BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Maya + Riders of the storm

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Zoya Strugatsky
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MessageSujet: Maya + Riders of the storm   Maya + Riders of the storm EmptyMer 16 Déc - 13:57
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Zoya et Majid
Une invitation chez les Al-Massri est toujours la bienvenue. Ils savent recevoir. L’organisation est impeccable, la nourriture fabuleuse et l’ambiance toujours agréable. Zoya se fait toujours un plaisir de s’y rendre et de représenter les Strugatsky. Ce soir, par contre, elle a un peu moins le cœur à la fête. Elle ne démontre rien et acte la bonne humeur à la perfection, mais le cœur n’y est pas. Elle sourit, rigole, complimente, parle de l’entreprise, questionne, mais sa tête est ailleurs. Elle est capable de suivre les conversations, mais pour une rare fois, ça l’emmerde. Elle aurait voulu décliner l’offre, mais le devoir et la famille avant tout. Ça aurait très mal été perçu de la part des autres familles de sang-pur que les Strugatsky n’y soient pas. Et puis, son refus n’aurait pas été accepté par son frère et il aurait voulu avoir des explications, choses qu’elle n’est pas prête à lui donner. Il n’aurait pas compris et elle ne veut pas le mêler à ses histoires de cœur. Il a bien d’autres choses à penser qu’à sa petite sœur qui se sent trahit et qui en veut à mort à sa grande sœur. Voilà quelques jours que Zoya a appris les fiançailles de Brygida et Hadriel, l’homme qu’elle aime. Celui qui ne lui a pourtant rien promit et qui a sans doute profité d’elle, mais elle n’arrive pas à l’oublier. Elle qui s’est imaginée un tas d’histoire entre eux, elle qui s’est imaginée pouvoir lui faire oublier son ancienne femme et son amante, à torts. Voilà qu’il est son beau-frère par alliance.  Ça la tue et elle ne sait vraiment pas comment réagir à cette nouvelle. Comment elle réagira quand elle le verra en face d’elle, enchainé à sa sœur. Elle prend sur elle et fait comme si de rien était, même si à l’intérieur, elle est brisée et triste.

Au bout d’un certain temps, elle n’en peut toutefois plus de toute cette mascarade. Faire semblant, c’est épuisant et la belle n’en a pas l’habitude, elle qui aime les soirées mondaines. Rencontrer, converser, échanger, charmer, elle est faite pour ça. Mais en ce moment, elle n’y arrive pas. Avant de laisser son amertume prendre le dessus et d’effacer cette façade bienveillante, elle doit sortir prendre l’air. Elle doit décompresser et reprendre le dessus. Elle retrouve Izar près du buffet qui discute avec un convive, l’œil toujours sur elle. "Je dois aller prendre l’air." Elle le voit s’activer et pose une main rassurante sur son torse. "Seule." qu’elle ajoute. Oui, elle doit être seule. Elle n’a pas mis son meilleur ami dans la confidence concernant ses ressentiments. Habituellement, elle lui dit tout et elle ignore pourquoi elle lui cache ceci. Peut-être pour ne pas passer pour une pleurnicharde? Pour montrer sa maturité? Pour l’aider à passer par-dessus? Son ombre ne semble pas très enclin à la laisser seule, mais il ne peut rien refuser au regard qu’elle lui lance. Il hoche silencieusement la tête lui faisant promettre de revenir rapidement. Zoya l’embrasse sur la joue et sort à l’extérieur.

Dès que la porte se ferme, ses oreilles cessent de bourdonner et l’air plus frais lui fouette le visage. Elle croise les bras, se forçant de toutes ses forces à ne pas craquer, même si ce n’est pas l’envie qui manque. Elle souffle. Elle doit aller marcher. Elle descend les marches de pierre de la demeure et ne sait pas trop où ses pas vont l’emmener, mais elle se retrouve rapidement devant les écuries. Elle ouvre la porte sans se demander si elle a droit d’y être. Elle s’avance dans le couloir principal, ses pas grattant le foin éparpillés au sol. Elle regarde chacun des pensionnaires des box. Les chevaux sont curieux par sa présence, certains s’avancent pour l’observer, d’autres ne bougent pas. L’un semble un peu excité et c’est vers lui qu’elle se dirige. Il est complètement noir, une seule tache blanche à la patte gauche avant. Il est magnifique. Elle avance doucement sa main vers lui, attendant son acceptation. Il semble suspicieux, mais il pose son front contre sa paume et ce simple geste fait sourire la belle.

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riders of the storm
Il aimait les réceptions, vraiment beaucoup, s’y trouvait d’ailleurs comme un poisson dans l’eau. C’est qu’il avait le sourire facile et une propension évidente à parler d’absolument tout et n’importe quoi. Les small talk ne l’effarouchaient pas, au contraire, il les trouvait bien plus simples que tout sujet politique ou professionnel, aussi avait-il passé le début de la soirée auprès d’un groupe de femmes d’âge mures à bavasser sur les derniers ragots de la bonne société, ne les quittant que lorsque la bienséance avait fait qu’il aurait été impoli de ne pas aller à la rencontre des autres invités. Une coupe sans alcool à la main, il acheva sa tournée de salutations et d’échanges de courtoisies, se retrouva près de médicomages qu’il connaissait de Sainte-Mangouste, aussi le sujet fut-il tout trouvé. Du moins jusqu’à qu’une anecdote des plus exécrables ne vienne faire tiquer le brun tandis que le guérisseur ricanait allégrement du sort d’un de ses patients n’appartenant pas à l’élite du pays. Majid resta tranquille, poker face et légers acquiescements aux moments opportuns du récit, tout habitué à ce genre de situations où des médicomages peu scrupuleux piétinaient allégrement les codes moraux et les doctrines de la profession sur des critères biaisés. Il s’éclipsa donc à l’instant où cela lui sembla être possible sans paraître douteux, abandonna son verre sur une table et saisit une veste pour s’engouffrer dans la pénombre de l’extérieur.

Le jardin était familier et rassurant, il le traversa sans hésiter un instant sur la destination qu’il souhaitait prendre, traîna un peu pour inspirer la brise rafraichissante après des heures passées dans l’atmosphère chargée de bruits et de parfums du manoir. Majid poussa alors la porte des écuries, petites et agréables, rien à voir avec celles de la famille de son père qu’il aimait au moins tout autant que celle de Potter’s End. L’air à l’intérieur était chaud et portait les effluves du foin et des chevaux, le brun fit quelques pas à l’intérieur avant de presque sursauter en constatant la présence d’une autre personne. Les gens n’avaient généralement pas d’intérêt pour l’équitation, du moins n’en avait-il pas rencontré beaucoup en Angleterre, aussi dut-il plisser les yeux pour deviner qui avait bien pu être attiré par l’écurie quand les réceptions étaient pourtant si appréciées d'habitude. « Mademoiselle Strugatsky, » finit-il pas dire avec un sourire lorsqu’un nom s’associa à la silhouette. Il ne la connaissait pas, du moins pas personnellement, cependant il n’en avait jamais entendu de mal et elle lui paraissait être une personne tout à fait agréable. « Tout va bien ? » s’enquit-il finalement en s’approchant du box le plus proche pour passer un bras par-dessus la porte et caresser l’encolure du cheval qui s’y trouvait. Entre temps son regard n’avait pas quitté la jeune femme tandis qu’il essayait de déterminer une raison visible à sa fuite du manoir et à sa présence isolée ici.  


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Zoya Strugatsky
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MessageSujet: Re: Maya + Riders of the storm   Maya + Riders of the storm EmptyVen 12 Fév - 15:04
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Zoya et Majid
Zoya n’a pas l’habitude de fuir les grands rassemblements, pas plus que ses responsabilités. En étant l’image des Strugatsky, elle se doit de faire bonne figure, de se rendre dans tous les grands événements et de faire la promotion de l’entreprise, en discutant avec les figures les plus influentes toutes sphères confondues, charmant les uns, complimentant les autres. Son rôle peut sembler facile, mais il demande une grande préparation. Elle doit s’informer sur les gens qu’elle va rencontrer pour ne pas avoir l’air de ne rien savoir sur eux et leur business. Ça devient vite un ramassis d’informations dont elle doit faire le tri pendant les conversations. Ça peut sembler futile, mais elle a ainsi pu ramener plusieurs gens d’affaires à leur cause. Elle l’a toujours fait avec grâce et vigueur. Seulement, ce soir-là, la fatigue se fait sentir, mélangée à ses histoires personnelles qui lui brûlent l’esprit, elle n’a pas la motivation de continuer à sourire et vendre. Elle a fait en sorte d’être présente et qu’on la remarque, mais tous ces bavardages l’ennuie et elle a besoin de calme. Elle décide d’aller prendre un peu d’air en prévoyant de revenir rapidement. Tout est calculé et réfléchie. Jamais elle ne va risquer qu’on pense qu’elle est partie sans remercier ses hôtes ou saluer leurs partenaires.

La belle trouve refuge dans l’écurie parmi les chevaux. Leur présence lui fait du bien. Elle qui n’aime pas la solitude, elle ne se sent pas pour autant seule pour autant parmi ces bêtes si nobles. Elle pourrait rester avec eux pour le restant de la soirée, elles lui semblent plus intéressantes que tous ces riches sang-purs qui radotent tous la même chose. Elle sent leurs yeux noirs posés sur elle se demandant qui est l’intruse qui ose venir les déranger. Certains sont plus curieux que d’autres. Elle en caresse un tout noir, lorsqu’elle entend des pas qui se dirigent vers elle. Elle tourne la tête, magnifique sourire sur les lèvres alors qu’elle découvre Majid Al-Massri, le fils des organisateurs de la soirée. Ils se sont souvent croisés dans différents événements caritatifs, mais à part quelques phrases d’usages et des conversations banales, ils n’ont jamais réellement discuté, alors qu’ils sont relativement près en âge. Il lui a toutefois toujours fait bonne impression et lui a toujours semblé bien éduquer et à l’aise avec tout le monde. Un peu comme elle. Elle a souvent entendu sa mère louanger son travail en tant que médicomage. "Oh, bonsoir monsieur Al-Massri." Elle lui sourit en se décalant doucement du box, prise sur le fait. "Oui, tout va bien. J’avais seulement besoin de prendre l’air quelques minutes et j’ai vu les chevaux. Ils sont magnifiques et je n’ai pas pu m’empêcher de venir les voir de plus près." Elle se doute qu’il doit être surpris de la retrouver seule, loin des festivités, alors qu’elle a l’habitude de batifoler d’un groupe à l’autre et d’être comme un poisson dans l’eau lors des soirées. Elle se sent légèrement coupable ne sachant pas si elle a le droit de se retrouver là, mais Majid n’a pas l’air en colère ou quoi que ce soit, juste interloqué. Il s’avance vers l’un de ses chevaux et le caresse tendrement et avec familiarité. "J’espère que je ne dérange pas. " Dans les faits, elle ne pense pas que sa présence soit mal-vue, seulement, lorsqu’on organise une soirée, on espère que les invités ne seront pas trop dispersés et ne fouineront pas partout.


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MessageSujet: Re: Maya + Riders of the storm   Maya + Riders of the storm EmptyDim 21 Fév - 18:29
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Il avait déjà eu l’occasion d’observer la jeune femme évoluer en société, elle lui avait toujours semblé épanouie et dans son environnement, ça semblait chez elle aussi naturel que ça l’était pour Majid, et pourtant ils étaient là tout les deux, à chercher la compagnie de quelques cheveux qui, à la différence des convives du manoir Al-Massri, n’étaient en rien envahissants. « Oh, bonsoir monsieur Al-Massri » Elle semblait finalement aussi surprise que lui, il lui rendit son sourire, prêt à s’excuser de l’avoir surprise au point de la faire s’écarter du cheval qu’elle caressait. Il connaissait bien l’effet apaisant des équidés, leur odeur réconfortant et la douceur de leur chanfrein, aussi s’en serait-il un peu voulu de troubler Zoya quand elle recherchait de toute évidence leur compagnie à eux et pas la sienne. « Oui, tout va bien. J’avais seulement besoin de prendre l’air quelques minutes et j’ai vu les chevaux. Ils sont magnifiques et je n’ai pas pu m’empêcher de venir les voir de plus près » Il hocha la tête pour approuver le propos, sa main caressant avec affection l’encolure du cheval le plus proche de lui. « N’est-ce-pas ? » il sourit, tapotant fièrement l’épaule de l’équidé. « La famille de mon père est dans les chevaux, c’est lui qui à l’œil pour trouver les meilleurs, » expliqua-t-il. Majid espérait un jour hériter du savoir-faire de Lotfi dans le repérage des équidés, cependant, passant plus de temps à l’hôpital que dans une écurie, il craignait de finir par perdre les connaissances acquises au fil des années. Sans doute qu’un voyage en Iran ne ferait pas de mal pour lui remettre en tête les savoirs les plus précis. « J’espère que je ne dérange pas, » il secoua la tête, l’idée lui semblant presque absurde. « Aucunement, au contraire, ils doivent être ravis d’avoir de la compagnie, » dit-il. Sa réponse aurait pu être différente s’il avait trouvé un autre invité que Zoya Strugatsky errant dans les écuries, or la jeune femme ne semblait en aucun cas une menace pour les précieux chevaux, au contraire. « Alors vous aimez les chevaux ? » s’enquit-il finalement. On avait sans doute déjà eu meilleure idée que de rester à discuter avec une jeune femme de son âge loin de la vue de quiconque, les cancanages n’en finiraient plus si cela s’apprenait, mais Majid aimait trop jacasser pour se taire en si bon chemin. « Est-ce que vous montez ? » demanda-t-il encore, curieux et toujours ravi d’en apprendre sur autrui.
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Zoya Strugatsky
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MessageSujet: Re: Maya + Riders of the storm   Maya + Riders of the storm EmptyJeu 25 Fév - 21:43
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Zoya et Majid
Zoya ne peut s’empêcher de sourire en voyant Majid parler des chevaux. Elle sent immédiatement qu’il aime ça et qu’il connait ça. Il s’agit peut-être même d’une passion. Elle remarque une petite étincelle à la fois fière et triste dans son regard lorsqu’il mentionne que c’est son père l’expert en équidés. Elle se doute qu’avec ses responsabilités de médicomage, il a moins de temps pour pratiquer son sport. Un peu comme elle et la peinture. Depuis qu’on lui a donné le rôle d’image de la famille, sa vie va à toute allure. Elle est lancée de tous les côtés, une soirée caritative ici, une interview avec un magasine là, une conférence de presse pour annoncer un nouveau produit ici, une réunion familiale là, elle n’arrête tout simplement pas. Sans parler de son stage au ministère et de son chef très demandant, la belle n’a pas le temps de souffler ou de se poser. Il y a sûrement un peu de fatigue ce soir qui se mélange à sa tristesse et son ennuie. Elle doit lever le pied, mais elle a peur de le dire à son frère et sa sœur. Elle ne veut pas passer pour une faible qui s’écrase au premier signe d’épuisement. Bry et Misha ont bien plus de raison d’être épuisés et pourtant, ils sont toujours debout et ils ne fléchissent jamais. Si elle veut avoir plus de responsabilité, il faut qu’elle leur montre qu’elle peut prendre tout ce qu’on lui donne avec autant de vigueur que le reste. Pour le moment, elle prend une mini-pause qui ne dérange rien et qui ne déroge en rien à ses responsabilités. Au contraire, elle établit une relation un peu plus personnelle avec l’un des Al-Massri, ce qui est très important.

"Tant mieux alors. " qu’elle souffle à s’approchant à nouveau du cheval noir. Elle aime bien leur compagnie aussi. Elle a l’impression que si elle se confiait à eux, ils l’écouteraient et elle se sentirait déjà mieux qu’avant son arrivée dans les écuries. Ceci dit, elle est heureuse que ce soit Majid qui soit tombée dessus et non un employé, il n’aurait sans doute pas été aussi doux et si compréhensif à sa présence. "Oui, je les adore. Je les trouve majestueux, à la fois forts et sensibles. " Elle a l’air de s’y connaitre et d’être à l’aise, mais c’est loin d’être le cas. "On a une écurie au manoir, mais….il y a plusieurs années que je ne suis pas montée sur un cheval." Les raisons sont floues. Elle était jeune et elle adorait faire de l’équitation, mais un jour elle est durement tombée au sol et s’est blessée au bras, en plus d’être victime d’une légère commotion cérébrale. Tout ça par la faute de sa sœur Vasilisa qui était passée trop près d’elle et de son cheval avec sa Mercedes. Zoya a comme un blocage depuis. Elle n’a pas peur de la bête en tant que telle, elle continue de les admirer mais elle n’a jamais voulu y remonter. Et au fil du temps, elle a commencé à s’en désintéressée et à aller moins aux écuries. Sans doute pour s’éviter d’être déçue d’elle de ne pas être en mesure de vaincre sa peur. "Vous semblez vous y connaitre en équidés!" Tout comme Majid, elle adore parler et poser des questions pour apprendre à mieux connaitre ses interlocuteurs. Sentir qu’elle ne l’embête pas, l’encourage encore plus.



Dernière édition par Zoya Strugatsky le Ven 13 Aoû - 20:05, édité 2 fois
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Majid avait toujours entendu son père parler de cheveux et d’équitations, ou de polo pour ce que ça changeait, c’était comme ça que le hobby de Lotfi était devenu le sien et qu’il s’y était mis : pour faire comme lui, parce que qu’il aurait la classe sur un des magnifiques chevaux ailés des Hashimi, et parce qu’il se sentait sacrément bien à dos d’équidé. Il n’avait pas vraiment eu l’occasion de pratiquer le polo, du moins pas au même niveau que le pratiquaient les Hashimi, il maîtrisait cependant les disciplines classiques et pouvait se vanter à qui voulait l’entendre d’être capable de nommer l’anatomie équine ou de pouvoir subvenir aux besoins d’un cheval sans faire fausse route. Quand il aimait quelque chose, il pouvait retenir une quantité faramineuse d'informations sur le sujet.

« Oui, je les adore. Je les trouve majestueux, à la fois forts et sensibles, » Majid lui sourit, tapotant l’épaule du cheval le plus proche de lui alors qu’il acquiesçait. « Je ne les aurais pas mieux décrits, » approuva-t-il. « On a une écurie au manoir, mais….il y a plusieurs années que je ne suis pas montée sur un cheval. » Ça intrigua Majid – il ne savait pas que les Strugatsky avaient des chevaux, pas plus qu’il ne savait que leur cadette montait ; en même temps, la deuxième information n’était pas de celles qu’on pouvait caser dans n’importe quelle discussion vu la spécificité du sujet, et la première … il se demandait comment ça avait pu échapper à ses oreilles. « Pourquoi, si je peux me permettre ? » Il trouvait ça un peu triste d’arrêter, parfois il n’y avait pas mieux pour chasser les pensées négatives qu’un bon galop dans un espace dégagé.

« Vous semblez vous y connaitre en équidés! » Son sourire vira très fier alors qu’il était ravi que son affection pour l’équitation et son assurance transparaissent dans son attitude. « La famille de mon père élève des chevaux de sport. Disons qu’il m’a appris à les aimer comme ses parents l’ont fait avec lui, » expliqua-t-il avec une pointe de nostalgie. C’était mieux avant, quand il vivait encore en Egypte où l’on pouvait monter des heures sans avoir la sensation de briser ses pieds comme du verre en descendant, parce qu’en Egypte, il ne faisait pas froid et surtout il ne faisait pas aussi humide, on pouvait donc se passer de gants, d’écharpes, de tout. « L’équitation est courante chez vous ? » s’enquit-il finalement. Entre personnes originaires d’ailleurs que l’Angleterre et pour une fois qu’ils ne se tenaient pas à proximité de britanniques qui sauteraient sur la première occasion pour qualifier leur amour de leur pays de chauvisme, autant discuter des vrais bails.  
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Zoya Strugatsky
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MessageSujet: Re: Maya + Riders of the storm   Maya + Riders of the storm EmptyVen 13 Aoû - 20:04
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Zoya et Majid
Ça fait du bien de parler de d’autre chose que de politique, d’entreprise, de pureté, de gallions, de commerce, de la température, de propagande ou des potins de la société. Ça fait du bien de ne pas avoir à impressionner, de ne pas à faire la belle, de ne pas se tenir continuellement droite et de sourire sans arrêts. Ça fait du bien de ne pas faire semblant. Pour une rare fois, Zoya se sent comme une jeune fille de son âge qui discute et se détend sans pression et sans avoir constamment les regards de sa famille ou de son ombre sur elle. Trainer dans une écurie avec des chevaux et l’héritier d’une bonne famille est sans doute la chose la plus normale qu’elle a faite depuis plusieurs semaines. Même si elle connait à peine Majid, la cadette des Strugatsky s’est vite sentie bien en sa présence. Elle est rarement mal à l’aise et s’entend bien avec la plupart des personnalités, mais lors des premières approches, elle reste toujours un peu méfiante. Le temps de voir si le courant passe ou si elle va devoir forcer les choses ou jouer les hypocrites. Au moins, avec le médicomage, la discussion coule bien. Elle ne cherche pas ses mots ou ses idées. Elle n’est pas jugée. Elle se sent réellement bien. Il y a un peu de timidité dans l’air. Chacun essaie d’apprivoiser l’autre et la situation, d’y aller doucement sans brusquer. Mais étant tous les deux à l’aise avec les autres, ça ne devrait pas durer.

Zoya caresse toujours le cheval et mentionne qu’elle a déjà monté avant d’arrêter complètement. Bien sûr, cette affirmation pique la curiosité de son interlocuteur qui lui demande pourquoi. Elle sourit en haussant les épaules. "Une chute. Un bras cassé et une commotion cérébrale. Je pense qu’après, ma mère m’a interdit de remonter et puis, j’en avais plus trop envie. Ce n’était pas une passion à proprement parlé, juste pour m’amuser et je n’avais aucune raison véritable d’insister. " Ça ne lui a jamais vraiment manqué. Son refuge et son moyen de s’évader étant la peinture, mais elle se souvient qu’elle aimait bien les promenades à cheval, d’être à l’extérieur, d’écouter et de sentir la nature, de laisser le cheval la guider et de se poser sur son rythme, sa force et son instinct. Elle se rend compte que ça ne lui a jamais traversé l’esprit de retenter. À un certain âge, sa vie a pris un tournant qui la maintenue fortement occupée et qui laissait très peu de place aux activités qui n’avaient pas de lien avec les affaires familiales et son rôle en tant que tel. C’est complètement différent chez l’hôte de la soirée qui semble être un passionné et avoir plus d’une sortie à dos d’équidés derrière la cravate. Et ça parait sur son visage et son attitude. Ça la fait sourire. Elle aime les gens qui ont une passion et qui en sont fiers. Ils sont les plus intéressants à écouter. Elle sent toutefois un peu de tristesse dans sa voix, comme s’il regrette de ne pas en faire autant qu’il le souhaite ou peut-être de ne pas avoir choisi d’en faire l’élevage comme la famille de son père. "Pas vraiment. On a des chevaux parce qu’il semble que tous les riches ont une écurie." Elle rit devant cette réalité, sa famille n’est pas si différente des autres, même si elle est étrangère. "Mais, jamais on a été poussé à monter. Pas autant qu’à choisir un art, disons. Mais, j’ai toujours admiré les chevaux et j’avais envie d’essayer. " Ça aussi ça faisait du bien. De se confier sur des choses ordinaires. Elle n’aurait pas parlé de tout ça à n’importe qui, même si ce n’est que des faits insipides. Quand elle converse, habituellement, elle s’en tiens à la surface et ne rentre jamais dans les détails. Il faut croire que Majid la met bien en confiance. "Mais, peut-être qu’avec un initié, je retenterais un jour." Elle lui lance un sourire, sans réelles arrières pensées. "Tu montes régulièrement?" Qu’elle demande, plus sérieuse. Son air mélancolique lorsqu’il regarde les bêtes ne lui échappant pas.

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Majid était un peu fatigué, garder un sourire poli et une attitude nonchalante mais professionnelle n’était pas de tout repos et ce soir, cela le lui paraissait encore plus éreintant que d’habitude. Il mettait ça sur le compte d’une longue journée de travail, ou peut-être était-ce la faute de ces collègues qui lui avaient vaguement donné la nausée avec leurs théories bancales sur une soi-disant hiérarchie entre sangs-purs, né-moldus et hybrides.

Majid ne croyait pas à tout cela mais il lui semblait qu’il était un des seuls, autour de lui, notamment dans les réceptions qui étaient données au manoir ou à celles auxquelles il se rendait pour montrer à la bonne société anglaise à quel point les Al-Massri étaient des gens dignes de leur statut, tout le monde semblait croire en la susnommée hiérarchie et trouvait simplement normal le monde dans lequel ils vivaient. Grand bien leur fasse, leur vie devait être bien plus simple s’ils ne se posaient pas de question, Majid, lui, était fatigué de se sentir coupable de ce que le gouvernement qu’il ne soutenait en aucun cas infligeait à sa population.

Dans les écuries au moins, personne n’allait surveiller s’il opinait avec assez de conviction aux discours haineux, les cheveux étaient une compagnie silencieuse et réconfortante, tout comme l'était la douce odeur qui flottait entre les murs. Majid avait grandi avec ces effluves, il se sentait bien au contact des équidés et il aurait aimé avoir le temps (le courage surtout) de sortir à cheval tous les jours en revenant de l’hôpital. Bien sûr, entre son sommeil à rattraper, ses autres hobbies et la nécessité d’apparaître régulièrement en public, il fallait faire des concessions.

Il avait été surpris de tomber sur quelqu’un, encore plus une Strugatsky, quand bien même il avait toujours trouvé à Zoya un air sympathique et sincère qui dénotait de celui des autres. Plus il lui parlait, plus sa bonne impression se renforçait : définitivement, elle semblait quelqu’un de bien à mille lieux des sourires apprêtés des visiteurs du manoir ce soir.

- Une chute. Un bras cassé et une commotion cérébrale. Je pense qu’après, ma mère m’a interdit de remonter et puis, j’en avais plus trop envie. Ce n’était pas une passion à proprement parlé, juste pour m’amuser et je n’avais aucune raison véritable d’insister.

Majid avait déjà fait une mauvaise chute, il s’était cassé le poignet et s’en était servi comme prétexte pour apprendre à manier sa magie des deux mains. Il était rapidement remonté également, son père répétait sans cesse qu’il fallait remonter tout de suite après une chute si l’on ne voulait pas avoir peur plus tard.

- Oh je suis navré pour vous, dit-il avec un léger pincement de lèvres compatissant. Qu’est-ce qui vous passionne plus que les chevaux alors ? reprit-il avec un sourire.

Le brun gratta le cheval derrière l’oreille, ça sembla plaire à l’équidé qui pencha la tête vers lui et fit grandir le sourire de Majid.

- Pas vraiment. On a des chevaux parce qu’il semble que tous les riches ont une écurie.

Ça fit rire Majid ; définitivement, il aimait bien cette fille, elle était marrante et vraiment pas comme les personnalités guindées qui jamais n’auraient mis les pieds dans l’écurie seulement pour prendre l’air.

- Je vous l’accorde, mais combien ont des chevaux dont ils s’occupent vraiment ? dit-il avec un petit rire.

Avoir une écurie pour payer des entraîneurs et des jockeys était seulement avoir une écurie pour se vanter, chez Majid, on avait une écurie parce qu’on aimait vraiment les chevaux et le brun était ravi de pouvoir signaler la nuance.

- Mais, jamais on a été poussé à monter. Pas autant qu’à choisir un art, disons. Mais, j’ai toujours admiré les chevaux et j’avais envie d’essayer.

Majid opina.

- Ma foi, vous avez bien fait d’arrêter quand vous ne le sentiez plus, mieux vaut cela que se dégouter une bonne fois pour toute, affirma-t-il avec toute la sagesse pompeuse dont il était capable.

Le brun était le roi des bons conseils ou des morales offertes quand la personne ne l’avait pas demandé, il ne le faisait même pas pour être prétentieux, il ne pouvait juste pas s’empêcher de donner son avis.

- Mais, peut-être qu’avec un initié, je retenterais un jour.

- J’espère que ce sera une bonne expérience, dit-il avec un sourire aimable.

- Tu montes régulièrement?

- Aussi souvent que possible, mais il est parfois difficile de concilier mes obligations avec mes loisirs, répondit-il.

C’était le cas de toute le monde de toute façon, Majid ne connaissait personne ayant assez de temps libre pour faire tout ce qu’il voulait quand il voulait, il fallait connaître ses priorités.

- Nos chevaux sont des chevaux de sports mais celui-là, à côté de vous est doux comme un agneau. Si vous voulez venir prendre le thé un jour, je suis sûr qu’il serait ravi de vous redonner goût à l’équitation, dit-il avec un sourire alors qu'il désignait du menton le cheval le plus proche de Zoya.

Si Majid pouvait se faire une amie par la même occasion, ce serait tout benef pour lui et sa famille qui se tenaient sur la corde raide depuis les désertions familiales au profit de la résistance. Zoya avait l’air d’être une personne tout à fait décente, Majid était certain qu’elle était de bonne compagnie, il avait donc tout à gagner à la compter parmi ses proches.  
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Zoya Strugatsky
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Zoya Strugatsky
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Allégeance : Les Stru powa
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Zoya et Majid

En se présentant ce soir-là au manoir des Al-Massri, Zoya ne s’attendait pas à discuter de chevaux dans une écurie. Un sujet qu’elle maitrise très mal, mais qui est loin de l’embêter. Surtout quand elle partage la discussion avec un initié qui a une grande estime pour les bêtes. Elle est très loin des sujets habituels qui l’intéressent plus ou moins, mais qu’elle connait parfaitement à force d’entendre sans cesse les mêmes choses et les mêmes opinions. Elle a entendu toutes les injures contre les hybrides, tous les bons coups du gouvernement, les questionnements sur le Lord, la richesse des différentes familles de sang purs une centaine de fois. Elle doit toujours faire comme si elle a un quelconque intérêt alors que tout ça est bien loin de ses valeurs et de ce qu’elle est vraiment. Bien sûr, la plus jeune des Strugatsky ne peut pas mentionner son appui à l’ordre, elle ne peut pas parler de l’aide qu’elle souhaite leur apporter, de ses connaissances qui sont dans leurs rangs et dont elle s’inquiète de leur sort. Ça ne serait pas bien vu pour une image. Son rôle dans la famille prend vite le dessus et elle doit faire attention à ne rien laisser paraitre sur ses véritables intentions. Ça fait du bien de faire une pause de toute cette hypocrisie mondaine, même si ce n’est que quelques minutes.

Majid la met en confiance et elle est déjà détendue. Plus elle-même. Elle n’a pas peur de se montrer plus fragile et plus normale. Plus humaine. Elle ne regrette pas d’être venue ici. Ça faisait un moment qu’elle avait envie d’aller lui parler, sans toutefois trouver une raison de le faire. Le regardant du coin de l’œil, appréciant de loin son sourire et ses bonnes manières. À présent, elle sait qu’il est vraiment gentil, doux et poli. Ce n’est pas qu’une façade qu’il laisse trainer avec les gens de la haute. Elle sait, le sent, qu’il deviendra un allié et peut-être même un ami. "La peinture. Dans la famille, il faut choisir un art et après en avoir essayé quelques-uns, c’est la peinture qui s’est imposée à moi et dans laquelle j’étais la plus douée. " Elle en a des palpitations dans les doigts juste à y penser. Il y a longtemps que ses mains n’ont pas tenu un pinceau et qu’elle ne s’est pas livrée à une séance artistique. Elle ne compte pas s’épancher sur le sujet, même si ses yeux pétillent. L’art ce n’est pas nécessairement captivant pour tout le monde et ça peut devenir vite ennuyant, même si elle sait que Majid est du genre à être attentif et à s’intéresser à tout. Elle aime qu’il cherche à en savoir plus sur elle et ses activités. La plupart du temps les riches aiment s’écouter parler et mentionner leurs bons coups et étaler leur fortune. Ils se fichent bien de qui se trouvent devant eux, l’important c’est de lui faire savoir qu’il est quelqu’un. Personne n’aurait voulu en savoir d’avantage sur sa passion, mais pas lui, il semble vraiment sincère. Ils continuent de parler d’équidés, sur les riches qui en possèdent sans toutefois les comprendre et les admirer. Sur sa mauvaise chute dont il comprend l’abandon et qu’elle n’aille pas voulu recommencer. Elle est loin de le trouver prétentieux de donner son avis, même que d’un côté ça la rassure qu’un habitué lui dise de prendre son temps. Elle lui demande à son tour s’il monte régulièrement et aussitôt, Zoya remarque la tristesse dans le visage de son interlocuteur. Ça lui manque et ça parait. Elle se trouve dans la même situation que lui concernant l’art ou même la gymnastique qu’elle avait l’habitude de pratiquer. Les responsabilités avalent tout et laissent très peu de place aux activités pour soi. Elle souffle. "Je comprends. C’est la même chose pour moi. On ne peut pas tout faire et on doit faire des choix, malheureusement. " Elle sourit, un peu triste. Leurs positions respectives les empêchent de se montrer impulsif et faire fi de leurs obligations. Zoya a tenté et elle a bien vite compris que c’était une erreur. Elle se concentre à nouveau sur l’animal à ses côtés dont elle s’est prise d’affection. Son teint s’illumine à l’invitation de Majid. Si elle doit remonter à cheval, elle aimerait que ça soit avec lui. Je vous prends au mot. Ça serait avec grand plaisir. Elle a déjà hâte de passer plus de temps avec lui. "Je ferai mieux d’y retourner, je ne veux pas qu’on s’inquiète de mon absence." Par  « on » elle veut dire Izar, son ombre, qui est déjà sur ses gardes depuis qu’elle lui a mentit et qu’elle s’est sauvée sous ses yeux. Elle veut éviter qu’il s’énerve. "Merci pour ça." Elle l’englobe lui et les chevaux. "Ça m’a vraiment fait du bien de discuter avec vous." Elle lui offre un dernier sourire, adresse une dernière gratouille au cheval et quitte les écuries un peu plus sereine qu’à son arrivée.


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Majid n’aimait définitivement pas tout le monde mais il était bon à prétendre le contraire, ainsi n’avait-il aucun mal à discuter de la pluie et du beau temps avec des gens qui ne lui inspiraient qu’au mieux du désintérêt, au pire du dégout. La clé était d’éviter les sujets fâcheux au maximum et de se cantonner à ceux qui ne soulevaient aucun biais, il avait de toute façon une prédisposition pour les small talk dans ce genre de situation, autant qu’il était capable d’argumenter en s’appuyant sur les nombreuses connaissances qu’il détenait du fait de ses études.

Après avoir passé le début de la soirée à être bassiné par les discussions sans grand intérêt, il était plus que ravi de découvrir une personne avec qui il n’avait jamais eu l’occasion de vraiment discuter, et il se rendait compte qu’il n’avait jamais envisagé que Zoya Strugatsky et lui s’entendent bien. Du moins, il n'aurait jamais rien attendu de plus que l’entente cordiale qu’il avait avec tout le monde. Ce qu’elle racontait était vraiment intéressant, et commère comme il l’était, Majid était ravi d’en apprendre plus sur elle qui n’avait été jusque là qu’une image lisse et sans défaut. C’était aussi l’impression qu’elle devait avoir de lui.

- La peinture. Dans la famille, il faut choisir un art et après en avoir essayé quelques-uns, c’est la peinture qui s’est imposée à moi et dans laquelle j’étais la plus douée.  

- J’admire les familles qui mettent l’art en avant, dit-il avec un sourire. La sienne était comme ça aussi, et Majid était certain qu’une éducation artistique contribuait à rendre les personnes meilleures. J’espère que vous vous épanouirez dans la peinture, ajouta-t-il.

Il savait pourtant que dans leur univers, ce genre de chose était tout juste vu comme un hobby, un passe temps vaguement intelligent duquel on pouvait se vanter en bonne compagnie, mais qui ne passait jamais avant le reste.

- Je comprends. C’est la même chose pour moi. On ne peut pas tout faire et on doit faire des choix, malheureusement.

Majid opina, ravi de voir qu’elle et lui vivaient la même chose. Ils n’étaient pourtant pas les plus à plaindre, leur vie n’était que luxe et apparat, ils ne manquaient de rien et si leur temps libre était limité, ils avaient tout de même la possibilité de faire ce qu’ils aimaient. Tout le monde n’avait pas ce loisir là par les temps qui couraient.

- Je vous prends au mot. Ça serait avec grand plaisir.

Majid sourit, jugeant bon de ne rien ajouter. Il lui ferait parvenir un courrier pour l’inviter au thé une après-midi où il ne serait pas de garde, il était sûr que ce serait du temps bien investi : Zoya était définitivement quelqu’un qu’il allait apprécier.

- Je ferai mieux d’y retourner, je ne veux pas qu’on s’inquiète de mon absence.

- Bien sûr, acquiesça Majid en jetant un œil à sa montre.

Il ne faisait pas bon rester seul avec elle loin des regards de toute façon, qui savait ce que des témoins pourraient s’imaginer – Majid ne voulait vraiment pas faire scandale pour une histoire aussi futile.

- Merci pour ça. Ça m’a vraiment fait du bien de discuter avec vous.

- Le sentiment est partagé, répondit-il, souriant toujours. Passez une bonne soirée.

Et il la regarda quitter l’écurie, préférant rester pour ne pas avoir à répondre à des questions gênantes sur les raisons qui le faisaient revenir du jardin en si charmante compagnie, également parce qu’il comptait passer cinq minutes de plus avec les chevaux avant de retourner dans le grand bain pour le dîner.

FIN.
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