BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal


 

 (rocaille) sorry seems to be the hardest word

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Invité
Anonymous
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
malachi goyle
Diagon Alley - June 2007
Romilda n'était définitivement pas le genre matinal : depuis toujours, elle paraissait longuement, le matin, entre ses draps soyeux, chauds, terriblement confortables, la tête enfoncée dans un oreiller dont le moelleux ne connaissait aucun égal, et tout réveil inconvenant était repoussé de la même façon – avec un « hmm » ronchon, étouffé sous la couverture où elle disparaissait aussitôt. Rafaela avait succédé à ses parents, dès Poudlard, dans la lourde tâche de la sortir du lit, jusqu'à leur colocation à la LAAW ; puis quand Rafaela était partie courir la wyverne, Basil avait remplacé, certains matins bénis, l'énergie éclatante de sa meilleure amie.

Aussi avait-elle fait un effort monstrueux pour se sortir de chez elle à à peine plus de huit heures du matin, un week-end, encore épuisée de sa semaine – elle avait passé un des sweat à capuche marqué des insignes de la Charm School (promotion 2003), qui s'accordait automatiquement au reste de la tenue et au teint du sorcier qui le portait. Celui de Romilda était, ce jour-là, d'un beau magenta, comme pour égayer les cernes sous les yeux de la sorcière et son teint légèrement pâle, représentatif de son humeur oscillant entre le maussade et la nervosité de cette rencontre.
Si elle avait fait l'effort de la sortie matinale, elle n'avait, néanmoins, pas poussé le vice jusqu'à ne pas être en retard – une autre habitude fortement liée à la première, qui faisait régulièrement râler Rafaela, et tirait un sourire indulgent à Malachi.

Ce dernier était déjà là, sa silhouette massive tassée dans un coin du café-librairie. Romi grande princesse, lui avait donné rendez-vous dans un endroit où les murs étaient recouverts de livres en tout genre ; une cascade d'ouvrages dégoulinant dans les recoins de l'établissement, qu'elle trouvait personnellement ennuyant à en mourir.
Mais Malachi aimait ces ambiances vieillottes, et un peu de calme ne lui ferait pas de mal, après la soirée mouvementée qu'elle avait passée en compagnie de Nacho (il parlait beaucoup, et fort, et avait distillé dans ses veines une énergie flamboyante, qui avait explosé lorsqu'ils s'étaient embrassés). Maintenant que l'explosion était redescendue, Romilda se retrouvait d'autant plus fatiguée : comme avant, en légèrement pire, l'illusion de l'étreinte laissant place à sa solitude avec d'autant plus de force.

Sans dire bonjour, Romilda s'assit à la table, croisa les bras sous sa poitrine en gardant les yeux sur lui, une moue légèrement défiante au visage. Il l'avait lâchement abandonnée, de longues semaines, pour une simple dispute, et elle avait tenté, depuis, vainement de briser la glace – qu'elle ait pu être maladroite, ou vexante, ne lui venait même pas à l'esprit, car Malachi, même quand elle était maladroite, ou vexante, lui avait toujours opposé son calme inébranlable et ses paroles sages. "I'm sorry I'm a little late", lâcha-t-elle finalement après quelques secondes de silence, ses yeux fuyants sur ses chaussures, sous la table. Vingt-cinq petites minutes, c'était, déjà, moins que ses trente habituelles – et puis Malachi avait l'habitude, après des années d'une amitié qu'elle avait cru solide, jusqu'à il y a peu. "What are you reading?" Et ses yeux grimpèrent jusqu'aux ondes calmes de Malachi, feignant un semblant de détachement qui vacilla, en accrochant son regard. Il la connaissait par cœur, et prétendre, avec lui, lui brisait tout simplement le cœur.
Revenir en haut Aller en bas
Malachi Walsh
DEATH EATER
Malachi Walsh
Date d'inscription : 09/11/2020
Messages : 149
Crédit : Sarah (av) poupoune (gif signa)
Âge : 25 ans (octobre 1981)
Occupation : dragonnologue
Allégeance : Neutre
Particularité : nerd
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
Malachi ne se mettait que rarement en colère ; c’était une émotion  qu’il jugeait inutile et contre-productive et la plupart des commentaires ou des action d’autrui glissait sur lui comme de l’eau de pluie sur un imperméable. Cependant, quand après des mois passés à prendre de son temps pour s’occuper de Romi, s’inquiéter pour Romi, adapter son emploi du temps pour Romi celle-ci l’avait envoyé promener comme s’il n’était qu’un vulgaire laquais ou pire un elfe de maison ; Kay avait ressenti un bouillonnement dans ses tripes tandis que ses yeux avaient commencé à le piquer (allez savoir pourquoi), il s’était senti nauséeux. Sa tête s’était abaissée, ses poings fermés, ses yeux plissés et il avait dit « As you wish » d’un ton glaçant. Le sorcier s’en était retourné chez lui, le cœur défait, la mine déconfite et ne lui avait plus adressé la parole depuis.

