (d’abord parce qu’elle était sur une île et rien que pour ça elle prenait 100 points en plus), comme un peu tout ce qui se trouvait de près ou de loin affilié au Chili (à l’exception près de ses parents et son frère). «‌ ‌‌‌‌Très bien est peut-être vite dit.‌‌ ‌»‌ Elle se prit un regard noir la brune, elle n’avait qu’à le dire plus clairement encore qu’elle trouvait que sa vie à lui était un chantier. Ce n’était pas très éloigné de la vérité certes, mais c'est totalement un choix fait en pleine conscience et ça n’avait rien à voir avec l’école qu’il avait fréquenté. « Vrai qu’il y en a qui tourne mal là-bas aussi. » Pas lui, por supuesto, son frère par contre il ne pouvait pas en dire autant (selon ses critère bien à lui cela allait de soi). «‌ ‌‌‌‌Tu auras le temps de voir quand elle sera grande !‌‌‌‌ ‌»‌ Voilà, puis comme elle était encore toute petite sa fille, il n’avait pas besoin de s’occuper de ça tout de suite et ça l’arrangeait bien, parce que la flemme de se prendre la tête avec ça là maintenant se faisait salement ressentir. « Ouais, on a encore quelques années devant nous avant de nous inquiéter de ça. »

«‌ ‌‌‌‌Les enfants adorent salir, bien sûr qu’elle adorerait.‌‌ ‌»‌ Ca le fit rire, elle ne pouvait pas avoir visé plus juste concernant sa gamine. Elle avait beau tout avoir d’une princesse à ses yeux, Ofelia elle n’était pas sa fille pour rien et il ne pouvait pas être plus fier que lorsqu’il la regarder gambader dans tous les sens et jouer dans la boue, salopant les jolies robes que sa mère lui avait fait mettre (mais ça ce n’était pas très grave, ce n’était que du tissus, ça se lavait). Puis la boue, la peinture c’était kif-kif un peu, forcément elle adorerait. « J’en doute pas une seconde, ça l’amuse déjà beaucoup de jouer dans la peinture. » Et Mili ça l’arrangeait bien aussi, comme ça il avait des œuvres d’art pour décorer son appartement en plus d 'avoir une raison supplémentaire de s’extasier sur sa fille.

Porte du pub ouverte à sa collègue, c’était les restes d’une éducation de garçon bien comme il fallait qui refusaient de le quitter ça. «‌ ‌‌‌‌Merci !‌‌ ‌»‌« De nada. » Il lui répondit en la suivant à l’intérieur, slalomant entre les autres clients jusqu’à une table libre à laquelle ils s’installèrent. Il regarda Leonilde sortir une cigarette et en profita pour lui aussi poser son paquet à peine entamé sur la table. «‌ ‌‌‌‌Une caïpirinha, pro favor.‌‌ ‌»‌ Le brun il esquissa un sourire en se tournant vers la serveuse. « A long island iced tea. » Commandé de son best english appuyé du fort accent espagnol dont il ne voulait absolument pas  se défaire, avant de sortir une clope du paquet et de l’allumer, ainsi que celle de Leonilde, d’un claquement de doigt, baguette encore une fois oubliée dans son appartement, mais ça ne lui avait jamais trop posé soucis ce genre d’étourderies, prunelles suivant la serveuse qui s’éloignait de la table. «‌ ‌‌‌‌Choupi, le boulot se passe bien en ce moment ?‌‌‌‌ ‌»‌ Il reporta son attention sur sa collègue, fin sourire étirant toujours les coins de ses lèvres. « Oui oui nickel, tout se passe bien. C'est peut être juste un peu chiant en  ce moment comme il ne de passe pas grand chose d'intéressant en ce moment. » C'était qu'il avait connu des périodes plus mouvementées que celle-ci !e brun. « La collection de la Galleria est sympa par contre, donc bon, je vais pas me plaindre. » Y'avait des gens qui bossait dans des endroits mal décorés, il avait la chance que ce ne soit pas son cas.
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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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Âge : 35 ans. (25 juin 1972)
Occupation : présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch. membre de l'angelus.
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyMar 12 Oct - 18:59
low » juillet 2007
«‌ ‌‌‌‌De se soucier des sorciers tout court.‌‌ ‌»‌ Son mépris du gouvernement, chaque membre de l’Angélus le connaissait et pour autant, tous s’étonnaient de la voir si bien placée au ministère. Comment Oliveira pouvait trôner à un poste pareil avec son mode de pensée ? Une question énigmatique, surtout pour ceux qui ignorait ses petits secrets. En dehors de Fausto, aucun membre du groupe ne savait pour le meurtre de son mari et pour ses magouilles macabre pour conserver son statut confortable. Si elle cachait si bien ses secrets, ce n’était pas vraiment parce qu’elle se sentait coupable d’avoir assassiné le père de sa fille, mais plutôt parce qu’elle estimait que faire confiance à autrui était un risque un peu trop gros. Faire confiance n’était pas sa première des qualités et pour autant, jusqu’ici, cela l’avait gardé à l’abri. De toute manière, elle se moquait bien de savoir ce que les autres membres pensaient de sa position et de ses fréquentations en dehors de l’Angélus. Elle faisait son travail, mieux que personne et n’avait de comptes à rendre qu’à Fausto, son supérieur et ami. Certes, elle appréciait Milli, mais pas assez pour lui donner les cartes pour la détruire.

