BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal


 

 Love is an open door [Haris]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
Love is an open door [Haris] Empty

Quand Haniah avait dû opter pour un lieu public pour apprendre à connaître son fiancé, elle aurait probablement dû réfléchir à deux fois avant d'arrêter sa décision. Des endroits où se donnaient rendez-vous des couples, Haniah n'en connaissait guère qu'un et il remontait à sa scolarité.

Elle n'y était jamais allée auparavant, préférant mille fois une pinte de bièraubeurre chez Madame Rosmerta que de mettre les pieds ici. Et pourtant, voilà où elle se trouvait, à attendre l'arrivée de Boris Bagshot.

Engoncée dans une robe blanche qu'elle trouvait terriblement inconfortable, ses cheveux se répandant en tresses sur ses épaules, Haniah jouait nerveusement avec sa cuillère à café, qu'elle faisait tinter dans sa tasse vide. Si seulement il était acceptable de se balader partout en tenue de Quidditch... Son uniforme d'attrapeur était ample et réconfortant, bien loin du tissu qui était imposé à son pauvre épiderme sensible.

Haniah regardait autour d'elle, observant son environnement pour tuer le temps. Des couples, des couples, partout des couples. Et du rose. Et des coeurs. La marque de fabrique du salon de thé de Madame Pieddodu, le seul lieu un tant soit peu romantique que Haniah connaissait. Elle avait pu voir des regards se retourner sur elle, des gens noter sa présence, la chaise vide en face d'elle qui n'attendait que d'être comblée.

Haniah n'avait pas la notoriété de certains grands joueurs de Quidditch, mais elle commençait à être connue et qu'elle se retrouve ainsi à patienter dans un lieu dédié aux couples, cela allait faire parler.

Au fond, même si cela la mettait terriblement mal à l'aise, c'était ce qu'elle voulait. Que les gens parlent. Que les rumeurs circulent. Qu'ils sachent que Haniah Shacklebolt était fiancée et que, en dépit de la situation, elle avait bien l'intention d'honorer le contrat qui existait entre sa famille et celle de Boris.

Dans d'autres circonstances, Haniah aurait protesté à corps et à cri pour ne pas se retrouver piégée dans ce genre d'arrangement. Elle n'avait que le Quidditch et le vol en tête. L'amour, ça viendrait après... S'il venait un jour. Mais la situation était exceptionnelle et Haniah se refusait à céder à la facilité.

Boris avait été mordu et était devenu un hybride, avant qu'ils ne puissent honorer leur contrat et se marier. Les fiançailles auraient dû être annulées, mais Haniah s'y refusait. Officiellement par droiture et par honneur. Officieusement parce que la situation était injuste.

Elle aurait voulu être autorisée à refuser ces fiançailles parce qu'elle ne voulait pas qu'on lui impose cela. Pas que le contrat soit annulé sans la consulter parce que son parti n'était plus considéré comme "pur" aux yeux de la société.

Et la voilà donc ici, dans ce lieu dégoulinant d'amour et de bons sentiments, à jouer avec sa cuillère et se tortiller sur sa chaise, se demandant quand Boris se décidera à venir. Elle ne l'avait rencontré qu'une fois, lors d'un repas pour le moins tendu partagé avec ses parents et la mère de son fiancé.

Difficile de se faire une impression dans un contexte pareil et en aussi peu de temps, mais Haniah était sûre d'une chose : elle n'était pas amoureuse de Boris. Le garçon lui était... indifférent. Si elle devait se définir un type de personne sur qui craquer, il était diamétralement opposé à Boris, ça, c'était certain. Mais elle ne faisait pas ça par amour. Elle se battait pour qu'une injustice soit corrigée. Quoi qu'il puisse lui arriver.

Enfin, il était là. Haniah se redressa d'un bond, comme si elle était montée sur ressorts, pour accueillir son fiancé. La solitude commençait à sérieusement lui peser et pouvoir compter sur la présence de Boris pour dissiper cette sensation de malaise la rassurait considérablement. Même si, compte tenu des circonstances, ils n'allaient probablement pas être très confortables l'un en présence de l'autre...

"Euh... Bonjour, Boris. Tu... Tu en as mis du temps."

Elle se frotta la nuque, un rire gêné aux lèvres. Qu'était-elle censée faire ? L'embrasser ? Lui faire la bise ? Lui tendre la main pour qu'il y dépose un baiser ? Lui serrer la pince ? Au lieu de tout cela, elle esquissa un geste maladroit, remuant ses dix doigts, avant de se laisser tomber dans son siège, mortifiée. D'accord, elle n'était définitivement pas faite pour ça...

