BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal


 

 (mafalda) and i would leave a light on

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
(mafalda) and i would leave a light on Empty
march 1998, hogwarts
Tell me what's been happening, what's been on your mind, Lately you've been searching for a darker place To hide, that's alright

Dernière année à Hogwarts. Les NEWTs approchent à grands pas, fin de l’année, certaines choses sont immuables en dépit du monde qui s’écroule autour d’eux. L’école s’est vidée d’une partie de ses étudiants, même le dortoir féminin de Hufflepuff est d’un calme presque effrayant, mais elle veut décrocher ses examens, Poppy, même s’ils ne lui serviront sans doute pas à grand chose. Les postes les plus importants sont réservés à ceux qui portent un nom de sang pur, maintenant.

Elle n’est pas rentrée chez elle pour Noël, une première en sept années d’études. Elle n’a pas vu son père depuis le premier septembre, ne lui a envoyé qu’un seul hibou par mois, auxquels il n’a que très peu répondu. Elle sait qu’il est toujours en vie, au moins — c’est déjà une bonne chose. Pas de nouvelles d’Archibald, comme d’habitude.

Le monde s’écroule mais la famille Fairweather reste toujours aussi dysfonctionnelle.

Et puis il y a Mafalda et sa crinière rousse qui manque dans son paysage. Avec Boris, Mafalda est peut-être la seule personne qu’elle peut qualifier d’amie, et Boris a terminé ses études, s’est envolé loin du château, et Mafalda l’évite. Elles qui étaient souvent fourrées ensemble en dehors des heures de cours, au point parfois de s’incruster à la table de l’autre quand elles étaient en pleine discussion trop importante pour être interrompue par un repas… Poppy n’arrive même plus à se rappeler de quand, exactement, elle lui a parlé pour la dernière fois.

C’est pas faute d’essayer, pourtant. Mais elle l’évite, s’esquive, disparaît dans une foule pourtant amaigrie par tant d’absences.

Poppy peut comprendre pourquoi. Il y a des bruits de couloirs, dans l’école, des bruits qui murmurent Prewett est une sang-de-bourbe après tout, alors qu’elle s’était toujours présentée comme une sang-mêlée jusque là. La blonde n’en a pas grand-chose à carrer, de la pureté de son sang, la Slytherin est douée et surtout son amie, mais le Lord n’en a pas grand-chose à faire non plus, du talent d’une sang-de-bourbe qui n’a même plus le droit de posséder une baguette dans ce nouvel ordre. La délation fait rage maintenant, c’est à qui lèchera le mieux les bottes des jumeaux Carrow. Elle en regretterait presque le vieux fou qu’était Dumbledore.

Mais c’est pour ça qu’elle a mis ses éternelles révisions de côté, ce samedi-là. Elle préfère traquer la rouquine dans les couloirs du château, avec le bruit de la pluie qui frappe les pierres et les vitres comme fond sonore, et c’est un peu par hasard qu’elle arrive à tomber sur elle, dans un couloir du deuxième étage. Mafalda. Mafalda ! Elle n’est pas grande, Poppy, un peu maigrichonne aussi, mais il y a des muscles derrière la silhouette délicate et elle attrape le poignet de Mafalda, la tire à sa suite dans une salle vide. Ferme la porte derrière elles. Putain, Prewett, mais qu’est-ce que t’as ? Elle rentre dans le tas immédiatement, les sourcils froncés et les lèvres qui forment une ligne pâle sur son visage. Tu m’fais courir dans tout le château depuis des semaines. Saloperie, va. Silence. Puis un soupir. Bon, maintenant qu’on est derrière une porte close, tu comptes me dire pourquoi tu m’évites comme la peste moldue ? J’aimerais bien savoir ce que j’ai fait pour perdre ma meilleure amie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(mafalda) and i would leave a light on Empty
march 1998, hogwarts
Tell me what's been happening, what's been on your mind, Lately you've been searching for a darker place To hide, that's alright

"Mafalda. Mafalda ?" Elle ne prend même pas la peine de se retourner, quand bien même l’écho se répercute contre les murs de l’enceinte du domaine et la frappent de plein fouet. Elle grimace un peu, pourtant, et rentre la tête dans les épaules, comme si elle cherchait à disparaître. C’est parce que c’est la voix de Poppy qui lui parvient, que c’est aussi blessant d’avoir à faire la sourde oreille. Parce qu’elle sait qu’elle ne comprendrait pas – ne voudrait pas comprendre – et en un sens, c’est ce qui la conforte dans les efforts (sans doute trop démesurés pour ne pas être remarqués) qu’elle met sciemment en pratique pour l’éviter depuis un certain bout de temps.

Mafalda ne sait pas trop ce qu’elle espérait, finalement. Que Poppy, comme certaines connaissances, fronce les sourcils l’espace de quelques secondes, puis lui tourne le dos ? C’était absurde. Son cerveau ne cessait d’enchaîner réflexions et idées stupides les unes sur les autres, les entassant en une tour à l’équilibre incertain – toutes ses petites cachotteries finiraient par s’écrouler en un ramdam qui attirerait l’attention. C’était déjà le cas. Bien vite, les bruits de couloirs se transformeraient en un écho qui parviendrait jusqu’aux oreilles des Carrow.

Comme si les châtiments corporels n’avaient pas été suffisants, jusqu’à présent. Il était certain qu’ils doubleraient, tripleraient, voire quadrupleraient lorsque les directeurs de l’établissement apprendraient avec quelle aisance elle s’était jouée d’eux et du reste de l’administration. Merlin. Mieux valait-il, pour sa propre santé mentale, ne pas y penser et se concentrer sur la façon dont elle pouvait étouffer cette maudite rumeur. Il fallait qu’elle le fasse avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur. Gagner du temps, en donner un peu plus aux autres.
Soudainement, une poigne déterminée se referme sur son bras. Son cœur a un tel dérapé que sa vision s’obscurcit pendant un paquet de secondes. C’est les Carrow. Elle en est certaine. Reste à savoir qui du frère ou de la sœur souhaite la corriger.

Mais dans la salle vide, force est de constater qu’elle n’a affaire à aucun des jumeaux. C’est Poppy. Poppy qu’elle avait déjà oubliée et chassée dans un coin de son cerveau, persuadée qu’elle passerait à autre chose. A ses examens, par exemple. "Putain, Prewett, mais qu’est-ce que t’as ?" Mafalda fait quelques pas, s’arrête face à une table et y prend appui, lui tournant le dos. Elle est incapable de calmer le rythme de son palpitant. "Si tu savais", commence-t-elle à bout de souffle, juste avant de secouer la tête. Elle inspire par le nez, expire par la bouche. Faut croire que son heure n’a pas encore sonné. "Si tu savais comme tu m’as fait peur, par Merlin !" Elle pivote sur elle-même une fois qu’elle a repris contenance, une main sur la taille. "Tu m’fais courir dans tous le château depuis des semaines. Saloperie, va". Mafalda incline la tête, lève les yeux au ciel. Des semaines, c’était de bien grands mots. Non, quelques jours, tout au plus. Enfin, peut-être une semaine, finalement. "Je…" Elle ignore ce qu’elle est supposée lui dire. Oh, ça fait peut-être bien deux semaines, maintenant qu’elle y réfléchit. "Je suis désolée", murmure-t-elle finalement avec un petit geste des épaules, haussées presque machinalement en un mécanisme de défense. Elle va pas lui faire l’affront de lui dire qu’elle n’a pas remarqué, n’a pas envie d’y perdre la tête. "Bon, maintenant qu’on est derrière une porte close, tu comptes me dire pourquoi tu m’évites comme la peste moldue ? J’aimerais bien savoir ce que j’ai fait pour perdre ma meilleure amie."

Oh. Le cœur de Mafalda se sert aussitôt dans sa poitrine. Heureusement qu'elle a la décence de se taire, parce qu'elle se mettrait aussitôt à bafouiller, elle en est certaine.  Elle n’a jamais eu beaucoup d’amies, n’a jamais été ou suffisamment gentille, ou suffisamment hypocrite pour que ce soit le cas. Mais Poppy… Poppy est particulière. C’est pour ça qu’elle préfère rompre tout contact avec elle, un peu comme elle l’a fait avec ses parents. Non. Exactement comme elle l’a fait avec ses parents. Comme elle l’aurait fait avec une sœur, si ça avait été un moyen de la protéger. Après quelques courtes minutes de silence, la rouquine hausse à nouveau les épaules, mais plus par détachement qu’autre chose, cette fois-ci. Comme pour lui faire (croire) comprendre qu’elle s’en fiche pas mal, qu’elle a même pas remarqué cette distance instaurée. Baratiner, elle sait faire. Après tout, elle mène tout le château en bateau depuis qu’elle a onze ans. "Je croyais que t’en aurais besoin. De l'espace ou du temps, je veux dire", lui dit-elle en arquant un sourcil, bras croisés, l’allure qu’elle espère secrètement détachée, quand son corps entier est fatigué. "Tes examens, Poppy. Je pensais que tu voudrais passer plus de temps à la bibliothèque, c’est qu’c’est pas le moment de te rater." Elle marque une pause, décide d’être sincère. Juste un petit peu. "Et les retenues des Carrow me prennent pas mal de temps, aussi."
Revenir en haut Aller en bas
 

(mafalda) and i would leave a light on

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés