BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 fais-moi sentir ton aisselle et je te dirai qui tu es (philrir)

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Fin des 80s, planque de l’époque.

Le soleil vient à peine de se lever. L’herbe et le ciel sont encore blancs, comme si un nuage de coke s’était abattu sur la campagne anglaise. Tu as toujours été un lève-tôt, voire un insomniaque (gare aux sautes d’humeur) mais là, on battait des records.
A cette époque, la VB n’était qu’un relent de foetus douteux, Voldemort aussi, d’ailleurs, tu pouvais donc aller et venir à ta guise dans ton camp. La belle époque, où il n’y avait pas besoin de séparer tout le monde dans cinq emplacements différents… Autant dire qu’un foutoir monstre régnait déjà dans votre campement.

Aussi, c’est en esquivant lourdement l’équivalent de legos, mais version dinosaure (genre barbecues renversés, cabanes en bois branlantes, un loup et un chien endormis dans la boue, que tu progresses jusqu’à la caravane lourdement décorée de l’une de tes dernières acquisitions. Philby, mordu il y a à peu près deux ans, et à en juger par l’état de sa caravane, plutôt bien installé. Il faut dire que tu lui as pas laissé le temps de respirer ; une technique, moins vicelarde que de les laisser pour mort dans la forêt en attendant qu’ils reviennent la queue entre les jambes jusqu’à toi. Parce que ce jeune homme sorti tout droit des enfers, à en juger par la difficulté qu’il avait de parler de son histoire, contenait suffisamment de tchatche et de charme pour tenir la jambe des moldus un peu trop curieux fouinant autour du camp.

Il avait donc été établi qu’il jouerait aux diseurs de bonnes aventures, afin de satisfaire les badauds et qui sait, se faire un peu de fric sur leur dos (du moins, celui qu’il acceptait de mettre dans la banque commune) (Nums n’était pas encore là, à l’époque, donc autant dire que la meute était un panier percé).
Tu n’avais jamais été sûr que ses prédictions en valaient la peine ou pas. Tu n’étais pas du genre à avoir pris des cours de lecture de feuilles de thé (pour ça, il fallait déjà que tu boives du thé). C’est pour ça que tu faisais le déplacement aux premières heures du jour, histoire que personne ne te surprenne à te laisser aller à de pareilles inepties. Mais hé, une fois de temps en temps, ça pouvait pas faire de mal ?

Tu tambourines à la porte de la caravane une première fois, interromps brusquement ton geste en constatant le raffut que ça déclenchait. Tu réitères l’opération, plus doucement, finissant par ouvrir la porte sans attendre de réponses concrètes (s’il était vraiment voyant, il avait dû te voir venir, de toute façon).
L’intérieur de la caravane pue l’encens fumant aux quatre coins de l’habitacle. Tu manques de tourner de l'œil tant tes sens sont attaqués. « Ça schlingue là-dedans ! » crache l’hôpital en se foutant de la charité. Tu agites les bras pour te frayer un chemin dans les fumées aux vertus apaisantes. « Hé, Phil, debout là, ‘faut qu’on cause ! »
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T’as beau t’être dévoué corps et âme pour pimper en règle ton carrosse, ça ne t’a pas franchement aidé à effacer de ta mémoire les mauvais souvenirs qui te maintiennent parfois éveillé la nuit. Ça fait deux ans que t’en parles pas, que t’en parleras jamais, de ces visions traumatiques, de ces réveils en sueur que tu te tapes - plus que d’habitude, disons - parce que de toute façon, là, t’es même pas foutu de parler la langue simplement. Tu dois lancer un sort de traduction (heureusement que tu le connais) pour pouvoir être en osmose verbale avec ton prochain ici, même si t’as pas forcément besoin de ça pour comprendre ce que veux te dire Fenrir, tellement il est expressif en la matière.

Et là en l’occurrence, il tambourine ta porte alors que t’es à poil dans tes draps colorés, et la première chose à laquelle tu penses en te réveillant en sursaut, c’est à quelle sauce t’allais être bouffé. « Hein? Putain c’est quoi ce… pas encore???… » t’as déjà le mal de crâne qui pointe, le peu de lumière qui passe par tes rideaux trop épais et te fait plisser les yeux — et pire que ça quand le géant s’engouffre dans ton antre bercée à l’encens et à l’ambiance new age psyché. Est-ce qu’on est revenu te chercher ? Est-ce qu’on va te ramener dans cette foutue cuve ??? T’as pas envie d’y retourner, et ton cœur qui bat trop vite te le fait bien sentir, lui aussi. T'es sur le qui-vive et t'as même attrapé un espèce de vieux canif tout pourri avec lequel tu dors (tes traces de """griffures""" nocturnes viennent de là, que tu insistes).
Puis tu sens l’odeur, enfin, celle qui arrive à frayer son chemin par-delà celles que t’as balancées là-dedans pour anesthésier tes pauvres sens devenus trop sensibles pour supporter un kaléidoscope trop étendu. De quoi rendre fou avant l’heure, et vu tes compagnons de route y’avait moyen que t’en perde quelques plumes par ce seul fait aussi.

Puis ça monte au cerveau et… tu captes. Et tu ranges en quatrième vitesse ton arme létale hyper craignos.

« F-Fenrir? » bien sûr que t’as la peur qui te bouffe les entrailles quand tu l’entends dire un truc que tu comprends pas. Fish te l’a pas encore apprit cet argot-là, même si elle le mâchouille tout le temps. Tu te concentres un peu et lance un laponica anglicus traducem, un premier phare dans l’aube venue trop tôt. « Hé, Phil, debout là, ‘faut qu’on cause !H…Hai! Qu’est-ce qu’il y a?, que tu lâches d'une voix matinale un peu trop éraillée pour n'avoir rien fumé. » merde, est-ce qu’il a apprit que t’avais torgnolé Balls avant-hier parce qu’il avait squatté la télé trop longtemps? Tu prends pas la peine de te couvrir de grand-chose quand tu tires tes jambes au bord du pieu de fortune sur lequel tu trônes, des petits yeux au radar pour tenter de choper du regard le géant par delà les nuages. « J’te jure que j’ai pas fait exprès pour Balls, il a grave abusé si t’avais été là tu l’aurais retourné comme j’l’ai fait et- » mais t’as pas le temps d’en aligner une autre qu’il t’a déjà coupé l’herbe sous le pied, et plus si affinité.
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Une petite lame fend la fumée qui avait roupillé avec Philby. Tu fais un pas en arrière, les mains tendues devant toi. « Oh là, on se calme mon grand ! » que tu grommelles sans trop de sévérité, à voir comment le marmot a l’air de capter que dalle à ce qui lui arrive. Tu mets un certain temps à te rappeler qu’effectivement, il ne comprenait pas encore parfaitement le langage fleuri de la meute. Un petit sort de traduction jeté plus tard, tout devient tout de suite plus clair, à défaut de l’intérieur de la caravane plongée dans une pénombre chaleureuse pour celleux en mal de couleurs et de stupéfiants. Bah, tu le laissais fumer ce qu’il voulait, si ça lui permettait d’achever sa transition vers les piliers de bar de la meute, c’était la moindre des choses. Ceci dit, tu lui ferais bien un brin de causette supplémentaire pour savoir ce qui l’empêchait tant que ça de dormir paisiblement. A son âge et au bout de deux ans, la nuit de sa morsure ne devait plus lui faire l’effet que d’un mauvais rêve… Et pourtant, il avait pas l’air à court de cauchemars.

« J’te jure que j’ai pas fait exprès pour Balls, il a grave abusé si t’avais été là tu l’aurais retourné comme j’l’ai fait et- » « -Et j’veux pas savoir pourquoi tu r’tournes Balls, compris ? » rétorques-tu en balayant ses explications bidons d’un revers de paluche. Tu captais rien à ce qu’il bégayait, même avec l’aide de son sortilège de traduction. Et tu n’avais tout bonnement pas envie de capter ; ce que tes loups faisaient dans l’intimité de leur caravane ou de la banquette arrière de leur voiture ne te regardait pas… Il faut dire qu’à l’époque, tu n’avais pas encore fait main basse sur Hoshi. « J’suis pas venu t’causer de Balls, de toute façon… » Tu t’accroupis en face de lui. « J’suis là au sujet de Chip. » Tu le fais mariner dans ton petit suspens ménagé et te redresses. « T’as du café dans ta piaule ? » Tu aurais dû ramener ta cafetière… Ou peut-être qu’il y en avait chez Fish ? Ouais, mais elle devait encore être en train de ronfler. Tu fouilles du côté de la minuscule cuisine aménagée, n’y déniches que des plantes et des milliers d’infusions aux vertus diverses (pour ne pas dire douteuses). Tu renifles au hasard le contenu d’une boîte de thé. « Ça se boit, ça ? » A ta grimace, on ne dirait pas, mais tu avais besoin de t’étancher le gosier. Au réveil, ta voix relevait plus du ronflement de moteur que des habituelles vibrations de cordes vocales… C’était ça ou tu allais te mettre à éructer comme un lama tout au long de ton récit.

En attendant qu’il te dégote de quoi siroter, tu mets de l’eau à chauffer, à la moldue, ayant bien entendu laisser ta baguette dans ta caravane. « Mais avant d’commencer, j’peux savoir pourquoi tu pionces avec un canif ? » Tu te tournes vers lui, dévisageant sa longue silhouette dégingandée. « T’as peur que Balls vienne te piquer la télécommande ? »


Dernière édition par Fenrir Greyback le Mer 16 Déc - 22:46, édité 1 fois
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« -Et j’veux pas savoir pourquoi tu r’tournes Balls, compris ? » tu fais une grimace d’incompréhension et de gêne mêlées, le summum du please, what the fuck en un froissement de traits équivoque. La première pensée qui te vient c’est he’s only 14????? alors que Fenrir ne parlait bien évidemment pas de ça, mais de manière littérale, parce que ton daron de substitution n’a de toute façon pas la capacité d’aller aussi loin que ça dans la métaphore, pas vrai ? Non, vraiment, il pourrait pas, vaudrait mieux pas. T’allais donc rajouter quelque chose pour te défendre, lui aligner que c’est pas de ça qu’on parle mais bien d’une prise de catch à la Hulk Hogan sans transition après avoir gardé trop longtemps la télécommande en sa possession… putain, pourquoi fallait qu’il touche quand même à un point sensible, et tout ça sans le savoir ???

« J’suis pas venu t’causer de Balls, de toute façon…Ah. » t’as chaud et froid en même temps. Peut-être même que t’as envie de chier plus tôt que tous les autres matins aussi. Oh punaise, pourquoi il s’accroupit comme ça ? Tu fronces du nez alors que tes cheveux prennent une couleur rose et tes yeux qui papillonnent un peu prennent le bleu clair, ta métamorphomagie se dérobant.

« J’suis là au sujet de Chip.Chip? Qu’est-ce qu’il a, Chip? » puis une seconde plus tard, quand il se redresse, te forçant à relever les yeux vers le toit trop bas de ta piaule, tu rajoutes, englué dans le suspense qu’il maintient avec brio. « Y’a un problème? Il lui est arrivé quelque chose? » que tu lui demandes, bizarrement, c’est pas celui dont t’es le plus proche, Balls et Fish ont la palme pour le moment, et là le serre-coeur est pourtant réel, l’instinct de la meute se formant déjà méchamment entre toi et les autres Greyback. Au fond de toi tu sais qu’il lui est rien arrivé, parce que tu te dis que tu l’aurais senti, parce qu’un truc aussi grave ça se sentirait, maintenant que t’es un loup — un loup ça doit sentir ce genre de choses.

« T’as du café dans ta piaule ?Euh… non, j’crois pas? » pourquoi il passe du coq à l’âne comme ça ? C’est que c’est pas super bon le café, en fait, et tu te demandes encore comment il arrive à boire ça alors que ton pouls à toi (et le sien, tu t’imagines) approche les 110bpm au repos à l’approche des lunes pleines. Ton cerveau s’éveille davantage quand même et tu attrapes ton caleçon de la veille pour l’enfiler comme une princesse, le Roi faisant son tour du proprio pour dénicher quelque chose pour s’hydrater le conduit.

« Ça se boit, ça ?, qu’il dit après avoir reniflé dans un de tes sachets de thé. — C’est mieux à boire en soirée, ça te tranquillise tellement que t’as l’impression d’attraper les étoiles, une cuillère à café seulement et ça suffit pour faire effet, » tu tchatches là-dessus comme si t’allais la lui vendre, sauf que ce que t’ajoute est typiquement dédié à lui et pas à un potentiel client. « C’est légal hein, bien sûr, » que tu siffles d’une voix mielleuse tellement assurée qu’on y verrait que du feu, pas même un brin de saleté. Signe que t’es bien réveillé, maintenant, ou suffisamment pour être opérationnel.
La gigue que t’es passe une main dans la tignasse qui a reprit son noir charbon alors que tu traînasses un peu des pieds pour aller le rejoindre. « Attends, j’vais te faire un truc, » que tu lui glisses alors qu’il met à chauffer l’eau dans ton dos, tu rassembles tes esprits dans ton ouvrage et prépare ta petite concoction matinale personnelle. « Mais avant d’commencer, j’peux savoir pourquoi tu pionces avec un canif ? »

« Personne devrait s’justifier de dormir avec un canif… » encore moins ici. Enfin, c’est ce que tu te dis. T’as toujours fait ça quand t’étais chez les autres, là. C’est des automatismes qu’on oublie pas. Quand t’avais la chance d’avoir un pieu déjà, parce que vous dormiez à plusieurs. T’en as encore l’odeur dans les narines, surtout la nuit quand t’arrive pas à dormir. Alors tu fumes, tu te bombardes de trucs illicites ou non, histoire de saturer et oublier. Y’a que ça qui fonctionne, plus que la parole, parce qu’on te l’a jamais donnée. Puis, t’as pas envie d’en parler. Tu lèves brièvement le nez dans sa direction, parce que tu sais qu’il te zieute, puis il ajoute un truc derrière, un truc qui réveille en toi le Philby sauvage qu’il a adopté.
« Balls?? J’le prends quand je veux, » et avec un canif s’il le faut, sous-entendu. Ça a beau être ton copain de baptême (vous avez été mordu la même année), t’as la fâcheuse tendance de te chamailler avec lui, et inversement. C’est votre façon de faire connaissance, de communiquer. T’es loin de t’imaginer que ce sera encore comme ça vingt ans après, la banquette arrière de la Ford en supplément crème. « J’ai pas peur de Balls. » ça, ça risque pas, t’en as vu des pires. Genre, Fenrir. Genre, d’autres tronches dont t’as pas envie de te rappeler les traits, mais qui restent quand même imprimés dans ta caboche.
Et tant pis pour Ballsy, tu continueras sa partie de Castlevania sans lui s’il continue.
L’eau a atteint les cent degrés et tu la fous dans ton Kyusu, où t’as préalablement mit tes feuilles diverses et variées. T’sais pas combien de temps Fen acceptera d’attendre pour l’infusion, mais toi t’attendras, parce que ton thé c’est sacré, maintenant que t'as goûté à la liberté.
« Tu veux pas t’assoir? » que tu lui demandes, c’est qu’il est grand déjà, puis même, t’as envie qu’il soit bien ici, il t’a quand même sauvé la vie. Y’a de la place sur l’espèce de divan là, en plus y’a suppléments rembourrages pour les grandes occasions. « C’est quoi le problème avec Chip alors? » c’est que ton pater n’est pas trop du genre à venir te voir pour lire l’avenir, en fait. Du coup, c’est pas une hypothèse qui te vient tout de suite à l’idée.
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« Y’a un problème? Il lui est arrivé quelque chose?
- Non, non, tranquille, il roupille comme un bienheureux » réponds-tu du fond de la cuisine, par-dessus les bruits de vaisselles malmenées.
Certainement soucieux que tu ne foutes pas un bordel encore plus monstrueux que celui déjà en vigueur, Phil se glisse à côté de toi et c’est limite s’il te prend pas les sachets des pattes. Tu reposes le tout pour aller faire chauffer l’eau, l’oeil méfiant vis-à-vis de ce qu’il allait te faire infuser. C’est que tu n’étais plus de la prime fraîcheur, aussi, tu sais pas vraiment si tu tiendrais bien tous ces stupéfiants tout ce qu’il y a de plus légaux. Une raison pour laquelle tu t’en tenais au café, d’ailleurs, pour t’exciter le slip et maintenir tes sens en alerte, même si le reste de la meute aurait bien aimé que tu lèves le pied de la pédale, de temps en temps.

« Personne devrait s’justifier de dormir avec un canif… » C’est qu’il évince la question, le bestiau ; y’a pas à dire, il tenait directement de son père. « T’es un putain de loup qui a la force de trois hommes adultes… Alors non, t’as pas à dormir avec un canif… » grommelles-tu en le suivant dans la cabine, t’écroulant, comme demandé, sur le divan. Le choc soulève un nuage de poussière et de parfums capiteux qui te font élégamment éructer. Il badine sur Balls sans que tu n’écoutes, comptant bien revenir à la charge plus tard. C’est que, de tous tes loups, Phil est l’un de ceux qui a le moins rechigné quant à sa nouvelle condition… Un peu comme Chip, à l’époque, que tu avais certainement tiré d’une mort certaine, à voir comment il macérait dans ses couches depuis des jours, abandonné dans une bergerie. Bien entendu, pour les autres, tu avais détruit un nombre incalculable de familles, mais il fallait bien admettre que de temps en temps, ça tombait juste. Pas besoin de faire appel à quelques instincts lupins obscurs ; Phil avait l’air d’en avoir vu des vertes, des pas mûres et surtout des rouges, et toi, ça t’inquiétait plus que ce que tes grognements voulaient faire croire.

« C’est quoi le problème avec Chip alors? » Tu te racles la gorge, tandis qu’il te serre une tasse de… thé ? Tu renifles les fumées inhabituelles mais agréables. Trempes le bout de la gueule ; tu te brûles, bien entendu, en renverses à moitié sur les draps, éclaboussé d’un juron. « Bah j’voulais savoir si… si tu pouvais pas tirer tes cartes, un coup, là… Pour euh… pour voir si Chip, il en a là-dedans » tu t’agrippes le bide. « On sait jamais qu’ça marche ton truc, mais c’est juste pour voir, hein, m’faire une vague idée et limite, j’fais ma tambouille après, hein… » Hâte que Phil demande aux astres si Chip en avait là-dedans et surtout, surtout, que les astres fournissent une réponse en adéquation avec ce que toi, tu pensais. « T’as du sucre ? »
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« T’es un putain de loup qui a la force de trois hommes adultes… Alors non, t’as pas à dormir avec un canif…J’aime bien dormir avec. » que t’insistes. Tu vas loin dans l’esbroufe mais t’es pas sûr de bien comprendre toi-même pourquoi tu dors avec. L’habitude, un truc comme ça. Tes mots ont un arrière goût de « t’peux pas comprendre t’façon », relents d’adolescent mal grandi. Ce qui se conçoit bien pour l’esprit s’énonce clairement. C’est que y’a pas mal de gueux de la meute qui auraient du souci à se faire sur ce dernier point.

Finalement il s’éclate contre ton divan, tu lui sers le thé qu’il renverse à moitié car brûlant. Tu récupères ta tasse vide et regarde le fond, te disant qu’après les cartes, tu ferais aussi bien de t’essayer à la lecture de l’avenir par la tasseomancie. Sans attendre la sainte frustration, tu tires ton bras pour récupérer ton vieux paquet de clopes à moitié écrabouillé et en coince une entre tes lèvres, re-balançant le conteneur comme une vieille chaussette près de la bouilloire.

« Bah j’voulais savoir si… tu fronces un peu les sourcils, raide comme un piquet malgré ta colonne un peu voûtée, si tu pouvais pas tirer tes cartes, un coup, là… lui tirer les cartes ? ton expression trahit toutes tes pensées, t’es surpris qu’il te demande ça, il est quand même au courant que t’es pas un vrai voyant ? Ton expression toujours figée, tu réfléchis là où t’as pu mettre les allumettes avant de te rappeler que tu pouvais faire ça avec tes doigts. Pour euh… pour voir si Chip, il en a là-dedans » et il s’attrape le bide comme s’il voulait savoir ce que Chip avait mangé la veille. Ton sort de traduction a beau être effectif, là, tu sèches, ou plutôt, tu comprends de travers. Les expressions, le dilemme.
Tu prends une demi-seconde pour claquer des doigts pour embraser le bout de ta clope, seul moment prit pour quitter ton regard de sa trogne qui trahit à peine ses baragouinades un soupçon nerveuses.

Tu tires pour la première fois de la journée sur ta joyeuse cylindrée, rassemblant un peu tes esprits embrumés par une toute autre fumée.

Alors quoi ? Chip s’alimente plus ? C’est quoi les bails ?

« On sait jamais qu’ça marche ton truc, mais c’est juste pour voir, hein, c’est ce qu’ils disent tous, quand ils sont pas complètement assumés désespérés, m’faire une vague idée et limite, j’fais ma tambouille après, hein…Euh… ok? » tu pensais avoir plus de répondant sur ce coup-là, mais on parle quand même d’être tombé du lit, de Fenrir qui te demande lui-même que tu lui tires les cartes, alors qu’il n’y croit pas, et… et pour cette raison-là ? « Mais genre, pourquoi tu veux pas demander directement à Chip s’il a pas bouffé ce matin ? » t’assumes pas encore la connerie que tu viens de lui dire, parce que t’en as pas encore conscience. « T’as du sucre ? » sucre que tu vas lui chercher dans un automatisme, laisse le petit carré tomber dans sa tasse à moitié vidée, guettant une réponse de sa part, réponse qui ne se fait pas attendre.

Alors tu déplaces la petite table, la pointe entre vous deux, elle est à hauteur de poitrail, un peu en dessous, de façon à être aussi visible qu’accessible. Tu plantes un bâton d’encens dans un coin et claque à nouveau des doigts près de son embout, qui se met à rougir, le premier filet de fumée laissant échapper une énième effluve dans ce caisson à parfums qu’est ta roulotte. Tu descends ta clope en t’activant, ça prend pas longtemps, tu places un drapé semi-épais sur le rond en bois, y installe les deux seules pierres semi-précieuses que t’as réussi à trouver depuis, et disparaît pour récupérer ton tarot que t’as caché sous ton troisième oreiller — oui, on peut dire que t’aimes bien dormir avec beaucoup d’oreillers.

C’est qu’à force de mythonner, tu finirais par y croire toi aussi. Genre, vraiment y croire.

Tu te sers enfin ton thé, t’écrases ta clope contre le fond du cendrier déjà débordé de mégots et vas enfin t’assoir en face de la table en tailleur, en face de lui, de Fenrir, de ton daron, celui qui veut savoir des trucs pour la meute et surtout pour Chip, même si Chip c’est pour toute la meute, t’as bien compris maintenant.

« Surtout, touche pas aux cartes, » que tu lui dis d’un air grave alors que tu tires tes cartes de leur chaussette Pokémon (c’est le plus confortable que tu leur aies trouvé), « Sinon ça foire tout. Et ça t’fout le mauvais œil. » et t’as pas envie de lui foutre le mauvais œil sur la tronche, le front, ou n’importe où que ce soit sur sa carcasse géante et suintante. C’est qu’à l’époque encore il merdait pas trop Fenrir, alors oui, tu tenais déjà à ce bougre, parce que ce bougre, c’est le seul que t’aies eu depuis des années, et ce bougre c’est devenu ton poteau électrique dans la nuit. « Tu peux me formuler autrement la question, steup’ ? — Tu renifles un coup, tires tes épaules trop voûtées vers l’arrière, t’étires le trapèze, puis ajoute, — Je veux dire, plus clairement, comme ça, ma réponse à moi sera plus claire aussi, tu vois… »
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Tu observes l’unique morceau de sucre barboter dans ta tasse. Ouais, on voyait bien que Phil était encore un peu nouveau quand même. Sans un mot, tu te hisses le temps d’attraper le reste de la boîte de sucres pour en verser quatre autres dans ton fond de thé. Tu manques de vider la boîte entière dans un faux mouvement en écoutant l’interprétation alambiquée et forte de premier degré de ton loup. « Mais genre, pourquoi tu veux pas demander directement à Chip s’il a pas bouffé ce matin ? » Tu clignes lentement des yeux, les plisses, les rouvres, quand tu peines à comprendre comment il avait pu en arriver là, peu enclin à compatir du fait que Phil ne comprenait pas encore toutes les subtilités du langage fleuri des Greyback. C’est dire que vous baragouiniez une mélasse bien à vous, quand on sait que vous cuisiniez parfois vos propres expressions. Miss Chiwa et son dictionnaire personnalisé n’étaient même pas encore là, pourtant.

Imperturbable, Phil se met à installer son barda, tandis que t’es toujours en train de mouliner dans la gadoue. « Nan mais j’veux pas savoir ce qu’il a graillé- je- »
Ça sort les bougies, les cartes, la vaisselle, tant et si bien que tu demandes s’il allait pas te demander un pigeon à sacrifier. C’est qu’il savait se donner en spectacle, le Philou, tu avais eu l’occasion de le voir à l’oeuvre, face à sa clientèle moldue, et surtout, face aux gamins dont il parvenait à clouer le bec grâce à ses histoires (et peut-être en les faisant fumer un peu, hein, on va pas se mentir ; tout le monde sentait la clope, chez les Greyback, les petits compris).
En attendant qu’il s’installe, tu macères dans tes petits souliers (plot twist : en fait, tu es pieds nus), à la recherche d’une manière de lui expliquer plus clairement, et surtout, sans t’énerver, ce que tu attendais de lui. C’est d’ailleurs ce qu’il finit par venir quémander, et te voilà bien.

Alors certes, tu touches pas aux cartes, mais t’as les pattes qui triturent un coup un coin de la nappe, un coup le pied de table, un coup les morceaux de sucre qui peinaient à fondre dans le peu de liquide restant. « Ah oui, non, on veut pas le mauvais œil, hein » Tu fermes tes deux yeux encore là à l’époque, approuvant du chef. Tu te râcles la gorge si fort que ça pourrait faire remonter tes poumons crasseux (de quoi faire tourner de l’oeil Ana, just saying). Tes épaules se voûtent, ta voix se feutrent, à croire que tu as honte de ce que tu vas lui demander, ou peut-être que c’est redirigé vers les obscures forces qui vous entourent, et qui sont censées vous donner des réponses.
Bon, après, Phil est pas de ceux qui te cherchent le plus de puces ; c’est peut-être aussi pour ça que tu viens le voir, en plus de ses petits tours de voyant. « Bah j’voudrais savoir si… si le jour où faudra que- que ça arrive ; j’voudrais savoir si Chip ferait un bon remplaçant - ‘fin un bon alpha, quoi »
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« Ah oui, non, on veut pas le mauvais oeil, hein » et t’es bien aise de l’entendre dire ça, en réalité, parce que c’est le genre de chose qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. Va dont savoir ce qui pourrait se cacher là-dessous. Des cartes ensorcelées, un malédiction jetée par une vieille harpie slave, ou encore un piège de l’esprit bête et méchant, tout est possible. Le mauvais œil, c’est franchement pas glorieux, et dans ta clientèle naissante, t’es on ne peut plus étonné de remarquer que ce sont les sorciers, qui pourtant s’y connaissent en magie et dangers, qui y croient le moins. Les moldus eux en revanche, c’est une autre paire de manche : ils seraient capables de ne plus en dormir la nuit si tu leur disais qu’ils étaient placés sous une mauvaise étoile. La suggestion se reposant sur les forces qui nous dépassent, un métier qu’il ne vaut mieux pas prendre à la légère, dira t-on.

Tu le laisses réfléchir à sa nouvelle question formulée en prenant le paquet de cartes entre tes mains, fermant les yeux pour diriger tout ton poids vers le centre de la Terre, clope toujours au bec. Et tu te tais. T’es presque bien, là, les yeux fermés, dans ton petit monde que tu reconstruis brique après brique, chimère après chimère. « Bah j’voudrais savoir si… si le jour où faudra que- que ça arrive ; j’voudrais savoir si Chip ferait un bon remplaçant - ‘fin un bon alpha, quoi » et tu te contentes d’hocher la tête en laissant le silence planer, comme si tu étais en train de te connecter à une entité omnipotente qui guiderait ta séance.

Cinq secondes plus tard, tu rouvres tes yeux encore petits de fatigue et repose ta clope dans la seule encoche encore libre de ton cendrier. « Ok, ça m’va. » que tu exprimes ouvertement, et t’ajoute, « T’as rien à dire pendant les cinq minutes qui suivent, j’m’occupe de tout, tu t’occupes de rien, » c’est mieux que t’annonce la couleur, ça te permet de rester concentré sur les conneries semi-improvisées que tu vas certainement lui sortir, « Une fois que j’aurai posé toutes les cartes on pourra discuter tranquille, ok? » t’attends l’approbation du géant suintant puis tu te lances dans ton brassage de cartes, yeux fermés. Tu commences une tirade ésotérique digne des meilleures séries fantastique qui verront le jour plus tard sur le petit écran « Je remercie la Source et le Grand Esprit. Merci de me fournir les réponses à mes questions en ce jour ; je remercie les énergies de la Terre, du Ciel et de l’Éther — puissiez-vous me guider pendant cette séance, pour le plus grand bien des personnes concernées. » tu termines ton discours par un bref hochement de tête, avec une légère inclinaison, qui ferait presque penser à celle que tu initiais il y a encore de ça quelques années.

Tu brasses toujours les cartes et certaines d’entre elles sautent et se retournent à même le velours de la table, mais tu n’y touches pas. En gardant à l’esprit la seule question posée, tu finis par aligner ces dernières pour créer une croix celtique. Une fois le nombre de carte que tu voulais apposées, tu regardes le dos de deck, (l’Hermite à l’envers), que tu laisses visible en reposant le tas sur le coin de la table, en vue.

« Ok, je vois. » tu as tes mains liées sur la table, en dessous de ladite croix celtique formée de cartes du Rider Waite, le regard bas. Tu laisses volontairement le silence planer, l’air de rassembler, voire capter les informations qui venaient de ton 3ème œil quasi inexistant. En réalité, ta connaissance des cartes en elles-mêmes suffisaient. « Tu veux la version courte ou la version longue? » que tu lui demandes, risquant tout de même de te faire engueuler dans l’opération. Tu lui demandes alors que t'aurais servi la version longue à n'importe qui, et parce que c'est pas n'importe qui, Fenrir. De toute façon, t’es presque persuadé que tu devrais pas lui dire ce que tu perçois, juste lui servir ce qu’il a besoin d’entendre ; parce qu’il en revient de l’équilibre de la meute.
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Tu t’attendais tellement à ce que Phil te rit au nez face à cette question saugrenue et cette inquiétude de mise que tu mets un certain temps à réaliser que ça lui glisse dessus comme de l’eau sur un pelage de loup de mer. N’importe qui d’autres aurait ricané, levé les yeux au ciel, t’aurait gratifié d’un sage « ah bah c’est maintenant que tu te réveilles ? » ou encore d’un « je te l’avais dit !! ». Alors, peut-être que Phil était pas encore trop au fait des magouilles de pouvoir de la meute, peut-être qu’il se cantonnait présentement à son rôle de voyant, ou peut-être que, miracle !, il en avait juste rien à foutre.

Aussi, son « T’as rien à dire pendant les cinq minutes qui suivent, j’m’occupe de tout, tu t’occupes de rien, » t’agrandit les yeux, penaud, et au lieu de chercher à savoir pourquoi t’avais à t’occuper de rien, et de s’il était sûr qu’il voulait pas que tu… que tu fasses quelque chose, tu obéis avec toute l’attitude nerveuse et les bruits de gorge qui te sont coutumiers. Tu n’étais pas resté immobile depuis… bah depuis la dernière lune, certainement. Sous ta forme de loup, tu étais le prédateur exemplaire, tapi dans l’ombre, parvenant à dissimuler ton énorme masse grondante dans les fourrées, capable de ne pas bouger d’un poil pendant des heures, si cela pouvait te permettre de capturer ta proie. En revanche, le reste du temps, quand tu étais hissé sur deux pattes, c’était impossible de te calmer, ne serait-ce que de te ralentir. Tu gesticulais tout le temps, à croire que tu asseyais ton autorité de cette manière, à défaut de t’asseoir toi-même. Beaucoup de leaders préféraient la jouer statue, genre imperturbable, inébranlable. De ton côté, tu ne jurais que par l’agitation, la crainte, l’imprévisibilité. Mettre ta masse en mouvement, c’était prouver à tes loups que tu étais toujours prêt à leur coller au cul, si jamais ils se décidaient à faire de la merde. C’est qu’à l’époque, Balls était encore un môme et Oz encore à peu près sage.

Tu écoutes distraitement le discours alambiqué de Phil, les yeux rivés sur les cartes, dans l’espoir, qui sait, de comprendre ce qui allait en ressortir. Certaines d’entre elles sautent du paquet, et tu te tords un peu le cou pour voir de quoi il s’agit, sans pour autant capter quoi que ce soit. Son manège est peut-être un poil trop long, mais mieux vaut se taire, ou il risquerait de recommencer du début.
« Tu veux la version courte ou la version longue? » Tu fronces les sourcils, tes yeux morts allant et venant de la carte à l’envers à son visage. Tu n’y connais rien, alors tu fais partie de cette majorité de la populace qui pense que, les cartes à l’envers, c’est pas ouf, nan ? « Peu importe, j’veux la version claire, quoi ! » Un mouvement du menton en direction de l’Hermite ; t’as passé trop de temps sans avoir le contrôle de la situation, alors il faut que tu y ailles de ton petit commentaire. « C’est quoi le vieux, là ? C’est le sage, nan ? C’est genre, j’ai pris une sage décision, hein ? » Il s’agirait pas de guider la réponse experte de Phil, mais un peu quand même. T’es un peu trop voûté vers lui, les yeux vissés dans les siens, les poings serrés sur tes genoux, la jambe droite secouée de soubresauts, comme si toute ton attitude le mettait au défi de t’avouer que tu avais tort.
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« Peu importe, j’veux la version claire, quoi ! » et tu baisses les yeux à nouveau sur tes cartes, soudainement intimidé par cette grosse voix caverneuse qu’avait déjà Fenrir à l’époque. C’est bien ce que tu pensais, de toute façon, il voulait pas de palabres, (est-ce que t’arriverais à t’en empêcher ?), juste une réponse et la plus claire qui soit. Le souci dans ces tirages, c’est que c’est pas aussi précis qu’on le voudrait, pas tout le temps. Sauf que là, tu peux pas trop improviser un laïus du genre « les esprits ne veulent pas parler clairement, mais- », parce qu’il te taperait bien trois fois dans la tronche pour que t’arrives à mieux capter les messages des esprits pour lui. Tu t’apprêtes à lui dire quelque chose mais il te coupe l’herbe sous le pied - et t’aimes pas trop ça, qu’on te coupe l’herbe sous le pied en consultation, mais là t’as pas trop le choix que de courber l’échine face à l’Alpha. « C’est quoi le vieux, là ? C’est le sage, nan ? T’es presque étonné qu’il connaisse la carte, même s’il ne fait que la décrire visuellement. Pas bête la bête. C’est genre, j’ai pris une sage décision, hein ?Euh… ouais, » que tu lui réponds, déjà pour te débarrasser de ce foutu frisson qui te court sur l’échine, et tes intestins tout crispés vitesse grand V depuis qu’il s’est rapproché en te fixant comme le ferait un prédateur avec sa proie. « Alors… en fait… » t’as conscience que ça va pas lui plaire, alors, va falloir tourner les choses autrement, pour ne pas dire à 180°.

« Le vieux sage là comme tu dis, ça veut dire que ça va prendre du temps aussi. C’est l’énergie générale là, t’vois. Que genre, c’est pas pour maintenant que tu vas devoir lui céder la place… » qu’il peut encore dormir un moment sur ses oreilles de loup, en somme. C’est pas demain que Fen se fera renverser. « Du coup, c’est une super bonne nouvelle. » en toute objectivité, tu préfères que ce soit Fenrir aux commandes que ce pauvre Chip. Il aura jamais les épaules pour vous gérer, tu le sais. C’est une très, très mauvaise idée, et les cartes elles-mêmes sont d’accord avec ça. C’est une entreprise périlleuse qui pourrait leur valoir la ruine. Bordel, heureusement qu’il y connaît rien, le daron.

« Du coup, ouais, Chip ferait un bon remplaçant, mais il aura besoin d’être bien épaulé, surtout au début… » t’étais obligé de nuancer, assurément. Ne serait-ce que pour ne pas éveiller les soupçons : c’est qu’il y’a quand même l’Arcane du Diable, là, sur la table, de très près suivie par le Huit d’Épées. Tout ce qu’il ne faut pas pour prendre des décisions importantes. « Par un bras droit, un truc comme ça. C’est pas un truc qui s’apprend naturellement, être Alpha… » et tu lèves les yeux dans sa direction, comme pour avoir son approbation sur la question — pas vrai, Fen? « Du coup il aura besoin de ça si un jour ça arrive. Mais il y arrivera, c’est sûr. » et t’expires longuement par le nez, ton regard allant et venant entre tes cartes et le visage suintant du paternel. Tu reprends ta clope pour tirer dessus, expires un peu de fumée sur le côté. « Voilà. » avec un peu de chance il te posera pas plus de questions ce matin. Plus qu’à prier pour que Fen se fasse pas marave dans la semaine pour faire la passation de pouvoir, parce que là tu serais on ne peut plus dans la merde.
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