BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (star #2) blood of my blood

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MessageSujet: (star #2) blood of my blood   (star #2) blood of my blood EmptyDim 6 Déc - 1:50
tw : psychophobie
Stanislav est très occupé ces derniers temps. Les combats au Dancing Phoenix ne désemplissent pas, et tant mieux. Il a de l'argent à rattraper, depuis son accident et sa convalescence. Son temps est donc plus que précieux, et ses journées bien chargées. Depuis qu'il s'est réconcilié avec Carrie, Stan se sent plus léger. Un poids sur son coeur s'est envolé, à l'instant même où elle lui a dit être désolée. Sans sa blonde dans sa vie, il n'était que l'ombre de lui-même, un déchet ambulant, incapable de penser et d'agir normalement. Il n'ira pas jusqu'à dire, qu'il était en dépression. Il n'est pas un de ce genre-là. Il n'est pas une mauviette déprimée, qui pleure sur son sort toute la journée. Certainement pas. Pourtant, la vie n'avait pas le même goût sans elle. C'est la réalité. Il ne lui a pas exactement dit tout ça, mais il pense -il espère-, qu'elle l'a deviné. Carrie prétend peut-être ne pas avoir de sentiments, mais il sait que c'est faux. Il la connaît dans les moindres recoins, même si cela agace la Kang. Ensemble, ils ne font qu'un. C'est aussi, ce qui explique les éclats de voix, quand ils sont dans la même pièce. Certains se disent des mots doux pour se prouver leur amour. Eux, préfèrent s'insulter et se lancer des piques. Parce que oui, Stanislav aime Carrie. Impossible de décrire ou même d'expliquer leur lien et la véritable nature des sentiments, qui les unissent. C'est comme ça. C'est Carrie et Stan. S'ils ne s'étaient pas réconciliés, il ne l'aurait certainement pas supporté. Par ego, dira-t-il. Plutôt parce que, lorsqu'une âme-soeur brise le lien, l'autre meurt automatiquement. Tout ça, il ne le lui dira pas, parce que Carrie se fouterait de sa gueule et le traiterait de faible ou de pathétique, probablement les deux. Stan ne peut pas lui en vouloir. Il réagirait sûrement pareil. C'est comme ça, qu'on les a élevés. Les sentiments n'ont pas leur place au sein des Warlocks, et certainement pas chez les good children. Il faut dire, que vu les horreurs qu'ils ont vues et commises, il est préférable de s'en détacher émotionnellement le plus possible. Ce n'est que depuis la Purge, que Stanislav s'autorise à évoluer en ce sens. Il est loin d'y être, mais la présence quasi quotidienne de Verdi lui facilite grandement la tâche.

Aujourd'hui est un jour spécial. Malgré son emploi du temps chargé, Stan a un rendez-vous, qu'il ne manquerait pour rien au monde : l'anniversaire de Carrie. Elle le fête le vint-et-un juin, par principe, ne sachant pas son vrai jour de naissance. Stan lui a déjà dit à plusieurs reprises, qu'il est impossible, qu'elle soit gémeaux, mais puisqu'elle en a décidé ainsi. Cette année, pour marquer leur réconciliation, il a décidé de l'impressionner, et de sortir son argent. A cause de ce putain de gouvernement, il n'a pas pu aller lui-même à Paris, chercher ce dont il a besoin. Il a donc confié cette mission à un de ses Dogs. Il a fait un aller-retour au sein de la capitale, dans la journée. Stan avait tout préparé à distance, et il n'avait plus qu'à récupérer la marchandise, rien de plus simple. Une simple erreur, la moindre chose cassée, et il en paierait les conséquences. C'est donc dans son appartement, qu'il a donné rendez-vous à sa blonde. Il ne lui a pas laissé le choix. Il aurait aussi pu tout déposer chez elle, et l'y attendre, mais il sait à quel point, Carrie peut être psycho rigide sur les choses que l'on déplace. Pas besoin d'un énième scandale.
Aujourd'hui, il a un fait un effort vestimentaire, et a laissé son bas de jogging préféré, pour enfiler une tenue correcte, à savoir un jean et une chemise à motifs plus que légèrement ouverte. Evidemment, il a passé des heures à s'occuper de sa coiffure, à mettre en place ses boucles, laissant toujours une mèche négligée tomber sur son front. La montagne de cadeaux se trouve dans la chambre, qu'utilise Carrie lors de ses séjours chez lui. Il y a des sacs de vêtements de luxe sur-mesure, de la lingerie haut de gamme sur-mesure, du maquillage de luxe, un sac de grand créateur. Plusieurs boîtes de la maison Cartier trônent sur le lit, au centre, comprenant une montre, ainsi qu'une parure faite de rubis. Pour couronner le tout, une énorme boîte de macarons LaDurée se trouve par dessus le tout. Pour le moment, il l'attend sagement dans le salon. Pile à l'heure, Carrie toque à la porte. ─ Right on time.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: mild ocd, mention of self-harm

Deux, trois, cinq, sept, neuf, onze, treize, dix-sept, dix-neuf, vingt-trois...

Carrie compte pendant cinq minutes avant de lentement se lever, calmant le rythmne effrené de son coeur en balayant du regard son studio, ses yeux se posant successivement sur la moindre de ses possessions pour s'assurer qu'elles sont toujours là. Sa tenue d'aujourd'hui sur le revers de la penderie; sa collection de vinyles; ses classeurs classés par ordre alphabétique; l'horloge silencieuse et immuable accrochée au-dessus de la porte de la salle de bains; la télévision grésillante qui montre de la neige; ses chaussures rigoureusement alignées le long du mur de l'entrée; l'unique véritable décoration de la pièce, la photo accrochée au-dessus de son bureau qui montre une scène heureuse et joyeuse en compagnie des good children, il y a un an, lors de son anniversaire.

Son anniversaire.

Carrie ferme les yeux en se laissant retomber sur son oreiller, levant ses mains pour les presser sur ses paupières. D'habitude, elle et Jin organisent une grande fête dans l'appartement, tout comme pour son anniversaire à lui, où tous leur cercle est invité. La plupart de leurs amis finissent dans la piscine, ou étalés sur les nombreux canapés, ou en train de profiter du nombre incroyable de gadgets et autres goodies qu'ils ont pu acheter et dont ils ont doté leur résidence. Carrie, à chaque fois, finit par boire un verre de trop (une occasion exceptionnelle) et par s'endormir dans son lit entourée d'une Verdi hilare et d'un Stan tout aussi ivre qu'elle, heureuse d'avoir profité d'un jour d'insouciance malgré tout.

Cette année est différente. Déjà, elle a à peine adressé la parole à Jin depuis des mois. Ensuite, hors de question de s'aventurer au contact du moindre Warlock ces temps-ci: cela fait seulement quelques jours depuis la dernière réunion Syndicale, et la promesse de répercussions d'Engel, et Carrie n'a aucune envie de s'épancher sur la situation à moins de ne pas avoir le choix (Elias semble, pour l'instant, avoir gardé le secret de cette réunion désastreuse; vrai frère). Verdi sait, Stan doit savoir. Ce n'est pas d'eux qu'elle s'inquiète...

Penser à son frère l'agite toujours de sentiments ambivalents et violents: elle a à la fois envie d'arracher les yeux à Zanjin, et à la fois envie qu'ils s'expliquent et se pardonnent. Mais elle est incapable de faire le premier pas.

Il lui faut quelques minutes de plus pour se tirer du lit, faisant la moue parce qu'elle n'a techniquement rien à faire aujourd'hui (Kamala lui a fait promettre de ne pas travailler, non pas que les promesses de Carrie aient la moindre valeur) et que le désoeuvrage est quelque chose qu'elle ne connait pas vraiment. Il n'y a pas vraiment de congés, pour elle qui se sent obligée de tout relire, tout refaire, micro-manageuse jusqu'au bout. Tout ce qu'elle a prévu aujourd'hui, c'est voir ce que Stan lui veut - il lui a donné rendez-vous dans l'après-midi - et manger avec lui et Verdi le soir-même, chez lui. Rien d'autre.

Carrie a du mal à l'admettre, mais l'absence de Jin aujourd'hui est comme un poids poisseux et désagréable, qui la ferait presque tanguer. Si Stan ne l'avait pas invitée, sans doute qu'elle passerait la journée seule à regarder des péplums défiler sur son écran en se gavant de macarons - et elle est tentée de lui envoyer un hibou et d'annuler, mais ne le fait pas. Ce n'est pas pour rien qu'ils se sont réconciliés. Et pour être honnête, elle a besoin de voir quelqu'un. Lui en particulier.

Son rituel matinal est plutôt rapide, une fois sortie du lit: après avoir regardé ses possessions, elle les effleure toutes du regard, avant d'avaler sa potions Glamour et de filer sous la douche, passant un temps infini sous l'eau brûlante à s'en faire mal. Elle met un soin particulier à son maquillage et ses cheveux aujourd'hui, comme si Stan ne l'avait pas déjà vue sous toutes ses coutures...

Incapable de transplaner seule, Carrie utilise le portoloin que Stan lui a envoyé pour apparaître devant sa porte, réprimant une grimace en sentant son estomac faire un tour dans son ventre en atterissant. Elle frappe au battant et même elle ne peut réprimer un sourire amusé en le voyant apparaître quand il lui ouvre. "Right on time." Elle arque les sourcils en l'entendant, s'immisçant à l'intérieur de son vaste appartement avant de se défaire, mécaniquement, de ses chaussures d'un sortilège. "When am I not?" Les retards la rendent folle, les chiffres étant parfois sa seule source de réconfort - et les seules données capables de la sortir des réminiscences d'un cauchemar, comme ce matin. Elle observe un instant Stan, qui a l'air particulièrement apprêté, et s'approche de lui avec un froncement de sourcils. Elle se met sur la pointe des pieds, caresse sa joue et sourit en coin d'un air goguenard. "You made yourself look all pretty for me, how cute," fait-elle mine de se moquer (comme si cet état de faits ne la rendait pas étrangement heureuse), glissant ses mains sur sa tempe puis dans ses cheveux pour ébouriffer ses précieuses boucles. "So what's this about?" Elle retombe à plat sur ses talons et sa main redescend le long de son corps. "I hope you got me macarons." Même si au final ils ne valent pas dire grand-chose, Carrie apprécie particulèrement les cadeaux - et Stan mieux que personne sait ce qui la touchera en plein coeur.


Dernière édition par Charybdis Kang le Lun 7 Déc - 11:17, édité 1 fois
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Evidemment, Stanislav ne s'attendait pas à ce que Carrie Kang soit une seconde en retard. Elle a peut-être beaucoup de défauts (aux yeux des autres), on ne peut pas lui retirer sa certaine rigueur. Elle est relative, et souvent à son propre service, tournée dans son sens, mais elle est présente. Stan sait à quel point le passé, qu'ils ont, les tourmente encore. Ils ont tous besoin d'une routine à leur façon. Carrie a ses habitudes réalisées toujours dans le même ordre. Son rituel, comme elle l'appelle. Verdi s'en va quelques jours loin de tout, loin du monde sorcier qui l'a tant torturée. Stan se donne corps et âme dans le sport, passant des heures, parfois sans pause, sur son tapis ou à soulever des altères. Chacun a sa propre routine, qui lui permet de garder un certain contrôle sur leur vie, pour enfin avoir une certaine liberté. On les a tant bridés par le passé, que c'est plus qu'une envie, c'est un besoin. Les autres, surtout les good children ont aussi ce genre de routine. Il les connaît suffisamment, pour les connaître par coeur à présent. Verdi analyserait sûrement ça, comme leur inconscient qui s'exprime au travers de leur moi, ou une connerie du genre. Elle lit Psychologie, il paraît. Les magazines traînent souvent dans son salon d'ailleurs.
Il n'est donc pas étonné, de voir Carrie sur le seuil de sa porte, pile à la minute donnée par message, quelques jours plus tôt. Un retard l'aurait tout de suite inquiété. Il étouffe un rire, à la réponse directe de sa blonde, avant de lever les yeux au ciel, la laissant pleinement rentrer, et fermant la porte derrière elle. Il n'a pas le temps de faire deux pas, que déjà elle se met à sa hauteur, sur la pointe des pieds. Il ne bouge pas d'un millimètre, la laissant caresser sa joue du bout des doigts. Il mentirait, s'il disait ne pas avoir un (ou deux) frisson le long de sa colonne vertébrale. Il déglutit. ─ I'm always pretty, dit-il, du tac au tac, arquant un sourcil uniquement. ─ But, maybe I made an effort today. For you. Il a très clairement décidé d'upgrader son style homewear habituel pour sa venue, et surtout son anniversaire. C'est plus fort, que lui. Stan a toujours besoin d'avoir l'air d'être le plus beau de la pièce, même si cela est difficile, quand Carrie s'y trouve aussi. Alors, il essaye d'être à son niveau. Mais, évidemment, il ne le lui dira jamais. Elle trouverait sûrement ça ridicule, et elle aurait raison. Lorsqu'elle ébouriffe ses cheveux, il lâche un grognement et adopte une mimique agacée. Elle sait le temps, qu'il passe dessus, et à quel point, cela est important pour lui. Elle fait évidemment exprès de ruiner tout son travail, parce que cela l'amuse. Il ne dira rien, cette fois, se contentant de râler entre ses dents, et d'essayer d'arranger la chose avec sa main, en vain.

Il se dirige vers le salon, sans regarder si elle le suit, bien qu'il sait que c'est le cas. Il met ses mains dans ses poches, et prend un air nonchalant. ─ Oh not much you know.I just wanted to see you. It's a day like any other after all, isn't it? Il se retourner pour lui faire face, en disant sa dernière phrase. Evidemment, cela n'est pas le cas, et évidemment, Carrie lui réclame des macarons. Il hausse des épaules. ─ Well, maybe I have some, who knows? Il sait très bien, ce qui l'attend dans sa chambre, mais fidèle à lui-même, il ne montre rien sur son visage. ─ I think there's some stuff for you, in your room. Les mains toujours dans ses poches, il indique de la tête la direction de la pièce. Dans le fond, il a hâte, qu'elle déballe tous les paquets. Il sait, qu'il a tapé dans le mille, et il sait, qu'elle ne fêtera pas son anniversaire avec Jin comme d'habitude. Il a essayé de lui parler, mais rien n'a vraiment changé. Alors, Stan veut, qu'elle passe la meilleure journée possible, avec ou sans Jin. ─ It's not much but I think you'll appreciate it. Il la laisse s'y rendre seule. Il se contentera de la suivre de quelques pas, afin de voir sa réaction.
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Charybdis Kang
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Le léger agacement que Carrie peut voir chez Stan quand elle défait sa coupe de cheveux bien rangée réveille en elle un certain amusement vaguement moqueur - et légèrement hypocrite, parce que si on s'aventurait à tordre le col de sa robe ou à se moquer de l'attention toute particulière qu'elle porte à ses vêtements, elle-même partirait au quart de tour. "I'm always pretty. But, maybe I made an effort today." Pour elle, rien que pour elle. La sensation de chaleur qui se répand dans sa poitrine est terriblement agréable, et Carrie mord un sourire trop grand dans le secret de sa bouche, enfonçant ses dents dans l'intérieur de ses lèvres. C'est étrange que de si petites attentions la rendent si heureuse, l'idée qu'on tienne à elle au point de passer des heures devant un miroir étant terriblement satisfaisante. Macarons ou non, Stan sait faire les meilleurs cadeaux.

Quand elle lui demande pourquoi il l'a invitée, Stan élude, la faisant lever les yeux au ciel. "Oh not much you know. I just wanted to see you. It's a day like any other after all, isn't it?" Carrie renifle légèrement. "Riiiiight." Son indifférence feinte ne fait qu'agrandir son envie de sourire, et sa curiosité en devient titanesque - elle a presque peur de ce qu'elle a prévu, maintenant qu'il y met les manières. A day like any other - elle se souvient que bien des fois, Stan lui a dit qu'elle n'était pas une jumeau ou whatever (Carrie n'entend rien à l'astrologie). Pour son anniversaire, elle a choisi le jour le plus long de l'année par défaut, symbole de l'arrivée de l'été durant lequel elle sait être née.

Stan n'a de cesse de faire comme si de rien n'était lorsqu'elle mentionne les macarons. "Well, maybe I have some, who knows? - Come on now. - I think there's some stuff for you, in your room." Cette fois, un sourire en coin éclaire le visage de Carrie alors qu'elle lui jette un long regard - et elle ignore le vif soulagement à l'entendre parler de sa chambre c'est lui, la brûlure qui se répand dans sa poitrine, l'impression d'appartenir à quelque chose et à quelqu'un qui ne l'abandonnera jamais, lui. "It's not much but I think you'll appreciate it." Elle lève les yeux au ciel. "Alright, drama king, alright," siffle-t-elle entre ses dents comme si elle n'y croyait pas, avant de lui passer devant pour s'engager dans le couloir. "I'm already tired from walking to there, your flat is too fucking big." Elle trouve toujours un moyen de se plaindre, après tout, même le jour de son anniversaire où elle devine qu'elle va être couverte de cadeaux par l'une des personnes qu'elle aime le plus au monde.

Arrivée devant la porte fermée, elle pose la main sur la poignée et jette un regard en coin à Stan. "It better be good." Son ton est presque menaçant, sourcils froncés, mais rien ne peut vraiment arrêter son sourire maintenant qu'il a éclaté sur ses lèvres, une risette rouge vif énorme et sincère, pour une fois. Il n'y a véritablement que les siens pour provoquer ça chez elle.

Carrie ouvre la porte et détourne le regard de Stan pour examiner ce qui l'attend.

Elle reste un instant interdite devant la quantité absolument outrageuse de boîtes de toutes les couleurs, griffées de marque qu'elle reconnait sans mal - ses préférées, elle ne s'en cache pas -, empilées aux quatre coins de la pièce au point où on se demanderait presque si il y reste de la pièce. Peu de choses la surprennent et lui coupent le souffle comme ça, et Carrie cligne des yeux avant de revenir à Stan après dix bonnes secondes de silence, et il a l'air bien content de son petit effet. "Do you realise that I live in a one bedroom apartment and that I don't have much room? Merlin, Stan." Son sourire est plus grand qu'avant encore, lui faisant presque mal (d'ordinaire, elle essayerait de le contenir pour ne pas avoir trop de rides, mais cette pensée ne l'effleure même pas en cet instnat précis). "You're fucking insane." Malgré ses propos, dans sa voix transparaît toute l'affection tendre et sincère dont elle est capable. Sans réfléchir, elle s'approche de lui et passe ses bras autour de son torse, l'enfermant dans une étreinte inhabituelle mais bizarrement familière. Si elle quémande l'affection et les étreintes de Verdi à tout bout de champ, ce n'est pas tout à fait la même chose avec Stan, qu'elle aime tout autant mais avec qui elle a toujours gardé une légère distance pudique et nécessaire d'après elle.

Pourtant, elle aime sentir ses bras se refermer autour d'elle, presser son nez contre son torse, s'oublier un peu dans son odeur. Stan est l'un des siens, Stan est à elle, Stan ne va nulle part contrairement à ce traître de Zanjin - il est et restera toujours une force immuable de son existence. "You do know that you don't need to buy my affection, right?" demande-t-elle quand elle se détache, relevant les yeux vers lui en lui tapotant la taille du bout des doigts.
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tw : beaucoup trop soft
Stanislav Tolkien ne connaît pas la demi-mesure. Il n'a jamais vraiment appris, ce que c'est. Sa vie a toujours été faite d'extrêmes, peu importe que cela soit positif ou négatif. Il n'a connu que ça. Un trop plein d'affection ou une colère sans limite. Tout est noir ou tout est blanc. La nuance est un concept bien étranger à ses yeux. Il a réussi à atténuer un peu son caractère, son comportement, depuis qu'il est devenu Wolf, en parti grâce à Jin, il ne peut le nier. Mais, malgré ça, Stan a bien du mal à être dans la demi-mesure, surtout lorsque cela concerne l'un de ses proches. Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa relation avec Carrie est toujours explosive. Ils hurlent autant de fois que nécessaire, avant de tout oublier d'une tape sur l'épaule. S'il est intense dans les bas, il l'est aussi dans les hauts. Quand il a planifié ses cadeaux pour elle, il n'a pas vraiment réfléchi si ça ferait trop, si ça en valait la peine, parce qu'il est évidemment, que ça vaut le coup. Il donnerait tout pour elle. Alors, acheter quelques babioles pour lui faire plaisir, est la moindre des choses. En plus de ça, il sait, que cette année est un peu différente des précédentes. Il n'est pas sans ignorer le conflit entre elle et Jin. Les repas entre good children se sont arrêtés. Il n'y aura pas d'énorme fête pour son anniversaire dans l'appartement, qu'ils partageaient. Alors, Stan a choisi de compenser, comme il le peut. Evidemment, cela ne ramènera pas Jin, ni le remplacera, mais s'il peut lui donner le sourire quelques heures déjà, alors il aura gagné.
Il sourit, lorsqu'elle le traite de drama king. Il n'y peut rien, si c'est gravé dans son ADN. Il assume très bien ce côté de sa personnalité. Carrie peut dire ce qu'elle veut, il sait, qu'elle aussi, elle apprécie ça. Il n'écoute même pas ses plaintes, parce qu'il a l'habitude avec elle. Il est peut être un drama king, mais Carrie est une râleuse ambulante. Stan la suit, restant à quelques pas derrière elle. Sa main sur la poignée, elle se retourne vers lui, un commentaire sarcastique sur les lèvres, comme toujours. ─ Open the door and look. Il hausse ses sourcils, tout en lui disant ça. Il sait déjà, que ce qui l'attend est fabuleux. Il voit bien, qu'elle ne peut s'empêcher de sourire, ce qui le fait sourire à son tour. D'un mouvement de la tête, il lui redemande d'ouvrir et de voir par elle-même. Carrie sera la seule juge des cadeaux, qu'il a acheté.

Après un moment interminable, elle finit par ouvrir la porte. Même quelques pas derrière elle, Stan peut apercevoir les énormes paquets débordant de partout. Il a peut-être un peu abusé. Et encore, il s'est retenu de ne pas en commander plus. Son Dog n'aurait pas su ramener plus que ça. What a shame. Un silence s'installe, et il ne peut pas voir la réaction sur son visage. Il tuerait pour être legilimens à cet instant. Stan trépigne littéralement d'impatience. Il ne cesse de tapoter son talon sur le parquet. Carrie finit par se retourner vers lui. Elle a l'air contente. Il éclate de rire, lorsqu'elle finit par sortir quelques mots de sa bouche. ─ There's magic for that, don't worry. Ils trouveront bien, avec Verdi, des sortilèges pour tout faire rentrer dans ses placards. Comme toujours. A eux trois, ils peuvent tout surmonter. Son sourire est communicatif, puisque, lui aussi n'arrive pas à contrôler ses lèvres. Il lui répond ─ Thank you, lorsqu'elle le traite de fou. Voir son regard satisfait, et ce sourire sur ses lèvres, est sa récompense. Il n'en demande pas plus. Il a réussi son pari.
Contre toute attente, Carrie s'empresse de l'entourer de ses frêles bras. D'abord surpris par ce geste, il l'enlace naturellement à son tour, la serrant un peu plus contre lui, comme pour la protéger. Ils n'ont pas souvent des gestes tendres l'un envers l'autre. Ca a toujours été comme ça. Stan ne dit rien, et ne le montre pas, mais il en souffre un peu. Lui, qui est tactile (un peu trop), il aimerait la prendre plus souvent dans ses bras, parce qu'il sait, que ça l'apaise. Un jour peut-être. Instinctivement, il embrasse le sommet de son crâne. Il aimerait, que l'instant s'éternise, mais Carrie s'écarte un peu trop rapidement à son goût. Il étouffe un rire. ─ Really? Il prend un air surpris. ─ Kidding. I already have your affection. I just nurture it. Il hausse des épaules. Stan jette un regard dans la pièce remplie de cadeaux, un sourire satisfait sur ses lèvres. Carrie mérite tout ça, et plus encore. ─ You know... you can live here if you want to. Stan met ses mains dans ses poches, prenant un air détaché, alors qu'il ne l'est pas du tout. ─ Here you have a dressing big enough for all this. La savoir sans son petit appartement l'énerve. Il préfèrerait, qu'elle ait plus de place. Il a bien compris, pourquoi elle a atterri là-bas, mais il dit juste, qu'ici, elle serait mieux. ─ Anyway, you should go and open your presents.
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Charybdis Kang
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Carrie garde la présence des bras de Stan autour d'elle comme une chaleur bienvenue, qui répare un peu ce qu'elle pensait ne pas être réparable dans sa poitrine, une fissure qui ne mérite pas d'être mentionnée et sur laquelle elle ne s'attarde jamais. Là où il a pressé ses lèvres sur son crâne, aussi, elle garde l'impression fantômatique de son souffle - une impression qui se traduit, toujours, en un petit sourire sur ses lèvres rouges. Stan peut bien agir comme une brute, un Wolf cruel et violent comme tous les Warlocks peuvent l'être, il est aussi d'une douceur sans égale au fond, que ce soit avec elle ou avec Verdi. Elle se demande si quiconque d'autre a le droit de le voir comme ça - et espère, jalousement, que ce n'est pas le cas.

"Really?" Carrie lève les yeux au ciel en l'entendant. Même si ce n'était qu'une blague, en vérité, elle craignerait presque qu'il le pense véritablement - elle sait que leurs manières respectives de se prouver leur affection diffèrent beaucoup et que, comme l'ont prouvé ces derniers mois, Stan doute et hésite souvent de ses sentiments à elle pour lui. "Kidding. I already have your affection. I just nurture it." Mais même de ça, il n'en a pas besoin; Carrie, en revanche, ne le lui dit pas et se contente de se tourner de nouveau vers la pile improbable de cadeaux, cherchant des yeux par quoi elle va commencer. Entre les vêtements, la lingerie, les bijoux, les montres, les macarons, il l'a plus que gâtée. Et tout ça, quelque part, ne vaut rien, comme toutes les possessions matérielles qu'elle achète à tour de bras comme si ça allait résoudre quoique ce soit, remplir un creux abyssal qui de toutes façons ne disparaîtra jamais complètement. Mais même si ça ne veut rien dire, même si ce n'est théoriquement que des broutilles, elle sent toujours cette intense satisfaction lui tordre l'estomac, chaque cadeau un rappel que Stan l'apprécie, que Stan la chérit, que Stan l'aime comme si elle le méritait.

"You know... you can live here if you want to." En arquant les sourcils, Carrie tourne de nouveau le regard vers lui, prise de court - pour une fois. Elle cligne des yeux, ouvre la bouche pour dire quelque chose, mais rien ne vient - un état de fait plutôt rare pour elle qui caquète à tout bout de champ dès que l'occasion se pointe. "Here you have a dressing big enough for all this." Elle étudie le profil de Stan, désinvolte malgré ce qu'il est en train de dire. "Stan... - Anyway, you should go and open your presents." Elle renifle un peu. "Why, are they going anywhere?" ironise-t-elle un peu en roulant des yeux, avant de se diriger vers le lit. "Come help. My fingers are already tired." Toujours là pour se plaindre. Hors de question, en revanche, d'utiliser de la magie: on savoure un cadeau et son emballage, de bout en bout.

Il commence à lui tendre les cadeaux et elle les ouvre soigneusement et méticuleusement (mettant, en réalité, un temps fou à chaque fois, s'assurant de ne pas déchirer le papier quand il y en a, de suivre les plis en les défaisant, et de garder les rubans en bon étant comme si elle allait les utiliser plus tard), les étalant devant elle une fois ouverts dans un ordre précis, son sourire s'étirant sur ses lèvres à mesure que le temps passe. Elle aime tout regarder, tout éprouver du bout des doigts, puis tout reposer pour passer à la suite, collectionneuse faisant l'inventaire précis de ce qu'elle possède à la moindre occasion.

"I think I need some time alone," dit-elle lentement, reprenant une conversation abandonnée il y a quelques minutes, coulant un regard en coin à Stan. Avec un grognement, elle lui tape le dos de la main en la voyant s'approcher d'une boîte qu'elle a placé (géométriquement) devant elle. "Don't touch that. The macarons go here, the rest goes there. Don't fuck up my organisation." Elle finit néanmoins par ouvrir la petite boîte Ladurée (parmi une demi-douzaine d'autres, semblerait-il) pour attraper un macaron framboise qui finit sa course dans sa bouche. Elle a du mal à expliquer pourquoi elle aime tant ces gâteaux, leur forme et leur goût la remplissant d'une intense satisfaction étrange mais agréable.

Elle s'empare d'un des précieux macarons au caramel, le goût préféré de Stan, et se penche vers lui pour le glisser entre ses lèvres d'un air vaguement mutin (mais autrement innocent). "Although I would love to live with you, Stanislav Tolkien, I am not ready to live two doors down from your sex dungeon." Littéralement. Carrie y est allée une fois, par curiosité, et n'y est jamais retournée. "I need time... time to fix it." Elle fronce les sourcils, caresse son menton du bout des doigts une fois qu'il a avalé le macaron, et sa main retombe. "The NSFW, the Snare, the Syndicate, the Alberich, Jin... I need to fix everything. And that takes time, and focus. Also, I too need to get fucked without having you moping around complaining about it." A la mention même implicite de Bao, son sourire s'approfondit sur ses lèvres et elle secoue légèrement la tête. "Plus, I wouldn't want to get between you and Verdi." Elle hausse les épaules comme si de rien n'était, son sourire en coin toujours aux lèvres, avant d'attraper la boîte suivante.
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tw : langage cru, terme sexuel explicite
Stanislav Tolkien n'a qu'une seule et unique (véritable) peur. Elle est plutôt simple, à dire vrai. Il y a seulement réfléchi, quelques années plus tôt. Masao lui avait parlé d'un truc, qui s'appelle l'épouvantard. Une espèce de goule/fantôme noir, qui prend l'apparence de la peur enfouie au plus profond d'un sorcier. Inutile de dire, qu'il avait trouvé ça complètement stupide. Comme si quelqu'un souhaite connaitre sa peur viscérale, et surtout devoir l'affronter. Parce qu'il faut user d'un sort, pour s'en débarrasser. De toute façon, Stan ne se sent pas vraiment sorcier. Il n'a jamais été réellement élevé dans la culture sorcière. Sa baguette est surtout là, tel un accessoire. Malgré tout, ce sujet n'a pas quitté son esprit, avant plusieurs jours. Quelle est la plus grande peur de Stanislav Tolkien ? Il n'a évidemment pas demandé à Carrie, qui lui aurait répondu un truc stupide. Après une intense réflexion, il est en venu à la conclusion, que sa plus grande peur réside en la perte de ses proches. Il a détesté les périodes de sa vie, où il était seul, sans personne sur qui compter, sans aucun soutien. Il s'est construit sa propre famille, au fil des années, et les perdre du jour au lendemain serait une tragédie, dont il aurait du mal à s'en remettre. Il en a déjà fait l'expérience avec Nina, et ce fut terrible. Il peut compter, sur les doigts de ses mains, ceux qui comptent vraiment. Ils sont peu, à avoir sa pleine confiance, mais la simple perte, de l'un d'entre eux, le briserait.
Stan repense à tout ça, en regardant Carrie, et en se rappelant ces derniers mois, leur confrontation, puis leur réconciliation. Il a bien remarqué, à quel point, il a dépéri sans elle à ses côtés. Il n'est pas totalement stupide, même s'il aime le faire croire. Stanislav a bien vu, ce qu'il devenait, quand elle était hors de sa vie. A mess. Il n'en est pas vraiment fier, et à vrai dire, il n'assume pas encore, les conséquences de cette période sombre. Il n'en est pas tout à fait sorti, malgré la réconciliation, malgré qu'il l'ait retrouvée. Leur conflit n'est, de toute façon, pas l'unique paramètre à prendre compte. D'un sourire, qu'il sait si bien faire, il balaye ses pensées, n'ayant pas envie d'alarmer Carrie.

Dans encadrement de la porte, Stan la regarde découvrir ses cadeaux. Il voit son regard pétillant d'une lueur, qu'il adore. Il prétend, ne pas avoir relevé sa non réponse à sa proposition inattendue. Nouveau sourire. Evidemment, il se plaint d'avoir trop de paquets à ouvrir et d'être fatiguée. Typical Carrie. Il lève les yeux au ciel, et se rapproche d'elle, lui donnant les cadeaux, au fur et à mesure. L'ouverture prend un long moment. Il faut dire, que la Kang a un esprit très méticuleux, parfois trop, souvent trop. Ils ne parlent pas vraiment, mais Stan se contente largement, de ses lèvres qui s'étirent, et de ses yeux qui s'illuminent. La phrase tombe, comme un cheveux sur la soupe. Il ne s'y attendait pas vraiment. Il n'est d'ailleurs pas certain de comprendre, si elle veut être seule maintenant ou ? En même temps, il attrape une boîte de macarons LaDurée.  ─ Fucking hell Carrie. You're going to kill me one day with your organisation. Il repose donc la boite au bon endroit, comme elle le lui a spécifié. Carrie ne résiste pas longtemps, avant d'ouvrir une boite de ses précieux macarons, choisissant évidemment le parfum framboise, comme toujours. Elle en prend un légèrement marron, avant de glisser entre ses lèvres. Il reconnait tout de suite le goût du caramel. ─ They really are the best! I really don't understand why you prefer the raspberry ones. Il hausse des épaules. ─ Anyway, it makes more for me. Il arque un sourcil.
Carrie reprend le sujet d'une cohabitation ensemble. Il comprend donc, que sa remarque, sur le fait de passer du temps seule, était directement liée à sa question. Stan lève les yeux au ciel. ─ You know that for you I could make it disappear in a snap of my fingers, dit-il, tout en terminant de manger son macaron. Stanislav fronce son regard, quand elle lui dit, qu'elle a besoin de temps, pour régler quelque chose. Il n'est pas certain de comprendre vraiment, ce qu'elle veut dire par là. La liste est longue, et certains noms le font tiquer plus que d'autres. Il fait une grimace de dégoût, quand elle parle de sa vie sexuelle. Il sait pertinemment, qui est la concernée, et cela le dégoûte toujours autant. Surtout, qu'en vivant avec lui, Carrie aurait quelqu'un de choix, avec qui baiser. Le sourire, que Bao met sur son visage, lui donne envie de frapper dans un mur. Il est en jaloux, il le sait très bien. La dernière réflexion de la Kang lui fait froncer ses sourcils. Mais de quoi elle parle bordel. Carrie being Carrie, elle fait mine de continuer son rangement, comme si de rien n'était. ─ Wait a minute. What are you talking about? You're not the fifth wheel, Carrie. What the fuck. Do you-Do you really fucking thing that-? I love Verdi as much as I love you and you will never come between us. Verdi, c'est, c'est juste Verdi. Il ne peut pas l'expliquer, comme il ne peut pas expliquer son attachement à Carrie. C'est incomparable. Il les aime autant l'une que l'autre. Peut-être, a-t-il réalisé, que Verdi a une place particulière dans son coeur, mais Carrie, Carrie est son âme soeur depuis toujours. Il garde sa question brûlante sur le clan Alberich pour plus tard. Mais, elle n'y échappera pas.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
Date d'inscription : 31/05/2020
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Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: mention d'overdose

"Wait a minute." Carrie entend déjà la chaleur dans la voix de Stan, et roule exaggérément des yeux en suspendant brièvement ses gestes pour lui faire vaguement comprendre qu'elle n'est pas d'humeur à l'écouter s'énerver ou s'agacer d'un rien; mais comme attendu, il ne s'arrête pas dans sa lancée pour son bénéfice: "What are you talking about? You're not the fifth wheel, Carrie." Cette fois, ses délicats sourcils viennent se froncer au-dessus de ses yeux sombres, qu'elle pose sur lui d'un air vaguement interrogateur. "What the fuck. - Hey, language," marmonne-t-elle pour l'embêter plus qu'autre chose. "Do you-Do you really fucking thing that-?" Et quand elle ouvre la bouche pour répondre, il ne lui en laisse pas le temps; et à vrai dire, lui coupe l'herbe sous les pieds quand il continue: "I love Verdi as much as I love you and you will never come between us."

Carrie referme lentement la bouche et le regarde d'un drôle d'air. I love Verdi as much as I love. I love you. Elle esquive son regard, ses paupières papillonnent, puis ses yeux reviennent sur lui, incapables de s'en détacher. Une chaleur non-bienvenue se répand dans sa poitrine en même temps qu'une légère angoisse, surtout lorsque le silence s'étire entre eux et qu'elle ne trouve rien à dire pour le combler: elle ne peut que le regarder, les mots lui venant normalement si facilement s'échappant alors qu'elle les chasse maladroitement, essayant de formuler et de construire une réponse correcte à une déclaration évidente et sincère, mais qui trouve tout de même le temps de l'émouvoir d'une manière intense et étrangement agréable.

Au final, elle décide d'agir plutôt que de répondre, et monte de nouveau sa main pour glisser ses doigts parfaitement manucurés le long de la mâchoire de Stan. "But it's not the same though, is it?" Il n'y a rien de l'amertume qu'elle ressent dans sa voix: juste un constat distant et résigné, alors qu'elle observe Verdi et Stan depuis des années. Ses doigts viennent se poser sur la bouche de Stan, pour l'empêcher de répondre. "It's like..." Les mots sont là, juste là, mais ne veulent pas sortir. Carrie s'exprime d'une voix plus douce que le ton cassant habituel, et le masque parfaitement érigé sur son visage d'ordinaire s'effrite pour laisser voir un rien de tristesse, qui se répercute sur ses traits dans le froncement de ses sourcils et le pincement de ses lèvres. "It's like with Nina."

La dernière fois qu'elle a prononcé ce prénom à haute voix, c'était lors de sa dispute gargantuesque avec Jin; et avant ça? Elle s'en souvient à peine. La mort a plongé Nina dans l'oubli, semblerait-il, pour Carrie: elle ressent encore comme si c'était un poids matériel la douleur de son absence, et peut convoquer sans mal derrière ses paupières les images de son corps pâle et sans vie, l'écume aux lèvres, les yeux dans le vague, comme elle l'a trouvé. Elle ne parle jamais d'elle, n'y pense jamais, ne se torture pas du tout avec tous les souvenirs qu'elle conserve encore de sa première amie, de son premier soutien, de celle qui était destinée à rester à ses côtés pour toujours - et elle en parle encore moins à Stan et Verdi, dont la détresse trouve écho à la sienne d'une manière dérangeante et nauséeuse.

"It seems that Verdi makes an habit out of stealing away the people I have my eye on. Joking." La plaisanterie tombe à plat et Carrie soupire légèrement, se laissant retomber contre le lit pour s'y allonger, une main sur l'épaule de Stan l'incitant à en faire de même à côté d'elle. Leurs têtes se touchent alors qu'elle observe le plafond. Les vélanes n'aiment qu'une fois, et dépérissent lorsque leur seul amour s'éteint. Carrie a toujours pensé qu'elle avait hérité de cette caractéristique, avant de rencontrer Nina, Stan et Verdi - maintenant, elle n'en est plus très sûre. Impossible pour l'instant de se jeter dans l'historique de leurs relations charnelles et romantiques, si on peut même les définir ainsi: elle n'a ni l'énergie ni l'envie de délier ce noeud aussi chaotique que rassurant. Elle préfère plutôt se remémorer la seule nuit où ce noeud n'en était pas un, et qu'ils étaient tous réunis dans un lit de l'Emporium, à se chamailler sous les couvertures avec le coeur battant à toute allure dans la poitrine.

Carrie se souvient du feu brûlant de jalousie qu'elle avait senti monter en elle en apprenant la relation liant Nina à Verdi à son arrivée au Tuskers. La jalousie avait fini par devenir une simple envie vertigineuse - envie de la même chose, amertume de ne jamais savoir composer la même chose, l'entretenir. Les vélanes n'aiment qu'une fois, et Carrie n'aimera jamais comme ça. Elle ignore seulement si elle en est véritabglement capable, ou si le poison que les gens comme Blake, Marth et Lucky Charms ont déversé en elle n'a pas détruit tout ça. Avant, ça la faisait brûler d'envie; maintenant, elle ne ressent qu'une vague amertume à cette idée, surtout quand Stan et Verdi sont occupés à se faire les yeux doux sans même s'en rendre compte, les chanceux.

Elle se souvient aussi du jour de leur départ de l'Emporium, quand elle, Verdi et Nina avaient rassemblé leurs affaires pour retourner au Tuskers. Elle se souvient du regard triste de Stan, et elle se souvient s'être fait la réflexion qu'elle pourrait s'approcher et l'embrasser, tout simplement, et non pas seulement dans le secret de sa chambre - à la place, elle l'avait juste pris dans ses bras, avant de s'éloigner rapidement rejoindre ses deux amies, sans un regard en arrière. Carrie essaye de ne pas s'appesantir sur le passé, mais c'est parfois très dur.

Elle roule sur le côté pour regarder Stan, détaillant comme si elle ne les connaissait pas par coeur les traits de son visage. Il lui rappelle toujours son enfance, la beauté éthérée et impossible de ceux qui avaient été son père, ses oncles, ses cousins. Ses yeux sombres lui font penser au chocolat de cuisine, puissant et amer, mais auquel elle est incapable de résister et de ne pas en voler un carré. "Thanks for all the gifts." Comme lorsqu'ils étaient dans la maison de Blake, à passer le temps le soir avant le dîner, ou qu'ils se retrouvaient aux Tuskers ou à l'Emporium lors de leurs jours de congés, elle chuchote comme si il y avait quiconque pour les entendre. "Can you keep a secret?" Elle arque un sourcil, articule un léger sourire, et ne lui laisse pas le temps de répondre, ignorant le bond que fait son coeur dans sa poitrine: "I love you too, Stan. And nothing can ever change that - no whining from you, no Verdi, no Bao, nothing. Do you know that?"
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tw : mention de drogue et d'alcool, anxiété
Stan n'a pas vraiment réfléchi, à ce qu'il vient de dire. La plupart du temps, il fait parti de ceux, qui prennent le temps de peser le pour et le contre, de chaque mot. Il ne s'exprime que très rarement, pour ne rien dire, sauf peut-être, quand il est hors de lui. Automatiquement, il repense à sa confrontation avec Carrie, celle qui les a amenés à se réconcilier. Cette fois-là, il n'a pas vraiment su retenir ses mots. Parfois, il y repense, quand il est seul à fumer de l'opium, sur sa terrasse. Souvent, il en a honte. Presque à chaque fois, il a envie de retirer ce qu'il lui a dit. Maintenant, c'est du passé, il le sait bien. Mais, Stanislav est comme ça. Dans le fond, il reste un torturé, avec une histoire tellement douloureuse, qu'il se demande souvent comment il fait pour tenir debout, et se lever chaque jour. Il n'en donne pas l'impression, mais le warlock souffre d'anxiété, depuis aussi longtemps, qu'il s'en rappelle. C'est comme une part de lui-même. Une part, dont il n'arrive jamais à totalement se débarrasser. C'est par vague. Il y a des choses, qui lui permettent de se sentir mieux. Le sport a été son antidote, pendant des années. Il lui a permis de vaincre, ses démons. Mais, cela ne suffit plus. Stan se sent, de nouveau submergé, depuis son accident. Son accident, qui n'en est pas vraiment un. C'est une agression, voire une attaque. Il n'arrive pas encore, à admettre cela. C'est trop frais, trop présent dans son esprit. Et surtout, cela l'a conduit à ne plus interagir avec Carrie pendant trois mois. Trois mois, qui ont suffit à le faire replonger dans ces pires vices. Ceux-là mêmes, qu'il ne voulait plus côtoyer. Parce que, malgré tout, Carrie lui permet de garder la tête hors de l'eau, juste à peine au dessus de seuil de la mer, juste ce qu'il faut pour pouvoir respirer. Plus il boit, plus il fume, et plus ces vagues de panique se répètent. Stan sait, que ça n'est pas la solution, mais c'est plus fort que lui.
Stanislav a relevé plusieurs choses, dans les paroles de Carrie, mais il a fait le choix de ne pas le dire à voix haute. Il n'a pas envie d'une autre dispute avec elle. Il n'a pas envie de la sentir -encore- glisser entre ses doigts. Certains diront, qu'il n'est que son chien. Il préfère ça, que de ne pas l'avoir auprès de lui du tout. Son absence est plus destructrice que sa présence.

Alors non, cette fois, Stan n'a pas vraiment fait attention à ses mots. Il lui a dit, qu'il l'aime, de façon spontanée. Parce que, c'est ce qu'il ressent au fond de lui. C'est ce qu'il a toujours ressenti pour elle. Depuis le premier jour, jusqu'à son dernier. Quand le silence prend tout l'espace de la pièce, il se rend compte alors, de l'impact de ses mots. Il est effrayé, à l'idée, que cela lui fasse peur, qu'elle se braque, qu'elle l'ignore. Carrie finit par poser sa main contre sa mâchoire, provoquant un frisson dans son dos. But it's not the same though, is it? Cette question rhétorique le fait réfléchir. Carrie anticipe, et pose un doigt sur sa bouche, le priant de ne pas y répondre. Peut-être, que ça n'est pas le même amour. Peut-être. Stan n'en sait rien, et il se sent terriblement bête. Il l'aime, cela devrait être suffisant, non ? Il déglutit, lorsqu'elle prononce le prénom de Nina. Instinctivement, son corps se raidit. Il peut lire sur son visage, la peine qui la ronge de l'intérieur. Cette peine, qu'elle n'a jamais exprimé. Il la connaît. Il a le même mal dans sa chair.
Stanislav lève les yeux au ciel, quand elle mentionne l'habitude de Verdi de lui voler, ceux qu'elle préfère. Il ne sert à rien de répondre à ça. Pourtant, même si Carrie affirme, que c'est une blague, il sait bien, qu'il y a toujours une part de vérité là-dedans. Il aimerait bien lui crier, qu'elle a une place, que personne n'a et n'aura jamais. Pas maintenant, plus tard peut-être. Carrie le fait s'allonger sur le lit, à ses côtés. Il a à peine senti sa pression contre son épaule, mais il préfère lui faire croire l'inverse. Allongé à côté de la blonde, il a l'impression de revenir à l'époque, où tout était un peu plus simple. Il fixe le plafond, se rendant compte, qu'il n'a jamais dormi dans cette chambre, et n'a donc jamais fixé ce plafond auparavant. Il sort de cette pensée, lorsqu'il entend le bruit des draps, et sent le regard de Carrie sur lui. Il roule aussi un peu sur le côté, pour lui faire face. ─ With pleasure. Ce n'est vraiment pas grand chose, compte tenu de l'argent dont il dispose. Il étouffe un rire, lorsqu'elle se met à chuchoter, pour lui demander, s'il peut garder un secret. Ses joues s'enflamment alors, soudainement excité par l'idée, qu'elle lui partage quelque chose, que personne d'autre ne connaît. Il hoche de la tête pour confirmer. Stan déglutit. Son estomac se serre. Il ne sait pas, si Carrie lui avait déjà dit ça auparavant. Il se mord la lèvre, et peut sentir son sang pulser dans ses veines, jusqu'à son coeur. Il ouvre sa bouche, avant de la refermer. Evidemment, qu'il le sait. Il a toujours su, que Carrie aussi l'aime. Mais l'entendre est autre chose. L'entendre, rend tout ça réel. ─ I-I Il balbutie. Grande inspiration. ─ I know Carrie. I know. Sa main effleure le bras de la Fox. ─ It has always been you and me. And it always will be. No matter what. Ils partagent une chose, que personne d'autre ne peut comprendre. Ils sont en partie vélane, et cette part d'eux les a toujours rapprochés. ─ Happy birthday Blondie.
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Charybdis Kang
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Carrie se sent bête, à sentir son coeur cogner avec force contre ses côtes, comme si Stan ne le savait pas déjà, comme si ces mots avaient le moindre sens et le moindre poids dans leur monde de violence et de cruauté. Et pourtant. Carrie n'aime pas les déclarations, aime encore moins parler de ses sentiments, et déteste définitivement se sentir fragile et vulnérable, offerte au jugement et aux mots incisifs des autres. Même Stan. Surtout Stan, peut-être, à vrai dire.

Elle le voit chercher ses mots et balbutier, et ça n'a pas le mérite de la faire sourire comme d'ordinaire. Une partie égoïste de ses pensées se demande si il va le lui répéter. "I know Carrie. I know." Bizarrement, qu'il lui dise qu'il le sait la soulage brusquement de cette tension qui s'était infiltrée en elle le temps de quelques battements de coeur, et Carrie soupire. Sa peau se réchauffe là où il la touche, et elle lui offre un petit sourire hésitant. Il sait, il sait. Elle espère qu'il ne l'oubliera jamais. "It has always been you and me. And it always will be. No matter what." La chaleur se répand cette fois dans sa poitrine, le long du reste de ses membres et jusqu'au bout de chaque terminaison nerveuse, une chaleur réconfortante et heureuse. "And Verdi," souffle-t-elle, même si elle sait ce qu'il veut dire par là. Ils ont toujours eu un lien particulier, à cause de leur hybridité commune. Tout comme Verdi et Stan ont toujours eu un lien particulier, renforcé avec les années. Tout comme Verdi et Carrie ont toujours un lien particulier, forgé au Tuskers. Et elle aime ça, cette pluralité de leurs liens, le fait qu'elle soit spéciale - pour l'un, comme pour l'autre. Appartenir aux Warlocks est une chose; appartenir à Stan et à Verdi en est une autre, tout aussi satisfaisante, si ce n'est plus.

Sa main hésite, retourne sur son épaule, l'effleure à travers ses vêtements, presque timide soudainement. Eux trois, pour toujours. C'est ce que la harpie lui a promis et même si Carrie lui a dit que ça lui semblait infernal, elle peut désormais voir l'attrait.

"Happy birthday Blondie." Elle renifle. "Thanks, nerd." Elle a envie de se pencher et de lui embrasser la joue, de se serrer contre lui, de fermer les yeux en laissant ses bras l'entourer - mais elle pense qu'elle a cédé assez de terrain aujourd'hui, et elle n'aurait pas envie qu'il s'y habitue. Alors sa main quitte son épaule et elle tourne la tête, se détournant de lui pour contempler les cadavres de boîtes et de papier cadeau répandus dans la pièce, avec un air satisfait. "You know... where I was born..." Elle ne sait pas trop comment aborder le sujet. Personne ne parle de sa vie d'avant parmi les Warlocks et les good children. Certains l'ont oubliée, certains ont préféré oublié, certains la revivent chaque nuit. Carrie a du mal à différencier le vrai du faux, les souvenirs des inventions. Il y a des images qui lui sont d'une clarté folle; d'autres qui ne peuvent être que tirées de livres. Au final, elle imagine que ça importe peu.

Carrie n'en parle jamais, sauf en passade, et encore moins avec Stan - il y a toujours eu cette hésitation à parler d'un passé commun, la peur d'être déçue à l'idée de s'être trompée, toutes ces années auparavant, après l'avoir rencontré. Mais elle se sent nostalgique, aujourd'hui, et vulnérable. Peut-être qu'il ne se moquera pas d'elle, ou le décevra pas. Elle ne le supporterait pas. "Where I was born," reprend-t-elle à mi-voix, "we didn't really celebrate birthdays. We just had a big party on the summer solstice where we danced and we sung and we broke bread and shared food and everyone turned a year older. It always went on well into the night. I remember that we used to decorate the Eletad, that would take ages..." En fermant les yeux, elle peut presque imaginer l'écorce de l'arbre centenaire sous ses doigts, la magie en pulsant constamment. Même à cinq ans, elle pouvait sentir son pouvoir, sa force. "I liked the songs." Il y avait beaucoup de ça, de musique, sur l'île. Carrie n'a jamais chanté ou dansé depuis, sauf à la demande de certains cliens du Tuskers - et ces souvenirs-là sont enfermés plus profondément encore que les autres abus qu'elle a souffert. "You always say I have too many vinyls." Elle a plusieurs centaines dans son studio, la plupart rangés dans des boîtes magiques extensibles, et les conserve précieusement et jalousement. "I've been trying to find recordings of those songs... but I think it's impossible. They only live in my head now."

Boudeuse, elle relève les yeux vers lui - incapable de parler de tout ça en le regardant, elle a préféré se perdre dans la contemplation de ses multiples cadeaux, étalés autour d'eux comme des offrandes à des dieux superficiels. "Do you remember? Your Eletad?"


Dernière édition par Charybdis Kang le Lun 19 Avr - 15:31, édité 1 fois
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(star #2) blood of my blood

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