BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Castle of glass▲ Mira

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MessageSujet: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyJeu 4 Mar - 14:25
Castle of Glass
Mikhail & Vera
Elle n’a jamais rêvé d’un grand mariage. Elle n’a même jamais rêvé de mariage tout court la jeune et belle Vera. Pas même lorsqu’elle était enfant et pourtant ; la voilà affublée d’une longue robe blanche. Digne des plus belles princesses de contes de fées. Ça la dégoute de se voir ainsi. Elle n’aime pas cette robe, elle n’aime pas ce maquillage, ni même ce chignon grotesque dont on l’a affublée, cette couronne ridicule qu'elle porte sur la tête et ce qu’elle déteste par-dessus tout, c’est cette alliance qui orne son annulaire. Oh bien sûr on voit tout de suite qu’elle a dû couter la peau des fesses aux Strugatsky. Elle est de bons gouts. Fine. Travaillée par, il en est certain, de grands joailliers sorciers. Ses amies vont certainement en être jalouses. Vera ne voit en cet anneau qu’un verrou à sa liberté. Elle étouffe rien qu’en posant les yeux dessus. Elle le fuit du regard alors qu’elle monte ces escaliers interminables. La soirée prend fin, ce n’est pas plus mal. Elle en a par-dessus la tête de devoir feindre des sourires. Le mensonge ce n’est pas du tout son truc. Elle s’est mordu la langue tout au long de la soirée afin de ne pas avoir à exprimer le fond de sa pensée. Puis ses nouvellement belles-sœurs qui l’ont comme à leur habitude fusillée sur place. La voilà mariée à cet homme depuis seulement quelques heures et elle ne rêve que d’une chose : tailler sa route. Loin. Très loin. Très très loin. Mais c’est ainsi ; aujourd’hui elle n’est plus Vera Slughorn mais bien une Strugatsky elle aussi… Et elle n’aime pas ça.

Dépouillée de son identité, elle suit son époux dans un silence de plombs. Finalement elle serait bien redescendue parmi les convives, histoire de ne pas avoir à affronter ce moment. La nuit qui suit la cérémonie. Celle où les époux scellent leur union dans l’espoir d’engendrer un héritier au plus vite. Oui. La fameuse et tant attendue : Nuit de noces. Et si son cher et tendre n’espère ne serait-ce qu’un geste doux de la part de la sang-pur ; il peut se fourrer le doigt là où elle le pense. Elle pince les lèvres lorsqu’ils arrivent tout deux devant la porte de … leur suite ? leur chambre ? Difficile à dire avec ces russes. Elle ne sait plus où donner de la tête. Tant de pièces. Tant d’escaliers. Elle se croirait presque de retour à Poudlard. Pas de par l’ambiance des lieux, non rien n’égale l’école de sorcellerie, mais par son immensité. Elle retient un soupir de justesse. Serre les poings lorsque d’un geste Mikhail l’invite à pénétrer les lieux. Elle jette un coup d’œil non pas au mobilier mais à tout objet qu’elle pourrait utiliser pour se défendre aux cas où son époux l’approcherai d’un peu trop prés. Au centre de la pièce Vera inspire profondément, dos à Mikhail. Joint les mains devant elle en serrant les dents. Elle se sent crispée. Mal à l’aise. Elle n’a pas envie de jouer à la bonne petite épouse, ce n’est pas son genre.

Il lui faut un peu de temps, afin de mettre ses idées au clair. Se calmer légèrement. Rien ne sert de s’en prendre à Mikhail n’est-ce pas ? Elle se tourne à présent vers lui. L’observe un instant. Elle ne peut nier son bon goût et ne dirait pas qu’il est désagréable à regarder, loin de là… Mais elle ne l’a pas choisi. Elle n’a pas choisi de son plein grés de l’épouser. Elle n’a pas choisi d’être sa compagne. Elle ne l’a pas choisi, lui. Tout ce qui importe Vera ce n’est pas de se tenir aux côtés de cet homme, non, ce qu’elle veut, elle, c’est voyager. Etudier l’alchimie à travers le monde. Pas devenir madame Strugatsky, ça elle s’en fiche bien. Elle ne lui est en rien fidèle mais les voilà liés à vie. Sans autre solution que de vivre l’un avec l’autre, à défaut de vivre l’un pour l’autre. Elle pince les lèvres, la tête haute, le menton relevé. Elle a une certaine prestance la belle Vera et n’est pas du genre à s’écraser devant les autres. Dans sa robe de mariée, bien trop moderne et moulante à son goût, elle s’installe sur le rebord du lit. Croise les bras sur sa poitrine et soupire. Bien… Je tiens à vous préciser cher époux qu’il n’est pas question de consommer notre mariage. Plus besoin de faire semblant puisqu’à présent nous sommes unis pour le meilleur et pour le pire. Je ne vous connais pas, il n’est pas question que vous posiez vos mains sur moi. dit-elle posement. Rien ne sert de le brusquer le temps qu’elle pose ses conditions. Je ne suis pas dupe. Je sais que vous vous souciez de moi autant que moi de vous, ce mariage reste une alliance d’intérêts pour nos deux familles. Nous n’avons pas besoin de faire semblant là-dessus. La question est donc la suivante : Comment mettre à profit cette union sans qu’elle n’empiète sur nos vies et nos envies. Je suis prête à vous aider si toutefois vous me laissez ma liberté. Nous n’avons guère d’autres choix… fini-t-elle avec un léger sourire sur les lèvres. Il ne lui reste plus qu’à croisé les doigts pour que son mari soit réceptif.
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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyDim 14 Mar - 15:24
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Mikhail & Vera
Les pas des époux résonnent dans les longs couloirs de la demeure des Strugatsky. La fête touche à sa note finale, le point d'orgue de cette cérémonie tant attendue. Pas pour les deux personnes qui se dirigent en direction des appartements du prince Russe qui a passé la veille à vérifier qu'aucun secret ne serait laissé à la portée de la nouvellement madame Strugatsky. Bien entendu, c'était là une précaution aussi bien nécessaire que superfétatoire quand on savait le peu de possessions qu'il possédait en ce lieu. Deux, trois livres lus et relus, cornés sur les bords posés ça-et-là dans le petit salon ou sur la table de chevet. Des vêtements classés par teintes dans la penderie - à côté maintenant d'une autre penderie pour les affaires de sa femme. Un échiquier créé par ses soins sur la table basse, et un bureau dans le coin où trône quelques plumes et des feuilles de parchemins vierge.

