BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 One day (Aldi #1)

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MessageSujet: One day (Aldi #1)   One day (Aldi #1) EmptyLun 26 Avr - 14:49
One day
@Alden Harris | mi octobre 2006

Les choses bougeaient, c’était peut-être enfin le moment que Perdita attendait depuis son arrivée dans l’école : la fin de la DHS. Il y avait besoin d’aide à l’intérieur des murs alors Alden l’avait mise dans la confidence, Perry n'avait pu qu'accepter de mettre la main à la pâte, il n’y avait pas un jour où elle n’avait pas imaginé les grilles de l’établissement fermées pour toujours et les enfants enfin de retour dans des familles aimantes. Elle était prête à y laisser de sa personne pour un peu que l’opération soit un succès, il fallait évacuer autant (tous de préférence) les gamins et les mettre en sécurité entre les mains de membres de l’Ordre, la sorcière les guiderait et resterait en arrière, les petits avaient une vie bien plus difficile que la sienne et certains n’avaient jamais rien connu d’autre que l’atmosphère sordide de la DHS ; il fallait les aider à s’en sortir.

Elle était nerveuse, mais pleine d’expectative, son attitude n’ayant pas changé d’un pouce quoiqu’elle s’adressait maintenant aux élèves avec dans l’idée que bientôt tout serait fini et qu’ils sortiraient enfin de l’Enfer pour commencer une nouvelle vie en sécurité. Perry imaginait une opération de grande envergure, un succès bien évidemment, parce qu’elle se doutait bien que ceux qui étaient resté subiraient les conséquences d’un sauvetage à moitié bien mené ; elle préférait donc rester optimiste sur la suite des choses : tout le monde sortirait d’ici, aucun enfant ne resterait en arrière et Alden et Millicent seraient également évacués afin qu’aucun d’elleux n’en pâtisse.

Son plateau dans les mains, elle traversa le réfectoire presque déserté par les derniers retardataires pour rejoindre la table des profs à laquelle elle n’était techniquement pas conviée mais qui lui semblait assez vide de figures hostiles pour qu’elle se permette de s’y installer. Et puis il y avait Alden qui s’il avait longtemps fait douter Perdita sur sa personnalité profonde, elle en était désormais certaine, il était de son côté et de celui des élèves. « Hey ! C’est quoi, du hachis ? » demanda-t-elle en s’installant, piquant de sa fourchette la substance non identifiée dans son assiette. Pour elle qui ne mangeait pas de viande pour des raisons de conviction personnelle, ce genre de plat relevait du supplice de Tantale et la condamnait ou à se forcer, ou à mourir de faim jusqu’au lendemain – ce qu’elle détestait la DHS.

Les deux derniers autres professeurs quittèrent la table, Perdita posa ses iris cristallins sur mr.Harris. « Demain j’ai cours de sport juste avant votre classe mais ils annoncent encore 15°, vous pensez que vous pourriez laisser cinq minutes aux élèves pour se changer ? » s’enquit-elle avec son joli sourire habituel, celui que des années d’expérience lui avaient certifié très efficace sur la gente masculine. Elle savait pourtant qu’Alden était bien plus facile à convaincre que les autres parce qu’il n’avait pas pour volonté d’écraser les enfants. Elle ne pouvait en dire autant d'autres figures d'autorité des lieux qui lui faisaient froid dans le dos. « On a prévu de leur faire faire du rugby, mais à leur âge ils vont transpirer et vous pouvez être sûr qu’il faudra ouvrir toutes les fenêtres de la classe s’ils n’ont pas été envoyés à la douche avant, » argumenta-t-elle tout de même. Elle, elle faisait ça pour le confort des gamins qu’elle faisait courir en rond dans la cours pendant deux heures dans une tenue qu’ils n’avaient pas le temps de changer au vu de l’emploie du temps de ministre qu’on leur donnait pour les garder occupés en permanence, à croire qu’on avait peur qu’une rébellion ne soit montée par des collégiens. « Non vraiment si j’étais vous, je fermerais les yeux sur quelques minutes de cours en moins, pour mon propre confort olfactif et visuel, » acheva-t-elle en repoussant son assiette laissée intacte pour attraper la pomme qu’elle avait obtenue. Bientôt il n’y aurait plus ni rugby ni hachis parmentier. Bientôt.
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MessageSujet: Re: One day (Aldi #1)   One day (Aldi #1) EmptyJeu 13 Mai - 21:49
One day
@Perdita Karahalios | mi octobre 2006

tw : dépression sévère, prise de médicament

Quand il ouvrit la petite boîte de plastique qui contenait ses anti-dépresseurs, il sentit une brusque montée d’angoisse en voyant le fond se rapprocher. Il songea à son ordonnance qu’il aurait dû faire renouveler voilà un mois et qui arrivait à expiration. Il prit une gélule, la fit tourner un peu entre ses doigts avant de l’avaler, faisant passer ça avec un verre d’eau. Cela faisait quelques années qu’Alden jouait un jeu serré entre son suivi chez le psy sorcier et celui chez son médecin généraliste moldu. Une longue expérience lui avait fait comprendre que les moldus avaient eu une avancée bien plus intéressante sur le domaine de la médication pour cause de dépression et il avait préféré s’y reposer plutôt que d’avoir à subir les leçons moralisantes de son psychomage à qui il ne pouvait de toute manière pas révéler. Il avait pourtant zappé son dernier rendez-vous avec le médecin — un acte manqué. Dans quelques semaines, il n’aurait sans doute plus trop l’occasion de prendre son traitement, et avait préféré ne pas faire l’effort d’obtenir un renouvellement. Cela n’empêchait pas la pointe d’angoisse de serrer son cœur. D’un geste nerveux il referma la boîte, la reposa sur le rebord de l’évier et passa sa main sur son visage en dévisageant un moment le miroir.
Il était cinq heures cinquante-sept et il lui restait trois minutes avant de transplaner aux abords de la DHS, de passer le portail et de débarquer dans le hall pour son premier shift de surveillance du matin avant d’enchaîner avec les cours. Il passa une minute à contrôler sa respiration. Une autre à tenter d’aplatir un peu ses cheveux pour occuper ses mains, puis finalement enfila son pull (ultime préparatif) avant de transplaner nettement, pour atterrir juste sur la ligne de démarcation de l’école.
Passer le portail était le plus difficile, une fois le premier pas fait, le reste venait avec un automatisme désarmant. Il hésita quelques secondes, se répéta que bientôt cela serait terminé, dans un sens ou dans l’autre, et son pied franchit la limite.
Et la mémoire musculaire fit le reste pour la suite de la matinée, jusqu’au repas du midi où il fallait manger dans la même salle que les élèves (erreur déjà présente à Hogwarts et qu’on avait jugé bon de répéter dans cette école des enfers visiblement, histoire de rendre l’expérience encore plus désagréable). Alden profitait plutôt de cette pause pour regarder dans le vide, écouter les collègues dire de la merde (surtout les professeurs de sport) et émettre des hypothèses sur l’état de santé de la Carrow (spoiler alert : really not good) mais certainement pas pour manger. Sa gorge était bien trop serrée ces derniers temps pour qu’il avale quoi que ce soit, encore moins la nourriture qu’on leur servait ici, alors il se contentait de boire de l’eau et de mâchonner du pain comme le dernier des cancres.
Cette ambiance bien sombre fut brièvement éclairée par l’arrivée de Miss Karahalios (qui éclairait littéralement beaucoup de choses par sa présence déjà en raison de son sang de vélane qui avait un effet à ce qu’il paraîtrait biologique (ugh) indéniable et aussi parce qu’elle était en partie d’origine grecque ce qui était aux yeux d’Alden une très grande qualité). La surveillante s’installa en se plaignant directement de la nourriture, un va-tout bien commun dans les refectoires de l’enseignement secondaire. « C’est quoi, du hâchis ?Répondre par la positive me mettrait à dos tous les amateurs de nourriture décente à des miles à la ronde. Je vais me contenter de dire que c’est censé être mangeable. Mais pas pour tout le monde, » qu’il répond dans une sorte de marmonnement édifiant. Si son cerveau n’était pas capable de fabriquer sa propre sérotonine (un comble pour un cerveau comme le sien capable de faire beaucoup de choses jugées exceptionnelles) tout le monde devrait en subir les conséquences, et le cuistot de la DHS était le premier sur la liste.
Finalement les autres de la table finirent par partir, l’un d’eux lançant juste un regard vers Perdita qu’Alden identifia avec son très grand talent (non) en analyse sociale comme étant un mélange entre un désir tout à fait inapproprié et du mépris devant l’hybride. Il haussa les sourcils mais ne fit aucune remarque à haute voix, clairement en 1v1 il ne partait pas gagnant, et ce n’était pas le moment de jouer les héros, mieux valait se réserver pour dans quelques jours. Yay.
Quand il se tourna vers Miss Karahalios il se retrouva presqu’à sursauter de la surprendre en train de le dévisager. Good Lord. « Demain j’ai cours de sport juste avant votre classe mais ils annoncent encore quinze degrés, vous pensez que vous pourriez laisser cinq minutes aux élèves pour se changer ? » Il dut avoir l’air singulièrement ahuri en la regardant, les sourcils à moitié haussés, comme s’il ne comprenait pas. Il avait sans doute l’esprit trop plein de cette mission pour sauver les mômes, et comme Perdita était la seule à avoir été mise au courant dans toute l’école, il avait presqu’eu l’impression que c’était le sujet qu’elle allait aborder et se retrouva déstabilisé d’entendre parler d’élasticité d’emploi du temps. Encore plus perturbé quand elle lui lança un sourire qui, il n’en doutait pas, devait faire des ravages chez les jeunes gens de son âge. « Cinq minutes ? » qu’il répéta, comme pour vérifier qu’il n’était pas tant que ça à la masse. Elle argumenta un peu davantage sa demande, comme si elle se trouvait devant la directrice elle-même, parla rugby (Alden avait toute la compassion du monde pour ces pauvres enfants que l’on faisait courir, sans dispense possible, vraiment l’Enfer à l’intérieur même de l’Enfer) et de la résultante adolescents plus transpiration.
Il grogna en levant les yeux au ciel : « Oui je connais, j’ai vu assez d’ado pour savoir ça. » Le pire des mélanges, vraiment, entre les hormones et la sueur Alden ne compte pas le nombre de fois où il avait lancé des sorts d’aération instantanée dans des salles. La base, vraiment. Mais là, ce n’était pas tant le fait de protéger sa petite sensibilité (elle avait vécu bien pire dernièrement sa sensibilité, il se souvenait encore du Doloris que la Carrow lui avait retourné il y avait peu) que de laisser un peu les mômes souffler. Perdita avait le don de chercher toujours des failles et excuses pour leur donner ces petits instants, pour leur permettre de décompresser autant qu’il leur était possible. C’était ce qui lui avait fait comprendre où elle se situait, contrairement à d’autres de cette école, ce qui l’avait poussé à se rapprocher de la jeune femme, pour finalement s’exposer à son tour. Cette route qu’eux-deux avaient choisis n’était pas la plus agréable, mais il était plus facile, au moins un peu, de la longer à deux. Même si Perdita prenait bien plus cher que lui, il n’y avait qu’à voir le triangle sur sa joue pour s’en rendre compte.
« Oui, bien sûr. Cinq minutes, dix même s’il le faut. » Il regarde autour de lui, depuis derrière ses lunettes, comme s’il surveillait les mômes qui étaient parfaitement calmes, avant de rajouter, juste un peu plus bas. « Je doute que la directrice soit dans un état suffisant pour surveiller tout ça. Vous pouvez gratter autant de temps que vous pourrez. Dites que c’est votre décision et je dirais aux élèves que c’est vous qui subirez les conséquences du retard s’il est trop important. Ça passera facilement. » Les élèves à Hogwarts sentaient vite quand les menaces étaient creuses, à tel point qu’Alden avait appris à punir de façon disproportionnée dès le début d’année. À force de donner les heures de retenue par groupe de quatre et de retirer les points par paquet de cinquante, il avait très vite le calme absolu dans ses cours. À la DHS cependant, il ne faisait que des menaces tout à fait creuse, qu’il ne pourrait jamais mener à bien en toute âme et conscience, mais les élèves subissaient tellement dans les autres cours ou dans les couloirs qu’ils étaient prêts à le croire. D’où une étrange réputation de grand méchant loup qui lui avait fait la meilleure des couvertures auprès de la directrice pendant un temps. Un peu amoché ces derniers temps cependant.
« Tout va bien pour vous, sinon ? » lui demanda-t-il, toujours d’un ton un peu bas. « Avec… enfin ce qui arrive, je veux juste vérifier que vous tenez le coup. » Parce que lui le tenait à peine. Quelle blague.
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MessageSujet: Re: One day (Aldi #1)   One day (Aldi #1) EmptyLun 31 Mai - 11:10
One day
@Alden Harris | mi octobre 2006

Perdita avait pleinement conscience des regards sur elle, des regards masculins sur elle, elle les sentait depuis aussi longtemps qu’elle pouvait se souvenir et ils ne lui avaient jamais rien inspiré de plus qu’un vague dégout ou au moins un désintérêt complet. C’était la faute de ses origines, ces œillades-là ne la flattaient même pas, pas comme celles lancées par les femmes, celles qui étaient immunisées contre son aura et l’appréciaient donc pleinement pour ce qu’elle était.

Lorsqu’elle arpentait les couloirs de la DHS, c’était vers les surveillantes que son regard se tournait tandis qu’elle faisait mine de ne pas voir l’attention portée par les surveillants voire les professeurs à sa personne. Si elle avait pu, elle aurait désactivé son charme velanesque, il ne lui était d’aucune utilité. Quoique, si elle était contre les abus de pouvoir et autres procédés détournés pour obtenir ce que l’on voulait, elle était presque certaine que c’était son aura qui l’avait parfois sauvée de fâcheuses situations ou lui avait permis d’avoir gain de cause, mais dans ce cas-là, ce n’était pas sa faute, elle ne pouvait retenir sa nature et empêcher les hommes de céder à son charme.

Elle se disait d’ailleurs que peut-être qu’elle s’en sortirait toujours grâce à ça, un battement de cils et elle obtenait l’allégement de la punition d’un élève, un sourire et un professeur lui accordait en marmonnant dans sa barbe un peu plus de temps pour que les enfants se préparent avant leurs cours. Utilisé pour faire le bien, ça ne pouvait être mauvais, c’était juste encombrant, comme quand elle parlait au professeur Harris assis en face d’elle en se demandant si lui aussi y était sensible. Elle préférait se dire que non, un homme comme lui ne pouvait pas se laisser avoir par un peu de magie de vélane diluée aux trois quart. Peut-être qu’elle le  voyait un peu comme un surhomme avec une volonté de fer, ce qui était sûr était qu’elle l’admirait. Quand il était son professeur de runes, elle l’appréciait (autant qu’il était possible d’apprécier les enseignants qui prenaient soin d’imposer une distance de sécurité entre eux et leurs élèves), maintenant qu’elle le côtoyait à la DHS et l’avait surpris à faciliter la vie des élèves en difficulté, elle l’aimait d’autant plus.

-  Répondre par la positive me mettrait à dos tous les amateurs de nourriture décente à des miles à la ronde. Je vais me contenter de dire que c’est censé être mangeable. Mais pas pour tout le monde.

Ça fit rire Perdita qui se contenta de planter sa fourchette dans la substance peu attrayante avant que son regard ne se lève vers les autres adultes qui quittaient la table comme si elle avait emmené la peste dans son sillage. Elle leur sourit, classique, se retourna vers le professeur Harris qu’elle était bien décidée à bassiner de son babillage habituel.

- Cinq minutes ?

La sorcière acquiesça. Cinq minutes, c’était beaucoup, c’était le temps pour que la classe s’installe, sorte ses affaires et se taise, c’était aussi le délais qui suffirait aux élèves pour se rafraichir si on les pressait un peu (c’était des adolescents après tout).

- Oui je connais, j’ai vu assez d’ado pour savoir ça.

Nouveau rire, plus léger de Perry, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle était entré dans un dortoir ou une salle d’eau et avait du se boucher le nez de tout urgence avant d’ouvrir les fenêtres. Les gamins puaient, personne n’était insensible à cela, c’était son argument favori en faveur de la douche réglementaire après le sport voire à chaque occasion.

- Personne ne devrait subir ça, reprit-elle donc avec emphase  et une mine pincée faisant office d’air désolé.

Elle suivit naturellement le regard circulaire que le professeur jeta au réfectoire, reposa les yeux sur lui à la fin.

- Je doute que la directrice soit dans un état suffisant pour surveiller tout ça. Vous pouvez gratter autant de temps que vous pourrez. Dites que c’est votre décision et je dirais aux élèves que c’est vous qui subirez les conséquences du retard s’il est trop important. Ça passera facilement.

La sorcière retint tout juste une exultation de joie alors qu’elle s’imaginait déjà l’annoncer à ses élèves qui au terme de leurs (trop) longues heures de sport auraient au moins une poignée de minutes pour souffler avant de se précipiter au cours suivant.

- Merci beaucoup monsieur ! Je vous revaudrais ça.

Voilà une bonne chose de faite qui réjouirait Perdita pour au moins tout le reste de la journée. Elle poussa son assiette de hachis sur le côté pour mordre dans sa pomme.

- Et la directrice alors ? J’ai entendu des élèves dire qu’ils ne l’ont pas vu depuis une éternité.

Perdita non plus ne l’avait pas vue depuis longtemps, notamment parce qu’elle l’évitait comme la peste au cas où celle-ci ne trouve quelque chose à lui redire. C’est que Carrow avait eu la sorcière sous sa direction à Hogwarts fut un temps, et que Perdita craignait que celle-ci ne s’en souvienne en la regardant un peu trop longtemps. Si ça changerait quelque chose à sa vie, elle n’en savait trop rien, mais dans le doute, elle préférait ne pas risquer de faire s’interroger la bonne femme.

- Tout va bien pour vous, sinon ?

Perry releva les yeux de sa pomme qu’elle s’évertuait à couper en tranches, elle dévisagea un instant le professeur d’un air inquisiteur avant de répondre par un « hmm hmm » positif. Elle allait toujours bien Perdita, ou c’est ce qu’elle laissait entendre à quiconque posait les yeux sur elle. Elle avait une image de papillon jovial et solaire à conserver, et comme peu de monde semblait vouloir tenir ce rôle parmi le personnel encadrant, il lui fallait bien le conserver. Ça ne la dérangeait pas, sourire était ce qu'elle faisait de mieux, elle n’était d’ailleurs pas d’un naturel très anxieux, c’était l'un des points positif de son optimisme débordant.

- Avec… enfin ce qui arrive, je veux juste vérifier que vous tenez le coup.

Un frisson d’excitation la parcourut à la mention de ce qui arrivait. Liberté, sécurité, pas pour elle, pour tous ces gamins qu’on avait parqués comme des bêtes et que l’on maltraitait depuis trop longtemps.

- Ça va, très bien même, et vous ? Elle l’observa un instant, lui trouva sa mine tiré habituelle. Si Perdita n’était pas de nature stressée, il semblait bien que le professeur était son exact contraire. Vous voulez  mon assiette ? reprit-elle finalement en désignant le hachis même pas entamé.
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