BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 Kirksley - young and beautiful

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MessageSujet: Kirksley - young and beautiful   Kirksley - young and beautiful EmptyJeu 31 Déc - 11:49
Elle avait l’impression de respirer à nouveau. Enfin, et c’était quelque chose qu’elle aurait dû faire depuis longtemps. Michael était devenu étouffant, alors, elle ne saurait dire si c’était dans l’euphorie de la victoire, mais la décision lui avait alors paru évidente. Angelina semblait enfin un peu plus détendu, presque trop d’ailleurs, Ginny se demandait presque si quelqu’un n’avait pas versé quelque chose dans son verre. La musique qui sortait du poste de radio était couverte par les chants de victoire de l’équipe. Ron semblait plus heureux que jamais, occupé à scander les pamphlets avec ses partenaires, sans même avoir pris le temps de se doucher. D’un oeil bienveillant, son regard passe sur les Gryffondor qui exultent de joie, et elle regretta presque un peu de ne pas avoir les jumeaux à ses côtés.

Comme si Katie avait senti sa mélancolie, elle l’entraîna dans une valse un peu violente, car elle était clairement éméchée, la faisant tournoyer d’une main, les cheveux de Ginny volant contre ses épaules, le sourire aux lèvres, la vie presque facile, tout à coup. Il semblait qu’ils avaient tous oublié les drames pour lesquels ils s’étaient battus toute l’année durant. Harry et Hermione n’étaient pas de la partie, mais ni elle, ni son frère semblait s’en préoccuper. “Alors, ton copain digère bien sa défaite, Ginny ?” La capitaine de l’équipe portait sur ses lèvres une moue narquoise, sans connaître les évènements passés. Elle passait alors contre ses bras, éclatant de rire. “Michael n’a pas apprécié que j’écrase Cho, alors, je lui ai dit qu’il pouvait toujours aller réconforter la perdante. Je crois que c’est ce qu’il est en train de faire !” Angelina s’arrêta net pour la dévisager, et d’un air entendu, elle leva le bras de l’attrapeuse du jour. “Messieurs ! Attendez. Mesdames, ça t'intéresse, Ginny ?” La rousse dû sécher ses larmes tant elle riait. “Peu importe Angie, mais qu’est ce que tu fais ?” Elle lui intima le silence, et de sa voix forte et assurée, elle développa. “Notre attrapeuse, Ginny Weasley, est nouvellement célibataire, parce que son ex copain ne supportait pas qu’elle soit si douée ! Ne la laissons pas ainsi trop longtemps, ce serait dommage !” Si Gin ne connaissait pas la force et la rapidité d’Angelina, elle lui aurait jeté un sort. A la place, son fou rire ne diminua pas, mais elle fut soulagée de voir que Ron avait disparu de la pièce, et qu’il n’avait probablement pas entendu le charmant discours de leur amie.

Elle passait d’un bras à un autre, les danses et les éclats de rire ne diminuaient pas. Et au bout de plusieurs jus de citrouille, Ginny vit ses partenaires plus éméchés qu’elle ne l’aurait alors imaginé. Alicia lâcha sa main et la posa dans celle d’Andrew, que Gin n’avait presque pas vu de la soirée. “Alors Kirke, ça fait quoi de gagner le match grâce à la meilleure attrapeuse de Gryffondor ?” Elle devait l’avouer : c’était l’un des meilleurs sentiments au monde, pourtant, elle avait goûté au fait de voler au delà des arbres, d’embrasser un garçon qu’elle aimait bien, recevoir un sourire de celui qu’elle a un jour aimé, mais ça, c’était indescriptible, parce qu’il faut le reconnaître, elle aime gagner. Gagner un match, un pari, un garçon aussi ?

Les notes s’effondrent pour devenir plus lente, et les accompagner dans un mouvement lancinant. Les mains d’Andrew trouvent ses hanches, dans un regard, une demande silencieuse à laquelle Ginny répond avec un sourire, et les voilà l’un contre l’autre, alors qu’elle passe ses bras autour de son cou, sans quitter ses yeux, tout à coup aimantée dans ses iris, qu’elle n’avait jamais vraiment regardé. Et se noyer dans son océan, c’était un peu surprenant, un peu déstabilisant. Alors, son visage migra lentement sur son épaule, pour éviter de faire quelque chose qu’elle regretterait. “J’aime beaucoup cette chanson.” Son souffle frôle son cou, parce que ses lèvres n’en sont qu’à quelques centimètres. Elle analyse la position de ses doigts qui longe désormais la chute de ses reins le long de sa chemise. Son uniforme ne ressemble plus à grand chose, après avoir enchainé les valses étranges d’Angie et les pirouettes de Katie, mais elle ne s’en occupe pas outre mesure, parce que ce n’est pas cela qui compte, juste là, maintenant. Il se joue quelque chose de plus fort, qu’elle ne saurait dire si ça se tient sur l’euphorie de l’instant, ou la capture du moment qui n’arrivera probablement pas encore, mais sa peau l’attire irrémédiablement. Si loin de connaître ce genre de pulsion, elle s’interrogea alors sur le goût de ses lèvres, de son épiderme, ses doigts qui s’aventuraient alors à la naissance de ses cheveux dans un rythme régulier. Est-ce qu’ils tournaient encore ? Est-ce qu’il la regardait, à travers sa cascade de cheveux roux ?

Elle se redressa un peu, et immédiatement, leurs prunelles se retrouvèrent, brûlantes, pour Ginny, impénétrable, pour Andrew. Mais quelque chose d’évident se passait. Si elle ne l’expliquait pas, ses doigts s’étaient fait un place de choix pour jouer avec ses mèches sombres. Il était plus séduisant que Michael, bien plus. Et il avait bien joué, aujourd’hui. Et il avait de beaux yeux. La liste s’allongeait, comme pour justifier son désir d’attacher ses lèvres aux siennes, de se perdre dans l’abîme de son regard alors même qu’elle avait quitté un autre quelques heures avant. Quiconque connaissant Ginny savait qu’il était difficile de lui faire perdre pied, pourtant, elle se trouvait alors sans voix. Si de sa bouche rien ne sortait, alors devait-elle l’utiliser autrement ? Sans réussir à faire de premier pas, sans savoir si c’était adéquat, elle reconnaissait toutefois que la chaleur qui avait pris possession de ses joues, lui offrant la tendre couleur de ses cheveux sur le visage, n’était dû à nul autre qu’Andrew. D’un réflexe presque provocateur, sa langue passa sur sa lèvre inférieure, et elle la mordit quand son imaginaire s’amusait à les lier dans un baiser. Un sourire à la place d’une étreinte, elle s’écarte un peu, à regret, retirant ses mains de ses cheveux, frôlant son bras consciencieusement, s’électrisant un peu au passage. “Merci pour la danse.” Le murmure, toujours, qui cette fois ne frôle pas la peau, mais caresse ce moment hors du temps.
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Encore en vadrouille, la faute à Jimmy cette aventure. Il fallait toujours qu'il le suive dans ses plans. Engage-toi dans l'équipe de Quidditch qu'il disait. On deviendra célèbre qu'il disait. Après ça, on sera plus les deux dont on ne se souvient pas. Il secoua la tête d'un ton las avant de se rappeler que son dos le lançait. Il avisa son côté ou un cognard l'avait pratiquement renversé de son balai. Une seconde de trop et il aurait dégringolé de son balai pour finir dans le noir. Jimmy avait été plus sérieusement touché et une réparation de son nez semblait s'imposer. Il pestait intérieurement contre son camarade, cela allait leur faire rater la fête de la victoire. Il s'étira un peu alors que Jimmy dépassa l'entrée de l'infirmerie pour lui faire signe qu'ils pouvaient y aller. Il s'étira un peu avant de jouer un peu avec sa batte d'un air téméraire. C'est que ça commençait à rentrer maintenant. Ses mouvements étaient plus nets, plus précis et il avait surtout pris des bras. Il fallait continuer à s'entraîner afin de poursuivre sur cette lancée. Jimmy avait commencé à siffloter un petit air alors qu'Andrew l'avisait en ourlant un discret sourire. « Quoi ? » Le Gryffondor savait bien ce que signifiait ce petit air. « Je te l'avais dit ? » Andrew cala sa batte sous son épaule « Quoi ? Qu'on arriverait à passer les premiers matchs ? » Jimmy hocha la tête en plissant le regard « Et puis, tu vas voir, on va arriver comme des héros à cette fête. » Le batteur se surprit à sourire plus largement « Ah ouais ? Tu penses qu'ils donnent des points pour ceux qui ont le nez cassé ? » Jimmy retint un rire qui se transforma en sifflement sortant de son nez. « T'es sûr que ça va le nez ? » Il hocha la tête pour toute réponse. « Et toi alors ? Des filles qui te plaisent ? » « Je ne sais pas. » « Comment ça, tu ne sais pas ? » « Eh bien, je ne sais pas, c'est tout... Et puis d'abord en quoi ça te regarde ? » Jimmy commençait à rigoler « D'accord monsieur Kirke... » Le concerné siffla entre ses dents avisant son condisciple. Que pouvait-il bien attendre de toute façon ? Il n'était pas personne dans l'équipe. Il avait toujours préféré rester en retrait. Pas cette fois, était-ce par défis ou pour dire merde à toutes ces certitudes dans lesquelles il s'enfermait ? Aucune idée. Quand Jimmy lui avait proposé d'aller ensemble postuler comme batteur, il avait dit refusé arguant de ses meilleurs arguments. Pourtant, il s'était bien rendu sur le terrain. Et puis c'était l'occasion de voir Cornac.