Haniah prit une profonde inspiration. Se détendre. Sourire. Ce n'était qu'une simple rencontre. Un thé et des biscuits à partager. Avec son fiancé. Au salon de Mme Pieddodu. Entouré de coeurs et de couples qui leur jetaient des coups d'oeil plus ou moins furtifs. Fantastique.

"M... Merci d'être venu. J'espère que le lieu te convient."

Le couple qui se trouvait à la table d'à côté entreprit de se dévorer mutuellement le visage à grands renforts de bruit sonore. Haniah sentit un frisson de dégoût lui traverser l'échine, alors qu'un autre rire embarrassé s'extirpait de ses lèvres :

"Probablement autant que moi. La prochaine fois, on pourra se faire un petit Quidditch. Ou tu pourrais assister à une séance d'entraînement des Rowdy Raven, si tu le souhaites. Il faudra juste que j'obtienne la permission du coach et du capitaine. Tu devrais me voir, je suis sur le point de maîtriser complètement la technique de la Passe de Plumpton. Qui sait, je parviendrais peut-être à battre son record de capture !"

Haniah s'enthousiasmait, oubliant le contexte dans lequel il se trouvait, discutant avec animation de ce qui l'intéressait le plus. Jusqu'à ce qu'elle réalise qu'elle monopolisait la conversation et qu'elle n'était pas ici pour cela. Qu'elle voulait faire connaissance avec Boris, celui qui deviendrait son fiancé.

"... Bref, je te parle de tout ça, mais le Quidditch, c'est ton truc ou pas ? Parce que si ce n'est pas le cas, il vaut mieux que tu mènes la conversation. Je n'ai pas des intérêts très... variés, pour tout dire."

C'était un euphémisme. Si elle le pouvait, Haniah passerait la totalité de son temps sur un balai à voler dans les airs ou à poursuivre une petite balle ailée. Elle tentait de faire l'effort d'ouvrir son horizon, de s'intéresser à d'autres choses, mais c'était... compliqué.

Un peu nerveuse, Haniah avait recommencé à jouer avec sa cuillère. Est-ce qu'une serveuse ou un serveur allait se libérer pour prendre leur commande ? Lorsqu'elle était anxieuse, Haniah pouvait avaler un boeuf. Et là, elle avait VRAIMENT envie de manger.


Dernière édition par Haniah Shacklebolt le Dim 5 Mai - 21:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
Messages : 582
Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
Love is an open door [Haris] Empty
Tu pousses la porte du salon de thé, un angelot fait sonner une clochette et ravale un cri d’effroi en te voyant entrer. Si Haniah est embarrassée d’être ici, toi, il t’en faudra plus pour te décontenancer. Ce sont plutôt les autres clients qui sont embarrassés de te voir, si sombre mais si classe, débarquer ici comme si de rien était. C’est qu’à quelques mètres de hauteur près, tu rivaliserais avec les poupées en porcelaine alignées sur les étagères en guise de déco. Tu restes un moment immobile dans l’entrée, à chercher où se trouve ta compagne. Tu ne saurais encore te prononcer à son sujet. Vous ne vous étiez rencontrés qu’une seule fois, et chacun avec vos parents à vos trousses. Elle t’intriguait, du fait qu’elle n’ait pas -ou du moins pas encore- pris les jambes à son cou, et profiter de ta nouvelle condition pour briser vos voeux.

Tu te glisses comme une ombre, mais pas aussi discret qu’une ombre jusqu’à votre table. Des salutations brouillonnes pour une jeune femme qui n’a pas l’air de savoir ce qu’elle fout ici. Tu la regardes se débattre avec les convenances, avant de se rasseoir. Tu patientes un court instant, la jaugeant, avant de prendre place en face d’elle, les jambes croisées, un peu de biais, car tu es incapable de caler tes jambes interminables sous la table.
« Il fut un temps où j’aurais moi-même choisi cet établissement pour notre entrevue ; mais à présent, j’ai bien peur de jurer avec la décoration… » plaisantes-tu, pince sans rire, défaisant ta cape que tu ajustes consciencieusement sur le dos de ta chaise. « Ceci dit, j’applaudis l’effort ; au moins, tu as choisi quelque chose de cher. »

C’est à peu près à ce moment-là qu’elle t’avoue qu’elle est plus du genre à siroter une Bièraubeurre en cannette, à la fin d’un entraînement de Quidditch. Tu plisses les yeux, sembles recoller quelques informations ensembles. « Mais oui… c’est vrai que tu joues pour cette équipe-là, toi… » que tu répètes, te rappelant qu’elle figurait sur certains des posters de groupes que tu avais dissimulés dans ta chambre.

