BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Ephraim Guterman
VOLDEMORT SYMPATHISER
Ephraim Guterman
Date d'inscription : 17/11/2020
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Crédit : ultraviolences (av). tumblr (gifs). poupoune (crackship). donna tartt & v.e. schwab (quotes).
Âge : vingt-cinq ans (21/06).
Occupation : rentier (parasite), alchimiste, donneur de leçons.
Allégeance : ses frères, l'alchimie, la vie après la mort.
Particularité : maître alchimiste, il pratique aussi la magie runique (niveau intermédiaire).
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MessageSujet: daim ⊹ thought i knew you.   daim ⊹ thought i knew you. EmptyDim 29 Nov - 17:10
django guterman
We once had things in common
Now the only thing we share is the refrigerator
tw: drug mention, violence

Ephraim a invité à dîner Moses et Fidelis Oduduru, deux frères jumeaux alchimistes qu'il a rencontré lors de ses voyages en visite au Royaume-Uni pendant quelques semaines. Ce dîner est prévu depuis des mois, tissé au fil de leur relation épistolaire vieille de plusieurs années, et Ephraim a bien entendu tenu à inviter ses frères - minus Felix et Salomon - pour se joindre à eux. Même si ils n'entendent rien à l'alchimie, il connait les multiples talents de Moses et de Fidelis pour la conversation, et ils se contenteront de parler de leur passion commune après le dessert. Plus particulièrement, Ephraim est impatient de leur présenter Ariel et son travail, mais aussi Django. Il leur a longuement parlé de lui et de son talent manifeste pour la conversation. Surtout, il a envie de parler avec eux de la magie qui l'a toujours lié particulièrement à Django, qui se manifestait à travers leurs baguettes autrefois jumelles, et à la forme similaire de leurs Patronus.

Si Django arrive en retard en plein milieu du repas, Ephraim ne fait aucun commentaire. Si Django commence à parler vite et fort, il ne remarque rien. Si Django disparaît en cuisine un peu brusquement, Ephraim s'en fiche comme d'une guigne. Les conventions sociales ont été apprises, mais la honte et l'embarras sont deux émotions qui lui sont complètement étrangères. C'est seulement quand Moses s'adresse à lui en français, en plein milieu d'une conversation en anglais, qu'il comprend: "ton frère Django, est-il toujours aussi bruyant?"

La question, au début, le prend au dépourvu, et puis il comprend lentement, et hoche la tête en se fendant d'un grand sourire. "Moses, je suis désolé si mon frère t'a offensé, il a eu une longue semaine au travail." Son français est désastreux mais il sait que Moses ne veut pas l'embarrasser devant ses autres frères, qui sourcillent en continuant leur conversation en anglais avec Fidelis. Ephraim n'aime pas s'excuser à la place des autres et repousse lentement sa chaise, passe une main sur sa cravate pour la plaquer contre son torse en se relevant. "Je vais lui parler."

Son sourire ne quitte pas ses lèvres alors qu'il quitte la table puis la salle à manger, et se dirige vers la cuisine où il peut voir la silhouette de Django, découpée en contre-jour, penchée sur le comptoir. Ce n'est pas de l'embarras qu'il ressent, juste un profond agacement en allant le rejoindre, refermant la porte derrière lui. Quand Django se redresse, Ephraim ne réfléchit pas et s'approche d'un pas vif et raide. D'un mouvement brusque, sa main métallique se pose sur sa bouche et son pouce et ses doigts s'enfoncent dans ses joues, alors qu'il le force à reculer jusqu'à être plaqué au mur derrière lui. Il n'a jamais été violent avec ses frères, mais il n'a jamais été tendre non plus, se révélant avec eux brusque, sévère, dénué de cruauté et de chaleur. La poudre blanche qui tapisse encore la narine de son frère est notée, puis ses yeux glacés reviennent dans les siens. "I can't tell if you're doing this on purpose." Sa voix calme ne trahit pas la légère colère qu'il sent poindre, aussi vivace que tiède, un relent qui disparaîtra bien vite, engloutie sous la profonde couche d'indifférence qui fait partie de lui. "Were you planning to make a fool of yourself?" Il relâche la bouche de Django, sa main retombe sur son col qu'il ajuste d'un mouvement sec et brutal, raide. "Or are you too thick to see that I'm trying to do something here?"


Dernière édition par Ephraim Guterman le Dim 29 Nov - 18:58, édité 1 fois
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thought I knew you
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tw: consommation de drogue,
sensation de manque, violence


Django n’a aucune idée de ce qu’il fout là. Et plus les minutes s’allongent, plus il se pose la question, tournant en boucle dans son esprit, autant que ses mots dans sa bouche, son regard nerveux et enjoué naviguant entre les visages de ses frères et ceux des invités d’Ephraim. Pourquoi ce dernier a absolument tenu à ce qu’il soit présent est un profond mystère pour le quatrième né des Guterman, qui s’est vu contraint d’abréger un before en charmante compagnie - ou plutôt une after s’étant éternisée du petit matin jusqu’au soir. Tous ses prétextes pour échapper au dîner n’ont su venir à bout de l’insistance de son frère, qui lui a même fourni un portoloin pour s’assurer de sa présence - sa meilleure excuse, celle de ne pas prendre le risque de transplaner quand il est trop ”fatigué” balayée par l’artefact généreusement remis entre ses mains la veille.

Fatigué, Django l’est ; mais il est, bien heureusement, incapable de le percevoir, sous la pellicule confortable de la cocaïne déposée à même son corps et son esprit, le recouvrant parfaitement et lui permettant de suivre avec naturel la conversation. Frustré, Django l’est également ; et il n’hésite pas à faire passer sa frustration en monopolisant comme il sait si bien le faire l’attention de leurs convives et des siens. Quitte à être là, autant tenter d’en tirer un minimum de distraction, et s’intéresser aux frères Oduduru, comme lui a rappelé poliment Ephraim quand Django est arrivé comme une fleur au moment où le plat de résistance était servi.

Comme toujours, il se sent comme un poisson dans l’eau, naviguant avec aisance entre les différentes conversation - n’en ratant d’ailleurs pas une seule, s’empressant d’intervenir dans un sourire dès que l’un de ses frères prend la parole. Étrangement, tout se passe même plutôt bien, compte tenue de l’appréhension avec laquelle il a emprunté le portoloin, et s’il aurait largement préféré continuer à inhaler sa précieuse poudre blanche à la même le corps de sa conquête du week-end, Django doit bien avouer qu’il passe un moment convenable ; il est, après tout, sa meilleure compagnie, et ne s’ennuie jamais avec lui-même, plus encore quand il est aussi artificiellement en forme.

L’agréable regain d’énergie se mue pourtant en une nervosité singulière et familière, un sillon de sueur ne tardant pas à progresser le long de sa nuque brûlante. Django jette un regard à ses frères, avant de revenir à Moses, installé en face de lui, cherchant à endiguer les signes légers de ce début de redescente. ”Excuse me”, dit-il un peu précipitamment lorsqu’il se lève en inclinant légèrement la tête, avant de se mettre en chemin vers la cuisine, cillant rapidement et grinçant doucement des dents. La porte est vite refermée sur son passage et le pochon salvateur dégainé aussi promptement de la poche intérieure de sa veste. Django ne cherche même pas à former une ligne sur le comptoir, comme il aime si souvent prendre le temps de faire ; plutôt, il laisse une petite quantité de poudre tomber du sachet, pour se pencher dessus, narine la première, l’autre bouchée dans un geste connaisseur. Les yeux clos, il inspire profondément, accueillant sans mal en lui la drogue titillant d’emblée ses neurones, par sa simple présence dans son système. La bouffée de chaleur, bien que toujours présente, est remplacée par une vague de soulagement satisfaisante.

