BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 bellyache + terrible two

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MessageSujet: bellyache + terrible two   bellyache + terrible two EmptyMer 29 Déc - 19:03
Thought that I'd feel better but now I got a bellyache
st james, septembre 2007 + @george weasley
Les chuchotements déplacés qui gravitaient entre les phoenix déchus la rendait irritée. Entre les murs, la naissance future d’une tête rousse à nouveau affublée du nom de Weasley résonnait. Evidemment, cela concernait le frère qu’elle aurait le moins soupçonné, mais Gin n’était plus à un choc prêt. A vrai dire, elle aurait presque dû s’attendre à tout cela : elle avait toujours tort. Mais si elle n’aurait pas été surprise d’apprendre cette grossesse par une autre voix que le principal concerné pour un autre de ses frères, elle était particulièrement déstabilisée de se voir annoncer la nouvelle par nulle autre que sa mère avec qui elle n’avait pas les meilleurs des rapports. Après tout, si Hermione avait été enceinte, elle n’aurait presque pas été étonnée que Potter lui même soit au courant avant elle, alors qu’il se trouvait bien loin d’eux, mais que George, George qui a été là, George pour qui elle a tant d’affection, le frère qu’elle comprend le mieux, s’effaçant derrière l’ombre de leur mère pour lui confier son engeance à venir, ne lui annonce pas la nouvelle directement, c’était un coup de massue.

Si la raison voulait que Gin comprenne son silence, l’animal blessé sans cesse ne voulait pas panser ses blessures. George, qui a tant perdu, qui s’est tant perdu, devant désormais choisir et tanguer vers un avenir où il deviendrait boussole, quand ses propres aiguilles se sont envolées pour l’ailleurs. Comment affronter une famille déjà tant meurtrie et affaiblie, pour exposer tout ce qu’on ne peut pas dénier : choisir de fuir, ou de porter un nouveau rôle dont personne n’avait les épaules ces derniers temps, si on oublie Bill qui s’était déjà épanché de ce côté ci. Peut être serait-il le pire des conseils quand on observait combien il était entiché de sa douce Hope. Mais choisir de tous, sa mère, Gin l’avait amer. Parce qu’il n’y avait pas plus jugeante et déterminante qu’elle. Alors, elle avait fait ce qu’elle savait faire de mieux : chasser son frère à coup de chauve furie jusqu’à ce qu’il lui envoie un message pour discuter. George était certes, assez réactif pour éviter ses sortilèges, il était surtout suffisamment intelligent pour ne pas laisser l'agacement de sa sœur s'étendre trop longtemps.

Retrouvailles au goût de sel quand elle daigne le rejoindre dans un des salons de St James, le corps encore endolori des battues. “Wait, I have to take my pill before we talk.” Pire des garces, à sortir de son sac une bouteille d’eau et la plaquette de pilule pour s’assurer d’être sous contraceptif. “No way for me to live something like this. Maybe I should have offered you some condoms instead of a new walkman for your birthday… Too little too late isn’t it?” Pourtant, ils étaient l’un comme l’autre des sorciers, et dans ces temps incertains où Gin avait parfois la sensation que sa magie manquait de force, elle arrivait toujours à avoir une alternative moldue à ce désagrément potentiel. Si une part d’elle était profondément soulagé qu’il ait pu trouvé un peu de réconfort entre des bras tendres, car il n’y avait pas grand chose de mieux pour l’aider à ne pas sombrer de son côté, elle restait stupéfaite de sa bêtise. Enfin, avait-il besoin qu’on lui rappelle que ce genre de choses se gère à deux ? Que ça ne reste pas dépendant uniquement de la sorcière ? Son frère était-il devenu un rustre doublé d’un idiot ? Quelques gorgées avalées pour faire passer la pilule plus facilement, elle était désormais presque prête à l’écouter.

Mais avant cela, la tempête devait s’essouffler. “You choose to tell this to her first instead of me? Oh dear, you love trouble.” Sa voix se fait chancelante, elle qui voulait rester digne, ne pas hurler pour une fois. Oui, il aimait les problèmes, aussi bien en choisissant la pire personne à qui confier cette information en premier, mais aussi en évinçant Gin de la nouvelle. “And now, everyone knows, and you didn’t tell me face to face. Our mother had to tell me. How hurtful was it.” Avait-elle mal interprété leur proximité ? S’était-elle trompée sur le soutien qu’ils tentaient de s’offrir dans toutes leurs facettes cabossées, leurs corps claudiquant qu’on peinait à comprendre dans leur famille d’apparence si soudée… “Can’t wait for you to learn that I’ve got married without telling you before, maybe we’ll be equals then.” Glaciale, les bras croisés, elle ne pouvait s’empêcher de le toiser. La colère d’être laissée de côté, encore, n’arrivait pas à s’effacer suffisamment pour être présente à l’instant pour lui. Elle devait d’abord déverser son mécontentement avant de retrouver un vrai rôle de soeur.
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Le secret de George (et pas que le sien, en fait) n’en est dorénavant plus un. En même temps il a fait plus ou moins son deuil du caractère « secret » de la grossesse Sinead à partir du moment où il a lui-même annoncé la nouvelle à sa mère. Ce n’était pas un coup longuement réfléchi. La confidence lui a échappé dans un moment de détresse. Si c’était à refaire, sans doute qu’il ne distillerait pas la nouvelle de la même façon. Peut-être qu’il aurait dut organiser une sorte de révélation groupée. Réunir toutes les personnes significativement proches de lui (y en a plus tant que ça après tout, vu la tendance qu’ont les gens qu’il aime à tomber comme des mouches) et leur dévoiler le pot aux roses. Peut-être en ayant bu un peu au préalable, histoire d’encaisser le déluge de réactions qu’il se serait pris en pleine figure.

C’est maintenant qu’il lui faut jongler avec les réactions des gens. Ça varie beaucoup, les réactions en question. Il y a ceux (en majorité) qui le félicitent, un grand sourire aux lèvres, comme si c’était vraiment une bonne nouvelle, une sorte de lumière tout juste allumée au coeur de son monde de ténèbres. Les félicitations, George les accueille avec un visage un peu figé, un sourire crispé. Elles viennent de ses proches mais pas seulement maintenant que la nouvelle semble s’être répandue comme une trainée de poudre. C’est un peu flippant, mais c’était nécessaire aussi et surtout. Fallait bien que ça arrive.

Outre les félicitations, et généralement de la part des gens qui ont un aperçu plus intime de ce qu’est devenu sa vie, il fait face à des personnes à l’air inconfortable (quoique ne l’étant assurément pas autant que George lui-même) qui ne savent pas trop comment réagir. L’étreindre ? Lui asséner une tape sur l’épaule ? Arborer une expression entre joie teintée de tristesse et d’appréhension ? La colère, il ne s’en prend pas beaucoup à la figure, en tout cas. Du moins pas jusqu’ici.

Le pire est à venir.
Ginny.
George a commis une grosse erreur et il le sait. Laisser la vérité émaner principalement de la bouche de sa mère (et se confier à sa mère en premier lieu), c’était loin d’être la meilleure idée qu’il ait jamais eut. Il l’a regretté presque directement d’ailleurs. S’il n’a pas manqué de puiser même discrètement du réconfort dans l’insubmersible amour maternel, ce sentiment a commencé à prendre l’eau à l’instant où sa mère s’est emballée quant à cette naissance à venir. Hors de question qu’il tourne le dos à ce bébé, à son enfant. C’est ce que sa mère lui a clairement signifié, comme si c’était si simple, comme si ça tenait même de la stricte évidence.

Une chose à la fois cependant. Pour l’heure et à défaut d’avoir été bon dans l’annonce de sa future (potentielle) paternité, il a décidé de prendre autant que possible les choses en main à ce stade en demandant à sa soeur de venir rele trouver. Il se trouve maintenant dans un des salons du St-James, une tasse de chocolat entre les mains, made-in lui-même. Une piètre imitation de celui de sa mère qu’il tarde à boire, l’estomac noué en une boule d’appréhension. Il attend la tornade qui ne va pas manquer de s’abattre sur lui.

Il est en train de récapituler mentalement ses arguments (des arguments mal fichus et maladroits, mais des arguments tout de même), quand sa petite soeur finit par débouler. Elle ne perd pas de temps, s’est à peine véritablement avancée dans la pièce que déjà elle lui fait la morale sur son rapport au sexe et son inaptitude évidente à se protéger. Il est vraiment en train de se prendre en pleine poire un discours sur la contraception de la bouche de Ginny (ce qui serait déjà calamiteux de la bouche de n’importe qui d’autre). Il l’a peut-être un peu mérité soit, mais sérieusement ? Il en est brièvement sonné, au point qu’il a peine le temps de lâché un « Gin.. » tantôt préventif, tantôt gorgé de regrets, avant que sa soeur ne rouvre la bouche pour lui assener une nouvelle slave de reproches.

George ne fait pas mine de l’interrompre alors que les mots s’enchaînent et l’atteignent en plein coeur. Outre la colère de Ginny, il ressent surtout de la peine dans sa voix et c’est ce qui lui fait le plus mal. Il est capable de digérer une dispute et il a désormais de l’expérience pour ce qui est de blesser ses proches (par inadvertance ou pas), mais décevoir ainsi sa soeur a une toute autre saveur. Il s’est toujours bien entendu avec Ginny mais de toutes les relations qu’il entretiens avec les membres de sa famille depuis la mort de Fred, celle qu’il le relie à sa soeur est peut-être celle qui se porte le mieux. Ginny est de bien des façons sa plus solide alliée. Une épaule sur laquelle s’appuyer, sans même avoir à la réclamer. Elle a des raisons de lui en vouloir à présent. Sa colère est justifiée. Il la laisse donc l’étaler. Il prendra les coups qu’elle estime devoir lui donner, sans broncher (du moins jusqu’à un certain point). Il est prêt à encaisser.

Il la laisse donc aller au bout de sa prise de parole et ne rouvre la bouche que lorsqu’elle s’est immobilisée, les bras croisés. Voilà, c’est à lui de parler. Et les mots sont lourds sur sa langue, les arguments récapitulés il y a quelques instants brusquement durs à formuler. « I know I fucked this up » qu’il lâche au bout de quelques secondes, ses deux mains entourant son mug. « And I'm sorry you have to learned about all of this from mom. You're right, I should have tell you first » il aurait dut s’en confier à Ginny avant leur mère. Leur mère qui n’était même pas la première à le savoir mais George se voit encore moins annoncer à sa soeur que Winston Karahalios a appris la nouvelle le jour où lui-même en a été informé. « It’s not an excuse, but I hadn't planned on confessing it to mom when I did. It just happened. I couldn't sleep, I went downstairs to make myself some tea and I.. » Il quoi ? « I fell appart and she was there to catch me so I tell her. » Il pousse un gros soupire. Toute cette situation crains vraiment. « I never meant to hurt you. » Il accroche son regard au sien, l’affronte sans faiblir tout du long histoire qu’elle n’ait pas l’idée de remettre en question les propos qu’il énonce. Non pas que cela soit susceptible de suffire pour autant. S’il suspecte Ginny de ne pas être capable de lui faire la tête bien longtemps, il la connaît également assez pour savoir que ça ne la retiendra pas de le faire languir un peu. Ce serait de bonne guerre après tout.


@ginevra weasley - BELLYACHE
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