si ça fait mal c'est que ça fait du bien ft. phil

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épilation day

Si on avait à désigner les deux influenceurs de la meute, ceux avec le plus de flow, le plus de style, on nommerait sans hésiter philby et ses doigts remplis de bagouses de 10 kilos chacune et hoshi avec son gloss éternel et ses mèches colorées dans les cheveux. Deux lumières mauves dans le paysage gris de l’Ecosse et des caravanes alignées n’importe comment. Eternellement pestes ensemble, le duo se retrouvait plus souvent qu’on pouvait le croire et s’isolait afin de se partager potins, tutos et tenues. Ce soir encore, la louve avait embarqué satan (grand amateur des réunions beautés) et quitté sa roulotte afin de rejoindre son compère, emmenant sans peine sa malle à maquillage dans une main. Il avait fallu attendre que les louveteaux aillent au pieu et la jeune femme, nullement maternelle, avait laissé faire la fausse voyante, se déchargeant de cette responsabilité avec plaisir. Traversant la lande, elle croisa cependant camel, essoufflé : il semblait avoir fui le joug de phil. Il la dévisagea interdit un moment avant de sourire, faussement séducteur m’dame hoshi, puis-je vous aider à transporter cette valise ?. La coréenne gloussa, bécasse, avant de continuer à marcher. va donc mettre la viande dans le torchon, je dirai à phil que tu as été au lit le premier si tu m’écoutes. P’t-être même que j’irai te border la prochaine fois. un clin d’œil plus tard, camel fila comme une fusée se coucher.
Efficace ; pensa la gamine qui poursuivit sa route avant de se présenter devant la caravane toute enguirlandée et lumineuse. Sans prendre la peine de frapper, hoshi pénétra dans l’énième taudis du campement, appréciant toujours la décoration complètement décalée de l’intérieur. Elle posa la malle et satan sur le lit et se débarrassa de ses crocs crottées avant de se tourner vers phil, entrepris dans la lecture d’un bouquin sur les cartes de tarots.

Le japonais était certainement la plus grosse arnaque de la meute, et ça, c’était comme l’homosexualité de balls : tout le monde était au courant sauf la petite greyback. Souvent elle allait à sa table, lui posant des questions stupides du genre : est-ce que je vais avoir des boutons sur le menton pendant les fêtes de noël ? est-ce que baltasar était sûr d’être de la fanfare ? est-ce que vasco allait lui prêter sa nourriture si elle était plus que sympathique à son égard ? Phil lui répondait charmeur, sûr de lui, sans la moindre hésitation dans la voix, sans la lèvre qui se soulève sous le doute, et il n’en fallait pas plus pour convaincre la demoiselle qui ressortait de ces séances toute chamboulée tantôt motivée, tantôt perturbée.
Leur dernier rendez-vous était les séances d’épilation dont il était d’ailleurs question ce soir, avant de se faire plaisir sur le make-up ou la mode. Hoshi avait déjà mal d’avance, mais, quand elle soulevait ses petits bras elle manquait de s’évanouir sous la forêt qui se tenait là, trônant fièrement dans son aisselle. une cata ! crissa la mignonne avant de s’approcher vers phil pour lui embrasser bruyamment la joue. tu t’occupera de tes cartes plus tard, là y a urgence, va falloir que tu me dégages tout ça.
Chouineuse, claquant ses talons sur le sol, miss chiwa se débarrassa de son gilet molletonné pour lui montrer l’étendue des dégâts.

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si ça fait mal c'est que ça fait du bien

la bae @hoshi greyback

Camel sérieux, si tu vas pas pioncer j’vais t’faire voir des étoiles toute la nuit tu piges?

Camel a donc écouté tes directives approximativement dix minutes, parce qu’il sait très bien que ce soir tu vas avoir le nez dans un bouquin ou te défoncer à une drogue tout sauf licite histoire de planer un peu. Il a beau être con le morpion, il sait quand même faire quelques déductions.
T’as donc abandonné la roulotte des loupiots sans vraiment te dire que t’allais avoir des loustics à traîner dans la bouillasse en pleine nuit. D’une part parce que les loustics en question sont certainement menés par Camel, Camel qui fait peur, Camel qui fait chier, Camel qui se pisse dessus dès qu’il y’a un bruit bizarre dans la nuit noire — résultat, t’as tout intérêt à le laisser faire ses expériences, parce qu’il reviendra de toute façon la queue entre les jambes.
Des jambes encore souillées, sans doute.
Il se les nettoiera tout seul.

Toi t’as eu le temps de te rouler un spliff pas trop chargé et de te remettre à la lecture de ton bouquin — c’est pas un nouveau bébé, il a les côtés cornés, usés sous ton insatiable curiosité. T’as pas besoin de réviser quoi que ce soit depuis le temps, mais là, tu t’es fait aspirer par une question métaphysique : qui suis-je ? Si tu devais te résumer par des cartes, celles que tu manipules tous les jours, qu’est-ce qui devrait tomber ? Cette question t’a prit la tête et te prend la tête encore depuis bientôt une semaine, et t’es même pas foutu de trouver une réponse, une réponse aussi assurée que tu peux jeter au nez de tes indénombrables client·es.

Puis tu dois bien le dire, à force de le faire, tu t’es fait toi-même retourner le cerveau, parfois ; à te persuader qu’il ne faut jamais se tirer les cartes par soi-même, parce que ça porte malheur. Mais d’un autre côté, t’aimerais pas aller voir un vrai voyant, parce qu’il saurait te percer à jour et ça, ce serait franchement pas bon pour les affaires. Alors oui, t’as rien trouvé de mieux que de re-étudier les cartes de fond en comble pour pouvoir en ressortir ton portrait craché. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que t’as rien de la Tour ou d’un Ermite…

T’es donc dans une position tout sauf classe, allongé sur ton pieu comme un pacha sorti d’un mauvais groupe slave. À moitié à poil en plus, pour changer, ton bermudas fluo grillant la rétine de tous les gosses, et surtout de Fenrir quand il daigne poser le regard sur toi — au moins tu sais quand les gens ont baissé les yeux vers ton boule ou le reste, et ça, ça n’a pas de prix.
T’as ta cheville au dessus du genou d’à côté, genou d’une jambe elle-même arquée — c’est qu’on s’est toujours demandé comment t’arrivais à être aussi souple qu’un pantin désarticulé, chose à laquelle t’as toujours répondu : c’est le secret des meilleurs coups ma mignonne.
La porte s’ouvre et la petite brise que l’appel d’air provoque porte l’odeur de Satan et de Miss Chiwa, autant dire une bonne nouvelle. T’en décolles pas une de tes lignes pourtant, tes yeux un peu rouges encore rivés sur ces lignes que tu vois se flouter de temps à autre, une vraie beauté.
En parlant de vraie beauté, la louve dépose son attirail à tes pieds sur le lit, avant de retirer ses pompes dans un son caractéristique, et t’es bienheureux de pouvoir trouver quelqu’un pour écouter tes élucubrations ésotériques.

« Franchement, j’comprends pas, j’pensais avoir 50% du Magicien, 20% de la Justice, 20% de la Force, 10% du Roi de Bâtons… mais en fait pas du tout ??? » tu laisses ton bouquin tomber sur ton torse tatoué, allant chercher des yeux Hoshi. « Une cata ! — Dis princesse, j’suis comment pour toi ??? » que tu lui demandes d’emblée alors qu’elle vient te bisouiller bruyamment la joue — un geste que tu lui aurais rendu dix fois plus fort, si t’étais pas encore dans tes nuages de fumée — y’a les restes de ton joint, là, dans un cendrier à côté de ton 3ème oreiller, celui que t’as sous la tête en ce moment même.

« Tu t’occuperas de tes cartes plus tard, là y a urgence, va falloir que tu me dégages tout ça. — …’Fin, j’veux dire, j’sais que tu me trouves bonnasse, mais genre, mis à part ça, tu me décrirais com… » c’est là où elle balance son gilet molletonné pour te montrer un autre style de molleton, et tu sursautes presque, en te redressant sur tes coudes, le mot urgence prenant alors tout son sens. « Oh putain par-la-barbe-de-Gandalf-et-des-sept-nains, » tu louches dessus, ton bouquin se faisant la malle sur le matelas. « Ça fait combien de temps que t’es avec ça sous les bras? Une éternité, avoue? Ma pauuuvre chérie, » miaules-tu ; la réponse est certainement « depuis la dernière fois que tu m’as fait les aisselles » mais tu sais même plus ce que t’as fait hier, dans ton état.

Mais t’attends pas vraiment de réponse et tu l’incites à grimper sur toi pour aller s’assoir confortablement sur ton autre pan de lit, parce que lit double, de deux tapes bien placées. « Allez belle gosse, pas le temps de niaiser, » d’un geste de la main la malle s’ouvre magiquement et tu prends à peine le temps de refermer ton bouquin pour le glisser sous ton oreiller. « Tu veux boire quoi? Un p’tit thé ou une limonade? - - Attends, tu bois encore de la limonade ? Tu sais celle que j’ai faite macérer avec du malabar, c’est encore meilleur que la vodka malabar… tu t’rappelles pas? Si? » puis tu jettes un coup d’œil au chihuahua. « Tu veux tirer sur un p’tit spliff à tonton, Satan? » que tu ricanes bêtement, c’est que tonton a déjà un peu chargé, lui. C’était ta façon de demander s’il avait bouffé et s’il fallait que t’ailles dégotter une gâterie au cannabis. Tu te fais rouler sur le ventre pour te retourner dans la direction de la louve à qui tu captures à nouveau le regard, reprenant un air tellement sérieux qu’on en oublierait que tu souriais deux secondes plus tôt. « Non en vrai, si tu devais m’résumer en six mots, ce serait quoi? » pourquoi six ? Tu sais pas, faut bien choisir alors pourquoi pas six ?

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épilation day

@ASANO GREYBACK

La furie avait pénétré dans la caravane de phil, l’air bougon, ignorant royalement les quémandes de son compère sur son rôle de diseur de bonnes aventures ; il n’était pas question de parler de sa sincérité sur son don inexistant et de toute façon, hoshi lui confiait l’entièreté de ses humeurs car elle le croyait dur comme fer dans ses confessions et mises en garde. Après tout, n’avait-il pas misé un cheval sur sa relation avec gy dont il était le seul à être au courant pour le moment ? évidemment son bff se devait de tout savoir et notamment s’agissant de sa perpétuelle hystérie ou de son côté martyre triste qu’elle ressentait en ruminant le soir dans son lit avant d’animer le camp de ses ronflements insupportables (véridique, satan dormait avec des bouchons d’oreilles).
Levant son bras d’un air catastrophé, hoshi dévisagea asano, consternée. j’te jure ! jsuis à deux doigts de la crise d’angoisse là. elle s’éventa comme une pouffe qui faisait sécher son vernis. et attends, à la nénette c’est encore pire ! sûr que vasco allait s’étouffer là-dedans (enfin il était mal placé pour se plaindre). faut que tu m’aides. elle couina encore avant de s’allonger aux côtés du japonais.

un truc plus fort t’as pas ? ses sourcils froncés semblaient supplier le loup : il lui fallait ingurgiter quelque chose pour lui faire oublier la future douleur de voir autant de poils partir de son corps et surtout pour supporter cet arrachage brûlant de la cire qui, à chaque fois, lui donne l’impression que c’est sa peau entière qui va filer au fur et à mesure que phil tire sur le bordel. Elle pourrait limite prendre un ecstasy ou du gaz hilarant pour faire abstraction de tout ça. Quant à satan, admirant phil, qui était certainement le seul loup de la meute qu’il aimait véritablement, il s’allongea dans un coin de la pièce, de tout son être, arborant son gras du bide avec une certaine fierté, avant de se mettre à ronronner de confort sur son coussin clandestin. tu crois que si on fait fumer satan il va maigrir ? demanda la jeune femme sans réfléchir, le bras toujours en l’air. tu crois que fumer me ferait oublier la douleur ? glapit-elle comme si c’était la première fois qu’on allait l’épiler, presque suppliante.

Non en vrai, si tu devais m’résumer en six mots, ce serait quoi ? le regard de hoshi s’attendrit soudainement. Elle dégourdit son bras quelques secondes avant de se vautrer face à asano, chopant son visage anguleux entre ses doigts frenchment manucurés. bébé tu sais bien que je sais pas compter jusqu’à 6. elle ricana un moment à sa propre blague (pendant que satan haussait les « sourcils » face à tant de bêtises). en vrai, si jdevais te décrire en 6 mots jdirai (elle réfléchit) impérial, talentueux, genre t’es un vrai gourou pour moi, bienvaillant ( ? ) t’es trop doué et t’es trop beau ; et t’as une peau plus douce que la mienne. elle se redressa. t’es fabuleux chéri. belle conclusion digne d’une hillary des chtis qui réconforte sa copine.

Elle ôta son haut pour finir en soutien-gorge ; tellement rembourré que les seins de la gamine manquaient de se barrer à chaque mouvement.
Après avoir remis le bazar en place, la louve s’assit en tailleur sur le lit. jte montre que mes bras pour le moment, sinon tu vas être traumatisé. elle agrippa soudainement asano par le futal dit moi que ma destinée c’est pas de puer et d’être poilue sinon je tue fenrir. elle grogna. si cette joyce a pas les mêmes soucis de pilosités que moi, ça va barder jte le dis. hoshi était à la limite de pleurer.

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si ça fait mal c'est que ça fait du bien

la bae @hoshi greyback

tw: ça parle de cul, de poils, de drogue

« Un truc plus fort t’as pas ? — T’sais que j’supporte pas l’alcool plus fort que ça le soir, ça m’fait chier en spray et après j’ai envie de baiser tout l’monde, même toi bébé………… » et t’as pas envie de réitérer cette sombre page de votre Histoire, parce qu’avoir envie de baiser ses frères et sœurs loups c’est un peu chaud quand même à la longue, même si t’en as deux à qui ça a pas trop posé de problème jusqu’ici. « Vodka malabar ma chérie, » que tu lui dis en faisant un clin d’œil. Tu balances un wingardium leviosa pour faire léviter la bouteille au fond du bordel et la ramène d’un accio presque pas maîtrisé — il te revient tellement vite que tu manques de te prendre la bouteille dans le pif, merci les réflexes lupins. « Tiens prends-moi ça » que tu lui miaules affectueusement en lui tendant la bouteille débouchée — manquerait plus qu’elle te demande un verre, t’es même pas sûr que vous ayez ça au camp de toute façon. Du reste les vapeurs de beuh allaient finir par lui faire tourner la tête au bout de dix minutes dans ta piaule, ce qui allait, t’espérais, régler ce petit souci de douleur qu’elle allait avoir d’ici peu.

« Tu crois que si on fait fumer satan il va maigrir ? Tu crois que fumer me ferait oublier la douleur ? — Chiiiiiiill bébé, ça va bien s’passer, » que tu glisses on ne peut plus suavement en lui frottant gentiment la cuisse, puis elle te répond enfin à ta question, et là t’es sur le cul — ou plutôt à plat ventre encore, la guettant les prunelles dans les noisettes. « T’es fabuleux chéri. — Oh wow, ça t’fait quelque chose au cœur là. Genre vraiment. — T’sais t’es ma meilleure amie, si j’pouvais te ken j’te le prouverais encore plus mais j’ai juré t’es la plus canon des bombasses du crew. » Au moins depuis le départ de Val, que tu te dis ; mais pour Hoshi, Val n’est qu’un fantôme. Ça te rassure déjà sur un point, t’as de l’Empereur dans le lot. Gourou… Hiérophante ? Ok, ouais, pourquoi pas.

La minette fait tomber le haut et tu ramènes à vous la malle, te mettant à genoux sur le lit brièvement — t’as failli te taper la tête contre le toit et les guirlandes que t’as foutues au dessus, bordel de chiasse ; manquerait plus que ça. « Jte montre que mes bras pour le moment, sinon tu vas être traumatisé. — Jamais tu m’traumatises, t’inquiètes. » Pas de ça entre eux, même s’il s’agit de la pire chose qui soit, aka les poils. Tu te fais choper par le calbut et vos regards s’ensorcèlent. Enfin, se croisent longtemps quoi. « Dit moi que ma destinée c’est pas de puer et d’être poilue sinon je tue fenrir. » Tu commences à faire chauffer la cire dans le pot, parce que ouais t’as un mini micro-ondes moldu côté lit — c’est pour les restes de pizza au matin, vous pouvez pas comprendre.

Alors t’inspires du nez en fermant les yeux, comme si t’étais en train de canaliser une énergie divine qui te traverse par le chakra couronne (comprendre le sommet du crâne, là où ça brille violet et blanc, t’sais plus trop).

« Si cette Joyce a pas les mêmes soucis de pilosités que moi, ça va barder jte le dis. — Shhh… » que tu lui dis, l’air aussi concentré qu’un chef d’orchestre avant de lancer sa première mesure, le p’tit doigt de la main droite en l’air devant toi.

Ça c’est quand tu reçois des messages de plans supérieurs et vaut mieux pas t’emmerder quand ça arrive, ouais.

Tu rouvres tes yeux qui sont devenus bleu fjord, presque blancs (ta métamorphomagie fait des merveilles, tu le sais déjà).
« Jamais tu seras comme Fenrir, » que tu lâches comme si tu lui servais le Graal, « Joyce le cachera parce qu’elle assumera jamais et elle en souffrira, » tu papillonnes des yeux, ils reprennent leur couleur normale, et hop, t’as repris soi-disant tes esprits, t’es reparti. « Fiuuh. » Tu sais même plus ce que t’as dit juste avant. T’appuies sur le bouton play de ta vieille sono toute pourrie (c’est les Spice Girls).
Tu prends le pot dans le micro-ondes qui vient de faire un cling, commence à touiller « Installe-toi tranquille poussin, tu m’racontes les derniers bails? Ça s’passe avec Gy? Il te la lèche bien j’espère??? » Enfin ça c’est si elle a encore les neurones pour, avec ce qu’elle vient de s’enfiler. Et ça a intérêt à bien se passer avec Gy, sinon c’est lui que t’allais épiler à la cire chaude : en pleine nuit, sans crier gare, avec un sac Tati sur la tronche, ouais, rien que ça.

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épilation day

@ASANO GREYBACK

TW vulgarité, ça parle de sexe, ça boit de l'alcool

Il était vrai qu’asano pompette n’avait jamais fait bon ménage avec la tranquillité de la meute et, pour une fois que le campement était à peu près calme, nul besoin de troubler l’ambiance qui y régnait. Hoshi se résigna donc, pas de grosse murge avant son épilation douloureuse donc, et elle se contenta d’un nectar rose chimique qu’elle engloutit de quelques gorgées avant de retenir une toux qui manqua de l’achever. La jeune femme reposa la bouteille sur le coin du meuble et essuya le coin de sa bouche dégoulinante de salive : elle avait l’impression que sa bouche était anesthésiée. merde…. Ça change de la piquette avec laquelle gy se torche. ouais on pouvait pas dire que vasco était le plus propre et le plus clean de la meute, et ce qu’il se mettait parfois sous la dent avait le don d’écœurer la lady, elle, qui s’enfilait des rognons et qui puait l’abat toute la sainte journée. Lâchant un rot légèrement baveux qui fit tousser satan, ce dernier s’éloigna de sa maîtresse, un air de dégoût sur la truffe et posa son cul dans un nouveau coussin moins ratatiné. La coréenne le fixa longuement avant de reconcentrer ses intentions vers phil. Elle soupira. je stresse de ouf, même pour ma seule année à poudlard j’étais pas autant dans le mal. fallait dire qu’elle s’en était un peu foutu et que le succès des études n’était rien par rapport à la douleur qu’infligeait une épilation surtout chez les lycans. Heureusement, asano avait le don de la faire penser à autre chose surtout quand ils se sauçaient mutuellement. Elle ricana c’est chiant, pourquoi les mecs les plus canons sont les plus homosexuels ? avant de s’allonger sur le lit, désormais à la merci du loup.

La gamine observait son gourou préféré recevoir toutes les infos nécessaires sur le devenir de sa pilosité ; elle contemplait le pouvoir qui l’envahissait dans un silence de mort. Ses mains étaient jointes sur sa poitrine, elle était prête à prier la grande esthéticienne du paradis pour le guider sur le chemin de la vérité. C’est alors que le miracle se produisit. Elle but littéralement ses paroles, et lâcha un hoquet satisfait. bien sûr qu’elle en souffrira. En tout cas j’sais pas pourquoi fenrir a perdu son temps à la mordre celle-là. les spice girls lui coupèrent soudainement le sifflet et elle s’apprêta à chanter à la manière d’une diva quand une question plus intéressante arriva sur le tapis.
La poulette gloussa, ses doigts frenchmanucurés devant sa bouche toute gonflée et elle se redressa pour reprendre une gorgée de vodka malabar, sentant les effluves lui monter doucement à la tête. Hoshi leva ensuite un bras pour laisser à asano le plaisir de tripoter son aisselle rebelle. tu déconnes mais il a de l’appétit celui-là. Impossible de l’arrêter quand il a commencé. C’est pas un vegan jte l’dis. la chanteuse ne savait plus vraiment si elle avait eu beaucoup de partenaires dans sa jeunesse, elle se souvenait de balls et de son fantasmatique meilleur copain dont elle rêvait les ébats quelques fois dans l’année, mais elle ne s’était jamais aussi épanouie sexuellement qu’avec gy : fallait dire qu’il en avait sous le capot en la matière. on passe la plupart de notre temps à ken, j’ai l’impression d’avoir la teuch en chou-fleur mais impossible de s’arrêter. c’était bien fish et wyvern qui allaient les engueuler quand ils faisaient trop de bruit, et les enfants de la meute qui pensaient qu’ils passaient leur temps à se balancer des horreurs alors que juste …. Ils fricotaient.
jcrois que gy veut éloigner un peu nos caravanes parce qu’il flippe que tout ce brouhaha arrive jusqu’aux oreilles de papa. Il lui couperait le service trois pièces s’il savait.

Bref, c’était du pur délice et d’ailleurs hoshi était en jambes pour repartir dans une petite séance de rodéo une fois que la torture sera achevée. t’sais, tu devrais venir avec nous un jour, enfin jdis ça, c’est dommage que les filles t’attirent même pas un ptit peu. elle haussa les épaules et roula ses billes noires vers phil. et toi alors ? ya bien un petit chanceux qui te retourne j’espère. Ça fait longtemps que tu m’as raconté tes histoires de cul. et elle avait cru le voir lancer des appels de détresse à ballsy. Il était temps de cracher la vérité.

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