BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 La Causerie #1

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MessageSujet: La Causerie #1   La Causerie #1 EmptyVen 5 Mar - 0:16

Les températures sont douces, un véritable miracle à Londres. Une belle occasion pour organiser cette Causerie à la demeure Harcourt, où les jardins sont luxuriants toute l'année. Bien sûr, le ciel anglais se défait rarement de son manteau gris, mais au moins la pluie ne menacera-t-elle pas de tomber sur les invitées.

Bérénice s'agite depuis près d'une heure pour décorer le petit salon et la terrasse, avec l'assistance de la bonne. Cette dernière insiste à chaque fois pour tout faire à sa place, mais la cadette s'y refuse, en particulier quand Lucrèce n'est pas dans le coin pour la voir faire preuve de bienveillance avec le personnel. Un autre assistant tente d'apporter son aide, mais du haut de ses cinq ans, Clovis est d'une aide... superficielle. Elle le laisse cependant faire - quand sa mère arriverait, il serait envoyé rejoindre sa petite sœur et la gouvernante, manquant ainsi toute l'animation.

Non qu'un enfant de cet âge ait sa place dans une réunion de ce type. En vérité, Bérénice l'envie presque. Elle laisse d'ailleurs échapper un très léger soupire en terminant de secouer sa baguette. Les fleurs accrochées aux fenêtres du petit salon s'illuminent d'un vert doux. Elle englobe la terrasse d'un dernier regard critique.

La nuit commence déjà à tomber sur la campagne londonienne, mais l'ingénieux éclairage permet de discerner les dizaines de spécimens plus ou moins exotiques peuplant les allées rectilignes du jardin. Le buffet est prêt, la cuisinière ayant comme toujours préparé une grande majorité de plats français. À une extrémité de la table trône une pile de livres signés par Claude Malfoy. Lucrèce a parlé d'une possible lecture d'extraits succulents - encore. L'agacement de Bérénice pour les textes creux et haineux de sa « mentor » grandit au fil du temps. Mais rien ne doit paraître, bien entendu.

« Mademoiselle, votre sœur est arrivée. »

La sorcière se retourne avec un sourire vers la bonne. Elle opine, se penche pour détacher Clovis de sa jambe et le lui tendre, malgré les légères protestations de l'enfant.

« C'est l'heure de dormir, petit singe. Ramène le à l'étage, s'il te plaît. Les invitées ne devraient pas tarder à arriver aussi, prépare toi à leur ouvrir la porte et à faire le service. »

La sang-mêlée acquiesce et s'éloigne.
En attendant son aînée, Bérénice s'assure d'avoir l'air présentable ; à gestes presque nerveux, elle lisse le tissu de sa robe bleue et vérifie dans le reflet d'une fenêtre l'état de son maquillage. Sa tenue est tout juste élégante mais sans chichi, malgré les incitations de sa sœur à choisir des atours moins discrets. Il ne faut pas qu'elle se fasse trop remarquer, mais cela, Lucrèce ne peut le concevoir.

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MessageSujet: Re: La Causerie #1   La Causerie #1 EmptyVen 5 Mar - 1:19
Lucrèce revient d'une séance de manicure : ses ongles arborent des arabesques dorées subtilement animées par la magie. De quoi parfaitement s'accorder au superbe tailleur or qu'elle a prévu pour l'occasion.

La Causerie.

Cette fois et avec la suggestion à peine voilée de Lux, il a été décidé que l'événement aurait lieu dans les jardins de la demeure Harcourt. C'est qu'ils sont somptueux à cette période de l'année, et que Lucrèce met un point d'honneur à encenser la réputation de sa famille (ils sont, après tout, les grands créateurs des jardins de Beauxbâtons). Et la sienne, par association. Toujours la sienne. Surtout la sienne.

En définitive, tout doit absolument être parfait, car sa réputation est directement en jeu. Si pas auprès des invitées, au moins auprès de Claude Malfoy qui, assurément, en profiterait pour lui tirer une pique ou deux. Ce n'est même plus tant une question de réputation, à dire vrai, c'est une question d'égo. Et il n'y a pas plus gros égo que celui de Madame.
Cela dit, Lux a aussi un talent inné pour organiser ce genre de réceptions, ou au moins celui de déléguer dans les règles de l'art. Sur ses instructions, Bérénice et Mathilde (la bonne) devraient s'être occupées de la mise en place sans trop de problème. Oh, elle n'a absolument pas confiance en son employée de maison (les mêlés...), en revanche, elle donne meilleur crédit à sa sœur (combien même ne le montre-t-elle pas toujours). Inutile, donc, de jouer trop assidument l'inspectrice des travaux finis : il n'y a guère plus qu'à récolter tranquillement les lauriers.

C'est légèrement en avance et parfaitement apprêtée que Lucrèce se présente dans les jardins.

« Nini... Fait-elle d'un air désapprobateur et/ou déçu. Je te l'ai déjà dit, pourtant : sois plus audacieuse, nom de Jeanne. »

C'est sûr qu'à côté de sa silhouette dorée, tout le monde paraît pâle. Disons simplement que Bérénice est particulièrement pâle, avec sa simple robe bleue. Pas de merci, pas de félicitations, pas d'encouragement pour le travail abattu d'une après-midi entière, non. Juste Lucrèce Harcourt dans toute sa splendeur. Elle décoche un sourire sublime avant de la contourner pour se rapprocher d'une table et, d'accord, peut-être finalement vérifier que sa soeur s'est bien assurée que le personnel fasse son travail, plutôt que de copiner avec... Il n'y a que la voix de Mathilde qui annonce une arrivée pour lui faire lever le nez à nouveau.

Superbe sourire. Menton haut. Installations parfaites. Soirée croustillante en perspective.

« Je déclare cette Causerie officiellement ouverte. »
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MessageSujet: Re: La Causerie #1   La Causerie #1 EmptyVen 5 Mar - 8:25
Cette première invitée arrivée, ponctuelle jusqu’à friser l’impolitesse, est nulle autre que Saracita.

Une Saracita qui a eu grand plaisir à secouer son invitation ― remise en main propre par Lucrèce, en visite exceptionnelle sur le plateau d’Elementary (elle l’y avait invitée, il n’y a pas de hasard là-dedans) ― sous le nez des domestiques et gardiens à l’entrée, s’assurant ainsi une place privilégiée lors de sa première rencontre avec la Causerie. Un club très exclusif, que lui a dit la blonde influenceuse : chic, noblesse, sang pur, potins, vin pas coupé à l’eau, que le meilleur et le plus raffiné des dames de la société anglaise sorcière. Pour celle qui s’épanouit superbement dans tous les rassemblements mondains et a l’habitude de courir les soirées, c’est une aubaine qui ne se rate pas. Une façon comme une autre, qui plus est, de faire son travail et de poser son œil sur les visages de toutes ces dames bien nées et tout aussi bien nanties. Un atout indéniable. Puis, comme pour s'assurer de son entrée, son bras est étroitement serré à celui d'Irene Rosier, au mari de laquelle elle a formellement promis de ramener sa douce point trop tard (quel mari attentionné !).

Ses talons hauts (d’une hauteur respectable pour quelqu’un qui taille à 1,59 m sans chaussures) claquent et résonnent sur tout son chemin jusqu’au petit salon, dont les portes s’ouvrent sur les silhouettes  élégantes et délicates des sœurs Harcourt. Et surtout, surtout, celle de sa resplendissante Lux, que l’Américaine apostrophe d’un : « Lux, ma chérie ! » tout à fait raccord avec la marque de commerce de la Kazan. Quelque chose qui s’articule très précisément, avec une étude et un travail d’orfèvre, entre sa riche chevelure brune, son sourire blanc jamais épuisé, l’accent californien qui chante dans sa voix pimpante et, bien sûr, le rose. Rose gold, ce soir, la robe toute de sequins cousue, dévoilant des jambes bronzées et musclées (à faire quoi, si ce n’est arpenter les plateaux de tournage ? mystère génétique et yoga chaud). Le temps anglais, plus frais que celui de sa terre natale ? À croire que ça ne la fait même pas sourciller. Ses bras s’ouvrent pour cueillir la jeune femme dans une étreinte chaleureuse (l'occasion pour Irene de s'enfuir et de profiter d'un peu de liberté à l'écart de son pétulant chaperon) et lui plaquer une bise aussi familière que tout le reste, comme si Lux était sa propre sœur, ou sa meilleure amie. « Je ne te remercierai jamais assez de cette invitation ! Quelle charmante occasion de rencontrer toutes ces dames de l’élite dans un contexte si enchanteur », s’extasie la productrice, comme si elle était une petite paysanne en pleine découverte du monde des gens riches et célèbres, et non pas comme si sa famille faisait la pluie et le beau temps médiatique en son pays.

Puis, après un pas de recul, son regard sombre et malicieux se pose sur la deuxième sœur, éclipsée par l’aînée. Le sourire ne faiblit pas alors qu’elle s’autorise une seconde bise, avec le même enthousiasme (bien que celui-ci se pare désormais de curiosité visible) : « Tu dois être Bérénice ! Enchantée ― Sita Kazan. Je connais Lucrèce depuis Amortension, enfin, tu dois déjà connaître toute l’histoire autour de la production, rire, rire, merci à toi aussi de me recevoir. Les demeures anglaises sont tellement… pittoresques ! » Et la sorcière, bien sûr, de ne voir aucune insulte dans le qualificatif (pittoresque, ce quasi château, mais bien sûr), surtout énoncé avec cette sincérité un brin alarmante, voire louche.
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MessageSujet: Re: La Causerie #1   La Causerie #1 EmptySam 13 Mar - 20:29
Claude est en retard.
Bien évidemment. On n'attend pas d'une femme comme elle qu'elle soit parfaitement à l'heure, n'est-ce pas ? Elle est bien trop occupée pour ça. Et puis il faut bien entretenir la passion du public par l'attente.
Sa vêture est sans doute plus simple que bien d'autres dans la pièce. Elle laisse à Lucrèce et aux jeunes idiotes le soin de faire la roue comme des paons ridicules en s'atiffant de monceaux de bijoux et de maquillage. Qu'elles jouent donc aux sapins de Noël. Claude préfère aux sequins et aux gemmes la perfection d'une robe créée et taillée pour elle, à nulle autre pareille, dont les moindres détails n'existent que pour la sublimer.
Elle ne pourrait avoir l'air plus différente de Lucrèce et ses dorures. Claude sourit.
« Mes chères amies, quel plaisir de vous voir toutes ici ce soir, » minaude-t-elle en saluant les invitées une à une. Chacune a droit a un compliment sur sa tenue, sa chevelure, ses bijoux, sa mine. Jamais sur ses accomplissements. Jamais sur son intellect. Surtout pas.
Ce n'est pas que Claude n'aime pas les femmes, ni qu'elle les méprise particulièrement, au contraire. Un monde idéal selon elle ne serait peuplé que de femmes, de femmes belles et fortes et redoutables comme celles qui viennent à la Causerie. Seulement voilà : le monde n'est pas encore tout à fait idéal (bien qu'il s'en approche depuis l'arrivée au pouvoir de Lord Voldemort) et il reste certaines conventions à maintenir quoi qu'il arrive.
Une coupe de pétillant (sans alcool, bien sûr) entre les mains, Claude effleure le cristal pour en tirer un son d'alerte et attirer l'attention des convives.
« Je voudrais tout d'abord remercier chaleureusement notre hôtesse ce soir, Madame Lucrèce Harcourt-Mkappa, » annonce-t-elle sans se départir de son sourire. « Lucrèce a eu la bonté de mettre à notre disposition ses merveilleux jardins dans lesquels je suis sûre que chacune aimera flâner ce soir. Merci, ma chère amie, » applaudissements de rigueur, sourire charmant, lever de verre. « Pour ma part, je vous ai préparé une petite surprise pour ce soir... mais vous découvrirez tout cela bien assez tôt. » Le sourire se fait mystérieux et elle va jusqu'à adresser un clin d'oeil complice à son auditoire. À Lucrèce, particulièrement, qui n'est pas plus au courant que les autres. Claude prend un malin plaisir à l'imaginer fulminer d'avoir été ainsi doublée. « D'ici là... profitons de ce cadre enchanteur, faisons de nouvelles rencontres et bien entendu : amusons-nous, » intime-t-elle à son audience.
Bien. Maintenant que les formalités et les arabesques sont faites... Claude va pouvoir réellement s'amuser.
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