Les deux cheminaient à travers les couloirs de l'école quand ils débouchèrent dans la salle commune de Gryffondor. Il entendait déjà la musique à fond qui était synonyme d'une ambiance particulièrement survolté. Andrew posa sa batte sur un meuble avisant les différents Gryffondor présents qui célébraient leur victoire comme il se doit. Il glissa son regard d'un air un peu distant hésitant à entrer dans cette tornade qui s'agitait au milieu de la salle commune. Jimmy lui tapota l'épaule et n'eut pas autant de scrupule pour s'y jeter. Il essayait de produire ce qui devait s'apparenter à des mouvements de danse, mais qui ressemblaient plutôt aux mouvements d'un sol-cogneur. Andrew sourit un instant avant de se décaler discrètement. Il avait remarqué une petite place sur l'un des canapés où deux amoureux s'embrassaient allégrement. Sans attendre son reste, il se faufila avec aisance entre les invités avant de trouver enfin son refuge. Il s'empara sur sa route d'un verre de jus de citrouille. Il le bu doucement soupirant enfin d'aise avant de reprendre son observation depuis son perchoir. Il balayait les rouge et or quand la capitaine pris la parole. Il finit son jus de citrouille presque d'une traite faisant silence. « Notre attrapeuse, Ginny Weasley, est nouvellement célibataire, parce que son ex copain ne supportait pas qu’elle soit si douée ! Ne la laissons pas ainsi trop longtemps, ce serait dommage ! » C'était comme si le temps s'était arrêté pour le batteur. Son regard glissait naturellement vers Ginny Weasley. C'était sa raison d'avoir rejoint l'équipe. Il se nicha sur ses cheveux roux naviguant entre ses taches de rousseur pour atteindre son regard. Il l'avait remarqué dès son entrée dans l'école de Sorcellerie. Cependant, il n'avait jamais trouvé le courage de trop lui parler ou de l'aborder. C'est ce qu'il l'avait motivé. Il serra les poings comme essayant de calculer si ça fenêtre de tir était bonne pour essayer de tenter quelque chose. Oui, il fallait foncer maintenant, il se précipita pour se servir un autre verre de jus de citrouille qu'il bue cul-sec. Il fallait traverser la tempête par son milieu à présent afin de s'approcher assez près pour qu'elle le remarque.

Andrew s'élança, pendant une minute qui lui sembla duré une éternité, se faufilant entre les couples qui dansaient maintenant de plus belle alors que la musique avait repris. Il s'arrêta à quelques centimètres d'elle comme une once de doute venait de l'assaillir. Reculer maintenant ? Personne ne l'avait vu et c'était peut-être mieux. Il pourrait préparer tout un plan voir même demander conseil. Non, par Merlin, il fallait du courage et de l'audace. Il s'avança encore un peu avant de se retrouver auprès d'elle. Il se surprit à la tenir dans une espèce de confiance qu'il ne se connaissait pas. Le mouvement était timide au début avant que l'alcool ne le lance dans quelque chose de plus acceptable. « Tu es la plus douée, Ginny. » Que c'était nul. Il aurait pu être plus poétique ou plus direct. Il réfléchissait peut-être un peu trop à ce qu'il devait lui dire. Machinalement, il se laisse soudain aller beaucoup plus au moment qui s'offre à lui. Les notes finissent par mourir lentement au creux de ses oreilles alors qu'il vient trouver les hanches de la Gryffondor. Il l'observait avec attention pour savoir s'il en avait le droit. Il la fixe sans rien ajouter, certes, il aimait gagner, mais sans aucun doute l'un des plus beaux moments de son existence. Il s'était égaré loin des sentiers du réel pour atteindre ses rêves. Ginny était là dans ses bras. Il étira un sourire alors que le visage de la jeune fille venait s'échouer sur son épaule. Il la serra avec tendresse dans ses bras en posant un regard tendre sur l'attrapeuse. Il n'osait rien ajouter essayant de capturer chaque secondes avec elle dans sa mémoire. Il sentait son cœur battre, frapper, tonner de plus en plus fort alors qu'elle relevait délicatement son regard vers le sien. Il essayait de se maintenir pour ne pas sombrer et l'embrasser furieusement devant tout le monde. Seul, un battement de cils un peu plus rapide aurait pu le trahir.

Elle le remerciait pour la danse et lui, il était là à hocher la tête. Il la regarda se détacher progressivement de lui alors que son esprit bouillonnait. Il allait la laisser partir comme cela ? Il fallait tenter quelque chose n'importe quoi. Il serra les poings et ferma les yeux un instant avant de se lancer. Un plan ? Il n'en avait pas, mais il fallait agir. Il s'avança pour la rattraper. Posant délicatement sa main sur la sienne, il essaye de prendre son autre main pour l'attirer tendrement un peu plus à l'écart des danseurs près d'une fenêtre ne la lâchant plus du regard. Il la dévorait maintenant du regard étirant un sourire en coin alors qu'il tentait de l'attirer doucement vers lui pour déposer un tendre baiser sur ses lèvres.
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Et comme le toucher d’un doigt pouvait faire frissonner jusqu’au moindre recoin de son épiderme, sensation alors presque inconnue. Ginny n’a jamais été préparé à la tendresse des autres. Gamine perdue au milieu de six garçons turbulents, des parents souvent débordés, un caractère un peu trop effrontée, elle n’avait pas souvent été choyée, adulée, probablement plus que ses frères, mais jamais assez à son goût. Parce qu’il fallait le reconnaître, GIn aimait être regardée. Appréciée à sa juste valeur. Parfois même convoitée. Et c’était toute une mise en scène, que de se faire aduler. Ses cheveux qu’elle replaçait suffisamment lentement pour attirer le regard de l’autre, les rougeurs sur les joues qui coloraient son visage pour faire ressortir ses tâches de rousseur, et prouver malgré tout qu’elle reste ingénue. Il lui fallait être une fille renversante, au milieu d’une tornade masculine qui aurait pu retirer une partie de son charme à la gamine.

Alors, sous le compliment d’Andrew, elle réagit instinctivement, gênée mais flattée, appréciant sa franchise maladroite toute légitime, caractéristique de leur jeune âge à tous les deux. Alors, si Ginny ne s’était encore jamais attardée sur Andrew, elle ne pouvait alors plus le quitter du regard. Parce qu’on ne l’avait jamais assez aimé, même un peu, le temps d’une soirée, elle se laissait guider au sourire tendre du garçon qui lui semblait s'intéresser plus à sa personne que ce qu’elle avait pu entrevoir de la gente masculine jusqu'à aujourd'hui. La chaleur dans la salle commune était étouffante, mais après tout, ils fêtaient une victoire, c’était tout à fait légitime que la soirée soit aussi festive. Mais là, dans ses bras, elle se perdait à sentir son odeur, toucher ses cheveux, apprivoiser ce corps qu’elle n’avait pas assez observé. C’est comme une évidence, qui la frappe, quand on daigne croiser ses iris : elle a fermé les yeux sur le monde, obnubilée par ceux qui jamais ne la regarderont. Et pendant tout ce temps, elle a éviter soigneusement tout ceux qui auraient pu, qui pourraient, lui offrir tout ce qu’elle recherche.

Pourtant le temps reprend son cours, et elle quitte ses bras, sa peau, pour s’éloigner tout doucement. Et presque chorégraphiée, se retrouver récupérer à la volée par celui qui l’avait alors fait valser. Alors éclairés par le reflet de la lune pas encore pleine, il dépose ses lèvres contre les siennes à l’abri des regards. Et c’est comme se perdre dans l’océan, parce qu’alors, ce n’est plus juste ses doigts qui sont parcourus de chemins électriques, c’est son corps tout entier qui devient brasier. Elle laisse ses mains se perdre dans ses mèches sombres et se retrouve adossée contre la pierre glacée des murs de Poudlard, le souffle coupé. Elle accroche ses prunelles à celles d’Andrew, pour y lire la même intensité que la sienne. De l’ordre de l’évidence, ils ont trouvé meilleur alcool que ce que proposait les gryffondor : devenir saoul de l’autre, jusqu’à en perdre la raison. Parce que c’est bien cela que faisait le baiser, ils les perdaient dans un déluge de passion qu’ils n’avaient jamais connu avant.

Le manque se fit si vite ressentir que Ginny presse à nouveau sa bouche contre la sienne, pour se nourrir du feu qu’elle venait de découvrir. Jusqu’ici, tout avait été plus chaste, mais ce qui se passait avec Andrew n’avait rien de ce qu’elle connaissait. C’est sa langue qui, timide, se fraya un chemin pour s’ajouter à la longue liste des premières fois, c’est ses dents, qui tendrement, mordillèrent la lèvre du garçon, et c’est ses mains, qui, aventureuses, passèrent doucement la barrière de tissu de la chemise d’Andrew pour sentir la peau de son dos sous des phalanges. On aurait pu parler d’hormones, Ginny y voyait plutôt l’évidence. L’idée même qu’il était impossible qu’un jour, ils ne se rencontrent pas. Ainsi, ou autrement, bien qu’elle ait une préférence marquée pour ce qui était en train de se passer. Elle ne voulait pas se passer du goût unique de ses lèvres, ou de la douceur de son épiderme. Non, elle voulait s’y attacher, peu importe la manière, mais urgeamment, parce que cela tombait sous le sens. Il lui fallait plus de lui, et le plus vite serait le mieux. Jamais elle n’avait connu pareille envie, pareil désir pour un autre. La luxure la frappait à mesure que leurs mains se posaient sur l’autre, et leurs visages se rencontraient, dans un ballet bien orchestré. C’était saisissant, bouleversant, un peu, de se sentir aussi spéciale et appréciée par la création presque sorcière d’un feu au creux du ventre.

L’espace d’un instant, la peur de passer pour quelqu’un qu’elle n’est pas, elle arrête tout, s’écarte un peu, ce que le mur peut lui offrir. “Je… Tu sais, je n’ai pas l’habitude d’agir comme ça. Mais…” Elle laisse sa phrase en suspens. Parce qu’il n’y a pas grand chose à dire, pas grand chose à justifier, elle vit l'attraction qui la lie à Andrew sans pouvoir l’expliquer. Elle a envie de rester contre lui, elle a envie de se noyer dans ses yeux, elle a envie de l’embrasser jusqu’à oublier où elle est. “Viens.” Ce n’est pas que ce coin de fenêtre est désagréable, parce que la morsure du froid équilibre plutôt bien le brasier qui la dévore, mais elle reste la soeur de six autres garçons, et n’a aucune envie que Ron lui fasse une morale interminable sur ses fréquentations. La main dans la sienne, elle l’entraîne, lui jetant des regards rassurants au passage, dans les couloirs de Poudlard. Et dans cette salle qu’elle sait inoccupée, dans ce couloir que Rusard ne surveille presque pas, parole de Fred et George, elle pousse la porte pour les cacher dans une classe abandonnée. Quelques livres et tables pour la forme, une armoire dans un coin, elle claque la porte, et formule : “Collaporta. Assurdiato.” Rassurée, elle abandonne sa baguette sur la table, maintenant concentrée sur son partenaire, le sourire de celle qui a une idée derrière la tête.