Heureusement pour elle, la majorité du groupe n’avait aucune envie de la faire sauter, de se la mettre à dos ou tout simplement d’en apprendre réellement davantage sur la folie qui l’habitait. «‌ ‌‌‌‌Ouais, sûrement.‌‌ ‌»‌ Cela faisait bien longtemps qu’elle ne cherchait plus à comprendre les directions de l’état et ce bien avant l’arrivée du Lord au pouvoir. La politique, moldue ou sorcière, n’était qu’un ramassi de connerie, qu’elle survolait simplement pour sa culture personnelle. Par chance, son partenaire pour la soirée n’était pas un fervent du ministère et ne s’enthousiasmait pas vraiment des actions mises en place. Milli était davantage un père qu’un citoyen anglais, alors pour lui, sa fille comptait bien plus que la tournure sinistre du pays.

Pour le coup, Léonilde partageait son avis et se concentrait sur l’éducation de sa fille, pour en faire une avertie et critique sorcière. La gamine Palazuelos était encore trop jeune pour apprendre à se repérer dans ce monde, et pouvait continuer à s’amuser de peinture si cela lui plaisait. «‌ ‌‌‌‌Ca ne m’étonne pas de ta fille.‌‌‌‌ ‌»‌ Les chiens ne font pas des chats et pour le coup, elle ne doutait pas une seule seconde de l’énergie de l’enfant.

En dehors de leur famille, les deux buveurs partageaient une occupation commune, qui loin d’être légale, s’apparentait à un véritable métier. Milli passait bien plus de temps que la brune à la Galerie. Quelque part, il pouvait être ses yeux et ses oreilles. Pour autant, elle se voyait mal lui demander directement de surveiller les autres pour lui faire des rapports. Loin d’une manager dans l’âme, elle savait pour autant que le bien-être de l’équipe comptait pour la performance. «‌ ‌‌‌‌Tu as de la chance de t’ennuyer. Les autres en disent quoi ?‌‌‌‌ ‌»‌ Mesurée, Léonilde faisait preuve de subtilité pour récolter des informations et ainsi évaluer l’ambiance général du groupe. n aux autres membres de l’angelus, mais aussi de surveiller le reste du groupe.  
(@mascimiliano palazuelos)
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MessageSujet: Re: low (mascimiliano)   low (mascimiliano) EmptyDim 28 Nov - 17:11
low
@Léonilde Oliveira | juillet 2007

cw. sexisme

Mascimiliano n'avait jamais été très intéressé par les questions politiques, il avait plutôt eu tendance à se positionner du côté qui l'avantageait le plus toute sa vie et il était vrai qu'en débarquant au Royaume-Uni il n'avait pas eu grand-chose à redire sur celle du gouvernement en place. Sauf que dorénavant il y avait sa fille aussi dans le pays (et sa femme aussi au passage, mais c'était un détail ça) et donc il se sentait soudainement bien plus concerné par les lois en place, la gestion du pays et de ses citoyens aussi. Parce que même en sachant qu'Ofelia n'aurait pas à aller à Hogwarts, il n'en restait pas moins qu'elle allait rester vivre un moment en Angleterre et il n'y avait rien de plus important aux yeux de Mili que la sécurité de sa fille. Ca serait éthique qu'il la garderait dans une bulle pour être certain qu'il ne lui arrive jamais rien de mal, mais il paraîtrait que ce n'était pas fou comme méthode d'éducation. «‌ ‌‌‌‌De se soucier des sorciers tout court.‌‌ ‌- C'est vrai aussi. » Il acquiesça à la remarque de sa supérieure, elle était mieux placée que lui pour savoir de quoi se souciait le ministère, c'était elle qui y travaillait après tout, puis elle faisait suffisamment part de son avis pour qu'il ne doute pas de celui-ci.

Supputations faites sur le pourquoi du comment l’élite de la nation, aka les mangemorts, se retrouvaient tous dans la même maison, un coup du destin quizá ou une volonté de créer un esprit de cohésion dès le plus jeune âge, il ne savait pas trop. «‌ ‌‌‌‌Ouais, sûrement.‌‌ ‌»‌ Leonilde non plus ne devait pas savoir, dommage, il voulait une réponse Mili maintenant, il n’aurait plus qu’à aller demander à quelqu’un d’un peu plus concerné par le sujet du coup. Pour sa culture personnelle, bien évidemment. C’était qu’il n’avait aucun véritable intérêt personnel à savoir comment était formé les futurs mangemorts, ça ne faisait pas partie de ses plans d’en devenir un, il ne s’impliquait pas autant dans le gouvernement d’un pays étranger Mascimiliano, voir même il ne s’impliquait pas du tout, déjà qu’il n’était pas venu ici par gaîté de cœur, il préférait limiter au maximum ses attaches dans le pays. Lui il allait se contenter de faire son job, jouir des privilèges qui venaient avec son statut de sang-pur et s’occuper de sa gamine.

Gamine qui, lorsqu'elle n'était pas chez sa mère pour sa semaine de garde, lui donnait de toute façon beaucoup trop d'occupation pour qu'il ait le temps de penser ou de faire autre chose. Il ne s'en plaignait pas, ou pas trop, enfin il se plaignait avec amour quoi, comme la petite était le joyaux de sa vie et qu'il n'échangerait les moments passés avec elle contre rien au monde. «‌ ‌‌‌‌Ca ne m'étonne pas de ta fille.‌‌‌‌ ‌»‌ Il ricanna, vrai que sa fille avait un peu trop prit de son caractère, c'était Arcelia qui devait en être ravie, il n'en doutait pas, après tout il était parfait tout le monde pouvait en être témoin et sa femme était probablement la mieux placée pour le savoir (non la modestie ne l'étouffait, oui il avait très certainement la tête aussi enflée qu'un ballon de montgolfière). « Oui, elle s'intéresse à muchos juegos, mais j'ai l'impression que la pintura c'est ce qui lui plait le plus. » Il se mit à raconter. « Je t'ai dit qu'elle m'avait fait toute una serie de dibujos sur les fantômes ? Je crois que les dernières histoires que lui a lu sa mère parlait de ça et maintenant está obsesionada ! » Il en avait presque des étoiles plein les yeux quand il parlait de sa fille, encore plus quand ça concernait les œuvres d'art qu'elle réalisait et qui venaient orner ses murs.

Confortablement installé à la table d'un de ses pubs de prédilections, clope allumé comme le gros kéké qu'il était, regard un peu trop insistant sur la jupe couleur améthyste de la serveuse (mais d'un autre côté qui portait des jupes aussi courtes si ce n'était pas pour attirer les regards hein ?), avant de retourner le visage vers Léonilde pour parler boulot. «‌ ‌‌‌‌Tu as de la chance de t'ennuyer. Les autres en disent quoi ?‌‌‌‌ ‌»‌ Il tira une taffe, regardant la fumée s'échapper devant lui en haussant les épaules. « Je sais pas trop. Ils ont pas l'air mécontents de leur boulot, ou du moins j'ai entendu personne se plaindre récemment. » Il répondit à sa brune. Un gracias, sourire colgate et clin d'oeil à la serveuse qui revenait avec les boissons, elle pouffa comme une bécasse et franchement elle aurait pas eu un air de bulldog en manque d'affection il se la serait bien faite, mais il n'était pas là pour ça et supposait en plus que Léonilde n'apprécierait que très peu être délaissé pour un potentiel plan cul. Bref il attrapa son verre et le tendit vers la sorcière. « ¡Salud! » Il s'exclama en faisant clinquer son verre contre celui de Léonilde.
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