BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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L’avantage c’est que des photos de « Apollonia Vablatsky » il y en a un peu partout à qui sait chercher. Que si Fryderyk parle à quelqu’un et lui dit “oh fuck what’s her name again- you know the very pretty seer who’s everywhere… with the hair? and the cheekbones?” et paf c’est magique tout le monde lui resort le nom et la dernière fois où ils l’ont vu parler. Ce qui remonte souvent à il y a peu. Alors voilà, quand Fryderyk surligne le nom dans son carnet il n’est pas dur de retrouver le visage qui l’accompagne.
Il fait remonter de vagues souvenirs, pas horribles mais loin d’être assez importants pour rester en images. Quelques nombres sans intérêts.
Le nom, le visage, facile. Le reste, par contre ? Pas de date de naissance, le nom ne sonne pas réel et Fryderyk ne sait que trop bien que sitôt qu’on triche avec son nom, ça fausse tous les calculs. C’est ridicule comme le destin, les chiffres et le fonctionnement du monde peut complètement partir en vrille parce qu’on est pas capable d’utiliser un nom unique et officiel. Les Strugatsky sont pratiques pour cela. Il faudrait les éviscérer avant de pouvoir leur retirer leur nom et, encore, leurs tripes formeraient sûrement les lettres de leur dynastie.
Apollonia, que Fryderyk n’appelle pas Polly parce qu’il trouve ça laid, Polly, alors qu’Apollonia doit être un des prénoms les plus harmonieux qu’il soit. Si beaux qu’il doit être faux, se répète-t-il en tentant en vain de faire tourner quelques calculs sur la voyante. Il ne se souvient pas que, de toute manière, on ne lui a jamais proposé de l’appeler Polly. Il n’est pas le genre d’homme à attendre ce genre de question.
Pour la trouver, donc, il faut effectuer d’autres calculs. Heureusement pour lui et ses très mauvaises habitudes, il a noté beaucoup de choses lorsqu’il a visité sa chère tante Remy Lynch. Et on ne cache pas vraiment un emploi du temps d’un journal, si ses archives, et en arithmancie sitôt qu’on a le passé on a le futur, surtout que la Vablatsky n’en est pas à son premier encart ou sa première Une dans le ramassis de feuilles que Fryderyk n’ouvrirait jamais s’il n’y avait pas quelques chiffres intéressants. Lorsqu’il était champion du monde d’échecs sorcier on ne l’avait pas appelé pour une interview, à partir de là…

Certaines personnes envoyaient des lettres aux personnes qu’elles souhaitaient voir. Lorsqu’on travaillait avec les Strugatsky on connaissait aussi la technique de la convocation musclée dans un bureau froid où t’accueillent deux yeux énervés de russe de mauvaise humeur. Il y avait le contact à l’agent, qui pouvait marcher. La lettre de fan. Le rendez-vous classique. L’accident dans la rue. Le faux accident dans la rue. L’appel à un ami qui organisait une entente. Ou trouver des moyens de se retrouver dans la même soirée et de jouer les innocents.
Fryderyk n’a ni le temps, ni la patience, ni l’intérêt pour toutes ces choses et préfére largement calculer et prédire l’emploi du temps de sa cible pour la retrouver sans ambiguïté au pied d’un immeuble à une heure où il devrait au bureau. Considérant qu’il y est souvent toute la nuit, il est parfaitement normal qu’il aille à l’autre bout de la ville vers quatorze heures pour une raison qui, tout bien considéré, concernait parfaitement les Golden Wands.
Quand certains s’adossent à des murs pour préparer des petites phrases toutes faites au moment où elle sortirait, Fryderyk préfère le confort d’être assis sur les marches de l’entrée de l’immeuble. En tailleur, les cheveux devant le front, les yeux rivés sur ses genoux où il noircit la page du jour avec des calculs qu’il pose maintenant pour les monter plus tard, sur ses grandes tours automatisés. Comme quoi, même en mission indépendante mais hautement importante, il réussit à travailler. Si ça c’est pas la qualité Stru.
Plongé dans sa tâche il manque presque de la rater. Heureusement pour lui il y a le bruit de ses talons et l’odeur de son parfum, qui réveillent bien plus de souvenirs en lui que ses sourires flamboyants en couverture de magazine. Il relève le nez brusquement, la voit s’éloigner et s’exclame :
Apollonia! Wait!
Un coup de baguette et la plume est attachée au carnet qui se referme, se rapetisse et se range dans sa chambre sans qu’il ne prenne la peine de regarder le manège en rattrapant la voyante en quelques longues enjambées.
You have five minutes to spare, and I need to talk to you.
Ce n’est pas une question, il ne prend pas la peine de formuler ça comme une question. Il sait qu’elle a cinq minutes, et il n’a pas l’impression d'avoir besoin de beaucoup plus. En plus de cela, elle est voyante, une voyante très connue, elle n’a certainement pas besoin de savoir pourquoi il est là. Il s’attend presque à ce qu’elle lui donne directement la réponse à la question qu’il n’a pas posé.
We can do it here or we could go someplace. I don’t know where you go for things, with the life you lead? You do bars? Fancy cafes? We could steal a corridor inside I guess. My aunt runs the place.
Il montre du pouce la porte qu’Apollonia vient de quitter. Et évoque Remy sans réfléchir, sans s’imaginer qu’elle puisse être surprise ou, pire, s’y intéresser. Lui, par exemple, se moque bien de qui peut être sa tante.
But yeah, I think you know it’s in your best interest to make some time for me.
Et il rajoute un sourire, pour faire bonne mesure, mais il se doute bien qu’il reconnaît son visage, qu’elle sait qu’il y est, parce qu’il a plusieurs évocations de son nom dans son carnet. Plusieurs jours, plusieurs situations, plusieurs raisons. Fryderyk est financier chez les Strugatsky, et il sait qui leur doit de l’argent.
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C’était dans son contrat signé à Witch Weekly, pour encore trois ans elle avait à soumettre, de temps à autres, un petit article de deux ou trois pages (minus les illustrations) qui avait l’avantage d’attirer dans la clientèle déjà très large du journal quelques amateurs de voyance un peu bling bling qui se délectaient des conseils de la Vablatsky pour ouvrir son Troisième Œil et tout l’aspect mytho-philosophique qui entourait le concept de futur, de destinée, de fatum. Ce n’était pas forcément le contrat le plus lucratif qui traînait dans les pages de son dossier au bureau de son agent, mais Apollonia n’était pas une ingrate et elle n’irait jamais craché dans la main qui l’avait nourrie et révélée alors elle s’y pliait de bonne grâce et se rendait de temps en temps à la rédaction du journal pour y déposer sa proposition d’article. Parfois elle y allait en tant qu’invitée, pour un shooting photo ou bien répondre à quelques questions pour une interview éclair ; ou encore elle s’y rendait pour partager des muffins avec les secrétaires ou bien Remy (sans que les muffins ne soient accompagnés de thé, bien évidemment).
Ce n’était donc pas si exceptionnel de la voir sortir de la rédaction. Plusieurs personnes l’avaient d’ailleurs compris et il n’était pas rare qu’elle doive semer des fans qui lui tendaient la main comme s’ils attendaient l’aumône d’une bonne séance de chiromancie. Très peu pour elle, elle ne faisait dans le gratuit et la charité que s’il y avait des photos pour immortaliser cela et partager au public, sinon c’était vraiment donner de la confiture à des cochons et sans aucun intérêt monétaire ou publicitaire.
Elle ne se retourna donc pas lorsqu’elle entendit une voix l’interpeller, par son prénom en plus ! Les gens se permettaient parfois de ces familiarités avec les personnalités, comme s’ils avaient passé leur enfance ensemble alors qu’ils ne s’étaient probablement jamais croisé de façon significative… Elle s’aperçoit d’une silhouette qui s’approche dans le coin de l’œil et était à deux doigts de transplaner pour éviter toute confrontation gênante quand elle reconnut… "You?" C’était un peu flou, le prénom surtout, qui sonnait côté est du rideau de fer. Un peu de concentration et il lui reviendrait rapidement. Fred- non… "You have five minutes to spare, and I need to talk to you." Le son de sa voix agit comme un brusque rappel, comme une piqûre qui fait remonter plus rapidement le souvenir et les informations à la surface de sa mémoire. Fryderyk. Fryderyk Szopen. Conseiller financier pour les…
Ah oui.
Elle fait remonter ses lunettes aux verres fumées sur son nez d’un mouvement de l’index, cachant un froncement de sourcil assez inquiet. Elle ne savait pas quelle entité magique elle avait dérangé dernièrement, mais apparemment le destin se plaisait à lui coller sur sa route des personnes qu’elle aurait préféré éviter. D’abord un Wang et maintenant un pseudo-Strugatsky ? Il y avait cependant quelque chose de se rassurant à se dire que M. Szopen ne serait pas le genre de gars qu’on enverrait pour réclamer de l’argent manquant (ou alors il avait des dons bien cachés), mais le ton utilisé et la formulation n’était pas vraiment de celle qui indiquait l’arrivée d’une petite conversation civile.
Elle préparait déjà, rapidement, les idées qui tournaient comme le linge dans une machine à laver sous haute tension, les arguments qui pourraient potentiellement calmer un échange échauffé à propos d’argent. Elle leur devait combien, exactement ? Elle tentait d’éviter de trop penser au nombre. Bon… Si elle vendait quelques decks… peut-être une vente aux enchères de certaines de ses possessions ? Elle avait déjà hypothéqué une partie de sa maison récemment… mais une nouvelle partie ? Peut-être que la banque, la vraie, accepterait de lui faire un emprunt ? Si son agent parvenait à lui récupérer un guest starring dans une des séries de la BCBC… ça serait un bon moyen de… Bon, combien de temps ça prendrait tout ça ? Une semaine, au moins. Deux ? Est-ce qu’ils pourraient attendre deux semaines ?
Elle n’eut pas le temps de vraiment répondre, à moitié figée devant l’impromptue visite, à moitié dans sa réflexion financière. Fryderyk ne paraissait pas avoir besoin de répondant pour continuer cependant (c’était bien ce dont elle se souvenait de lui…) "We can do it here or we could go someplace." Est-ce qu’il lui proposait de choisir un lieu pour causer affaire ? Quitte à choisir, elle préfèrerait un endroit avec un maximum de témoin pour être certaine de ne pas finir défigurée, même si toujours elle doutait qu’un gars comme Fryderyk soit du genre à exploser dans ce genre de violence. C’était bien ça qui la perturbait. Ça serait quand même crasse de l’envoyer lui pour ce genre de taff avec elle tout de même, non ?
"… You do bars? Fancy cafes? We could steal a corridor inside I guess. My aunt runs the place." "I… uh what?" Comment ça, sa tante gère l’endroit ? Witch Weekly ? Remy Lynch ? Depuis quand les Lynch avaient de la famille polonaise ? Elle se demandait si Bitchy avait la réponse à cette question, avant de se dire que ce n’était pas le moment de jouer les sherlock. Pas dans cette situation, pas alors que l’étau semblait se resserrer. "But yeah, I think you know it’s in your best interest to make some time for me." Good god… Il avait beau sourire, et être très mignon, ce n’était pas ça qui améliorait la pression sanguine d’Apollonia que cette dernière remarque avait de nouveau fait vriller dans l’angoisse de la bête traquée par la pire race de prédateurs, les financiers.
La solution de facilité serait de lâcher un "Stranger danger" ou autre "Babaye stalker" à moitié vrai (pour le danger) et à demi-faux (pour l’étranger, parce qu’après tout ils se connaissaient… assez bien) et de transplaner aussi sec pour retourner à la maison et s’y barricader avant de prendre des mesures pour amasser suffisamment d’argent et ressortir totalement clean de ces embrouilles. Mais à force d’esquive elle allait finir par se retrouver avec bien plus menaçant que Fryderyk. Et Apollonia n’était pas adepte de la violence, surtout pas quand c’était de la violence dans sa gueule à elle. Alors mieux valait peut-être subir le moment, le remontage de bretelle et tenter d’embrouiller ce gars-là pour gagner du temps. Il ne lui avait pas vraiment donné l’air d’être un garçon avec les pieds totalement sur terre, ce qui en faisait une cible potentiellement facile à brouiller. Encore plus s’il y avait un passif… comme pour eux.
"Well… normally I would tell you to made an appointment and that I would see you in my office but…" Elle haussa les épaules avec une petite moue qui allongea ses lèvres, comme si vraiment elle lui faisait une fleur. Elle remerciait ses lunettes qui lui permettait de dissimuler les mouvements nerveux de ses yeux qui scrutaient les alentours de crainte de voir des renforts débarquer. "I guess I can… yeah spare some time for you if you insist. Not sure it’s in my best interest though…" Cette fois elle tourne vraiment la tête pour regarder un peu autour d’elle, à la recherche d’un endroit peuplé, où on ne risquait pas de la couler dans du béton. "There’s this cafe right here. We can have a quick drink on the terrace." Le café qu’elle désignait n’était qu’à quelques mètres, c’était un lieu bien connu de la rédaction du journal, où se retrouvaient souvent les employés pour partager un café ou un (horreur) thé après une journée stressante. Il y aurait fatalement des témoins de son éventuel meurtre horrible.
Ses anxiolytiques étaient tout de même sacrément efficaces pour qu’elle se mette à marcher, sans attendre de réponse de la part de Fryderyk mais avec un signe pour lui dire de la suivre, vers ce qui pourrait être le lieu où elle passerait un très mauvais quart d’heure sans s’effondrer d’angoisse. Il fallait croire que la vie d’adulte était ainsi, aller de stress en stress et toujours en ressortir plus fort. Jusqu’au jour où on n’en ressortait pas. Fichtre.
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Apollonia est assez drôle, comme femme. Fryderyk s’en souvient en l’entendant lui répondre qu’il lui faudrait passer par un rendez-vous, et ça le fait rire. Un rendez-vous, lui. Il n’y a bien que pour Misha qu’il fait ce genre d’effort et, malgré toutes ses qualités, Apollonia est très loin d’être Misha. Alors il rit doucement, ça agite un peu ses cheveux et il finit par un soupire satisfait vraiment comme si cette discussion le détendait bien. Il en oublierait presque pourquoi il est là, sans prêter attention à l’inquiétude notable d’Apollonia.
Perfect! s’exclame-t-il quand on lui propose un verre avec un sourire. I’m so thirsty, that damned heat you know…
Il la suit en agitant le col de son T-shirt pour s’épargner un peu la chaleur de la journée.
I don’t know how you can seem so cool with this weather…
De la magie, à ce stade, de la voir comme ça avoir l’air de sortir d’un shooting, imperturbable. Fryderyk ne peut pas voir son stress, son angoisse, ne s’en doute pas alors qu’il a déjà oublié la façon dont il s’est présenté. Quand ils arrivent il demande une place à l’ombre, demande un thé glacé avec une paille et, sous le regard pourtant inquisiteur d’Apollonia, prend le temps de profiter de la fraicheur glacée de sa boisson quand elle apparaît rapidement juste sous ses yeux.
Un grand bruit de paille et un long soupir de satisfaction plus tard, Fryderyk lâche finalement un brusque :
Yes! I needed to know something but apparently you didn’t read that, too bad.
Il le dit sans réfléchir et sans accusation, juste un petit haussement d’épaule en comprenant qu’il allait devoir expliquer plus que prévu. Sûrement qu’Apollonia ne pense pas à lui, ne lit pas ses cartes en invoquant son nom, ou qu’elle aime avoir la surprise de ce qu’il va se passer dans sa journée. Comment la blâmer, il avait oublié son visage le matin même…
Il reprend une gorgée bruyante de sa boisson avant de demander de but en blanc :
The fact is, I was wondering, are you pregnant by any chance ?
Disant cela, il ressortit son carnet et son stylo pour le rouvrir à la page du jour et les quelques notes sur son rendez-vous avec Apollonia.
Pregnant of my child, of course. I don’t care if it’s someone else’s, but I guess you wouldn’t be able to tell at this stage, right ? Il rit un petit peu, amusé des portes ouvertes qu’il enfonce tout en laissant son regard dériver sur le ventre d’Apollonia. A month or so?
Il voit l’incompréhension dans son regard et, dans un effort notable, essaye de clarifier un petit peu la situation. Et on dit qu’il est difficile !
You see, I read last week that I had provoked a pregnancy in the last months but impossible to read the mother’s identity! You know how it can go sometimes. Or maybe you don’t have that kind of problems…
Il soupire, un instant blasé de l’évidente supériorité d’Apollonia en divination. Sûrement qu’elle n’a pas de panne, pas de problèmes insolubles, de choses incongrues qui débarquent et t’empêchent de résoudre une question simple pendant des jours. Lui s’arrache les cheveux sur cette histoire de grossesse depuis une semaine et a dû faire des détours incongrus pour trouver la liste plausible de porteuses.
But yeah, I have to go the good old fashioned way and ask people, you know. Did you take a test, by any chance, in the last week or so?
Et il attend, en reprenant son stylo en main, prêt à noter la réponse.
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Le coup de la terrasse ça a l’air de l’enthousiasmer et franchement, à ce stade-là, Apollonia est prête à prendre tous les signes positifs dont elle a besoin pour avancer droit devant elle avec le plus de calme possible. Il la suit donc, en profite pour se plaindre de la chaleur estivale. "I don’t know how you can seem so cool with this weather." "I’m used to it. Also, this dress is really breathable." Dernier achat en date, pour survivre à l’été. Le secret était que le bas de la robe ne devait pas descendre plus bas que la mi-cuisse ce qui rendait le tout beaucoup plus light qu’un pantalon, évidemment. Mais Fryderyk n’était pas là pour prendre des cours de mode, et lorsqu’ils s’installèrent à l’ombre des grands parasols colorés de la terrasse elle attendit, le cœur nerveux, qu’il finisse par prendre la parole. Elle faisait cliqueter ses longs ongles manucurés sur le revêtement en imitation marbre de la table alors que Fryderyk, lui, saute sur sa consommation (un thé ? même glacé ça la faisait rouler des yeux) pour commencer à la siroter à travers sa paille. Elle n’ose pas encore toucher à sa limonade, la sensation de vomir ce qu’elle se risquerait à avaler étant bien trop présente.
Malgré le stress généralisé elle put cependant hausser ses sourcils et même faire claquer sa langue pour exprimer son irritation devant l’attente imprévue et malvenue qu’elle était en train de subir. On lui avait bien dit cinq minutes, right ? Mais finalement, après s’être désaltéré le petit chameau retrouva sa langue. "Yes! I needed to know something but apparently you didn’t read that, too bad." Et le voilà qui hausse les épaules, nonchalamment. Non mais il se prenait pour qui ? "I’m sorr-" Son indignation n’eut pas le temps de totalement sortir, coupée dans son élan par la question.
Qui n’avait rien à voir avec une question d’argent.
Et elle ne s’y était tellement pas attendu qu’elle crut qu’il s’agissait d’une blague. D’une mauvaise blague.
"Pregnant?" répéta-t-elle, incrédule. "Me?" Si elle ne connaissait pas un peu Fryderyk, elle aurait pu croire qu’il s’agissait d’une de ces pranks que certains fans pouvaient tenter de faire. Mais ce n’était pas le genre d’humour du bonhomme. Elle ne voulait pas trop songer au style d’humour de Fryderyk d’ailleurs. "Pregnant of my child, of course. I don’t care if it’s someone else child…" continuait-il, inarrêtable, tandis que les yeux d’Apollonia s’écarquillaient encore davantage.
C’était grotesque. Et c’était bien la première fois qu’on lui posait une telle question, de but en blanc. On lui avait déjà demandé si elle voulait tomber enceinte, mais jamais un gars n’était apparu devant elle pour lui demander, de nulle part, si elle était…
Enfin de nulle part… pas tout à fait, elle avait bien couché avec Fryderyk. Mais bon s’il suffisait de cela pour se retrouver avec un môme dans le ventre, elle pourrait ouvrir une crèche.
Elle suivit son regard qui, derrière la table, se dirigea vers son ventre qu’elle couvrit d’un bras, par réflexe. Avant de se dire qu’il risquait de croire qu’elle tentait de protéger un secret ou quoi que ce soit. Que c’était un truc de femme enceinte de protéger son ventre. Alors elle remit sa main contre le rebord de la table. Un mois qu’il disait ? Cela faisait un mois ?
Et comme s’il remarquait son air perdu, il tâcha de lui expliquer un peu davantage. Et au lieu de l’éclairer, cela la plongea un peu plus dans la stupeur. Qu’il avait vu qu’il avait mis une femme enceinte, et que depuis il harcelait apparemment ses ex ou coups d’un soir pour trouver la mère-porteuse. Ok. La question était… avec combien de femmes ce garçon avait-il couché ces dernières semaines ? La manière qu’il avait d’évoquer le sujet laissait à croire qu’il changeait de nanas comme de chemise ou d’après-shampoing. Elle était tellement sonnée qu’elle ne prit même pas la peine de savourer le semi-compliment qu’on fit sur son don. Non, clairement elle n’avait pas ce genre de problèmes, mais des ennuis bien plus énormes quand on en venait à la voyance, mais ça il ne pouvait pas s’en douter.
Et le clou du spectacle : "Did you take a test, by any chance, in the last week or so?" Un test ? Non mais… Elle finit par retrouver sa langue, et commença par un bref rire, qui ressemblait plus à une expiration entre l’agacement et le choc face à tant de toupet. "Ok… first of all, wow." Elle leva légèrement sa main, pour souligner ses propos, roula un instant des yeux. "You really went all it’s in your best interest to hear me just to ask me if I’m pregnant ?" Il était mignon, mais damn vraiment parfois les mecs y avait rien à en tirer à par leur petite bouille. "Well so sorry to disappoint dear but no. No I’m not pregnant. Not of your child or the child of another man for that matter." Et puis quoi encore ? Et elle ferait une retraite spirituelle comme sa mère pour accoucher en secret ? On était où là ? "I need no test. What do you think Fryderyk, love, that I sleep with men without protection ? I take a contraceptive potion you dummy." Et ce n’était pas le genre de chose qu’elle oubliait de prendre.

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Apollonia n’a pas l’air vraiment contente de la question que lui pose Fryderyk. Elle n’est pas la première à réagir de la sorte et pourtant Fryderyk n’adapte pas vraiment son discours parce que, vraiment, il n’y a pas d’autres façons de présenter la chose. Il suppose qu’il faut juste qu’elles acceptent le fait qu’il ne les insulte pas, ne les agresse pas. Il conçoit que la question soit gênante, surtout pour des femmes dont on exploite les capacités reproductrices. Et si, lui, voudrait bien avoir une descendance il comprend que le concept de « parent » est une chose complexe que l’on ne veut pas forcément partager avec un inconnu d’un soir. Lui-même a assez peu conscience de ce que cela inclut, d’élever un enfant.
Pas sûr qu’il ai les prédispositions pour le travail.
Alors il comprend qu’elles ne soient pas super enthousiastes à l’idée d’avoir partagé une bourde et que la bourde vienne parasiter leur ventre. Il n’est pas sûr qu’il apprécierait de traverser une grossesse. Il comprend.
Mais il ne voit pas vraiment comment poser la question autrement sans les prendre pour des imbéciles, et sans se présenter lui-même comme un imbécile. Il ne peut pas changer ce qu’il lit, il ne peut pas changer son besoin de vérification, cela fait partie des informations importantes qu’il ne faut pas négliger.
Alors il sourit quand on lui sort des wow un peu abasourdis.
I’m sorry if I scared you, rigole-t-il en comprenant ce que la pauvre star a pu ressentir. It’s the job I fear, it’s rubbing on me.
Il plaisante mais vraiment, on s’oublie à force de parler de la sorte aux gens. D’entendre ce genre de phrases en continu. Et puis, finalement, Fryderyk ne retiendra certainement pas cette remarque, n’en tirera rien parce que cela fait longtemps qu’il inquiète les gens qu’il cherche à rassurer et que ceux qui devraient le craindre le sous-estime. Entre-deux étrange qu’il n’a pas envie de s’embêter à comprendre.
Too bad, it would have been a rich kid. And it would have had great hair.
Il rit mais ça n’a pas l’air d’amuser Apollonia.
Les gens s’énervent vraiment pour pas grand-chose, et même si elle ne s’indigne pas encore complètement il sent bien qu’elle s’en rapproche. Dommage, il n’est pas vraiment là pour faire attention à ses sentiments et pour la dorloter afin de la rassurer.
Of course you take a contraceptive potion darling, le surnom vient naturellement quand elle-même se permet autant. I’m not saying that you’re not taking protection, but statistically speaking those potions aren’t 100% effective. There can be mishaps and, well, there are no mishaps in my calculations. I could show them to you, if you want.
Clairement, devant une preuve littérale et mathématique elle n’irait pas le reprendre de la sorte. Déjà, il sort une feuille volante de son carnet pour commencer à noter ses calculs sans code. Cela ne l’empêche pas de parler, elle comme lui peuvent suivre des calculs aussi simples :
Would you mind terribly taking a test for me? I would accompany you, of course. I just have to make sure, I’m certain you can understand.
Et il lui lance un sourire de connivence avant de retourner la feuille et de lui tendre ses résultats.
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La situation était avada-kedavrantesque vraiment ; et elle n’était pas enceinte pour une noise mais ses émotions venaient de faire le yoyo comme si elle avait effectivement ses hormones qui dansaient le rock acrobatique dans son utérus. Elle qui pensait qu’on venait lui parler d’argent sale, d’affaires un peu gênante et surtout très angoissantes finalement elle se retrouvait à nier être en pleine grossesse. Et pas n’importe quelle grossesse, celle du gars qui posait la question dans le plus grand des calmes en sirotant son thé glacé. Le toupet tout de même. Et quand elle exprime son indignation parfaitement mesurée et méritée, il sourit le benêt. "I’m sorry if I scared you. It’s the job I fear, it’s rubbing on me." En effet ce n’était pas l’homme en lui-même qui était effrayant mais bien ce qu’il pouvait apporter d’une certaine façon. Toutes ces choses-là n’étaient pas censées être su, mais les rumeurs tournaient, même très étouffée et même en sourdine. L’arithmancien en profitait pour gagner un peu de carrure, suffisamment en tout cas pour coller des coups de pression à des femmes comme Apollonia. Elle ne répond pas à ses excuses (un peu maigres) cependant, ne préférant pas trop souligner le fait qu’elle avait en effet des raisons de ne pas être à l’aise — faudrait pas qu’il en profite pour la prendre en défaut et se mette à réclamer des gallions en plus d’un embryon !
De fait, il semble prendre la nouvelle de son absence de grossesse assez bien. Mieux qu’elle n’avait pris la question de toute évidence : "Too bad, it would have been a rich kid. And it would have had great hair." "Yeah… sure…" qu’elle répond simplement, encore un peu rigidifiée par toute l’affaire.
Surtout quand ça glissait sur le sujet de la contraception : pas qu’Apollonia était particulièrement remplie de tabou sur ces questions, mais bon c’était un peu chaud de parler de ça, comme ça, tranquillement, avec un ex coup d’un soir, à une terrasse. Mais c’était une chose de le prévenir qu’elle était sous contraceptif (une chose qui passait encore relativement bien dans une conversation) mais c’était une autre chose de le voir insister encore plus.
"Of course you take a contraceptive potion darling." Wow t’es qui ? Le gynéco ? Les yeux d’Apollonia se plissèrent comme si elle sentait l’embrouille arriver, et il n’y avait pas besoin d’un don de voyante pour flairer ce genre de trucs, clairement. "I’m not saying that you’re not taking protection, but statistically speaking those potions aren’t 100% effective." Elle attrapa son verre de limonade, non pas pour le boire mais pour que le léger tremblement de sa main droite ne soit pas visible. Est-ce qu’il avait le culot de lui mansplain le fonctionnement de son propre contraceptif ? De l’audace décomplexée ? Chez cet homme ? It’s more likely than you think ! "There can be mishaps and, well, there are no mishaps in my calculations. I could show them to you, if you want." "I don’t really…" Sa voix était un peu coincée, et fut étouffée par le geste qu’il eut de sortir un feuillet de son carnet pour commencer à écrire des choses dessus. Mais ? Et puis quoi encore ? "Wait would you just…" "Would you mind terribly taking a test for me? I would accompany you, of course. I just gave to make sure, I’m certain you can understand." Et il continuait en même temps d’écrire et toute cette affaire lui donnait le tournis avant de finalement tourner la feuille gribouillée vers elle.
"No, just… Jesus stop !" Elle plaqua sa main gauche, qui n’était pas occupée à serrer son verre plein de limonade, sur la feuille avant de la pousser de côté pour la faire tomber par terre. Elle préférait encore qu’on lui colle une amende pour pollution plutôt que d’essayer de comprendre tout ça. Et bientôt il irait lui dire qu’il voyait son bébé dans son verre de thé glacé, pour couronner le malaise. "Wow, were you that creepy when we hooked-up?" Sa voix était un peu montée lors de son exclamation, avant de redescendre, pour éviter un scandale dont d’avides oreilles pourraient se délecter. Manquerait plus que des rumeurs courent sur une pseudo-grossesse. Et même pas avec un sportif ou un mannequin en plus. Ugh. "Really Fryderyk? Who ever told you it was ok for you to explain a woman how her contraceptive potion work? And for God sake I really don’t want to see your calculs…" Avant de décider de faire un peu passer la pilule, juste par réflexe de ne pas vexer les gens un peu trop… puissants, même si c’était par procuration. "Listen, I’m sure you master the numbers really well. But it’s clearly another girl who’s involved. I would know if there was a baby in my fucking belly, understand?" De parler ainsi, un peu trop rapidement, avec la chaleur environnante, ça lui fait monter sa tension, c’est certainement pas bon pour la santé.
"And what test? I mean… I don’t have a pregnancy test with me, sorry." Elle haussa les épaules, comme protéger par le fait qu’elle n’en possédait pas et que ce n’était pas le genre de chose que l’on trouvait au coin des rues (sauf si le coin de la rue en question logeait une pharmacie certes, mais ce n’était pas le cas de ce quartier et elle le savait). "Why do you care that much about an unborn child? If a girl realize she’s pregnant y’know she’s gonna have an abortion? You might be too late."

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Les gens peuvent être assez susceptibles. Sensibles. Frydeyrk le dit, le pense, sans jugement aucun. Il sait bien qu’il l’est aussi, sur d’autres points et dans d’autres situations, c’est juste qu’il manque souvent de patience avec les gens qui sont susceptibles au mauvais moment. Surtout quand il ne les insulte pas. Il est assez sûr de ne pas avoir insulté Apollonia, pour le coup. Merde, il insulte quand même assez rarement les gens, quand même ! Se moque, à la limite, à l’occasion, quand il a justement envie de les secouer un petit peu.
Apollonia, il veut pas la secouer, il ne veut pas jouer avec ses limites, il veut juste arriver au bon résultat le plus rapidement possible. C’est pour cela qu’il va vite et que, peut-être, il ne lui laisse pas le temps de digérer l’information. Il sait bien que sa démarche n’est pas habituelle mais il n’a pas la patience de faire les choses doucement, à leur manière, et il s’était dit qu’Apollonia comprendrait. Qu’elle serait comme lui. À aller plus vite que les autres, pas par intelligence mais juste parce qu’ils ont tous les deux de l’avance, sur les informations, sur le temps, les gens. Qu’ils connaissent plus ne devraient et de qui ils devinent plus qu’il ne faudrait. Fryderyk a souvent l’impression d’être en retard sur le temps qui passe, et qu’il passe son temps à courir après des choses qu’il sait arriver.
Il se souvient d’une époque où il profitait du temps présent, quand il y avait Herbert, quand aujourd’hui avait la même importance que demain. Mais Herbert est parti depuis longtemps maintenant, et même en relisant leurs journées passées ensemble régulièrement, le sentiment particulier que provoquait son sourire ne revient pas à la surface. Fryderyk ne peut s’attacher au passé, puisqu’il ne s’en souvient plus, et ne peut que courir après le futur en espérant qu’il trouve ce qu’il cherche au bout.
Un enfant, si c’est ça que le destin lui réserve.

Il se laisse aller à rire quand elle le traite de creepy. Peut-être ne l’a-t-il pas volée, celle-là.
No, I was real smooth that night, avoue-t-il avec un sourire peut-être un peu déplacé vu la situation. I’m sorry to taint the memories.
Lui, n’en a pas, ou à peine. Des vagues éclairs quand il relit ses notes, des sensations qui reviennent, pas que ça lui importe. De plus en plus, ce qui dépasse l’instant présent ne l’intéresse pas. C’est la première fois depuis longtemps que quelque chose la rattache si nettement dans l’espace temporel, ce bébé, ce potentiel enfant, cette question sur son futur qu’il voudrait juste résoudre pour arrêter d’y penser et de tourner en rond. Même si, pour cela, il doit vexer l’égo d’Apollonia qui lui explique encore pourquoi tout ce qu’il fait n’est pas approprié. Ce qu’il sait. Jusqu’à trouver ça important ou pertinent… il y a un pas qu’il ne franchit pas.
Il est désolé de la mettre dans cet état, cela dit.
I have one, répond-il seulement quand elle se défend d’avoir un test sur elle. I came prepared, I’m not that much of a jerk, rajoute-t-il même, peut-être en trop.
Il s’arrête dans le mouvement de chercher l’objet dans sa poche extensible quand Apollonia, finalement, pose la question.
Well…
Il ne sait pas s’il devrait lui répondre. Honnêtement, surtout. Ou si une blague suffirait pour la désintéresser. Surtout, est-ce que le vérité était vraiment ce qu’elle cherchait ? Finalement, il tranche en se disant qu’il lui devait bien ça à la femme qu’il perturbait dans sa journée avec ses histoies.
I don’t want it, you know, commence-t-il. I simply want to know where it is, if it still exists, you know.
Il sait qu’il ne serait pas le meilleure des pères, il ne sait pas s’il pourrait vraiment être un père. Sûrement qu’il y avait des conditions élémentaires qu’il est incapable de remplir pour l’empêcher d’écoper du titre.
But I’m an orphan, explique-t-il l’air de dire l’évidence, comme si ça se voyait sur sa tête. So in the off-chance it lives, I can’t keep it from having a dad, you know?
Son ton a presque été sérieux et il fronce un peu les sourcils, avant de se reconcentrer sur sa poche pour sortir le patch de grossesse magique qu’il a emmené avec lui. Il le fait jouer entre ses doigts en attendant qu’Apollonia le lui demande.
I’ve seen something, well calculated it more exactly, and you know how it is. I can’t rest until I’ve made sure of it...
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Qu’on le prenne pour un creep ça le fait rire, au lieu de l’alarmer ; on était pas sorti comme qui dirait songea Apollonia quand elle le vit se gausser. "No, I was real smooth that night." "You don’t say…" "I’m sorry to taint the memories." "Yeah, you sure are." Si son visage exprimait quelque chose, ce n’était certainement pas la culpabilité lancinante de venir perturber les torrides souvenirs de Polly sur cette nuit, de toute évidence. Enfin, peu importait finalement puisque le malotru aux beaux cheveux n’allait pas tarder à décamper maintenant qu’ils se retrouvaient dans une impasse : pas de test, pas de moyen de s’en procurer dans l’immédiat, voilà qui réglait la question.
Mais que nenni, elle n’avait décidément pas de don de voyance puisque le "I have one." de Fryderyk elle ne l’avait absolument pas vu venir. Et c’est la bouche ouverte, les yeux largement écarquillés qu’elle le vit plonger sa main dans sa poche sans doute pour en sortir un de ces patchs qu’elle avait déjà utilisé dans sa jeunesse lorsque ses règles avaient l’audace d’avoir du retard. Elle ne trouva pas le courage de répondre lorsqu’il se félicitait de ne pas être un goujat à ce point, mais si elle n’était pas aussi éreintée par la situation, elle aurait bien trouvé le lexique adéquat pour exprimer le fond de sa pensée. Mais quel enfer.
Mais il ne sort pas encore l’objet, finalement arrêté en plein vol par son interrogation. En réalité, Apollonia ne voulait pas vraiment savoir ce qui poussait Fryd à cette quête absurde, et elle n’avait pas imaginé qu’il irait lui répondre un tant soi peut sincèrement mais l’esprit des hommes étaient impénétrables et il se crut chargé de lui révéler un pan de la vérité. Blabla, orphelin lui-même blabla, lui donner un père blabla, il a calculé quelque chose blabla.
"How sad," elle répondit froidement. "About your father and all." Il avait sorti le fameux patch et jouait même avec, entre ses longs doigts. Elle regardait l’objet entre la lassitude profonde et l’indignation. Est-ce qu’il allait vraiment la forcer ? Pas physiquement bien sûr (elle aimerait bien l’y voir) (même s’il était plus grand qu’elle…) mais moralement, à l’épuiser jusqu’à ce qu’elle fasse son fucking test pour être enfin tranquille ?
Après tout ce n’était rien de bien long, juste un patch à caler sur la peau, attendre que la couleur ne change ou pas. Et si ça lui faisait plaisir, au petit orphelin esseulé qui voulait simplement pouvoir vérifier ses calculs ? "You won’t leave me alone until I do your thing, right ?" soupira-t-elle en tendant sa main, aux longs ongles colorés de volutes fins et vernis. "Give me that. If that’s what it takes to make you happy." Comme si c’était ce qui l’intéressait. Mais elle devait bien reconnaître qu’à l’entendre, elle commençait à douter. Après tout le type avait le troisième œil… Et Polly savait mieux que de totalement rejeter les interprétations des voyants. Mettons que ce soit vrai… encore une fois combien de femmes avaient-ils pu avoir dans son lit ces derniers temps ? Et si elle était vraiment enceinte ? Mieux valait le savoir tôt pour pouvoir littéralement tuer le problème dans l’œuf.
Il était doué, ce con, de la faire douter à ce point.
Elle prit le patch dont elle décolla la petite languette pour le coller sur son avant-bras gauche. L’affaire ne durait normalement qu’une quinzaine de secondes, le temps que le sortilège contenu dans le petit objet ne mesure le taux hormonale, la puissance magique également qui était toujours perturbé légèrement durant la grossesse et ce genre de choses. Le pattern de couleur était propre à chaque marque de test, mais Polly avait l’habitude que ce soit rouge et vert.
Là, cependant, après quinze secondes le test se colora en bleu. Bleu ? Qu’est-ce que c’était que ça ? Ni rouge, ni vert. Mais… "Fuck, what brand is this shit ? What does blue mean ? Fryd ? Do you have the notice with you ?" Avec son air lunaire elle se demandait s’il avait la moindre idée du code couleur de son propre truc. Elle essayait en tout cas de dissimuler son stress de potentiellement se découvrir enceinte en le houspillant comme elle le pouvait.
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