BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (HERRYK #1) Seven.

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MessageSujet: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptySam 5 Déc - 10:26
été 2004 — fryderyk's flat
When you move
I can recall somethin' that's gone from me
When you move
Honey, I'm put in awe of somethin' so flawed and free


Sept, c’est le nombre de lettres dans le prénom d’Herbert.
C’est le nombre de fois qu’il se sont vus avant de s’embrasser. Le nombre de baisers qu’ils ont eu avant que Fryderyk ne s’accroche brusquement à lui pour ne plus vouloir le lâcher. Toutes les fois où ils ont baisé à l’arrière de la boutique avant que Fryderyk ne vienne quémander d’aller chez lui pour être tranquilles. Pour voir chez lui aussi, pour entrer dans son intimité, pour s’y plonger et avoir l’impression d’en faire véritablement partie.
Sept c’est le nombre de mugs rouges que Fryderyk a pu trouvé dans le bordel qu’est l’appartement de Herbert. Le nombre de caleçons qu’il lui a malencontreusement piqué au cours de cette dernière année. Le nombre de fois où il se permet, en une rencontre, de lui dire qu’il est content de le voir, qu’il veut le revoir vite, qu’il lui manque parfois, qu’il a besoin de lui. Pas tant qu’il ai si honte que ça mais il y a un ordre dans les choses, un équilibre qu’il faut préserver et il a l’impression que s’il le dit trop de fois, s’il dépasse les sept, les choses ne vont pas être homogènes, logiques.
Sept minutes le nez dans ses cheveux, sept heures avant de partir, sept jours avant de le recontacter. Au septième mois, Fryderyk a accepté qu’Herbert vienne dans son propre appartement. Pas que ce soit important, parce que Fryderyk s’en fout clairement de son appart’ pourri où il laisse un lit et où il stocke des affaires qui ne tiennent plus dans son bureau. Cela lui semblait juste plus raisonnable d’attendre ce moment-là.
Sept, c’est aussi le nombre de coups qui doivent être portés à la porte avant que Fryderyk ne se réveille.

C’est dans un sursaut qu’il émerge, sans transition, ouvre les yeux et voit le plafond blanc de son salon-chambre-cuisine-salle à manger. Il cligne sept fois des yeux en essayant de se souvenir ce qu’il fait là. Il reconnaît son appartement, c’est déjà ça, il y a le lit sur lequel il n’a pas fini, sa cuisine dont il sait les placards vides parce qu’il ne mange jamais ici, une pile de livres dans le coin parce qu’il n’a jamais acheté de bibliothèque, un coffre finement gravé et bien trop précieux pour l’ambiance générale de la pièce, offert par Misha et où il stocke ses vêtements. Il y a une table au milieu de la pièce, sous laquelle il s’est endormi, jugeant visiblement que le tapis était un endroit parfaitement approprié pour passer la nuit. Sur la table il y a son carnet, son stylo, et quand Fryderyk se redresse il peut voir que c’est ouvert à la page du jour.
On continue de toquer à la porte. Tambouriner serait plus exact.
Fryderyk se souvient qu’il n’est pas censé regarder trop vite le carnet pour avoir la réponse à toutes ses questions. Il faut qu’il réfléchisse de lui-même. Il faut qu’il analyse la situation, qu’il se raccroche au monde réel, humain, et comme ça les souvenirs vont rester plus facilement. Les conseils de Herbert sont appuyés par le regard sévères de Misha et c’est poussé par ces deux personnes que Fryderyk regarde l’heure parce qu’il n’a aucune idée de quand on est.
D’abord il croit qu’il est très tôt. Mais en fait il est plutôt tard, assez tard. Pourquoi dort-il ? Que fait-il là ? On est en semaine, il ne rentre jamais en semaine, c’est absurde de rentrer à minuit du travail pour y retourner à huit heures alors qu’on peut aussi bien s’endormir sous le bureau et s’éviter le trajet. Le petit déjeuner est meilleur là-bas, en plus. (Pas dur.) Peut-être qu’il s’est passé quelque chose. Mais Fryderyk se regarde lui-même et il n’y pas de sang, pas de blessure, il passe d’un mouvement long et lent sa main et ses doigts dans ses cheveux. Ils sont tous là. C’est déjà.
Ça tambourine encore à la porte. Il attendait quelqu’un ?
Il essaye de se souvenir mais vraiment, la journée lui échappe. Il a le sentiment vague d’avoir été au travail, d’avoir travaillé, d’avoir écrit dans son carnet, mais ça c’est tous les jours alors quelle différence ? Peut-être Misha lui a dit qu’il puait et l’a renvoyé chez lui pour se laver et se changer mais Fryderyk est toujours habillé, il se sent propre, et jamais il ne se serait rhabillé après une douche s’il n’était pas sorti après coup.
Finalement, il cède.
Il se penche sur la table basse et, en plissant ses yeux fatigués, décrypte les nombreux calculs qu’il a griffonné dans la journée et les conclusions mal écrites à côté, d’une calligraphie penchée et serrée qu’il ne prend parfois pas la peine de crypter tant elle est incompréhensible pour les autres que lui.
Et là, en toutes lettres, en tous chiffres, il suit l’algorithme qu’il s’est construit pendant l’après-midi et la conclusion naturelle, logique, attendue qui en découle : Herbert arrive.
Et au bruit à la porte qui ne fait que s’amplifier, Herbert est arrivé.

Fryderyk roule presque loin de la table, s’y cogne, jure, rampe sur deux pas avant de passer à quatre pattes et de finir debout à un mètre de la porte, contre laquelle il s’écrase presque, faisant s’arrêter les cognements d’Herbert.
Fuck, jure-t-il encore en se massant un peu le front avant d’ouvrir la porte sur ce qui est, effectivement, Herbert.
Hey, been waiting for you, commente-t-il avec un sourire amusé malgré la longueur de l’attente et le fait que Herbert ne lui ai absolument jamais dit qu’il viendrait aujourd’hui.
Mais s’il est revenu ici à cette heure c’est qu’il savait que Herbert allait venir et qu’il fallait le retrouver ici. Que s’il ne rentrait pas il allait le rater et si Fryderyk détestait une chose c’était bien de rater une occasion de voir Herbert. Surtout une occasion qui sort de nulle part, qui fait que c’est Herbert qui vient vers lui, Herbert qui le cherche, qui le trouve, qui insiste pour lui parler. C’est trop rare pour que Fryderyk ne se jette pas sur l’occasion. Pour qu’il ne l’invite pas directement à l’intérieur en ouvrant grand la porte avec un sourire alors qu’une de ses mains tente d’ordonner ses cheveux embrouillés par le réveil brusque.
Come in, come in darling! Can I get you something? Water? Vodka?
C’était les deux seules choses qu’il avait dans cet appartement. La vodka venait de Misha, et que Fryderyk avait stocké là sans savoir quoi en foutre. Et ça le fait rire, Fryderyk, parce que c’est littéralement les deux seules choses à manger dans ce désert et que vraiment, jouer à l’hôte accueillant dans cet endroit était tellement ridicule qu’il aurait sûrement dû en avoir honte.
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herbert slughorn
herbert slughorn
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Âge : La trentaine approche, bien qu'il ne vieillisse plus autant (9 septembre 1977)
Occupation : survivant professionnel à chaque fois que la cloche sonne le début de la chasse, protecteur lors des nuits de pleine lune
Allégeance : Sa personne. lui aussi. Sa deuxième mère. les souvenirs des slughorn, les résistants de Gracefield. Personne et tout le monde à la fois.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyJeu 10 Déc - 15:26
Fryderyk Szopen
WHEN YOU MOVE I CAN RECALL SOMETHIN' THAT'S GONE FROM ME WHEN YOU MOVE HONEY, I'M PUT IN AWE OF SOMETHIN' SO FLAWED AND FREE
TW : don't listen to your mama, depressing thoughts
Il est venu chez Frydryk sans réfléchir. Une impulsion comme il en fait cent par semaine, un besoin de compagnie comme il en ressent à chaque secondes qui passent. Herbert est parti en trombe de la demeure parentale, sans dire au revoir à son frère et sa soeur, sans regarder sa mère. Il s'est enfui comme un lâche, la tête baissée en remontant le col de sa chemise autour de son visage. Cela ne suffit pas pour disparaître. Il a erré sans but durant plusieurs heures, incapable de rentrer chez lui, peu désireux d'ouvrir la porte sur un appartement bordélique mais trop silencieux. Les phrases de sa mère tournent en rond dans son esprit et il s'en veut de lui prêter toujours autant d'importance après toutes ces années. Il devrait apprendre à faire fit des remontrances et des regards déçus que lui envoient sa famille. Bebert n'y arrive pas. Chaque mot le blesse dans sa chair, chaque mot s'incruste en lui plus que ne le feraient les plus beaux des tatouages. when are you going to do something about your life. When are you going to wake up Herbert. Is this how you want to spend your life, like an hindrance, like a ghost. Like a nobody. Et il entend dans ces phrases tout ce que Dana ne dit pas mais pense tout de même, que son père les regarde, qu'il les déçoit tous, qu'il n'est pas assez et trop en même temps.

Le potioniste aurait bien rejoint Gabriel mais celui-ci n'habite plus dans Londres depuis longtemps maintenant. Il n'a aucun moyen de le contacter réellement, ne souhaite pas le déranger alors qu'il sait que son meilleur ami a des combats autrement plus importants à mener. Alors, il a marché, et marché, et ses pas l'ont mené jusqu'au petit appartement qu'habite Fryd. Ils ne se fréquentent pas depuis bien longtemps tous les deux, ne se connaissent que peu malgré les nuits passées l'un contre l'autre, malgré les journées à discuter de potions, de recherche et de tout ce qui passe par leurs têtes ; c'est-à-dire beaucoup, ils ont tous les deux un esprit aiguisé, brouillon, désorganisé. Le brun ne comprend pas ce qui le pousse à toquer à sa porte ce soir.

he doesn't want to be alone.
he wants to be with someone.
he kinda wants to be with him
.

Fryderyk met du temps à lui répondre, ce n'est pas étonnant, Herbert s'attendait même à trouver porte close, à devoir rentrer chez lui avec pour seule misérable compagnie sa personne et ses pensées désastreuses. Pourtant, la porte s'ouvre sur des cheveux en bataille, un visage qui vient vraisemblablement à peine de s'éveiller et une voix un peu grave qui murmure qu'il l'attendait. Et c'est une douce musique pour ses oreilles, ce sont des mots qui s'ourlent en un sourire sur son visage bien qu'il n'atteigne pas ses yeux, humides, tristes, désespérés. Of course he's been waiting, he's got that kind of gift. Cela ne signifie sans doute rien de plus pour l'homme qu'une évidence, comme on dirait à quelqu'un qu'on a fait la liste des courses, que demain il fera beau. Pour Herbert, c'est tout ce dont il a besoin d'entendre. Fryd lui dit d'entrer, lui propose à boire ce qu'il refuse en secouant la tête avant de s'avancer vers son ami, son amant, son il ne sait trop quoi. Il s'avance jusqu'à lui et le prend dans ses bras sans préambule. Sa tête se plonge contre son torse - il est immense Fryd, même pour lui - et ses mains s'accroche fermement à son t-shirt. Il a besoin de sentir un corps contre le sien, de se perdre dans des effluves rassurantes. Fryd fait plus que l'affaire, Fryd est toujours là. Avec Fryd, il se sent moins seul. Mais Fryd n'est pas Gabriel. Mais il s'en fiche, parce que Fryd est là lui. Et Herbert a mal et ne sait pas comment alléger ce poids qui écrase son myocarde. Son corps entier tremble dans cette embrassade, ses jambes ne le tiennent plus et sans la fermeté du corps de Fryderyk, il s'écroulerait au sol. Il est pathétique. His mother is right, he's acting like a nobody. "Sorry. I didn't want to be alone tonight." qu'il grommelle dans le t-shirt de son ami, faiblement. Et il respire avec difficulté, et il accepte de se laisser aller.Fryd ne l'a jamais jugé. He's safe here. C'est égoïste vraiment, il en a conscience quelque part. Mais pas suffisamment pour se priver, pas assez pour se poser plus longtemps sur la question et les conséquences de ses actes irréfléchis. Il n'y a que son désir brûlant qui prime, sa peur glaciale. Herbert ne peut pas se fuir, mais il peut s'oublier dans le regard des autres ; et le sorcier qu'il tient dans ses bras lui donne toujours l'impression qu'il est dix mille fois plus méritant qu'il ne l'est en vérité.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyDim 13 Déc - 17:27
été 2004 — fryderyk's flat
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Fryderyk a des gens, comme ça, qu’il ne touche pas comme les autres. Qui ne le touchent pas comme d’autres peuvent le toucher. Ça arrive souvent par hasard, sans qu’il y réfléchisse ou qu’il puisse le préméditer. Ce n’est pas le genre de choses qu’il pose en calcul, pas le genre de choses qui l’intéresse vraiment non plus. Mais ça arrive, simplement, dans des moments d’intimité, parce que Fryderyk ne réfléchit pas vraiment avant de saisir quelqu’un, parce qu’il ne pense pas à refuser quelqu’un qui le touche, parce qu’il sourit toujours quand on approche son visage du sien. C’est toujours le début d’un bon moment et Fryderyk aime passer des bons moments, tout simplement.
Il n’a remarqué son propre manège d’attendre sagement qu’on vienne vers lui qu’au moment de rencontrer Herbert.
Parce qu’avec lui il a attendu, vraiment. Il y a pensé et il s’est demandé quand ça viendrait. Si ça viendrait. Et pour la première fois il s’est demandé s’il n’allait pas devoir faire autre chose qu’attendre qu’on vienne à lui. Heureusement pour lui, si Fryderyk est du genre à attendre, Herbert est du genre à te saisir s’il te veut. Il n’a pas l’air d’y réfléchir beaucoup ni de te vouloir désespérément mais Fryderyk n’a pas besoin de soin. Il a juste eu besoin de ce geste, ce premier geste de Herbert vers lui pour que tout le reste se déroule et que le chemin s’ouvre pour sa toute nouvelle obsession. Herbert ne doit pas avoir conscience à quel point il est exceptionnel que Fryderyk revienne autant. Se souvienne autant de chaque rendez-vous. Il ne doit pas se douter à quel point il compte les baisers et les rencontres, fait des statistiques sur les rendez-vous et leurs embrassades, se perd à répéter encore et encore ces moments partagés dans l’espoir qu’ils ne disparaissent jamais. Herbert a fait le premier pas et en récolte maintenant les fruits sans avoir l’air de se formaliser de cet étrange homme-là qui se retrouve à ses pieds sans rien lui demander en retour.
Un autre dirait qu’il a eu de la chance sur ce coup-là.
Fryderyk sait que c’est simplement de la logique.

Fryderyk n’irait pas dire qu’il est amoureux, fou amoureux, désespérément dévoué à Herbert. Ce n’est pas le genre de choses qui lui viennent à l’esprit, aussi vraies soient-elles. Si on le mettait devant le fait accompli, devant la question directement posée, certainement qu’il ne saurait pas répondre. Il n’en sait rien, il ne s’est pas posé la question et, vraiment, il ne s’amuse pas à questionner ce que Herbert peut signifier pour lui : il l’occupe, il l’habite, il vit en lui aussi certainement que ses calculs et il n’y a pas à poser de questions face à cette simple et viscérale vérité.
S’il n’irait jamais prétendre avoir une relation amoureuse avec Herbert, il ne supporterait pas de comprendre que cet homme de sept lettres n’ai pas autant besoin de lui que ce qu’il pourrait imaginer.
Il ne le supporterait pas alors il ne demande pas.
Il ouvre juste les bras quand on vient s’y réfugier.
Il ne se demande pas s’il est le premier, s’il est la personne idéale, si c’est véritablement lui dont Herbert a besoin. Il le sait lui, les calculs l’ont dit, il l’a analysé et analysé encore : Herbert et lui sont liés au-delà de tout ce qu’il a pu connaître auparavant. Alors Herbert a-t-il seulement le choix d’avoir besoin de lui ?
Son corps tremble, semble faible et quand il s’accroche à Fryderyk, celui-ci a véritablement l’impression d’être sa seule ancre à la réalité.
It’s okay Herbert, I’ve got you, murmure-t-il d’une voix grave et malgré lui souriante.
C’est pas son genre, de paniquer dans ces situations. Surtout quand c’est Herbert. Il le calme peut-être un peu trop, cet homme-là. Alors non Fryderyk ne s’inquiète pas plus que cela, malgré la nouveauté de la situation : Herbert est plus du genre énergie, humour et discours sans fin quand ils sont ensemble. Fryderyk se sent même rire en entendant sa raison. Rire dans les cheveux de Herbert, dans lesquels il a déjà enfouit son visage pour y retrouver leur douceur et son odeur, profitant sans réfléchir de la faiblesse évidente de l’homme dans ses bras.
Not alone, eh? Good thing I always need you with me, then.
Fryderyk ne va jamais dire à Herbert qu’il est désespérément amoureux de lui, qu’il veut avoir une relation avec lui, qu’il veut un échange de vœux, parce qu’il n’y pense jamais mais d’autres choses passent des lèvres. Des phrases trop honnêtes qu’ils ne comprennent pas, ni l’un ni l’autre, parce qu’ils ne sont tout simplement pas comme ça.
Il sort des phrases comme ça, d’un ton léger, l’air de rire quand il est on ne peut plus sérieux. Et il embrasse, du bout des lèvres, la peau sous l’oreille de Herbert, celle qu’il peut atteindre. Il n’a pas conscience du vertige qui le prend à chaque fois que Herbert se retrouve aussi brusquement contre lui. Un instant il n’est rien, il est perdu, la brume l’enveloppe et il ne se souvient pas de ce qu’il a pu faire de sa journée et là, soudainement, une mission, une raison, une ancre de chair entre ses bras et cette impression incroyable d’avoir absolument bien calculé son coup parce que Fryderyk est exactement là où Herbert a besoin de lui.
Anything else?
He’ll give you anything if you just ask for it.
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herbert slughorn
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyMar 5 Jan - 15:08
Fryderyk Szopen
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TW : still depressed, kinda egoistical sorry fryd Ils se comptent sur les phallanges d'un doigt ceux qui ont pu apercevoir la tristesse dans le regard d'Herbert, ceux qui ont pu observer autre chose que ses grands sourires, son bavardage incessant, sa confiance démeusurée, son rayonnement cabotin. Parce que c'est un aspect de sa personnalité dans lequel le sorcier se refuse de plonger. C'est qu'il pourrait s'y noyer. C'est qu'il pourrait ne jamais en ressortir vivant. Ils sont d'autant plus rares ceux qui arrivent à le faire réagir de la sorte, à percer une ouverture à travers la carapace d'indifférence et d'insouciance qu'il revêt comme une pommade sur chaque millimètre de son épiderme. Sa mère pourtant y arrive avec une habileté rare, une inflexion dans la voix, un haussement de sourcils, quelques mots mûrement réfléchis, durement prononcés ; et le masque explose, et Herbert s'effondre.

Avant, c'était vers Gabriel qu'il tournait son regard humide et ses lippes tremblotantes, ses épaules affaissées et son souffle saccadé. Avant, il n'y avait que son ami pour le prendre dans ses bras, le porter, lui parler, l'apaiser. Mais ça c'était avant qu'il ne parte - et l'abandonne murmure la partie sombre de son coeur dans les moments les plus désespérés - avant qu'Herbert ne se retrouve sans son pilier, sans ses grands yeux émeraudes, sans sa voix.

Not anymore.
Gabriel is not here and doesn't want him like Herbert wished.
Gabriel is a ghost and ghosts cannot hug him.
They can't take the pain away.
they can't kiss the sorrow away.


Fryderyk est là lui, il le sent solide contre son corps et c'est comme s'il le maintenait fermement au sol alors que jusque là Herbert avait eu l'impression de s'envoler. il le sent vivant contre son visage, et les battements lents et réguliers de son coeur sont une musique apaisante pour ses oreilles, il est réel, il est présent et d'une manière ou d'une autre il le désire en entier, comme il est. Pas autrement. Avec Fryd, Bebert n'a pas l'impression d'être trop ou pas assez, il peut se relâcher, s'échouer entre ses bras, et quand ses poings s'aggripent à son habit, il a l'impression d'un peu mieux respirer. Et quand son amant prononce les paroles justes ; celles qu'il a besoin d'entendre sans jamais oser les demander, il y a une partie de lui qui lui revient. Et quand il sent ses lèvres se poser tout contre son oreille et son souffle chaud dans son cou, c'est comme s'il apprenait à nouveau à respirer. Tout paraît plus simple. Et Merlin sait q'il déteste la complexité - sauf pour ses potions.

il ne répond pas d'abord autrement que par un léger gémissement plaintif presque animal, et il grince des dents en plissant ses yeux fermés ; sa mère a raison, il est risible, il est minable, il n'est rien d'autre qu'un échec. Sa mère a tort aussi, il est beaucoup plus que ça, il est quelqu'un dont on peut avoir besoin, he's not useless. Et tout se mélange à nouveau, alors que ses poings s'ouvrent et glissent jusqu'au cou de Fryd, et qu'Herbert se met sur la pointe des pieds pour atteindre le visage du polonais. Sa joue rencontre celle du sorcier, ses lippes glissent sur la peau rugueuse - il a encore oublié de se raser - suivent un chemin qu'il commence à connaître par coeur, pour se déposer contre son oreille. "Don't let me go." Et vraiment, Herbert ne sait pas ce qu'il demande, et vraiment il ne réfléchit pas à sa requête et aux sous-entendus que l'on pourrait y trouver. Et vraiment, il n'a aucune idée de ce qu'il cherche, un ami, un amant, ou autre chose. Un corps contre lequel se perdre, une présence dans laquelle se retrouver.

Il a simplement besoin de quelqu'un et Fryderyk est disponible.
Et si quelque part, Herbert a l'impression que ce n'est pas l'entière vérité, il ne cherche pas plus loin. N'en a pas la force ni même l'énergie.

"Make me forget what she said. Please." Et c'est bien tout ce qu'il peut dire, ne saurait par où commencer quand bien même on lui donnait toutes les clés en main.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptySam 30 Jan - 17:59
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Franchement, ça vaut le coup d’attendre d’avoir Herbert qui surgit ainsi chez lui. Qui joue aux caprices, qui s’accroche à lui avec cet air peiné qui lui va bien trop bien au teint. Fryderyk n’a pas honte de cet égoïsme qui lui fait célébrer les moments de faiblesses de son amant qui lui permettent toujours de mieux s’immiscer dans sa vie. Il fait la même chose avec Misha, l’a fait pendant des années, d’attendre les moments où il a besoin de lui, où il flanche sans lui avouer, et vient lui demander des secrets qu’il n’irait pas demander à sa sœur. Qu’il vient partager avec lui une partie d’échec pendant lequel Fryderyk comprend bien plus que ce pourrait lui expliquer Misha.
Parfois, il se dit qu’il faudrait qu’il puisse jouer contre Herbert pour le comprendre vraiment, comme il a pu comprendre tant d’adversaires au cours des années. Mais Herbert ne joue pas aux échecs, ou pas assez bien pour tenir plus de quelques tours devant Fryderyk.
Alors il se contente de le toucher et de retourner tous les nombres qu’il amasse jusqu’à faire sortir, un à un, tous les secrets et tous les recoins de la vie du Slughorn.

Fryderyk peut sentir tout son corps se réchauffer en sentant Herbert passer de la masse tremblante accrochée à lui sans direction se détendre et s’adapter à son corps. Comme un serpent remonter son torse, sa nuque, son cou, son visage jusqu’à atteindre son oreille et lui murmurer des mots avec lesquels Fryderyk souhaiterait se réveiller.
Letting you go? Be prepared to cut my hands if you want to escape darling, répondit-il dans un rire et un soupir, en profitant de la proximité d’Herbert pour souffler dans son cou, inspirer son odeur, embrasser sa nuque à présent.
Il ne sait pas encore ce qu’il fait là, son Slughorn. Il irait pas demander. Fryderyk oublie de demander les choses, souvent, et a l’impression que si les informations ne viennent pas gentiment sur ses genoux et bien il irait les demander lui-même à ses machines.
L’idée d’interroger la personne concernée le dépasse complètement.

Alors quand l’information vient, fragmentée, étrange, mais drôle, il ne se formalise pas.
Ha! You come here to forget my friend, it explains everything.
Et d’en rire tout en saisissant plus fermement Herbert, à la cuisse et dans le dos, pour le pousser à lui grimper véritablement dessus. Quitte à y aller, autant y aller franco, non ? Fryderyk n’a pas vraiment de force physique, pour ne pas dire qu’il en est quasiment dénué, mais Herbert ne pèse pas bien lourd et il fait des choses bien stupides par pulsion.
I’m a master in forgetting things! I have a diploma and everything, The High Forgetter they call me, you now? ironise-t-il encore alors qu’il fait tenir Herbert dans ses bras et contre ses hanches.
Ce qu’il ne faut pas faire pour distraire quelqu’un, n’est-ce pas ?
Pour le faire rire, pour le secouer, et pour avoir son visage en face du sien pour l’embrasser, ses jambes entourées autour de ses chances et son corps toujours plus pressé contre le sien. Avoir l’impression de le tenir complètement, de porter tout son poids, tout ce qu’il est, et de le tenir si bien que l’autre ne pourrait pas s’enfuir.
Malheureusement, cela ne peut pas durer très longtemps et en quelques enjambées tremblantes et hilares, il les guide jusqu’au canapé au pied duquel il s’est endormi. Et avec une longue inspiration il s’écroule dessus.
Here we are, the Forgetting Sofa.
Et en lâchant son corps il relève ses mains, les amènent au visage de Herbert pour lui cacher les yeux.
Here you are. Nothing to see here, nothing to remember. Do you want to do some arithmetic? It always wipe my mind. We could do alcohol, or drugs, or you could do me, of course, propose-t-il toujours de son ton trainant et sympathique. If you think only of me, you’ll forget everything else. Believe me, I do it all the time.
Herbert a cette capacité étrange d’être celui qui lui apporte ses éclats de mémoire les plus prodigieux, d’être celui dont il se souvient le mien et pourtant, pourtant, comme le reste semble s’effacer dès qu’il est là.
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herbert slughorn
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyMar 16 Fév - 18:54
Fryderyk Szopen
WHEN YOU MOVE I CAN RECALL SOMETHIN' THAT'S GONE FROM ME WHEN YOU MOVE HONEY, I'M PUT IN AWE OF SOMETHIN' SO FLAWED AND FREE
— Letting you go? Be prepared to cut my hands if you want to escape darling, c'est ce qu'il désirait entendre, après le rejet maternel et ses mots cassants, Herbert est comme un oisillon qui recherche son nid. Un endroit où s'échouer, se réchauffer. Oublier, bien qu'il ne le puisse en réalité. Herbert n'oublie rien, sa mémoire trop efficace si ce n'est entièrement éparpillée. Et chaque détail, chaque rencontre, chaque souvenir est catalogué dans un coin de son cerveau. Quand sa mère se fait intransigeante, les paroles s'ajoutent à une pile existante de mots et de reproches dans laquelle il se noie dans une complaisance certaine. L' aîné ne cherche pas tant à la décevoir qu'il sait n'être pas en capacité de la contenter. Il se protège donc en arrêtant d'essayer futilement une entreprise inutile et vouée à l'échec. — Ha! You come here to forget my friend, it explains everything. Sans crier gare, Fryd l'attrape par les cuisses pour le propulser dans ses bras, il le tient fermement, le sorcier ne touche plus le sol et un cri entre la surprise et le rire s'échappe de ses lèvres qui s'étirent malgré lui en un doux sourire. Ses mains s'accrochent à son cou très fermement dans un réflexe inconscient et il enfonce un peu plus sa tête contre la nuque du polonais. — I’m a master in forgetting things! I have a diploma and everything, The High Forgetter they call me, you now? continue-t-il sur sa lancée tout en les guidant jusqu'au milieu du salon. Le potioniste est agité d'un rire qui n'en finit plus, rendant sans doute la tâche plus bien complexe pour l'autre homme, qui doit s'avancer avec un poids dans les bras trembler son corps entier d'un fou rire incontrollable.

Et de s'écrouler sur le Forgetting Sofa, leurs deux corps serrés l'un contre l'autre dans un pêle-mêle de bras et de jambe. Ce n'est qu'à ce moment, que la tête d'Herbert s'éloigne de la solidité et du soutien apporté par le corps de Fryd, alors que deux longues mains se posent contre ses yeux pour le plonger dans le noir. "You may lose your memory, but you never lose your sense of humour." Qu'il grogne, un sourire toujours en place en dépit de ses yeux encore rougis et assombris par l'éternelle discussion familiale et les incessantes impressions d'inadéquation. Il se sent néanmoins étrangement plus serein à l'abri du regard du brun et dans cette obscurité artificielle. Plongé dans une bulle et des mains chaudes qui l'ancrent dans l'ici et maintenant. Here you are. Nothing to see here, nothing to remember. Do you want to do some arithmetic? It always wipe my mind. We could do alcohol, or drugs, or you could do me, Ses mains viennent recouvrir celles de Fryd. Il les laisse simplement poser au dessus de ses yeux, s'enfonçant un peu plus dans l'obscurité bienvenue. of course If you think only of me, you’ll forget everything else. Believe me, I do it all the time. "You do you all the time Fryd? Are you molesting yourself? Is that why you're always forgetting stuff? I see averything more clearly now. It makes perfect sense." Et à son tour, Herbert se lance dans une série de phrases qui n'ont d'autre fonction que d'apaiser les élans dépressifs de son esprit. Il ne semble plus pouvoir s'arrêter une fois lancée, et il évite toute mention de ce qui l'amène réellement, préférant sans perdre dans des mots transformés en phrases. S'il parle autant au moins n'entend-il par alors les pensées assassines qui l'assaillent. "You should be more careful, you'll hurt your muscles. If you ever need an innocent hand, I'm sure we can find an arrangment." Et son sourire qui se dessine un peu plus sereinement sur ses traits tirés. "Actually, nevermind that, my hand is all but innocent.... So you were saying something about alcohol, or drugs, or you? or drugs on you? I don't remember, I guess you sofa is very efficient. I'll forget my name in no time." Ses mains font glisser celles de Fryd jusqu'à sa bouche, masquant le sourire de ses lèvres et laissant découverts ses yeux hazel brillants de malices et de promesses. Il se sent déjà un peu mieux, et tant qu'il ne sera pas seul, il pourra maintenir l'illusion que les paroles ne sont pas aussi coupantes qu'elles le sont en réalité. Comportement d'évitant nécessaire pour l'instant, peut-être qu'avec l'esprit embrumé et desinhibé, il pourra se sentir plus à l'aise et plus distant pour se confier à son ami-amant.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyDim 21 Fév - 16:59
été 2004 — fryderyk's flat
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I can recall somethin' that's gone from me
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cw | mentions d’alcool, mentions de sexe

Ça marche.
Même si Fryderyk sait bien, avant même de le faire, que ça va marcher, il a quand même la satisfaction de se voir réussir. De se voir faire sourire Herbert, et lui faire dire toutes les idioties qu’ils adorent se dire. Qui font rire Fryderyk avec cette satisfaction extatique qu’il n’a vraiment qu’avec lui.
You have no idea how much I do myself, précise-t-il avant de rire encore de ce que peut lui dire Herbert.
C’est trop facile de partir comme ça, de nourrir la machine qu’ils peuvent être, tous les deux capables de parler seul face à l’autre pendant le temps.
Trop satisfaisant de pouvoir regarder Herbert sans être vu, de le dévorer du regard sans aucun filtre ni retour. Fryderyk n’a besoin de personne pour être fasciné par cet homme qui, même les traits tirés, les yeux rougis, le sourire fatigué, parvient à vraiment tout lui faire oublier.
Herbert ne doit pas se douter que Fryderyk oublierait presque le prénom de Misha quand il est avec lui. Et quelle satisfaction de laisser toutes ces choses lui échapper sans un regret…

Told you, the High Forgetter will wipe your mind clear. No takebacks. And I’ll explain later the commitment clause you signed without knowing.
Fryderyk blague clairement mais il y a quelque chose qui sonne vrai dans ces mots. Combien Herbert s’est engagé sans le savoir dans une boucle sans fin, dans le trou béant de la vie de Fryderyk qui n’attendait que lui pour l’attraper et ne pas le laisser partir.
With your all but innocent hands.
Que Fryderyk attrape, après une caresse aux lèvres de Herbert sur lesquelles on a posé ses doigts. Libérant ainsi le visage fatigué, triste, même si souriant, de Herbert. L’embrassant rapidement, avec un autre sourire, ses lèvres, son menton, sa mâchoire, avant de l’attraper à la taille, cherchant un instant à le déshabiller avant de finalement révéler sa cible : la baguette de son amant.
Sorry, I don’t know where I’ve put mine.
La baguette, les baguettes de Fryderyk sont des éléments mobiles et souvent oubliés et abandonnés. L’actuelle doit être sur le sol du salon, trop loin pour qu’il puisse l’attraper sans lâcher son invité, ce qui est simplement hors de question. En temps normal Fryderyk ne supporte pas les baguettes qui ne sont pas les siennes (et qui sont toujours exactement les mêmes) mais il fait une exception pour celle de Herbert qui attire étrangement ses doigts. Il n’arrive pas à se dire qu’il devrait se calmer, qu’il ne devrait pas vouloir autant posséder ce que Herbert possède, que mélanger sa magie à la sienne n’est peut-être pas la meilleure idée du monde vu leur instabilité respective.
Sur le coup, il s’en fout complètement. Il jubile en l’agitant pour appeler sa bouteille de vodka jusqu’à eux. Il veut juste le garder ici, contre lui.

Fryderyk prend la première gorgée, puis cède la bouteille à Herbert tout en s’appliquant à dire d’autres bêtises pour le déconcentrer alors qu’il retourne à la tâche fort importante de le déshabiller. S’ensuit un retour de bouteille et une réciprocité de doigts sur sa peau. Bientôt ils rigolent plus encore, se laissent aller sur le canapé, échangent de place trois fois, vident une partie de la bouteille sur le sol sans trop y faire gaffe parce que les baisers de Fryderyk descendent le torse de Herbert et qu’on a oublié où on a foutu la baguette.

Le canapé est vraiment trop petit, mais Fryderyk a complètement la flemme de l’ouvrir pour avoir plus de place. Pour ça il faudrait se lever et ce n’est pas dans ses projets, surtout après ce qu’il vient de prendre et ce qu’ils viennent faire. D’un commun accord, ils ont finalement échangé de place pour que Fryderyk soit le matelas des deux et que Herbert puisse s’installer par-dessus. Herbert aime être libre de ses mouvements. Fryderyk aime sentir son poids sur lui. Être écrasé par son amant, le sentir vraiment là et avoir l’impression de l’avoir vraiment déconcentré de ce qui a pu lui arriver.
Sa famille, peut-être ? Un de ses amis ? Fryderyk n’a pas pris la peine de regarder pourquoi exactement on le visitait pour préférer l’accueillir. La vérité c’est qu’il s’inquiète moins pour lui qu’il ne profite de sa présence.
Et c’est pour capitaliser encore plus pour la situation qu’il propose, l’air de rien :
You could stay here a few days you know. I could help you forget anything you need, no questions asked.
Fryderyk se dit qu’une des raisons pour lesquelles on vient vers lui, c’est qu’il ne pose pas ce genre de question-là. Enfin, il ne les pose pas aux personnes concernées mais aux chiffres, serait plus exact.
Or I could come to your place, if you need all your stupid stuff.
Il ricane en caressant du pied l’un de ceux d’Herbert. Fryderyk n’a besoin de rien sinon un t-shirt pas repassé, son carnet et une de ses baguettes. Et, bien sûr, de prendre soin de ses cheveux mais Herbert a clairement assez pour deux.
At your service, all day, every day, rajoute-t-il dans cette proposition tout sauf innocente d’emménager ensemble.
Ça arrive périodiquement, de façon plus ou moins aventureuse, que Fryderyk cherche à réduire la distance entre eux. De plus le voir. De lui dire tout ce qu’il peut penser de lui. C’est la première fois, par contre, qu’il a l’air presque sérieux en lui demandant d’habiter avec lui.
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herbert slughorn
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptySam 27 Fév - 10:32
Fryderyk Szopen
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TW : mention d'alcool ; mention de sexe Il a fait le bon choix en se rendant chez Fryderyk plutôt que partout ailleurs. si l'acte en lui-même s'est fait sur un coup de tête irréfléchi - comme bon nombre des décisions du sorcier - il ne le regrette pas. Pas alors qu'ils échangent des blagues et une bouteille, puis une caresse et des baisers. Pas quand tout leurs vêtements sont retirés de leurs corps pour être négligemment abandonnés quelque part. Pas quand Herbert ressent autant de plaisir, assez pour court-circuiter son esprit le temps de quelques secondes extatiques relâchées dans un cri à peine contenu.

C'est trop peu, mais cela fera l'affaire. Il prend ce qu'on veut bien lui donner et donne tout ce qu'on souhaiterait lui prendre Bebert. Après, il se laisse tomber lourdement sur le corps de Fryd, essouflé et contenté. Ses mains laissent des baisers paresseux sur le torse nu de son amant, tandis qu'il tente de reprendre ses esprits. Mais la combinaison alcool-sexe est bien plus efficace que toutes les potions du monde quand il s'agit de distraire le potionniste. Il se perd alors dans le vide de son cerveau, a big nothingness, à des années lumières de ce qui se déroule d'ordinaire sous sa cascade de cheveux bouclés. En d'autres circonstances, il n'apprécierait pas de sentir aussi vidé et éteint, mais c'est exactement ce qu'il est venu chercher.

Quand soudain, Fryd reprend le fil de la conversation comme si celle-ci ne s'était jamais interrompue. — You could stay here a few days you know. I could help you forget anything you need, no questions asked. Il lui faut un temps pour rassembler ses idées, se rappeler que deux et deux font quatre et que la Terre tourne sur elle-même en tournant autour de soleil avec la lune en orbite. — Or I could come to your place, if you need all your stupid stuff. Un sourire pensif s'étire à l'infini sur son visage, découvrant les deux petites fossettes sur ses joues. — At your service, all day, every day, il ne répond pas d'abord. Ce n'est qu'une longue blague filée. Herbert ne réfléchit même pas à la possibilité que Fryd puisse vraiment s'installer chez lui. Trop de variables rendant la chose impossible. Gabriel, Dana, les amants d'Herbert, son besoin de liberté, le bordel qui règnerait dans l'appartement déjà bien chaotique du sorcier. "In another world maybe we could have." Finit-il par dire dans un soupir. Sans vraiment y croire. Sans être certain de le vouloir. Herbert tient bien trop à sa liberté et à son absence de responsabilité pour ne serait-ce qu'imaginer s'attacher ainsi à quelqu'un. Il fait taire la voix désespérée qui lui crie que ce serait différent si cela venait d'un certain fugitif. Il est venu ici pour oublier pas pour se rappeler tout ce qui l'attriste et le dépite.

Après un petit temps, il finit par se relever, se détache du corps de Fryd pour venir s'asseoir sur le sol en passant une main dans sa barbiche et regarde autour de lui cet appartement qu'il commence à bien connaître. Depuis combien de temps se fréquentent-ils avec avec le polonais ? Il n'en sait rien. Le temps est une donnée abstraite pour lui. "Oh we spilled some vodka. And our clothes are all over the place. This is a mess. My appartment seems really tidy in comparison to yours. Et dans un gromellement à peine distinct. Maybe I should take pictures to show my mother. That'll bloody shut her up." Penchant sa tête en arrière, il envoie un regard joyeux à Fryd. Totally oblivious of what he just said, and everything he hasn't.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyJeu 11 Mar - 19:44
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Dans un autre monde, le sourire de Herbert s’étend et creuse encore plus les charmantes fossettes sur ses joues. Il rigole un peu et répète le all day every day ? avec un air cruellement satisfait avant de vérifier exactement de quel service on parle. Herbert joue un peu avec lui, le taquine, puis il fait genre, aller, pourquoi pas, quelques jours, ça sera plus simple et puis c’est pas comme s’il faisait pas ça avec ses amis aussi. Partager un lit avec quelqu’un ? C’est rien.
Dans cet autre monde, la cohabitation ne dure pas quelques jours mais, faute d’être renvoyé, Fryderyk reste. Parce qu’il fait sens, parce que c’est logique qu’il soit là. Ils font des conneries toute la journée et toute la nuit, Herbert n’a pas à lui livrer sa dose de penspasbete parce qu’il est juste là. Et vraiment, Fryderyk n’aurait pas besoin de beaucoup plus que cette cohabitation améliorée, de partager la vie de Herbert, de peu à peu l’envahir, que tous les calculs ramènent leurs chiffres emmêlés et voilà, voilà ça suffirait.
Peut-être qu’un autre que Fryderyk écrirait ces fantasmes ou, au moins, s’endormirait en y pensant mais Fryderyk n’a pas ce genre d’imagination et, surtout, son attention s’enfuit trop loin et trop vite.
C’est juste là qu’il y pense un peu, qu’il le souhaite beaucoup, juste un truc qu’on fait presque par hasard mais qui sonne si bien.
Et c’est presque l’air de faire ça par hasard que Herbert le refuse.
La tête de Fryderyk retombe lourdement sur le canapé en entendant, comprenant qu’on vient de lui dire non.
Herbert n’expliquera pas, Fryderyk ne demandera pas de raison. Ils ne sont pas comme ça. Ils ne s’énervent pas, et leurs discussions sont des exercices acrobatiques au rythme effréné alors qu’on va du coq à l’âne et qu’on revient au coq sans perdre son souffle. Fryderyk ne demande pas pourquoi parce qu’il demandera aux chiffres plus tard, qui lui répondront un truc incompréhensible qu’il passera des semaines à décrypter plutôt que d’espérer une réponse honnête de Herbert. Il ne se l’imagine pas. Même s’il lui disait un truc, comment Fryderyk pourrait le croire ?
Fryderyk ne sait pas croire les mots que disent les gens, pas quand il a une antisèche sous le bras pour vérifier tout ce qu’on lui dit.

Il vit sans comprendre l’étrange sensation d’être à côté de la situation quand Herbert se décale et va au sol, parle de choses que Fryderyk ne relève pas. Il l’entend comme à travers de la ouate, comme s’il est sous l’eau, dans son bain, comme il aime souvent le faire, et qu’il regarde le plafond qui lui semble soudain si loin.
C’est juste que ce n’est pas logique, ça n’a pas de sens. S’il sent aussi fort ce besoin, cette nécessité d’être proche de Herbert, cette chose qu’il n’a jamais ressenti auparavant, certainement Herbert doit le sentir aussi, non ? Si tous les chiffres les disent, si c’est si évident qu’ils coïncident, pourquoi ne le voit-il pas ?
Il finit par inspirer profondément et se redresser à son tour, avec l’impression de percer la surface du l’eau en passant de position horizontale à semi-verticale. Il rattrape ce que dit Herbert, tente de retrouver ce quelque chose en lui qui rit de tout et, à son tour, rigole.
If you want her to shut up, there are better ways than showing her photos of my apartment, you know. And it wasn’t that bad before you showed up!
C’est que l’appartement de Fryderyk est vide, juste vide. Ça résonne entre les murs blancs, y a de l’écho quand il chantonne parfois. Alors le bordel surgit vite. Dès que Herbert est là, tout semble foutre le camp de toute façon.
Et un peu dérouté par la situation, le refus et le brusque envie de lui plaire, de lui donner une raison de lui faire confiance, il insiste :
She’s the one who did that to you, right? You never thought of doing something to her in return?
Il pensait pas forcément à un meurtre. Ou un truc vraiment grave. Il y a juste… bien des façons de se venger, et ça c’est une chose que Fryderyk a bien appris chez les Strugatsky.
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MessageSujet: Re: (HERRYK #1) Seven.   (HERRYK #1) Seven. EmptyMar 23 Mar - 23:13
Fryderyk Szopen
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S'il y a une chose qu'il faut bien comprendre chez Herbert Slughorn c'est qu'il peut parfois se montrer complètement inconscient des tiraillements qui peuvent traverser les gens qu'il cotoie. Et si on ne lui explique pas les choses avec une voix posée, il peut aisément passer à côté des changements d'atmosphère ou des émotions négatives qui les transpercent. Il n'y a donc aucune malveillance dans sa réponse négative pour la simple et bonne raison qu'il n'en a pas compris ni les implications ni la tangibilité.

Pourtant, il se sent comme poussé par un fil invisible à changer le cours de la conversation, peut-être que c'est parce qu'il a quitté le Forgetting Sofa que soudainement sa mère lui revient en tête - certainement pas s'écrie son esprit carthésien - ou alors parce que tout au fond, Herbert sent qu'il faut s'éloigner de tout ce qui pourrait venir complexifier une relation en apparence simple et sans prise de tête. Quoi de mieux donc que de s'élancer dans la tête la première dans sujet autrement plus sensible et clairement pas le plus adapté après ce qu'ils viennent de faire. Qui parle de sa mère juste après un bon moment... Lui apparemment. A croire que même lorsque l'on cherche à s'éloigner de ses soucis, ils savent revenir au galop. Great. Bloody amazing...

Son regard joyeux et son ton désinvolte ne sont qu'une façade s'effritant au moindre coup de vent ou à la plus petite remarque. C'était lui pourtant qui disait ne pas souhaiter en parler, vouloir oublier, et voilà qu'il met les pieds en plein dans le plat. Il mettra ça sur le compte de l'orgasme récemment atteint et de la fermeture temporaire de ses connexions neuronales. Ou un truc du genre. La tête à l'envers, le regard posé sur son amant, Herbert pince les lèvres, inquiet d'en avoir trop dit et d'avoir définitivement cassé le mood. Heureusement, Fryd se redresse et ne semble pas refroidi par ses propos. — If you want her to shut up, there are better ways than showing her photos of my apartment, you know. And it wasn’t that bad before you showed up! "Are you saying this mess is all my doing? demande-t-il faussement vexé. Et en le poitant du doigt : You should meet her, she'll like you." Ce serait presque inquiétant comment ils arrivent à éviter soigneusement la rebuffade maladroite d'Herbert et à prétendre ne pas avoir parler d'un avenir qui n'arrivera pas. Ce le serait si le potioniste prenait le temps d'y réfléchir, ce qui n'arrivera pas. — She’s the one who did that to you, right? You never thought of doing something to her in return? La question suffit à lui faire oublier tout le reste alors qu'il se redresse à son tour pour se tourner et faire face au brun encore assis sur le canapé. Il passe une main dans ses cheveux en bataille et fronce les sourcils. Il n'est pas certain de bien comprendre les implications derrière la proposition de Fryd et lorsqu'il répond, pèse chacun des mots. "Yep it's her. And I mean, of course I thought of doing something to her in return. when I was at Hogwarts I once tried to send her chocolate that would make her purple. But of course I didn't. Il rigole en repensant à ce souvenir et à la discussion avec Gabriel lorsqu'ils abordèrent le sujet. Mais surtout à l'impossibilité d'un tel passage à l'acte aussi futile et inoffensif soit-il . It appears my existence alone is penance enough. il ne sait pas trop ce qui le pousse à se confier ainsi, un peu amer, un peu résigné aussi. Il y a chez Fryderyk un petit quelque chose qu'il ne saurait qualifier mais qu'il l'attire et l'apaise. Ce ne sont pas des sensations qu'il saurait comment décrire. Et il ne cherchera pas à le faire. "You know how it is right? Parents and children, it's more often than not utterly complicated." ajoute-t-il en se redressant complètement abandonnant le sol et son bordel pour se poser aux côtés de son amant-ami et poser sa main sur le premier bout de peau qu'il trouve. il constate avec soulagement que cette fois le sofa ne lui fait rien oublier. Est-ce la première fois qu'ils abordent ce genre de sujet ? il semblerait que oui. Le potioniste ne sait trop qu'en penser, mais il ne regrette pas avoir aborder le sujet pour autant, ayant l'impression de se libérer d'un poids avec chaque parole prononcée. Peut-être qu'il faudrait appeler ça un Therapeutic-Sofa. Il le dira à Fryd après s'il n'oublie pas.
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(HERRYK #1) Seven.

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