Tu feuillettes la carte des menus du bout des ongles, peu enclin à choisir quelque chose qui te faisait envie, puisque tu avais pris soin d’apporter avec toi ton inséparable fiole d’hémoglobine. A tout casser, tu jetterais ton dévolu sur la commande la plus chère. A sa question, tu relèves les yeux vers elle, le front plissé. « Le Quidditch ? … » Tu étais tenté de lui demander si tu avais vraiment une dégaine à faire du sport, mais d’un autre côté, tu pouvais comprendre sa nervosité. Ceci dit, ton silence n’aide pas non plus à se mettre à l’aise. « J’ai… assisté à des matchs de Quidditch ? Plusieurs, même à Hogwarts. » Quant à expliquer pourquoi tu n’étais pas si rebuté par cette discipline, c’était un tant soit peu délicat à expliquer, à ta future épouse, qui plus est. « J’aime bien… les athlètes- » est à peu près tout ce que tu trouves à justifier.

Une serveuse vient à ce moment-là passer votre commande. Tu observes d’ailleurs qu’elle se tient davantage du côté de Haniah que du tien. « Prends ce que tu veux, c’est moi qui offre. » que tu précises à ta dulcinée, galant mort-vivant. « Pour moi, ce sera l’infusion de Filet du Diable, je vous prie. » Tu te débarrasses de la carte, croises tes mains sous ton menton.

Tu attends que la serveuse ne reparte, avant de poursuivre. « Tout ça pour dire que je ne pourrais peut-être pas tenir une conversation entière à ce propos, mais je compte bien te ficher la paix avec ça. » Tu te penches davantage vers elle pour accentuer l’aspect de la confidence. « Après tout, c’est ce qui t’a rendu célèbre ; et je ne te cache pas que j’aurais bien besoin d’un peu de ta visibilité pour refaire mon trou. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Love is an open door [Haris] Empty
On pouvait difficilement faire plus opposés que Haniah et Boris ne l'étaient. Le noir ténébreux de l'apparat pour lequel avait opté le vampire contrastait avec le blanc virginal de la tenue de Haniah, mais là n'était pas la seule chose qui les différenciait.

Son fiancé semblait accorder une grande importance aux apparences, au paraître, là où Haniah devait se forcer pour simplement s'en préoccuper, indifférente et peu perceptive de ce que les autres pouvaient dégager, se fiant plutôt à leurs actions et paroles qu'à l'image qu'ils renvoyaient.

Un jeu auquel elle devait pourtant participer malgré elle, dans cette société basée plus que jamais sur le qu'en-dira-t-on. Après tout, c'était pour cela qu'elle avait choisi cet endroit. Parce qu'on ne faisait pas plus officiellement "romantique" et que c'était ainsi que Haniah voulait qu'ils soient vus, Boris et elle : un couple lié par bien plus qu'un simple contrat. Même si c'était loin d'être la vérité.

Et ce n'était définitivement pas pour son prix que Haniah avait opté pour ce salon de thé. Que Boris l'ait relevé l'avait quelque peu interloquée. Elle n'avait pas vraiment ce genre de considérations pécuniaires. D'un autre côté, elle avait toujours vécu à l'abri du besoin et, même si elle avait récemment pris conscience de l'ampleur de ses privilèges, elle demeurait ignorante à bien des sujets. Pour elle, le salon de thé de Madame Pieddodu était un lieu romantique avant d'être un établissement cher.

Heureusement, ils revinrent à un sujet dans lequel Haniah était plus à l'aise, à savoir le Quidditch et plus particulièrement son équipe. La jeune femme hocha la tête à la remarque de son fiancée, ajoutant d'une voix enthousiaste :

"Tout à fait ! Ca fait deux années maintenant que j'ai rejoint les Rowdy Raven. Je ne pourrais pas être plus fière de faire partie de cette équipe !"

Mais Boris n'était pas aussi passionné qu'elle, Haniah le comprit clairement lorsqu'il déclara qu'il avait assisté à plusieurs matchs de Quidditch et qu'il aimait bien les athlètes. Un fan casuel, qui pouvait apprécier le sport de temps à autre sans pour autant plonger tête baissée dans chaque événement qui y était lié, de près ou de loin... Ce n'était définitivement pas avec lui que la jeune femme pourrait discuter de stratégie et autres subtilités du sport et de l'art du vol. Tant pis. Elle n'avait pas eu grand espoir, de toute manière.