Où est ce qu’on en était ?” Ah oui. Ses lèvres. Et reprend la danse inlassable de leurs langues qui se rencontrent, des mordillements qui tirent des soupirs et gémissements à la rousse, qui la pousse à jouer de ses ongles contre le dos du garçon pour refrener encore un peu son envie dévastatrice de réduire en charpie le moindre tissu qui le couvre alors.
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  Le simple contact des lèvres de la Weasley le glaçait. Il se sentait soudain transporté loin de la tour des Gryffondor. Son cœur battait à pleine vitesse alors que ses jambes manquaient de se dérober sous lui. Il avisait un instant Ginevra espérant secrètement qu'il ne se réveille pas la seconde d'après. Ses yeux caressaient le visage de la rouge et or avant de se perdre dans le flou. Il aurait pu s'exclamer, crier sa joie ou rugir. Cependant, ce n'était pas dans le caractère de l'Irlandais. Il se recula un instant pour essayer de mesurer ce qu'il venait de faire. Il ne pouvait pourtant pas oublier le plaisir qu'il avait ressenti en cet instant. Son esprit bouillonnait de l'envie d'emporter Ginny loin d'ici. Son cœur cherchait les mots qui auraient pu couronner cet instant de manière éternelle. Ses mains se détachaient lentement de celle qui occupait toutes ses pensées. Il peinait à articuler quelque chose de clair. Heureusement pour lui, elle prit la parole en premier. Il hoqueta un « Oh, je sais... » Ne sachant pas trop quoi ajouter non plus, mais le regard qu'elle posait sur lui ôtait tout moyen à Andrew de trouver quelque chose de plus élégant à dire. Il se mura dans sa contemplation presque irréelle. Il allait s'affaisser près du coin de fenêtre assommé par ce baiser, mais ce ne fut pas le cas, la Weasley se saisit de lui, la tirant de son rêve. Il serra la main avec laquelle elle l'avait saisi et la suivie sans lancer un seul regard en arrière.

  Son regard suivait la crinière flamboyante de celle qui occupait toutes ses pensées. Seul, il n'aurait probablement jamais tenté l'aventure de se frayer dans les couloirs à cette heure. Il ne se sentait pas de tenter des choses aussi aventureuses. Il s'était toujours reposé sur des gens bien plus courageux et braves que lui. C'est la présence de Ginny qui lui donnait le courage de la suivre là où elle l'emmenait. Il réfléchissait alors que leurs pas se glissaient de couloirs en couloirs sans qu'il ne cherche à deviner le lieu où il était conduit. C'est lorsqu'il s'arrêta dans la salle qu'il connaissait bien que la réalité le rappelât. Son regard perlait sur celle qu'il rêvait d'approcher. Il avait réalisé en quelques minutes quelque chose qui lui semblait inconcevable, il y a, quelques heures, encore. Pourtant, elle se tenait là. Elle lui jetait ce regard qu'il n'avait vu qu'en songe alors que ses doigts, se nouant autour d'elle, lui rappelait que c'était bien la réalité. Il se fit assaillir de baisers répondant à la rouge et or par autant d'attention. Ses mains se glissaient lentement entre les plis de sa tenue pour venir caresser sa peau. Son regard s’embrasait avec passion jouant avec celui de la sorcière. Il arrachait pratiquement son propre pull pour pouvoir la sentir au plus près de lui s'affaissant sur la table. Pourtant, il n'était pas satisfait, il marqua une pause et sentit en lui l'appel du risque gronder. C'était la première fois qu'il le ressentait autant. Il ne savait pas à cet instant si c'était pour se prouver à lui qu'il en était capable. Néanmoins, une idée folle s'allumait dans son esprit. Il avait envie de la suivre. Il avait envie de voir jusqu'où pouvait le conduire ce courage naissant.

  Il tenta de repousser délicatement la Gryffondor essayant en même temps de calculer un itinéraire. Alors que son esprit vagabondait dans le château, il se drapait dans une témérité nouvelle. Il n'avait pas quitté la Gryffondor des yeux, il brûlait un peu plus à mesure que leurs regards s'entrecroisaient. Pourtant, il avait envie d'être fou. La fortune lui avait souri et il voulait rechercher un péril plus grand. Si tout ceci était un rêve, il voulait qu'il se déroule comme il se l'était imaginé. Son esprit ne s'était pas égaré longtemps, un instant lui avait suffi pour savoir où il voulait deviner la Gryffondor. Il serra délicatement la main de Ginevra l'observant avec fièvre « Est-ce que tu me fais confiance ? » Il lui laissa à peine le temps de répondre en avisant la porte avec un air de défi. Il poursuivit jusqu'à celle-ci avant que le maléfice qui lui barrait la route fût levé. Il lui tendit la main qu'ils entreprennent cette aventure. Il avançait d'un pas assuré se jouant de discrétion alors qu'il passait d'escalier en escalier. Il ne pensait plus à rien qu'à cette pièce et à l'idée de voir se dessiner la furie qui se tenait à côté de lui là-bas. Il se glissa avec hardiesse dans le cinquième étage comme s'il en connaissait les recoins. Il avait passé de longues heures à emprunter les couloirs du château en compagnie ou seul. Silencieux, il écoutait d'une oreille et gardait un œil observateur sur tout ce qui avait un rapport avec le château. Il se figea un instant devant la porte qui donnait sur l'endroit. Heureusement pour lui, ce n'était pas une énigme comme pour entrer chez les Serdaigles. Merlin savait à quel point, il était mauvais en énigme. Le mot de passe lui vint immédiatement. Il espérait que ce soit le bon et qu'on ne s'était pas moqué de lui. Il plissa les yeux croisant les doigts à demi avant que la porte ne craque et s'ouvre devant eux. Il poussa doucement la porte et dans une élégante révérence, il annonça à voix basse « La salle de bains des préfets... Si vous voulez bien m'accorder l'honneur. » Il joignit à ses mots un sourire espiègle pénétrant à son tour dans la salle.

  La beauté des lieux que la lune venait doucement relever provoquait l'admiration du Gryffondor. Son regard furetait sur les scènes que dépeignaient les vitraux. Sa bouche restait sans voix devant le spectacle qui se jouait devant lui. Était-ce la splendeur des lieux, les émotions qui s'enchaînaient ou l'éclat de Ginevra, mais il n'osait troubler ce moment par une parole. Il préféra se mettre à l’œuvre et orchestrer l'harmonie qui se dégageait. Il s’élança silencieusement vers les robinets afin de les tourner. L'écho de l'eau s'élevait maintenant en cascade dans la pièce ajoutant un peu plus à l'irréel de la situation. Il s'en retournait délicatement vers le cœur de la pièce. C'est là que son regard se posa sur elle alors que la lumière la découpait finement sous les voûtes du château. Il se forçait à sourire tant le trac de commettre un faux pas lui mordait l'estomac. Il se risqua à s'approcher pour offrir le baiser dont il avait toujours rêvé à la rouge et or. Il marquait à jamais le goût de ses lèvres sur les siennes, mais aussi la caresse de sa peau contre la sienne. Ses intenses réflexions et ses hésitations s'étaient évaporés pour apprécier ce moment auprès d'elle. Il entreprit un mouvement afin qu'ils tournent lentement sur place alors que son regard restait enchaîné à celui de la joueuse de quidditch. Il se surprit à tirer délicatement ses affaires alors que le charme s'embrasait lentement en désir.
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