BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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 diary of a shrimpy kid (pipback)

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diary of a shrimpy kid
juin 2007
« J’te jure, je sais pas c’qui m’arrive ; » Le petit matin pointait le bout de son bec, et tu sentais déjà que la journée allait être longue. Au menu : se faire laminer la tronche par Fish, parce que tu avais mordu non pas une mais deux personnes la même nuit. Tu changes ton marcel trempé de sueur à cause des efforts de la transformation. Vous aviez laissé Joyce entre les mains curieuses du reste de la meute, et t'en avais profité pour prendre ta louve à part pour lui exposer ta dernière connerie en date. « J’pense c’est à cause de la marque là… Ça fait un mal de chien… » Tu oses à peine effleurer la joue irradiant une sensation de brûlure comme si on t’avait frotté la tronche à l’acide.

« Il m’a foncé dessus avec son balai, là, alors j’ai pas réfléchi et gnak ! j’lui ai chopé la jambe… » Le fou du volant en question gémissait dans ses fièvres, traîné jusque dans ta caravane, en attendant que Wyvern ne rapplique. A ce rythme, Gy’, qui veillait sur tes dernières trouvailles, en attendant que tu redeviennes humain, allait devenir riche comme un Zabini. Le môme n’était pas vieux, un grand échalas épais comme un haricot, dont les guibolles pendaient dans le vide, tandis qu’il se tortillait sur ton plumard qui s’était plutôt mal remis de la dernière crise que tu avais piqué. « On peut pas continuer comme ça… » que tu ronchonnes, parlant aussi bien de lui que de vos petits soucis de hounds en fuite…

Tu secoues la tête, frottant les mains à ton futal pour éponger le sang. Tu venais de changer les compresses apposées un peu en vrac autour du mollet du garçon. « Si tu veux t’faire un café, sers-toi » Tu t’accroupis, foutant le nez dans les affaires du nouveau Greyback, en attendant qu’il se réveille.
Au menu : un balai, qui avait l’air d’avoir survécu au carambolage, une baguette (que tu glisses dans ta poche, pour la lui confisquer, comme il était de mise avec tous les nouveaux arrivants…). « Du thé ? Bah, ça fera plaisir à Wyvern… » Tu balances la boîte sur le côté… Un couinement en échappe, tu fronces les sourcils. « Alors… j’bois pas souvent de thé, mais j’crois pas que c’est censé faire du bruit ? » Tu lèves le nez vers Fish, tends le bras pour ramasser la boîte ; en l’ouvrant un puffskein s’en extirpe et se met à courir dans tous les sens. Tu abats ta grosse main à plusieurs reprises pour essayer de l’écraser, comme si c’était une vulgaire mouche ; en vain. « Il est plein de ressources, celui-là, dis donc… » Tu te redresses sur les genoux, un peu confus. Une fée dans une cage que tu te retiens gros comme ça d’avaler tout rond, quelques effets personnels et… « Tiens, tiens, tiens, ça pourrait nous servir ça… » Tu agites le téléphone sous le nez de Fish et lui balance dans les pattes. « Pas commun, ça, un sorcier avec un téléphone moldu… » Tu avais déjà eu l’occasion d’en voir, puisque vous fréquentiez des moldus. Si tu savais t’en servir, c’était une autre histoire, mais justement, le petit semblait être sur le point de se réveiller. « Bien dormi, la crevette ? »
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pipback # 1 » diary of a shrimpy kid
geignant sur le lit, je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour combattre le mal dont j'étais soudainement victime. qu'est ce qu'il s'était passé? trou noir. en vérité, je crois savoir, mais mon esprit ne désire par l'assimiler. pas encore. de toute manière, ma caboche est embrumée ; seulement préoccupée par la maladie qui m'envahit semblablement à un brasier. plus d'une fois je pense que je vais finir par claquer. qu'après tous ces combats menés, mon corps finirait par lâcher. mais peu à peu, l'agonie semble s'adoucir. les souvenirs reviennent. à moins que cela ne soit qu'un mauvais rêve? était-ce véritablement la pleine lune, hier soir? avais-je réellement réalisé cette mission pour l'une des planques de l'ordre ; ramener du thé? et cette. bête. qui m'avait attaqué... n'était-ce pas là une hallucination façonnée par mes pensées? après tout, le contexte m'avait paru si familier. oui, comme lorsque j'étais petit et que je venais tout juste de prendre conscience de la magie dont j'étais capable de manipuler ; lorsque ce chien m'avait attaqué et que j'avais réussi à le repousser. mais cette fois-ci, les événements s'étaient déroulés différemment. ce n'était pas un simple cabot qui m'avait saisi et je n'avais pas pu me défaire de la prise de sa mâchoire incroyablement puissante. j'ai été tout simplement... carjacké de mon balai magique puis je me suis envolé. évanoui.

« - bien dormi, la crevette ? » je papillonne faiblement des yeux. crevette. c'est comme ça que l'on m'appelle parmi les autres rebelles. alors c'est vrai, tout ceci n'était qu'un terrible cauchemar? je tente d'observer mon environnement afin d'essayer de deviner où est ce que je me retrouvais véritablement mais mes sens sont agressés, comme décuplés. notamment au niveau de l'odorat alors que j'ai dû mal à saisir d'où viennent exactement tout ces relents de transpiration, d'alcool et de sang. je plisse le nez et claque du bec, m'apprêtant à répondre à l'individu, mais lorsque je détourne mon regard pour savoir de qui il s'agit, c'est un dur retour à la réalité. « - ...fenrir greyback!! ». mes prunelles s'écarquillent, ayant une brusque montée d'adrénaline. et mon palpitant s'accélèrent plus encore alors que je remarque qu'il n'est pas seul. mon instinct me dit qu'ils sont pareils ; des loups. je tente alors vainement de mettre un maximum de distance entre ces monstres et ma petite personne, me poussant maladroitement à l'aide de mes jambes tout en piaillant. « - p-p-par pitiééé! ne me dévorez paass! j-j-je-?? je suis trop j-jjeune pour mou-mourir!!---AAAH!! ». alors que je cherchais à rejoindre les oreillers, je suis stoppé net dans ma course, provoqué par un élancement au niveau du mollet. il y a là une blessure que l'on avait essayé de soigner à l'aide de diverses compresses mais qui semblait s'ouvrir à nouveau à cause de mon agitation, laissant échapper de l'hémoglobine tâchant la couchette plus qu'elle ne l'était déjà. je tente alors de me ressaisir. puisque la fuite était impossible, je n'avais d'autre choix que de combattre à l'aide de ma baguette. hélas, lorsque je m'évertue à farfouiller mes poches, je ne la trouve pas. pire encore, je remarque que toutes mes affaires se trouvent entre les pattes des lycans! « - nooon! rendez-moi ça! c'est à moooiii! » rouspétais-je bien que je me trouvais aucunement en position de force. je ne pouvais que demander si ce n'est implorer leur indulgence. aussi, ne désirant pas vouloir paraître trop impératif dans ma requête et risquer de m'attirer des ennuis, je me repris rapidement « - n-ne faites pas de mal à-à a-po-llo et a-a-adonia, s-ss'il vous-vous plaît... » remarquant finalement la présence de ces deux derniers au sol, l'une coincée dans sa cage et l'autre tapant ses meilleurs sprints. s'ils désiraient garder mes effets personnels, cela ne m'importait peu tant que cela nous permettait de garder la vie sauve à moi et mes deux bestioles.
(@fenrir greyback & @sally greyback)
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juin 2007
Diary of a shrimpy kid
Can't you see I'm a fool in so many ways, but to lose all my senses that is just so typically me

« Super, génial, parfait, quelle brillante idée je- » « J’te jure, je sais pas c’qui m’arrive » La main encore plaquée sur sa côte qui se reconstruisait, la douleur laissait place aux emmerdes, parce que c'était trop demander de passer un seul jour tranquille à rester pieutée. Moins dans le gaz et bien plus éveillée, autant mordre une ASAP c'était drôle mais un second gamin c'était juste pousser la blague trop loin. « J’pense c’est à cause de la marque là… Ça fait un mal de chien… » Fish le regarde en coin, essayant de tenir le rythme. C'est vrai que y'avait ça aussi. La chaleur inquiétante mais innofensive qu'elle ressentait pour l'instant devait être que le début de ce que Fenrir subissait. « Ouais enfin c'est pas une raison pour être con quand même  » « On peut pas continuer comme ça… » « Tu peux pas continuer comme ça » Et si la souffrance de la blonde l'avait faite sourire, le gamin qui gisait dans sa sueur en face d'elle faisait juste pitié. C'était plus drôle. « C'est quoi la suite, y'en a un troisième dans la caravane de Chip ? » Les plaies juteuses du sorcier se révèlent sous les compresses. Derrière Fenrir, Fish regarde de loin le nouveau encore inconscient du merdier dans lequel il vient d'être plongé, bras croisés, le nez saturé du parfum du sang et du pus qui embaumeaient l'air. Pas le même standing que la caravane de Wyvern.  « Si tu veux t’faire un café, sers-toi » Mais elle y était habituée. Un grognement pour toute réponse, elle se détourne du fiévreux et chope la cafetière, à demi remplie. A demie moisie sur le dessus aussi. Pendant que l'eau brunâtre de l'évier évacue le danger sanitaire le long des tuyaux, elle réussit à trouver deux tasses. En prend qu'une. Un couinement lui fait relever la tête en direction du jeune loup, toujours KO, avant qu'elle retourne à la cafetière. Est-ce qu'il avait pas un petit truc qui requinquait à y glisser ? De mémoire, il "rangeait" ça par là, en hauteur.. « Tiens, tiens, tiens, ça pourrait nous servir ça » Elle lui faisait pas dire : le pot étiquetté Jin qu'elle venait de trouver était encore à moitié rempli. Le temps de le poser à côté de sa tasse que Fish attrape comme elle le peut le téléphone qui lui est balancé. « Après la première ASAP le premier cracmol.. » Sans l'étudier plus que ça, le bout de plastique est posé et elle se sert un fond de boisson en attendant que le café décante. Nouveaux couinements. « - ...fenrir greyback !! » Original. Fish est bien mieux en retrait, loin des glapissements qu'il dégueule en cascade : me tuez-pas, s'il vous plaît non, ah, non arrêtez, yada yada. « Je fini mon café et je vais chercher Phil pour me remplacer » Blasée plus qu'énervée, Fish comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle avait l'exclusivité de sa nouvelle mauvaise idée, et elle avait pas envie de comprendre. Elle regarde la cafetière, pas même remplie à moitié, se sort une cigarette, et l'allume pour patienter.  « - n-ne faites pas de mal à-à a-po-llo et a-a-adonia, s-ss'il vous-vous plaît... » Les nouveaux bandages que Fenrir lui avait mis étaient déjà teintés marron alarmant par ses agitations. Il était pâle, et la puanteur s'intensifiait. « Et si on leur fait pas de mal t'arrêtes de brailler ? » Dans la deuxième tasse trouvée, elle cendre. « Si on te graille ni toi ni eux faut bien faire des efforts de ton côté pas vrai » Son sourire refoule le gin. Ça lui manquait pas, l'accueil aux nouveaux, surtout en pleine fuite des autorités.
Elle pouvait partir maintenant ?
La cafetière était à moitié pleine. Elle cendre par terre.


@fenrir greyback @"aeneas greyback"


Dernière édition par Sally Greyback le Mar 16 Mar - 18:05, édité 1 fois
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« …Fenrir Greyback!! » « Finement observé. » que tu soulignes, en levant les yeux au ciel. Fallait pas se mentir, ça faisait toujours un peu plaisir quand ils te reconnaissaient directement. La suite relève du comique de situation, puisque le môme sait pas s’il veut s’enfoncer au fond du lit jusqu’à ne faire plus qu’un avec le mur, ou s’élancer sur le plancher pour récupérer ses bibelots. Ça t’aurait bien fait marrer si Fish saturait pas les ondes avec son caractère de chien au réveil. « Je fini mon café et je vais chercher Phil pour me remplacer » « Nan, attends ; j’préfère que Phil s’occupe de lady ASAP… » Et peut-être que tu n’étais pas non plus prêt à répéter toutes les deux secondes le pourquoi du comment tu avais réussi à mordre deux pauvres bougres la même nuit… Parce qu’on ne peut pas aller chercher seulement Phil ; aller chercher Phil, ça voulait dire, aller chercher la farandole de gamins éclopés qui lui collaient au train. Et au vu de l’excitation naturelle du nouveau venu, tu préférais le garder encore un peu au calme…

C’est pour ça que lorsque Fish revient avec un café pour une seule personne, même si tu ne caches pas ta déception, tu ne relèves rien. T’étais un peu rouillé de l’accueil des nouveaux, et généralement, tu devais faire pas mal d’efforts pour leur paraître sympa, vu que tu étais toujours celui qui les avait éclatés, dans un premier temps.
Alors, en exclusivité, tu t’improvises diplomate. « Hé oh, doucement, fiston, personne mange personne ici » Un petit coup d'œil, histoire d’être sûr que Balls était pas là, ah. Tu avances une paluche monstrueuse jusqu’à sa guibole sanguinolente. « Si tu veux pas qu’on graille tes joujoux, là, ‘faut que t’arrêtes de gesticuler, tu facilites pas le travail là. » Ta main s’abat, impérieuse, sur les compresses qui finissent de virer au rouge crado. Tu te penches d’un côté pour ramasser le bocal d’essence de dictame et d’argent. « Pose ta jambe, là, faut que ça cicatrise » et de lui immobiliser le genou d’une main, tandis que tu lui étales généreusement l’onguent sur sa plaie gargarisante.

Tu tournes la tête, Fish est encore là, mais elle a tellement envie de partir qu’on dirait un vampire dans une église. « Tu sais faire marcher c’te jouet, Fish ? » Puis, l’oeil vitreux punaisé sur la crevette. « Et toi, j’peux savoir d’où tu sors pour te balader avec un truc comme ça ? » Retour du regard en coin à l’attention de Fish. « Nan parce que je suis prêt à parier que tu files ça à miss ASAP ou n’importe qui au Ministère, ils resteront aussi con qu’un strangulot avec un couteau… » Tu sors de sous le lit une boîte à chaussures pleine de compresses qui ont l’air, pour certaines, d’avoir déjà servi… Histoire de détourner son attention de ton pansage relevant plus du boucher ficelant un rôti que du médecin, tu proposes « Un café ? » au gamin ; qui sait, ça fera peut-être rester Fish quelques minutes de plus.
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TW : morsure crados, soft "torture"


Affalée dans son fauteuil, Fish attend les yeux à moitié fermés que la douleur passe, le moment où elle pourra se tirer, que la journée se finisse, beaucoup d'espoirs placés entre les mains bourrues de Fenrir et dans son café arrangé qu'elle sirote avec bruit. Ça fait genre qu'elle s'en fout alors qu'elle a le regard braqué sur la plaie béante qu'était la jambe du gamin. Elle détestait cette odeur. Parmi toutes les effluves incrustées dans la caravane, la matriarche sentait que ça : essence de dictame et d’argent. À lui retourner l'estomac. Elle fini d'une traite le café encore brûlant sans que ça réussisse à masquer l'onguent de ses narines, repose la tasse un peu trop fort sur le contreplaqué. « Tu sais faire marcher c’te jouet, Fish ? »
Elle hausse les épaules.
« J'suis pas conne, j'regarde la télé » Fish se détourne de la crème qui commençait à se teindre de rouge, regarde en direction de la kitchenette où elle avait laissé le cellulaire. Loin. « Nan parce que je suis prêt à parier que tu files ça à miss ASAP ou n’importe qui au Ministère, ils resteront aussi con qu’un strangulot avec un couteau… » Pas à portée de bras en tout cas. « Ok, et alors ? Attention avec.. » Bien loin des préoccupations de l'Alpha, elle ne quittait pas le jeune loup des yeux. Sa jambe n'était plus qu'un amas de chairs décollées, tartinées, enfoncées par du coton et par dessus les paluches du responsable tapottent l'air de rien le molet des fois qu'on soit pressés qu'il se détache de l'os. « Un café ? » Et l'odeur surtout, la paleur de son visage, Fish porte la tasse à ses lèvres mais elle est vide. « Q-je-je vvvous dirais r-rien ! » « Ouais moi j'en veux bien un. »

Hochant la tête, la louve se résigne à finalement lever son royal derrière pour rejoindre Fenrir au chevet du mordu. Relevant ses manches, elle commence à méthodiquement faire en sorte qu'il ne meurt pas bêtement. « T'en fait pas, j'm'en occupe repose toi » Le premier t-shirt sale qu'elle chope est utilisé pour nettoyer comme elle le peut les plaies qui continuaient de suinter dangeureusement. Le coeur au bord des lèvres. Qu'est-ce qu'on ferait pas. « Toi » Regard planté dans celui de la crevette, Fish soulève une compresse couleur maron et y rapproche un ongle menaçant de la chair à vif. « Fenrir t'a posé une question » Genoux dans l'étau de sa main, au début il couinait juste, avant de comprendre qu'elle en avait rien à foutre en plongeant presque la moitié de sa corne dans la plaie. « C-c'est pour d-ddes amis ! Des-des amis, c'est t-tout ! » Prenant le bocal de jin, elle en imbibe une compresse "propre" et la pose là où était auparavant fourré son index.
Elle se retourne vers Fenrir, une moue agacée sur ses traits tirés.
« T'en penses quoi ? » Face à la crevette, c'est un visage bien plus impatient qui se rapproche du sien, carapaté comme il le peut le plus au fond du pieu contre le mur, sa sueur laisse une trace brillante sur le bois recomposé. « Un peu rapide comme réponse, hein fiston ?? » « C'est-ce-c'est la v-v-vérité !! » Genoux toujours maintenu plaqué, quand Fish rapproche de nouveau sa main vers sa jambe il bondit. Heureusement où malheureusement pour lui, son état permettait pas de continuer à triturer dans ses chairs très longtemps. Gardant son air menaçant, sourcils froncés, yeux globuleux, tout le toutim, elle s'affairait néanmoins autour de ses blessures avec délicatesse. « 3/10 pour l'effort, sans plus »


@fenrir greyback
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« Q-je-je vvvous dirais r-rien ! - Ouais moi j'en veux bien un. - Deux cafés, ça part. » Sans lever ton cul du tabouret sur lequel tu étais ramassé, tu te traînes, dans un vacarme fort désagréable jusqu'à une table de camping où s'amoncelaient, entre autres, des bocaux dans leur jus de café froid, ainsi qu'un vieux thermos à la teinte douteuse, sûrement oublié là par Chip. Tu renifles son contenu, estimant que ça ferait l'affaire, puisque de toute façon, tu avais la flemme d'aller jusque dans la cuisine (vu que Fish avait ramené que dalle pour le petit). Entre temps, elle a commencé l'interrogatoire, plutôt musclé, puisque le môme couine, rien de très pertinent, pour le moment. « C-c'est pour d-ddes amis ! Des-des amis, c'est t-tout ! - T'en penses quoi ? Tu fais racler les pieds du tabouret jusqu'au chevet du petit, un vieux bocal à cornichons dans une main, une tasse à peu près règlementaire dans l'autre, renversant du café tiède sur ton pantalon. - C'est du flan. » que tu conclues, au moment même où la louve plonge de nouveau sur la jambe torturée.

Le petit résiste et, te pliant à un genre de politique good cop, bad cop, tu lui tends la tasse de café la moins crado. « Hé, petit, on a peut-être l'air de consanguins, mais à ta place, j'jouerai pas aux plus malins avec nous... Tu fais danser le café sous son nez avant de le poser un peu trop loin de sa portée. Un sorcier avec un bibelot moldu, je sais pas ce que ça veut dire ; mais en tout cas, ça veut certainement pas dire que t'es dans le camp du gouvernement, toi... Tu restes silencieux quelques secondes, le temps d'observer sa réaction, le soucis se lisant sur son visage tordu ; il attend lui aussi la suite d'un raisonnement qu'il ne pensait pas capable un gros lourdaud comme toi d'avoir, sans doute. Et si t'es pas d'chez nous, et qu't'es pas du gouvernement, en plus des fringues crasseuses et du fait que t'aies genre, quoi ? Douze ans ? Ça veut dire que tu fricotes avec la bande à Kingsley... pas vrai ? La mention du King, comme une formule magique, le fige quelques secondes. Bon, en vrai, il aurait pu venir d'ailleurs, mais comme à ton habitude, tu tentes un coup de poker, à l'instar des mecs qui torturaient pour faire avouer à leurs victimes ce qu'ils voulaient entendre ; un classique.

« J'parie que si on trifouille ton joujou, là, on peut capter n'importe qui d'la résistance, hein ? - V-vous avez pas l'droit!! - Détrompe-toi, p'tit ; t'es d'la maison, maintenant, tout ce qui est à toi, est à nous aussi ! » Et, comme si son instinct de bêta se rappelait à lui, Shrimpy cloue son bec, stupéfait par la véracité, impérieuse, plombante, de ta réplique.
Par la suite, il se calme peu à peu la couenne, même si de temps à autres, il est secoué de spasmes qui le font se ratatiner toujours plus au fond du lit. Il pleurniche, aussi, beaucoup, comme quoi c'était vraiment pas son jour de chance, qu'il était juste en train de fouiller s'il trouvait pas du thé, du thé pour ses copains, parce qu'en ce moment, c'était pas la joie, avec les horror games et tout ça. « Les horror games ? C'est quoi encore, ça ? »
Et, à l'instar de Hagrid qui est toujours en train de tout déballer à Harry tout en se maudissant de tout déballer à Harry, Shrimpy parle de la découverte des horror games.

Des connexions se font dans ta caboche. Entre tous ces loups qui avaient disparu, mais dont tu n'avais jamais pu confirmer la mort. Ça n'avait pas de sens que le gouvernement te fasse reconnaître le cadavre de Nadja, alors qu'elle était morte sous vos yeux, mais qu'ils refusent de te dire ce qu'il était arrivé à Burrow, Lefty ou Bucket. Evidemment, rien n'est moins sûr que, comme par magie, tous tes loups manquants se trouvent là-bas ; mais ce serait un crime que de ne pas essayer. Tu finis par filer son café à Shrimpy qui, s'il était bien content de se désaltérer après son récit, retombe un peu en goûtant au breuvage passé et dégueu. Tu t'étais levé et faisais désormais les cent pas. « T'en penses quoi, Fish ? De ces jeux, là, tu crois qu'ils en seraient capables ? »


Dernière édition par Fenrir Greyback le Dim 20 Juin - 12:41, édité 2 fois
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Avant d'étouffer dans son haleine, Fish essuie ses doigts recouverts de crème pus et sang sur les draps et s'écarte de l'Alpha qui prend le relais auprès de sa dernière connerie. « Hé, petit, on a peut-être l'air de consanguins, mais à ta place, j'jouerai pas aux plus malins avec nous.. » Maintenant qu'elle lui évitait la septicémie au gamin, de rien, Fish s'écarte du baratin, café brûlant à la main. Sur le bocal de verre, l'étiquette à moitié déchirée indique : mariné à l'ancienne. Juste assez tiède pour être bu. Écoutant que d'une oreille faussement désintéressée Fenrir, elle se détourne de la scène pour reprendre le téléphone du jeune loup. Où jeune phénix ? Ils ont des loups dans l'Ordre ? Appuyant au hasard sur les plus gros boutons, vert et rouge, elle se perd un moment dans le menu sans bien comprendre quoi faire à part regarder les icônes : répertoire, images, paramètres.. « J'parie que si on trifouille ton joujou, là, on peut capter n'importe qui d'la résistance, hein ? » Fish relève la tête et le joujou en question, toujours bloqué dans le menu. Un index menaçant s'approche du bouton 3. « V-vous avez pas l'droit!! » « Détrompe-toi, p'tit ; t'es d'la maison, maintenant, tout ce qui est à toi, est à nous aussi ! » Et d'un geste qui se voulait dramatique, son ongle se plie sur la touche. Rien ne se passe. Shrimpy arrête même de couiner. Par contre, Fish est sortie du menu et le chiffre trois apparaît à l'écran.
Le mystère s'épaissit.
De nouveau enfoncée dans son fauteuil, elle sirote son café sur fond des pleurnichements du mordu, harmonise ses reniflements avec les notes que fait chaque chiffre. Et puis, plus ça évolue vers des conneries de conspirations, moins elle s'intéresse au téléphone. Les horror games. C'est tout juste si elle s'amuse de la couleur différente qui s'illumine à chaque fois qu'elle ferme le clapet. « C'est quoi encore, ça ? »

Ça, c'est des aveux qui sonnent drôlement faux, mais qui sont probalement vrais. Parce que le pauvre est au bout, et que c'est pas dans son état qu'on livre une performance digne de la BCBC, mais que d'un autre côté dire ça à eux.. Rien qu'à voir les neuronnes de Fenrir ruminer derrière son oeil vitreux Fish sait que la pensée même que tout ça soit faux ne lui a pas une seule fois traversé l'esprit. En tout cas c'est ce qu'elle se dit - parce qu'elle non plus. Elle l'espère juste. « T'en penses quoi, Fish ? De ces jeux, là, tu crois qu'ils en seraient capables ? » Toujours penchée en avant vers le gamin, la louve l'observe masquer son dégoût pour le café servi.
Jamais un lendemain de pleine Lune avait été aussi merdique.
Jamais.
« Nan.. » Parce que déjà que leur Meute est jamais d'accord, comment est-ce qu'une assemblée de connards pouvait y arriver. C'est trop gros,  trop simple pour eux aussi. Facile à retenir : en cinq ans - cinq disparus. Deux morts et enterrés, pas de jeux de riches où elle sait pas quoi non, ils ont clamsé à cause de la VB. Les trois autres.. Ont disparu. Mais deux d'entre eux, elles, voulaient de toute manière pas rester. L'idée d'une île magique qui expliquerait facilement leurs pertes, c'était juste trop facile, tentant. Et glaçant, aussi, parce que l'autre semblait pas dire de salades. Sauf que si elle y pensait, lui aussi - mais avec p'tet' pas le même résonnement. Ses tours sur place agitent de nervosité les genoux de Fish. « Mais y ment pas. » qu'elle dit comme si ça lui arrachait la bouche. Ils le savaient. Comme toute réponse de gratitude, Shrimpy s'effondre de plus belle en larmes, trop heureux de pas se faire goumer et de voir le soleil se lever un autre jour. Elle, elle boit dans son bocal vide, le regard perdu sur le petit tas sanglotant. Elle sait pas quoi faire, elle sait pas quoi dire, elle ouvre et referme le clapet du téléphone jusqu'à s'agacer d'elle-même et le refile à l'Alpha.

« J'vais m'reservir » Coupant court à une réflexion qui pouvait que les embarquer dans une nouvelle mauvaise idée, Fish préfère noyer le poisson dans l'eau et dans son bocal, se ressert un fond de jin dilué avec genre trois gouttes d'eau du robinet. « On devrait laisser le p'tit se reposer » Tout le crédit revient à Chip et aux années passées à le voir faire des triples salto pour se sortir de ses responsabilités. « Qui sait s'ils vont pas vouloir v'nir le récupérer » qu'elle ajoute avec un minimum d'autorité.


@fenrir greyback
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La meute, c'est comme un seul corps. Aussi, les frissons de dégoût autant que le malaise du lendemain de pleine lune semblent transvaser de toi à Fish, aller-retour. Le petit n'est pas encore tout à fait sensible à ce lien émotionnel et sensoriel. C'est qu'en poussant un peu plus loin la concentration, ta jambe te lancerait presque, là où Fish a essayé de soigner sa plaie. C'est aussi pour ça que tu sais qu'il va s'en sortir, même s'il a l'air d'en douter lui-même, à voir comment il observe du coin de l'œil, les lèvres pincées, le tas de compresses sanguinolentes qui lui alourdissent la guibolle.
« Nan... Mais y ment pas. » Tu hoches la tête, la mine aussi sombre qu'un fond de tasse de café croupi. Oui, ça paraît trop gros, oui ça paraît trop cruel, mais tu te dis qu'au final, c'est typiquement le genre de crasse dont seraient capables ces dégénérés de sang-purs. Pour avoir traîné dans leurs jambes pendant de longues années, pour avoir supporté leurs remarques arrogantes et leur petit air supérieur, tu te dis que c'est typiquement le genre de loisirs vicieux dont ils raffolaient. Histoire de lâcher prise, le temps d'une partie, d'une chasse, comme si courser des résistants et des hybrides clandestins pendant leurs heures de travail leur suffisait pas...

Pire encore, tu te dis que, si ça se trouve, au sein même de la Values Brigade, où la collaboration entre potentiels membres de l'Elite et hybrides recrutés de force avait fini par prendre un tournant à peu près vivable, même là, parmi les Handlers, il y en avait peut-être qui passaient leurs week-ends à chasser des loups ou des vampires... Un frisson remonte le long de ton échine poilue, un élan de hargne et de dégoût à leur égard.
Aussi, même si vous ne trouviez aucun de vos loups sur cette soi-disant île de mort, tu te dis que ça valait le coup d'aller casser la gueule à quelques sorciers un peu trop zélés de la baguette.
Elle doit le sentir aussi, Fish, ce relent de violence qui tend tous tes muscles rabougris, qui acère ton regard, qui fait grincer tes dents et palpiter tes narines. L'air se charge, s'alourdit, pendant un temps, étirant un silence malaisant, à l'aune des humeurs de l'Alpha.

« On devrait laisser le p'tit se reposer... Qui sait s'ils vont pas vouloir v'nir le récupérer. Fish se met en branle, et tu l'imites, sortant enfin d'un silence intimidant, terrible. - Ah ! qu'ils essayent un peu pour voir ! que tu assènes, histoire que Shrimpy efface de son visage cette étincelle d'espoir qui avait pointé le bout de son pif en écoutant Fish. C'est moi qui te l'dit, mon canard, t'es pas prêt d'livrer ta came à tes copains ! Le haut de ton crâne touche presque le plafond crado de la caravane, tandis que tu te diriges vers la sortie, un rictus bonhomme épinglé à ton visage, comme si tu ne venais pas d'apprendre l'une des pires coutumes de la société sorcière. Mais hé, t'sais qu'y'en a qui raffolent de c'machin-là, par ici ; t'inquiète que tu vas t'faire des copains, ahah ! » Tu t'esclaffes, un peu forcé, ravi à l'anticipation de son bizutage. Avant de vous éclipser, délestant la caravane de vos deux lourdes silhouettes, tu lui balances dans les pattes la cage avec sa fée ou tu sais pas trop quel insecte que c'était. « Essaye de t'reposer un peu, mon grand, tu vas en avoir besoin, ah ! »

Tu refermes la porte derrière toi, brandis le téléphone portable sous le nez de Fish. Ton sourire dérangeant a aussitôt disparu. « J'vais aller payer une p'tite visite à Nums ; c'est plein de chiffres, c'te bouzin, y devrait y capter que'qu'chose... »

fin du rp
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