BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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MessageSujet: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyDim 21 Mar - 3:26
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juillet 2007 | @James Buchanan Jr


C’est son jour, son tour, à veiller au quartier général et à gérer autant les rendez-vous que les différents membres de l'An Lucht Siúil ont planifié avec eux, que la paperasse qui tend à s’accumuler. Heureusement pour tout le monde, la comptabilité est à peu près en ordre grâce aux bons soins de sa jumelle et de sa fille chérie, mais ce n’est qu’une infime part de tout le travail à abattre pour être à jour.

Un admirable mal de crâne résulte des nombreuses heures de travail, entrecoupées de quelques pauses pour deviser avec un camarade ou un autre, et à l’occasion aller fumer la pipe en admirant les landes de l’île. L’Irlande du Nord n’est pas sa patrie, mais les paysages (semblables à ceux de la vraie Irlande, à peu près, s’il se départit d’un brin de mauvaise foi et de patriotisme crasse) ne manquent pas de beauté. Ne d’offrir quelques instants de paix pour celui qui a toujours nettement préféré être à l’extérieur qu’à l’intérieur. Surtout en cette belle saison

Darragh retourne dans l’alcôve confortable qui sert de bureau à chaque tête du Triumvirat, dans la seconde pièce visible du la caravane. La magie fait des miracles, à l’intérieur de l’habitation, qui à la façon des maisons sorcières, est plus grande qu’elle n’en a l’air. Assez pour faire rentrer le plus grand des gaillards sans se pencher, ou à peine. Derrière le bureau dans un ordre relatif, il se cale dans un rayon de soleil et entreprend la lecture et signature des derniers papiers, lorsqu'un long grincement l'interrompt dans son travail. La caravane, qui soudain  grince de mécontentement. Par habitude, l'éleveur passe sa main sur le mur de bois le plus proche de lui pour l’apaiser, en une caresse patiente. Elle est à la fois plus capricieuse et libre que les chevaux ailés dont il fait l’élevage, dotée d’un esprit unique, mais pas moins habituée à son contact. Sous sa paume, l’habitation enchantée semble se calmer, ses craquements s’apaiser peu à peu, jusqu’à garder uniquement un grondement sourd qui fait vibrer tous les murs. Ce mécontentement ne lui ressemble pas, mais celui-ci s’éclaire dans le bruit des volets qui s’écartent, puis le pas un peu lourd qui précède un homme qu’il serait bien content de ne pas connaître. Quelqu’un que la caravane, autant que lui, n’est pas heureux d’accueillir à nouveau en son sein.

Darragh se renverse un peu plus sur le dossier de son siège. Son regard clair ne quitte pas le visage du Buchanan et un sourire d’une froideur inhabituelle, pour qui connaît le bonhomme, étire ses lèvres. « James. Il ne l’appelle pas Buck. Ils ne sont pas amis. Ils ne l’ont jamais été. À croire qu’il a toujours flairé la misère accrochée à la veste de l’homme, odeur plus persistante que celle de clope et d’alcool qui vient empester la caravane. Ça fait longtemps. » Il n’aurait pas été contre l’idée que le « longtemps » se transforme en « toujours ». Il ne l’invite pas non plus à s’asseoir, ne lui propose pas de verre, ou quoi que ce soit, comme il le fait avec les hommes et les femmes qui sont passés par la caravane aujourd'hui.
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyLun 29 Mar - 15:36
La caravane magique se met à grincer comme pas possible quand Buck fait un pas à l'intérieur, et il suspend aussitôt ses gestes, pas fou, en jetant un regard aux alentours d'un air méfiant. "Tout va bien, ma belle, c'est juste moi, tout va bien, j'suis pas là pour faire du mal à quiconque, tu sais..." marmonne-t-il dans sa barbe à grand mal, les joues rouges d'embarras à l'idée de se mettre à taper la discut avec quelques morceaux de charpente. Il va trouver Mickey et il va tout de suite expliquer la situation et la caravane va se calmer fissa - son plan est parfait et Neal, sur lequel il est parvenu à mettre la main au bout de plusieurs semaines de recherches foutoirs (en bénéficiant, en plus de tout, des ressources et des informations du Gouvernement), lui a laissé entendre qu'un membre des Triumvirat était présent. Il sait que ce n'est pas Remy (son vieux pote ne lui aurait pas fait une crasse du genre), il pense pas que ce soit Darragh (sûrement trop occupé dans ses champs de canassons) alors ça ne peut être que Mickey, avec qui Buck va régler sa situation délicate en deux-deux et il sera rentré à Londres pour le dîner.

Mais bon, quand même, en s'enfonçant un peu dans la demeure des Travellers, Buck tapote sa baguette dans la poche intérieure de sa veste ainsi que son insigne de la VB. Bon, vu le niveau de corruption au N2 et toutes ces histoires de gang qui lui remontent aux oreilles, il doute que ça soit particulièrement efficace pour moyenner quoique ce soit, mais il y a quelque chose de rassurant à éprouver la forme de son badge sous ses vêtements et à se rappeler de son existence.

Buck s'avance lentement, résistant à l'envie d'appeler Mike à voix basse, et s'immobilise en plongeant la tête la première dans les eaux froides du regard de Darragh.

Putain de Neal. « James. » Buck grimace en entendant son prénom dans la bouche du Lynch, réflexe quasi-musculaire à ce stade, et il trépigne un peu d'un pied, soudainement gêné, en sentant une sueur froide dévaler le long de son dos. « Ça fait longtemps. » Pas assez longtemps de toute évidence, pour l'un comme pour l'autre. "Darragh, salut." Buck jette un regard vers le siège le plus proche, puis à Darragh, l'air d'attendre une invitation, avant de comprendre qu'elle ne viendra pas. Il reste sagement debout, enfonce ses poings dans les poches de sa veste en cuir élimée. "Ça tombe bien qu'j'tombe sur toi, j'te cherchais..." Le mensonge est aussi nauséabond que le reste de sa personne, surtout quand le sourire le plus malhonnête du monde vient éclairer son visage gauchement. "Euh... j'ai p'tet une petite galère de fric et j'aurais besoin, hm, d'un coup de pouce... trois fois rien, hein, euh... tu connais le Magic Casino Club sur Knockturn Alley? Ouais, bah, euh... j'leur dois p'tet cinq cent Gallions. J'avais oublié." Il fronce les sourcils. "Pas eux."
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyLun 12 Avr - 2:10
La seule chose qui le réconforte, en ce moment, est bien de voir que son vis-à-vis est dans le même était d’esprit à son égard. Il devait espérer tomber sur Mike, qui aurait été bien plus ouvert à peu importe le problème qu’il vient lui exposer. Parce que selon son expérience, si le Buchanan a traîné ses savates ici, c’est parce qu’il a des problèmes. « Euh... j'ai p'tet une petite galère de fric et j'aurais besoin, hm, d'un coup de pouce... trois fois rien, hein, euh... tu connais le Magic Casino Club sur Knockturn Alley? Ouais, bah, euh... j'leur dois p'tet cinq cent Gallions. J'avais oublié. L’expression de James parle pour lui. Pas eux. » Un sifflement admiratif passe les lèvres de l’Irlandais ― se monter une dette de 500 Gallions auprès des Wang, c’est non seulement plutôt coquet (et c’est peu dire), mais c’est surtout très dangereux. Le gang familial n’est pas reconnu pour faire de fleurs, ni donner dans la dentelle, et s’il est ici… « Et dernier avertissement avant que tu reçoives une visite bien moins courtoise, c’est cela ? » Il pourrait presque sembler sympathique, voire empathique, de la situation épineuse où l’homme s’est enfoncé.

En vérité, il n’est absolument pas contre l’idée que James se fasse replacer le nez et casser les jambes par le redoutable chien de garde des Wang.
Ça a même quelque chose de très satisfaisant à imaginer.

Darragh n’est pas devenu l’une des têtes pensantes du gang par ambition, ou même par amour du pouvoir, mais il ne peut pas nier que de voir James Buchanan Jr lui demander un service (et pas le moindre) lui procure un malin plaisir. Malin et tout aussi mesquin, sans qu’il s’en soucie.  Puis, ce serait aisé de refuser ― il a plein de raisons de le faire, outre le fait qu’il n’aime pas sa sale gueule de flic et son odeur vague de poubelle abandonnée en plein soleil. La première étant que les Travellers n’ont peut-être pas 500 foutus Gallions à prêter au premier abruti du bord, surtout si celui-ci a eu l’idée brillante de s’endetter auprès d’un de leurs confrères du Syndicat. Il n'a toutefois pas le luxe de penser uniquement à son mépris pour l'homme et il doit voir, dans cette galante demande faite par le misérable, une opportunité.

Un coup de baguette et le siège derrière James s’avance brusquement jusqu’à venir buter dans ses genoux, le forçant à prendre place sans plus de sommation. Une acceptation de négocier et d’évaluer l’ampleur des troubles portés à son attention, dans le seul fait que l’ancien Serpentard soit encore présent dans la caravane et pas en train de rouler dans l’herbe tendre de l’Irlande du Nord. « Je pensais que Corban te payerait mieux... vous êtes de si vieux amis. » Yaxley et lui n’ont jamais été faits du même bois. L’un dévoué à élever les créatures magiques, l’autre à la chasse, l’eau et l’huile. Puis, l’homme a réussi à atteindre un stade encore plus répugnant de sa vie ― non seulement il est devenu flic, un métier encore moins respectable, mais chef de la Values Brigade. Et vraiment, vu les valeurs qu’il protège... « Les Wang t’ont donné combien de temps pour rembourser tout ça ? »


Dernière édition par Darragh Lynch le Jeu 27 Mai - 1:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptySam 22 Mai - 13:12
« Et dernier avertissement avant que tu reçoives une visite bien moins courtoise, c’est cela ? - Ouais, voilà..." Petit sourire piteux, yeux de cocker - Buck a toujours su qu'il avait une belle gueule, et il n'hésite pas à le ressortir comme si il était encore un minet de dix-sept ans capable de faire chavirer les coeurs des filles et des garçons en un clin d'oeil. L'effet est un peu gâché par son front constellé de sueur et ses yeux injectés de sang, mais qui ne tente rien n'a rien après tout.

Il sait qu'il n'a pas besoin d'en dire plus à Darragh pour qu'il comprenne l'urgence de la situation. Si la minette redoutable envoyée par les Wang s'est "contentée" de casser la quasi-totalité de ses meubles et de le faire se pisser dessus (littéralement) en lui rappelant sa dette, il sait lui aussi que la prochaine visite aura peut-être la mauvaise idée d'être la dernière. Et comme il traîne dans les mêmes eaux troubles et illégales que les propriétaires du casino, Darragh sait très exactement quel sort est réservé à Buck si il ne réunit pas assez de fric dans le temps imparti.

Darragh lève sa baguette et Buck carre les épaules, s'attendant à se faire envoyer valdinguer à l'autre bout de la pièce, et il pousse un "hmpf!" de surprise quand quelque chose le prend derrière les genoux et le force à s'asseoir. Un signe de bon augure, ça, non, que le Lynch veut discuter? Difficile de ne pas laisser son soulagement se faire voir sur son visage aux traits tirés. « Je pensais que Corban te payerait mieux... vous êtes de si vieux amis. » Buck grimace. "Tu sais le loyer, les factures, les impôts, les autres frais, hein, euh, ça va vite..." Et c'est pas n'importe comment qu'on se paye une bouteille de whisky quinze ans d'âge tous les deux jours, n'en déplaise à Saint Darragh. « Les Wang t’ont donné combien de temps pour rembourser tout ça ? - Deux semaines." Buck se passe une langue nerveuse sur les lèvres, ses yeux clairs balayant la pièce avant de revenir à Darragh, précautionneux mais vibrants d'une énergie électrique tout de même. "Alors tu vas m'aider?" Et sans lui laisser le temps de répondre: "merci, Darragh, merci. Putain, j'ai cru que j'allais crever, je sais pas ce qu'ils leur donnent à bouffer à ces Wang, mais ils font peur. Tu l'aurais vue arracher la porte d'entrée, putain, j'te jure..." Il secoue la tête, plonge la main dans son blouson pour en sortir son paquet de cigarettes avant de se raviser en croisant le regard de Darragh. "Qu'est-ce que je peux faire? N'importe quoi, tu me dis, moi j'y vais, boss. Tu me connais, hein, tu sais que tu peux compter sur moi sans problème..."
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyVen 28 Mai - 6:44
Le sorcier en face de lui lui ferait presque de la peine. Il a connu James un peu moins minable, un peu plus joli coeur. Assister à sa descente aux enfers, c’est assister à un accident de balai au ralenti. Inévitable, impitoyable, appelant à malgré tout tenter quelque chose pour sauver quoi que ce soit du crash sans être broyé soi-même dans la collision. S’il est assis devant lui, c’est que toutes les autres options ont été épuisées. Se remettre dans les pattes du crime organisé est un choix difficile que même un pauvre type comme lui se résout en dernier recours.

Peut-être, ainsi, y a-t-il vraiment un peu de sympathie pour l’homme, dans son élan de générosité, même s’il n’ira jamais le reconnaître. « Deux semaines. » Il peut travailler avec un délai de deux semaines et une ardoise de 500 Gallions. La dernière chose qu’il veut, c’est d’aller demander aux Wang de reporter la dette de quelqu’un, mais surtout, celle de James Buchanan Jr. Définitivement pas envie d’affronter le regard sérieux de Sen Wan. Il va en avoir bien assez de celui de Grainne, lorsqu’il devra lui présenter ce transfert de fonds à effectuer. La pensée de sa soeur jumelle creuse le pli entre ses sourcils, tout en semant une graine mauvaise dans son esprit. « Alors tu vas m'aider? Merci, Darragh, merci. Putain, j'ai cru que j'allais crever [...] » Il peut très bien imaginer Bao Wang tout casser dans le taudis du Buchanan et il est chanceux que ce ne soit que sa porte (et probablement tout son ameublement) qui ait écopé. Darragh n’a jamais vu de ses propres yeux les dégâts que peu infliger la jeune femme, mais leur légende suffit. « Ne me remercie pas trop vite. » Un signe négatif du chef, lorsque le sorcier porte sa main à ce qu’il devine être son paquet de cigarettes, histoire qu’il comprenne que s’il veut empester davantage son environnement, ce sera dehors. Après cet agréable entretien.

Il n’est pas non plus devenu chef par vanité, mais entendre James l’appeler chef est aussi très satisfaisant.

« Trouve-moi les horaires et lieux de travail de tes collègues de la Values Brigade, pour… jusqu’à ce que ta dette soit remboursée. Un rapport une fois par semaine devrait suffire. Je verrai si Mike a besoin de toi. » C’est encore l’arrangement le plus avantageux pour tout le monde : son meilleur ami saura quoi faire pour occuper le policier et, surtout, comment tempérer la mauvaise humeur des deux Lynch. Puis, quant à ses horaires… il est sûr que le Buchanan ne s’est trouvé quelques principes, depuis leur dernière collaboration. « Va chez les Flamel, à l’avenir, si tu veux jouer. Si tu amasses un seul Gallion de dette de plus chez les Wang, je les laisse te faire la peau. » C’est sa réputation à lui qui est en jeu : c’est très sérieux.

Puis, le sorcier s’installe un peu plus confortablement dans son fauteuil, ses yeux bleus toujours rivés dans ceux de son vis-à-vis. Lorsqu’il reprend la parole, c’est sur un ton badin qui tranche bien mal avec sa précédente froideur, qui ne peut que laisser présager rien de bon : « Comment tu vas, James ? Toujours avec la même Hound ? »
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyLun 14 Juin - 22:24
Il n'est pas encore l'heure de se réjouir, l'affaire a été rondement menée mais pas encore approuvée, et pourtant Buck a l'impression qu'un poids énorme se soulève de ses épaules et qu'il peut enfin respirer correctement. Il va s'en sortir, cette fois comme toutes les précédents. Comme la chienlit, Buck s'en sort toujours, et crâne volontiers à qui veut bien l'entendre que c'est un mélange de brains et de chance qui s'occupe de garder sa bonne étoile scintillante et immortelle dans le ciel.

Malgré son soulagement, sa fierté s'écorche peut-être un peu sur le regard plen de jugement de Darragh Lynch, mais il sait qu'il n'a pas d'autre choix que de laisser couler à moins de se faire éjecter brusquement de la caravane des Travellers. Il a déjà de la chance que Darragh l'ait écouté jusqu'au bout et, apparemment, soit d'une suffisamment bonne humeur pour être disposé à écouter ce qu'il a à dire. « Trouve-moi les horaires et lieux de travail de tes collègues de la Values Brigade, pour… jusqu’à ce que ta dette soit remboursée. Un rapport une fois par semaine devrait suffire. Je verrai si Mike a besoin de toi. » Buck soupire de soulagement à la mention de Mike - l'idée de devoir se coltiner Darragh (il pense savoir que Remy est hors de question) et son sérieux à toute épreuve aurait eu de quoi le rendre complètement fou. "Considère que c'est fait, no problemo, boss." Il ne perd rien à continuer les louanges. Il ne vient même pas à l'idée de Buck que donner les emplois du temps des forces de l'ordre à un membre d'un gang puisse être une mauvaise idée. Il a déjà vu défiler un nombre impressionnant de malfrat dans les bureaux de la Brigade et de la VB, il sait que ceux-ci ne restent jamais longtemps assis sur leurs culs dans les salles d'interrogatoires. À ce stade, c'est limite si ils ne travaillent pas main dans la main.

Et puis on va pas se mentir. Il en a un peu rien à carrer de foutre le département ou Corban dans la merde, tant qu'il survit à la colère de ces putains de Wang. « Va chez les Flamel, à l’avenir, si tu veux jouer. Si tu amasses un seul Gallion de dette de plus chez les Wang, je les laisse te faire la peau. » Buck grimace et hoche la tête, son dos se voûtant légèrement, le faisant ressembler à un énorme chiot qui vient de pisser sur le tapis et qu'on est en train de gronder. "C'est noté." Les Flamel, c'est quoi cette histoire encore? Buck se sent un peu triste d'avoir à abandonner sa carte de fidélité du MCC mais vu le ton catégorique de Darragh, il n'a pas envie d'aller chatouiller le dragon qui dort... et puis si jamais un jour il a envie d'y retourner, il le fera, et Darragh ne l'apprendra jamais. Hein? Il lui faut juste quelques semaines le temps que tout ça se tasse...

Buck reste prostré, se demandant si il devrait partir avec la queue entre les jambes et le regard vissé au sol, mais il perçoit que de son côté, Darragh se détend légèrement - un signal comme un autre que lui aussi peut relâcher un peu de la tension amoncelée dans ses épaules et sa silhouette. « Comment tu vas, James ? » Buck relève ses yeux clairs vers lui, agacé d'entendre son prénom mais tenant trop à la vie pour se permettre de faire la moindre remarque, suspicieux aussi du ton presque jovial soudainement employé par l'irlandais. « Toujours avec la même Hound ? » Buck grimace, presque piteux. "Ouais, nan, Erika, elle a été arrêtée... sortie après le couvre-feu ou j'sais pas quoi. Tu le savais, toi, que les hybrides pouvaient pas aller dans les magasins certains jours ou après une certaine heure?" Buck répète cette phrase à chaque fois: faut dire que ça le surprend véritablement et qu'il a du mal à y croire.

C'est étrange que ce soit ça plus que tout qui le choque dans les dernières directives gouvernementales. Dans un coin de son esprit, celui qui n'a pas encore été complètement grillé par l'alcool et les autres abus qu'on lui connait, Buck se souvient de ce que lui racontait Anne à propos de ses terres d'origine, les États-Unis. L'ambiance pesante, les abus vécus par sa mère côté moldu, la crystallisation violente et cruelle d'un racisme systémique incompréhensible pour Buck. Il était choqué à l'époque; il est choqué aujourd'hui. Sauf que cette fois, il fait partie du système, énième engrenage dans une énorme machine dégueulasse, et il est tellement embourbé dans ses affaires qu'il ne sait plus quoi en faire.

Il secoue la tête, ses doigts tressautant toujours avec l'idée de se griller une cigarette. "Ouais, c'est dingue," commente-t-il à sa propre remarque, perturbé. "Disparue du jour au lendemain, j'sais pas où ils l'ont foutue." Il hausse une épaule, comme si il pensait sincèrement qu'on l'avait juste envoyée dans un autre département (il n'y en a pas), une autre jurisdiction (non plus) ou dans une maison de retraite ou de redressement (idée absurde). "Coltiné à faire de la paperasse au bureau. C'est d'un chiant, t'imagines pas. Donc bon, p'tet que j'passe un peu beaucoup de temps au MCC pour compenser, hein, tu m'connais, je m'emmerde vite..." Il parle trop, il est nerveux, il a envie de boire, de fumer, d'esquiver le regard sévère de Darragh et la désapprobation sous-jacente qui exulte de ses pores, alors il enchaîne: "et toi, quoi de nouveau sous le soleil? Toujours avec les canassons et les leprechauns, eh?"
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyVen 6 Aoû - 5:20
La mèche est vendue dès la grimace de James : « Ouais, nan, Erika, elle a été arrêtée... sortie après le couvre-feu ou j'sais pas quoi. Tu le savais, toi, que les hybrides pouvaient pas aller dans les magasins certains jours ou après une certaine heure? On m’en a parlé », évoque-t-il vaguement, comme s’il n’était pas à l’affût de la moindre nouvelle loi, en tant que chef d’un gang du crime organisé. Comme si Marlowe ne lui en avait pas parlé, comme s’ils n’avaient pas débattu la chose tous les deux, puis lui avec Mike, et que ça n’avait pas renforcé sa haine de tout ce système pourri. Comme si ça ne le dégoûtait pas d’endosser la chose en restant inactif, en apparence, et en n’osant pas sortir de son rang.

« Ouais, c'est dingue. Disparue du jour au lendemain, j'sais pas où ils l'ont foutue. » Il a envie de le secouer, de hurler, de lui dire qu’ils l’ont foutue au même endroit qu’ils avaient foutu Marlowe pendant des mois, là d’où elle ne se souvient pas, de rien, d’où elle est sortie avec ce tatouage sur sa joue, d’où personne qu’il connaît n’a su lui dire où elle était. Là où rien ne peut chasser la tristesse, ni la peur, de ses grands yeux sombres. La pulsion de violence s’efface aussi rapidement qu’elle est venue, non sans faire enfler un peu plus son prodigieux agacement envers le brigadier. Comme s’il était le véritable responsable de la législation et pas seulement un type qui essaie, comme un peu tout le monde, de vivre. Il croit bien devenir plus rancunier, en vieillissant. Il garde le silence, pour ne pas cracher un quelconque fiel, et cette désapprobation effectuée sans même piper mot a plein effet sur le Handler assis devant lui.
James flaire le danger. Il est crétin, mais pas au point de ne pas remarquer le changement de bonhomie de Darragh, ou de ne pas se demander ce qu’il cache. Surtout que son regard, lui, n’a pas changé. James est nerveux et n’importe qui d’un peu attentif peut le remarquer. Le bavardage qui, lui, prend toute la place laissée par un Lynch trop peu loquace en ce moment ; les tressautements des doigts ; le visage un peu crispé. « [...] et toi, quoi de nouveau sous le soleil? Toujours avec les canassons et les leprechauns, eh? Toujours, on ne se refait pas, qu’il consent enfin à reprendre. On ne vient plus trop nous emmerder. Ça détend. »

Un fait qu’il doit quasi entièrement à Beth Fitzroy, elle-même amadouée par Grainne. Sa jumelle a acheté la paix pour lui, bien sûr, mais surtout pour leurs parents. Pour sa fille, également, qui a bien assez à se faire avec son sang sans en plus y ajouter les manigances et soupçons des Mangemorts et autres fervents. La pensée, brève, de Grainne, lui permet de continuer, toujours sans sembler le moins du monde dérangé par la teneur de la conversation : « Est-ce que ma soeur a recommencé à te parler ? La tension entre les deux hommes atteint, à ce moment, une teneur inédite par la force de cette seule question. Il fait un geste de la main, comme pour calmer James avant même qu’il réponde. C’est seulement pour voir à quel point je vais devoir baliser ta présence au sein du gang. Pas envie que les affaires du passé entravent le remboursement de ta dette. Sa voix prend un accent pensif. Quoique je n’ai jamais su ce qu’il s’était vraiment passé… »
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyDim 3 Oct - 15:50
tw: mention d'infidélité et de violence conjuguale, alcool

« Toujours, on ne se refait pas, » répond Darragh sans chaleur, mais Buck trouve quand même dans cette petite phrase suffisamment d'espoir pour esquisser un sourire qu'il espère sympathique. Il est soulagé que la conversation prenne un tournant un peu moins dangereux et inconfortable pour lui, et se redresse un peu sur son séant en se passant une main dans les cheveux. « On ne vient plus trop nous emmerder. Ça détend. - Ah bah oui tu m'étonnes, carrément, c'est bien, ça. J'suis content de l'apprendre, c'est vrai que ça marche bien, là, toutes ces histoires... les p'tits monstres de Knockturn Alley on les fait plus trop chier nous non plus, tu sais, que ce soit au Filet ou ailleurs... ouais, ouais, c'est bien tout ça, c'est bien." Buck n'est pas très bon pour sembler appréciable, et ses discussions à sens unique n'ont jamais le talent qu'il pense pour diffuser la tension ou ne pas laisser voir sa nervosité.

Plus que quelques minutes de small talk et il pourra se casser - Buck garde un oeil tourné vers la sortie, une jambe commençant à tressauter devant lui dans l'attente de pouvoir se jeter sur ses pieds et filer. « Est-ce que ma soeur a recommencé à te parler ? - Quoi?" Le visage de Buck se recouvre d'une sueur poisseuse et épaisse le temps d'un battement de coeur, ses yeux clairs vrillant sur l'irlandais, écarquillés. « C’est seulement pour voir à quel point je vais devoir baliser ta présence au sein du gang. Pas envie que les affaires du passé entravent le remboursement de ta dette. Quoique je n’ai jamais su ce qu’il s’était vraiment passé… - Euh..." Nouveau coup d'oeil le long de la pièce à la recherche d'une porte de sortie, d'un Mike sympathique et sauveur, de quoique ce soit qui pourrait l'aider à se sortir de ce pétrin. Peut-être pourrat-il prétendre ne pas avoir entendu et simplement se lever et s'en aller?

Non, idée stupide. "Ouais, euh, Remy et moi... 'fin, c'est une longue histoire." Et Darragh ne semble avoir que du temps, à le regarder silencieusement sans bouger. Buck enfonce une main tremblante dans l'intérieur de son blouson en cuir usé jusqu'à la corde pour en sortir une petite flasque. Il la débouche difficilement et s'offre une rasade de fireswhisky pour se donner du courage. "On sortait ensemble pendant un temps... c'était quelqu'un de bien, Remy, c'est quelqu'un de bien, 'fin, tu sais. Je l'aimais... je l'aimais beaucoup." Sa voix qui part dans un petit crescendo parle pour lui de sa sincérité un peu dépitée, ce goût de regret qu'il a essayé de ravaler il y a bien longtemps. "Mais, voilà, euh, j'étais marié." Il a au moins le bon goût de paraître légèrement embarrassé. "Anne. Une femme... une femme formidable." Formidable, ambitieuse, intelligente et clairement trop bien pour lui du début à la fin. C'est lui qui l'a rendue folle, elle lui disait toujours, lui qui l'a rendue tordue et violente et méchante et pernicieuse et cruelle et si dure. Buck lui a déjà tout pardonné - les insultes et les coups et les sorts. C'était de sa faute, il le sait. Il la pourrit, tout comme il aurait fini par pourrir Remy. "Après l'accident... j'ai eu peur. Je lui ai plus jamais reparlé. J'ai- j'ai déconné." Il dit ça sincèrement, mais surtout pour le bénéfice du frère qu'est Darragh. "Et je sais que j'ai déconné. Je sais que... je sais que c'est pas bien. Mais, je..." Il n'a ni raison ni justification.

Il regarde sa flasque, en avale une autre rasade. "Voilà c'qui s'est passé, entre Remy et moi. J'sais même pas pourquoi elle m'a pas trucidé y'a cinq ans. J'pense pas que j'le mérite mais tu sais Darragh, les gars comme moi, ça mérite rien mais ça prend tout. Je cherche pas d'absolution, je sais que ça sert à rien de m'excuser et t'inquiète pas que je sais qu'on peut pas changer le passé. Tout c'que j'peux te dire, c'est que je suis un pauvre mec. Et que c'est pour ça que je peux travailler pour vous et vous aider. Parce que putain, j'ai rien à mon nom, déjà tout perdu, rien à gagner, mais j'veux juste pas crever." Il lève sa flasque en direction de Darragh, avant de la finir d'une traite.
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyJeu 7 Oct - 17:27
Ce n’est pas très charitable de la part de Darragh d’ainsi mettre le nez du Buchanan dans sa propre bouse. Il ne lui doit pourtant rien, pas même un ersatz de cette chaleur qu’il réserve au reste du monde. Ce n’est pas charitable et peut-être pas non plus tout à fait fair, alors que l’homme sait que s’il ne répond pas, que s’il se casse sans demander son reste, s’il lui ment de façon évidente, le service qu’il est venu lui demander tombera probablement à l’eau. Ça et peut-être aussi quelques mèches de ses cheveux et gouttes de sang, qui elles tomberont au sol. « Ouais, euh, Remy et moi... 'fin, c'est une longue histoire. »

Si vous croyez que ça va le décourager d’écouter le moindre détail que l’homme lui servira… il est prêt à être assis pour très longtemps, si ça implique d’enfin avoir la vérité à propos de ce qu’il s’est passé avec sa sœur.
Il est prêt à aller chercher l’information de force, si vous voyez ce que je veux dire.

Il est tout de même un peu (très peu) gentil : il n’empêche pas James d’avoir recours à un peu de courage liquide, alors que le récit semble bien difficile à faire sortir d’entre ses lèvres. Récit d’abord banal, jusqu’au fait qu’il était marié. Darragh en roule des yeux : typique de sa soeur, qui est infoutue de s’engager clairement dans une relation. Typique aussi du Buchanan, il suppose, incapable de maintenir la sienne. Les points se connectent très vite dans son cerveau lorsque le brun parle de l’accident ― le salaud. Mike et lui savaient que Grainne fréquentait un homme marié à l’époque, mais le lien n’avait pas été clairement fait avec James : elle ne s’est jamais gênée d’avoir plusieurs amants et ils ont tout simplement pensé que c’était un autre que lui. Un homme qui l’avait misérablement laissée alors qu’elle avait frôlé la mort, que la médecine magique ne pouvait pas garantir qu’elle remarcherait, ni même qu’elle garderait ses jambes, qu’elle avait besoin de tout le soutien possible. Les souvenirs de cette époque sont sombres pour l’Irlandais, alors qu’il ne partait de St Mungo’s que pour aller travailler, dans une veille alternée menée avec leur meilleur ami.

Une rougeur furieuse se dessine sous son teint hâlé et ses taches de rousseur, autant que ses mains se crispent, mais il ne dit toujours rien. Parce qu’il ne peut rien faire pour changer ce qu’il s’est passé et qu’au moins, maintenant il sait. Il sait et ce, directement par la bouche de James, ce qui a le mérite d’être… inattendu, oui. Il est presque déçu de ne pas trouver de justification pour aller fouiller lui-même dans la mémoire de l’homme, sans douceur ou délicatesse, pour en tirer ce qu’il veut. Presque, alors qu’il préfère quand même la franchise soudaine du Buchanan, ce regard étonnamment clair sur lui-même.

Il attend que la flasque soit terminée pour reprendre la parole, profitant de cette longue gorgée pour trouver les mots appropriés : « Je ne t’aime pas, James. Understatement, mais soit, au moins c’est clairement posé. Mais je n’ai pas besoin de t’apprécier pour que tu travailles pour nous, ni pour apprécier ton honnêteté. » C’est… certainement pas moins étonnant, venant de Darragh, mais c’est sincère. Une preuve certaine que James a fait le bon choix, en lui disant tout cela, sans reculer devant le peu de courage demandé. « Le jour de paye n’a pas changé, même si tu ne verras pas ces Gallions avant un certain temps. Tu seras libre de partir lorsque ta dette sera réglée, ou de rester, selon ce que tu préfères. » Un laïus qu’il a déjà entendu. Le rouquin conclut avec un sourire : « Bienvenue à nouveau à l'An Lucht Siúil, James Buchanan Jr. »
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Allégeance : le ministère, i guess? krabs.
Particularité : Buck est un expert dans la magie sans baguette qui sert à r.
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MessageSujet: Re: a nickel for a dime   a nickel for a dime EmptyMar 30 Nov - 2:08
tw: consommation d'alcool

« Je ne t’aime pas, James. » Un bruit étrange s'échappe de Buck, un rire ou un sanglot, difficile à dire. Il garde sa flasque vide en main une fois qu'il a fini de boire. Son bras tremble légèrement, même alors qu'il essaye de verrouiller les muscles de son épaule et de son coude. La flasque en métal a un fond extensible - mais, malheureusement, n'est pas infinie - et est gravée discrètement, là où il pose généralement son pouce quand il l'apporte à ses lèvres. To the most formidable dad and husband. C'est un vieux cadeau d'Anne, du genre de ceux qu'il a pensé à mettre à la poubelle mille fois sans jamais pouvoir s'y résoudre. Le cuir qui en protège une partie est patiné et élimé; le bouchon ne se ferme plus vraiment entièrement; il y a tellement d'accrocs et de rebonds inattendus sur cette carcasse de fer qu'on se demande si elle a été lisse un jour.
Mais les mots sont toujours là, inchangés malgré le temps, le poursuivant à travers les années, gravés sur la surface même du symbole de leur mensonge. Buck les lit et les relit inlassablement comme si il venait de les découvrir, ses grands yeux bleus humides et hagards s'y usant en se laissant lentement consumer par le flou artistique de la chaleur du whisky qui se répand dans son estomac et sa poitrine.

« Mais je n’ai pas besoin de t’apprécier pour que tu travailles pour nous, ni pour apprécier ton honnêteté. » Buck renifle et referme sa flasque, à grand mal, dans un geste soudain et brusque, la faisant disparaître dans la poche intérieure de sa veste. Il tourne les yeux vers Darragh, doit se faire violence pour ne pas lui dire: appelle-moi Buck pour l'amour de Merlin et se contente plutôt d'un simple: "Okay" un peu rauque. « Le jour de paye n’a pas changé, même si tu ne verras pas ces Gallions avant un certain temps. Tu seras libre de partir lorsque ta dette sera réglée, ou de rester, selon ce que tu préfères. » Il hoche la tête. C'est ce qu'il espérait et plus encore: en voyant Darragh dans la caravane des Travellers, il s'attendait déjà à quitter l'endroit avec les rotules défoncées et l'oeil en berne. « Bienvenue à nouveau à l'An Lucht Siúil, James Buchanan Jr. » L'irlandais est une étrange musique à ces oreilles, et le sourire qui s'étire sur les lèvres du rouquin une expression pour le moins étrange. Buck se sent sourire lui aussi et force ses lèvres à coopérer et à s'affaisser de nouveau en hochant sèchement la tête. "Okay. Merci."

Tout d'un coup embarrassé et honteux, les joues et les oreilles rouges à cause de l'alcool, sa confession un peu trop vulnérable et la désormais certitude qu'il ne va pas se faire réduire en bouillie par les Wang durant la semaine qui suit, il se lève de son siège. Il le fait lentement, dardant Darragh d'un regard méfiant et suspicieux, comme si il s'attendait à ce que le fauteuille lui saute au cul pour en bouffer un bout. Mais rien de ça n'arrive.
Alors Buck se contente de réajuster son blouson sur ses épaules, de se passer une main nerveuse dans ses cheveux qui partent dans tous les sens avant de l'essuyer sur la cuisse de son jean pour la tendre à Darragh. "Merci," répète-t-il lentement. "Je ne te décevrai pas. Je ne vous décevrai pas." Un mensonge made in Buck comme on les adore (cette phrase, il l'a dite à sa mère, son frère, Corban, sa femme, sa fille, ses filles, tout le monde - et il n'a jamais su s'y tenir). Pour une fois pourtant, lui-même semble presque y croire, ses yeux clairs férocement plantés dans ceux de Darragh. "Et, vraiment. Appelle-moi Buck. James, c'est mon père et j'crois bien qu'il se retourne dans sa tombe à chaque fois qu'on m'appelle comme lui..."
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