C’était sans doute une des choses les plus ardues qu’il avait jamais eu à faire, en comparaison apprivoiser sa wyvernes avait été un jeu d’enfants, et de se remettre de son ego malmené suite à sa défaite face à Greg une bagatelle. Depuis qu’ils s’étaient rencontrés en première année à Poudlard, il n’y avait pas eu un jour sans qu’il ne la voit ou ne lui parle ou ne pense à elle. Ce changement était donc aussi brutal que nécessaire, car Malachi n’avait su comment gérer ce que Romi lui avait envoyé au visage et quand il se trouvait dans une posture indélicate, le sorcier avait la fâcheuse tendance de prendre la fuite. Le message que Romilda lui avait fait parvenir n’avait rien fait pour le calmer, bien au contraire, et s’il avait finalement accepté de la rencontrer aujourd’hui c’est qu’elle avait d’une part fait le premier pas et d’autre part proposé de se retrouver dans un café-librairie. Son amie ’enfance savait où frapper pour l’amadouer, bien que cela n’ait en réalité jamais été bien compliqué.

Son amie trouve quand même le moyen d’être en retard, et lui se retrouve à l’attendre un livre pris au hasard sur une des nombreuses bibliothèques qui remplacent les murs de ce lieu et son café refroidi sur la table. Malachi attend toujours ses amies avant de commander, mais pas cette fois. Il se sait puéril de s’adonner à une telle rebuffade, tout comme il se sait un peu couard de garder son livre ouvert même quand Romilda fait (enfin) son entrée auprès de lui. C’est que ses excuses ont un goût amer quand c’est un tout autre pardon qu’il aimerait entendre, et qu’il sait pertinemment qu’à l’instant même où il plantera son regard dans les iris charbonneux de Romi, son regard de biche, sa moue attristée ; il aura perdu cette bataille qu’il se livre contre lui-même avant tout. Ce n’est pas dans sa nature d’être rancunier, mais elle a touché un point sensible avec une cruauté qu’il n’est pas prêt d’oublier. Malachi lui montre la couverture sans la regarder, "it's a story about a princess who's kidnapped by three monsters, while her lover is lost at sea." Il fait l'erreur à cet instant de relever ses yeux vers Romi, et tout s'arrête. Elle a toujours eu cet effet sur lui, même alors qu'il s'est remis de son crush depuis bien des années maintenant. "Hey." Il ajoute d'une voix un peu plus douce malgré l'impassibilité qui subsiste dans ses traits. I miss you qu'il garde pour lui malgré le glacier fond à la voir ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
malachi goyle
Diagon Alley - June 2007
Qu'il la regarde, qu'il la regarde, qu'il la regarde – Romilda gardait les yeux rivés sur Malachi dans l'espoir qu'il lève ses paupières lourdes vers lui, accroche ses grands yeux brillants de fatigue, se fende d'un sourire discret comme il avait pu le faire tant de fois du temps où tout allait bien. Avec lui comme avec Rafaela, la sorcière avait usé et abusé de l'effet enjôleur de son regard et de ses moues adorables, qui lui avaient valu de défaire les rares nœuds qui s'étaient tissés, entre eux, durant leur longue amitié. Romilda était persuadée qu'il n'y avait rien que Malachi puisse lui refuser, sur le long-terme ; si elle connaissait ses principes et sa loyauté, elle connaissait aussi le pouvoir irréfutable de son charme, et la faiblesse toute spéciale qu'elle représentait dans le cœur du géant.

Elle le regardait encore dans les yeux, lorsqu'il lui montra la couverture du livre sans la confronter – le signe qu'il était soit particulièrement fâché (inconcevable, cela faisait des semaines), et elle n'avait pas été si méchante que ça avec lui) ou particulièrement concentré sur sa lecture (encore plus incroyable, car Malachi était un ami attentif, et ils ne s'étaient pas vus depuis ce qui semblait être un éternité). "It's a story about a princess who's kidnapped by three monsters, while her lover is lost at sea." Le cœur de Romi s'écharpa à cet amant perdu en mer – être avalé par l'eau ou par le feu, il n'y avait que peu de différence à ses yeux tristes. Essayait-il de lui faire passer un message, à elle qui depuis les premiers jours, avait été affublé du surnom de princesse ?

Ses yeux rencontrèrent les siens, et Romilda dut retenir le léger sourire qui lui mordait les lèvres, un appât de plus pour désamorcer l'entêtement d'âne de Malachi – elle était censée avoir été blessée par son départ, son absence, le désert qu'il avait créé dans sa vie en quittant le décor au détour d'une malheureuse dispute. Une dispute de rien du tout ; Romilda avait été en colère, ce soir-là, et n'avait rien voulu dire de ce qui avait franchi ses lèvres. "Hey." Ses lèvres étaient encore pressées en une vague expression contrariée, intouchable, tandis qu'elle le détaillait en un silence relatif – pas de nouvelles cicatrices apparentes, toujours le même air affable, et sa voix douce contrastant avec les épaules immenses, aussi larges que leur table. "Sounds depressing", commenta-t-elle en gardant ses bras croisés sous sa poitrine, avant d'être interrompue par l'arrivée de la serveuse, l'obligeant à rompre le charme de ses yeux dans ceux du sorcier.

Elle commanda un chocolat chaud (sans sucre, au lait écrémé), et revint à Malachi aussitôt que la sorcière disparut entre deux colonnes de livres, retrouvant son air buté et légèrement vexé. Romilda poussa sa jambe de la sienne, entrechoquant légèrement leurs genoux en un contact vaguement défiant, comme si ce petit choc pouvait ébranler la montagne qu'était l'ancien Serpentard. "Are you still mad?" demanda-t-elle sans desserrer les bras, un vague ton de reproche se mêlant à son inquisition, "you could have called." C'était autrement plus facile que de dire qu'il lui avait terriblement manqué.
Revenir en haut Aller en bas
Malachi Walsh
DEATH EATER
Malachi Walsh
Date d'inscription : 09/11/2020
Messages : 149
Crédit : Sarah (av) poupoune (gif signa)
Âge : 25 ans (octobre 1981)
Occupation : dragonnologue
Allégeance : Neutre
Particularité : nerd
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
Malachi sait que sa plus grande faiblesse est de trop s'effacer au profit de ses rares amis. De leur laisser s'en sortir avec à peu près tout ; Romilda est sans doute celle qui a le plus profité de ce défaut dont il ne saurait se débarrasser même s'il essayait. Mais pour la première fois depuis qu'ils se connaissent, sa meilleur amie est allée trop loin. Même lui a des limites. Même lui est capable de dire stop. Ou pas vraiment, d'où l'absence de nouvelles pendant plusieurs mois, d'où la séparation brutale et définitive. Au fond de lui, il savait qu'il ne pourrait cultiver bien longtemps sa colère en se confrontant au visage de Romi, à son regard, à sa moue, à sa voix. Quelque part, il sait qu'il a abdiqué au moment même où il a accepté de la rejoindre dans ce café pour discuter.

Cependant, il attend une phrase qui ne vient. Un pardon, même prononcé à demi-mots, une explication, un tout petit rien qui lui ferait beaucoup de bien. Mais rien ne vient. Et la colère étouffée par son apathie caractéristique enfle à l'intérieur de lui, se bat contre des années passées à fondre sous ses regards, à accepter tous ses écarts. Kay se répète qu'il ne peut pas laisser les choses ainsi, qu'il doit faire un pas vers elle, et du même temps que c'est Romilda qui a mis de la distance entre eux deux, que ce n'est donc pas son rôle à lui, mais sa place à elle. Mais rien ne vient.