Alors qu'elle allait l'interroger sur les athlètes qu'il aimait, cherchant à alimenter la conversation tant bien que mal, une serveuse les interrompit pour prendre leur commande. Haniah ouvrit la bouche pour lui répondre, mais la remarque de Boris la perturba et elle s'en mordit la langue. Grimaçant douloureusement, elle souffla un "Cream Tea pour moi, s'il vous plaît." avant de reporter son regard sur le jeune homme :

"Tu... Tu n'as pas à payer pour moi, tu sais. Je veux dire, c'est très gentil de ta part, mais je... euh..."

Haniah n'était pas très à l'aise avec l'idée. Mais elle ne voulait pas non plus l'offenser ou le vexer en refusant. Un "... Merci." glissa sur ses lèvres, comme une victoire arrachée, avant d'étirer un sourire timide aux propos de son interlocuteur. Elle pouvait s'accommoder de ça : qu'il la laisse pratiquer en paix sa passion. De son côté, elle n'avait pas l'intention de le juger ou de le policer, quoi qu'il puisse aimer faire. C'était la moindre des choses.

Boris se pencha vers elle et Haniah resta figée, ignorant ce qu'elle était supposée faire. Se rapprocher pour un baiser ? S'éloigner pour lui laisser une impression de domination, le genre de relation qu'on pouvait voir dans certains couples Sang-Pur ? Se mordillant la lèvre, Haniah opta pour un léger rapprochement, le laissant libre du reste. S'il voulait l'embrasser, elle... elle ne protesterait pas. Et ne se retirerait pas. Après tout, c'était pour ce genre de choses qu'elle avait choisi cet endroit et de le rencontrer au public : pour afficher leur "amour".

Mais prendre l'initiative ? L'embrasser tout de go ? Elle en était bien incapable. Elle n'avait jamais même embrassé qui que ce soit ! Et si elle lui donnait un coup de tête sans faire exprès ? Avec son côté "catastrophe ambulante" dès lors qu'elle touchait terre, c'était une possibilité à ne pas exclure...

"Je comprends. Je veux dire, je ne suis pas spécifiquement à l'aise avec la notion de notoriété et ce qu'elle implique, mais je sais que cela va avec le métier. Et que cela peut me permettre d'accomplir des choses importantes. Si je peux t'en faire profiter, je serais ravie de t'aider. Je ne te connais pas encore très bien, mais tu..."

Haniah jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle, avant de reprendre d'une voix douce :

"Tu ne mérites pas les regards qu'ils te lancent. Ce n'est pas juste. Peut-être parviendrais-je à le leur faire comprendre..."

La serveuse revint avec leur commande. Haniah s'empara d'un de ses scones pour le tremper dans la crème et le mordiller vivement, submergée par la faim en raison de sa nervosité. Essuyant ses lèvres barbouillées, elle posa un regard concerné sur Boris :

"Est-ce que... Est-ce que ça fait mal ? Je veux dire... J'ai commencé à me renseigner un peu sur ta... euh... ton..."

Elle ignorait le mot qu'elle était supposée employer, celui avec lequel Boris serait le plus à l'aise. Elle opta pour le premier qui lui était venu, affichant une expression gênée :

"Corrige-moi si le mot est inapproprié. Je disais que j'ai commencé à me renseigner sur ta condition, mais j'ignore encore beaucoup de choses et je pense que tu es le plus à même de savoir ce qu'il en est."

Haniah prit une inspiration, avant de poser sa main sur celle de Boris. Elle pouvait clairement entendre des murmures autour d'elle, même si elle ne parvenait pas à discerner les mots échangés :

"Je suis ta fiancée. Nous sommes liés par un contrat depuis des années et je refuse de manquer à ma parole à cause de ce qui est arrivé. C'est incorrect. Je dois être là pour toi, te soutenir et t'accompagner en toutes circonstances. Et pour ça, je... j'aimerais savoir comment t'aider."

Haniah retira sa main et prit une gorgée de thé, le coeur battant. Elle n'aimait pas Boris. Elle ne le détestait pas, elle ne le connaissait pas, tout simplement. Mais ce qui arrivait était injuste et elle ne pouvait pas l'accepter. Même si cela impliquait pour elle d'être liée jusqu'à la mort à un individu qui ne lui correspondait pas.

"Si tu as besoin de boire, je serais là pour t'aider. Et je ferais taire tous ceux qui estiment que tu n'es pas à ta place à mes côtés ou où que tu puisses te trouver."

