BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Chemical World ─ (janell)

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MessageSujet: Chemical World ─ (janell)   Chemical World ─ (janell) EmptyVen 8 Jan - 15:37
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TW : Use of narcotics – Slight cursing

Le Saint Graal roule contre la pulpe de tes doigts. Pupilles engluées sur le diamant jaune, tu la sondes comme s’il s’agissait de la toute dernière fois. Magnétisé par sa figure oblongue ainsi que sa teinte canari qui te font saliver d’avance. Inhalation de rigueur – thorax bombé. Étendu façon étoile de mer dans ton lit d’enfant. Un bras, ballant, d’un côté. L’autre faisant office de pincette au-dessus de ton minois. Ton rythme cardiaque monte d’un cran tandis que ta bouche s’entrouvre instinctivement. La langue baignant inlassablement dans son écume avide, prête à glaner la précieuse dragée, serpente au-delà de ses frontières buccales. Rituel indispensable qui se veut avant tout visuel. Nonchalance intentionnelle d’un acte prohibé. Toutefois, tu ne fais jamais durer la contemplation plus d’une minute. L’appel étant bien trop fort. Alors d’une traite tu l’absorbes. Sans jamais boire au préalable. Bien que tu ne sois pas à l’abri d’une fausse route un de ces quatre. Qui, ici, prend des drogues allongé ? Toi, évidemment, mais tu es loin d’être un exemple. Son passage rugueux dans ta trachée te fait sourire jusqu’aux oreilles. Un aller simple pour une euphorie artificielle que tu souhaites éternelle. Et tout ça sous forme de capsule. Elle est pas belle la vie ?

De là, tu n’as plus qu’à te laisser happer par les tangages d’une perte de contrôle assurée. Mais pour toi, ça vaut le coup. Au diable les effets secondaires. Tout ce qui t’importe c’est l’instant. Et ce qu’il te procure. Et là, tout de suite, t’as envie de bouffer le monde entier. D’aller dire aux gens que tu aimes, eh bien, que tu les aimes. De décrocher la lune, aussi, s’il le faut. Subitement, un profond sentiment de bien-être te submerge, en témoigne les reliefs sur tes avant-bras. Suivi d’un frisson qui ne fait qu’accroître ton sourire esquinté. Tu récupères en coup de vent le strict nécessaire pour aller dehors. À savoir ta baguette et ta morlingue qui s’effrite. Peut-être bien que t’iras au Filet Diable. Ou, non, tiens. Tu te décides plutôt à rendre une visite de courtoisie aux filles. Tu l’avais promis, il y a un mois de cela. Voire deux ? Bref. Une bise à ta mère, ne sait-on jamais ce qu’il pourrait t’arriver, et tu files à toute vapeur par le réseau de cheminées. Ah, tu fais quand même une halte pour vérifier que tu n’as pas oublié ton pochon et tes flacons. Non, tout est en ordre. Une poudre de cheminette plus tard, et te voilà avalé par un brasier verdâtre. Direction le Chemin de Traverse !

Arrivée en douceur. Normal, tu as ça dans le sang. T’es pas vraiment le genre d’individu à te vautrer la tête la premi-... Quoi que. Sans grande surprise, y’a du monde. De toute façon t’es pas là pour faire du lèche-vitrines. Même si… une petite glace ne serait pas de refus. Non, non. D’abord les filles, ensuite tu feras le morfal. Attends. C’est où déjà qu’elles crèchent ? Au-dessus de Fleury et Bott. Ça te revient. Tu galopes dans le dédale du Chemin de Traverse avec tes jambes de girafe, là. Tu arrives à bon port en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Zut. T’as zappé de prendre un cadeau. Vite, vite, vite. Improvise. Tu balayes l’alentour d’un regard dépêché. Par terre, un caillou en forme de cœur. Ou d'une patate. Au choix. Tu le chopes avant de t’engouffrer dans l’étroitesse de l’édifice. Premier ou deuxième étage ? Oh, tu sais plus. Va pour le premier étage. C’est à grandes enjambées que tu te hisses dans l’escalier. Apparaît la fameuse porte contre laquelle tu te jettes, tambourinant dessus sans retenue. Une petite frayeur, ça fait jamais de mal. Tu en rajoutes une couche. Car clairement, tu n'as que ça à foutre.

« OPEN UP!... » Que tu brailles sans vergogne. « They are after me... Hurry, hurry, damn it! HURRY! » Le tout entrecoupé par l'incouscience d'un rire nasal.
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Tu étais tranquillement en train de jouer contre toi-même aux échecs sorciers, histoire de t’entraîner un peu et de pallier le fait que ce cher Lesath était désormais très pris avec ses cours. Ça te changeait les idées, aussi, alors que les lettres envoyées par hibou aux différents maîtres alchimistes de Grande-Bretagne avaient été déclinées par plusieurs. Bon, tu avais identifié la plupart de ceux et celles qui pourraient t’aider, te renseigner, te permettre de comprendre là où ta pratique alchimique avait été viciée par la malédiction qui te dévorait, et fort heureusement, tous ne t’avaient pas fermé la porte au nez. Mais quand on regardait la liste établie, ça n’était quand même pas la grande majorité qui avait accepté de te rencontrer. Probablement le problème de ne pas avoir un grand nom dans ce pays de merde, pétri de préjugés et d’a priori sur la pureté du sang magique.

Donc, pour te changer les idées, tu jouais contre toi. Tes pièces d’échec étaient habituées à cette pratique, même s’il avait fallu les plier à ta volonté au départ, les rouges refusant de prendre des ordres auprès de toi lorsque les blancs en avaient déjà de ta part. Mais bon, il fallait croire que c’était mieux d’être sur le plateau de jeu que rangé dans la boîte.

Actuellement, tes cheveux noirs épars, tes boucles encadrant ton visage concentré, tu étais face à une situation dont tu essayais de te sortir, un problème comme un autre, auquel tu étais parvenue au bout de 32 coups chacun. Il n’y avait plus beaucoup de pièces sur l’échiquier, ce qui voulait dire qu’on arrivait vers la fin de partie, mais tu essayais de trouver un moyen de faire mat, et pour le moment, ça n’était pas encore gagné. Te levant de ta chaise, tu regardais désormais le plateau de haut, comme pour prendre de la hauteur dans tes intentions et tes inspirations. Mais alors qu’une stratégie te semblait se détailler progressivement, tu fus tirée de ta partie par des coups répétés et particulièrement véhéments contre ta porte. Consciente que les forces de l’ordre de ce régime pouvaient être assez violentes, tu supposais d’abord qu’on venait fouiller chez toi (pour quoi ? tu n’avais rien à te reprocher, mais bon, l’arbitraire ne t’étonnait plus ici), mais la voix beuglée de l’autre côté de la porte eût tôt fait de te faire comprendre qu’il y avait un problème qui ne te concernait pas vraiment.

En quelques enjambées, tes pieds nus sur le parquet de l'appartement qui grinçait tandis que ta longue jupe jaune et verte bruissait à chacun de tes pas, tu étais à la porte, et tu l’ouvris sans attendre davantage, sans même chercher à savoir ce que le loquet pouvait t’annoncer, et le type derrière la porte manqua de s’effondrer sur toi, alors qu’un rire commençait à le secouer. Tenant d’une main ta porte ouverte, comme pour éviter qu’il ne la pousse davantage et ne s’immisce chez toi, tu restais néanmoins dans le cadre de la porte, incertaine de l’intelligence de le laisser pénétrer dans ton appartement.
D’autant plus que tu ne le connaissais pas du tout, et qu’il n’y avait pas vraiment de bruits qui auraient pu indiquer qu’on le poursuivait effectivement. « Who. Are. You? demandas-tu alors, en détachant chacun des mots, comme pour être sûre qu’il comprendrait bien la question, malgré l’éventuel accent qui détonnerait de celui britannique qu’il laissait sonner. And… who’s chasing you? I see no one. » Et le loquet, de s’immiscer dans la conversation, ne serait-ce que pour confirmer ton impression : Nobody’s coming up the stairs, indeed, that’s for sure. What’s with you, lad? Ni toi, ni l'objet enchanté ne vous étiez rendus compte de l'état sacrément décalé de votre visiteur impromptu, en tout cas.
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À trop jouer aux cons, voilà ce qui se produit. Un uppercut du destin pour toutes les fois où tu as voulu le lui faire à l’envers. L’arroseur arrosé comme on dit. T’en serais presque tout penaud au vu de tes pommettes empourprées. Non, non, la faute à toute cette gymnastique éreintante, assurément. T’es un bonhomme. Un vrai de vrai. La honte ne fait pas partie de ton vocabulaire. Aucune raison qu’elle te fasse monter le rose aux joues. Bon, maintenant, tu te retrouves en face-à-face avec une nénette que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Pourvu qu’elle ne te fasse pas une homélie. Ça n’a pas l’air pour l’instant. Elle se contente de te mettre sur la sellette.

«Who. Are. You. » Réflexe banal. T’aurais fait pareil. Alors tu cogites, quitte à mettre tes méninges en ébullition. Ce n’est pas une mince affaire au regard de ce qu’il se trame dans tes veines. «And… who’s chasing you? I see no one. » Épopée titanesque pour délier le premier bouton de ton col désormais opprimant. Un geste machinal suffit pourtant. Le caillou de tantôt s’échappe même de ton emprise lorsque le loquet se met à causer à son tour. Ouvre-la, dis un truc. N’IMPORTE QUOI ! Ton silence est si pesant que tu te ratatinerais presque sur place.

« I'm here for the visit. I read in a column that this flat was for sale. And, as a result. Huh. No, that's not it. » En fait, ferme-la. C’est mieux. Voilà. « Do you have water? I am dying of thirst. » Quel numéro tu fais. Tu planes, haut. Très haut. Elle le constatera à tes auréoles moites et suintantes. Pauvre Jamie. Qu’est-ce que tu es en train de devenir. Qui dit stress, dit forcément clope. En moins de rien tu t’en grilles une. En plein cœur de la cage d’escalier, oui. Pour ce qui est de la nicotine, tu gardes toujours tous tes moyens. Précis dans l’acte le coco. Tu ressembles à une chouette avec tes pupilles dilatées et ta dégaine d’essoufflé. Première bouffée. Salvatrice. T’empuantes tout l’immeuble, mais ça t’es trop bête pour t’en rendre compte. Tu te dis qu’elle ne t’en tiendra pas rigueur, va. L’avant-bras accolé au battant, tu l’englobes de tes iris torturés. Quelques centimètres en plus et tu aurais pu dépasser l’encadrement de la porte. « Now, would you get me some water please, love? » Lui souffles-tu à demi-mot. Bouche pâteuse et haleine cendrée.

Tellement débile que tu laisses ton caillou traîner à tes pieds.
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Il a vraiment l’air pas bien, ce type. Un bruit sourd sur le parquet du palier te fait baisser les yeux un instant sur le caillou qui est tombé par terre. Tu remontes tes billes quand même très vite sur ton visiteur surprise, parce qu’il a du bagout et qu’il essaie de baratiner autant qu’il le peut. « I'm here for the visit. - The what? le coupes-tu sans douceur, mais il continue imperturbable : I read in a column that this flat was for sale. And, as a result. Huh. No, that's not it. - Are you sure you have the right floor? », t’essaies quand même de trouver une réponse pas trop vache, une explication qui pourrait coller. T’en trouves pas, il essaie pas de t’en fournir, et à la place, il passe du phénix au dragon, avec une simplicité et une aisance qui te laissent perplexe. « Do you have water? I am dying of thirst. »

Franchement, si c’est une tactique pour détourner ton attention et tenter de te cambrioler pendant que tu regardes ailleurs, elle est vraiment nulle. Tu le fixes, quand même. Tu réfléchis. Tu détailles ses traits, et tu cilles plusieurs fois, lentement.

C’est le moment qu’il choisit pour sortir une clope et se l’allumer, sans chercher à savoir s’il dérange ou quoi. Tes poumons pourris apprécient moyennement le manque d’attention et tu plisses toi-même le nez face à l’odeur à laquelle tu n’es plus habituée, mais qui pourrait éveiller quelque tentation chez toi, ancienne fumeuse ayant arrêté pour ne pas davantage détruire tes organes endommagés. Un sifflement s’échappe d’entre tes lèvres, désapprobateur, mais tu retiens un juron inopportun. C’est que le type a l’air quand même sacrément à côté de ses pompes et que tu te demandes comment tu vas réussir à refermer ta porte et retourner à ce que tu faisais. « Now, would you get me some water please, love? », revient-il à la charge.

Et c’est con, hein, mais y a quelque chose de tellement perché dans ses yeux que tu dois te dire que t’arriveras pas à le chasser comme ça. Alors tout en lançant un sort informulé et sans baguette à ta porte pour qu’elle ne s’entrouvre pas plus -et c’est déjà bien assez- tu le préviens : « Stay here. » et tu t’éloignes de quelques pas pour avoir vue sur la cuisine et, de loin, sortir un verre de l’étagère, le remplir d’eau, et le faire léviter jusqu’à toi, le tout à distance et sans mot dire, une oreille toujours tendue sur un éventuel craquement du parquet qui t’indiquerait qu’il n’a pas tenu compte de ce que tu lui disais. Te retournant vers cet hôte imprévu que tu espères satisfaire avec ce grand verre d’eau, tu reviens en quelques pas et lui tends ce qu’il a demandé : « I honestly don’t know why I am being so nice to you. » Peut-être que c'est un de ces esprits frappeurs qui se lasse lorsque ceux qu'il vient déranger restent calmes et se plient à ses demandes absurdes ? Hm, t'y crois pas trop.
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Ce sont ces petites pépites de la vie, arrachées sans sommation, qui font galvaniser tout ton être dépravé. Chair de poule inéluctable. L’un et l’autre, vous vous sondez. Bien qu’elle décroche la première à la chute de ton précieux magot dont tu ne te soucies guère au final. Tes onyx, percutent l’angulosité de son minois, l’espace d’un temps. Chichiteuse songeuse. Toi, grand gaillard, qui ne paie pas de mine. La voilà à présent qui t’ébranle de son ultimatum. « Stay here » Tu déglutis face à l’injonction du vis-à-vis. Droit comme un I. Quoiqu’un peu voûté. L’avant-bras comme cimenté au battant, tes lippes s’étirent en une moue afin de saisir l’extrémité de la cibiche nocive, suspendue entre le majeur et l’index. Articulation machinale de gestes vus et revus.

Encrasser tes bronches en inhalant l’éparse fumée noirâtre. Sans filtre sinon c’est moins drôle. Histoire de bien cramer le peu de sain qu’il reste en toi. L’attente se fait pressentir. Tu pourrais filer et ne plus te coltiner cette situation pittoresque. Mais non, monsieur ne va pas se priver d’un tant soit peu d’attention. D’autant que celle-là, tu ne l'avais jamais vue encore. Une choucroute pareille, et cette jupe à t’en décoller la rétine. Y’a un moment qu’elle aurait dû être dans ton collimateur. Faut croire que tu ne regardes pas assez autour de toi. À trop vouloir qu’on te lorgne, toi. Comme promis, la revoilà qui revient à toi un verre d’eau à la main. « I honestly don’t know why I am being so nice to you » Que demande le peuple. Tu ne dis rien, comme à l’accoutumée, tu l’épluches de tes iris aiguisés, soulignant toute la courbe de ses bouclettes. « Thank you » Souffles-tu sobrement à ses pauvres narines.

Ta main libre se saisit du breuvage salutaire… qui vacille. Dangereusement. Non pas car ton interlocuteur te rend tout chose, mais bien parce que le Saint Graal est à son paroxysme. La fois de trop peut-être. Va savoir, une rasade et la saccade s’estompera d’elle-même. D’une traite, tu engloutis le liquide absolu tout en faisant basculer ton chef en arrière. Comme s’il s’agissait d’un shoot. Pour plus de cinéma, tu pourrais très bien briser son verre en mille éclats mais tu n’en fais rien. Chaque chose à la fois. Et ton bras gauche qui ne bouge pas de la porte. Englué. Vraiment ? Ou alors c’est la fille qui fait que tu ne veux plus bouger d’un iota. Tu tires une taffe. À t’en brûler les doigts. Littéralement. Alors tu tressautes. Lâche le mégot encore en combustion sur le cuir de tes godasses.

Ribambelle de jurons. « Bollocks! Tits! For fuck’s sake. Oi, I'm sorry. » Typiquement british.
Au moins le verre est sauf, et tu le lui rends avant que malheur ne survienne.

Il ne manquerait plus que ça. Que tu lui pétes un verre en plus de lui péter les couilles.
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Quand tu loges le verre d’eau dans la main de l’inconnu, tu es presque surprise de constater qu’il a bien obéi à ton ordre de ne pas bouger. Pour un peu, ça t’aurait moins étonnée qu’il rentre chez toi et commence à regarder partout. Mais non, il a respecté ta demande et c’est certainement un très bon point pour lui. Son regard a l’air de s’appesantir sur toi, tandis que tu le détailles davantage de tes billes sombres à ton tour. Tu ne sais toujours pas ce qui lui a pris, à ce jeune homme (tu ne dois être guère plus vieille que lui, remarque), d’arriver comme ça, en fanfare. C’est que tu es sans doute loin d’imaginer ce que peut faire un simple petit cachet sur l’esprit d’un homme, et même d’un sorcier. Non, tout ce que tu peux constater, c’est qu’il avait grand soif, vu comment il vide d’un seul trait toute l’eau que contenait le réceptacle : si bien que tu ne peux t’empêcher de te demander s’il n’est as sous l’emprise d’un sort déshydratant. C’est que tu en as vu des comportements un peu décalés dans tes visites pour briser des malédictions, et ça se pourrait presque...

Tu rêvasses, là, presque à l’imaginer sous l’emprise d’un terrible maléfice dont tu devrais le sauver, mais il se brûle bientôt le bout des doigts avec cette cigarette consommée et consumée très rapidement. Un chapelet de jurons si typiques de la zone dégringole mais plutôt que d’en lâcher tout, il réussit à avoir la présence d’esprit de te rendre ce qui t’appartient, tout en s’excusant.

D’inopportun, le voilà qui devient presque touchant.
À tel point que tu te fais clairement trop sympathique à son égard, en ignorant totalement qu’il est une des connaissances de tes voisines du dessus. Et puis bon, à bien regarder, sans tout cet agacement qui s’est pour le moment remisé dans un coin de ton cerveau, il est plutôt mignon... d’un revers de ta main libre, tu fais disparaître le mégot, les cendres et la trace un peu plus sombre provoquée sur les pompes du visiteur impromptu. « Here, they’re born anew. » Tu dis ça avec un petit sourire en coin, oubliant totalement qu’en apparence, tu auras sans doute plus l’air d’être sa mère qu’une jeune femme de son âge. Et voilà que  contre toute attente, tu tends ta main libre (la gauche, mais on ne s’en formalisera pas) vers lui : «  I’m Penelope, hi. »

Ça toujours avec la porte bien figée dans son entrebâillement. Parce que bon, tu n’as pas pour habitude de proposer à quelqu’un de rentrer chez toi après lui avoir parlé cinq minutes à peine. C’est aussi que tu supposes qu’à un moment, cet énergumène va se souvenir de pourquoi il est là, ou retrouver le palier où il devrait aller et, comment dire, tu préfères ne pas trop te faire d’illusions.
Ce n’est qu’un hasard des rencontres, ça ne va pas devenir autre chose.
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Pile électrique désormais sujette aux soubresauts. Consommation abusive de la dragée taboue. Les conséquences ne sont qu’atterantes. Ta carcasse s’enfièvre. Euphorie altérée. L’épiderme se pare d’un hérissement qui t'électrise jusqu’à la moelle. À gigoter comme un asticot. T’as l’air fin, tiens. Tant bien que mal, tu parviens à garder contenance. En dépit de ta conduite invraisemblable. Bel effort. Mais à te contracter à tort et à travers tu vas finir par lui mettre la puce à l’oreille. Pas que tu veuilles lui cacher ta nature de toxico, au contraire. Mais bon. Faudrait pas non plus qu’elle prenne ses jambes à son cou. Tu noues tout juste le dialogue. On a connu mieux comme premier tête-à-tête. En plus, celle-là, t’aimerais bien te la mettre sous la dent. Vaut mieux faire profil bas et lui sourire à t’en froisser les zygomatiques. C’est que t’en serais presque tout retourné à sa façon de te chouchouter tout d’un coup. Traitement de faveur ou elle est comme ça avec tous les autres ? À mûrement réfléchir, tu t’en contrefous. Elle est aux petits soins alors qu'elle ne te connaît même pas. Tu te sens plus pisser, si bien que tu te sens pousser des ailes.

Puis son petit sourire en coin là. À croquer. Ton palpitant en raterait presque un battement. Qu’est-ce tu nous fous là ? Mixture imprévisible d’une frimousse déconcertante et d’un trop plein de stupéfiant. C’est pas tous les jours qu’une gonzesse se donne la peine de bichonner tes Martens. Le tout sans baguette. Chapeau ! Ça doit carburer là-haut pour parvenir à de telles prouesses magiques. T’es un peu bouche bée quand même. Davantage lorsqu’elle prononce ces trois syllabes gorgées de miel. Penelope, un bonbon en bouche à mastiquer avec modération. Bouche bée. On a dit. Fais gaffe, coco, tu la déshabillerais presque du regard à la zieuter de la sorte. Ses mirettes t’ont tellement obnubilé que t’as même pas remarqué sa main tendue. Y’a pas un pet de travers chez elle ou quoi ? Toi, en tout cas, t’as un pet au casque car voilà que tu ris à gorge déployée. Comme ça. À l’improviste. La faute aux SMILEs, pour changer. De là, tu amorces une main zigzagante jusqu’à la sienne. Puis tu te ravises. L’espace d’une seconde. Tu bafouilles. Pour finalement lui serrer la pince. Bordel.

Quel loser tu fais et puisque tu es le champion pour passer du coq à l’âne, tu emboîtes le pas en direction des escaliers menant à l’étage supérieur. Heurtant une marche du bout de la botte, tu t’écroules comme un château de cartes pour te rattraper in extremis à la rembarde sinueuse.

« Jamie » T'exclames-tu en te gaussant, ne sachant plus trop dans quelle direction braquer tes onyx. Irrémédiablement poralisé par sa douceur. Tu décampes à grandes enjambées. « I got the wrong floor, actually. But I'll see you soon!
Right, love?
»

Tu ne lui accordes même pas la peine de rétorquer, qu'en deux-deux une porte claque au-dessus de sa tête.

Ça y est. Jamie n'est plus.
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En deux temps, trois mouvements, l’inconnu se nomme, finalement, après avoir serré ta main, presque un peu gêné, et avoir manqué de se casser la figure dans les escaliers. Incertaine, tu lui adresses un signe de la main rapide qu’il ne voit déjà plus, ayant gravi quatre à quatre les marches vers le palier supérieur.
Un instant, un seul, tu te demanderas si c’est vraiment un ami de ta voisine du dessus, l’espèce de pimbêche dont tu as eu bien du mal à te débarrasser la dernière fois.
Et puis tu oublieras.

***

On toque à ta porte alors que tu es avachie dans le canapé du salon, un livre interdit qui plane au-dessus de ta tête, et dont tu tournes les pages d’un geste nonchalant, sans le toucher. La distance est adéquate pour déchiffrer les caractères tracés d’une façon presque mystique, presque secrète. Tu crois un instant avoir rêvé, mais la voix métallique du loquet enchanté te parvient, annonçant un visiteur et confirmant donc l’impression. Rattrapant l’ouvrage précieux avec précaution, tu le refermes avant de le poser sur la table basse, en glissant une plume de focifère en guise de marque page, étant clairement chaotic neutral dans cette pratique, pas que quelqu’un s’en soucie vraiment.

Tu ne fais pas spécialement attention à ton reflet et tu en oublies donc que tes cheveux, noués en une queue de cheval lâche sont encore blancs de ce matin, et du fait que tu n’as pas pensé à lancer un sort de métamorphose les rendant noirs, puisque tu n’avais pas prévu de sortir de la journée. Une longue robe de sorcière à l’européenne, noire, enserre ta silhouette et couvre tes bras jusqu’à tes poignets. Une tenue peu habillée, donc, qui convient parfaitement à un usage domestique.

Néanmoins, tandis que tu ouvres la porte sur ton visiteur, la bloquant comme à ton habitude de ton pied droit, tu te surprends à penser que tu aurais quand même pu faire un peu d’efforts, ne serait-ce que pour être un peu plus apprêtée pour accueillir Jamie sur le perron de ta porte. Deuxième pensée fulgurante qui te vient : tu te demandais justement quand tu le reverrais, cette espèce de bonhomme-étoile filante. « Well well well, hello Jamie! » Tu es sacrément contente de te souvenir de son prénom, mais ça n’a certainement rien à voir avec le fait qu’il a tourné dans ton cerveau à certains moments, sans que tu ne puisses l’en déloger correctement. « Need I remind you that your friends are living a floor up? » Et tout ce que tu attendais, c’était qu’il te dise qu’il n’était là que pour toi…
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