Rien d'incriminant en somme, Mikhail ne passant de toute évidence que très peu de temps dans cet appartement quand il y avait tant à faire ailleurs, tout le temps. Parfois, il ne s'y arrêtait pas même pour dormir et pouvait rester des jours sans passer la grande porte en bois entourée de Sortilèges de protection lui apportant ce semblant d'intimité que chaque membre de la fratrie recherchait.  

Tout le chemin est fait dans un silence qui n'a rien d'agréable ou de sacré ; il ressemble plutôt à la chappe de plombs qui semble s'être abattue sur le visage de Vera depuis l'échange des alliances. Il ressemble à ces grands terrains vagues abandonnés qui empestent la solitude. Il ressemble surtout à tout ceux qu'ils ont partagé depuis l'annonce de leurs fiançailles en mai dernier.

Devant la porte, il sort sa baguette et suit un mouvement appris par cœur, les moulures en bois en forme de renards s'éveillent de leur sommeil, et s'éloignent en galopant jusqu'au bord des battants. La porte s'ouvre et le Suprême se décale pour laisser entrer la mariée. Les lèvres pincées, le menton relevé elle est l'image parfaite de la grande femme outrée. Mikhail oscille de son côté entre l'agacement de ce qui l'attend aussi sûrement que la neige tombe dans son pays natal et l'indifférence la plus totale. Cela n'est après tout qu'une simple affaire, un devoir dont il s'accomodera comme tout le reste.

Vera entre dans les appartements du brun, qui sont maintenant les siens également, s'assoit sur le lit. Il entend son soupir aussi clair que si elle avait crié alors qu'il s'approche d'elle - maintenant toutefois une distance respectueuse. Elle attaque. Bien… Je tiens à vous préciser cher époux qu’il n’est pas question de consommer notre mariage. Plus besoin de faire semblant puisqu’à présent nous sommes unis pour le meilleur et pour le pire. Je ne vous connais pas, il n’est pas question que vous posiez vos mains sur moi. S'il ne faisait point autant dans les apparences et les faux-semblants, Misha ne manquerait pas de soulever un sourcil, de lever les yeux vers le ciel et tout une myriade d'expression pour complimenter la pensée qui tournoie dans son esprit : Les Sang-purs anglais sont de biens étranges créatures. S'il entend la logique derrière les propos de la jeune femme, il ne peut y adhérer pleinement. Lui non plus n'est pas autrement emballé par l'idée de la deshabiller ou même de la toucher ; mais c'est cependant la suite naturelle du mariage ; pour les enfants. Seule raison (ou presque) d'une telle union.  Je ne suis pas dupe. Je sais que vous vous souciez de moi autant que moi de vous, ce mariage reste une alliance d’intérêts pour nos deux familles. Nous n’avons pas besoin de faire semblant là-dessus. La question est donc la suivante : Comment mettre à profit cette union sans qu’elle n’empiète sur nos vies et nos envies. Je suis prête à vous aider si toutefois vous me laissez ma liberté. Nous n’avons guère d’autres choix… Sans répondre immédiatement, le marié vient tirer le fauteuil de son bureau pour l'en approcher du lit, il s'y asseoit en prenant grand soin de ne pas plisser sa tenue imaculée, pose ses mains sur ses genoux en fixant de son regard clair sur le visage de celle qui partage dorénavant son nom de famille. L'homme d'affaire prend la place de l'époux, il est sur un terrain qu'il maîtrise mieux. Car c'est de là qu'il est question n'est-ce pas, de négociations. "J'entends ce que vous me dites, et je suis tout à fait disposé à vous apporter cette liberté que vous mentionnez, tout dépendant de ce en quoi elle consiste. Vos propres appartements au palais ? Le loisir de continuer votre travail ? Nommez moi vos conditions et nous pourrons arriver à une situation qui nous convient tous les deux." Le dos droit, il déglutit discrètement avant de reprendre d'une voix grave et sérieuse, on ne plaisante pas avec les affaires. "En ce qui concerne la première partie de votre exposé, l'idée ne me charme pas plus que vous (mais sans doute le répugne bien moins qu'elle, s'y étant préparé depuis toujours) je suis d'accord pour attendre, mais cela fait cependant partie des ... attentes de ma famille. Sûrement, vous vous en doutiez ? Loin de moi l'envie de vous forcer toutefois, et votre époux est un homme aussi bien compréhensif que patient ; toutefois il me paraît important de préciser que si vous souhaitez "m'aider" comme vous le formulez, avoir des enfants en sera une étape que nous ne pourrons remettre à plus tard indéfiniment. " Misha aurait préféré ne point aborder ce sujet de suite, mais Vera ne semble pas être une femme qui prend des contours, directes aussi bien dans ses propos que dans sa façon de voir le monde. Cela pourrait se montrer être autant une force qu'un point dont il faudra se méfier. "il me paraît cependant plus avisé de commencer par simplement faire plus ample connaissance ce soir. Une fois que nos conditions seront posées et acceptées." Il y a quelque chose d'aussi desaffectivé que clinique dans cet échange qui n'est pas pour lui déplaire. Tout plutôt que des effusions de sentiments.
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyLun 15 Mar - 14:40
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Mikhail & Vera
Elle doit avouer avoir eu droit à une réception digne d’une princesse. Somptueuse. Mémorable. Menée d’une main de maître par les Strugatsky. Oh ça ne l’a pas empêché pour autant d’essayer de s’échapper. Elle est bien trop fière notre petite Vera pour accepter cette vie qui s’offre à elle. Peut-être bien trop frustrée par l’échec total qu’elle subit ces derniers temps. Echec régit par le non accomplissement des projets qu’elle s’était imaginée construire à la fin de ses études. Tous, aujourd’hui, sont tombés en fumée. Le premier coup asséné par la disparition d’Herbert et son obligation à reprendre la boutique. Le deuxième, fatal, par ses fiançailles et ce mariage dont elle ne voulait pas. Et en y réfléchissant bien ; elle ne voit comme fautifs que ses deux frères et sa mère qui sont venu gâcher sa vie. Parce qu’elle est bel et bien gâchée et ce, malgré la vie de princesse qui s’offre à elle. Elle ne peut décidément se résoudre à lâcher ses rêves de liberté. Et quand sera-t-elle libre au juste ? La discussion qui s’impose à eux pourra répondre à toute ses interrogations. Du moins c’est ce qu’elle espère au fond d’elle. Elle n’a pas vraiment le choix. L’heure en est venu aux échanges de paroles si elle ne veut pas que sa vie devienne aussi terne que ses nouveaux appartements.

Elle garde toutefois la tête haute lorsqu’elle s’adresse à son mari. L’anglaise n’est pas du genre à se démonter et ce, même lorsqu’elle fait face à quelqu’un d’aussi charismatique que le beau russe qui la sonde de ses yeux bleus perçants. Elle pose ses limites. N’a pas envie qu’un inconnu pose ses pattes sur elle. Oh elle n’a rien contre lui à proprement parlé. Il n’est de toutes évidences pas désagréable à regarder. Loin de là. Et peut-être que dans d’autres circonstances elle aurait pris plaisir à poser son regard sur lui, mais là, de suite, elle ne voit que l’homme qui peut lui pourrir la vie en un claquement de doigt. Et quelque part ça l’enrage. Mais la voilà engager, pour le meilleur et pour le pire avec cet inconnu dont elle partage le nom aujourd’hui. Alors elle se lance dans des négociations. Son époux tout de blanc vêtu s’installe face à elle. Semble porter, pour la première fois, attention à ce qu’elle dit. Et elle attend sa réponse. Un visage sérieux, un peu comme un buisnessman en pleine négociation. Et ça lui plait à Vera, fini les faux semblants, les voici négociants leur futur. J'entends ce que vous me dites, et je suis tout à fait disposé à vous apporter cette liberté que vous mentionnez, tout dépendant de ce en quoi elle consiste. Vos propres appartements au palais ? Le loisir de continuer votre travail ? Nommez moi vos conditions et nous pourrons arriver à une situation qui nous convient tous les deux. En ce qui concerne la première partie de votre exposé, l'idée ne me charme pas plus que vous je suis d'accord pour attendre, mais cela fait cependant partie des ... attentes de ma famille. Sûrement, vous vous en doutiez ? Loin de moi l'envie de vous forcer toutefois, et votre époux est un homme aussi bien compréhensif que patient ; toutefois il me paraît important de préciser que si vous souhaitez "m'aider" comme vous le formulez, avoir des enfants en sera une étape que nous ne pourrons remettre à plus tard indéfiniment. Vera opine du chef en écoutant la première partie du discours de son époux. Aussi droite que lui. Ses lèvres charnues pincées, elle inspire profondément. Eh bien merci pour votre compréhension. Je ne comptais pas vous importuner, ce dans la limite du raisonnable. Je me doute que vous ne serez pas présent au point où je quémande à quitter vos appartements. Tout ici me laisse penser que nous n’aurons pas le loisir, de jouir chaque jour de la présence de l’autre. Ce que je souhaite est simple. J’aimerais continuer mon travail, je suis une femme indépendante et même si j’ai repris l’affaire familiale à contre cœur, j’ai mis en place ces dernières années du cœur à l’ouvrage. Ce commerce c’est moi qui le tient à présent, je tiens à garder un œil dessus. Mais ma demande concerne cela : Depuis plusieurs années je souhaite parcourir le monde afin d’étudier l’alchimie à travers le monde. Si vous consentez à me laisser faire cela… Je consens à vous aider moi aussi… Même si cela implique devoir assurer votre descendance…

L’idée ne l’enchante guerre mais Vera s’y est préparée. Ce mariage a pour but de profiter du sang qui coule dans les veines de Vera pour perpétuer la lignée des Strugatsky et accroitre leur influence dans le pays. Elle sait tout cela. Elle sait que la pureté de sa famille l’oblige à se plier à certaines règles et a depuis longtemps oubliée tout espoir de mariage pourvu de sentiments. Et même si la situation ne l’enchante guerre, peut-être arriveront ils à se tolérer. il me paraît cependant plus avisé de commencer par simplement faire plus ample connaissance ce soir. Une fois que nos conditions seront posées et acceptées.L’Anglaise hoche la tête avec une certaine grâce. Son mari n’est peut-être pas celui qu’elle a choisi et la rancœur reste présente… Toutefois elle admet que cet échange n’est pas pour lui déplaire. Son regard ne lâche pas celui de Mikhail. Je ne peux qu’être d’accord avec cette démarche… Voyons les points communs, je viens moi aussi d’une famille nombreuse et y suit réellement attachée. J’ai assurément eu une éducation différente de la vôtre, peut-être plus classique. Je suis alchimiste et je suis spécialisée dans les potions… J’ai perdu mon père et mon frère ainé et fut un temps j’avais la tête pleine de projets… Et à ce jour me voilà mariée à un homme dont je ne sais quasiment rien. Une vie trépidante n’est-ce pas ?ne peut-elle s’empêcher d’ajouter afin de détendre l’atmosphère. Et vous ? Vos conditions ? Vos attentes ? Qui êtes-vous monsieur Strugatsky ? finit-elle avec un peu plus de sérieux dans la voix.
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Mikhail Strugatsky
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyDim 28 Mar - 15:21
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Mikhail & Vera
Ils pourraient être en train de conclure une négociation d'affaires que la conversation ne se déroulerait pas autrement. A dire vrai, Mikhail a rencontrer des hommes et des femmes d'affaires bien moins pragmatiques que Vera Slughorn. S'il en est surpris, il ne laisse rien paraître derrière son sourire de parade. Dans toute bonne affaire, il ne faut jamais rien laisser paraître de ses pensées les plus profondes au risque de perdre l'avantage. La situation des Strugatsky et de Mikhail tout autant est telle qu'il ne peut se permettre une telle éventualité. Entre l'assassin de leur mère qui court toujours les longs couloirs du palais (et dont Mikhail est plus que jamais certain de compter son nom - ou les leurs - parmi sa famille), la difficulté que le jeune Suprême éprouve à se faire respecter au sein du mouvement dont cette même mère a tant cherché à le tenir éloigné, et enfin les tensions qui subsistent toujours entre ses soeurs ; Le patriarche n'a pas le luxe de l'échec quant il est question de son mariage. Et s'ils peuvent atteindre dès ce soir à un arrangement que les arrangera tout deux, ce sera là un soucis de moins sur lequel se pencher libérant de l'espace dans son esprit et du temps dans sa vie pour tout le reste.

Il se montre donc patient et compréhensif quand celle-ci enclenche les hostilités cordiales bien qu'à l'intérieur de son esprit pointe une once d'agacement à l'idée de devoir réaménager ses attentes. Il la laisse poser ses conditions, sans se départir de son sourire ou de la droiture de son dos ; observant sa nouvelle compagne comme on le ferait d'un adversaire d'une partie d'échec. au moins arrive-t-elle à garder son attention par les réponses qu'elle lui donne et la vitesse à laquelle elle accepte cette question sensible de descendance. Peut-être bien que son éducation n'a pas été aussi maladroite que ce qu'il aurait pu le penser au premier abord. "Je ne comptais pas vous importuner, ce dans la limite du raisonnable. Je me doute que vous ne serez pas présent au point où je quémande à quitter vos appartements. Tout ici me laisse penser que nous n’aurons pas le loisir, de jouir chaque jour de la présence de l’autre. Ce que je souhaite est simple. J’aimerais continuer mon travail, je suis une femme indépendante et même si j’ai repris l’affaire familiale à contre cœur, j’ai mis en place ces dernières années du cœur à l’ouvrage. Ce commerce c’est moi qui le tient à présent, je tiens à garder un œil dessus. Mais ma demande concerne cela : Depuis plusieurs années je souhaite parcourir le monde afin d’étudier l’alchimie à travers le monde. Si vous consentez à me laisser faire cela… Je consens à vous aider moi aussi… Même si cela implique devoir assurer votre descendance…" Il laisse couler un temps, persuadé qu'elle n'en a pas fini, hoche simplement de la tête pour confirmer l'avoir bien entendue en confirmant dans un souffle "ce sont là des conditions qui me paraissent aussi bien acceptables que raisonnables."

Ils échangent un long regard, l'ambre rencontre la tourmaline, et ils semblent avancer sur la même longueur d'onde aussi bien lorsqu'il s'agit de mettre à plat les conditions de leur mariage (ce qui aurait dû être fait avant si Vera n'avait pas autant cherché à l'éviter et qu'il n'avait pas été aussi captivé par d'autres soucis) qu'à apprendre à se connaître, juste ce qu'il faut. Mikhail en l'écoutant parler de sa famille se dit qu'elle ne doit sans doute pas connaître les mêmes tracas que ceux qu'il rencontre avec ses soeurs, ou avec sa mère, mais n'en dit rien. Ce n'est pas à elle qu'il se confiera sur le sujet, par alors qu'il la connaît à peine. et n'attend d'ailleurs pas qu'elle s'épanche de son côté plus qu'elle ne le fait à l'instant. "Et vous ? Vos conditions ? Vos attentes ? Qui êtes-vous monsieur Strugatsky ?" Ses jambes se décroisent alors que ses coudes se posent sur les accoudoirs du fauteuil, lui laissant le temps nécessaire pour assembler ses idées et les lui présenter en prenant bien soin aux mots choisis. "En ce qui concerne mes conditions elles sont les suivantes : une descendance comme je l'ai précédemment spécifier bien sûr. vous pouvez tout à fait continuer votre activité professionnelle et vous êtes libre de vos mouvements tant que vous m'en tenez informé. Ce n'est point pour vous faire surveiller mais pour votre protection. En devenant mon épouse, vous pourriez être la cible de rumeurs ou d'autres personnes mal intentionnées et je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur. De même, si vous souhaitez voyager je pourrais même vous mettre en relation avec des alchimistes de Russie. Nous avons une demeure là-bas dans laquelle vous pourriez séjourner. Je préfèrerais bien entendu que vous partiez accompagnée dans ce cas, d'une de mes soeurs ou de quelqu'un de confiance. Encore une fois pour votre protection. Cela pourrait être intéressant pour vous d'en découvrir un peu plus sur le pays qui a vu naître ma famille." Son sourire s'étire et en deviendrait presque chaleureux alors qu'il repense à son pays natal dont la dignité et la froideur lui manquent parfois. Il est d'ailleurs sincère en disant ne pas chercher à l'espionner, si Misha ne lui fait pas encore confiance - c'est une faveur que l'on gagne avec le temps - il ne cherche pas à renforcer un quelconque sentiment d'emprisonnement de sa part. L'assassinat de sa mère est encore trop frais dans son esprit pour ne pas déclencher des sueurs froides dans son subconscient. A tel point qu'il réfléchit aux personnes à qui il fait confiance, et s'il veut croire ses soeurs lorsqu'elles lui ont prêté serment, un doute subsiste, un tiraillement qu'il tente vainement de tenir éloigné. "Pour ce qui est question de vos fréquentations, vous êtes bien entendu libre. Même si ses alliances nous lient, nous savons tout deux que ce n'est qu'un arrangement sur le papier ; je vous enjoins cependant à faire preuve de prudence et de réserve sur le sujet." en caressant doucement la bague qu'il porte à son annuaire, Mikhail tente de se montrer aussi direct qu'adroit dans sa manière d'aborder tous les points qui pourraient être sensibles. Il ne serait pas question d'élever l'enfant d'un autre ou d'essuyer des rumeurs mettant à mal son statut et celui de sa famille. Au moins, le test britannique sera un excellent moyen d'apaiser ses doutes. Il se demande si les choses auraient été différentes pour sa soeur aînée si un tel test avait existé à l'époque.

Enfin, il reprend la parole. "Pour ce qui est de votre dernière question, appelez moi Mikhail je vous prie. Je pense qu'un temps passé en la compagnie l'un de l'autre permettra de mieux apprendre à nous connaître mutuellement, mais je peux déjà vous dire que si je suis un homme occupé par mes différentes occupations, je prendrais toujours le temps pour vous trouvez si jamais vous en éprouvez le besoin ou l'envie. J'aime les parties d'échecs et la lecture au coin d'un bon feu, et j'espère que vous apprendrez à connaître mes soeurs qui font partie intégrante de ma vie. Sachez également qu'il existe une magie dans les murs du palais qui nous permet de joindre à tout moment tous les deux. Il vous suffit de poser votre main dessus et de murmurer ce que vous souhaitez me dire." Il a fait en sorte d'ajouter ce détail pour qu'elle puisse le joindre et seulement lui, si l'occasion devait se présenter. "Souhaiteriez-vous visiter le palais, bien que je sais que vous l'avez déjà un peu fait ?" demande-t-il, un éclat de malice dans son regard clair. "Ou préférez-vous une soirée calme au sein de notre appartement. La penderie sur la droite est d'ailleurs la vôtre, si jamais vous désirez vous installer." S'il ne peut être le mari qu'elle aurait peut-être aimé avoir, si elle n'est pas celle qu'il souhaite posséder ; au moins peuvent-ils apprendre à cohabiter.
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyLun 29 Mar - 13:21
Castle of Glass
Mikhail & Vera
Plus elle regarde autour d’elle et plus la pièce lui semble froide. De bons goûts certes. Mais froide. Dénuée de vie au contraire du manoir dans lequel elle a passé toute sa vie. Tout lui semble bien terne et elle devine sans mal quel genre de futur l’attend. Pas besoin de forcer pour savoir qu’entre ces deux là il n’y aura probablement jamais de sentiments amoureux. Tout ceci n’est qu’un contrat. Leur mariage se résume à un vulgaire accord, voilà tout. Elle le sait, il le sait et comme tout bons négociateurs ils entament une discussion. Ne montrent pas leurs émotions. Ni contentement, ni désapprobation. Ils ne se connaissent pas assez pour pouvoir prétendre à une vraie discussion. Tout ce qui leur importe à présent c’est de remplir les conditions de l’autre afin de ne pas avoir à subir ce mariage. Et elle sait le poids qu’elle porte sur ses épaules. Elle sait les obligations que son sang pur lui impose et même si l’idée d’avoir des enfants avec cet homme ne l’enchante pas, elle n’entacherai jamais le nom des Slughorn en déshonorant la parole de sa mère et de son frère. Des héritiers elle les lui donnera sans doutes, mais pas ce soir. Pas avec le gout amer que cette journée vient de lui procurer. La pression et la frustration qui l’on fait tenir jusqu’à cet instant.

Elle est bien consciente qu’elle n’est pas la seule dans ce cas-là. Elle a bien vu ce soir que leur mariage n’est que le premier d’une longue série. Parce que les Strugatsky ont déjà conclu des alliances avec diverses familles de bonnes réputations Anglaises. Elle doit l’avouer, cette soirée lui en appris plus sur les Strugatsky qu’elle ne le pensait. Plus que ce que Mikhail et son sourire de façade pourrait lui en apprendre à cet instant. Ses yeux se pose sur les lippes de son mari, une demi seconde. Lèvres qu’elle s’est vu obligée d’embrasser quelques secondes auparavant. Et soudainement elle se surprend à se demander si il ne sera ne serait-ce qu’un peu doux avec elle ou si, elle devra se contenter de l’homme qu’elle a entrevue lors de leurs précédentes rencontres. Une façade. C’est une question qui lui brule la langue mais ils n’en sont pas encore à cette étape. Bientôt. Trop tôt.  Alors elle prend une profonde inspiration qui se veut posé mais qui la ramène un peu sur la personne qui doit attirer toute son attention. Alors elle énonce posément ses conditions. Tente de jouer le jeu lorsque Mikhail propose d’apprendre à se connaitre. Elle respire à nouveau alors que son époux prend la parole. Ce sont là des conditions qui me paraissent aussi bien acceptables que raisonnables. Le regard de Vera s’ancre à celui de son mari. Un long moment ils se sondent l’un l’autre sans mot dire. Chose qui amuse quelque peu Vera.

En ce qui concerne mes conditions elles sont les suivantes : une descendance comme je l'ai précédemment spécifier bien sûr. vous pouvez tout à fait continuer votre activité professionnelle et vous êtes libre de vos mouvements tant que vous m'en tenez informé. Ce n'est point pour vous faire surveiller mais pour votre protection. En devenant mon épouse, vous pourriez être la cible de rumeurs ou d'autres personnes mal intentionnées et je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur. De même, si vous souhaitez voyager je pourrais même vous mettre en relation avec des alchimistes de Russie. Nous avons une demeure là-bas dans laquelle vous pourriez séjourner. Je préfèrerais bien entendu que vous partiez accompagnée dans ce cas, d'une de mes soeurs ou de quelqu'un de confiance. Encore une fois pour votre protection. Cela pourrait être intéressant pour vous d'en découvrir un peu plus sur le pays qui a vu naître ma familleElle l’écoute sans broncher. Ce qu’il énonce à cet instant lui paraît plutôt raisonnable. La descendance, la liberté d’exercer librement son activité ; la proposition de découvrir le pays natal de son époux, la condition de le tenir informer, tout lui semble honnête. Du moment qu’on ne l’espionne pas et que les personnes qui sont censée la protéger se font discrètes… Elle accepte bien volontiers. Elle ne peut pas se dire enthousiaste, ça non, mais elle a tout à y gagner. Vera est loin d’être bête, elle comprend vite ce qui est dans son intérêt et si le prince Russe décide un jour de lui accorder une once de confiance elle est persuadée pouvoir être un atout pour lui. Mais ils n’en sont pas encore à cette étape. Elle l’écoute la suite des négociations, l’observe jouer avec son alliance tandis qu’il continue : Pour ce qui est question de vos fréquentations, vous êtes bien entendu libre. Même si ses alliances nous lient, nous savons tout deux que ce n'est qu'un arrangement sur le papier ; je vous enjoins cependant à faire preuve de prudence et de réserve sur le sujet.. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il aborde ce point mais elle comprend sa démarche. L’anglaise se doute que cet homme est probablement du genre à ne pas avoir de mal à trouver de la compagnie et l’observe un instant. Du moment que cela ne s’ébruite pas je suis d’accord. Je ne vais pas vous obliger à m’être fidèle ne vous en faites pas du moment que chacun d’entre nous fait preuve d’un minimum de jugeote. Question descendance j’entends… Ce contrat est le nôtre. Le reste … Vous pouvez disposer de vos petites affaires comme vous l’entendez, je m’en fiche. Ce n‘est pas comme si c’était une question de sentiments. Loin de là.

Pour ce qui est de votre dernière question, appelez moi Mikhail je vous prie. Je pense qu'un temps passé en la compagnie l'un de l'autre permettra de mieux apprendre à nous connaître mutuellement, mais je peux déjà vous dire que si je suis un homme occupé par mes différentes occupations, je prendrais toujours le temps pour vous trouvez si jamais vous en éprouvez le besoin ou l'envie. J'aime les parties d'échecs et la lecture au coin d'un bon feu, et j'espère que vous apprendrez à connaître mes soeurs qui font partie intégrante de ma vie. Sachez également qu'il existe une magie dans les murs du palais qui nous permet de joindre à tout moment tous les deux. Il vous suffit de poser votre main dessus et de murmurer ce que vous souhaitez me dire. Elle l’écoute et le regard de la jeune femme devient moins hostile, moins hautain aussi. C’est fort ingénieux… dit-elle en se levant afin de caresser le mur en question de sa paume. Elle ne voit pas pour qu’elle raison elle aurait l’envie de le joindre pour le moment, mais quelque chose lui susurre que cela viendra un jour ou l’autre. Souhaiteriez-vous visiter le palais, bien que je sais que vous l'avez déjà un peu fait ?Ou préférez-vous une soirée calme au sein de notre appartement. La penderie sur la droite est d'ailleurs la vôtre, si jamais vous désirez vous installer. droite et gracieuse elle se tourne vers lui. Un semblant de sourire sur les lèvres. Il est évident qu’elle a déjà sondé avec curiosité le palais. Il fallait bien qu’elle trouve un moyen de s’échapper non ? Son regard devient presque malicieux lorsqu’elle s’adresse à lui à présent. Eh bien Mikhail, n’avez-vous pas peur que dans les couloirs on chuchote que les futurs mariés n’ont pas rempli leurs obligations ? On la retrouve un peu plus. Elle ne veut pas tout lui donner aujourd’hui. Ne peut pas. Mais peut-être mérite-t-il à ce qu’elle fasse un pas vers lui. Elle ne lui a laissé aucune chance et il ne semble pas être l’horrible personnage dont elle se faisait l’idée. Si vous le permettez je souhaiterai me mettre un peu plus à mon aise… Mais je serais ravie que vous me fassiez visiter le palais. Merci de prendre ce temps pour moi. Elle s'adoucit légèrement la belle Vera. Ne s'apprivoise pas si facilement mais fait un pas vers lui. Lui offre l'occasion de l'affilier à son camp, pour que peut-être un jour elle soit disposée à former avec lui un duo inébranlable. Après tout il ne s'agit là que d'affaires n'est-ce pas ? Et en affaire, elle s'y connait.
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Mikhail Strugatsky
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Mikhail Strugatsky
Date d'inscription : 20/10/2020
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyMer 21 Avr - 22:04
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Mikhail & Vera
Mikhail observe sa femme, pas comme le ferait un homme en possession d’un objet, ni comme le ferait quelqu’un en présence d’une ennemie ; son regard est posé, calme, calculateur (quand ne l’est-il pas), mais tout autant empli d’une certaine curiosité. Après la célébration du mariage et l’effervescence des jeux, cet échange est un véritable contraste d’émotions et de sensations. Pour la première fois depuis que ces fiançailles ont été acceptées, il a enfin l’opportunité de découvrir qui se cache derrière le prénom de son épouse, de celle qui partagera son nom maintenant et jusqu’à ce que la mort les sépare. Celle qui lui apportera une descendance et dont il doit obtenir un soutien sans faille. Bien qu’il n’ait pas eu le temps de réellement se poser ces derniers mois, Misha a souvent pensé à cet avenir tout tracé, à cette alliance qu’il ne saurait briser et à tout ce qui l'accompagnerait. Il ne souhaite pas répéter les erreurs de sa mère pas plus qu’il croit avoir toutes les cartes en main pour juger de la meilleure démarche à adopter en présence de la nouvellement madame Strugatsky. Il compose donc avec ce qu’il maîtrise le mieux, distiller quelques vérités sans trop en révéler, faire preuve d’une certaine honnêteté sans se révéler entièrement. Il avance case par case en prenant son temps et en examinant chaque réponse de sa partenaire afin d’adapter son comportement. Cela n’a rien d’enviable ni même de très naturel, mais comme leur mariage alors qui pourrait l’en blâmer.  

Une fois qu’ils semblent être arrivés à un accord tacite, que l’avenir seulement viendra confirmer ou invalider, Mikhail et Vera se dirigent vers un terrain plus personnel à défaut d’être intime. Il s’enorgueillit de la remarque de son épouse sur l'ingéniosité des murs magiques, bien qu’il n’en soit pas le créateur et l’observe avec intérêt se déplacer et poser ses mains sur le mur froid. Quand il lui propose une promenade, il se sent étrangement amusé par la réponse envoyée ; comme si un masque s’effritait sous les traits de la Slughorn pour laisser apparaître le visage de Vera. “Eh bien Mikhail, n’avez-vous pas peur que dans les couloirs on chuchote que les futurs mariés n’ont pas rempli leurs obligations ?” un rire s’échappe même de ses lèvres et pour la première fois de la soirée - de la journée peut-être - il se prend à sourire franchement sans l’once d’un artifice. “Vous avez raison, nous devrions attendre quelque temps histoire de leur donner de quoi s’occuper,” répond-il l'œil malicieux. “Si vous le permettez, je souhaiterai me mettre un peu plus à mon aise… Mais je serais ravie que vous me fassiez visiter le palais. Merci de prendre ce temps pour moi.” Il se lève à son tour en se dirigeant vers le salon, “prenez tout votre temps pour vous mettre à l’aise et retrouvez-moi dans l’autre pièce quand vous souhaitez commencer la visite.” Au passage, il attrape un livre posé sagement sur la table de chevet et s’éloigne en direction de l’autre pièce. Sur le pas de la porte, il ajoute “J’espère au moins que cette petite promenade compensera en partie la lune de miel que je ne peux vous offrir pour le moment.

Après un sourire presque désolé qu’il envoie plus par considération que par politesse, Mikhail part l’attendre dans le salon, se plongeant dans sa lecture. S’il lui laisse de l’espace et un moment d’intimité, c’est qu’il sait qu’en l’épousant elle n’en retrouvera plus jamais autant et qu’il souhaite lui faciliter l’acclimatation à cette nouvelle vie. Peut-être souhaite-t-il aussi décaler un peu plus le moment où ils devront s’allonger dans le même lit. Deux inconnus qui partagent un matelas dans l’espoir d’y trouver le sommeil. Misha n’est pas certain d’y arriver.
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyJeu 27 Mai - 13:53
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Mikhail & Vera
Au fil de la discussion Vera s’adoucit quelque peu, montre une bribe de son vrai visage à celui dont elle partage aujourd’hui le nom. Elle ne sait pas de quoi l’avenir sera fait mais elle est consciente que même si cette union ne l’enchante guère elle se doit de faire en sorte que la cohabitation se passe bien. Pour elle comme pour Mikhail. Ils n’ont pas le choix si ils espèrent avoir droit à un avenir meilleur, alors elle est prête à devenir moins hostile envers lui. Doucement ; à son rythme. Tâtant le terrain car la confiance n’est pas encore de mise. Après tout elle ne le connait pas. Pas encore du moins. Mais ils apprennent à composer avec l’autre. Elle en est d’ailleurs la première surprise. Dans sa tête cette nuit de noce allait certainement faire partie de ses pires souvenirs. Un moment qu’elle se devrait de subir sans dire mot, afin d’engendrer au plus vite une descendance au Strugatsky. La vérité n’est pas loin de ce cauchemar, elle en est consciente. Après tout une fois que ce moment suspendu, un peu hors du temps, sera fini, elle devra se coucher dans le même lui que lui. Dormir à ses côtés et se réveiller avec lui. Peut-être aurait-elle du lui demander à avoir ses propres appartements finalement… Mais comment apprendre à le connaitre si le peu de temps qu’il passe au palais, elle ne le passe finalement pas avec lui ? Les questions se bousculent sans jamais ne connaître de réponses. Son mari reste une énigme pour elle, qu’elle ne peut déjà résoudre.

Alors elle se contente de s’accommoder à cette vie qui tend à devenir la sienne. Apprécie l’ingéniosité des Russes en ce qui concerne les sorts qui sont lancés dans l’enceinte du palais. Sa main porcelaine parcourt délicatement le papier peint alors qu’elle se permet une légère boutade à l’attention du prince Russe qui la suit du regard. Le bleu glacé de ses yeux la toise alors qu’elle remarque un sourire qui se veut sincère, étirer ses lèvres. Peut-être arrivera-t-elle à se faire à sa présence après tout. Elle lui offre un sourire malicieux. Vous avez raison nous devrions attendre quelque temps histoire de leur donner de quoi s’occuper répond-t-il avec un regard tout aussi malicieux. Elle hoche la tête le regard pétillant. Se surprend à penser que si cette entente persiste elle pourrait finir par l’apprécier. Il y a de grandes chances pour qu’elle se soit trompée sur son compte. Mais elle ne peut pas s’en vouloir, après tout elle n’a jamais cherché à le connaitre.  Poliment elle lui signifie son besoin de changer de vêtements. Cette robe de mariée lui va à ravir, certes, mais n’est pas le vêtement le plus confortable qu’elle ait connu. Prenez tout votre temps pour vous mettre à l’aise et retrouvez moi dans l’autre pièce quand vous souhaitez commencer la visite dit-il avant d’attraper un livre puis de se diriger vers l’encadrement de la porte. Elle l’observe de tout son long alors qu’il lui tourne le dos. Laisse ses yeux dessiner ce dos qui lui parait tant étranger. J’espère au moins que cette petite promenade compensera la lune de miel que je ne peux vous offrir pour le moment. ajoute-t-il avec un sourire presque désolée. Vera acquiesce le regard presque gêné puis se dirige vers la penderie.

Sa lune de miel. Le voyage qui pour elle signifiait son dernier moment de liberté et qui au final n’en est peut-être pas un. Doucement elle ouvre une de ses valises. Contemple ses nombreuses robes alors que d’un coup de baguettes elle les ranges dans son placard. Un formule prononcée, murmurée ; l’aide à quitter sa robe de mariée qui glisse lentement le long de sa poitrine, de ses hanches, de ses jambes pour finalement se retrouver à ses pieds. Délicatement elle prend de ses doigts le tissu blanc maculée et le porte une dernière fois contre elle en inspirant longuement. Après un bref instant la voilà habillée d’une robe simple et légère. Verte émeraude, ses cheveux bruns détachés tombant sur ses épaules. Elle pince les lèvres en s’observant dans le miroir. Elle paraît si commune à côté de son époux qu’elle en rougirait presque. Puis d’un pas décidé elle finit par le rejoindre dans le petit salon. Elle observe son mari qui, plongé en pleine lecture, ne remarque pas de suite sa présence. Sourit doucement en voyant à quel point il semble plongé dans ses réflexions. Oh bien sûr loin d’elle l’idée d’oublier ce que son mariage lui impose, mais leur entente reste primordiale elle le sait.Vous savez pour cette histoire de lune de miel ; vous n’êtes pas obligé de vous imposer ça pour moi… Mais si toutefois vous en avez envie, cette idée de partir un temps en Russie… Ca me plairait énormément…dit-elle d’un air innocent.
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Mikhail Strugatsky
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyDim 13 Juin - 14:14
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Mikhail & Vera
Mikhail tente de se concentrer sur son livre pour faire abstraction des bruissements de vêtements dans la pièce d'à côté. Bien qu'ayant grandi avec trois sœurs pour le moins envahissantes et une ombre qui le suivait presque partout, le Suprême a toujours conservé une certaine intimité, des portes closes qu'ils n'ouvraient à personne ou presque. Il pouvait fermer la communication par mur interposé lorsqu'il n'en pouvait plus d'être l'arbitre au milieu de joutes verbales ou lorsqu'il avait besoin de calme. Son appartement - bien qu'occupé en partie par Ilya - était également un havre de paix et un lieu de repli bienvenue ; et cette chambre lui permettait d'entreposer certains objets (importants ou secrets) sans risque que des yeux curieux ne s'y posent dessus. Avec autant de voyants autour de lui, c'était là peut-être une précaution superflue mais qui avait au moins le mérite de le détendre lorsqu'il ne se trouvait pas dans ses pièces. Et voilà que maintenant - en plus de partager son nom - il devait partager son intimité et ce soir, il partagerait le lit avec sa femme. Comme c'était son devoir, il irait jusqu'au bout des choses, mais Mikhail ne pouvait s'empêcher de redouter le moment où il devrait partager un peu de lui, de son lui véritable, à sa nouvelle épouse.

La voix de sa femme vient le tirer de cette rêverie passagère et embêtante qui tournoie dans son esprit depuis la fin du jeu. Il n'est pas certain de faire un bon époux. Ce n'est de toutes façons pas ce qu'on attend de lui. Il lève la tête aux propos prononcés, un sourire en coin qui se dessine bien malgré sur lui sur ses lèvres alors que Vera vient couper net toutes les pensées qu'il pouvait bien avoir auparavant. Vous savez pour cette histoire de lune de miel ; vous n’êtes pas obligé de vous imposer ça pour moi… Mais si toutefois vous en avez envie, cette idée de partir un temps en Russie… Ca me plairait énormément… D'un geste, il referme son livre et penche la tête sur le côté. Son air innocent ne le trompe pas mais si c'est ainsi qu'elle a prévu de lui faire des requêtes cela ne dérange pas le Strugatsky, il y a pire comme méthode ! "Vous voudriez partir avec moi ?" questionne-t-il, étonné tout de même que sa femme qui a tenté de se soustraire à cette union quelques heures plus tôt lui fasse une telle proposition. Tout en écoutant sa réponse, il réfléchit à la proposition ; il a après tout toujours de quoi faire dans sa ville natale et cela fait bien longtemps qu'il n'a pas revu les terres qui l'ont portés pendant de nombreuses années. L'idée n'est pas mauvaise, au contraire. "Ce serait un plaisir que de vous accompagner en Russie. Toutefois, j'ai quelques affaires à régler qui me retiennent ici indéfiniment. Et tant qu'elles ne le sont pas, je suis pieds et mains liés j'en ai bien peur." Tant que le coupable n'est pas appréhendé, Mikhail sait ne pas pouvoir quitter l'Angleterre et ses sœurs.

S'appuyant sur ses cuisses, Mikhail se lève avant de lui tendre le bras. "Prête ?" Et la question pourrait tout autant dire, prête à me suivre dans les couloirs de notre demeure, que prête à passer le restant de vos jours avec moi...
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MessageSujet: Re: Castle of glass▲ Mira   Castle of glass▲ Mira EmptyLun 5 Juil - 10:13
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Mikhail & Vera
Elle en a conscience ; ce soir c’est une partie de sa liberté qu’elle perd. Et même si son époux lui laisse miroiter quelques bribes d’espoir, elle n’est pas naïve au point de croire qu’elle gardera sa petite vie telle qu’elle était. Elle porte maintenant le nom des Strugatsky et même s’il prétend n’attendre d’elle qu’une descendance, Vera sait à quel point ce nom est important. Il peut offrir autant de privilèges que son lot de problèmes. Tout le monde ne voit pas d’un bon œil l’influence de cette famille Russe sur le territoire anglais et même si la plupart du temps se sont des sourires qui décore les visages sur leur passage, Vera sait à quel point tout ceci n’est que mascarade. Un masque visant à se faire bien voir et des alliances sevrant l’intérêt de ceux qui concluront un marché avec eux. Point. Dans le monde des sang-purs l’amitié et la sympathie n’existe quasiment pas. Même pas entre les membres d’une même famille. La jeune femme a beau avoir été élevée différemment, il n’empêche que sa famille à pactiser elle aussi avec eux. L’enfermant dans une cage - aussi dorée soit-elle - dont elle ne veut pas.

Alors qu’elle se sent à nouveau elle dans ses vêtements, elle profite d’un instant pour observer cette femme qu’elle reconnait encore. Son reflet qui n’a pas bougé, pas encore. Ce corps qui ne lui appartiendra bientôt plus. Elle s’est résignée au destin qui l’attend et même si elle est rassurée par la conversation qu’elle vient d’avoir avec Mikhail, une voix s’élève encore dans son inconscient pour lui crier que la belle vie est terminée. Et c’est le cas. Alors qu’elle se dirige vers l’ouverture qui la sépare de son mari, elle prend le temps de l’observer. Ne peut pas dire qu’elle le trouve repoussant. Mais elle ne ressent rien pour lui. Si ce n’est qu’un peu de sympathie suite à leur conversation. Au fond elle sait qu’elle devra se contenter de ça, car même si la froideur qu’elle ressent en la présence de Mikhail s’effrite doucement, elle est consciente que le chemin… Non, que leur chemin, est encore long. Elle n’a plus vraiment le choix, doit accepter ce destin qui lui file entre les doigts. Elle ne lui fait aucune promesse, car elle reste la sauvage petite Vera. Il ne lui en a pas fait lui non plus. Cette alliance qui orne son doigt n’est qu’une formalité et le contrat de mariage qui les lient porte bien son nom.

Alors elle réfléchit encore un peu. Essaie de faire le tri dans ses pensées alors que son regard ne quitte pas l’homme plongé dans sa lecture… Ou tout comme elle dans ses pensées. Ils n’ont plus d’autres choix que de vivre l’un avec l’autre. Plus d’autres choix que d’apprendre à se connaitre et à se faire confiance dans un monde où celle-ci n’existe plus vraiment. Ils n’ont pour seule solution de faire au mieux pour se protéger l’un l’autre afin de ne pas devenir la proie de ceux qui les entourent. Voilà à quoi est vouée la vie d’un sang pur. Voilà à quoi est vouée leur vie. Un léger soupir franchit la barrière de ses lèvres tandis qu’elle signifie sa présence à son mari. Lui propose l’idée folle de partir en Russie pour leur voyage de noce. Et pourquoi pas ? Un premier voyage et une promesse de lui offrir un échange avec des alchimistes, voilà qui est suffisant pour Vera. Elle fait un premier pas vers lui, oubliant presque la boule qui entrave sa gorge. Lui offre un léger sourire tandis qu’il lui demande si elle est prête. Elle observe ce bras qui lui est tendu une seconde qui lui parait une éternité. Fait un dernier adieu à Vera Slughorn. Prête. dit-elle en attrapant le bras de son mari. Embrassant à nouveau la sensation d’être celle qui porte le nom de Madame Strugatsky.
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