Il ne se formalise pas du son de la porte de la cuisine s’ouvrant sur cette scène - il est chez lui, il fait ce qui lui chante, et peu lui importe vraiment que l’un de ses frères le surprenne ainsi penché au-dessus du comptoir. Ses yeux s’ouvrent sur le visage d’Ephraim lorsqu’il se redresse, notant dans un froncement de sourcils sa démarche déterminée dans sa direction. ”Eph, wh-” La fin de sa phrase se retrouve écrasée sous la main métallique de son frère, Django y étouffant une exclamation de surprise sous le geste brusque. Il referme dans un réflexe ses doigts sur la prothèse d’Ephraim, n’ayant réellement le temps de réagir qu’il se retrouve plaqué contre le mur attenant ; et un nouveau son cherche à lui échapper lorsque l’arrière de son crâne rencontre violemment le mur.

”I can't tell if you're doing this on purpose.” Les pupilles claires fouillent, l’une après l’autre, celles identiques face à lui, y relevant l’irritation profonde et inhabituelle qu’il y trouve. Ephraim n’est pas quelqu’un de violent, et Django se retrouve estomaqué par son effusion soudaine - envers lui, qui plus est. Estomaqué et légèrement paniqué, également. En aucun a-t-il peur d’Ephraim, comme il ne craint rien du reste de ses frères ; ou ne craignait rien, il n’est plus tout à fait sûr, alors qu’il commence à gémir et grogner sous la poigne métallique du sorcier. ”Were you planning to make a fool of yourself? Or are you too thick to see that I'm trying to do something here?” Il prend aussitôt une profonde inspiration lorsqu’Ephraim se décide à le libérer, et il n’attend pas qu’il ait proprement réajusté son col pour repousser violemment sa main prothétique.

”What the fuck Eph?!” Django est pris par la sensation d’imploser, l’adrénaline de cette attaque inattendue couplée à celle de la cocaïne fouettant ses synapses. Sa paume vient butter contre l’épaule de son frère sans la moindre douceur pour le faire reculer, une hargne visible sur ses traits contractés. ”What was that? I play your little game just like you asked, and you act like a bloody maniac? That’s one fucked up way to show your appreciation”, siffle-t-il en passant sa main sur son visage, comme pour effacer les traces que la poigne d’Ephraim aurait pu y laisser - avant de remonter jusqu’à son nez en un réflexe, son pouce essuyant les restes de poudre blanche.

Et Ephraim est parvenu à faire ce dont seuls ses frères sont capables avec une telle précision et rapidité : le rendre furieux. Django fait un pas dans sa direction, la mâchoire contractée alors qu’il plante ses yeux dans les siens. ”I guess I am too thick, as I have no idea what you’re trying to do here. Why did you even ask us to be here? To show us off, like one of your little experiments? Hm? Like the freak show that we are? Is that it, Ephraim?” Sa voix froide et furieuse claque dans l’air, en même temps que ses doigts reviennent butter contre l’épaule de son frère ; parce que c’est cela, qu’ils sont pour Ephraim, une énième bizarrerie à exploiter, et Django a mis bien trop de temps à le réaliser. Il n’est plus près de l’ignorer, désormais.
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Ephraim Guterman
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Django le repousse (comme il le fait depuis le rituel) et explose (comme il le fait depuis des années). ”What the fuck Eph?!” Ephraim observe avec un certain détachement ses pupilles éclatées de son frère, la tension habitant sa voix et sa silhouette, la force qu'il met dans la main qui vient ricocher contre son épaule. Il recule d'un pas, sans se presser, l'étudiant toujours avec une once de réprobation et de déception dans ses yeux aussi bleus que ceux de Django. ”What was that? I play your little game just like you asked, and you act like a bloody maniac? That’s one fucked up way to show your appreciation.” Ephraim soupire. "Stop swearing so much, we have guests," lui dit-il d'une voix basse et ferme. Il ne connait ni l'embarras pour lui-même, ni par proxy - mais il peut voir, maintenant, les manières détonnantes de son frère à table, sa tendance à exaggérer et à envahir d'une manière odieuse selon les autres. En réalité, Ephraim a toujours aimé ça chez Django, son assurance à toute épreuve, sa capacité à rebondir sur le moindre sujet, surtout encocaïné comme il l'est maintenant. Mais l'idée qu'il ait offensé Moses...

Ephraim serre légèrement les poings, puis les desserre. Django s'approche, il ne bouge pas. ”I guess I am too thick, as I have no idea what you’re trying to do here. Why did you even ask us to be here? To show us off, like one of your little experiments? Hm? Like the freak show that we are? Is that it, Ephraim?” De nouveau sa main se lève, s'abat sur son épaule décharnée et Ephraim lève la main brusquement, attrape son poignet entre deux doigts métalliques et cruels. "You're going to keep your voice down and start controlling yourself, Django." La dureté de sa voix ne lui ressemble pas, surtout pas avec son jumeau - il a toujours eu un lien spécial avec lui, de part leur naissance, leurs baguettes, leur patronus.

Mais ils ont vécu bien trop d'anniversaires loin l'un de l'autre, maintenant. La baguette d'Ephraim s'est brisée dans sa main. Et il n'a jamais été capable d'invoquer leur occamy commun de nouveau.

"You're not playing my game, you're playing yours. You have offended my guests. They are very important and precious to me, because they could help me with my research." Ephraim relâche le poignet de Django, pour mieux tendre le doigt et le poser sur la poitrine de son frère, l'enfonçant profondément dans sa poitrine, appuyant pour chercher à le faire reculer malgré la fierté et la force de Django, qu'il sait décuplée tant par la drogue que la colère. Il voit l'une et l'autre agiter ses pupilles, les faire tressauter légèrement sous ses paupières, le faire frémir. "My research which involves getting your lung back. This should be of importance to you, if you would like to keep snorting your coca as much as you do now." Sa main retombe, mais pas son regard vaguement agacé. "Do you understand? Are you done acting like a spoiled child now?" Mais il connait déjà la réponse, malheureusement - il devrait, réalise-t-il alors, traiter son frère comme il traite le reste du monde, et cesser de lui donner des deuxièmes chances.
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thought I knew you
Cardiff - June 2007
tw: mention de drogue

Les yeux de Django s’arrondissent davantage lorsque les doigts métalliques d’Ephraim se referment brusquement sur son poignet, le faisant brièvement grimacer et grincer des dents. En venir aux mains n’a jamais été une habitude chez les Guterman, ni une solution efficace - de fait, ils n’en ont jamais réellement eu besoin, les quelques tensions se résolvant avec un naturel passif. Django a beau être le plus physique dans ses emportements, l’idée de lever la main sur ses frères ne lui a jamais été confortable ; des années à ne pas se laisser aller à ses rares pulsions contrastant sensiblement en cet instant, où un feu violent dans ses veines fait naître en lui l’envie d’enfoncer son poing dans le visage d’Ephraim. ”You're going to keep your voice down and start controlling yourself, Django.” Autant qu’il retient les gestes violents qui cherchent à s’imposer à lui, Django garde précieusement le fuck you provocateur qu’il peut sentir poindre au fond de sa gorge serrée. Autant de mots et de pensées qui ne lui ressemblent guère, animés par cette frustration explosant au contact de l’attitude inhabituelle de son frère - et à la douce énergie nerveuse conférée par la cocaïne.

Ephraim, plus que n’importe qui. Parce que ce dernier a longtemps été son refuge, un lien indescriptible les unissant pour en faire une paire à l’épreuve des remous singuliers de leurs vies respectives. La confiance qui aveuglait Django était indéfectible, bien trop puissante pour être si aisément brisée - Ephraim parviendrait à corriger son bégaiement, Ephraim viendrait travailler avec lui à la banque, Ephraim reviendrait un jour, Ephraim saurait ramener Felix à la vie, Ephraim les rendrait complets à nouveau.

L’illusion a volé en mille morceaux, chaque éclat écharpant la chair à vif de Django, s’y enfonçant pour y laisser des plaies béantes qui ne manquent jamais de s’ouvrir de nouveau dès qu’il les effleure simplement. Elles le brûlent, le laissent frémissant face à la dureté que son frère déroule envers lui - à moins que ce ne soit la drogue, le mélange explosif ne lui permettant plus de distinguer quoi que ce soit, si ce n’est cette colère sourde en laquelle ont fondu ses émotions.

”You're not playing my game, you're playing yours. You have offended my guests. They are very important and precious to me, because they could help me with my research.” La main de Django reste un instant en l’air quand Ephraim le lâche, contractée et nerveuse, ses doigts tressautant, endiguant avec peine la vague diffuse dans chacun de ses membres. Ses pupilles dilatées font un aller-retour rapide vers l'index qu’Ephraim enfonce dans sa poitrine, avant de revenir, furieuses, à celles de ce dernier. Il cille rapidement en marquant un unique pas en arrière sous la pression sur son torse, se redressant aussitôt contre lui. ”My research which involves getting your lung back. This should be of importance to you, if you would like to keep snorting your coca as much as you do now.” La remarque ricoche sans laisser d’empreintes contre la boîte crânienne de Django, malgré le ton agacé, presque inquisiteur de son jumeau ; sa relation avec la précieuse poudre qui lui permet de rester debout ne regarde que lui, quelconque commentaire à ce sujet glissant sur sa peau comme de l’eau claire.

”Do you understand? Are you done acting like a spoiled child now?No”, feule Django sans prêter attention au volume trop élevé de sa voix. Non, il est loin d’en avoir terminé avec Ephraim. Tout ce qu’il ne contient qu’à peine depuis le rituel fleurit à la surface de ses émotions échaudées, s’entremêlent maladroitement, un noeud confus et pourtant limpide aux yeux d’un Django solide sur ses appuis, trop assuré et désireux d’écraser les remontrances absurdes de son frère. ”No I’m not done, I never will.” Sa main remonte jusqu’au visage d’Ephraim, pour pointer son index à quelques centimètres de ses pupilles bleues. ”What I’m done with however, is being part of your little game. I’m not playing anything here, and if you think I’d let you try and fail one of your brilliant ideas on me again-” Une expiration amusée s’échappe d’entre ses lèvres fines, se muant en un gloussement bas et nerveux. Jamais, jamais Django ne laissera Ephraim le bercer de promesses intenables - se laisser convaincre que le creux dans sa poitrine pourra être comblé de nouveau, pour se retrouver plus vide encore.

Sa main retombe sur l’épaule de son jumeau, ses doigts s’y enfonçant en une prise sans douceur ni tendresse fraternelle. ”Bring my lung back you say, hm? Just like you were supposed to bring our brother back?” Le sourire crispé qui s’était emparé de ses lèvres disparaît petit à petit, au fur et à mesure que la sueur brûlante progresse le long de sa nuque. Ses propres mots le blessent, l’écorchent avec hargne, ouvrent les plaies suintant de cette rancœur douloureuse accumulée depuis un an. ”N-no, here is what’s going to happen. I’m going to live with this, dit-il sèchement en abattant sa main libre sur sa poitrine, y désignant ce qui lui a été arraché, tandis que ses doigts s’enfoncent un peu plus dans l’os de son frère sous les mots butant contre ses lèvres (même cela, Ephraim n’a été complètement capable de l’effacer). ”and you’re going to live with w-what you’ve done.”
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Ephraim Guterman
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tw: ableism, drug mention

"No." Si il y a bien quelque chose que Django ne manque jamais de faire, c'est de décevoir. Ephraim sent une profonde lassitude s'abattre sur lui et retient de justesse un soupir, étudiant plutôt sans affect les émotions qui explosent à la surface de la peau de son frère et dans sa voix. ”No I’m not done, I never will.” Ephraim ne cille pas au doigt de Django qui s'approche de son visage, gardant le sien enfoncé dans sa poitrine. ”What I’m done with however, is being part of your little game. I’m not playing anything here, and if you think I’d let you try and fail one of your brilliant ideas on me again-” La lassitude laisse place à un vide énorme et terrifiant, et Ephraim baisse légèrement la tête pour regarder son frère d'en-dessous, une lueur d'urgence et d'alerte brillant dans ses yeux ternes. La main de Django qui s'abat sur son épaule parle pour lui: comme toujours, son frère se rit du danger qui l'entoure. ”Bring my lung back you say, hm? Just like you were supposed to bring our brother back?

Ephraim est lent à s'énerver véritablement, il n'a jamais connu la rage que pouvait ressentir Django parfois, ou l'exaspération de Benyamin, ou l'agacement d'Ariel. Il pense que c'est une force, cette manière qu'il a de ressentir certaines choses en demi-teinte, ses émotions étant aussi passagères que tièdes et maladroitement réchauffées parfois - ainsi, il ne se laisse pas régir par elle, et peut à la place se concentrer sur son travail et ses recherches.

La chaleur qu'il sent exploser dans sa poitrine est donc inhabituelle et inédite et, franchement, terrifiante.

La main d'Ephraim retombe le long de son corps, et ses yeux brillent d'un feu qu'il n'aurait jamais pu croire exister, encore moins à l'encontre de ses frères - encore moins à l'encontre de Django. ”N-no, here is what’s going to happen. I’m going to live with this," dit-il, voulant dire son poumon manquant, "and you’re going to live with w-what you’ve done.” Un sourire froid et sans joie vient lentement étirer les lèvres d'Ephraim - il est bizarrement sincère, pour une fois, même si il brille d'un air sardonique et presque cruel.

Ephraim aime Felix. Sheva, comme les autres l'appellent parfois, mais il n'a jamais été que Felix pour lui. Parce que Ephraim reconnait son frère dans la silhouette de ce qu'ils ont ramené à la vie. Il reconnait son frère, même si il est incomplet, et il sait qu'un jour il parviendra (seul, puisqu'ils ne veulent plus l'aider) à le ramener entièrement. Et ils seront complets.

En attendant, il a échoué. Il a échoué, et il le voit à chaque fois que Felix se fait mal, à chaque fois qu'il n'arrive pas à répéter un mot, à chaque fois qu'il écume et pleure et hurle et se cogne la tête contre les murs. Il a échoué, il a blessé ses frères et, pour certains, il a perdu leur confiance.
Surtout, il a perdu Django.

Il a l'impression que son frère lui échappe et il ne sait pas quoi faire pour le retenir - il ne sait plus par quel bout le prendre, comment lui montrer qu'il tient à lui, qu'il veut qu'il soit avec lui, qu'il a besoin de son support et de sa confiance, sinon... sinon...

Ephraim repense à la douleur qu'il a ressenti (quelque chose, là aussi, d'inédit et inhabituel) quand sa baguette s'est brisée dans ses mains, toutes ces années auparavant, et qu'il a perdu le bout de Django qu'il amenait partout avec lui avant ça.

Il repense à cette douleur et il laisse l'envahir. Peut-être qu'ils se sont perdus il y a fort longtemps. Peut-être que Django ne reviendra que quand Felix sera fini. Peut-être qu'il ne reviendra pas.

Cette pensée, auparavant l'aurait plongé dans une angoisse étourdissante. Maintenant, elle le laisse indifférent.

Et pour une fois, Ephraim déteste ça.

"Sometimes I forget how much you love blaming people for your own failures, Django." Sa voix est douce, un peu trop - le ton d'Ephraim n'a jamais été douceureux, détaché et indifférent au possible quand il ne prend pas la peine d'y insuffler une quelconque chaleur factice. "I have given you all of the tools you could possibly ask for. I have spent hours studying for you, reading for you, practicing for you and yet here you are. A stuttering cowardly fool who abuses drugs and embarrasses himself in front of his family and their guests." Ephraim secoue la tête, indifférent aux doigts de son frère qui lui lacèrent l'épaule. Entendre le bégaiement de Django aujourd'hui est une torture pour lui, après tout le temps qu'il a passé à essayer de le corriger. Mais il sait que ce n'est pas de son fait, si son frère est bien incapable de s'en débarasser. "This is where you and I are different, brother. I use drugs, I do things to people, I control my life and know what I'm doing with it. But you? I mean, look at you. You built yourself a persona of confidence and ease but it crumbles at the first minor pitfall. Look at you, right now," insiste-t-il sans bouger, sa voix s'élevant à peine, son visage lisse comme un miroir déformé des traits pincés de Django. "How could I have ever thought that I could fix you?"
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