Haniah était déterminée, de cette détermination qui faisait d'elle une Poufsouffle aussi loyale qu'acharnée. Elle s'était engagée à épouser Boris et elle ne laisserait personne l'en empêcher. Pas même ses propres doutes ni ses craintes.

"Mais ce qui importe vraiment, c'est ce que tu penses de tout ça. Ce que tu souhaites. Qu'attends-tu de moi, Boris ?"

Son regard était fixé sur le vampire, son attention entièrement focalisée sur son fiancé. Rien d'autre ne comptait à cet instant présent.
Revenir en haut Aller en bas
Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
Messages : 582
Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
Love is an open door [Haris] Empty
Franchement, tu aurais préféré qu’elle continue à te baratiner sur le Quidditch. Lorsque la conversation prend un tournant certain vers ta condition de vampire, tu le sens moyen. La serveuse vous apporte vos commandes et tu en profites pour te reculer et te rassoir au fond de ta chaise. Tu réalises que, jusqu’à présent, personne ne t’avait vraiment demandé comme tu le sentais, comme tu te sentais. Jusqu’à présent, ça n’avait été que médisances de la part des autres, et illusions mensongères de la part de ta mère.
Alors, comme à chaque fois qu’il faut que tu confies quelque chose sur toi, tu te braques.

Tu dissimules mal ton irritation et ton dégoût, à mesure qu’elle s’applique à ne pas te blesser dans sa curiosité dévorante pour ceux de ton espèce. Tu tournes ta cuillère dans la tasse infusant encore, raclant par moment le fond, par nervosité.
On ne t’avait jamais pris en pitié, et tu ne savais pas quoi en faire. Tu ne voulais pas qu’on s'apitoie sur ton sort ; tu préférais qu’on te méprise, quitte à ce que ce soit du jour au lendemain. Ton cas n’était certes pas exceptionnel, mais néanmoins d’un genre nouveau. On ne comptait pas beaucoup de jeunes vampires, et encore moins de jeunes vampires qui avaient joui d’une certaine renommée dans leur vie antérieure. Ainsi, tu ne faisais pas encore définitivement partie du monde des suceurs de sang, mais tu n’étais plus non plus tout à fait de celui des sorciers.

Comme toute personne méprisable, tu n’étais pas habitué à ce qu’on soit si bon et juste avec toi, surtout venant d’une jeune femme que tu connaissais à peine. Elles avaient été peu, mais tout de même plusieurs, au cours de ta vie, à passer outre tes sourcils haussés et tes lèvres tordues, afin de te prendre sous leur aile. Bien entendu, tu avais alors tout fait pour les faire rebrousser chemin, mais tout portait à croire que tes mom issues ne venaient pas de nulle part et qu’ainsi, tu attirais malgré toi des énergumènes maternels.

« Oh tu sais, j’ignore comment on est censé parler de ça sans froisser qui que ce soit… Ma propre mère me parle d’« augmentation », bien que je ne vois pas réellement ce qui a augmenté à part la taille de mes canines… » Tu sors de la poche intérieure de ta cape la petite flasque que tu vides de moitié dans ton thé qui s’habille de rubicond.
On n’arrête plus la bavarde et nerveuse fiancée qui t’agrippe momentanément la main. Ton regard vautré fait des allers-retours entre vos mains et son visage, sur fond de murmures du reste de la clientèle.
En soi, Haniah n’avait pas tort. Oh, bien sûr qu’elle n’avait pas tort ! Tu reprendrais bien un peu de sa pitié, si ça pouvait te conduire là où tu voulais aller.

Parce qu’en réalité, tu avais besoin de son aide ; tu avais besoin qu’elle te soutienne, qu’elle joue les amoureuses transies. Tu avais besoin qu’on vous voit ensembles, tu avais besoin qu’elle défende les hybrides, qu’elle s’empare de cette cause pour faire changer les choses. Tu avais besoin d’être son animal de compagnie, celui qu’elle a recueilli du refuge et soigné. Alors soit, tu jouerais les bichons, si ça peut te permettre d’apparaître de nouveau sous le feu des projecteurs.

Tu bois quelques gorgées qui t'engourdissent les sens et la soif intarissable, et enlaces sa main de plus bel. « Tu as la notoriété, Haniah ; c’est de ça dont j’ai besoin ; j’ai besoin de ta lumière, de ton interview en première page de la Gazette. » Tu es de nouveau penché au-dessus de ta tasse, la fixant avec ton troublant regard transparent. « Je t’aiderai à gérer ton image de marque, et plus encore, à te faire aimer du public. S’ils t’aiment, tu pourras changer bien des choses ! » Bien entendu, à tes oreilles, ça signifiait qu’elle allait changer ta vie, et la rendre passablement plus confortable. S’il y avait quelque chose qu’elle allait changer, c’était bien ton mode de vie et ton planning qu’elle allait remplir d’interviews de jeune couple auprès de journalistes peu scrupuleux, voire même, de quelques scandales dont tu avais le secret pour alimenter une carrière médiatique. Tu étais loin de te douter que la demoiselle faisait de l’oeil à la Résistance, menaçant ainsi son petit quotidien à elle. Heureusement pour elle que tu avais pour l’instant le radar à traîtres un peu rouillé, à tort d’ailleurs, puisque toi-même tu en avais été un pour l’Ordre du Phénix.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Love is an open door [Haris] Empty
Haniah eut un petit rire lorsque Boris évoqua la taille de ses canines. Elle jeta un bref coup d'oeil au contenu de la tasse une fois la flasque déversée, mais ne fit pas le moindre commentaire. C'était une vision à laquelle elle devrait s'habituer. Boris était différent et cette différence impliquait beaucoup de choses : consommer du sang n'était que l'une d'entre elles. Pour la jeune fille qui n'y était pas accoutumée, c'était plutôt déconcertant, mais elle se refusait de juger Boris pour cela, comme d'autres pourraient le faire.

C'était dans sa nature, une nécessité pour lui. Haniah mangeait pour subsister, lui avait besoin de sang. C'était aussi simple que cela. Elle devrait peut-être commencer à prévoir des poches d'hémoglobine pour son futur mari, s'il venait à y avoir une pénurie. S'il ne la mordait pas, il n'y avait aucun problème à ce qu'il consomme son sang, non ? Et puis, elle était plutôt en bonne santé, le sang qu'elle lui fournirait pourrait le revigorer si nécessaire.

Haniah avait retiré sa main et fut secouée par un léger sursaut lorsque Boris réinitia le contact avant de reprendre la parole. Le coeur de la jeune fille battait la chamade, ne sachant comment réagir, son regard allant de leurs mains liées aux yeux troublants et perçants de son fiancé. Il lui fallut quelques instants pour digérer cette sensation physique et donner du sens aux propos de Boris. Visiblement, le vampire n'avait pas seulement les dents longues au sens propre, mais également au sens figuré...

Mais Haniah pouvait le comprendre, d'une certaine manière. Elle-même était ambitieuse. Oh, elle ne désirait pas spécifiquement la gloire ou l'attention, mais elle cherchait sans cesse à se dépasser et n'était jamais pleinement satisfaite de ce qu'elle pouvait accomplir, de la place à laquelle elle se trouvait. Elle devait toujours chercher à faire mieux, à se dépasser, à devenir meilleure que meilleure encore et encore.

Boris avait chuté malgré lui et les sommets lui manquaient. Il était déterminé à revenir à la lumière, retrouver le statut qui était le sien et Haniah était prête à l'y aider, comme elle pouvait.
En attendant, ses pensées ne cessaient de la ramener à ce contact physique prolongé, à cette main sur la sienne, peau contre peau, comme une brûlure, une étrange sensation, à la fois douleur vive, souffrance sourde et chaleur perturbante, malgré la froideur des doigts qui la touchaient ainsi.

L'avalanche de ressentis qui s'abattait sur Haniah la poussa à détourner le regard, faisant tourner nerveusement sa cuillère dans sa tasse tant et si bien qu'elle aurait pu y créer un véritable tourbillon. Elle n'osait pas retirer sa main maintenant que Boris avait engagé le contact, craignant de donner une mauvaise image de leur couple et ignorant quelle était la conduite naturelle pour les "amoureux" dans ce genre de cas.

A partir de quel instant un contact physique était-il suffisamment long pour être considéré comme "affectueusement acceptable" et lui permettre de se dérober ? Etait-ce trop court ? Trop bref ? Risquait-elle de le vexer ou de le mettre mal à l'aise en se retirant ? Haniah avait l'impression que son coeur battait de plus en plus fort, de plus en plus vite. Elle parvint à s'extirper de ses pensées anxieuses lorsqu'elle manqua de renverser sa tasse à force d'y tourner et retourner sa cuillère.

Elle eut un rire gêné et s'excusa tout bas, avant de rassembler suffisamment ses idées pour parvenir à déclarer :

"Je... Je peux t'obtenir tout ça. Je veux dire... Des interviews, mon image de marque, ce dont tu as besoin. Ma carrière est au beau fixe et... et je travaille très dur pour continuer à m'améliorer. D'ici un ou deux ans, je... je pourrai peut-être même faire partie de l'équipe nationale, qui sait ? Et je travaille aussi sur un prototype de balai, j'aimerais pouvoir le commercialiser. Il... Il est encore très instable, mais je ne perds pas espoir."

Haniah bredouillait, bégayait, son regard fixé sur cette main, cette main sur la sienne, ce contact qui faisait parler, cimentait leur relation, mais dont elle n'avait absolument pas l'habitude. Elle ne s'était jamais retrouvée dans ce genre de situations auparavant. Pas de petit-ami au collège ou après. Pas d'éléments de comparaison, pas d'expérience et très peu d'intérêt en la matière. Alors, Haniah ne savait que faire de cette main. De cette attention. De celles qui viendraient plus tard. Elle devait se calmer. Se faire à cette sensation déconcertante, petit à petit.

Elle prit une profonde inspiration, cherchant à calmer les légers tremblements qui secouaient ses doigts. Haniah n'était vraiment pas faite pour ce genre de choses... Elle étira un sourire un peu hésitant sur ses lèvres, avant de déclarer :

"Ton aide sera la bienvenue. Quand... Quand je ne parle pas de Quidditch, je m'égare et je me retrouve bien vite sans voix. Lorsqu'ils vont commencer à nous poser des questions, je ne vais pas savoir de quelle manière il sera approprié pour moi de répondre ou non. Ce que je serais supposée dire. Ce... Ce n'est pas naturel pour moi."

Haniah se mordit la lèvre. Elle n'était pas particulièrement renfermée, non, ce n'était pas le problème. Le souci, c'était que tout le monde s'exprimait d'une certaine façon, de la manière correcte et que Haniah, elle, parlait comme... Haniah. En se perdant dans des détails sans importance et en ignorant des points cruciaux. En se laissant aller à des bavardages sans fin, en particulier lorsqu'elle parlait d'un sujet qui lui tenait à coeur. En bégayant et rougissant lorsqu'elle s'aventurait sur un terrain inconfortable. Ou qu'une main ne cessait de toucher la sienne. Comme c'était le cas actuellement.

Embarrassée, elle regarda brièvement autour d'elle, avant de se pencher vers Boris et de murmurer tout bas :

"Ne te moque pas, mais... combien de temps on est censés continuer à se toucher comme ça ? Il y a une durée déterminée, une convention, quelque chose ?"

Haniah s'affala à nouveau sur son siège, atrocement gênée. Elle voulait bien faire les choses, mais elle ne connaissait pas les règles et avait l'impression de se prendre constamment les pieds dans le tapis. Pourquoi tout avait l'air si naturel pour tout le monde autour d'elle ?

"Je... Je pense que tu l'as deviné, mais je... je suis assez... inexpérimentée. J'ai consacré toute ma vie au Quidditch et aux balais et... et... et ça ne laissait pas vraiment de place au reste."

Et voilà qu'elle recommençait à faire tournoyer sa cuillère dans sa tasse. Elle se sentait encore plus stressée qu'avant un match. Au moins, elle pouvait réfléchir à sa stratégie et s'entraîner dans ces cas-là. Mais à cet instant précis ? Il n'y avait pas de filet, pas de plan, rien. Juste... Boris et elle. Un fiancé qu'elle ne connaissait pas. Et qu'elle devait apprendre à aimer ou, tout du moins, donner l'impression qu'elle l'aimait. Une épreuve particulièrement ardue pour la joueuse de Quidditch, si peu à l'aise hors de sa routine...
Revenir en haut Aller en bas
Boris Bagshot
VOLDEMORT SYMPATHISER
Boris Bagshot
Date d'inscription : 19/04/2019
Messages : 582
Crédit : cassou!!!!!!! (av)
Âge : 27 ans
Occupation : hound effarouché
Allégeance : ceux qui gagnent
Particularité : vampire
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t281-my-baby-bagshot-me-d
Love is an open door [Haris] Empty
Haniah t’explique un peu où elle en est dans sa fantastique carrière, les yeux rivés sur vos mains, et en tournant avec nervosité la cuillère dans la tasse. C’est pour cette unique raison -et non parce que tu étais jaloux de son succès montant- que tu n’écoutes que d’une oreille, te demandant bien ce que ça allait donner, le jour où vous devriez échanger un premier baiser.
C’est pourquoi, lorsqu’elle se confie à toi sur son inexpérience en matière sentimentale, tu hausses les sourcils avec ironie. « Ah vraiment ? Je ne l’aurais jamais deviné… » Tu pouvais faire le malin ; ceci dit, ta vie amoureuse à toi était au beau fixe, du fond de son placard.

Tu ne peux t’empêcher de ricaner à sa question. C’était bien la première fois qu’on te demandait combien de temps un couple hétéronormé était censé se tenir la main. La demoiselle n’avait vraiment pas la langue dans sa poche, et elle était peut-être un peu trop naïve en ce qui concernait ce genre de moeurs. Si tu n’avais pas eu tant à y perdre, tu lui aurais demandé de quelle grotte elle sortait, pour ignorer tant de ce genre de convenances qu’on n’interrogeait même plus.

« Tout dépend de ce que l’on veut vendre à notre public. » que tu finis par répondre, badin en apparence, mais calculateur jusqu’au bout de la mèche. « Si ça peut t’aider, on peut essayer de voir ça comme un match de Quidditch. Il s’agirait, je ne sais pas, moi, d’un genre de feinte. M’est avis que ce serait à toi de retirer ta main en première. Je pense que c’est plus moderne si c’est toi qui as le dessus, dans notre ménage. » murmures-tu en l’incitant du bout des ongles à ôter sa main, si ça la rendait plus à l’aise.
Ça ne te chagrinait pas particulièrement de lui céder le beau rôle. Après tout, elle avait tout pour plaire ; bornée et courageuse, un brin candide, mais quand même indépendante. A croire qu’elle était née pour être aimée du public, tandis que tu ne faisais que dans le faux pour leur arracher un gros titre.

« C’est ça, partons sur un match de Quidditch, pour peu que je m’y connaisse, j’ai assisté à beaucoup de rencontres. Si c’est le seul endroit où tu te sens un peu confiante, alors imagine-nous dans la même équipe, à devoir marquer des points auprès du public. » Tu fouilles dans tes souvenirs, sachant que tu appréciais plus particulièrement quand les équipes trichaient. Les jeux de pouvoir à l’oeuvre sur un terrain étaient très excitants, même pour un novice. « On va faire de notre vie amoureuse un véritable spectacle : nous jouerons aux opposés qui s’attirent, tu dois être aussi rayonnante que je serai morbide, quitte à ce qu’au début, le public te plaigne d’être enchaînée à moi. Sauf que tu me domineras, et me feras baisser ma garde. Il faut qu’on leur donne l’impression que malgré tout ce qui nous sépare, on se complète, et que ça va nous faire évoluer. Comme dans la fiction. »

Parce que c’est tout ce que c’était : un jeu de rôle, une petite gue-guerre entre toi et le succès. Une revanche prise sur la célébrité qui t’avait tourné le dos pour peu que tu avais endossé la cape vampire. Mais tu n’avais pas dit ton dernier mot ; si le système avait besoin des services des créatures dans votre genre, alors il serait bien obligé à un moment donné, de vous intégrer comme il se doit. Ça avait déjà commencé avec la mise en place de la banque du sang, par exemple. On voulait vous apprivoiser, soit, mais tu serais le premier animal de compagnie, à avoir une place au soleil -ombrelle incluse, bien entendu.

Il n’y a rien de tendre dans ce que tu lui expliques. L’émotion sera feinte, puis transcendée par le public. Ce sera à eux de pleurer pour vous, de vivre vos misères et de partager vos peines existentielles de petits gosses de riches. Tu captes tout de même son attention, à voir comment ça luit dans tes yeux de merlan frit. C’est que ça tourne à toutes allures, dans ta caboche bien peignée. Et même plus que ce qu’elle ne croit.

Parce qu’au vu de sa capacité à faire preuve d’une sincérité parfois même déplacée, tu te dis que ce ne serait pas très judicieux de la mettre au fait de toutes tes combines futures. Après tout, si elle ne sait pas jouer la comédie, tu ferais en sorte qu’elle pense que vos futurs marasmes ne soient pas de la comédie. Ainsi, tu gardes quelques coups d’avance sur elle, rien de terrible, juste ce qu’il faut pour alimenter des drames à venir.
Tu bois la dernière gorgée de sang à la mandragore, les plans sur la comète en ébullition.
« Mais ne t’en fais pas ; nous avons du temps devant nous » Ou pas, tu n’étais pas du genre très patient. « On ira étape par étape. Tu ne seras pas obligée de m’embrasser cette fois-ci ; on pourra réserver ça pour la prochaine fois. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Love is an open door [Haris] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

Love is an open door [Haris]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés