BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 HARAËLLE - i know there's gonna be good times.

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Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
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Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
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raphaëlle schneider
I'm loose, And everybody knows I get off the chain, Babe, it's the truth, I'm like Inception, I play with your brain.
Harry et Draco ont... fait un pacte. En quelques sortes. Draco a été invité à aller à une réception mondaine d'anciens Slytherin (aux yeux d'Harry, la chose la plus répugnante et peu enthousiasmante de tous les temps — mais peu importe, Malfoy avait l'air content, et il a passé des heures à se préparer). Bien entendu, Draco n'est pas sensé laisser Harry seul dans l'appartement, ce serait un peu dangereux. Des fois, c'est Pettigrew qui prend la relève. Pas ce soir, parce qu'ils ont fait un pacte. Draco laissera Harry seul dans l'appartement, si il promet de ne rien dire à sa mère. Il pense (à raison, d'après Harry) qu'elle le convaincrait de ne pas y aller. Elle penserait (à raison, d'après Harry) que personne ne voudrait le voir chez ses anciens copains, pas depuis la révélation de son sang vicié. Mais il veut y aller quand même. Qu'il y aille! Harry va passer la soirée seul à l'appartement. Il va pouvoir écouter la radio (de la musique et non les infos que Draco écoute quand il l'allume), se faire un chocolat chaud, lire le journal et emmerder Arès le hibou de la maisonnée.

Après son deuxième chocolat chaud, il se sent un peu malade, et il arrête de danser sur la chanson de jazz sorcier qui résonne dans tout l'appartement. Alors il s'adonne à son activité favorite: regarder Diagon Alley. Il aime bien regarder les échoppes ouvrir et fermer, la rue être animée... il pourrait faire ça toute la journée. Ce soir ceci dit, il essaye une fenêtre qu'il n'a jamais essayée avant: celle de Draco (cet idiot a oublié de verrouiller sa porte comme il le fait pourtant chaque soir). Harry s'en fiche bien de ce qui peut se trouver sur et dans son bureau, il veut juste regarder un nouvel angle de Diagon Alley.

Il est en train de sourire, bien content de passer son samedi soir à observer des sorciers et sorcières vaquer à leurs occupations — l'Alley a bien changé — quand il se fige en voyant une échoppe qu'il apprécie particulièrement.

Il se souvient très bien du long été entre sa deuxième et troisième année quand il passait son temps dans la boutique de glaces incontournable à étudier l'Histoire de la Magie, aidé par Florean Fortescue qui en plus (!) lui offrait des sundaes gratuits (!!) toutes les demi-heures (!!!). Il est surpris que Florean soit toujours là, même après dix longues années, et aussitôt l'envie s'installe dans le fond de sa gorge, dans son estomac... quelle idée d'ouvrir une boutique de glaces si tard dans la nuit... il est sûr qu'il peut se faufiler, attraper un cornet (ou un pot) (ou un énorme pot) (ou même un bac, il pourrait faire ça non?), retourner à l'appartement et Draco n'en saurait jamais rien.

Alors il met une cape, et en rabat la capuches sur ses cheveux et surtout sur son visage. Il songe à se grimer, mais il aimerait bien parler à Florean, même pendant quelques secondes, et qu'il le reconnaisse (il sait que c'est stupide, mais il pense aussi au goût de la glace sur sa langue, alors il ne réfléchit pas correctement). Alors il sort, après qu'Arès ait manqué de l'égorger en tenant de l'en empêcher, et se dépêche. Il ne sera pas long!

Malgré le fait que ce soit un samedi soir, il n'y a pas grand monde, mais Harry ne se permet pas de se laisser gagner par son excitation et il garde la tête baissée. Seul, dehors, pour la première fois! Il sait qu'il est en train de briser les règles et que si elle l'apprenait, Narcissa l'interdirait de sortir de nouveau, à jamais. Mais ce qu'elle ne sait pas ne peut pas lui faire de mal.

Alors Harry se dépêche, et remarque avec joie que l'échoppe est ouverte malgré le fait que la soirée touche à sa fin pour laisser place à la nuit. Il déchante vite quand il croise le regard de l'employée qui se tient derrière le comptoir. Ce n'est pas Florean, c'est... il ne sait pas. Il y avait un employé avant, Declan... mais ce n'est pas Declan. C'est une femme.

Avec une moustache. Harry garde fièrement ses yeux plantés dans ceux de la jeune femme. Il n'a pas eu la chance d'avoir une bonne éducation des bonnes manières par son oncle et sa tante, mais il sait au moins qu'il ne vaut mieux pas fixer les... étrangetés (?) des autres. Lui-même n'aime pas quand on regarde sa cicatrice. “ Bonsoir, ” dit-il, avec un petit sourire maladroit, un peu déçu. Mais très vite, ses yeux verts tombent vers les glaces derrière la vitrine et se teintent de la lueur de la gourmandise. “ Vous n'avez plus....... la glace à la menthe...... avec les petits copeaux de chocolat? ” demande-t-il d'une voix défaite et désespérée, relevant des yeux qui en deviendraient presque humides en direction de la pauvre employée.
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J’avais beau avoir travaillé de nuit à certains moments de ma vie, je n’étais jamais très rassurée pour autant. La fatigue qui endort la vigilance, la visibilité moindre, les vandales qui aiment bien s’y promener une fois le soleil chassé sous l’horizon. C’est sans compter ceux qui parlent trop. J’ai déjà vu des gens se faire arrêter dans la boutique sans que je puisse rien faire.
Pour ça, le Londres sorcier avait vraiment changé. Les règles, l’ambiance… je n’aimerai pas vanter les mérites de V…, enfin, vous savez qui, mais la surveillance était telle qu’il y avait peu de chance qu’un malheur (genre, de l’ordre du colosse, notre potentiel 09/11) ne vienne s’abattre et mettre en danger de braves civils rangés comme moi. M’enfin, on était jamais à l’abri. La clé c’était de ne pas y penser et d’accueillir le jour, la nuit comme ils viennent.

Florean m’a donné quelques directives après m’avoir laissée. Pour une petite heure, m’avait-il dit, avec son sourire gentillet que je lui avais rendu. Une course à faire, un rendez-vous, qu’en sais-je, il ne m’en avait pas parlé et n’avait pas besoin de se justifier davantage. Ce n’était qu’une heure sur les trois à faire pour cette petite nocturne du glacier. C’était rare (j’ai dû le faire qu’une fois depuis que j’ai commencé à travailler ici) mais fort apprécié. Je n’aurai jamais pensé voir autant de monde sortir en soirée pour déguster ses glaces. Nous parlions d’une quinzaine de personnes mais c’était déjà beaucoup, croyez-moi, samedi soir ou non. Peut-être parce que le climat général n’était pas forcément propice. Pourtant, je continuais à voir quelques sourires, peut-être était-ce le mien qui était un peu trop contagieux, la simple gourmandise, à moins que ce soit mes moustaches qui amusent la galerie… en tout cas, vis à vis de certains, c’était l’évidence même… « M’man dis, pourquoi elle a des moustaches la dame ? » la mère reprend son fils en lui murmurant des choses pour le faire taire, des choses qui se noient dans le brouhaha qui règne dans l’échoppe. « Excusez-le, c’est qu’il n’a pas l’habitude de voir, disons, des… » combien de fois par jour ai-je ce genre de remarques ? Je ne les compte plus. C’est à la fois épuisant et… épuisant. « Des moustaches ? Je peux comprendre mais pourtant… enfin… » je suis un peu fatiguée de la journée, j’ai cru en voir au dessus de la lèvre de madame, qui semble attendre la suite, si bien que je m’applique à sauver les meubles ; « …c’est pas grave ! Il a sûrement vu quelque chose qui lui plaisait, non ? Qu’est-ce que tu veux comme glace mon grand ? » maintenant il regarde mes canines, rah, c’est infernal, il jette un coup d’œil à sa mère, le vent est terrible, c’est donc elle qui reprend la main pour passer commande. « …ce sera une vanille-café-chantilly pour moi s’il vous plaît, et pour lui ce sera… barbapapa. Tu veux de la chantilly aussi mon ange ? » « Ou-iii! » J’acquiesce en lui déroulant l’habituel phrasé commercial et commence à préparer le tout. Une fois fait, le duo disparaît. Une dizaine de clients passeront, jusqu’à l’accalmie, ou presque.

Flo ne devrait plus trop tarder maintenant, l’affaire de quinze minutes, si tout allait bien. Il ferait la fermeture.
Là une personne encapuchonnée rentre, je ne remarque qu’un teint laiteux, puis s’avance, je le salue d’un « Bonsoir ! » accompagné d’un sourire derrière lequel se cache pourtant de la méfiance. Et c’était tout à fait justifié lorsque quelqu’un qui n’ôtait pas son couvre-chef, ou se cachait de la sorte — ça n’avait rien de très avenant et j’avais vu suffisamment de films pour savoir que les ripoux aimaient bien se la jouer plus shady qu’ils ne l’étaient déjà. « Bonsoir, » je le vois lorgner sur mes moustaches - une fois n’est pas coutume - et ensuite se focaliser sur les présentoir à glace derrière la vitre. C’est les secondes nécessaires pour pouvoir commencer à le détailler un peu plus, maintenant qu’il était plus proche. J’ai l’impression de l’avoir déjà vu mais je ne sais pas d’où… enfin, pour le peu que j’en vois. Il redresse le nez et je croise ses yeux verts. « Vous n'avez plus....... la glace à la menthe...... avec les petits copeaux de chocolat? » il a l’air tellement déçu que ça me fend un peu le cœur, aussi je m’apprêtai à enrober la mauvaise nouvelle d’un papier de soie, « Je suis vraiment désolée, c’est que- » avant que je ne me rende compte… « Ah non mais attendez, il y en avait en rab, de la menthe choco ! » Mon accent français ressort davantage encore avec l’excitation. « Je vais vous chercher ça de suite, je reviens ! » je disparais un très bref instant, vais sortir le saint graal artisanal et ramène le tout pour le remplacer par son cousin vide. « Vous voulez quelle taille ? Petit, moyen, grand cornet ? Ou vous préférez en pot ? » lui demandai-je avec un engouement certain, me mordillant la lèvre inférieure dans l’attente, les mains sur le plan de travail. Peut-être que le potentiel dernier client de la journée n’allait pas me faire un commentaire composé sur mes moustaches, lui. D'ailleurs…
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Harry Potter
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« Je suis vraiment désolée, c’est que- » Le visage de Harry s'affaisse aussitôt dans une moue triste et désespérée. Le ton de l'employée est conciliant et gentil, mais tous les beaux discours du monde ne pourront pas rapiécer son coeur désormais en miettes, alors qu'il se décide finalement peut-être à prendre une boule à la noix de coco... « Ah non mais attendez, il y en avait en rab, de la menthe choco ! » Elle a un accent, qu'Harry reconnait comme français (comme Fleur — Fleur...), qu'il trouve plutôt drôle et qui le fait presqu'autant sourire que la bonne nouvelle. “ Pour de vrai?! ” demande-t-il, comme un enfant qui ne veut pas trop y croire. Cela fait bien longtemps qu'il ne s'est pas abandonné à ses envies soudaines et à ses caprices: on lui pardonnera. « Je vais vous chercher ça de suite, je reviens ! » Elle disparaît et Harry en trépigne presque, se penchant au-dessus du présentoir à glaces pour essayer de voir où elle est partie, mais la porte s'est refermée derrière elle et il ne voit rien.

Il se surprend à regarder les murs de la boutique, où il y a des photos encadrées de Florean posant avec des célébrités locales, des joueurs de Quidditch surtout, le groupe de rock les Weird Sisters bien entendu,  et beaucoup de têtes qu'il ne connait pas. Il chercher du regard la photo que Florean l'avait forcé à prendre quand il avait treize ans, mais elle n'est nulle part. Harry se souvient qu'il est sensé être mort... La française revient rapidement, et Harry se force à se concentrer sur le pot de glace verte piquée de chocolat qu'elle ramène avec elle. « Vous voulez quelle taille ? Petit, moyen, grand cornet ? Ou vous préférez en pot ? » Elle se mordille les lèvres. Ses dents sont très... pointues. Est-elle une vampire à moustache? Il ne sait pas si ça existe (Hermione saurait — Hermione...). Même qu'ils y sont venus une fois avec elle, qu'ils ont mangé une glace et qu'elle en a pris à la framboise et que c'était dégueulasse. Et même que-- “ Un grand cornet s'il vous plaît, ” dit-il, interrompant ses propres pensées qui sont déjà en train lui faire mal à la tête. Certains arômes sont ensorcelés, d'autres un peu trop magiques au goût de Harry (qui veut bouffer de la glace saveur souffre de dragon?), alors il se tourne toujours vers l'incontournable menthe au chocolat.

Avec d'énormes yeux gourmands, il regarde la jolie employée former des boules avec un instrument de torture, et les mettre dans son cornet. “ Avec la chantilly s'il vous plaît! ” rajoute Harry d'une voix perçante très aigüe à cause de son excitation. “ Et des moust- des pistaches!! ” Il la regarde s'exécuter et il en baverait presque, frétillant, ses yeux rivés sur le cône qui prend désormais des proportions démesurées. Il va se régaler... Elle finit son oeuvre d'art et le cône flotte au-dessus du comptoir pendant quelques instants, alors qu'elle tourne les yeux pour regarder l'écriteau derrière elle qui indique les prix. Pendant un bref instant, Harry cesse de regarder la glace pour observer ce qui se passe autour de lui. Le grand cône de glaces... 2 Gallions. Supplément chantilly, 5 Mornilles. Supplément pistaches, 5 Mornilles. Il faut qu'il paye. Il a oublié que quelque chose d'aussi trivial que l'argent existait dans le monde. Qu'il fallait... payer... pour avoir des objets. Des services. Qu'il y avait des gens riches et des gens pauvres. Et des gens qui n'avaient rien. Comme lui en cet instant précis. “ .... ah! ” Dans le monde sorcier pourtant, il n'en a jamais manqué, ses parents lui ayant laissé une fortune plutôt conséquente à leur mort. Si son compte n'a pas été arrêté depuis sa disparition, il ne doute pas qu'il a été définitivement perdu avec la destruction de Gringotts il y a quelques mois. Draco aurait pu lui laisser de l'argent de poche mais à quoi bon, il n'était pas sensé sortir.

D'ailleurs, il est sensé être mort. Pourquoi est-il dehors? “ J'ai oublié qu'il fallait payer, ” dit-il très simplement, sur le ton de la conversation. Il plonge aussitôt ses mains dans les poches de la cape qu'il a piqué à Draco en sortant, récupérant des trucs qu'il met sur le comptoir pour les observer. Un sifflet (?), trois Fizwizbiz qui ont vu des jours meilleurs, les clefs qu'il a pensé à emporter avec lui, un kit d'entretien rapide de baguette (Clean your wand on the go!), un Rappeltout fêlé et... un Gallion! Bon, il lui en manque un second et dix Mornilles, mais c'est déjà ça. “ Ça suffit? ” demande-t-il, insistant sur sa naïveté excessive (et sa gourmandise apparemment quasi-fatale).
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« Un grand cornet s’il vous plaît, » cet homme a l’air bien goulu au vu de son choix, mais qui suis-je pour juger après tout ? Il me dit vraiment quelque chose, c’est fou. Bon, tant pis ? J’attrape un pot et commence à échafauder ce qui semblait être un vrai bonheur pour ses yeux et papilles, à l’en voir s’en languir autant. Je m’étais concentrée sur mon œuvre en y mettant du cœur (et je me rappelle le nombre de boulettes incalculables que j’avais pu faire à mes débuts ici, j’en remercie encore Flo pour son indulgence) mais je me sentais tellement observée par ce presque-pas-inconnu que je ne pus m’empêcher de lever brièvement les yeux dans sa direction, histoire de vérifier… vérifier quoi, d’ailleurs ? Qu’il me disait toujours quelque chose et que je ne savais pas de qui il s’agissait ? Ce n’était pas un joueur de Quidditch phare, ou alors il devait jouer en remplacement parce que je ne l’avais jamais vu virevolter un balai entre les quilles. Enfin, ça ne m’avait jamais vraiment intéressé ce truc-là; j’avais fait genre que je connaissais auprès de Marcus parce que c’est Marcus, et puis voilà. Alors c’est à coup de peut-être que je lui moule sa dernière boule de glace, juste avant qu’il ne me demande (non moins gaiement) d’ajouter de la chantilly et… des pistaches.

« Hé ben, dites, c’est que vous allez vous régaler avec ça… » lui dis-je avec un sourire un peu plus radieux encore - mes dents, mes dents, mes dents, ahrr, non, referme la bouche tu vas te couper la lèvre ! - et je m’imaginais déjà prendre la même chose pour le déguster. Il n’y avait personne à part nous, Flo allait bientôt revenir pour faire la fermeture, alors pourquoi pas ? Enfin, il allait peut-être vouloir disparaître comme un fantôme, aussi. Je ne le voyais pas trop se poser sur une chaise là-derrière pour prendre son temps à la dégustation, même si cette idée de discuter avec lui serait presque alléchante. (Je ne refuse jamais de papoter, surtout à la fin de mon service… ça détend. Et voir d’autres gens que des Death Eaters austères et effrayants traverser la rue comme des tourelles militaires me bottait plutôt pas mal, vous savez.)

Je lui tends son dû, me retourne brièvement et lui annonce le prix. « Alors ça fera… 2 Gallions… et 10 Mornilles, s’il vous plaît ! » Mais quand je reporte mon attention sur lui, il semble s’être prit une douzaine de seaux d’eau froide sur la tête. Est-ce que c’est de la désillusion ? Il n’a pas l’air de se sentir très bien, pourtant. J’hausse les sourcils, attendant une réaction de sa part… une réaction normale, qui se solda plutôt par un inquiétant… « …. ah! » mon sourire se crispe un peu, mes yeux vont rapidement chercher quelques coins de la salle, un peu bécasse. « …vous avez oublié l’argent chez vous ? Vous pouvez toujours repasser et je vous la garde au frais… » que je lui demande, mais il contrecarre par un encore plus inquiétant « J’ai oublié qu’il fallait payer, » par Merlin, était-il un vagabond ? L’attendrissante gourmandise me reste en travers de la gorge, là, alors que je commençais à avoir quelques palpitations anxieuses. « ……ah ! » qui semble faire un peu écho au sien. J’ajoute : « Pas de soucis, il est tard, » répondis-je en le laissant fouiller dans ses poches. Quelques secondes passées à l’observer, une fois encore, quand soudain, je le reconnus… c’était…

« Ça suffit? »

vingt dieux la belle église et les beaux champs de poireaux !…c’était…
…c’était…c'est Harry Potter !

Mon visage s’était défroissé dans une expression qui m’avait valu une bouche en a, ou en o, tout dépendant de l’inclinaison ou de l’interprétation. Il… comment ça se fait qu’il était sous une cape sous mon nez ? Comment ça se fait qu’il est dans le glacier, là, devant moi, à baver devant une choco-menthe suppléments chantilly-pistaches ? Pas très bonne mine, d'ailleurs. Tant de questions, et le temps qui s’arrête sur une expression un peu gênante de ma part…
Il attend une réponse, quelque chose, et j’ai l’air de rechuter du 3ème étage, au moins.

« Oui, bien sûr, enfin non, je veux dire, (je plisse les yeux pour vérifier et le verdict tombe assez vite), c’est pas assez, non… désolée. »

Ma moue essaie d’être la plus engageante possible, mais mes yeux brillent d’une curiosité qui menace de s’épancher expressément en terrain commun. Je guette le survivant comme si j’avais retrouvé ma chaussette d’enfance dépareillée préférée. 

« Mais si vous me laissez manger la moitié, je vous laisse l’autre et on est quitte. Ça vous va ? » et ça le ferait rester un peu plus longtemps pour discuter, aussi. Il avait l’air gentil, un peu à l’ouest mais gentil, c’est Harry Potter tout de même, pas un énième suppôt du Lord à la moralité douteuse ! « On ferme bientôt, on peut s’installer à une table ? Je réalise que ça pouvait être prit comme du flirt. Ou quelque chose du genre. De toute façon, mon cœur n’appartient qu’à Lolo et à Grigri (oui, les deux). Ah… enfin, je vous drague pas hein, c’est seulement pour qu’on s’arrange, vous avez l’air d’y tenir à cette belle glace alors… » j’hausse un peu les épaules, lui fait un peu du charme cette fois-ci, c’est vrai, tournant mes phrases pour qu’elles soient à mon avantage.

« Enfin sauf si vous renoncez à la commande… vous en voulez toujours, hein ? » question non moins imprégnée d’espoir. Je voulais absolument savoir comment il était au naturel… enfin… vous m’avez comprise. Quand Lolo va savoir ça il va vouloir m’en canoniser les moustaches… j'ai l'exclu avant lui !
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Harry a oublié beaucoup de choses mais, même si il n'a jamais été assez bon en maths, il se souvient quand même comment faire des additions simples et il sait bien qu'un Gallion n'en fera jamais deux et quasi-demi. L'expression que lui rend la jeune femme est... surprise, c'est le mot. Pendant un bref instant, Harry ne reconnait pas cette expression: pense qu'elle est choquée par son propos (sa petite exclamation, en écho à la sienne, ayant bien aidé à partager sa stupéfaction) alors qu'il lui offre un sourire d'ange aux joues légèrement roses.

Et puis progressivement... il reconnait les signes et les symptômes. Bon, à l'époque, ce n'était pas si prononcé. Des murmures sur son chemin, des sourcils arqués dans sa direction, des expressions confuses, excitées, énervées, agacées, curieuses, attristées, des hommes et des femmes le suivant d'un regard bovin alors qu'il marchait devant eux... Et ses surnoms, quand on l'appelait menteur, quand on l'appelait le Survivant, le bébé qui avait défait le mal, le champion fringant du Tournoi, le voleur du titre de Cedric et menteur, menteur, menteur, tout le monde l'appelait menteur et-- « Oui, bien sûr, enfin non, je veux dire, c’est pas assez, non… désolée. » Le sourire plein d'espoir de Harry s'est éteint, la lumière dans ses yeux aussi. “ Je comprends... ” Sa voix est un peu triste, mais plus réservée qu'avant aussi. Il n'aurait pas dû sortir: si il l'apprend, Draco va le dire à Narcissa qui le dira au Lord et... et alors... il ne peut pas imaginer ce qu'il ferait de lui. Littéralement, il ne peut pas: il n'y a que du noir dans sa tête quand il essaye d'y penser. Rien de bien sympathique, ça en revanche il peut l'imaginer.

Je suis désolé. ” Il en est surtout circonspect, se dépêchant de poser la main sur le contenu de ses poches pour le faire glisser (dans un bruit bien plus fort qu'il ne le pensait, mais c'est trop tard pour changer) jusqu'au rebord du comptoir pour le remettre dans sa poche. Il sent le regard de l'employée partout sur lui. Elle l'a reconnu. Il connait cette sensation mieux que tout le monde, mieux que tout, cette célébrité qui le suit, lui colle à la peau pour toutes les mauvaises raisons... « Mais si vous me laissez manger la moitié, je vous laisse l’autre et on est quitte. Ça vous va ? » À ces mots, Harry relève les yeux et la regarde, clignant des yeux un peu bêtement. “ Euh... ” commence-t-il, se disant peut-être qu'il s'est fourvoyé et qu'elle le fixait en réfléchissant à ça...

Non. Définitivement non. Il voit la réponse sur son visage. « On ferme bientôt, on peut s’installer à une table ? Ah… enfin, je vous drague pas hein, c’est seulement pour qu’on s’arrange, vous avez l’air d’y tenir à cette belle glace alors… » Harry s'empourpre quand elle mentionne la drague, il n'aurait jamais interprété ça comme ça, c'est tellement... étrange, cette idée, de draguer et de se faire draguer en retour. Devrait-il s'en inquiéter? Il porte une jolie veste sous sa cape, mais passée de mode. Et son pantalon est un peu bas sur ses hanches. Et ses chaussures ne sont pas vraiment cirées. Et ses cheveux, n'en parlons même pas...

Non! Elle vient de dire qu'elle ne le draguait pas. Pas besoin d'y penser.

« Enfin sauf si vous renoncez à la commande… vous en voulez toujours, hein ? Non........ enfin si! ” Il se sent stupide et se reprend: “ oui j'aimerais beaucoup. Tenez. ” Il fait glisser le Gallion dans sa direction. “ C'est gentil, ” commente-t-il, ses yeux retombant sur le pot de glace avec gourmandise. Il se préparait déjà à le voir tomber dans la poubelle. Elle contourne le comptoir et il y a un moment gênant où ils se regardent, où le ridicule de la situation les rattrape et rend tout ça un peu malaisant. Harry se force à sourire. “ On peut s'asseoir là? ” demande-t-il finalement, désignant la table la plus éloignée de la fenêtre, au cas où. Il n'y a pas beaucoup de monde dans la rue, et il est un peu caché par l'arrangement de la pièce... alors après s'être assis, il retire sa capuche.

Il ignore le regard de la jeune femme sur lui, et s'empare plutôt d'une cuillère pour attaquer la chantilly. La cuillère magique ne l'entend pas de cette oreille et s'échappe d'entre ses doigts pour aller récupérer un peu de glace et la lui fourrer dans la bouche, Harry ne résistant pas et poussant un petit soupir de satisfaction en y goûtant pour la première fois depuis... dix ans maintenant? “ Trop bon, ” commente-t-il pour lui-même, avant de se reprendre: “ enfin je veux dire... délicieux... ” C'est plus poli. Ses yeux, quand il les relève vers elle, sont presque timides. “ C'est quoi, votre nom? ” Il rajoute, par abus de zèle, comme elle-même l'a fait: “ je vous drague pas non plus... moi mon nom c'est Ha- c'est Henry! ” Sa voix qui va dans les aigus n'aide pas à son mensonge, mais il pense ne tromper personne. Mieux vaut toutefois préserver les apparences... juste au cas où.
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Plus que pour l’exclu, il m’aurait fait beaucoup trop de peine s’il avait rebroussé chemin ainsi, sans son petit trésor glacé entre les doigts. Mon empathie mise à rude épreuve, je me demandai un bref instant si je n’étais pas manipulée par la magie, qu’il s’agissait d’une vaste blague, d’une illusion, d’un test dont seuls les suppôts du Lord avaient le secret. L’instant qui instille en moi beaucoup trop de grisaille pour que je puisse m’y reposer bien longtemps, en plus, les mots du garçon avaient l’air beaucoup trop sincères, c’était tout bonnement impossible qu’il soit ne serait-ce qu’un clone, qu’un usurpateur ! Il transpirait quelque chose de vrai, d’écorché, d’attendrissant. Il transpirait aussi la gourmandise mais c’était une autre histoire et elle allait bientôt être assouvie : il m’avait dit oui !

Après avoir ramassé et rangé son Gallion, j’hochai la tête en guise d’approbation pour la place. Je le suivi en me libérant de la barrière que représentait le comptoir, me sentant étrangement plus vulnérable. « Oui, bien sûr, c’est pas le choix qui manque alors mettez-vous à votre aise ! » agrémenté d’un sourire doux, anxieux, impatient - les trois à la fois. Nous finîmes par nous assoir et je me sentais trembler sur la chaise, la faute à mes jambes. L’anxiété était bel et bien présente. Pourquoi avais-je proposé un truc pareil, à m’en rendre toute mal à l’aise ? Je commençais à regretter un peu, pourtant si bien partis, malgré les petits malaises ponctués de silences. Je le regardai par intermittence, d’abord mes mains jointes sur la table, puis la glace, puis son visage, et ainsi de suite.

Jusqu’à ce qu’il ôte sa capuche.

Je ne sais pas ce qui m’a le plus frappé à ce moment-là. Mon visage s’est comme affaissé sous une émotion parasite, lourde, douloureuse. J’ai l’impression d’avoir déjà croisé cette fatigue de vivre et c’était dans le regard de mon ami.
Puis il y a cette douceur, cette sincérité, ce je-ne-sais-quoi qui fait doucement sourire mais qui fait mal aussi. Il y a quelque chose de différent du Harry Potter dont on parlait tant, celui-là a l’air d’avoir trop vécu, lui qui paraissait pourtant si jeune dans ses habits pas très bien appareillés.

Au fond, je crois qu’il y a quelque chose en lui qui est fêlé. Mais je n’ai aucune compétence pour avancer de telles choses, sauf mon intuition. Même si j’ai bon espoir qu’il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas le sentir. Son « Trop bon, » raviva mes traits dans un sourire, c’est comme si ce tableau gris ponctué de couleurs pastels avait tut ma curiosité maladive, presque malsaine sur les bords ; car qui sait, comment réagirait-il si je commençai à l’agresser de questions ?

Ce n’est pas une illusion, je n’ai pas envie que ça en soit une.
Il me demande mon prénom et il se présente sous le prénom Henry, (prend-moi pour une truffe, Potter), je me frotte la tempe de mon index avant de ranger ma main sur sa jumelle. Je n’ai presque plus peur…

« Raphaëlle ! Tout le monde m’appelle Raph, faut dire que c’est pas franchement simple à prononcer pour les gens d’ici. Vous venez d’ici d’ailleurs ? » comprenez les Anglais, les vils mangeurs de pudding, et pour beaucoup, si on s’en tient à l’histoire moldue, des envahisseurs. Ça me rappelle vaguement un ami que je m’étais fait sur Paris, un Irlandais en école de commerce, le genre de truc que je supporte pas, mais lui au moins était buvable, — Sean je crois ? Valait mieux pas le confondre avec un British, c’est certain. Avec un accent pareil vous me direz, fallait vraiment être beurré - ou complètement ignare - pour ne pas s’en rendre compte. J’ai souvent souri bêtement, comme aujourd’hui, en faisant mine de comprendre ce que ce brave type racontait. M’enfin, ça finirait par m’appeler Waff, pour celles et ceux qui ne parvenaient pas à aiguiser leur prononciation.

« Ravie de vous rencontrer Har- enfin, Henry, » ça va toujours plus loin qu’il ne faudrait, la caresse froide d’un frisson me parcourt l’échine alors que j’imaginai ma boulette se concrétiser sous les yeux du concerné. « Je vous ai jamais vu passer par ici, pourtant vous avez l’air de bien connaître les lieux et les produits qu’on y propose ! Vous étiez un habitué ? » demandai-je presque trop innocemment, me demandant s’il n’y avait pas des glaces au marché noir, du genre les répliques parfaites de celles de Flo, vous voyez le tableau ? Je ne serai plus étonné à ce stade, si bien qu’un Prewett ou autre sang-pur aurait même pu en faire son business personnel, loin derrière le feux des projecteurs magiques.

Enfin, j’ose espérer quand même qu’il n’aurait pas eu l’audace d’aller gratter de pâles copies du grand maître Fortescue dans les bas fonds londoniens…

Pas l’ombre d’un client pour l’instant, il faisait calme à cette heure-ci, et maintenant que la plupart avaient profité de la nocturne, (je les féliciterai jamais assez d’avoir osé sortir avec ces conditions), je me retrouvais seule. Non pas face à mon comptoir mais à Harry Potter. Cette pensée me ramène une nouvelle fois dans ma chaise : ça semble tout droit sorti d’une fiction, ce truc. Avais-je de la chance ? Les minutes à suivre me le révèleraient certainement. En attendant, et comme si ce n’était pas déjà assez pour lui, j’alignai une nouvelle question à ma liste, attrapant ma cuillère. « Je peux ? » moustaches frétillantes, à peine alléchée pour et par ma part, (je ravale ma salive), je m’apprête à plonger cette dernière dans mon dû. Il accepte et j’enfourne la cuillère dans ma bouche, mes traits fondant à leur tour sous le goût inégalé de cette friandise artisanale. « Hmmmmm ché bon… » en fermant les yeux sous la découverte gustative, car non, je n’avais jamais goûté celle-ci — et c’était un sacré combo ! Je me reprends un peu, une erreur peut-être, puisque j'ajoute de but en blanc :

« Vous êtes adorable, je souris de plus belle; ma sincérité me tuera un jour, sentant la gêne se réinstaller je bifurquai, Flo— enfin, monsieur Fortescue devrait pas tarder à revenir, mais ne vous inquiétez pas, il est adorable, il attendra qu’on ait terminé avant de faire la fermeture ! » et de préférence, il ne saura jamais notre petit arrangement à l’amiable entre gourmands et curieux… chose qui n’irait probablement pas me coûter mon poste, mais sait-on jamais !

« J’en ai jamais mangé des comme ça, en France… » murmurai-je justement en français, plus pour moi-même que pour quelqu’un d’autre, tentant certainement de me rassurer sur le fait que ma place était bel et bien ici, à Londres, dans le monde sorcier — loin de mes racines, de ma famille complétée de toutes ses branches.

Je crois que j’ai envie d’écrire sur lui, il m’inspire déjà et ça ne fait que quelques minutes…
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Harry Potter
VOLDEMORT SYMPATHISER
Harry Potter
Date d'inscription : 07/11/2018
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Âge : vingt-sept ans (31/07) .
Occupation : pantin et porte-parole du Gouvernement.
Allégeance : au Gouvernement.
Particularité : Harry est Fourchelangue. Parmi d'autre choses - mais ça, vous le savez déjà.
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Harry est un bon menteur... enfin, tout relativement bien entendu. Mais quand même, un peu. Enfin il espère. Des années à vivre sous le joug de Vernon Dursley ont aidé... « Raphaëlle ! Tout le monde m’appelle Raph, faut dire que c’est pas franchement simple à prononcer pour les gens d’ici. Vous venez d’ici d’ailleurs ? » Harry a un léger sourire qui s'approfondit sur ses lèvres, alors qu'il se convainc qu'il n'est pas trop nul et qu'il est parvenu à deviner son accent correctement. “ Oui, d'ici et là... ” dit-il, sans plus de précision que ça. « Ravie de vous rencontrer Har- enfin, Henry. » Pas convaincue, donc. Peu importe, le sourire de Harry ne faillit pas. « Je vous ai jamais vu passer par ici, pourtant vous avez l’air de bien connaître les lieux et les produits qu’on y propose ! Vous étiez un habitué ? Quelque chose comme ça, oui. Florean, je le connais depuis longtemps... ” Depuis quand, exactement?
Ses yeux verts se perdent dans le vague, il décroche un peu pendant que ses pensées se font la malle. Depuis quand le connait-il exactement? Quand l'a-t-il rencontré? C'était il y a si longtemps... ses souvenirs se brouillent à chaque fois qu'il essaye de se concentrer et de mettre le doigt dessus.

« Je peux ? » Il cligne des yeux et, sans qu'il ait eu le temps de l'en empêcher (non pas qu'il en ait envie, du tout), il la regarde s'asseoir avec sa cuillère à la main. Harry ne semble pas comprendre au début, jusqu'à voir ses moustaches (what the fuck--) frétiller. Il hoche la tête lentement, ne la lâchant pas du regard alors qu'elle enfonce sa cuillère dans la glace entre eux deux, puis dans sa bouche. Elle ferme les yeux, et ses moustaches s'agitent comme des branches dans du vent. « Hmmmmm ché bon… » Et Harry... rit.
Il a l'air surpris, stupéfait lui-même du bruit qu'il produit sans s'y attendre. C'est très bref, et très sincère, mais il rit, et il a du mal à se souvenir de la dernière fois que c'est arrivé comme ça.

« Vous êtes adorable. » Et il en rougit de plaisir, des joues jusqu'aux racines des cheveux. « Flo— enfin, monsieur Fortescue devrait pas tarder à revenir, mais ne vous inquiétez pas, il est adorable, il attendra qu’on ait terminé avant de faire la fermeture ! » Harry hoche la tête avec un petit sourire, rassuré à cette idée, alors que son cerveau se met à aller à toute vitesse. Elle est gentille, Raph, et jolie. Elle dit quelques mots en français et Harry a les yeux qui pétillent autant que les moustaches de Raph frétillent. “ Il faudra peut-être que je parte avant qu'il ne revienne, si ça vous dérange pas... ” Le moins de temps il reste ici, le moins de risques il court à se faire voir par ceux qui ne doivent pas savoir. Harry se remet à déguster sa glace artisanale avec un appétit certain, quoiqu'il s'arrête souvent pour observer sa vis-à-vis d'un air curieux. “ Faut, euh, que e rentre chez moi bientôt... ” Petit moue déçue. “ C'est quoi vos trucs là? ” finit-il par demander (plusieurs années d'autarcie ont eu raison de ses reliquats de politesse). Quand elle lui adresse un air interrogateur, Harry s'explique en levant le doigt et l'agitant devant sa propre frimousse, ses yeux finissant par loucher sur les moustaches de la jeune femme. “ J'ai jamais vu ça avant. C'est comme les souris?  ” Il se demande bien si c'est l'une des dernières lubies de la mode sorcière...
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