Une nouvelle semaine, des nouvelles soirées. Dans le monde des sang-purs et des affaires, ça n’arrête jamais. Toutes les raisons sont bonnes pour se réunir et parler de notre puissance et de notre richesse. Ce n’est pas différent pour les Strugatsky qui même s’ils sont désormais plutôt bien implantés sur le territoire britannique, doivent encore plus officialiser leurs marques. En tant qu’image de la famille, Zoya se doit d’être de tous les événements. Elle se doit de vendre leur nom et leurs produits. Refuser une invitation est très mal vu et des hôtes et de ses ainés qui comptent sur elle pour flatter l’ego des puissances et espérer créer de nouvelles alliances. Elle doit représenter sa famille à la perfection, jouer de son charme et les attirer dans ses filets. Depuis sa petite rébellion, la belle a repris du poil de la bête. Elle veut se racheter auprès des siens, se faire pardonner de leur avoir causé des soucis qui auraient facilement pu être évité. Elle essaie de faire oublier ses incartades et fait preuve de maturité en négligeant ses demandes et besoins personnels. En oubliant son propre bonheur. C’est la famille avant tout, ça a toujours été le cas et ça ne changera pas de sitôt. Zoya a finalement accepté ce qu’on lui impose. Elle accepte son rôle et les choix qu’on fait pour elle.

À commencer par celui de son futur mari. Hector Rowle, qui a bien voulu l’accompagner ce soir-là – même s’il n’a pas réellement eu le choix. C’est leur première sortie en tant que fiancés. C’est la première fois que l’association Rowle-Strugatsky est présentée. Ils ne se sont vu que quelques fois avant l’officialisation de leur union. D’abord lors d’un diner dirigé par sa belle-mère Rosemary qui s’est relativement bien passé, puis quelques fois alors que le duo a fait quelques balades, seuls, dans le but d’apprendre à se connaitre. Zoya ne sait pas vraiment comment elle se sent vis-à-vis d’Hector qui n’est pas le plus bavard ou le plus confiant qui soit. Elle se dit que ça va peut-être lui prendre du temps avant d’être plus à l’aise, peut-être qu’il est timide. Il n’est pas méchant, mais il manque un peu de vivacité. Elle n’ose pas dire qu’il est ennuyant. Il est las, terne et sans saveur. Tout le contraire d’elle. pour que tu puisses continuer à briller. lui a soufflé Brygida quelques heures auparavant lorsqu’elle se préparait et que Zoya appréhendait la situation à venir. Oui parce que, il n’y a aucun éclat chez Hector. Il passe vite inaperçu. On l’oublie rapidement. La benjamine comprend que c’est le but de ce mariage. Rayonner au détriment de l’autre. Faire oublier les Rowle. Se mettre à l’avant, mais elle aimerait bien qu’il prenne lui aussi sa place. Si la jeune fille est à l’aise avec l’attention qu’on leur porte à la suite de l’annonce de leurs fiançailles, ça ne semble pas être le cas de l’architecte. Elle lui a demandé de faire acte de présence à son bras avant de le congédier ne voulant pas non plus le rendre malade. Elle ne veut pas être contrôlante. Elle ne veut pas être une partenaire sévère qui organise la vie de son compagnon. Elle se doute qu’il ne prendra jamais d’initiative, mais elle ne lui dictera pas ce qu’il doit faire. Elle n’est pas sa mère.

Alors qu’elle papillonne d’un groupe à l’autre avec une aisance que seule elle peut le faire. Elle rit, discute, complimente. Elle se montre tactile, elle fait les yeux doux. Elle apprivoise, elle charme. Elle est dans son élément. Parfois, elle jette un regard vers Hector qui s’est trouvé un coin où jouer les plantes vertes. Elle lui sourit pour l’inviter à la rejoindre, mais il ne bouge pas. Alors elle hausse les épaules et retourne à ses conversations. Le temps passe et elle ne fait plus attention à lui.

Le changement est drastique. Ce n’est pas la même Zoya des derniers mois qui s’est présentée à cette soirée caritative. Celle qui broie du noir, qui n’a aucune envie d’être là et qui a perdu de son pétillant a fait un bref passage dans le monde, mais c’est terminé. La Zoya éclatante est de retour. Ça lui fait du bien de retrouver ses repères et sa bonne volonté, de reprendre son rôle au sérieux. Parce qu’au fond, elle adore ça. C’est loin d’être une corvée pour elle. C’est naturel. Elle ne force rien. Tous les rires, tous les sourires, toutes les émotions sont vrais. Rien n’est feint. Elle s’intéresse vraiment aux gens et à leur vie. Elle aime leur poser des questions et les connaitre d’avantage. Elle parle rarement et préfère écouter. Même ceux qui ne font que se vanter, ceux qui sont exécrables ou ceux qui ont des idées arrêtées et très loin des siennes, elle réussit à les écouter sans broncher. Elle a compris avec le temps que les gens de la haute société aimaient s’entendre parler et qu’il est préférable d’hocher la tête en silence plutôt que de partir des débats houleux. C’est ce qui fait vendre, c’est ce qui fait en sorte qu’elle les met dans sa poche. Elle en dit juste assez pour les charmer et les envoûter. Ce soir-là, elle est en quelque sorte, le centre d’attention. Plus qu’à l’habitude. C’est l’officialisation de ses fiançailles avec Hector Rowle et la société, même si elle est surprise de cette drôle d’association, est plutôt excitée de cette nouvelle alliance. Les félicitations fusent de toutes parts et Zoya les accepte volontiers. Elle rayonne. Elle déteste cet accord. Elle déteste ce choix imposé, mais elle a accepté pour la prospérité. Pour faire sa part dans l’entreprise.


À ses côtés, ce n’est pas son fiancé qui s’est rapidement éclipsé pour se trouver un coin plus tranquille au bout de la salle, mais bien Rosemary qui prend les compliments. Zoya sent bien que sa future belle-mère est plus qu’heureuse de ce mariage à venir. C’est probablement celle qui est le plus aux anges dans cette affaire. Elle sait que les Rowle vont continuer de briller aux côtés des Strugatsky. Zoya a pu l’entendre marmonner qu’elle allait rendre jaloux les autres branches grave à cette alliance. Si ça fait plait et que c’est avantageux pour les deux parties, tant mieux.


Elle est pleine conversation avec un membre du magenmagot lorsqu’elle sent une main sur son bras. Surprise, elle se retourne pour apercevoir Hector qui demande à l’emprunter. Elle se permet un sourire à son égard et s’excuse auprès des convives. Alors qu’ils s’éloignent, elle peut entendre les commentaires sur le fait qu’ils forment un beau couple et qu’ils sont vraiment mignons ensembles. "Tout va bien?" Qu’elle lui demande alors qu’elle sent la moiteur de sa paume sur sa peau. Il semble nerveux, plus qu’à leur arrivée. Il l'emmène loin de la cacophonie de la salle, loin des regards curieux, loin de sa mère. Il ouvre la bouche et elle tend l’oreille. Elle fronce légèrement les sourcils. Il ne termine pas ses phrases, elles sont saccadées. Les mots sont mâchés, certains sont murmurés. Elle ne voit pas du tout où il veut en venir, mais son discours semble important. Hector est interrompu par le prénom de la belle qui est lancé vers eux. Elle envoie la main et fait un « un » avec son doigt pour signifier une minute. Ses yeux verts retournent auprès d’Hector et sa tête se penche légèrement sur le côté pour tenter de mieux comprendre ce qu’il essaie de lui dire. Il reprend la parole, de façon toute aussi désorganisée, mais elle comprend finalement en faisant des liens. Elle se fiche de lui, ce n’est pas un secret, mais ça la rend tout de même triste qu’il soit dans cet état. Tactile, elle va chercher sa main. "Hector, je…" Elle cherche ses mots. Elle ne sait pas vraiment quoi lui dire. "Je sais que tout ça ce n’est pas pour toi. " D’un mouvement de bras, elle englobe la salle, tous les invités et l’énorme buffet. "Je sais que tu ne te sens pas à ta place, je l’ai bien compris. Mais…tu dois faire des efforts. C’est ce que nos familles veulent." Il lui fait pitié et elle en veut à Brygida de lui avoir mis un homme si terne, si peu confiant à ses côtés. Alors que d’après elle, il pourrait être tellement plus s’il le désirait et qu’il mettait un peu du sien. Elle l’observe, le cœur battant. Ce n’est vraiment pas l’endroit pour en discuter et tout bousiller et faire hontes à leurs familles. Les apparences, c’est tout ce qui compte. Il doit accepter son rôle. "Je…je n’ai pas le pouvoir d’annuler, tu le sais bien." Malheureusement, aucun des deux ne contrôle cet aspect de leur vie. Si ça avait été sa décision, jamais elle n’aurait choisi Hector. C’est vrai qu’ils n’ont rien à faire ensemble. N’importe qui qui les connait, le voit et le sait. "Je te promets que ça ira mieux les prochaines fois. "

Zoya est surprise par le changement qui s’opère en quelques minutes en Hector. D’abord nerveux, hésitant, piteux, inconfortable, dépassé et même apeuré. Elle la senti se ramollir encore plus lorsqu’elle a semblé démolir ses espoirs d’annulation de fiançailles. Elle tente de le réconforter et de lui faire comprendre que ce ne sera pas toujours ainsi, que ce soir-là, c’est spécial et c’est important qu’il se montre à la hauteur, mais il ne veut pas. Il ne veut pas jouer le jeu. Elle peut en jouer une partie pour les deux, mais elle ne peut pas tout faire seule. Il doit faire sa part du marché. Ce n’est pas difficile, pourtant. Juste d’être à ses côtés et la soutenir. Il n’est même pas obligé d’ouvrir la bouche, juste de jouer les statues. Est-ce trop demandé? Est-ce qu’elle le répugne? Est-ce qu’il la déteste au point de ne pas vouloir être vu avec elle le temps de quelques heures? La belle sent l’impatience monter en elle. Elle serre son poing libre, l’autre toujours dans celle de son fiancé qui semble pourtant lui glisser entre les doigts. Elle sent les regards sur eux. Des mielleux, des soupçonneux, des ennuyeux, des rieurs. Elle sent le rouge monter à ses joues. Les convives vont s’imaginer des choses. Ça va parler entre eux et il y aura des rumeurs. Elle en veut à Hector de ne pas saisir l’importance de cette alliance sur leurs familles, mais aussi sur la communauté sorcière. Son regard vert trouve celui sévère et interloqué de Rosemary. Elle ne veut pas la mêler à ça. Elle ne veut pas qu’elle humilie son fils. Zoya revient vite à Hector oubliant sa belle-mère qui fait peur. Elle essaie de le remonter et quand elle le pousse à prendre son rôle, il s’adresse à elle avec un ton dur passif-agressif qui surprend la Strugatsky, mais agréablement. Enfin un peu de caractère. Ça lui fait presque plaisir de voir que son fiancé est capable de montrer un peu de couleurs, même si ce n’est que pour quelques secondes à peine.

La belle penche la tête pour chercher le visage du Rowle qui la fuit. Ce n’est pas ce qu’elle veut. Elle veut qu’ils forment une équipe, qu’ils affrontent ces soirées ensemble. Elle ne veut pas qu’il s’écrase toutes les fois qu’il se sent de trop ou pas à sa place. Sinon, il va être malheureux. Elle roule des yeux en apercevant Henrik qui vient à nouveau vers eux, mais qui tourne les talons dès qu’il aperçoit le regard noir lancé par Hector en sa direction. Il lâche sa main pour replacer ses cheveux qui semblent un peu plus pâles, ce qui fait plisser les yeux de la brune. Ce qui retient surtout son attention, se sont ses traits déformés. Il est énervé et ses cheveux prennent une couleur bleuté. Elle plaque une main sur sa bouche alors qu’elle remarque les changements physiques très visibles. Rosemary lui a pourtant confié qu’il bridait sa métamorphomagie. Quelque chose cloche. "Hector! Attends!" Elle fend la foule dans laquelle il s’est aventuré maladroitement. Elle repousse Henrik qui tente de la retenir. Elle ne sait pas si c’est pour préserver les apparences, parce qu’elle est trop gentille ou parce qu’elle s’inquiète pour lui, mais elle ne souhaite que le rejoindre. Il n’y a que lui dans sa mire, le reste n’existe pas. Elle réussit finalement à accrocher son veston et à l’atteindre. "Hector! Tes cheveux!" Elle s’approche de lui et le force à se retourner vers elle. Elle affiche une mine surprise. Ses pupilles aussi sont anormales. Ça chuchote autour d’eux, on les pointe. Rosemary pousse les convives pour les rejoindre. Zoya sait que ça va mal se terminer si elle laisse l’architecte discuter avec son fils. À nouveau, la belle prend la main de son fiancé et l’entraine ailleurs. Il doit se calmer.

Zoya n’a qu’une idée en tête, mettre Hector en sécurité loin des regards et de la honte. Elle, elle pourra se relever des racontars et des rumeurs, mais pour lui ça sera plus difficile. Il n’a pas sa prestance, ni sa présence. Il n’a pas sa facilité à être à l’aise en public et il ne connait pas aussi bien la bande de sang pur qui n’attend qu’une faute de l’un des leurs. La Strugatsky sait que si sa mère lui tombe dessus, s’en est fait pour lui. Rosemary va probablement lui en vouloir, mais elle est prête à prendre le risque. Pour l’instant, son fiancé est plus important que tout le reste.

Ça lui fait bizarre de penser et de réagir ainsi. Jusqu’à maintenant, Hector était plus une épine dans le pied, qu’une personne à se soucier. Il était un mannequin à son bras, pas une personne affectionnée. Elle ne subit plus sa présence, elle l’apprécie. Pas seulement parce qu’on lui a imposé et qu’elle est en quelque sorte obligée, mais sincèrement. Elle en prend bien conscience. Elle se doute qu’ils ne seront probablement jamais amoureux et qu’il va souvent l’ennuyer, mais elle croit qu’ils peuvent devenir complices, s’entraider et se soutenir. Ça la soulage d’entrevoir ce futur qui s’annonce douillet à ses côtés, sa grande peur étant de se retrouver avec un homme imbue de lui-même et qui la traite comme une moins que rien. Un homme sévère qui profite d’elle. Hector n’est pas le plus flamboyant, mais elle l’aidera à trouver sa place pour qu’il ne se perde pas. C’est dans cette optique qu’elle cherche un endroit où ils pourront être tranquilles et qui permettra au Rowle de se calmer. Ce dernier lui indique la salle de bains des hommes et la belle n’hésite pas une seconde à s’y engouffrer à la suite du métamorphomage. Un homme s’y retrouve et il est surpris par leur arrivée fracassante. Hector essaie de lui faire comprendre de les laisser et Zoya en rajoute. "Sortez s’il-vous-plait!!" Qu’elle s’exclame vivement, ses poings serrés, tout en restant polie lorsque l’homme hésite en les apercevant et surtout elle. Il ne se fait pas prier et rapidement, ils sont seuls. Hector se dirige vers les lavabos et s’asperge l’eau dans le visage. Zoya s’empare d’une serviette et lui tend pour qu’il puisse s’essuyer. Elle hésite à poser une main sur son épaule pour lui faire comprendre qu’elle est là, mais elle s’éloigne plutôt, lui laissant de l’espace. Elle sait qu’il est en colère parce qu’elle le voit dans une crise et qu’il en a honte. Elle ne comprend pas pourquoi il se bride, mais ne pose pas de question. Elle hoche simplement la tête lorsqu’il lui demande si elle savait. Rosemary peut avoir la langue bien déliée quand elle le veut malgré ses airs mystérieux. Ceci dit, la jeune femme est heureuse d’avoir eu cette information en mains, elle a pu réagir rapidement.

"Non. Je reste avec toi jusqu’à ce que tu sois mieux." Dit-elle fermement, légèrement énervée qu’il la repousse encore une fois, refusant son soutien. "Hector? Est-ce que j’ai fait ou dit quelque chose de mal?" Elle ne veut pas l’énerver d’avantage, mais elle a besoin de savoir pourquoi il a réagi ainsi. Elle a l’impression que cette crise surprise est de sa faute.

Elle avait imaginé l’annonce de ses fiançailles se passer d’une tout autre façon. Elle n’a pas pensé que son fiancé ferait une crise cette soirée-là, alors que Rosemary lui a bien dit que ce n’est pas arrivé depuis un moment. Zoya se doute que toute cette démonstration de grandeur est l’une des raisons. Il a pris conscience pour la première ce que ça signifie marier une Strugatsky. Elle avoue que ça peut faire peur, mais ce n’est pas comme s’il est seul. Elle est là. Il n’est pas celui qu’elle aurait choisi, mais elle sait qu’il peut faire l’affaire. Elle sait qu’ils peuvent s’aider mutuellement et former une belle et mignonne alliance.

Elle insiste donc pour l’aider et pour rester avec lui, mais il fait volte-face. Son apparence a complètement changé. Il n’a plus rien du jeune homme nerveux et qui a peu confiance en lui. Elle fait un pas vers l’arrière, les yeux grands ouverts de surprise. Zoya accuse les paroles mesquines lancées par Hector sans broncher. Ses poings serrés, elle sent son orgueil être touché. Il la rejette, l’empêche de l’aider. Sa douceur fait défaut pour la première fois. Elle ne réussit pas à lui remonter le moral. Est-ce que ça sera toujours ainsi? Quand il aura une crise, il deviendra cet être pathétique et dur qui invective tout sur son passage? Elle ferme les yeux. Ils trouveront un moyen. Pour le moment, elle doit faire ce qu’il demande. C’est comme ça qu’il lui fera confiance. Même si ça lui crève le cœur de le voir comme ça.

Elle hoche la tête. "D’accord. Si c’est que tu veux." Elle tourne les talons et se dirige vers la porte. Elle pose sa main sur la poignée, mais ne l’ouvre pas. Elle la fixe. "Tu ne me dégoûte pas, Hector. J’ai envie de te connaitre. Je sais que tu es quelqu’un de bien. Juste, il faut que tu me fasses une place. Il faut que tu me fasses confiance. Je sais qu’on peut faire une bonne équipe. On est ensemble là-dedans." Elle se tourne vers lui, sans lâcher la poignée. "Prends soin de toi. " Elle serre les lèvres dans un sourire désolé et ouvre finalement la porte. Une petite foule s’est formée autour d’elle et Zoya en est particulièrement surprise. Rosemary est au premier rang et elle s’avance vers Zoya qui met une main devant en fermant la porte. "Que se passe-t-il mademoiselle Strugatsky? Où est Hector? Je veux le voir." Elle regarde sa belle-mère et se met devant pour l’empêcher de franchir la porte. "Il a besoin de temps." Pour se remettre de la situation, mais aussi pour tout ça, les soirées, les potins, les apparences. Pour eux. Elle plisse les yeux pour lui faire comprendre de le laisser seul. Rosemary recule, l’air sévère. Elle fait signe aux curieux d’aller ailleurs. Zoya sourit satisfaite. Hector n’a vraiment pas besoin de sa mère pour en ajouter une couche. Elle sent Izar derrière elle et elle prend son bras. "Tu viens prendre l’air avec moi?"