BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (abby #1) blindsided

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MessageSujet: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyMer 7 Aoû - 13:49
abbas shafiq
finally, in a low whisper, he said, ‘i think i might be a terrible person.’ for a split second i believed him - i thought he was about to confess a crime, maybe a murder. then i realized that we all think we might be terrible people. but we only reveal this before asking someone to love us. it is a kind of undressing.

Penelope arrive toujours en avance, si bien qu'être en avance au travail pour elle, c'est être à l'heure, et arriver à l'heure c'est être en retard. Elle aime bien arriver avant tout le monde et arranger ses affaires dans son bureau, se préparer un thé, le boire, en faire un autre ainsi que le café d'Abbas avant de le lui apporter dans son bureau à son arrivée — la plupart du temps vingt minutes environ après elle. Elle s'est re-créé une routine, pas bien différente de l'époque où elle travaillait pour la première fois au Ministère, au niveau de la Justice Magique. Elle s'en sentirait très coupable si sa routine n'était pas précisément tout ce qu'il y a de plus mortellement ennuyeux. Il n'y a aucune excitation, aucun imprévu, aucun Percival à retrouver le soir à l'appartement, aucun ami à voir de temps en temps. C'est toujours la même chose en semaine et le weekend, parfois elle voit Sylas. Les deux seuls chamboulements dans tout ça ont été l'anniversaire de sa fausse-couche, journée beaucoup trop difficile pour elle pour qu'elle ne la passe pas seule, à pleurer toutes les larmes de son corps dans le fond de son lit après qu'Abbas l'ait gentiment renvoyée chez elle et, avant ça, son anniversaire à elle, ses trente ans. Ça a failli faire tout capoter, son anniversaire, justement. Pendant plusieurs semaines la routine s'en est trouvée bouleversée : Abbas qui arrivait avant elle le matin, plus de leçons réciproques d'occlumencie et de légilimencie le midi, le strict minimum de paroles échangées pour les besoins de leurs fonctions. Penelope n'a pas aimé ça du tout. Elle a besoin de cette stabilité, de cette routine, elle a besoin des leçons aussi pour qu'ils puissent enfin se mettre à l'œuvre et faire quelque chose, n'importe quoi, qui puisse un peu apaiser sa conscience. C'est ce qu'Abbas lui a promis et la seule raison pour laquelle elle est restée au sein de ce département malgré les horreurs qu'il commet au quotidien. C'était pourtant elle qui a mis un frein à ces leçons, le temps de se remettre de ses émotions, le temps qu'être seule avec lui ne la mette plus dans l'inconfort le plus total. Les un an de sa fausse-couche ont eu le temps d'arriver de repartir, avant qu'elle n'accepte de reprendre les leçons, poussée moins par la sensation d'être prête que par le besoin et d'agir et de reprendre complètement le contrôle de son esprit. Alors tout a recommencé.

En apparence c'est exactement pareil qu'avant : elle arrive avant lui de nouveau, lui apporte son café, ils se voient après le déjeuner pour les leçons et l'un comme l'autre progressent. Elle devient apprentie légilimens et ses barrières à lui sont un peu moins barbares. Elle sait qu'il cache encore trop de choses dans sa Pensine et qu'il ne pourra jamais réapprendre l'occlumencie complexe s'il se facilite la tâche ainsi — pour elle, c'est de la triche — mais elle n'en dit rien. En apparence c'est pareil, mais à l'intérieur de Penelope c'est le chaos. Sa routine est la même, mais pas l'ennui confortable qui l'accompagne d'ordinaire. Elle a honte de ce qu'ils ont fait ensemble, de la nuit passée seuls dans son appartement, du réconfort qu'elle a cherché dans ses bras alors même qu'il est marié, et de tout ce que ça semble avoir réveillé en elle, qu'elle ignorait présent. Elle a honte de ce nouveau regard qu'elle porte sur lui, honte d'avoir (un peu) cru les douceurs qu'il lui a servi cette nuit-là et qui, vu son attitude à présent — exactement similaire à avant —, se révèlent n'avoir été que de jolis mensonges. Mais Penelope a l'habitude de la honte, elle lui colle à la peau depuis qu'elle a quitté l'Ordre et elle s'en accommode donc. Elle mérite d'avoir honte, de se sentir coupable au quotidien et de plus en plus chaque jour. Elle mérite de souffrir, elle mérite d'être punie pour tout ce qu'elle a fait. Alors elle supporte, sans se plaindre, elle supporte et reprend la routine et travaille toujours aussi bien, et contrôle toujours autant tout. Et tout a l'air parfaitement normal et ordinaire quand ce matin-là, un vendredi, elle apporte à Abbas son courrier, dont un pli marqué d'un tampon d'urgence qu'elle a placé en premier sur la pile qu'elle dépose sur son bureau. “ These came for you. ”  Elle ne reconnaît pas l'écriture fine sur l'enveloppe et il n'y a pas d'adresse de retour. D'habitude elle ouvre le courrier d'Abbas pour lui, le lit même avant lui — sauf à ce que ça ait l'air personnel — et agit en conséquence parfois avant même qu'il en ait été informé : c'est leur arrangement après tout. Mais là, quand ses doigts ont effleuré le sceau, elle a senti que la missive n'était pas ordinaire ; rare sont les courriers à être protégés par une magie aussi puissante que celle contenue dans cette cire marquée de l'emblème Zabini. Elle est assez curieuse de savoir ce dont il peut s'agir, raison pour laquelle elle reste debout près du bureau alors même qu'elle n'a rien de plus à lui dire. Il ne lui fait pas de secret — du moins, elle ne pense pas — sur le plan professionnel et elle doute que le courrier de Zabini ait quoi que ce soit de personnel d'autant qu'il est adressé au Director of the Department of Mysteries et pas à Abbas Shafiq.  “ Anything I should know? ” l'encourage-t-elle doucement, avec la même familiarité qu'avant, alors qu'Abbas attrape cette première enveloppe. Il va tout lui dire, n'est-ce pas ?
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Metis Cormorant
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyVen 9 Aoû - 7:43
La routine est quelque chose qu'Abbas apprécie grandement, elle lui permet d'organiser ses journées heure par heure sans problème, et lui permet aussi de se plonger dans son travail sans trop s'en inquiéter. Heureusement pour lui, il a quelqu'un comme Penelope Clearwater à ses côtés: encore plus rigide et organisée que lui, il sait qu'il peut compter sur elle au moindre doute (et il n'hésite jamais, passant la tête par la porte de son bureau qui le sépare du sien, pour lui poser une question ou deux avant de signer tel ou tel morceau de parchemin, etc). Abbas, avant sa nouvelle prise de position, ne s'est jamais considéré comme un incompétent: plutôt vif, plutôt intelligent, du genre à bouquiner, rechercher et tirer ses propres conclusions, il a toujours été un élève Ravenclaw modèle (pas étonnant qu'il ait hérité du titre de préfet puis de préfet-en-chef).
En revanche, autant dire que les Mystères le dépassent. Les tâches administrative, encore, il peut s'en dépatouiller, sauf que généralement c'est le boulot de Penelope. Après tout, qu'est-ce qui n'est pas le boulot de Penelope ici...? Elle semble savoir tout faire et s'occuper de tout. Normal, il la paye pour. Mais tout de même.

Ceci dit, bien entendu, il y a certaines choses qu'elle ne sait pas. Malgré ses airs affables et son sourire gentil, et la Marque sur son bras, Penelope ne semble pas se douter de la violence des actes qu'il a dû accomplir sous l'égide de Lord. Ensuite, elle ignore que ce dernier visite souvent, voire de plus en plus, les antres du Département, plus particulièrement le Bureau d'Étude de la Pierre Philosophale. Il ne pense pas qu'elle lui pardonnerait les meurtres de masse qui s'y passent toutes les semaines. Et puis, bien entendu, elle ne sait pas pour les Battues — Abbas aimerait bien lui dire, mais Zabini apparemment y a appliqué un sortilège et une malédiction alors même en lui montrant ses souvenirs, il a peur que ça lui retombe sur le coin de la gueule.
Et puis faut dire qu'il aimerait tant qu'elle n'en sache jamais rien. Qu'elle ne sache pas que pendant des mois c'est lui qui a décidé qui y allait et qui se retrouvait à Azkaban et qui allait croupir au N9. Et qu'encore aujourd'hui, quand les geôles de leur Département sont bondées, c'est lui qui fait le tri.

Tout ça, elle ne le sait pas. Plus pour longtemps: voilà trois semaines que sa lettre à Zabini est resté sans réponse. Peut-être ne va-t-il jamais... Penelope débarque dans son bureau aux alentours de dix heures, le faisant relever la tête d'un rapport écrit par l'un des chefs de Bureau. “ These came for you. ” Son courrier. Abbas sent une sueur glacée lui descendre pile entre les deux omoplates quand il reconnait l'enveloppe qui se trouve au-dessus des autres. Il pourrait reconnaitre l'écriture de Zabini, digne de calligraphie, partout.
Normalement, Penelope ouvre son courrier pour lui — il voit d'ailleurs que les autres enveloppes ont eu ce privilège — et est déjà en train de trouver des solutions à tous ses problèmes avant même qu'il ait le temps de les lire. Elle a bien eu raison de ne pas ouvrir celle-ci, connaissant le zigoto qui l'a envoyée, il aurait pu tout aussi bien maudire l'enveloppe elle-même. Vu son sujet, ça aurait été mérité.

Il se penche un peu sur son siège pour attraper l'envelope honnie, la faisant tourner pour constater l'absence d'expéditeur. Pas besoin de préciser son adresse quand on a un sceau familial à utiliser pour fermer ses lettres: ce qui ressemble à un être de l'eau africain qui s'enroule autour de la lettre Z. Magique, le sceau bouge même sous ses yeux, faisant miroiter la cire sous la lumière impardonnable de la lampe à gaz sur son bureau. “ Anything I should know? ” Abbas relève les yeux vers elle. Il ne peut, physiquement, pas lui dire. Il ne peut même pas ouvrir la lettre devant elle. Il l'observe un peu plus longtemps avant de la reposer sur le côté. Il ne saura pas si il peut l'inviter jusqu'à lire la réponse de Zabini. “ Anything I should know? ” rétorque-t-il en désignant le reste du courrier. “ I apologise, Penelope, but this is confidential. ” Il voit bien à son regard curieux, et un peu heurté, qu'elle le prend comme une rebuffade. C'est un peu le cas, mais il s'agit plutôt qu'Abbas, de préférence, n'aime pas trop les malédictions de magie noire ou que sait-il encore.

Ils discutent rapidement du reste du courrier, elle propose déjà des solutions auxquelles Abbas hoche la tête. Finalement, ils n'ont plus rien à se dire, et elle retourne à son propre bureau après un dernier regard en direction de la lettre de Zabini, sur laquelle Abbas a posé la main comme si elle allait s'échapper. Une fois la porte refermée derrière elle, il s'en empare pour la regarder de plus près. Par mécanisme, il l'apporte à son nez et la renifle d'un air suspicieux. Forte magie, effectivement, et pas du genre sympathique... il a bien fait de faire quitter la pièce à Penelope.
Il brise le sceau et n'imagine pas le sort qui s'élève de l'enveloppe qui s'ouvre: un très mince filet de fumée verte s'en échappe et recouvre temporairement la pièce avant de disparaître. Pour chasser les intrus semble-t-il. Abbas ne sait pas: sa correspondance avec Zabini, il l'a toujours ouverte en privé. Mais même lui ne l'a jamais vue attribuée d'un tampon URGENT.

Il lit rapidement le contenu de la lettre. Zabini lui dit qu'il peut ramener Penelope ce soir et qu'il se chargera de lever le sortilège et la malédiction pour elle (il rajoute aussi qu'il a hâte de voir sa secrétaire — sa manière de l'écrire leur prête une relation qui n'est pas tout à fait correcte... Abbas ignore comment on peut écrire tant de sous-entendus fallacieux avec seulement quelques mots). Mais la véritable raison de son urgence, c'est qu'il lui manque des corps. Il a besoin de gens pour la chasse de ce soir: apparemment, beaucoup de ses "participants" (son choix de mot) sont blessés à cause d'une nouvelle "acquisition" de sa part.

Abbas pince des lèvres en lisant le mot "wyverne" au milieu de la lettre.

Il est déjà en train de faire les comptes dans sa tête. Il y a bien une dizaine de prisonniers à Azkaban qui pourraient faire l'affaire, éventuellement, si il se dépêche... idem pour les geôles du Département. Il faut qu'il envoie une note au N2 et qu'il aille voir les Bureaux concernés.
Une fois la lettre assimilée, Abbas invoque un feu du bout de sa baguette et fait brûler le message en plus de l'enveloppe jusqu'à ce qu'il n'en reste que des cendres.
Après ça, il se lève et sort de son bureau en attrapant du papier à notes de bureau (juste besoin d'écrire et il se plie automatiquement pour s'envoler vers un autre Département). Il s'arrête devant le bureau de Penelope qui lui jette un regard pas très sympathique — elle ne doit pas avoir apprécier qu'il ne soit pas complètement honnête avec elle. Mais Abbas est bien loin de cette prise de conscience, il est déjà en train de réfléchir à ce à quoi il va dédier sa matinée et sa soirée. “ No lessons today, ” dit-il. Il sait que dans ces conditions-là, il ne pourra pas se concentrer suffisamment pour progresser dans son apprentissage de l'Occlumancie. Tout en lui parlant, il se penche et se met à écrire la note à l'administrateur responsable des prisonniers allant aux Battues au N2 — le poste qu'il occupait avant. Zabini needs a dozen, send them to him ASAP. - AS I trust you to deal with today's schedule, please? ” offre-t-il en finissant d'écrire, avant de relâcher la note et de la voir se tordre et se plier pour ressembler à un petit avion en papier. “ I will be around if you need me. ” La note s'en va dans un glissement aérien gracieux, empruntant un passage secret pour sortir du Département et en rejoindre un autre.

Abbas s'apprête à la suivre pour quitter le bureau administratif et s'enfoncer, fort de sa Clef-Squelette dorée, dans les parties moins sympathiques du Département, mais il s'arrête après avoir fait quelques pas. Une pause, sa tête qui tire en arrière par rapport à son corps, ses yeux qui évitent ceux de Penelope quand il tourne le nez vers elle avec un air maladroit sur le visage. Exactement comme un supérieur qui veut draguer la secrétaire sans avoir l'air de trop la draguer, ce que son “ And say, Penelope, what are you doing tonight? ” pourrait indiquer. Ceci dit, pendant un bref instant, il aimerait presque qu'elle lui dise qu'elle est occupée et ne peut l'accompagner.
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyVen 9 Aoû - 22:29
Penelope ne doute pas, pas vraiment. S'il y a une chose qui semble établie c'est bien leur relation professionnelle, ancrée sur une confiance quasi-absolue d'Abbas à son égard. Donc il va lui raconter, comme il lui a raconté pour les deux Bureaux secrets de leur département avec leurs expériences infâmes. Il va tout lui dire et elle en est si assurée qu'elle n'est pas loin de tirer la chaise face à lui pour s'y asseoir. Mais quand Abbas relève les yeux vers elle, elle n'y lit pas ce qu'elle désire. “ Anything I should know? ” Un froncement de sourcil lui répond. C'est inhabituel ce genre de réplique : s'il y avait quelque chose d'important dans ces courriers elle va le lui dire et même, elle lui aurait déjà dit ç'aurait été l'entrée en matière quand elle a déposé la pile de lettres sur le bureau. Il sait ça, elle n'en doute pas. Il dévie juste sa question, change de sujet et elle ne comprend pas pourquoi. “ I apologise, Penelope, but this is confidential. ” Elle bat des cils, sa surprise à peine masquée, son heurt lisible dans ses prunelles. C'est bien la première fois qu'il lui refuse quelque chose de la sorte. Il la refoule comme si elle n'était qu'une simple employée, pas l'assistante qui fait plus de la moitié du travail pour lui, qui dirige presque ce département pour lui. Elle fronce les sourcils, accepte difficilement la finalité de son ton. Il n'est pas vraiment quelqu'un avec lequel on négocie et ses mots sont assez clairs : c'est confidentiel, il ne lui dira rien du tout. Elle le prend mal, expédie un peu son résumé du reste de ses missives très peu importantes à vrai dire, lui donne son avis sur les mesures à prendre, il approuve sans commentaire et elle s'en va non sans un dernier regard lourd de ressentiments. Bien évidemment, Penelope sait qu'elle ne sait pas tout sur Abbas. Loin de là. Il cache des choses dans sa Pensine pendant leurs leçons, c'en est un indice assez évident. Mais quand même. Au travail elle pensait avoir sa confiance, elle pensait être au courant de tout, avoir le droit de toucher à tout. Il n'y a normalement pas de confidentiel qui tienne entre eux. Elle pensait que c'était ça son privilège ici, ça aussi que ça voulait dire que de l'avoir suivi, d'avoir accepté toutes ces responsabilités qu'il lui donne. Elle n'aime pas qu'il garde des secrets et surtout elle n'aime pas avoir du temps libre pour réfléchir à leur teneur. Elle est à peu près certaine que ce message n'avait rien de personnel ; aussi ce qu'Abbas refuse de lui dire doit avoir avec quelque chose d’accompli ou de cautionné par le Ministère. Quelque chose d'horrible qu'elle qui n'est pas Death Eater ne peut pas savoir. Ou alors quelque chose d'horrible qu'il pense qu'elle n'est pas assez forte pour savoir ?
L'idée fait très peur à Penelope. Ça la terrifie. Après ce qu'elle a vécu, après ce qu'il lui a déjà raconté et expliqué, y-a-t-il encore quelque chose de pire que ces expériences sur hybrides, traitres, cracmols et nés-moldus qui se trame dans ces couloirs ? Elle a énormément de mal à imaginer ce que cela pourrait être — déjà après la mort et Azkaban, elle imaginait mal — mais elle sait que, avec le Lord au pouvoir, avec des gens comme Jae-Hwa Rosier chef de Bureau, tout est possible. Tout.

Elle est déjà en train de mettre en place les mesures prises suites aux courriers du matin, mais pas encore très avancée dans sa tache que Abbas vient la voir dans son bureau, la forçant à relever les yeux de ses propres papiers. Naturellement, elle n'est pas très accueillante. “ No lessons today, ” Elle fronce les sourcils mais ne dit rien, hoche simplement la tête. Ce n'est pas la première fois qu'il annule une de leurs sessions privées, ça arrive parfois quand il a rendez-vous pendant ou après le déjeuner. Penelope ne croit pas se tromper en pensant que cette fois-ci ça doit avoir avec la mystérieuse lettre. Elle n'y peut rien si sa curiosité la ronge. Elle a toujours été comme ça et plus on essaye de l'empêcher de savoir plus c'est difficile de se retenir. Sa seule réserve c'est la peur de ne pas pouvoir supporter d'entendre ce dont il retourne. Elle a suffisamment d'horreurs dans la tête. Elle ne peut pas vraiment s'empêcher de laisser ses yeux traîner toutefois quand Abbas se met à écrire sur un de ces parchemins enchantés qui volent souvent à travers le Ministère. Elle sait à peu près lire à l'envers, mais Abbas cache plutôt bien son mot de ses mains et elle n'en lit pas grand chose, pas assez pour comprendre en tous cas. “ I trust you to deal with today's schedule, please? ” Nouvel hochement de tête presque suivi par un haussement d'épaule. Jusque là il n'a jamais eu à se plaindre de sa manière d’administrer le département. “ I will be around if you need me. ” La note s'envole va déjà rejoindre son destinataire, où qu'il soit, quel qu'il soit. Un privilégié sans aucun doute s'il a le droit de savoir alors que Penelope est dans le flou. Il s'apprête à partir alors qu'elle ne lui a toujours pas adressé un mot en retour, mais s'arrête tout seul, tourne la tête vers elle. Il la regarde sans la regarder, d'un air qui pourrait passer pour de la fausse nonchalance… “ And say, Penelope, what are you doing tonight? ” Penelope pensait être assez habituée aux manières d'Abbas pour ne pas avoir à être souvent surprise avec lui, mais c'est déjà la deuxième fois de la matinée qu'il la prend tout à fait de court. “ I beg your pardon? ” et aussitôt elle se met à rosir un peu, prise d'une gêne sans nom, incertaine d'avoir très bien compris le sens de ses mots. Ou peut-être qu'elle a mal entendu. Il ne lui demande pas ce qu'elle fait le soir après le travail, d'habitude. Il ne l'a fait qu'une seule fois : le jour de son anniversaire quand il l'a laissée rentrer chez elle. Et Dieu sait comment tout ça a fini d'ailleurs. Elle fronce les sourcils, très confuse par la situation. Tout cela remonte à près de trois mois maintenant, pourquoi se mettre à la draguer maintenant, juste quand les choses retournaient à peu près à la normale ? Non, elle doit avoir mal compris. “ I am going home. ” Préfère-t-elle répondre un peu fermement, juste au cas où, pour bien faire comprendre que même si son plan n'est pas très excitant il ne sera pas changé pour son bon plaisir (à Abbas comme au sien d'ailleurs). “ Is there some important meeting or- ? ” C'est un peu tard pour faire comme si de rien était et lui prêter des intentions innocentes, mais Penelope essaye. Elle essaye d'en revenir à une relation strictement professionnelle avec Abbas. Elle essaye d'ignorer comme son cœur s'est emballé l'espace d'un instant, comme son estomac s'est tordu tant de désir que de culpabilité au souvenir de leur nuit passée, il y a trois mois.
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Metis Cormorant
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyVen 9 Aoû - 23:05
Abbas sait bien que Penelope n'a pas apprécié sa manière de lui parler et de la laisser dans le flou — il n'a jamais fait ça avant, pas de manière si précise et évidente en tous cas. Il a toujours, toujours caché nombreuses choses dans sa Pensine: les Battues bien entendu, mais aussi beaucoup de sa relation avec Lizzie. Par pudeur, un peu, et par honte, surtout. Honte de ce qu'il a fait à sa femme, honte de ce qui lui a fait subir, la magie noire, la douleur, Aisha... Penelope sait, plus ou moins, qu'ils ont cette expérience terrible en commun; mais elle ne l'a jamais vu, et Abbas compte bien à ce que ça reste ainsi.
Il ne peut pas tout lui dire. Il ne peut pas. Et pourtant... il ne pensait pas que Zabini accepterait d'introduire Penelope aux Battues: pas assez riche, pas assez pure. Mais vu les couilles en or que doit se faire le jeune homme grâce à lui et des années d'étroite collaboration, il imagine qu'il lui doit au moins ça.

Abbas pense à tout ça en regardant Penelope, se demandant à quoi elle va ressembler quand, ce soir, elle se rendra compte de toute l'horreur à laquelle il a été complicite pendant des années. Toute l'horreur qu'il a aidé à organiser, à nourrir, à évoluer... Abbas a dit à Penelope, pour la convaincre de le suivre, qu'il voulait changer les choses. Et c'est le cas. Surtout ça, cette création de sa propre main. Ces Battues ignobles desquelles Zabini se régale d'un air réjoui en permanence.
Pendant un bref instant, alors qu'il parvient enfin à trouver le courage de regarder Penelope dans les yeux à cause de son silence douteux, il oublie tout ça. Il oublie la mort, la douleur, les prisonniers, les paris, la mort assurée à la fin... il oublie et, pendant un bref instant, il semble se rendre compte du sous-entendu de sa question. “ I beg your pardon? ” Elle rougit, et lui aussi, confus, essayant de se rattraper à grand mal: “ I mean- uh- just- I-- ” ouvrant et fermant la bouche comme un poisson hors de l'eau. Elle a été très claire: elle ne veut pas de lui, et il a appris à se faire une raison. Il ne sait pas du genre à l'inviter comme ça, pas après tout ce temps...

Il est complètement perdu, paniquant un peu, jusqu'à ce qu'elle reprenne elle-même sans lui laisser le temps de s'enfoncer allègrement. “ I am going home. ” Sa voix est ferme, un peu distante. Abbas s'empourpre de plus belle. “ Is there some important meeting or- ? ” Abbas hoche la tête frénétiquement pendant quelques secondes, comme si ça allait l'aider à faire du sens dans ses pensées. “ Yeah, um... it's just... yes. Yes, I need you to come with me somewhere tonight. It's about work... it's about work. ” La répétition est un peu plus assurée, sa voix ressemble plus à celle du Directeur du Département... il s'éclaircit la gorge avant de reprendre: “ We won't stay out late, I promise, and it's not- uh, it's not like that. ” Il hoche la tête d'un air sérieux, visage fermé. Il veut lui montrer qu'il est sérieux, que ça n'a rien à voir avec leur aventure d'une nuit... il aimerait bien! Sauf que Penelope a été claire avec lui, et qu'Abbas ne peut se permettre d'essayer de la séduire inlassablement pendant encore trois mois. Malheureusement, et il l'a déjà appris à ses dépens, certaines personnes ne veulent pas comprendre sa relation avec Lizzie. Et malgré tout ce qu'il peut faire pour ses amantes, Abbas ne peut pas détruire son mariage pour quiconque. “ Does that sound okay?
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptySam 10 Aoû - 22:23
Abbas aussi a les joues bien rouges, remarque Penelope ce qui est assez peu de nature à la rassurer ; s'il était innocent il ne rougirait pas, non ? Ou alors c'est elle qui a mis en valeur le sous-entendu que lui-même n'avait pas remarqué ? Il hoche la tête quand elle demande s'il s'agit d'une réunion tardive et elle referme la bouche, attend qu'il explicite et espère qu'il ne va pas lui mentir. Pour être honnête, elle ne pense pas que ça soit vraiment son genre. Il lui cache définitivement beaucoup de choses, elle le sait, mais elle ne croit pas qu'il lui mente ouvertement. Et puis, ce n'est pas comme s'il avait déployé une grande opération séduction pour finir dans son lit la première fois. C'est elle, qui l'a invité à ce dîner qu'il a réservé pour elle et le compagnon de son choix pour son anniversaire et puis c'est elle qui l'a invité chez elle et puis ils se sont embrassés. Et avant ce soir-là, si Abbas la draguait Penelope n'en avait absolument pas la moindre idée. Et depuis, rien non plus. Depuis, lui a l'air de se porter parfaitement bien, outre un peu de fatigue certains matins. Il a l'air de s'être très bien remis du rejet de Penelope — alors triste, mais ferme. C'était tout simple après tout : Abbas est marié. C'était donc une erreur. Fin de l'histoire. “ Yeah, um... it's just... yes. Yes, I need you to come with me somewhere tonight. It's about work... it's about work. ” La répétition qui, en temps normal et chez un autre, devrait être source de doute, semble cette fois vouloir véritablement entériner un peu plus ses propos, sa voix prenant plus d'assurance la seconde fois. “ We won't stay out late, I promise, and it's not- uh, it's not like that. ” Nul besoin d'expliquer ce à quoi il fait référence au stade où ils en sont. Il hoche la tête visiblement très sérieux, le visage fermé, exemple parfait de professionnalisme.

Penelope décide de le croire. Si elle a pu penser une brève seconde qu'il essayait de s'obtenir un rendez-vous avec elle, elle ne se fait plus d'idée : il n'irait pas si loin si ça n'était que pour ça. Abbas ne s'embourberait pas autant dans le mensonge pour si peu. Peu importe ce qu'il lui a dit ce soir-là Penelope sait bien qu'il ne la veut pas autant que ça. Que ce n'était pas sérieux, malgré ce qu'il lui a proposé. Elle n'a pas trouvé ça bien de sa part de vouloir qu'elle l'aide à tromper sa femme, presque de se créer une relation parallèle à son mariage — même s'il a essayé de lui expliquer, de la convaincre que son épouse et lui ont un arrangement particulier, des règles différentes —, mais elle ne le pense pas capable de plans aussi alambiqués. Surtout pas après trois mois. Il est visiblement passé à autre chose. Elle devrait pouvoir en faire autant. “ Does that sound okay? ” Elle hoche vaguement la tête. “ Sure. ” De toute façon si c'est pour le travail ce n'est pas comme si elle avait particulièrement le choix ; même si elle fait la plupart du boulot, il reste son supérieur. “ We'll meet after office hours then? ” Cela raccourcira sa soirée et son weekend pour sûr, mais ce n'est pas comme si elle avait grand chose de prévu. Elle pensait lire et peindre, peut-être. Elle n'a pas rendez-vous avec Sylas cette semaine et pourra peut-être essayer de dormir un peu demain matin. Donc même si ça finit plus tard que ce que semble prévoir Abbas, ça ira. Elle reprend déjà sa plume et son parchemin et baisse le menton vers son bureau considérant la conversation close. Quelque chose la tracasse encore cependant et elle relève le visage, le bout de sa plume pressée contre sa joue : “ It has to do with the letter doesn't it? ” Elle n'a pas besoin de préciser de quelle missive elle parle, bien entendu. Ils savent tous les deux qu'elle pense à Zabini et au sujet prétendument trop confidentiel pour qu'Abbas lui en parle. Ce soir va-t-il lui expliquer ? Lui montrer ? Ou juste la faire travailler dessus sans qu'elle ne sache vraiment ce dont il s'agit ?

Elle se demande s'il serait capable de lui faire ça. Penelope pensait, au moins jusqu'à ce matin, qu'Abbas lui faisait confiance. La réciproque n'est pas tout à fait vraie : il reste le Basilik. Il a violé son esprit, mais il lui a aussi sauvé la vie, offert une nouvelle chance, une opportunité de se racheter peut-être un peu aussi. Elle a confiance en lui, mais cette confiance reste limitée, il est Death Eater, marqué, pas totalement convaincu, mais quand même. Il a tué, abusé de son don. Jusqu'à présent, mais non sans difficulté, Penelope le croit quant à la promesse qu'il lui a faite, ce pacte qu'ils ont conclu. Elle le croit quand il dit qu'ils vont changer les choses, au moins un peu. Donc elle espère qu'elle n'a pas tort de penser qu'il ne lui fera pas faire exactement l'inverse — contribuer aux oppressions commises par le régime du Lord — sans lui en parler d'abord. Évidemment, elle y contribue déjà tous les jours : mais elle sait ce qu'elle fait. Elle sait qu'elle est obligée de contribuer au bon fonctionnement du département si elle veut pouvoir aider par la suite sans que personne ne s'en rende compte et ne remonte jusqu'à elle. C'est un prix qu'elle a accepté en son âme et conscience de payer. Il n'aurait pas le droit de lui voler ce choix en lui faisant faire des choses qui contribueraient à un résultat plus horrible encore que tout ce qui se déroule déjà ici. Donc elle est persuadée que, si ça a avoir avec la lettre et quoi qu'il puisse désirer d'elle par la suite, il lui dira d'abord. Ce soir donc. Sa curiosité est piquée, sa peur aussi.


Dernière édition par Penelope Clearwater le Lun 12 Aoû - 16:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyDim 11 Aoû - 13:24
Sure. ” Autour d'Abbas de hocher la tête, soulagé et rassuré à l'idée qu'elle accepte — il pense savoir ceci dit que Penelope accepterait la moindre tâche ayant rapport avec leur métier, pour peu qu'il demande gentiment. Elle est comme ça, professionnelle au point que ça pourrait être un défaut, une qualité qu'il apprécie chez elle autant qu'elle le met en péril: Penelope est bien plus compétente que lui à son propre travail. Heureusement, personne ne semble avoir remarqué la supercherie jusqu'à maintenant. “ We'll meet after office hours then? ” Il hoche la tête une nouvelle fois, plus lentement, se demandant si elle avait quelque chose de prévu ce soir... il en doute fortement, Penelope semble incroyablement dédiée à leur travail, il sait aussi qu'elle ne sort pas beaucoup et a du mal à remplir ses soirées et jours de repos. Elle n'a pas beaucoup d'amis... Abbas peut bien comprendre. Il aimerait être son ami, mais il ne saurait pas par où commencer, ou comment le faire sans la mettre mal à l'aise. Et puis, c'est elle qui a rendu clair le fait qu'elle ne voulait rien à voir avec lui si ce n'était pas dans le cadre du Département. Enfin, elle ne l'a pas dit dans autant de mots. Mais ce qu'Abbas veut réellement d'elle, elle ne voudra jamais le lui donner, incapable de voir sa version des choses.

Peu importe, se répète-t-il depuis trois mois, et peu importe, se dit-il aujourd'hui. “ Yes. I will come get you: we are going to use the Floo Network from my office. ” Sa cheminée est la seule manière d'accéder au Département sans les Clef-Squelettes propres aux Langues-de-Plomb: elle est étroitement surveillée et protégée, bien entendu, et Abbas ne l'utilise seulement pour aller à Gracefield. “ It has to do with the letter doesn't it? ” Il est déjà en train de partir et s'arrête dans ses gestes, jetant un regard en coin à Penelope. Elle n'a pas pu ouvrir la lettre, n'a pas pu la lire, de ça il est convaincu. Elle ne peut pas savoir... pourtant, une sueur froide lui dévale le long du dos alors qu'il s'imaginait qu'elle ait pu avoir vent des Battues avant--
Non, impossible, Zabini le répète à qui veut l'entendre: inconscients seraient ceux qui voudraient partager son terrible secret. “ Yes, ” répond-t-il succinctement, incapable d'en faire plus. “ It is something... ” Il ne sait pas très bien comment le décrire sans mentir. “ Something important, ” se décide-t-il finalement. Dernier hochement de tête (il a l'impression d'être une poupée désarticulée tant il bat du chef). “ Right. ” Et comme ça, de s'esquiver aussi rapidement que possible pour aller faire le point avec les prisonniers actuels du N9, choisissant ceux qui sont en meilleur état. Il reçoit bientôt une note de la part du N2 et, au moment où Penelope prend sa pause, il envoie tout ce beau monde à Gracefield avec sa cheminée.

Thanks for being so prompt. ” Zabini a l'air un peu nerveux, ses grands yeux sombres roulant dans leurs orbites rapidement alors qu'il examine chacun des nouveaux venus, qu'Abbas a plongé dans un sommeil sans rêve en les faisant flotter à quelques millimètres du sol pour les diriger. Abbas ne répond pas, gêné par le regard distant de Zabini alors qu'il soulève un bras, fait tourner un corps, finit par hocher la tête d'un air satisfait. “ Big night tonight, are you still coming with your guest? Your secretary I believe? My assistant, ” le corrige Abbas en ignorant son regard curieux — il sait que Blaise, tout comme sa nouvelle femme, est un gossip absolument obsessionnel. Et plutôt mourir que laisser un Parkinson avoir du pouvoir sur lui, même si ce n'est qu'avec des commérages (à croire que sa Prewett de femme a déteint sur lui). “ We will require a private booth. ” À ces mots, alors qu'ils abandonnent tous les deux les nouveaux prisonniers inconscients derrière eux, Blaise lui fait signe de le suivre dans une autre pièce. Il sourit un peu soudainement, un grand sourire charmant qui semble être sa marque de fabrique, et Abbas doit retenir une moue dégoûtée. Comment est-ce qu'un trafiquant d'êtres humains peut-il s'autoriser de tels sourires?

Il arrange rapidement les termes de leur soirée avec Zabini, réservant la petite alcôve privée sous le regard amusé et Zabini qui semble penser qu'ils vont profiter de l'espace pour faire ce qui ne peut être montré en public... la vérité est qu'Abbas ignore comment Penelope va réagir. Il suspecte en tous cas que ce ne sera pas positif. Il espère, en tous cas.
Quand il retourne de Gracefield et atterrit dans son bureau, il va rapidement voir que Penelope est toujours partie et, soulagé de ne pas la voir assise, retourne à son propre fauteuil pour enfoncer son visage dans ses mains et calmer la panique qui s'installe en lui à l'idée de ce soir assister aux Battues.

Il est parfaitement composé quand Penelope revient de sa pause-déjeuner et qu'ils parlent de ce sur quoi ils sont en train de travailler. Il est parfaitement composé alors qu'il regarde l'aiguille sur le cadran de sa montre se rapprocher de l'heure butoir. Il est parfaitement composé quand il sort de son bureau pour regarder Penelope, une fois cinq heures passée. Elle travaille encore (bien entendu — elle ne s'arrête jamais jusqu'à ce que lui-même s'en aille) et il attend à ce qu'elle lève les yeux vers lui pour lui adresse un signe de tête. Les Battues ne commencent que dans une heure, il devrait prendre le temps de manger quelque chose mais il a l'estomac noué. “ We'll leave in an hour, ” lui dit-il, avant de retourner dans son bureau.
Il ne travaille pas, préférant à la place méditer, comme Penelope le lui a appris. Ce n'est pas du tout comme ça qu'il a appris l'Occlumancie, mais il faut dire que ça l'aide, et pas seulement lors qu'ils ont leurs leçons normalement quotidiennes. Il le fait généralement à la maison, au réveil. Cette fois, il retire sa cravate et sa veste, ainsi que ses chaussures, pour s'asseoir au milieu de son bureau en tailleur et fermer les yeux.

Inspirer, expirer, réfléchir, se regarder à l'intérieur de soi, compter les battements de son coeur, les secondes qu'il faut à ses poumons pour se remplir, le bruit de son estomac qui grince plus d'une fois...

Il rouvre les yeux, confus, quand la porte de son bureau s'ouvre sur Penelope. Embarrassé d'être trouvé dans cette position vulnérable, il se relève rapidement et retourne derrière son bureau, se passant une main dans les cheveux comme si ils étaient décoiffés (avec la quantité de lotion sorcière qu'il met tous les matins pour qu'ils ne le soient jamais, ce serait étonnant). Il regarde sa montre: l'heure est passée sans qu'il ne la remarque. “ Are you ready? ” demande-t-il en remettant ses chaussures et sa cravate, sans prendre le soin de la serrer autant que d'habitude.
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyLun 12 Aoû - 17:14
Yes, ” répond Abbas, bien avare de détail. “ It is something... ” Elle hausse les sourcils, attend la suite avec impatience et curiosité assez déçue quand il poursuit : “ Something important, ” Sur un dernier hochement de tête et un simple : “ Right. ” il s'en va avant qu'elle n'ait pu même essayer de poser la moindre question complémentaire. Elle ne sait pas vraiment quoi penser à propos de tout ça, décidant plutôt de mettre tout ça de côté pour le moment, compartementalisant son esprit comme elle sait le faire grâce à l'Occlumencie pour se concentrer sur le reste, sur son travail et ne pas se laisser engloutir par sa curiosité. Elle travaille assidument toute la journée : aujourd'hui elle fait véritablement tout ce que Abbas devrait faire en tant que directeur, comme si elle pouvait deviner qu'il serait trop occupé par ailleurs. Elle sait qu'elle a raison quand elle le voit passer la matinée dans son bureau, puis quand elle part déjeuner et qu'elle revient et que lui ne semble pas avoir quitté leur département du tout. Elle ne peut s'empêcher de se demander un peu ce qui l'occupe, mais elle sait que demander ne mènerait à rien. Elle ne passe pas le voir à son retour, puisqu'il lui a déjà dit que leurs leçons n'auraient pas lieu aujourd'hui, et retourne plutôt à son bureau pour travailler jusqu'à ce qu'il vienne la chercher comme il l'a promis. Il n'y a que lorsqu'elle va se préparer un thé qu'elle prend le temps de se poser un peu plus de questions. Elle est intriguée par le fait qu'ils vont voyager en Poudre de Cheminette ; ils n'ont jamais fait ça avant et naïvement elle aurait pensé que tout ce qu'il pouvait avoir à lui dire ou lui monter en rapport avec leur travail pourrait être fait entre les murs de leur département. C'est après tout le plus protégé de tout le Ministère. Un instant, elle se demande même s'il va l'emmener à Azkaban et un frisson d'horreur lui parcourt l'échine. Elle sait que lui-même y a travaillé avant, choisi pour ses capacités en Occlumencie apparemment utiles face à un tel nid de détraqueurs. Elle-même devrait donc s'en sortir pas trop mal, là-bas, mais tout de même : c'est bien le dernier endroit au monde où elle aimerait aller. Ou plutôt non : elle aimerait encore moins aller dans le Bureau d'expérimentations sur les hybrides et les cracmols ou le Bureau d'expérimentations sur les nés-moldus et traîtres consentants alors que les langues-de-plombs sont en pleine "expérience".

Finalement, Abbas vient la retrouver et elle est un peu surprise de voir qu'il n'est que cinq heure passée quand il rentre dans son bureau et qu'elle finit sa phrase avant de relever les yeux vers lui. Elle ne répond pas à son signe de tête, attend qu'il lui dise quelque chose. Doivent-ils déjà partir ? Certains quittent le bureau à cette heure-ci, mais Penelope, jamais. Elle trouve qu'Abbas a l'air un peu pâle et l'idée lui vient qu'il n'a peut-être pas déjeuné aujourd'hui. “ We'll leave in an hour, ” Elle hoche la tête et retourne à son travail, non sans un léger froncement de sourcils inquiets. Elle n'a pas osé lui demander s'il se sentait bien ou s'il voulait qu'elle lui prépare une boisson sucrée. De toute façon, il n'attend pas qu'elle parle pour déjà quitter la pièce. Elle garde un œil sur son horloge pendant l'heure qui suit afin d'être, comme toujours, ponctuelle. Elle range son bureau, détestant le laisser en bazar et ce encore plus lorsqu'arrive le weekend et puis prend ses affaires et ouvre sans frapper — puisqu'il n'y a personne pour la voir et lui reprocher sa familiarité avec le Directeur — la porte du bureau d'Abbas. Elle s'arrête sur le pas de la porte quand elle le voit assis en tailleurs sur son bureau, sans sa cravate et sa veste. En train de méditer, comme elle lui a appris à le faire. Lui-même semble très embarrassé et elle se retourne pour fermer soigneusement la porte derrière elle afin que personne ne puisse le voir et puis pour qu'il ait le temps de se recomposer. Il a toujours l'air un peu gêné quand elle se retourne vers lui cependant et elle essaye elle-même de conserver un visage neutre. “ Are you ready? ” Pas vraiment, si elle est honnête. Maintenant qu'elle n'a plus rien d'autre à penser elle doit admettre que la peur commence à se manifester de plus en plus. Elle est anxieuse et l'air fatigué de Abbas n'aide pas beaucoup. Et si c'était vraiment quelque chose de plus horrible qu'Azkaban et les bureaux d'expérimentations ? Elle l'observe se rhabiller, remarque qu'il noue sa cravate un peu plus lâchement, se demande si c'est simplement parce qu'il se considère déjà en weekend ou si c'est parce qu'il craint d'avoir du mal à respirer, là où il l'emmène. Elle se demande s'il est trop tard pour répondre non. “ I guess. ” Elle ne masque pas ses doutes, mais reste aussi courageuse qu'elle peut l'être, hochant la tête pour donner un peu plus de force à son approbation. De toute façon, elle croit savoir que, prête ou non, elle devra y aller quoiqu'il arrive. “ Will you tell me where we're going or do I have to find out there? ” Elle préfèrerait encore pouvoir se préparer mentalement à ce qu'il lui réserve. Mais cette fois-ci, contrairement à ce matin, elle est prête à ce qu'il lui refuse sa requête. Quoi que ce soit le secret de la lettre de Zabini, ça semble suffisamment sérieux pour que les réactions d'Abbas soient complètement opposées à ses habitudes. Elle ne croit pas avoir besoin de lui dire que ça lui déplaît énormément, évidemment. “ Do I have to worry? ” question stupide, mais elle ne peut s'en empêcher. Le voir méditer n'était pas rassurant le moins du monde. Si toute son attitude d'aujourd'hui avait avoir avec cette lettre, elle a véritablement de quoi avoir peur car ce qui peut choquer et mettre Abbas si mal à l'aise ne peut qu'être pire encore pour elle. “ Did you even have lunch? ” Elle pince un peu des lèvres, agacée par sa propre faiblesse : son inquiétude n'est pas seulement égoïste et due à la peur de ce qu'elle verra là où il l'emmène, elle se demande aussi sincèrement s'il va bien.
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyJeu 15 Aoû - 10:28
Abbas est déjà en train de penser à Gracefield, à ce qui les attend, à l'horreur qu'il va devoir dévoiler à Penelope. Il aimerait pouvoir la prévenir, lui demander de carrer les épaules et de serrer les poings, mais il ignore tout de ce que va être sa réaction, et il ne veut pas trop flirter avec la mauvaise magie que Zabini a mis en place autour de ses fameuses Battues. Abbas a du mal à croire que certaines personnes iraient aussi loin juste pour de l'argent... ce n'est pas comme si les Shacklebolt étaient pauvres, ou même les Zabini. Il ne peut pas comprendre l'attrait des Gallions à foison, du moins, pas comme ça. “ I guess. ” Même sans savoir ce qui l'attend, Penelope n'a pas l'air très enthousiaste... peu importe, il est trop tard pour faire marche arrière et il sait qu'elle est trop zélée pour se dédouaner maintenant.

Will you tell me where we're going or do I have to find out there? ” Abbas soupire en se passant une main dans les cheveux, geste inutile mais qu'il répète plusieurs fois par jour, soucieux de son apparence ou du moins de sa coiffure. Ses cheveux noirs sont élégamment coiffés en arrière, comme toujours, aucune mèche ne se rebellant face à sa volonté de paraître propre sur lui. “ Do I have to worry? ” Il secoue la tête, bien que ce soit un mensonge. “ Did you even have lunch? ” Il grimace à ça. “ Not really. I'm not hungry. ” Son estomac gargouille un peu mais de là où elle est, Penelope ne doit pas l'entendre. Il ne va pas manger maintenant, sinon il va tout rendre sur le joli parquet de Zabini, une fois les Battues commencées... “ I can't tell you, Penelope, I apologise. And don't worry, you'll be with me. ” Comme si il pouvait la protéger des horreurs commises par les avares de ce monde...

Il ajuste sa veste sur ses épaules, ne s'occupe pas de sa cravate qui pend un peu, et s'approche de la cheminée, seul moyen de transport autorisé dans le Département. Il attrape dans un bol posé dessus une poignée de Poudre de Cheminette et invite Penelope à le rejoindre en tendant la main. Il la fait passer devant lui, ses doigts effleurant le bas de son dos ce-faisant, et ils pénètrent du même pas dans l'âtre ornementé de la cheminée. Ils sont un peu à l'étroit et se font face, Abbas la regarde dans les yeux pendant un bref instant.
Il pourrait se dédouaner, s'excuser, refuser, ressortir. Il n'en fait rien.

Il lance la Poudre à leurs pieds et des flammes émeraude sans chaleur s'élèvent instantanément. “ Gracefield Manor, ” dit-il d'une voix forte et puis ils sont aspirés par la cheminée sorcière semble-t-il. Par mécanisme, Abbas attrape le bras de Penelope, ayant peur de la perdre. Il voit défiler sous ses yeux d'autres destinations — la cheminée n'est pas reliée au Réseau habituel, mais à un réseau privé utilisé par les Directeurs avant lui — avant qu'ils n'atterrissent dans un pouf! retentissant dans l'une des cinq cheminées de Zabini.
Abbas relâche le bras de Penelope et la fait sortir avant lui. Ils ont un peu de cendres sur leurs vêtements et il les en débarrasse d'un coup de baguette.

La pièce dans laquelle ils viennent d'arriver est sobre — contrairement au reste du manoir —, le tapis est recouvert de cendres et on peut même suivre les pas des autres invités jusqu'à l'unique porte de cette pièce aveugle. Abbas fait signe à Penelope d'avancer et ils ouvrent le battant, révélant le style opulent et criard en terme de meubles et de couleurs de Blaise Zabini.
Il y a quelques personnes qui sont déjà présentes, dans cette pièce du moins, et qui boivent en discuter des verres de champagne ou de vin. On leur adresse quelques regards, Abbas répond avec des signes de la main et des sourires, cherchant le maître des lieux du regard. “ Don't ask, ” murmure-t-il à Penelope quand il la sent prête à poser une question.
Il la prend par le bras et l'attire avec lui dans une autre pièce, un autre salon qui abrite quelques dizaines de sorciers et sorcières de tous les âges. Généralement des sang-purs, ou sinon des mêlés à la bourse bien remplie. Certains sont habillés en robe de sorciers et costumes habituels alors que d'autres ont des tenues plus pratiques, portent des bottes parfois un peu usées mais confortables. Ils sont un peu en avance.

Il trouve Zabini à la troisième pièce, et celui-ci s'arrache à sa conversation avec ce qui semble être un sorcier centenaire pour se diriger vers eux avec un grand sourire. “ What a pleasure to see you again, Abbas! Good to see you too, Blaise. ” Zabini a pris le pli de la familiarité, ils ont travaillé ensemble pendant des années après tout. Ils se serrent la main puis Zabini se tourne vers Penelope, tout sourire come toujours. “ And in such a good company as well. Pleased to meet you once again, miss Clearwater, I think I remember you giving me detention once for hexing one of my classmates... ” Il prend sa main et lui fait un baise-main malicieux, ses yeux plissés par son sourire. Les yeux d'Abbas s'attardent un peu sur les doigts de Zabini, qui portent toujours ceux de Penelope avant de les relâcher. “ Quite the crowd today, ” commente-t-il pour attirer son attention. “ Yes! Well, today there's a surprise as well, but you know about that... I'd appreciate it if you didn't share it with anyone else. ” Zabini semble fier de lui, Abbas vomit intérieurement en imaginant déjà les wyvernes cracher du feu en direction des malheureux qui seront sur le terrain de chasse ce soir. “ You requested a private booth and I got you one. Come with me. ” Ils emboîtent le pas à Zabini, Abbas ignorant le regard interrogateur que lui jette Penelope.

Ils arrivent rapidement dans une énième salle vraiment mal décorée, et Zabini les emmène dans un coin où des épais rideaux cachent une alcôve comfortable avec canapé et une table en bois massif sur laquelle sont posées deux boules de cristal. L'alcôve en elle-même est décorée de sculptures et d'une lampe ornementale de bon goût (pour une fois). Il y a un vide, ceci dit... “ I got a painting removed for your privacy, ” souligne Zabini en remarquant son regard. “ I'll have food and drinks brought to you when it starts of course. ” Abbas hoche la tête. “ Thank you, Blaise. But of course! Oh, and before I forget. ” Il s'approche d'eux, de Penelope plus particulièrement, et se penche vers elle. Grâce à leur proximité, Abbas peut l'entendre, zyeutant d'un mauvais oeil les lèvres de Zabini trop proches de la peau de l'oreille de Penelope: “ tonight, you will learn of the Battues...
Abbas sait qu'il n'imagine pas complètement le frisson qui agite l'échine de Penelope, alors que la malédiction et le sortilège de protection se lèvent pour lui apprendre le secret des Battues, prononcé par les lèvres de Zabini. Abbas imagine qu'il y a un système de Fidelitas mêlé à tout ça.

Le jeune homme s'éloigne avec un air satisfait. “ Well! I hope you have a good evening with us tonight and if you need anything, just ask for me of course. We will, Blaise, thank you, ” répète Abbas en lui serrant de nouveau la main. Zabini lui adresse un sourire, puis à Penelope, avant de se retirer.
Abbas se tourne aussitôt vers Penelope, lui faisant signe de le suivre alors qu'il va s'asseoir sur le canapé. Il tire les rideaux d'un mouvement de baguette et pousse enfin un profond et long soupir. “ Merlin, he's really... ” Il se passe une main dans les cheveux, encore. “ Intense. ” Il regarde la boule de cristal, éteinte pour l'instant, avant de relever les yeux vers elle. “ How do you feel?
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptySam 17 Aoû - 19:16
Abbas secoue la tête quand elle lui demande si elle devrait s'inquiéter, mais elle a du mal à le croire et se tend plutôt en réponse. “ Not really. I'm not hungry. ” Là encore, elle ne le croit pas, mais elle n'insiste pas. Ça n'est pas son problème après tout s'il ne veut pas se nourrir. “ I can't tell you, Penelope, I apologise. And don't worry, you'll be with me. ” Elle bat des cils comme si elle était surprise qu'il insinue pouvoir la protéger — ou même le vouloir. Ça ne la rassure pas du tout, mais elle hoche la tête malgré tout, assez impatiente que ce fichu secret soit levé, agacée par tout ce mystère et les excuses d'Abbas. Après ça il ne dit plus rien, lui fait signe de le suivre jusqu'à la cheminée et la fait passe devant, ils y sont à l'étroit mais ça ne dure pas longtemps — juste assez pour manquer de la faire rosir un peu quand il la regarde dans les yeux. “ Gracefield Manor, ” Elle n’a jamais entendu ce nom et n’a aucune idée d’où ce manoir peut se trouver. Elle sent les doigts d’Abbas s’enrouler autour de son bras juste avant que les différentes destinations usuelles pour cette cheminée ne défilent devant leurs yeux à une vitesse à lui en donner le tournis. Ce n’est pas sa première expérience en Floo Powder évidemment, mais ça fait déjà des années qu’elle n’en avait pas utilisé. L’ordre n’en fait pas usage et elle préfère aujourd’hui la marche et le transplanage. Abbas relâche son bras quand ils arrivent à leur destination, Penelope, à peine sortie de la cheminée, ouvrant déjà des yeux curieux sur l’endroit où ils ont atterris. Elle doit s’admettre un peu déçue, de par le nom, et tout le secret, elle se serait attendue à quelque chose d’un peu plus impressionnant que cette pièce aveugle et sobre qui n’a qu’une seule porte. Abbas les débarrasse des restes de cendres sur leurs vêtements et lui fait signe d’avancer vers la porte. Celle-ci à peine ouverte Penelope réalise qu’elle avait assez mal jugé le manoir Gracefield. La décoration de cette seconde pièce est opulente, il y a d’autres personnes également qui ne semblent pas particulière habillées pour le travail, surtout avec les verres de champagne ou de vin qu’ils ont à la main. Abbas les salue comme s’il les connaissaient tous, mais il ne semble pas satisfait et elle ouvre la bouche pour demander si elle peut enfin savoir de quoi il retourne mais il ne la laisse pas parler : “ Don't ask, ” lui murmure-t-il avant de la prendre par le bras pour l’emmener dans une autre pièce. Il y a encore d’autres personnes, et leurs tenues surprennent encore plus Penny : certains ont des bottes hautes et sont habillés comme des…moldus des anciens temps partant à la chasse. À côté d’eux et discutant avec, d'autres sont vêtus de belles robes de sorciers aux tissus annonçant leur fortune. Autant dire qu’elle a beaucoup de mal à comprendre ce qu’il se passe ici. Mais Abbas ne trouve toujours pas ce qu’il cherche, la menant dans une troisième pièce jusqu’à Zabini. Elle le reconnaît, elle a du voir sa photographie quelque part dans le Daily Prophet, peut-être le faire-part de son mariage avec Parkinson. Il semble très content de les voir, et pas surpris de les voir tous les deux, note Penelope. “ What a pleasure to see you again, Abbas! Good to see you too, Blaise. ”  Si elle est étonnée de leur familiarité, elle n’en montre rien pour le moment, préférant suivre son instinct qui lui dit que rester neutre face à Zabini est la meilleure option. Après que les hommes se soient serrés la main, Zabini se tourne vers elle avec un grand sourire — elle ne s’en flatte ni ne s’en familiarise pas, il lui fait déjà l’effet de quelqu’un qui ne s’en départ que rarement, de ce sourire. “ And in such a good company as well. Pleased to meet you once again, miss Clearwater, I think I remember you giving me detention once for hexing one of my classmates... ” Elle ne s’en souvient pas, mais elle ne regrette pas, en tous cas. Elle le laisse la saluer à l’ancienne, même si elle n’aime pas beaucoup la manière qu’il a de faire traîner son baise-main et de sourire d’un air très amusé. Elle récupère ses doigts dès qu’il les lâche, le mettant dans la poche de sa cape comme si elle faisait mine d’y chercher quelque chose. “ Quite the crowd today, ” commente Abbas, apparemment pas soucieux d’expliquer à Penelope ce pourquoi la “foule” est là. “ Yes! Well, today there's a surprise as well, but you know about that... I'd appreciate it if you didn't share it with anyone else. ” Zabini semble fier de lui en disant ça et c’est difficile, malgré la résolution de Penelope de ne rien montrer, de ne pas froncer les sourcils et s’inquiéter. Les surprises quand elles viennent de ces gens-là sont rarement bonnes. Et puis elle n’oublie pas l’humeur inquiétante d’Abbas aujourd’hui. “ You requested a private booth and I got you one. Come with me. ” Elle fronce les sourcils cette fois-ci, incapable de s’en empêcher, comme de retenir son regard curieux vers Abbas. Elle perd patience, et elle ne comprend rien à ce qu’il se passe, ce pourquoi ils ont un private booth et ce pourquoi ils ne sont pas déjà en train de parler travail. Elle est confuse parce qu’autrement tout laisse à penser qu’Abbas et elle sont venus au spectacle. Sauf que ça n’a pas de sens.

La pièce suivante — combien ce manoir en a-t-il ? — lui semble encore plus mal décorée que les autres — une mise en avant de la richesse du propriétaire plutôt que d’un goût quelconque — et puis Zabini les guide jusqu’à des rideaux épais masquant une alcôve avec canapé et une table sur laquelle sont posées deux boules de cristal. Un spectacle oui.  “ I got a painting removed for your privacy, ” fait Zabini et ce n’est qu’alors que Penny voit ce que Abbas avait dû déjà remarquer. Elle n’aime pas trop le sous-entendu dans la voix de Zabini. “ I'll have food and drinks brought to you when it starts of course. ” Abbas hoche la tête, Penelope reste de marbre. “ Thank you, Blaise. But of course! Oh, and before I forget. ” Il s'approche d'eux, et puis plus clairement de Penelope qui doit se retenir de reculer alors qu’il se penche vers elle, visiblement pour lui murmurer à l’oreille. “ tonight, you will learn of the Battues... ” Elle pourrait être incroyablement confuse, mais elle sent aussitôt la magie qui s’échappe, des protections qui se lèvent pour elle, un frisson lui dévalant l’échine alors que lentement elle hoche la tête en direction d’Abbas. Zabini gardien du secret, cela a le mérite d’expliquer les cachoteries de Shafiq. Sur ce, l’ancien Slytherin s'éloigne avec un air satisfait de lui: “ Well! I hope you have a good evening with us tonight and if you need anything, just ask for me of course. We will, Blaise, thank you, ” Abbas lui serre encore la main sous les yeux attentifs de Penelope.  Quand ils sont seuls, il se tourne vers elle et lui fait signe de venir avec lui sur le canapé, avant qu’il ne tire les rideaux sur eux. Il soupire et elle se demande si tout ça lui a demandé un effort. N’aime-t-il pas Zabini, alors ? “ Merlin, he's really... ” Il faut croire que non. Penelope préfère encore. Il se passe une main dans les cheveux, c’est un tic chez lui a-t-elle remarqué, mais elle croit savoir que c’est plus fréquent encore quand il est nerveux. “ Intense. ” Elle est plutôt d’accord évidemment. Elle ne se souvient pas de l’avoir particulièrement puni à Hogwarts — elle était très juste et impartiale dans ses punitions après tout — mais en tous cas elle regrette de ne pas l’avoir fait plus et plus sévèrement. Ses yeux sont fixés sur la boule de cristal remarque-t-elle, et de nouveau, Penelope se demande si elle doit avoir peur. Finalement quand il la regarde, elle décide que oui. “ How do you feel?Confused,” répond-elle aussitôt. Un secret a été levé, mais tout ce qu’elle sait c’est un nom. Ce qu’elle sait c’est qu’elle a le droit de savoir ce que sont ces Battues. Mais ça ne la rend pas bien loin. “ There was some Fidelius and a curse, no? ” Elle plisse les yeux, réfléchissant encore, sur ces notes de magie noir qu’elle a senti voler dans l’air. Une telle protection, ça lui fait très peur.  “ What is going on? Zabini does not work for the Ministry? How is this related to work? And what are the Battues, Abbas? ” Elle n’en a aucune idée, mais elle sait d’ores et déjà qu’elle ne va pas aimer. Il n’a pas le temps de lui répondre, si même il comptait le faire, qu’ils sont interrompus par un serveur.  “ It will start soon, ” Il dépose un plateau d’apéritifs et amuses-bouches sur la table en bois, entre les deux boules de cristal et puis se tourne vers elle d’abord.  “ Will Madam have a drink? ” Elle cligne des yeux, secoue la tête, mais dit quand même “Water please. ” Une part d’elle pense qu’elle va en avoir besoin. De sucre, même aussi peut-être. Il prend la commande d’Abbas et s’éclipse, revient avec leurs verres en à peine une minute que Penny passe à se triturer les doigts jusqu’à ce qu’ils puissent enfin être tranquilles et seuls tous les deux, seuls pour parler.

Sauf que leurs boules de cristal choisissent ce moment-là pour se mettre en marche. Abbas lui fait signe de prendre la sienne et Penelope l’attrape avec un air incertain. Pour l’instant elle ne voit que de la nature, une plaine dans une forêt et puis il y a des gens, certains ont des bleus en évidence, d’autres pas, tous en haillons, cependant. Il y a des applaudissements dans le reste du manoir, suffisamment forts pour parvenir à leurs oreilles alors que la caméra passe sur des visages. Plusieurs visages. Jeunes, vieux. Certains croit-elle même vaguement familiers…et puis elle ne doute plus. Jay. Elle tourne brusquement la tête vers Abbas à la recherche d’une réponse : que fait un ancien membre de l’Ordre ici ? Et tout le groupe avec lui l’est-il aussi ? Jay n’a-t-il pas pourtant été annoncé mort par Kingsley lui-même ? Pas le temps de former une question, trois coups de gong retentissent et le groupe se met à courir, se dispersant dans la nature. Elle fronce les sourcils, confuse, surtout quand d’autres personnes apparaissent sur le cristal, des personnes armées, habillées comme ceux qu’elle a vu dans une des pièces traversées avec Abbas. Au premier jet de sang la boule de cristal échoue à ses pieds. “N-no- ”  Ses mains tremblent, ses yeux s’humidifient déjà et que sa poitrine lui fait mal, tellement mal. A-t-on brusquement vidé tout l'air de leur alcôve ? Elle ne les a plus sous les yeux mais les images sont gravées sur sa rétine, les visages effrayés, le cri du blessé, la détermination des chasseurs. Et dans tout ça, un visage familier.

Elle aurait dû savoir qu’avec des Death Eater, on peut toujours faire pire.
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Metis Cormorant
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MessageSujet: Re: (abby #1) blindsided   (abby #1) blindsided EmptyLun 19 Aoû - 1:21
Depuis trois jours, Abbas se prépare à cet évènement.
Les Battues le dégoûtent. Elles agitent en lui un couteau dévastateur qui lui tord l'estomac et fait de la bouillie du reste de ses organes. De sa main et de sa baguette, Abbas a dû traquer, torturer, tuer. Il a dû faire des choses terribles au nom du Lord et il ne sait pas si il pourra se pardonner un jour — mais il le devait. Il ne ressent aucun plaisir à accomplir ses missions de Mangemort, mais il ne ressent pas non plus l'immense dégoût qui le prend à chaque fois qu'il pense aux Battues, à Zabini et à l'argent qu'il se fait sur le dos de pauvres criminels qui, il n'y a pas si longtemps que ça, étaient sélectionnés par Abbas lui-même.
C'est ça le pire sans doute. Que beaucoup des prisonniers de Gracefield y soient par sa faute.
Et il peut se cacher derrière toutes les lois, tous les édits, toutes les obligations du monde mais c'est de sa faute, aussi simplement que ça.
Il se demande comment Zabini dort la nuit... il se demande comment lui-même dort la nuit. Comment ose-t-il rêver quand d'autres peuvent à peine fermer l'oeil, traqués en permanence, laissés à vivoter sur une île perdue dans les Hébrides écossaises? Comment ose-t-il rire, aimer, embrasser, baiser, se détendre alors que certains sorciers meurent tous les mois, achevés pour le plaisir de quelques privilégiés?

Abbas s'y prépare depuis des jours mais le couteau revient, s'enfonce dans son ventre. “ Confused. ” Il hoche la tête, l'esprit ailleurs, quand Penelope lui répond. Confuse, elle doit l'être. Il pourrait lui dire. Il pourrait littéralement le lui dire, la prévenir, essayer d'aborder le sujet, mais il n'en a ni la force ni le courage. Il ne peut tout simplement pas s'autoriser à prononcer ces mots, ces concepts, ces horreurs.
There was some Fidelius and a curse, no? ” Il est un peu surpris, quoique pas tant que ça. Abbas porte bien les couleurs de sa maison, quoiqu'il soit plus intellectuel que créatif: fasciné par la magie, habile dans beaucoup de ses domaines, il a aussi développé avec les années (en plus de son don en magie de l'esprit à la maîtrise incroyable) une certaine prétention. Rares sont les sorciers à rivaliser avec lui. Il y a Lizzie bien entendu... et Penelope. Penelope lui semble encore plus intelligente que lui ceci dit. Ça le séduit autant que ça lui déplaît. Il hoche la tête pour confirmer, même si il n'en sait, à vrai dire, pas grand-chose: même si ils se connaissent bien, Zabini est avare de secrets. “ What is going on? Zabini does not work for the Ministry? How is this related to work? And what are the Battues, Abbas? ” Par où commencer? Encore une fois Abbas ne veut tout simplement pas. Il ne peut pas. C'est stupide et égoïste, de ne pas vouloir être le bearer of bad news, mais si il prononce ces mots à haute voix... alors il pense que la culpabilité l'étalera parterre.

Abbas s'y prépare depuis des jours mais le couteau se tord dans ses boyaux, déchire la chair au plus profond de lui semble-t-il. Il sursaute quand le rideau est tiré pour accueillir un serveur à la livrée dorée. “ It will start soon. ” On pose devant eux de la nourriture et Abbas sait qu'il n'y touchera pas. Il lui arrive parfois de grignoter avant (jamais pendant) les Battues, plus par nervosité qu'autre chose — lui qui normalement ne mange pas tant que ça... Mais là, la simple présence de Penelope l'en empêche. “ Will Madam have a drink? Water please. And for you, Sir? I'll have a whisky - what do you have? I can recommend a very flavourful Blishen's Firewhisky, aged 52 years, limited edition, Sir. That'll do. Neat, with a water back. ” Le serveur, après un hochement de tête, disparaît puis revient avec les deux verres d'eau et le fond de whisky. Il attrape ce dernier dès qu'il est face à lui, pour y tremper les lèvres, appréciant silencieusement le goût de l'alcool. Il ne boit que rarement, pour ne pas dire jamais, sauf quand il est extrêmement heureux ou extrêmement nerveux. Il adresse un hochement de tête au serveur qui l'observe avec patience en attendant son avis. “ That'll be all, you will leave us for the night, ” dit-il simplement à l'employé avant de se tourner vers Penelope, certain cette fois qu'ils ne vont pas se faire interrompre.

Abbas s'y prépare depuis plusieurs jours, mais le couteau s'enfonce plus profondément que jamais quand les boules de cristal commencent à briller très légèrement en attirant leur attention. Il est secrètement soulagé de laisser les images parler, même si il sait que ces images vont choquer Penelope... ou pire. Elle ne va plus jamais le voir de la même façon. Il prend sa boule et indique à Penelope d'en faire tout autant. Il l'observe du coin de l'oeil sans rien dire.
Quand elle tourne brusquement le visage vers lui, Abbas ne dit rien mais il se sent blêmir. Il aimerait, plus que jamais, savoir ce qui se passe dans sa tête, tout en redoutant cruellement ce qu'il pourrait y voir... Attiré par le mouvement dans sa boule de cristal, il finit lui aussi par regarder l'horreur qui s'y déroule.

Abbas s'y prépare depuis des jours, mais le choc de Penelope lui fait l'effet d'un Crucio lancé par le Lord lui-même. “ N-no- ” Il aimerait pouvoir dire quelque chose, n'importe quoi. Il aurait dû prendre le temps de trouver les mots, de quoi la préparer, de quoi la calmer, mais Abbas est pétrifié. Il a refusé d'y penser, espérant peut-être naïvement que quelque chose, n'importe quoi, arrive et le libère de cette obligation terrible.
Mais non. Non. Il la regarde devenir blême et très vite, la boule de cristal tombe de ses doigts et rebondit sur l'épais tapis à leurs pieds; Abbas repose la sienne et prend les mains tremblantes de Penelope dans les siennes. Il serre les doigts quand elle a un mouvement de recul pour lui échapper, la tire à lui et finit par prendre son visage dans ses mains. Ses mains n'hésitent pas, sont presque dures, alors qu'il la force à le regarder, à plonger ses yeux dans les siens. “ Calm down, Penny, calm down. ” Le surnom, plutôt rare, sort entre eux et le prend lui-même par surprise. Pas le temps de s'épancher là-dessus ceci dit. “ Calm down, breathe in, breathe out, please. ” Ce serait un peu plus efficace si lui-même pouvait empêcher sa lèvre de trembler, sa respiration de souffrir un peu des frissons qui l'agitent tout entier. “ Look at me. Look at me, ” répète-t-il. “ Just like meditation. Breathe in... breathe out. ” Il le fait lui-même pour qu'elle l'imite, sa respiration souffreteuse s'égarant sur son visage. “ I'm sorry, Penelope, I'm so sorry. ” Et comme elle n'arrête pas de trembler (et aussi parce qu'égoïstement, il en a tout autant besoin), il l'attire brusquement à lui et l'emprisonne dans ses bras, à peine rassuré par le nez de Penelope qu'il sent contre sa gorge qui bat au rythme de son pouls surexcité.
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