BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 ssisory - before the storm

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MessageSujet: ssisory - before the storm   ssisory - before the storm EmptyDim 28 Avr - 21:48

- before the storm -
erzsebet & gregory

Tic.
Tac.
Tic.
Tac.

C'est comme ça, c'est comme une pendule qui avance à chaque instant, les aiguilles se touchent, se frôlent, se superposent et moi, je sens le poids qui devient de plus en plus lourd. Les grains de sable s'effilochent. Le sablier a été renversé, à l'instant même où le loup-garou m'a infligé sa punition, déclarant mon heure. Le glas va sonner bientôt et chaque jour qui passe, me rapproche un peu plus de cette effroyable vérité que je fuis, que je refuse d'admettre. Et je deviens peut-être fou, mais j'ai l'impression d'en ressentir déjà les effets. Irritable, colérique, vindicatif, je le suis d'ordinaire, mais là, c'est amplifier, c'est pire, c'est en moi, comme un volcan qui ne demande qu'à entrer en éruption, comme une bombe qui menace d'exploser à chaque instant. Je sais parfaitement que ce secret n'est que temporaire, qu'un jour ou l'autre, tout le monde le saura et qu'on me rangera dans la case hybride, comme tant d'autres. Je vais descendre de la tour, m'écraser au sol et me retrouver parmi la racaille. La question me tourmente alors, n'en suis-je pas déjà une ? Et une belle, pièce de collection qui mérite de terminer sur une vitrine.
I need you.
Mes pensées se tournent vers Crabbe, si près au travail et pourtant si loin de moi. J'ai quitté sa chambre si vite quand j'ai senti ma blessure se guérir, en apparence bien sûr. Pas un mot, pas même un merci, rien du tout, j'ai lâchement profité de la situation, de son incapacité à me dire non pour me venir en aide. Pathétique. Je suis pathétique. J'aimerai lui expliquer la situation, lui dire que ce n'était pas ce que je voulais, que je lui suis même reconnaissant, mais quand nos corps se frôlent, nos regards eux, jamais ne se croisent. Reviens alors dans mon esprit, ma promesse faites jadis de ne plus le toucher, de ne plus lui parler, pour ne pas souffrir encore de notre passion impossible.

Je claque sans doute un peu trop fort la porte de ma chambre au The Leaky Cauldron ce soir-là quand je rentre d'une journée pénible. J'apprécie mon emploi par sa violence et sa supériorité, mais la paperasse, très peu pour moi et une fois encore, le fait de savoir que la lune serait prochainement à son paroxysme m'effraie, m'empêcher de dormir, de me concentrer. Des gouttes de sueur perlent sur mon front tandis que j'envoie sur le lit, ma veste et ma chemise. La salle de bain est un refuge peu appréciable. Dans le miroir face à moi, je regarde celui que je suis et celui qui risque disparaître demain. Pourquoi moi ? Pourquoi !? Mon poing s'écrase contre le miroir qui se fissure. La douleur n'est pas si intense que ça, hormis la coupure qui entaille ma chaire, je ne ressens pas grand chose. J'observe le liquide chaud et épais, couleur vermillon qui s'écoule sur la glace. Sept années de malheur. J'ai presque envie de rire, car dans mon cas, c'est une éternité de malheurs.
Calme toi.
Et mes yeux se posent sur cette cicatrice bien visible. Je serre les dents, la colère grimpe à nouveau, j'ai presque envie de m'arracher la peau. Calme-toi, j'ai dit !
J'inspire, j'expire de longues minutes. Je tente en vain de me concentrer avant de me passer la main sous l'eau et de me rincer le visage. Mal rasé, pas vraiment coiffé, le visage cerné, je fais peine à voir et je suis bien content d'avoir ce nid permanent ici, pour cacher ma descente aux autres, notamment à ceux qui partagent le même patronyme que moi. C'est mieux ainsi. Et à cet instant précis, je n'ai qu'une envie, descendre, mais pas en enfers, pas encore. Non. Descendre en bas et commander un verre, sans doute deux, voir trois et peut-être même quatre. J'enfile un haut quelconque que je trouve, bleu marine et cherche mon trésor, une bourse qui tinte d'une douce mélodie, celui des galions. C'est à ce moment là que l'on frappe. Ma réalité s'arrête en même temps que le bruit. Par réflexe, je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas un combattant d'élite, je saisie ma baguette posée sur la table de chevet et j'approche de la porte. Je n'attends personne et je crains de tomber sur le visage de mon père, heureux de m'annoncer qu'il m'a enfin trouvé une fiancée digne de ce nom. Je reste derrière la porte quelques secondes, comme si j'attendais quelque chose, avant d'ouvrir la porte d'un coup sec, la baguette en avant.

Oh, c'est vous ?
Je cache difficilement ma surprise quand je tombe nez à nez avec cette sorcière. Une femme oui et pas n'importe laquelle. Erzsebet. Je marque un temps d'arrêt avant de reculer d'un pas, comme pour l'inviter à entrer. Nous avons elle et moi, des affaires en commun et je ne tiens pas à ce que des voisins trop curieux ne comprennent de quelle nature il s'agit. Avions-nous rendez-vous ? Je ne le crois pas. Je ne m'en souviens pas. Quelques pas dans la chambre en désordre. Cette sorcière ne m'inspire pas confiance, mais le business est le business et l'appât du gain l'emporte sur tout. Vous devez avoir une bonne raison pour venir ici, j'imagine. J'écoute, j'attends, essayant de cacher mon malaise, car la peur qui me dévore petit à petit est toujours là, mais j'arrive encore à la museler. Seulement, jusqu'à quand ? Ne te libère pas. Pas encore, pas maintenant. Jamais.

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☾☾ Sommeil perturbé. Tourne en rond la sorcière qui ne sait comment aborder ce problème. Des jours se sont écoulés depuis que le premier fragment de vision s’est imposé. Elle en a interrogé les cartes, usé de tous les instruments de divination à sa disposition. Elle est agacée lorsque Jacenty rentre enfin. La dernière tentative semble signer l’abandon, elle retourne la carte d’un geste sec sur la table ronde de la cuisine et éteint les quelques bougies allumées. « Je sors. Un client inattendu. Si j’suis pas rentrée dans deux heures, viens me chercher au Leaky Cauldron. » Etreinte timide, nez niché un instant au creux du cou - consent à être protégée, consent à céder une part de fierté.

Veste rouge sur chemisier bleu foncé, jeans et escarpins. Elégance plus mesurée qu’en d’autres circonstances, le lieu vers lequel elle se dirige ne se définit d’ailleurs en rien par ce mot. Qu’importe qu’en en passant la porte elle soit jaugée de bas en haut. « Elle veut quoi la donzelle ? » Interrogation jetée. « Je viens voir monsieur Goyle. » Monsieur Goyle, il ne doit pas être nommé ainsi tous les jours, celui-ci. Porte close plusieurs longues secondes, elle a frappé mais le jeune homme est probablement plus méfiant encore qu’à l’accoutumée. La baguette l’accueille avant toute chose sans pour autant la faire reculer ou initier un quelconque geste de recul. « Oh, c'est vous ? » « Bonsoir. » Sa mine n’augure rien de bon. Elle aurait préféré pouvoir prévenir le drame mais elle ne peut désormais qu’en limiter les dégâts, si tant est que cela soit encore possible. Rejet et dénis à venir, elle imagine. « Avions-nous rendez-vous ? Je ne le crois pas. Je ne m'en souviens pas. » Sissi attend l’invitation à entrer, s’impose finalement sans réellement le faire, son mutisme ne traduit pas encore sa volonté de la voir déguerpir. « Vous devez avoir une bonne raison pour venir ici, j’imagine. »

Les yeux verts détaillent le désordre avant de se reposer sur le visage d’un Gregory qui avait déjà eu plus d’allure qu’en ce pénible instant. « J’admets que je n’aurais pas cru vous avoir comme client un jour. » Nébuleuses paroles pour celui qui n’avait rien commandé. Avait-on alors commandité son meurtre ? Erzsébet ne se déplace jamais pour faire livrer les présents noirs, il était bien placé pour le savoir, rare partenaire de méfaits. De la poche de sa veste elle extirpe une chaine d’or blanc à laquelle est accrochée un pendentif noir en forme de croc, bijou résolument masculin, facile à dissimuler sous un t-shirt quelconque. « Je n’ai eu à en faire qu’un seul autre dans ma vie, il se peut que des ajustements soient nécessaires. » Elle le dépose doucement dans la paume du sorcier.

« Cela devrait apaiser les montées trop intenses de colère. Un peu comme une tisane en bien plus concentré. Il ne fera cependant effet que jusqu’à la prochaine pleine lune. » Une sorte d’homéopathie en pendentif, de bijou apaisant, pas digne d’un bon somnifère mais suffisant pour ne pas égorger le premier voisin qui aurait le malheur de contrarier le tout nouveau lycanthrope. « Et avant que vous ne posiez la question : non, ce n’est pas payant. Je vous devais un service. » Un ingrédient rare dont elle avait eu besoin à leur dernière rencontre.

Calme et distance, c’était ce qu’elle avait toujours montré à Gregory, ses colères étaient froides et son assurance ne semblait pas capable de s’émouvoir des vies qu’elle mettait en danger pour quelques épouses désemparées. Un masque travaillé avec le temps, avec le sang qui avait coulé sur ses mains avant qu’elle ne parvienne à se libérer du joug patriarcal d’une partie de sa lignée. Pologne cauchemar. « J’aurais aimé pouvoir vous épargner cette épreuve. » Voyante, ce n’était finalement pas une blague qu’elle servait à qui s’interrogeait sur ce qu’elle savait. Voyante, ça n’était pas pour appâter les clientes avides de savoir si elles survivraient ou non à ce régime politique. Un don. Une malédiction. Cela dépendait du point de vue, des circonstances, de ce qu’elle parvenait à voir, de ce qu’elle devinait sans pouvoir l’empêcher. « Vous ne devriez pas rester seul. » Seul, ce serait terrible. Seul, ce serait une infernale agonie. Elle ne souhaitait pas cela même à ses ennemis, si tant est qu’elle en possède encore.

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Je n'aime pas les gens.
Les relations humaines, tout ça, ce n'est pas pour moi et si je donne l'impression du contraire, c'est que je me suis fourvoyé tout seul comme l'idiot fini que je suis et je serai certainement toujours. Je ne veux m'attacher à rien, ni à personne, sauf peut-être un minimum, à ma famille, ma mère, ce père que je ne comprends pas mais que je respecte parfois et le petit frère. Je ne sais pas si ce dernier m'aime, mais je m'en contrefous parfaitement. On partage un patronyme et le même sang.
Ou pas. Presque plus. Pas du tout. En fait, plus jamais.
Car le poison se répand un peu plus en moi chaque jour et mes songes ne pensent qu'à ça. Satané morsure. Je jure entre mes dents et je m'isole encore plus, mais apparemment, le monde ne tient pas à me laisser une once de répit. On toque et la scène qui se déroule sous mes yeux me laisse à la fois perplexe et stupéfait. Erzsébet Leczinska. Un nom sur une liste, une relation parmi d'autres et en aucun cas quelqu'un que j'estime ni que je peux enfermer dans ce cercle très privé de mes proches, ceux que j'affectionne, ceux que je dois protéger. Elle n'est strictement rien pour moi et je ne comprends pas la raison de sa présence ici, mais quelque chose, une petite voix mielleuse en moi me chuchote à demi-mots que je ne vais pas aimer la suite et elle a raison.

J’admets que je n’aurais pas cru vous avoir comme client un jour. Elle se fout de moi là, non ?! Depuis quand je suis un client ? Non, baby, règle numéro une, je n'inverse jamais les rôles. Je suis un fournisseur, en aucun cas un client car c'est une position peu enviable et même si je ne respire pas l'intelligence suprême, je sais ce qu'il faut être et ne pas être. Je ne sais pas ce que je dois répondre car je suis à la fois hypnotisé et à la fois abasourdi. Ma gorge est aussi sec que des plaines désertiques et aucun son ne sort, si bien que je laisse miss Leczinska continuer sa tirade, mais je n'écoute que d'une oreille. Mon regard se pose, non, se fige sur l'objet qu'elle sort de ses poches. Un pendentif avec un croc de... Loup !? j'écarquille les yeux, sous le choc, sans doute trop pour réagir quand elle dépose l'objet dans le creux de ma main. Je n’ai eu à en faire qu’un seul autre dans ma vie, il se peut que des ajustements soient nécessaires. Cela devrait apaiser les montées trop intenses de colère. Un peu comme une tisane en bien plus concentré. Il ne fera cependant effet que jusqu’à la prochaine pleine lune.
Elle sait.
Cette inconnue, cette sorcière au passé obscur et au regard envoûtant sait. Elle sait. Ca tourne en boucle dans mes têtes si bien que je n'entends pas les prochaines paroles. C'est l'acouphène, c'est sourd, mais ça tambourine en même temps dans ma petite tête. J'entends mon coeur qui fait boom boom boom de plus en plus fort, le sang qui circule trop vite de haut en bas et je manque d'air. Je vais étouffer. Elle sait. Mais personne ne sait sauf lui, Crabbe. Et il ne la connaît pas, ou alors il m'aurait menti ? Mille et une questions m'envahissent tandis que je reviens lentement à la réalité. Vous ne devriez pas rester seul. La ferme.
Enfin j'arrive à parler. C'est pourtant presque inaudible, comme un murmure, le souffle d'un fantôme qui passe sans que l'on en soit vraiment certain. Je m'efforce de sortir de cette torpeur, de reprendre le contrôle ou de le garder ? Hm. Mes yeux se posent enfin sur le visage de ma curieuse invitée et cesse de fixer la babiole que je tiens dans ma main. Je ne suis plus une statue de pierre immobile et pétrifiée, non. Je suis le calme avant la tempête et le monstre en moi ne demande à sortir. Je sens la colère qui monte vite, trop vite pour que je puisse garder mon calme. J'avance d'un pas et de deux. Ma main se referme sur le pendentif, le grigri, l'amulette, je me moque de ce que je tiens, mais je le serre très fort, si fort que je veux qu'il se brise. De mon autre main libre, je saisis ma baguette et je me surprends presque à la pointer sur la sorcière qui se dresse devant moi. La flamme de la colère, mais surtout, celle de la peur brûle dans mon regard et me consume lentement. Je parle fort, trop fort pour oublier que la discrétion est une bonne amie. On peut m'entendre, mais à cet instant, je m'en moque. Ce que je veux, ce sont des réponses, ici et maintenant !

Qui es-tu ? Tu n'es pas juste... Une joaillière à l'aura sombre n'est ce pas ? QUI ES-TU BORDEL !? je ne me retiens pas. Adieu la politesse et les formules de bienséance. J'ouvre les vannes, je laisse cette colère sourde prendre le dessus et je ne peux pas, non, je ne veux pas me contenir. Et si elle ne parle pas ? Je vais devoir la faire parler d'une manière ou d'une autre. Le souvenir de ma brève embrassade avec le sortilège doloris me revient en mémoire, efficace pour délier les langues. Comment tu sais que je suis un... Un... Un monstre !? je souffle enfin ce mot car je n'arrive toujours pas à admettre que je suis un loup-garou, ce mot toujours tabou dans mon esprit. La main qui tient ma baguette tremble et finalement, la colère se fait dévorer par la peur, lentement mais sûrement. Je t'interdis d'en parler à quiconque tu m'entends !? Ce n'est pas ce que vous... Ce que tu crois...
Elle sait.
Et c'est la fatalité qui tourne en boucle. Enfin, je la quitte du regard pour poser mes pupilles usées de fatigue sur le pendentif. Pourquoi faire ? Et puis, pourquoi moi ? les questions sont trop nombreuses pour toutes les poser. J'ai beau menacer Erzsébet ou quiconque se tient devant moi avec ma baguette, j'offre un spectacle misérable. Tout ça, c'est trop lourd pour moi, pour mes épaules. Je me laisse tomber sur le lit et enfin, je baisse ma baguette. Je ne suis plus Gregory le colosse, je ne suis que Gregory et c'est d'une voix presque enfantine, comme un garçon qui s'adresse à sa mère que je demande finalement : Est-ce que ça fait mal ?
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☾☾ Violence des désespérés. La baguette est saisie par le sorcier, menaçante sans être assurée. Un sourcil se hausse, seule réaction qu’offre Erzsébet à la montée de rage, à ce qui tourmente Gregory Goyle, fier fidèle d’un Lord qui ne voudra bientôt plus de lui libre et avantagé. Racisme s’effondrera rapidement sur le joli minois. « Qui es-tu ? Tu n'es pas juste... Une joaillière à l'aura sombre n'est ce pas ? QUI ES-TU BORDEL !? » Il abandonne la discrétion. A l’aura sombre. Ca lui arrache l’ombre d’un sourire en coin, de quelque chose qui brille au fond des yeux verts. C’est ainsi que les gens la voient ? Est-elle la polonaise nimbée de mystères et de contradictions ? On raconte toujours trop de choses sur les étrangers, dans ce pays. « Comment tu sais que je suis un... Un... Un monstre !? » Elle penche très légèrement la tête sur le côté, surprise par le terme employé. Un monstre ? Les monstres sont ceux qui prennent de lourdes décisions, pas ceux qui sont victimes d’un coup du sort. « Je t'interdis d'en parler à quiconque tu m'entends !? Ce n'est pas ce que vous... Ce que tu crois… » Toujours pas un mot. Elle lui donne tout le loisir de décharger ce qui pèse sur le coeur, ce qui tourmente son âme. Il n’y’a rien de mieux qu’elle puisse faire, elle n’a pas le pouvoir de remonter le temps ni celui de changer le cours des choses. Parfois, elle essaye. Là, elle est impuissante, n’a vu le drame que trop tard.

« Je suis voyante. » Réponse d’une voix tranquille à l’interrogation première. « J’ai vu l’attaque. C’était déjà trop tard. » Défaillance, augure retardataire. Mystique poupée qui n’a pas su comment lui venir en aide, qui a tourné en rond, contrariée par son impuissance. Bijou en seul rempart, unique cadeau qu’elle puisse offrir afin de calmer le coeur, incapable d’effacer le traumatisme de façon définitive. « Est-ce que ça fait mal ? »

L’estomac se serre. Le silence s’étire tandis qu’elle réfléchit, cherche ce qu’il est préférable de lui dire. Elle croise les bras, fait quelques pas dans la pièce. « Tu n’es pas un monstre. » Sincérité évidente. Un soupir s’échappe, la situation est complexe. Jacenty aurait été plus efficace, il aurait su quoi faire, n’est-ce pas ? L’Alpha avait probablement déjà eu à gérer ce genre de choses - il ne lui en avait jamais vraiment parlé. « Tu as été infecté, ça en fait un virus, une maladie, rien d’autre. Ne laisse pas la société dire le contraire. » Elle tente de ne pas trop s’exprimer à ce sujet, elle qui vit aux côté d’un lycanthrope, elle qui ne comprend pas qu’on les bride comme on briderait un chien méchant. Gregory a cependant besoin qu’on lui remette les pendules à l’heure, besoin qu’on ne le laisse pas se croire moins bien, se détester. « Je suis venue soutenir, pas te dénoncer. » Elle vient s’asseoir à côté de lui, ne montre aucune crainte, aucune tendance à plier l’échine ; elle ne le peut pas, c’est un jeune loup en colère et elle ne compte pas lui laisser l’occasion d’enrager sur sa carcasse aux allures frêle.

Une minute de réflexion s’écoule avant qu’elle ne reprenne la parole. « Je pourrais te mentir et te dire que cela se passera bien cependant je m’y refuse. » Elle cherche le regard de Gregory. Elle n’a jamais vraiment été une mère, elle ignore la meilleure manière d’agir, elle peine à être une véritable consolatrice, elle peut simplement être une épaule sur laquelle s’appuyer ou pleurer. « Tu n’as jamais connu pareille souffrance et il n’en existe aucune qui puisse l’égaler. Tu supplieras peut-être même qu’on t’achève mais la première lune est la plus difficile. » Petit sourire fait de compassion, sans éclair de pitié pour autant. « Est-ce que tu connais le responsable, Gregory ? » C’est important, pour lui, pour ses choix à elle aussi, pour la menace que peut représenter une créature en liberté désireuse de forger sa meute ou de montrer sa supériorité. Jacenty sera en colère, quand elle rentrera, il lui fera probablement la leçon sur les risques qu’elle prend en laissant glisser son odorat sur ses vêtements. « Un loup-garou souffre moins s’il est auprès d’une meute. Toutefois, si tu ne veux pas d’un groupe.. je peux rester auprès de toi. Je peux être là à l’aube pour t’aider. Je jure que personne ne le saura. » Pause, courte. « En dehors de mon mari, il le devinera mais c’est une tombe, ne t’en inquiète pas. »  

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