BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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aleksander c. lindgren
I need this fear of being everybody else to depart, I got a lot on my mind, not enough hours to shed, Not enough trust to believe, not enough feelin' to care, I'm feeling numb to the world so I been ignoring instead, I'm seeing through what I want to recognise who is there
Quand tout le monde s'en va du Ministère, Sylas et les autres y entrent.  Ils sont une petite dizaine, avec leurs uniformes gris et leurs regards vacants, traînant derrière eux leurs instruments: serpillères et seaux, balais et spray désinfectant. Leur responsable remplit leur seau d'un coup de baguette et leur dit de se dépêcher, ils n'ont pas toute la nuit non plus! Sylas prend l'ascenseur de service, qui tient environ quatre personnes mais dans lequel leur responsable enfonce le double, pour s'en extirper au niveau deux. Il a le pied mouillé, il a dû l'enfoncer dans un seau de serpillère parce qu'il y avait trop de monde dans l'ascenseur... Il regarde sa chaussure, presque neuve, avec un air absent avant d'hausser les épaules et de continuer son chemin vers les locaux de la Wizard Values Defense Brigade.

Il tire la plateforme roulante derrière lui, elle grince tous les cinq mètres. Sylas s'en fiche, le bruit l'apaise bizarrement, alors qu'il pousse la porte. Il y a toujours quelqu'un dans les locaux de la VB, même si ceux qui sont de jour sont partis il y a longtemps. Il y a moins de personnel pendant la nuit, mais il y en a tout de même: certains qui relèvent la tête d'un air alarmé, d'autres qui grognent en l'entendant entrer, et la plupart qui l'ignorent. Sylas ne les regarde pas, il ne regarde que le sol. Il a énormément de respect pour la VB, qui protège le monde magie tout entier. Mais eux, ils ne l'aiment pas vraiment. “ Hey! Mudblood! ” Sylas relève les yeux. “ C'mere. ” Sylas s'approche en faisant grincer les roues de l'engin qu'il tire du bout du bras. Le mec le regarde, il rigole avec ses potes, attrape sa tasse de café froid et lève le bras pour la déverser sur le crâne de Sylas qui ne bouge pas, baisse les yeux pour ne pas qu'ils se mouillent. “ HARRINGTON! ” tonne la voix d'un homme qui s'approche à grands pas. “ Let the filth do their job and focus on those reports of yours will you? Yessir!

Un coup de baguette et le café et l'odeur s'en vont; la honte, elle, devrait rester si Sylas ne savait pas qu'il méritait ce traitement. Il est exactement ça: de la saleté. Un sang-de-bourbe. “ It's okay, ” dit-il simplement avant de traîner sa serpillère ailleurs pour se mettre à nettoyer en silence, ignorant les quelques insultes lancées à sa suite. Il aime bien son travail, il est simple et répétitif mais on ne s'ennuie pas au moins. Il y a toujours un peu de poussière, du café qui a débordé, et parfois un peu de sang à retirer du sol. Parfois, Sylas doit dérouler son échelle magique pour aller nettoyer les fenêtres des bureaux des supérieurs qui observent leurs employés avec un regard dédaigneux, ou sont déjà rentrés se coucher. Mais pas aujourd'hui, c'est demain qu'il doit faire les carreaux. Ce soir il ne s'occupe que du sol et de la petite kitchenette, il travaille dur, il éclipse le bruit des brigadiers du soir qui s'emmerdent, chahutent, ou écrivent à leurs machines à écrire. Il passe la serpillière en silence, ses mouvements amples et contrôlés, une porte s'ouvre, il ne relève pas la tête et ne peut donc pas prévoir qu'il est sur le chemin de quelqu'un.

Le bois de la serpillère rencontre des tibias; une liasse de papiers tombe parterre. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Sylas est à genoux et avec la ferveur efficace d'un elfe de maison, il ramasse ce qu'il a fait tomber et, sans se relever, le tend au sorcier. “ Sorry, I'm so sorry, I didn't mean to... I'm sorry, ” balbutie-t-il difficilement en finissant par relever les yeux, fronçant un peu les sourcils. Le visage est familier, et lointain à la fois. Un vieux souvenir... Embarrassé de s'être mis à fixer le sorcier, le sang-de-bourbe baisse la tête en attendant quelque absolution de sa part; il ne veut pas l'avoir offensé. “ Sorry, ” marmonne-t-il encore, repentant.
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sylas hoaxley-young
The lost and found are scattered on this ground, by and by we ossify from the middle you can't see the bounds, it's the sky. The growth has clothed, let us rest our bones, buried all and sowed the salt, now it's clear where all things go from here, it's the sod. The road is long, those days seem far, another life and yet what's back there? It's all right here, lost in time ; round and around this race, the pull of this place. We fly – and salt this town dry.
La nuit est tombée depuis plusieurs heures, quand Aleks sort enfin le nez de ses dossiers. Il est entré dans la brigade il y a quelques semaines et il se retrouve encore coincé avec des horaires de nuit. Peut-être une coïncidence, plus probablement un bizutage pour les nouveaux venus, en leur filant les tâches les moins intéressantes aux horaires les moins arrangeantes. Aleks pousse sa chaise en arrière, lève les yeux de son bureau et se masse lentement le front du bout des doigts. A vrai dire, il apprécie les horaires de nuit. Ça fout en l'air son rythme de sommeil, mais les bureaux sont calmes. Il aime le silence.

Aleks se lève : l'envie urgente de se dégourdir les jambes, après quatre heures à éplucher des documents et corriger les coquilles. Un vrai travail de gratte-papier. La moitié du boulot, t'as le cul vissé à ta chaise de bureau! Depuis qu'il était revenu du Cameroun, il a le diable au corps. Si la tranquillité (relative) des locaux la nuit est agréable, Aleks a envie d'action. Aussi quand Harrington – une brute, efficace mais sans finesse – interpelle d'une voix forte la boniche sang-de-bourbe et lui jette son café au visage, Aleks regarde le spectacle, intéressé. Si seulement une bagarre pouvait éclater.... Un peu d'agitation ! De quoi lui délier les muscles. Rien de tout ça, Harrington est réprimandé, le laveur magiquement nettoyé, et deux minutes plus tard, retour à la normale dans les bureaux. Quelques employés soufflent, baillent, tapent sur leurs machines à écrire. Un coup d'oeil à l'horloge, Aleks n'a plus qu'une heure devant lui avant de pouvoir rentrer dormir – tu parles d'un rythme !

La pause est finie. Aleks craque son cou, s'étire les bras dans un grognement de satisfaction. La fatigue tape à la porte depuis une bonne vingtaine de minutes. Il attrape une liste sur un coin de son bureau, traverse la pièce et entre dans une petite pièce, appendice d'archives, de dossiers traités et de formulaires vierges. Il ressort quelques minutes plus tard, les bras un peu chargés. Ses jambes font la rencontre d'une serpillière entreprenante, absolument renversante. Il bascule en avant, lâche les documents qu'il tenait et s'accroche à la première épaule qu'il voit pour ne pas tomber. “For the Lord's sake!” il peste. Il lève les yeux vers l'homme dont il tient encore l'épaule. La boniche ! Un sang-de-bourbe ! Aleks retire vivement sa main, l'essuie trois ou quatre fois sur la couture de sa veste. Le laveur se laisse tomber sur ses genoux et réunit tous les documents d'Aleks, avec une ferveur propre à son espèce. “Sorry, I'm so sorry, I didn't mean to... I'm sorry” fait-il, toujours à terre. Il le regarde droit dans les yeux, et Aleks reconnaît.... “Arthur, innit?” Il baisse les yeux, murmure un autre “Sorry”. Le sorcier tapote la joue du sang-de-bourbe. “Get up skivvy, take those to my desk” ordonne Aleks en pointant les dossiers, encore dans les mains d'Arthur, du doigt.

Sans l'attendre, Aleks contourne la plateforme de nettoyage roulante et retourne à son bureau. Il se rassied, tape de la paume. “Put it down.” Arthur s'exécute. Toujours la tête baissée, il s'apprête à retourner à son nettoyage, mais Aleks jette un œil autour de lui. Pas grand-monde, et encore moins de sorciers intéressés par leur interaction. “Wait. Let's take 10 and catch up yeah?” Arthur avait l'air perdu. “Maybe you don't remember. We've met before. continue le jeune suédois. You thought you had value, and look at you now. Definitely valuable. Who else is gonna clean the shitter amiright!?” Il ricane. Arthur est une distraction grandement appréciée, une à laquelle Aleks ne s'attendait pas cette nuit. Il estime que le sang-de-bourbe sera réprimandé pour avoir abandonné son poste d'ici une dizaine, quinzaine de minutes peut-être ? Assez de temps pour une petite salve de remarques assassines à la tête de la boniche, histoire de tuer l'ennui. “So watchaya been up to, mudblood? Loving the new career prospects?”
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Arthur, innit?” On dirait une vieille blague, mais Sylas a oublié la punchline et il... hoche un peu la tête. Comme si c'était effectivement son nom, réagissant à peine quand le sorcier lui tapote la joue d'un air condescendant. Les gens qui le traitent ainsi (à raison) sont légion et il n'est pas surpris du tout, ni dépaysé. Il aime bien, bizarrement. Ça le rassure. C'est bel et bien ainsi que les choses doivent être, si on me traite comme ça.Get up skivvy, take those to my desk. Of course, sir, ” marmonne Sylas qui devient Arthur alors qu'il se redresse et essaye, maladroitement, d'arranger les documents entre ses mains pour qu'il soit tous dans le bon sens. Le coin de quelques d'entre eux est plié... il espère que le sorcier ne va pas remarquer... il devrait sans aucun doute se dénoncer lui-même et lui montrer sa faute, pour laisser la punition être adaptée au crime...

Il emboîte le pas rapide du sorcier jusqu'à son bureau, laissant derrière lui son petit véhicule sans réfléchir. Même si sa mission est de nettoyer les locaux, il n'empêche qu'écouter et qu'obéir les véritables sorciers est sa raison d'être. “Put it down.” Il pose avec soin les dossiers sur la table à l'endroit indiqué et, après une petite pause, commence déjà à se reculer. “Wait.” Il s'immobilise, les yeux toujours rivés sur le bout de ses chaussures, à croire qu'il soit incapable de regarder le sorcier qui s'adresse à lui. Il a rapidement attrapé les traits de son visage, mais n'est pas parvenu à le replacer — ça arrive souvent, ça, ses souvenirs qui s'échappent, sa mémoire qui s'effrite. Peut-être qu'il se trompe... peut-être qu'il ne l'a jamais vu. “Let's take 10 and catch up yeah?” Peut-être pas. Mais étaient-ils... étaient-ils... étaient-ils amis?

Cette pensée l'horrifie. Un sorcier ami avec un sang-de-bourbe comme lui... cela semble impossible, déroutant, dégoûtant même. Mais sinon, pourquoi voudraient-ils qu'ils rattrapent le temps perdu? Curieux, les yeux de Sylas se relèvent, sur le bureau, les documents (et le coin plié.....), la main du sorcier... puis ils retombent. Il ne doit pas fixer. “Maybe you don't remember. We've met before. You thought you had value, and look at you now. Definitely valuable. Who else is gonna clean the shitter amiright!?” Sylas étouffe. Quelque chose en lui se révolte, puis disparaît. Il hoche la tête. Il a raison. Ils ont toujours raison. Tous autant qu'ils sont, les sorciers ont raison, la magie donne la sagesse et la sagesse vous donne raison et Sylas n'est rien qu'un insecte, un misérable, ridicule, microscopique et dégoûtant petit insecte. Il a de la chance d'être là à se faire insulter adresser par un véritable sorcier. Il a de la chance d'avoir trouvé sa voie, de se rendre utile tous les jours. Il est chanceux. “So watchaya been up to, mudblood? Loving the new career prospects? Yes, sir. ” Il perd ses moyens, incapable de s'exprimer — déjà qu'il n'est pas capable de grand chose au repos, c'est pire encore quand il intimidé comme maintenant. “ I'm very lucky and thankful-- ” commence-t-il en relevant les yeux sans réfléchir, croisant ceux de son vis-à-vis.

Plusieurs choses se succèdent dans sa tête.

Son nom est Aleks, de ça il en est sûr. Aleksander, plus particulièrement. C'était un... connard. Un connard. ET il l'appelait constamment Arthur. Il lui faisait du mal et le faisait se sentir petit et réveillait en lui une colère qu'il ne laissait exploser qu'auprès de- de- de- de qui?

Et il lui rappelle quelqu'un. Un visage observé obsessivement, adoré souvent. Un visage dessiné des centaines de fois, décortiqué des dizaines de fois, embrassé des milliers de fois. Pendant un très bref instant, Sylas semble comprendre quelque chose qui a toujours échappé à tout le monde, et son coeur se brise dans sa poitrine, et un prénom se précipite jusqu'à ses lèvres et sa bouche commence à l'articulier. Alex...

Aleksander Lindgren, ” lâche-t-il de nulle part. “ That's your name. Sir, ” ajoute-t-il au dernier moment. “ It's a pleasure to see you again, you've grown and I'm sure you've proved yourself to be the mighty wizard you were always meant to be. ” Le pire dans tout ça, c'est la ferveur avec laquelle il prononce ces mots. Il y croit, il y croit tellement  que sa voix en tremblerait presque.

Aussi rapidement que les images lui sont venues, elles s'effacent, comme des dessins laissés dans le sable près des vagues.
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sylas hoaxley-young
The lost and found are scattered on this ground, by and by we ossify from the middle you can't see the bounds, it's the sky. The growth has clothed, let us rest our bones, buried all and sowed the salt, now it's clear where all things go from here, it's the sod. The road is long, those days seem far, another life and yet what's back there? It's all right here, lost in time ; round and around this race, the pull of this place. We fly – and salt this town dry.
“Yes, sir.” Un sourire satisfait s'étale sur les lèvres d'Aleks. La confusion, les bafouillements de la bonniche face à lui font naître de petits papillons au creux de son ventre. Il y a quelque chose de grisant dans la démonstration de pouvoir. “I'm very lucky and thankful-- ” Aleks reste impassible quand l'autre s'interrompt, et il garde le visage fermé, le rictus moqueur, tandis qu'Arthur accroche son regard. Il a l'air d'avoir vu un fantôme. Le manège est divertissant les premières secondes, mais l'intérêt s'amenuise rapidement. Le brigadier va pour réveiller le laquais, avec un violent coup dans l'épaule ou – mieux – une petite baffe puissante sur la tempe, un coup sec à la gorge... Les possibilités sont infinies, et fantasmer les différentes manières de blesser Arthur est un formidable moyen de raviver son intérêt. Finalement, ce qui le tire de ses rêves éveillés, c'est le sang-de-bourbe qui émerge des siens. “Aleksander Lindgren” il balbutie. “That's your name. Sir.” Malgré lui, Aleks ne peut s'empêcher de froncer les sourcils. Selon ce que ses collègues lui ont raconté, selon ce qu'il sait des pratiques du ministère... Arthur a subi plusieurs 'opérations'. Voir les souvenirs du traître à son sang émerger de la sorte, avait quelque chose d'inquiétant. “It's a pleasure to see you again, you've grown and I'm sure you've proved yourself to be the mighty wizard you were always meant to be.” Il parle avec passion, fanatisme presque. Le sourire d'Aleks s'élargit, rassuré.

Aleks pose ses fesses sur son bureau, prenant un peu ses aises. Du pied, il tire sa chaise, et en tapote le siège avec le talon de sa chaussure. “Sit down.” Arthur, bien sûr, s'exécute. Aleks se penche, guette ce regard dévoué. “How do you remember me, mudblood?” il murmure, un peu pour lui-même, un peu pour l'autre aussi. Mais il ne lui laisse pas le temps de répondre, et enchaîne. “Doesn't matter. As long as it's a pleasure to see me.” Il a l'air diabolique quand il sourit comme ça, avec ce masque de méchant qui lui colle si bien à la peau désormais. “Do you remember anything else?” Ses pensées se promènent, et se dirigent inexorablement vers la fille qui passait son temps avec Arthur. Celle qui ne savait pas la fermer, ne savait pas qui respecter. Elle ignorait sa place. Elle ignorait beaucoup de choses... Aleks avait quelques réponses pour elle. “This girl for instance... What was her name?” Il fait mine de chercher dans ses souvenirs, son menton en coupe dans une parodie de penseur. “Alyssa? Or was it just Lily? No I got this one mixed up...” Et son visage s'éclaire, comme s'il avait trouvé une torche dans l'obscurité de sa mémoire. “Alexis! That's it! Do you remember her?” Aleksander ne devrait pas interroger Arthur comme ça. Sans supervision, sans encadrement. Il pourrait dire qu'il se montre seulement cruel, un peu vil, pour tromper l'ennui, mais une idée a germé, au fond de sa petite tête sournoise. La bonniche connaissait Alexis. Mieux, ils avaient l'air proches. Assez pour que la bonniche ait des informations sur la résistance. Plus particulièrement sur sa jumelle, qu'il aurait aimé retrouver maintenant qu'il était de retour au Royaume-Uni. L'heure de la réunion familiale était proche, espérait-il ; Aleks l'utilisera pour anéantir la résistance, il gagnera enfin ses gallons et Maja...

Il secoue la tête. Ses pensées s'égarent, comme à leur habitude. Il va trop loin, trop vite. Son attention retombe sur Arthur, le couard et faiblard Arthur. “Do you remember Alexis Hoover?”
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Sit down.” Sylas cligne des yeux en regardant la chaise qu'il vient de tirer du bout du pied. Il regarde le meuble comme si c'était un véritable honneur pour lui de s'asseoir sur la chaise habituelle d'Aleksander... et puis il s'exécute avec empressement, ne voulant pas froisser son supérieur, relevant les yeux vers lui en attendant la suite. “How do you remember me, mudblood?” Sylas cligne des yeux. Il saurait bien incapable de répondre... il sait juste que c'est le cas. Qu'il se souvient d'Aleksander Lindgren, d'Arthur. Ça va et ça vient, ses souvenirs, ça ne reste jamais longtemps: parfois il se souvient, et oublie le lendemain. Parfois il ne se souvient jamais. C'est un mélange d'un sortilège d'Amnésie qu'on lui a jeté, et les travaux qu'on a fait sur lui au Ministère...

Sylas frissonne.

Ne pas le regarder dans les yeux, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas le regarder dans les yeux... “Doesn't matter.” Sylas sursaute, et regarde Aleksander dans les yeux. “As long as it's a pleasure to see me.” Il hoche la tête avec véhémence. “ An honor really, ” dit-il à mi-voix, ce qui pourrait être perçu comme une blague ou du sarcasme, si son visage n'était pas entièrement et honnêtement sérieux. “Do you remember anything else?” Le hochement spasmodique de la tête de Sylas cesse rapidement alors qu'un voile d'inquiétude se pose devant ses yeux. On lui a posé la question des dizaines de fois... “This girl for instance... What was her name?” Il commence à se trémousser sur sa chaise, mal à l'aise. “Alyssa? Or was it just Lily? No I got this one mixed up...” Sylas ouvre la bouche, pour proposer, mais aucun son ne sort. “Alexis! That's it! Do you remember her?

Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, Alexis, se répète-t-il, espérant vainement trigger sa mémoire. On lui a demandé des dizaines, des centaines, des milliers de fois. On l'a frappé, brûlé, coupé, ensorcelé pour qu'il parle. Pour qu'il dise où elle est, ce qu'elle fait, avec qui. Pour qu'il parle, parce que tout le monde le sait, petit Silly, tout le monde le sait que toi et elle... Elle et moi quoi? Sylas a un vide, un trou, un énorme trou dans le coeur et dans la tête, là où devrait se trouver Alexis Hoover. “Do you remember Alexis Hoover?” Il sait pourtant que non n'est pas la réponse que cherche Aleksander. Il sait que non n'est pas la bonne réponse, et il sait que non ne va apporter que son lot d'ennuis et de douleur. Comme au Ministère.

Sylas ne veut plus souffrir. “ I'm-I'm-I'm sorry, ” bégaye-t-il en baissant les yeux, alors qu'ils se remplissent déjà de larmes à la simple idée de souffrir, de retourner dans le noir, de ne plus jamais sortir du noir. “ I don't, I don't, I don't know Alexis Hoover, she's not in my head, I don't know who that is! My brain is full of holes and she must have slipped through one of them, I'm sorry, I'm so sorry, I can't remember, I try to wrap my head around the name but it slips out every time and I can't remember, I think- I think- I think-- I don't know! ” Et il se met à pleurer à chaudes larmes dans ses mains, ses épaules tressautant faiblement de manière pathétique.
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sylas hoaxley-young
The lost and found are scattered on this ground, by and by we ossify from the middle you can't see the bounds, it's the sky. The growth has clothed, let us rest our bones, buried all and sowed the salt, now it's clear where all things go from here, it's the sod. The road is long, those days seem far, another life and yet what's back there? It's all right here, lost in time ; round and around this race, the pull of this place. We fly – and salt this town dry.
Les yeux du concierge se remplissent de larmes, un spectacle à mi-chemin entre le comique et le pathétique. Il bégaie des excuses qui viennent s'entrechoquer sur ses lèvres, informes et bancales. Il ne se souvient pas d'Alexis Hoover, et c'est sûrement preuve que le ministère fait son travail ; mais comment Aleks est-il censé retrouver la trace de sa sœur, si même son Arthur ne se rappelle pas d'elle ?

Le brigadier jette un regard circulaire alentours. Deux collègues discutent de l'autre côté de la pièce ; un halfbreed donne du fil à retordre à son handler … pas grand-monde.
Aleks pose une main sur l'épaule d'Arthur, et il peut presque sentir les muscles tressauter sous la peau. Il s'accroupit, à hauteur du regard du sang-de-bourbe, et lui offre un sourire de compassion (dans sa tête, les yeux levés au ciel). “It's okay.” Son autre main capture la joue du concierge, essuie les sillons de larmes avec son pouce (il a presque le visage d'Anders, si Anders avait grandi) (son ventre se serre). “It's gonna be okay, little mudblood.” Il ne crache pas ce dernier mot comme à son habitude, mais le prononce avec une relative douceur. Si la bonniche a oublié Alexis, si il a oublié sa vie d'avant, il ne se rappelle pas non plus d'Aleksander. C'est l'occasion de construire quelque chose de nouveau, pourquoi pas une belle amitié ? L'idée est tordue. Le cerveau d'Aleks tourne à mille à l'heure, cherchant les bons mots, les bonnes intonations.

Toujours accroupi face au sang-de-bourbe, sa voix descend un peu, devient murmure. “Call me Aleks. That's what my friends call me.” Un dernier sourire de circonstance, qu'il veut sincère, avant de déplier ses jambes et se relever, surplombant ainsi de nouveau Arthur. “You can leave the chair, now.” ajoute-t-il, déguisé sous un petit rire complice. Même debout, il fait une bonne tête de moins qu'Aleks. Paternaliste, il donne une petite tape dans le dos de la bonniche. “Now go back to work, friend!” Il fait même un clin d'oeil discret à Arthur (un fond de bile dans sa gorge) avant de lui tourner le dos et se replonger dans ses dossiers. Aleks n'arrive pas à travailler tout de suite, alors il fait semblant. Il pense à sa sœur, à sa mort. A ce plan bizarre qui vient d'émerger dans sa caboche.. c'est dangereux. Se rapprocher d'un sang-de-bourbe est une décision risquée, même pour retrouver la trace d'Alexis. Avec zéro garantie de retrouver la trace d'Alexis, d'ailleurs. Inspire. Expire. Il faut tenter quelque chose, il faut bien agir à un moment donné. La patience n'est pas son fort .. et avec cette vampire à ses trousses, the mad one, il ne sait pas combien de temps il lui reste. Il tire un bout de parchemin, et de sa plume à l'encre corbeau il note une heure et une adresse. Un please come. Il signe Aleks. D'un mot chuchoté, le morceau de papier virevolte jusque dans l'une des poches de la combinaison hideuse de concierge d'Arthur. “It's a date then.” soupire-t-il pour lui-même.
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Le sorcier se penche et pose sa main sur l'épaule tremblotante de Sylas dont les larmes redoublent à cause de ce simple contact (à quand remonte la dernière fois qu'il a été touché? lui-même ne s'en souvient pas). Quand Aleksander s'assoit, Sylas gémit un peu malgré lui, l'idée qu'un sorcier s'abaisse ainsi pour lui adresser la parole étant insupportable. Il ne le mérite pas... encore moins le sourire qu'Aleksander lui offre! Sylas a envie de lui dire d'arrêter, de ne pas se forcer, qu'il va bien, promis! Qu'il est désolé de pleurer, de lui voler de son temps, de rendre sa journée plus longue encore qu'elle ne l'est déjà. “It's okay.” Sylas pleure encore un peu, sursautant encore plus violemment quand sa peau rentre en contact avec celle du sorcier: sa paume est chaude sur sa joue... réconfortante. Son pouce appuie sans douceur sur sa pommette pour en effacer les larmes qui se calment lentement, le contact humain semblant faire des merveilles. Sa peau n'a pas été touchée par une autre depuis... depuis il ne sait trop quand. Depuis très longtemps. “It's gonna be okay, little mudblood.” Il gémit faiblement et renifle, cliquant des yeux pour débarrasser ses cils des dernières larmes qui coulent silencieusement, malgré les hoquets sourds qui tressautent à l'intérieur de sa poitrine.

Call me Aleks. That's what my friends call me.” Sylas relève les yeux vers lui, surpris, une sensation électrique bizarrement agréable lui descendant du crâne à la nuque au dos à la poitrine au coeur. Ses... amis? Il est son ami, maintenant?  “You can leave the chair, now.” Sylas s'empresse, “ I'm so sorry, ” bafouille-t-il en levant ses mains pour effacer les larmes de doigts tremblants. Aleksander... Aleks... est si grand! Et si gentil, avec son petit rire et son air sympathique à son égard... rien ne l'y oblige pourtant. C'est vraiment quelqu'un de bien... “Now go back to work, friend! Th-thank you, ” murmure Sylas, choqué par l'utilisation du mot friend.

Il a deux amis maintenant, deux amis qu'il ne mérite pas. Penelope et Aleks... Même lui ne peut réprimer un sourire en retournant à son travaille, les mains tremblantes pendant une heure au moins après cette petite aventure. Il ne peut pas s'empêcher d'envoyer des regards en coin en direction d'Aleks de temps en temps, pour observer son ami de loin. Il a l'air de travailler dur. Il doit être un très bon sorcier et un atout incroyable pour la VB.

Il rentre fourbu et épuisé au MOCHE, prend une douche froide rapide — l'eau chaude est rare par ici... — et ne remarque pas la note dans sa poche jusqu'à devoir aller mettre son uniforme dans la pièce qui fait office de laverie. Il lit, encore et encore, le mot comme si c'était l'oeuvre d'un dieu mystérieux: mais non ce n'est que Aleks, son ami. Son ami! Il veut le voir. Sans doute comme quand Penelope lui donne rendez-vous et qu'ils prennent un thé et qu'elle lui parle de tout et de rien! Ils sont vraiment amis alors. Sylas se demande si il devrait lui apporter un cadeau pour le remercier du temps et de l'énergie qu'il lui accorde.

Sylas est heureux: ça fait bien longtemps qu'il n'a pas eu un ami si généreux!
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