C'est même tout le contraire. Elle l'accuse lui, lui fait des reproches à lui. Son regard se durcit à nouveau, ses lèvres s'abaissent en une moue désapprobatrice. Malachi sait que sa meilleure amie souffre du décès de Basil, il sait qu'elle ne se porte pas aussi bien qu'elle aime le prétendre et le croire. Ce n'est juste plus une raison suffisante pour tout supporter sans broncher. La serveuse arrive et prend leur commande, il la remercie avant de se tourner vers Romi. Kay attend. Kay espère. Et c'est tout le contraire qui s'échappe des lippes charnues de la sorcière. A trop espérer, on se casse les dents, on se brise les os. Il aurait dû retenir la leçon. "You could have called too you know." Ses bras se croisent, son genou se retire alors qu'il vient d'entrer en contact avec celui de son amie (l'a-t-elle fait exprès ?), il se redresse un peu et baisse la tête. Ne peut dire tout ce qu'il a dans son coeur de beurre face à ses yeux trop grands, quand il s'y plonge il s'y noie. Alors, le sorcier pousse un soupir et s'exprime comme il le peut, avec ses mots maladroits, son ton trop placide qui ne reflète pas le quart de ce qu'il ressent. "I'm not mad Romi, I'm hurt." Il a toujours été honnête Malachi, surtout avec Raf et Romi. Parfois ses vérités sans emphase blessent plus que des demi-mensonges, mais s'il ne dévoile pas tout ce qu'il a sur le coeur, il aurait l'impression de mariner une amertume et une aigreur qui finirait de rompre les fils de leurs amitié qu'il croyait autrefois incassables. Et puis, il attend.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
malachi goyle
Diagon Alley - June 2007
Les changements d'humeur étaient d'autant plus remarquables sur le visage de Kay qu'ils arrivaient rarement – et longtemps, Romilda avait cru le sorcier insensible aux écueils des émotions humaines, solide, sage, plus qu'elle et Rafaela réunies. Elle avait appris, au fil des années, à comprendre que Malachi était un être humain comme un autre : et si elle ne le voyait pas, parfois, ou finissait par l'oublier comme elle pouvait oublier ses propres petites rancoeurs, elle ne pouvait que constater, en l'instant, la rigidité de son regard habituellement chaleureux (quand il la regardait, en tout cas – Romi avait toujours eu ce pouvoir, sur beaucoup de garçons, et sur Malachi tout particulièrement). "You could have called too you know." Il croisa les bras, baissa la tête, et un instant Romi eut l'impression (déplaisante, dans ces circonstances) d'être de retour à Hogwarts. C'était comme ça, parfois, ils avaient beau être tous les trois adultes, les adolescents qu'ils avaient été ressortaient avec une facilité déconcertante ; et Romi profita de le voir baisser le regard pour initier un vague roulement d'yeux face à son ton d'enfant entêté, et un peu ridicule, jugea-t-elle du haut de son propre agacement qui couvait depuis leur dernier échange. "I'm not mad Romi, I'm hurt." Romilda fronça légèrement les sourcils, un goût désagréable dans la bouche : un vague relent de culpabilité, et l'impression qu'elle allait devoir s'excuser.

S'excuser pour quoi, au juste ? C'était lui qui l'avait quittée en claquant la porte, et refusait de répondre de manière constructive à ses messages durant la période la plus difficile de son existence. C'était elle qui avait été blessée des mois plus tôt, et peinait à refermer la plaie béante qu'avait creusée la disparition de Basil. On pouvait bien lui pardonner d'être un peu impulsive et désagréable sans en faire toute une montagne, non ? "Why are you hurt? Because I told you to leave me alone once?" Son ton était plein de cette saveur amère qu'elle détestait plus que tout (elle lui rappelait le goût d'endive cuite d'une Bertie Bott qu'elle avait ingérée, avant de couper court à toute sucrerie pour sa ligne), sous un unique sourcil arqué  rendant son regard incrédule, et vaguement condescendant, qu'elle redirigea vers ses jambes croisées, celle du dessus vaguement agitée sous l'énervement qu'elle sentait poindre. "I just told you I wanted to be alone for a bit, what is there to get hurt about?" C'était injuste, idiot, parfaitement immature ; si même Kay, le plus raisonnable des trois, commençait à se vexer pour tout et n'importe quoi... "That's stupid, especially considering how you haven't been talking to me for weeks now." Elle releva les yeux vers lui, les sourcils froncés appuyant ses traits tirés – elle s'était tant étudiée dans le miroir qu'elle savait immanquablement qu'elle devait avoir l'air fatiguée, et horrible, sans avoir à vérifier, quand bien même la tentation de sortir son miroir de poche pour constater ses cernes se faisait sentir. "I'm hurt too, you know", crut-elle bon de lui rappeler en pressant une paume contre sa poitrine, comme s'il n'avait pas épongé ses pleurs durant des mois.
Revenir en haut Aller en bas
Malachi Walsh
DEATH EATER
Malachi Walsh
Date d'inscription : 09/11/2020
Messages : 149
Crédit : Sarah (av) poupoune (gif signa)
Âge : 25 ans (octobre 1981)
Occupation : dragonnologue
Allégeance : Neutre
Particularité : nerd
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
La frustration finit par pointer le bout de son nez. C'est plus fort que lui, Malachi est vexé. Et peut-être qu'il exagère, et peut-être se montre-t-il un poil trop enfantin en réagissant de la sorte. Normalement, il est la voix de la raison du trio, celui qui évite les disputes et les conflits et qui a plutôt tendance à se faire pont lorsque les divergences éclatent au sein des trois amis. Mais le fait est que c'est la première fois que l'un d'entre eux vit quelque chose d'aussi dur et tragique, d'aussi définitif aussi ; et Kay n'a jamais été très doué lorsqu'il s'agit de gérer avec des situations complexes, avec tout ce qui lui donnerait l'impression de devoir répondre à une forme de responsabilité. Peut-être bien qu'il a pris un peu trop facilement la porte de sortie que lui tendait Romilda ; qu'il s'en est servi d'excuses parce que cela lui brisait le coeur de la voir se mettre dans ces états et d'être irrémédiablement impuissant à la consoler. Toutefois, le Goyle n'arrive pas à s'en excuser. Pas alors qu'il attend lui-même des excuses qui ne viennent pas.

Bien au contraire, Romi l'accuse. Et c'est frustrant parce qu'il a l'impression que rien n'avance, qu'ils font du sur-place. Qu'il suffirait que l'un deux fasse un pas vers l'autre mais qu'ils se montrent tous les deux aussi têtus que des hippogriffes.  "Why are you hurt? Because I told you to leave me alone once?" Cette fois, ses yeux se durcissent complètement. Il en oublie sa commande sur la table et jusqu'à son apathie légendaire. Il voudrait rétorquer mais son amie ne lui en laisse pas le temps. " just told you I wanted to be alone for a bit, what is there to get hurt about?" Elle ne comprend vraiment pas où est le mal, et bien sûr qu'elle ne comprend pas Romi. Il l'a trop habituée à tout accepter sans jamais se montrer blessé et sans jamais l'accuser. Comment pourrait-elle comprendre que la voir aussi déboussolée c'était comme lui arrachait un bout de son être à lui. La jeune femme a toujours été un social butterfly, là où il est taciturne et reclu ; elle ne peut pas comprendre quelle claque il a eu l'impression de recevoir en se faisant indiquer la porte d'entrée aussi simplement que s'il était le facteur.  "That's stupid, especially considering how you haven't been talking to me for weeks now." "You got what you wanted, and you're still not happy, it's not like you gave me a manual," il répond un peu mauvais. Un peu gamin.

"I'm hurt too, you know," Ajoute-t-elle en posant une main contre sa poitrine, à l'endroit où doit palpiter son coeur meurtri. Et le ventre de Malachi se tort, et son visage s'adoucit malgré lui, ses yeux se plantent dans ceux de Romi avant qu'il ne prenne la parole d'un ton où la colère a laissé la place à une tristesse. Il sait qu'il a perdu. Sans savoir quel combat il menait au départ. "I know, chuchote-t-il doucement pour n'être entendu que d'elle, but I thought you didn't want me by your side while you were hurting." Il passe une main dans ses cheveux qui se transforment en un champ de bataille, des épis qui partent dans tous les sens à l'image de toutes ces émotions contenues, de ce ressentiment dont il ne sait pas quoi faire. "You can't ask me to leave you alone and be mad when I do. That's not fair Romi." how he would liked nothing more than to embrace her right now. He doesn't like to see her this way. "You can't have it both ways." Mais il n'y arrive pas, parce qu'on ne lui a pas appris à faire des étalages d'affection en plein milieu d'un lieu public et parce qu'il est irrémédiablement retenu par sa propre fierté. Ce besoin de lui faire comprendre que même si cela n'était pas son souhait, elle l'a blessé. Et bien plus que toutes ces fois à Poudlard où il devait l'entendre parler de ses conquêtes en espérant qu'elle le remarque. Cela fait bien longtemps que Kay a fait une croix sur une potentielle histoire entre eux deux. Il ne pensait pas arriver un jour à penser qu'elle pourrait ne plus faire partie de sa vie, qu'elle ne le voudrait plus à ses côtés. Pourtant, en lui fermant la porte au nez il y a quelques semaines, c'est ce qu'il a cru arriver. Et ca lui a fait peur et ça lui a fait mal. Et ça elle peut le comprendre quand même ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
malachi goyle
Diagon Alley - June 2007
Romilda reprit sa main outrée pour mieux croiser les bras, le silence retombant légèrement sur sa réplique agacée - une seconde de latence où elle eut tout le loisir de voir les traits de Kay s'adoucir, perdant de la dureté bornée qu'il avait en commun avec Rafaela (rien à voir avec elle, non, bien entendu). "I know, but I thought you didn't want me by your side while you were hurting." Romilda eut une légère moue, ses lèvres en un coeur courroucé, hésitant à relâcher la tension par simple fierté ; elle pouvait sentir les picotements de la tristesse revenir sur les chuchotements honnêtes de Malachi, son honnêteté tranchant avec son entêtement de princesse blessée. "Then you thought stupid", laissa-t-elle tomber avec, néanmoins, autrement moins de conviction dans la voix, ses yeux fuyant les épis épars de son meilleur ami - un fashion faux-pas qu'elle se serait, d'ordinaire, empressée de remettre en ordre. Mais son chagrin retenait ses gestes entiers (et pénibles), et son agacement futile l'empêchait de tendre le bras en direction de la tête de bourrique de son Goyle préféré. "You can't ask me to leave you alone and be mad when I do. That's not fair Romi. You can't have it both ways." Elle se mordit l'intérieur des lèvres, luttant contre l'envie de se ronger les ongles - une manie primaire dont elle était interdite depuis l'enfance, et où elle s'était réfugiée par à-coups depuis sa disparition. "Urgh, fine", soupira-t-elle finalement en défaisant ses bras d'un geste agacé, roulant des yeux jusqu'en Antarctique. "I'm sorry." Son regard, toujours orné de ses sourcils froncés, cette fois dans une teinte plus douloureuse (une attaque directe à sa fierté de lionnne), retomba sur le coupable de cette entorse à son ego, endormi depuis de longs mois - il était rassurant de sentir encore quelque chose d'autre que la tristesse lancinante qui accompagnait ses jours et hantait ses nuits.

"Here is your drink, love." La serveuse les interrompit et déposa, avec un sourire contrastant crûment avec la scène, sa tasse devant elle ; Romilda ronchonna un remerciement avant de détourner le regard, poussant le mur contre lequel ils étaient installés du bout de sa chaussure, les joues chaudes sous ce timing terriblement embarrassant. "I didn't know you would really go," fit-elle d'une voix plus basse, plus sérieuse, dans cette replongée douloureuse. "I'm sorry I told you to leave." En d'autres termes autrement moins neutres, sous le coup de la colère - ahum, pas besoin de raviver cette scène désagréable, Malachi devait s'en rappeler aussi bien qu'elle. I thought I wanted to be alone but uh, turns out not to be alone alone, more like..." Elle haussa une épaule sans relever exactement le regard, enroulant ses doigts autour de l'anse de sa tasse. "With you and Raf." Gênant, vraiment, de devoir réclamer la présence de ses deux meilleurs amis après cette brèche creusée dans leurs coeurs ; Romilda garda les yeux rivés sur son café dont elle n'avait plus envie, le coeur battant la chamade sous ces excuses maladroites.
Revenir en haut Aller en bas
Malachi Walsh
DEATH EATER
Malachi Walsh
Date d'inscription : 09/11/2020
Messages : 149
Crédit : Sarah (av) poupoune (gif signa)
Âge : 25 ans (octobre 1981)
Occupation : dragonnologue
Allégeance : Neutre
Particularité : nerd
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
"I'm sorry." Ses yeux s’arrondissent comme des soucoupes, sont-ce ses zygomatiques qui s’étirent malgré lui ? Il n’y a que Romi pour le surprendre, le faire passer en quelques minutes bien senties de l’apathie à l’énervement à cette espèce de bouffée étonnamment agréable qui tambourine contre son torse. Fuck, il ne savait pas à quel point il avait besoin d’entendre ces petits mots de rien du tout. Ses épaules se relâchent, et un long soupir s’échappe de son corps emportant avec lui les dernières semaines à l’ignorer et tout faire pour ne pas penser à sa meilleure amie et leur dernier échange.

Pas étonnant que Romilda se comporte ainsi avec lui s’il suffit d’une phrase prononcée à reculons et sur un ton ronchon pour effacer l’ardoise. He’s doomed since the first day they met.

Malachi est tellement surpris qu’il en oublie de plaisanter, un petit what now? I’m not sure I heard you right. aurait été bien placé, mais d’une le sorcier ne veut pas trop tenter sa chance, de deux ils n’en sont pas encore arrivés à un point où ils peuvent plaisanter sur cette histoire. Too soon Kay. Heureusement donc, il ne prononce pas ces paroles maladroites et laisse à Romilda l’occasion de continuer sur sa lancée, l’étonnant plus encore en prononçant une deuxième fois ce mot qui ne doit pourtant pas souvent faire partie de son vocabulaire. "I didn't know you would really go. I'm sorry I told you to leave. Il en viendrait presque à se pincer le bras pour s’assurer ne pas rêver. I thought I wanted to be alone but uh, turns out not to be alone alone, more like..." Un de ses sourcils se soulève, seule expression faciale qu’il arrive à faire au milieu de cette confession qui le prend de court - alors que c’est ce qu’il demandait depuis le départ. Mais Kay s’attendait à lui faire la tête quelques minutes de plus et puis craquer comme à chaque fois en l’excusant sans qu’elle n’ait besoin de demander. "With you and Raf." Il déglutit. Quand sa meilleure amie ne reprend pas la parole, Malachi comprend que c’est à son tour de parler, et comment s’y prendre. Comment lui faire comprendre que si elle le demande, il ne la laissera plus jamais seule, qu’ils n’ont même pas besoin de parler, mais qu’en même temps il est angoissé à l’idée de ne pas savoir quoi faire pour l’aider. Est-ce que sa présence silencieuse et taciturne suffit ?

Il passe une main sur ses yeux, you’re a big buy now. Comment passer sa journée avec des wyvernes peut lui paraître moins difficile que ça ? C’est à ni rien comprendre. “I’m sorry too Romi. I shouldn’t have left you alone this long. I guess, ehm I guess I was uncomfortable with your sadness. That’s so not you and I, well, I didn’t know how to act around it.” Cette fois, il détourne le regard, cette fleur qui bouge sur la tapisserie est très intéressante ! “Are we good?” Peut-être qu’il renverse la situation en lui posant cette question, qu’il a le droit d’être en colère et fâché, mais tout ce ressentiment semble s’être évaporé. Il n’en faut pas beaucoup au brun pour retrouver cette placidité qui le caractérise tant. Et si l’on remplace ces trois mots par trois autres peut-être pourra-t-elle y lire, I miss you.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
(rocaille) sorry seems to be the hardest word Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

(rocaille) sorry seems to be the hardest word

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés