BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 joy division (joyce and cie)

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MessageSujet: joy division (joyce and cie)   joy division (joyce and cie) EmptySam 21 Nov - 12:18
joy division
@Joyce Greyback et les squatteurs de la meute (j'updaterai au fur et à mesure des interventions)
juin 2007
Quand Langford Prewett était dans le mal, sentimentalement ou financièrement parlant, il se mettait à boire.
Quand Boris Bagshot était dans le mal, il s’enfermait dans sa chambre, vidait toutes les réserves de sang de la maison (y compris celles que sa mère avait planqué dans la cheminée du grand salon), et triait toutes ses fringues selon les dates auxquelles Wolfram von Bäume les lui avait offertes.
Quand Fenrir Greyback était dans le mal, il mordait. Attention, il ne mordait pas à chaque fois qu’il était dans le mal (il était même dans un état d’euphorie quand était venu le tour de Loomis, voire même de Shoebox, et bien d’autres) ; à chaque fois qu’il était mal, il mordait.

Pour que tu atteignes un mal-être aussi profond, il fallait y aller. Il fallait creuser sous toutes les couches imperméables, toutes les couches de crasses et de déni. Pour que tu sois dans le mal et que ça pue à plein-nez, il fallait vraiment que l’occasion soit catastrophique.
La débandade de la NSFW avait donc toutes les qualités pour figurer au nombre de ces cas, peut-être exceptionnels (les catastrophes étaient monnaie commune dans la meute, mais pas au point où tu t’en relèves difficilement).

En soi, tu aurais dû te réjouir. Avec les quelques clampins qui restaient, tu étais tout désigné pour prendre la relève. Et c’est ce que tu allais faire, une fois que tu aurais compris qui était encore en vie, ou plus simplement en liberté (bon, généralement, pour ça, il fallait être en vie). Toi qui lorgnais tant la place de Numa, voilà qu’elle était vacante, peut-être même encore fumante.
Non, ce qui te mettait dans un état pareil, c’est que tu avais été pris de court. Tu avais promis à tes loups récalcitrants une nouvelle bannière pour semer la zizanie dans votre sillage. Tu leur avais justifié ta disparition pour cette cause qui était censée en valoir la peine. Et, tu avais à peine eu le temps de finir de leur expliquer ce que NSFW voulait dire (avec des fautes, ofc) qu’elle se délitait entre tes doigts fermement cramponnés à sa gorge.
Bref, le jour de l’attaque, tu avais eu l’air con. Et tu avais tendance à avoir l’air con un peu trop régulièrement, ces derniers temps.

Alors, à l’instar d’un Prewett transformé en pilier de bar, tu étais allé chasser. Un coup éclair, emblématique. Tu avais rôdé autour des pires dans leur genre ; les signataires de l’ASAP. Pourquoi faire simple quand on pouvait faire grandiose.
Tu avais donc fait ce que tu savais faire le mieux : stalker les allées et venues des participants, estimer lequel d’entre eux était le plus jeune et donc, la disparition duquel serait la plus dramatique.
C’est Joyce Avery qui avait tiré le numéro gagnant.
Elle l’avait tiré un soir d’été où elle avait pris congé de ses paires, comme d’habitude, bien confortablement installée dans son idée dure comme fer qu’elle était supérieure à tout le monde, et plus particulièrement à toi et aux autres loups, comme le stipulait les réunions spécial lycans, les soirs de pleine lune (ils cherchaient le bâton pour se faire mordre, à ce rythme).

A peine le temps de compléter sa grille de bingo que tu avais fondu sur elle, d’un bond aussi souple que pouvait te permettre ta forme lupine. Les mâchoires qui se referment sur la manche de son manteau hors de prix, le déchire, perce la peau de son avant-bras. Un mauvais coup de tête et tu le lui arrachais, Javier pouvait en témoigner (non, il ne pouvait pas, car il n’était pas là).
Le reste fait partie de la routine ; tu embarques la pauvresse jusqu’au campement. Après le fiasco NSFW, vous aviez déménagé par précaution (même si aucun membre de la NSFW ne savait où se trouvait votre camp puant), vous enfonçant toujours plus dans un trou du cul géographique, et plus particulièrement de l’Irlande du Nord, cette fois-ci. Au petit matin, on pouvait lui prodiguer les premiers soins, priant vos grands morts pour qu’elle ait passé la nuit, si Gypsy avait eu l’obligeance de surveiller son état.

Une fois la lune partie se pieuter et ton pantalon de nouveau enfilé, tu as patiemment attendu que la gamine se réveille, planté à son chevet dans la caravane de Wyvern, la doc’ du groupe. Tu avais observé Joyce se débattre dans ses fièvres, son bras lavé et désinfecté, dont le sang continuait d’imbiber les torchons dont il était enroulé, le temps que le dictame et l’argent fassent leur effet. La curiosité ayant piqué tes loups, ils étaient plusieurs à faire le pied de grue dans le véhicule que le médecin avait déserté, le temps de prendre une pause, après l’éprouvante opération qu’avait été de rafistoler la jeune femme.
« Elle sort d’où celle-là ? avait-elle demandé, un peu plus tôt ce matin, tout en nettoyant la chair arrachée.
- Une gosse de riche… que t’avais répondu à mi-mot.
- Une gosse de riche genre… sang-pur ?
- Genre ASAP… » que tu avais surenchéri. Le regard qu’elle t’administre est plus éloquent que n’importe quel flot d’injures. « Tu cherches vraiment la merde, Fenrir… » avait-elle simplement conclu en ménageant peut-être un peu moins la blessure de la pauvre fille.

Tu mettrais ta main à couper qu’elle s’en était donnée à cœur joie pour prévenir les autres. Tu faisais donc le dos rond, flanqué à côté de Joyce, en attendant que la pluie de reproches ne s’abatte sur ton échine, une fois de plus.
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JOY DIVISION
juin 2007 - camp greyback, ireland w/@Fenrir Greyback & others wolves
Tu ne ressens plus rien, ni la douleur ni la peur. Autour de toi, il n'y a que des ombres. Celles qui semblent s'agiter devant toi, celles qui s'introduisent dans chaque cellule de ton corps, allant en modifier l'essence. À mesure que tes sensations et tes souvenirs reviennent, les images de l'agression se dessinent dans ton esprit encore embrumé. Rien n'est clair, ce sont plus des flashs que de réels souvenirs. Des crocs qui brillent à la lune, la douleur, le sang, puis le noir. Surement que ton corps a préféré se mettre en pause pour assimiler la douleur et le poison qui en modifie la nature profonde. Difficile fut la lutte, en témoigne la fièvre qui a failli t'emporter. Le plus dur est passé ? Physiquement peut-être. Mais reste encore le reveil. Peu à peu, tu retrouves les sensations. Tu as l'impression d'avoir été écrasée, que chacun de tes os est  brisé tant ton corps est endolori. Ton esprit s'éveille, petit à petit. La première chose qui te frappe, c'est cette odeur âcre de sang mêlée à la sueur. Un parfum qui te pique le nez et commence à te sortir de ta torpeur. Des ombres qui dansent devant toi, des murmures qui résonnent. Puis la douleur. Intense, qui te rappelle ces phases de conscience et de coma qui ont marqué ces dernières heures. Tes yeux s'ouvrent et tu analyses ce qui t'entoure. Tu tentes de remettre en ordre tes pensées. Ton bras bandé, le monstre qui t'attaque. La douleur. Tu remarques alors l'homme qui se trouve dans la pièce, un malotru mal rasé qui pue la sueur et l'alcool. Un loup-garou.

La formule consacrée est la lycantrophie, mais tu préfères le terme plus bestial de loup-garou. Bien plus révélateur de la bestiale nature de ces créatures, monstres effrayants qui hantes les livres pour enfants. Néanmoins, il faut bien avouer que l'homme tient plus du pilier de bar que de la créature mythologique. Pourtant, la lune sait faire ressortir le monstre qui sommeille en l'individu.  « Bordel qu'est-ce que je fous là ? Et vous êtes qui d'abord ?  » Tu t'égosilles, sans réaliser que le monstre que tu regardes avec dédain te ressemble bien plus que tu ne le crois. La plaie de ton bras, l'agression, tout autant de signes qui annoncent l'inconcevable. Ou plutôt, tu le sais mais tu es dans le déni, te refusant à l'évidence qui te saute aux yeux. Tu ne peux être devenue comme eux. « Ne me dites pas que ...  » Tu te sens vaciller. Fugacement, l'image de ton père se dessine. Si réelle, que tu pourrais presque sentir ce parfum qui te rassurait à l'époque. Lui que tu as rejeté, que tu as préféré voir mort que monstre. Finalement, vous êtes plus proches que tu ne le croyais que tu ne le voulais. « Je n'ai rien à faire ici, je vous ordonne de me ramener chez moi.  » As-tu encore un chez-toi ? Tu n'en sais rien. Tu ne sais plus rien. Quoi qu'il en soit, tes réflexes de bourgeoise reviennent dans la façon dont tu t'adresses à lui, ordonnant et exigeant. Alors que finalement, il est en position de force. Et tu ne tarderas pas à t'en rendre compte.

- fiche sur base des codes ls de s&m // crédit image (spiderliliez) -
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Toute l'opération était somme toute cruelle. Mais comme pour tout, ça y allait par degrés. Pour lui-même, Fenrir avait à vrai dire eu des allures de sauveur, à surgir du cœur de la nuit pour se faire les matelots qui lui courraient après. Pour d'autres, c'était moins tranché. Le Loup avait été plus une malédiction qu'autre chose. Mais là, dans le genre, la princesse en face de lui décrochait le pompon. « Je n'ai rien à faire ici, je vous ordonne de me ramener chez moi. » Si Wyvern n'avait pas craché le morceau quant aux hobbies douteux de la pauvrette, il aurait pu le deviner. Ses manière, l'air qu'elle arborait et sa féçon de se fringuer - elle avait quasiment ASAP marqué sur le front. Enfin, pas littéralement. Mais elle et ses anciens compagnons méritaient qu'un petit sortilège de gravure vienne remédier à ça. Qu'on sache à quoi s'attendre au premier coup d'œil, comme ils avaient jugé bien faire avec ces foutus triangles.  
Clope au bec, il recracha un nuage de fumée par le nez et se releva, se barrant de la caravane sans un mot.
Philby était dehors, une poignée de gosses entre les pattes. Ca s'débattait, tout ce ptit monde voulait voir le nouveau monstre de foire qui venait d'entrer dans leurs rangs. Balls en chopa un sur le point de franchir les marches de la caravane, le porta en le fichant sous son bras. De l'autre main il retira sa cigarette.
« Franchement, j'étais à ça de la plaindre. Puis elle l'a ouvert et - il fini sa phrase par un geste évocateur. Finito. Tu vas avoir du boulot. Vas-y stuve, moi ça m'dégoute. Je te débarrasse. Reposant le louveteau au sol, il ne l'empêcha de refiler vers la caravane en le tenant par le haut du crâne.  Bon, décampez, on veut pas de vous ici. Quidditch. Les premiers à ma caravane auront les meilleurs balais.   » Pas de meilleur diversion avec eux, ça détale à toute vitesse. Quidditch, un bien grand mot pour les parties qu'ils organisaient avec des balais bridés bricolés par ses soin et quelques ballons moldus rafistolés. Toujours est-il que ça se bagarre déjà tout en courant pour savoir qui allait être les canon de chudley ou un truc du genre. Une chose était sûre, le moindre de ces gosse dont il arrivait à choper le nom une fois sur deux, était plus Greyback à ses yeux que l'autre belle au bois dormant qu'il laissait derrière lui.
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Caleb n'était pas dans le coin depuis très longtemps, il n'avait jamais vu l'arrivée d'un nouveau membre de la meute. Après tout son arrivée à lui n'avait pas été programmé et son seul comité d'accueil avait été un Fenrir luisant de sueur et complètement à poil. On repassera sans doute pour l'accueil.

Aussi, il était curieux de voir comment ses nouveaux compagnons réagissaient à des arrivées souhaitées, ou presque. Ils étaient après tout pas des plus gentils, pas des plus doux et surtout pas de ceux qui avaient le plus de tact. Bon, il en avait pas non plus trop de son coté mais c'était rarement de sa faute, il avait tendance à foutre ses deux pieds dans le plat, à pieds joints et à pas s'en rendre compte sur le moment.

Il avait plutôt bien vécu son inclusion (ou exclusion selon les points de vue) dans la meute comme le bon labrador qui ne se laissait jamais démonté qu'il était au fond de lui mais fallait avouer qu'ils avaient été assez vache avec lui. Aucun d'eux n'avait voulu de sa présence au début, il avait passé quelques nuits enroulé dans une bâche sous une table avant de faire suffisamment pitié à quelqu'un pour que le laisse dormir par terre dans une des caravanes. Il se laissait pas souvent deprimé mais il avait été un peu seul, un peu laissé à son compte, un peu beaucoup pas voulu et ca lui avait pas rappelé les meilleures périodes de sa vie. Mais il avait continué à sourire, à dire et faire des conneries et il en avait lentement eu certains à l'usure.

Quand il avait entendu la nouvelle, il avait péniblement poussé une table contre la caravane de Wyvern avec l'aide de deux marmots et ils s'étaient installés tous les trois en angle pour voir à travers la fenêtre la tête de la nouvelle. Lui assis en tailleur, les bras autour des gamins debouts qui fixaient la vitre pour éviter qu'ils se cassent la gueule en bougeant. Il avait vu la peur dans le regard de la petite blondinette, il l'avait même vaguement reconnu. Alors, il avait mis les mains des deux ptits fermement sur le rebord de la caravane en leur disant de faire gaffe puis il était descendu, avait fait le tour et avait passé la tête dans l'ouverture de la porte esquivant de peu Balls qui se précipitait clope à la gueule hors de la caravane. Quand est-ce qu'il avait pas de clope à la gueule de toute manière.

Il voyait pas grand chose avec la masse qu'était Fenrir mais lui il était plutôt maigrichon alors il avait réussi sans probleme en frôlant le mur entre Wyvern et lui à se faufiler suffisamment à la vue de la petite. Il avait des vagues souvenirs de cette petite, aucune idée de son prénom mais il pouvait dire sans probleme que c'était une Avery. Il se rappelait lui avoir raconté deux trois blagues lors d'un dîner au manoir Avery il y a quelques années quand elle était pas bien grande. Il se rappelait avoir fait glisser discrètement sa part de dessert vers elle à la fin d'une autre soirée dans un autre manoir. Mais il était pas foutu de se rappeler de son prénom et fallait pas compter sur Fenrir ou Wyvern pour l'en informer. Le premier avait tendance à faire comme s'il était pas là et la seconde il préférait qu'elle fasse semblant qu'il était pas là.

La petite allait de toute façon sûrement finir avec un surnom abominable comme PastaBox ou Chocolatine.

Elle lui faisait de la peine et il avait jamais été très bon avec les gens malheureux. Il avait gavé ses gosses de glace à chaque fois qu'ils avaient l'air larmoyant et il avait pas de glace sous la main. Du coup, tout ce qu'il peut faire c'est s'approcher lentement, poser une main pâteuse sur l’épaule de la gamine et la tapoter deux trois fois avant de refaire un pas en arrière.

« Salut gamine, tu te souviens ptet pas trop de moi. Je peux pas trop t'en vouloir. Mais j'suis Caleb Bagshot. On s'est vus plusieurs fois quand t’étais pas plus haute que 4 ou 5 pommes. » Greyback il aurait pu dire, il aurait du dire sans doute. Mais il avait à peine mérité un surnom, il dormait encore à terre dans une caravane et clairement ils pensaient pas tous qu'il était le bienvenue ici donc il continuait à dire Bagshot. « Euh... N'aie pas peur, ils sont aussi beaux qu'un fromage moisi et aussi aimables que des pelles dans d'la boue mais en vrai tout va bien se passer pour toi. » Il avait jamais été très doué pour parler tout court il aurait pu dire. Il aurait pu lire le dico que ça aurait sans doute été mieux alors il se retourne, il choppe un verre a peu près propre, il y verse de l'eau et il lui tend. Il veut pas répondre à ses questions, il sent que c'est pas sa place mais il se dit qu'une personne familière même si de très loin ça peut peut-être lui faire du bien.

Il entend vaguement des dizaines de pieds s'éloignaient en courant et la promesse d'un match de Quidditch et voit les deux petites têtes sur la table à l’extérieur disparaître du coin de l’œil sans doute pour suivre leurs copains.

Comme dans toutes situations où il sait pas quoi faire ou dire, il lâche le premier truc qui lui sort par la bouche et c'est une blague qui ferait même pas rire un gamin qui vient d'entrer à Poudlard : « Eh ptite, tu sais ce qui est transparent et qui court dans les champs ?? » Petite pause. «  Un troupeau de vitres. » Il repond avec un grand sourire aux lèvres, fier de lui comme un gamin dont on accroche le dessin moche sur le frigo.
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« Hun-hun. » tu tires ta jambe pour barrer le chemin du second gamin pressé à rejoindre son p’tit pote à la porte de la caravane, or ce dernier essaie d’éviter et se fait un croche-patte à lui tout seul, s’étale sur un autre à côté et pas dans la bouillasse. « Vous allez tous voler et pas sur des balais si vous faites trop d’bruit à la porte, j’déconne pas. T’as ta clope à moitié finie qui menace de te brûler les lèvres. Ton regard perçant, qui tire maintenant vers le bleu fjord, va se reposer sur un gamin qui a plus l’air bossu que le mec de Notre-Dame, tassé comme ça. Ouais, même toi Camel. » ça a vraiment été chien de lui filer un nom pareil, mais faut bien les reconnaître à force, alors on tape dans l’obvious.
Tout ce que t’as compris c’est qu’une petite nouvelle est là et qu’il y en a un qui doit certainement pas faire trop le fier, et tu t’imagines pas encore à quel point. Wyvern vous est passé devant et a craché trois mots. À en voir sa gueule, elle est pas super jouasse. ‘Fin Wyvern et jouasse dans la même phrase c’est déjà pas mal contre-nature mais là, c’est pire que contre-nature, tu vois. Soit la blessure a une sale gueule, soit Fen a vraiment merdé sur la marchandise, soit…

« cAMEL BORDEL! » que tu beugles sous ta cigarette à t’en faire toi-même mal aux tympans. Tu t’apprêtes à lui balancer un sort pour lui faire faire un vol plané sans escale mais Balls sort de la caravane au bon moment et l’intercepte, tu prends une taffe et soupire en lorgnant vers les trois autres qui sont à tes côtés, « Il est déjà cheum votre pote, j’sais pas, dites-lui d’pas en rajouter sur l’ardoise ??? » que tu leur dis, ils trouvent rien à y redire et baissent les yeux quand t’oses les sonder du regard, un classique. Ta douceur hispano ramène ton ouaille sous son bras et tu vas planter ton regard dans le sien — t’arrives pas à penser à autre chose qu’à des trucs sales quand tu le vois, c’est quand même pas croyable. « Bon alors, c’est quoi les bails ?Franchement, j’étais à ça de la plaindre. Puis elle l’a ouvert et- » tu hausses un sourcil devant son geste en reprenant une taffe, l’avant-dernière avant la fin des haricots c’est certain, et tu laisses reposer un peu trop lourdement ton bras sur les épaules du pré-ado à côté de toi, la petite Crocodile. La plus esquintée du lot, à n’en pas douter, c’est sa deuxième lune avec vous et elle supporte pas encore beaucoup le truc, faut dire. Crocodile parce qu’elle pleure trop souvent pour que t’aies le temps de te demander pourquoi. Crocodile parce qu’un jour elle finira aussi par bouffer la main de Camel s’il continue à la décoiffer toute la sainte journée.

« Tu vas avoir du boulot. Vas-y stuve, moi ça m’dégoûte.Ah ouais, à ce point?Je te débarrasse.Merci bro, j’en pouvais plus du suspense à la Mission Impossible là, » que tu lui balance en lui tapant l’épaule. Le loupiot qu’il vient de laisser par terre essaie encore de se faire la malle. Avec la lune d’hier soir, les gamins sont plus speed qu’un lapin en rut. Et toi, dans tout ça, t’as envie de cogner tout et n’importe quoi, parce que t’as encore les douleurs de la veille qui reviennent, en plus du kaléidoscope d’odeurs digne d’un mauvais remake d’Halloween. Tu retires ton bras de Crocodile et t’écrases ton presque-cadavre de clope sur ta semelle, comme d’hab. « Mate-le lui, avec Camel, j’suis à deux doigts de leur faire voir la lumière blanche — et c’est pas celle d’tes phares, t’vois. » il balance un truc aux gamins qui se mettent à détaler vers la caravane du concerné. Tu penches un peu ta trogne et lui glisse à l’oreille avant qu’il se barre. « Tu m’feras voir ta dernière caisse? » la proposition est posée alors que tu fais mine de ne pas voir ce regard qu’il te lance avant de déguerpir, tout comme toi, du côté opposé.

T’arrives avec un nonchalant « Toc-toc » et t’attends pas de réponse pour te faufiler dans la caravane, centre de toutes les attentions, même de la tienne maintenant — c’est comme l’appel du devoir, en soi. T’ouvres la porte sur une nouvelle mission, ni plus ni moins. Et c’est jamais simple à appréhender malgré ton aplomb apparent.

« Eh p’tite, tu sais ce qui est transparent et qui court dans les champs ??Elle est où, Fish?Un troupeau de vitres. — Tu lorgnes dans la direction de l’Omega. — Hein? » que tu fais à peine entré dans la caravane, incorporant une nouvelle gamme d’odeurs dans cet espace restreint. « T’en as pas marre d’avoir l’air con Caleb? » grognes-tu en faisant deux pas. Phil pleine lune, Phil mal luné. T’as le dos massif de Fen sous le pif et t’as beau être assez grand de ton mètre quatre-vingt six, il te bouche quand même sacrément la vue, et l’autre gueux de Caleb qui lui a tendu un verre d’eau à peine potable, n’en parlons pas. Tu le dévisages à moitié, reprenant sa blague de merde dans ton cerveau une fraction de seconde avant.

« Sans déconner, vous pouvez pas la laisser respirer deux minutes??? » à chaque putain de fois, c’est la même chose. On étouffe les louveteaux. C’est vraiment un réflexe à la con, ça, et c’est toi le luron qui ramasse les restes après. Le club des deux neurones a encore frappé. Et y a qu’à voir la garde-robe de la gamine, t’es pas au bout de tes peines niveau révélations foireuses aujourd’hui. Si elle porte la trace de Fen sur elle, elle sent aussi la belle toilette qui pique le nez et le sang-pur bien rangé. Oh-oh… Fen, t’aurais quand même pas…

Tu lorgnes une nouvelle fois vers la tête un peu trop basse de Fen à ton goût, l’air de chercher une réponse à tes inquiétudes. Il aurait pas fait ça, pas vrai? Il aurait pas cherché la merde à ce point… « T’inquiètes trésor, tiens, pourquoi on la surnommerait pas Trésor, avec son air pédant et sa crinière d’or ? Tu reportes ton attention sur la gamine. Ils en connaissent qu’un seul de rayon ‘savoir vivre’. » tes yeux félin vont lécher les traits de Fenrir à nouveau ; il a une sale gueule lui aussi, mais t’oses pas lui en aligner une pour l’instant, c’est qu’il est pas du tout dans son assiette là, le pilier de bar. Même pas dans un verre de gnôle dégueulasse.

T’es même à deux doigts de le prendre en empathie, là, c’est pour dire. Il s’en veut pour quelque chose ou quoi ? Putain, ce serait une première.

Tu parles calmement et t’as l’air beaucoup moins farouche que Fen, et plus adroit que Cal dans ton verbiage. Pas pour rien que t’as l’habitude d’arrondir les angles et t’occuper des louveteaux. Bon, aujourd’hui ils t’ont bien fait chier, mais c’est la faute à la lune. C’est toujours la faute de la lune, de toute façon, sauf quand le daron se décide à mordre la jeunesse dorée sang-pure, et probablement de l’ASAP. T’es à distance raisonnable, le cul sur un des meubles que t’as débarrassé un peu à l’arrache pour te poser — Wyvern va te tuer, mais ce serait rien que la 5ème fois en trois mois que tu serais mort, alors soit, t'es paré.

Au risque de sauter des étapes, ce qui n’est évidemment pas le cas au vu du nombre incalculable de p’tits que t’as vu passer sous ton museau depuis le temps, tu lui balances sans transition aucune.

« Si tu te barres, tu vas en chier grave. » parce que c’est l’une des premières choses à laquelle elle songera, c’est l’instinct primaire, l’envie de fuir ce genre de merdier. Tu cherches pas vraiment à la rassurer sur ce point-là, même Ballsy a dû revenir tellement il en a chié pendant les lunes et même en dehors. Y a un truc qui vous lie et c’est plus que l’odeur ou le nom, elle finira bien par comprendre. Même Rena se ment à elle-même en se barrant sans arrêt. T’en profites que les gueux à côté de toi se la ferment pour garder son attention encore quelques petites minutes.

« Tu peux vérifier par toi-même hein : mais j’te conseille pas. » tu poses, tu haches presque, c’est clair, presque limpide, même si y’a un arrière-goût de crasse et de sang. Un truc violent dans l’arrière-boutique, que tu le veuilles ou non. « D’abord parce ce que c’mec-là c’est pas du steak tendre, tu désignes du menton Fen qu’a perdu sa langue pour le moment, et parce que tu trouveras personne d’autre dehors pour t’accepter telle que t’es maintenant. » et elle pourrait s’accrocher à pareille lubie, ça la mènera tout droit vers la tombe — ou à l’auge des chiens, en pâté bouillie.

T’en rajoutes pas, pas tout de suite, pour la simple et bonne raison qu’elle entendrait pas. Les « tout va bien se passer » et « on est ta nouvelle famille » ça va deux minutes, mais c’est pas la première chose que les louveteaux doivent entendre en premier. Encore moins ceux qui ont du sang-pur et qui portent une haine pour les vôtres en bandoulière. ASAP, ASAP, ASAP. Fenrir a merdé, Fenrir a merdé, Fenrir a merdé. Tu t’attends à tout maintenant, même au pire, t’as pas idée. Laissez-la parler, déjà, ce sera déjà un grand pas de fait.

Quel mauvais timing. Entre ces bails avec la NSFW et la VB… franchement, mauvais timing, boulette magistrale, sueur au front et bordel aux portes.
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La gamine ouvre un œil ; bien. Et la bouche ; moins bien. « Bordel qu'est-ce que je fous là ? Et vous êtes qui d'abord ? » Et beh, tu aurais peut-être dû la mordre plus fort, si elle s’en remettait aussi bien. Ça te manquerait presque, l’époque où tu mordais des enfants si jeunes qu’ils savaient à peine parler… Allez, un poil vexé parce qu’elle ne te reconnaissait pas (top 3 des épouvantards, quand même, hé), tu te sens d’humeur à lui fournir un minimum d’explications avant que la cavalerie accolée à ce rôle ne débarque : « Moi, c’est Fenrir, mais crois-moi qu’avec tous les zouaves qui vont se ramener, tu vas avoir le temps d’apprendre tous les noms… » Elle piaille un petit peu moins fort en louchant sur son bras dans un sale état. Tu espères qu’elle va pas protester trop longtemps encore. « Je n'ai rien à faire ici, je vous ordonne de me ramener chez moi. » Tu lèves les yeux au plafond ; faut que tu arrêtes de penser trop vite. Dans un soupir, tu pousses Caleb (depuis quand il était là, lui ?) « Il est où Phil ? » ronchonnes-tu en baissant les bras. Ça faisait près de vingt ans que c’était Philby qui se chargeait de l’accueil, autant dire que tu étais un peu rouillé…

Le concerné finit par se glisser dans la caravane comme une anguille, tandis que tu prêtais une oreille un peu trop attentive à la chute de la blague de Caleb. Tu loupes la fin, et ça, un lendemain de pleine lune, ça avait le don de te mettre dans une humeur maussade au possible. Tu restes un peu en retrait, avachi contre une fenêtre, tournant volontairement le dos à Wyvern que tu vois gesticuler dans un coin de ton champ de vision. Elle furète à la porte, articulant des reproches que tu as la flemme de prendre en compte. « Ouais, ouais, on verra ça plus tard, Viv ; t’as pas vu Fish ? »
Plus que réclamer Sally, c’était plutôt pour savoir comment ne pas la croiser que tu demandais ça, parce qu’elle, sinon, elle allait pas te louper… Et disons qu’actuellement, la bichette, aussi insupportable qu’elle soit, avait peut-être pas besoin d’entendre qu’elle était une enfant indésirée…

En résumé, on en était à combien ? L’engagement forcé à la Brigade, la séparation de ton camp en deux, Balls, l’engagement un peu moins mais quand même forcé (par le destin et par Nadja) à la NSFW, la chute prématurée de la NSFW, maintenant elle… Ajoutées à cela toutes les fois où tu avais craqué et mordu un pauvre gamin à la rue, alors que vous étiez encore en train de torcher le cul du précédent, tu étais en lice pour décrocher le titre de pire leader du siècle, en mettant la pâté à Kingsley Shacklebolt…
C’est à peu près la liste que tu es en train de dresser tandis que ça va et vient dans la caravane, l’air déterré sur la tronche. Tu patientes péniblement que Philby ait fini son discours d’introduction.
La dernière partie sur « y’a plus que la meute qui veut de toi » est sans conteste ta préférée. De quoi redonner un sourire, cauchemardesque, sur tes traits croulants. « Et puis, vu d’où je t’ai tiré, à ta place, j’essaierai même pas d’y retourner… » hasardes-tu en baguenaudant dans la caravane. Tu t’arrêtes derrière Caleb sur lequel tu t’appuies lourdement. « Maintenant qu’ces deux-là t’ont un peu indiqué la couleur, est-ce que y’a des questions ? »
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juin 2007 - camp greyback, ireland w/@Fenrir Greyback & @Joyce Greyback
Arrête ! tu déconnes ??!! s’écria la bimbo, sautant de son lit à l’annonce de gy qui était passé en coup de vent avant de partir se pieuter. Abandonnant son vernis, enfilant son peignoir pailleté (qui perdait beaucoup plus de poudre qu’il ne le devrait), hoshi ferma l’ensemble dans une précipitation maladroite. Elle choppa satan sous le bras, soufflant sous le poids de ce dernier qu’elle avait tendance à oublier et l’inspecta désolé mon chéri, pas le temps de t’habiller pour sortir, c’est un cas de force majeure. la miss chiwa prit quand même quelques secondes pour se regarder dans la glace, constatant qu’elle avait (encore) une lèvre bien trop gonflée par rapport à l’autre. Une petite fiole et tout ça sera remis dans l’ordre, pensa-t-elle. Pour l’instant, la louve avait d’autres préoccupations : paraît qu’une gamine avait fait son entrée dans la meute, une petite jeune à la peau toute lisse comme hoshi ne l’aura certainement jamais au vue des crèmes douteuses dont elle affublait sa peau toute la journée. Une concurrente de taille donc et elle se devait de se présenter proprement pour ne pas qu’elle lui vole sa place de princesse.
La porte de sa caravane claqua dans un grand fracas, ouverte par un coup de pied énergique. Satan sursauta, comme à peu près tout le monde qui se trouvait aux alentours de son spot. Le gros benêt osa un grognement que hoshi ignora : elle était déjà en route, ses crocs à talons perçant la boue, les ongles à peine vernis, les orteils toujours placés en éventail par ses écarteurs en mousse.

Très remontée, déterminée, les bigoudis s’agitant au-dessus de son crâne, la greyback croisa balls qui s’en allait occuper les enfants au quidditch et suivit phil de près.
La caravane était pleine à craquer et l’odeur de bouc monta aux narines de la jeune femme qui réajusta sa robe de chambre que satan avait écarté de son poids. Wyvern était là, elle avait aperçu la gamine entrer en furie et s’était retenue de rire, restant autour de la mignonne qui se tenait là, le visage aussi hautain qu’une majesté. ça va pas l’faire. grogna hoshi, laissant s’écraser à terre une papillote.
Passant devant caleb qui faisait partie de la joyeuse réunion, la jeune femme lança un regard colérique vers fenrir. alors là p’pa t’as grave déconné !, impolie, hystérique, elle pointa la « coupable » du doigt pourquoi il a fallu que tu mordes miss monde ??! tu peux pas empêcher ta bouche de traîner partout c’est dégueulasse !. Offusquée, on pouvait voir satan lever les yeux au ciel face à cette réaction démesurée, lorgnant sur les occupants de la caravane, l’air de dire – excusez la-. t’en as marre de moi c’est ça ? jsuis pas assez pure pour satisfaire ton envie de toujours tout contrôler ?

Hoshi reporta son intention vers joyce, pauvre nouvelle arrivante totalement déconcertée par la situation et le visage pitoyable que présentait la coréenne. écoute moi bien toi. Si tu es là pour nous prendre de haut, jte jure qu’à la prochaine pleine lune c’est toi que j’dévore ! ; là c’est trop ! c’est le couteau qui fait déborder le vase !
Volte-face, la harpie s’avança vers la porte sans attendre quelconque explication aussi impétueuse qu’une adolescente qui souhaite aller à sa boum du collège. t’avises pas de t’approcher de gy et bienvenue ! (comme si cela pouvait intéresser la avery pensa le chihuahua).
Une autre porte claqua, marquant la fin de la scène de ménage et du monologue injustifiée de princesse bitch.
Sortant une cigarette violette de sa trousse à tampons, hoshi alluma cette dernière avec un air fier, persuadée qu’elle l’avait ter-mi-née sur place : elle ne se rendra jamais compte de l’inutilité de son apparition.

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Juin 2007
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The future is just wasted on some people.

Réveil en sursaut sur un futon défoncé. Son futon. Elle était dans sa caravane, sur son futon - et nue. Fish pousse un grognement quand elle cherche à se redresser, et abandonne immédiatement. Elle se rappelle de sa cote cassée. Une mauvaise métamorphose, l'os qui pète entre loup et humain, ça faisait depuis longtemps que ça lui était plus arrivé. Elle aurait peut-être pas dû mélanger les anti-douleur avec de l'alcool en rentrant ; surtout qu'elle avait toujours mal. Avant de se trainer dans sa caravane, elle avait demandé à Chip de lui ramener la véto, avait gobé les cachets, et elle avait attendu..
Les gamins crient au dehors.
Impossible de se rendormir.

Quinze douloureuses minutes à s'habiller plus tard, la louve se dirige vers la caravane du doc encore dans le gaz. Tiens, Hoshi aussi va la voir. C'est Fenrir qu'elle entend ? Et Viv devant la caravane. « Qu'est-ce qui.. » « Pourquoi il a fallu que tu mordes miss monde ??! Tu peux pas empêcher ta bouche de traîner partout c’est dégueulasse ! » « Voilà » « Miss Monde ? » « Une ASAP » Hoshi continue de gueuler à en péter le crâne de Fish, totalement vide. Les lendemains de pleine Lune étaient jamais faciles, mais celui-ci s'annonçait vraiment pas mal. Elle comprenait pourquoi Wyvern était jamais venue. Mais elle comprenait pas quelle était la seconde odeur sur elle. Barbie ressort aussi vite qu'elle est rentrée et s'en grille une. « J'suis sûre que tu l'as faite pleurer va »
À son tour d'entrer.
À son tour car : c'est blindé.
« Toi tu sors » Ça fera un débile de moins. Il s'appellait comment déjà ? Même pas le temps de s'en rappeller qu'il y avait un nouveau déchet ramené par la marée. Et quel déchet, ça lui arrache un soupir, sa blessure sale un sourire, et sa côte une grimace ; elle se sent mal. « J'pensais que t'avais vraiment tout fait » Et Fish a oublié de demander à Viv ou elle rangeait sa potion Poussos. « Mais ça » Elle jette un regard à Phil, le genre qui disait : bon courage. Le genre qui disait : j'ai hâte de voir. Quitte à être des terroristes recherchés par l'État, autant se faire plaisir pas vrai ? Et à ce moment là la gueule dépitée, mignonne mais dépitée, de la supposée sang-pur, ça faisait plaisir. « Bravo » La louve commence à applaudir Fenrir mais sa côte lui dit non. « Ok maintenant si vous voulez bien m'excuser.. » Se détournant de la petite dernière, Fish se dirige dans la salle de bain de la caravane pour en faire tous les fonds de tiroirs jusqu'à trouver ce qu'elle était venue chercher.



Dernière édition par Sally Greyback le Sam 16 Jan - 13:18, édité 1 fois
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juin 2007 - camp greyback, ireland w/@Fenrir Greyback & others wolves
Elle est la loi la plus triviale qui soit. La plus pragmatique et surement la plus naturelle. Certains la nomment vulgairement loi de la jungle. Elle n'est en réalité ni plus ni moins que la vie. Tuer ou être tué. Manger ou être mangé. Ainsi est la vie, c'est comme cela qu'on survit. L'ASAP repose là dessus, attaquer avant de l'être, la meilleure des défense étant l'attaque, c'est bien connu. Pourtant aujourd'hui la proie, comme en témoigne la plaie qui marque ton bras. La douleur est lancinante, tu la sens tambouriner au rythme de ton coeur agité. Les chairs arrachées couplées au vil poison qui a changé ta nature du tout au tout te rappelle qu'aujourd'hui, tu as été la victime de la cruelle loi de la vie.

Ils t'entourent, te jugent, te jaugent. Tous différents, des hommes, des femmes, des vieux, des plus jeunes. Certains se montrent d'ores et déjà menaçants, d'autres au contraire semblent plus amicaux. De ton côté, tu te sens acculée. Trop de regards, trop de monde. Trop de tout, c'est tout. Tu trembles, croisant tes bras malingres contre ta poitrine comme pour te protéger. Tu as l'impression d'étouffer. Vainement, tu fermes les yeux quelques secondes, peut-être que si tu y crois assez fort en rouvrant les yeux tu seras de nouveau dans ta chambre d'adolescente. Mais les silhouettes sales et menaçantes qui se tiennent devant toi quand tes paupières s'ouvrent de nouveau te font comprendre que le rêve est réalité, et mettent fin à ce dernier espoir. Tu croises un regard venu de ton enfance, un souvenir vague d'une période où les larmes étaient loin. Puis une phrase un peu plus rassurante que les autres se distinguent. Tu t'accroches à cela. Ce n'est pas grand chose, on est loin d'un accueil chaleureux, mais c'est déjà ça. Et ton instinct de survie te force à t'accrocher à ces infimes lueurs dans l'obscurité. Tu n'as que ça à faire de toute façon, en attendant de trouver une solution.

« Si tu te barres, tu vas en chier grave. » La menace est à peine voilée. Évidemment que tu y as pensé, même si pour le moment ce serait idiot. Au vu de ton état les loups auraient vite fait de te rattraper, pauvre biche apeurée que tu es. Proie que la lune fera prédatrice. Par merlin, comment en es-tu arrivée là ? Certains entrent, d'autres sortent. Tous y vont de leur petit commentaire, le plus souvent agacés et menaçants. Longtemps tu as eu le sentiment d'être protégée par l'ASAP. Là, cette étiquette semble t'attirer les foudres de tout ce monde. Ils sont tous différents, mais semblent unis. Une famille décousue, mais une famille quand même. Tu ne les envie pas, oh non. Tu n'as pas rejeté la famille Avery pour devenir une Greyback. Car c'est ce qu'ils sont, leur boss te le confirme en se présentant. Fenrir Greyback. Tu en as beaucoup entendu parler à l'ASAP. Aussi grade et effrayant que la réputation qu'il se traîne.

Bordel, qu'est ce que tu fous là Joe ? Tu penses à Nahel, à tous les autres. Les reverras-tu un jour ? Non certainement pas. Il ne vaut mieux pas. Tout comme tu n'avais jamais revu Warren après sa morsure. Que penserais-tu de toi en cet instant ? Tu chasses cette pensée quand Fenrir s'adresse à toi. Des questions ? « Pourquoi ? Pourquoi moi ? » Tu crois en deviner la réponse. Mais tu as envie de l'entendre de sa gueule. « Même tes camarades semblent ne pas comprendre, alors pourquoi ? » On t'a appris à vouvoyer les adultes, mais tu as toujours eu du mal avec ça. Tu n'allais certainement pas commencer maintenant. « Et putain qu'est ce que tu comptes faire de moi ? Me forcer à attaquer des gens ? M'attacher comme un chien ? Tu m'as pas amené ici pour faire joli j'imagine. »

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Caleb c'était plutôt la bonne pâte, on l'entendait rarement gueuler, il était pas violent pour un sous même si ça l’empêchait pas d'être un râleur. Sauf que là, ils commençaient un peu à lui courir sur le maïs. Il avait jamais prétendu être l'homme parfait ni quelqu'un avec qui on avait spécialement envie d'être bloqué mais ils avaient pas le choix et lui non plus. Fenrir lui avait bien fait comprendre qu'il avait pas intérêt à éloigner son fiac mordu de la meute sous peine de représailles pas très sympathiques. Et lui, il aimait pas ça les représailles.

Mais aucun d'eux à part Gy n'avait essayé de lui parler, de le connaître, de lui donner une chance autre que ses yeux globuleux et son attitude de mec qui savait rien dire comme il fallait quand il fallait. Aussi, il jette un bref regard exaspéré vers Phil, trop bref pour que quelqu'un le remarque à moins de le fixer et il lâche un petit « J'essaye d'aider » dans son souffle à la remarque sur sa connerie. Puis aussi vite que le regard est venu, il le fait disparaître et il affiche un sourire rassurant envers la petite prêt à lui balancer une petite phrase.

Seulement voilà, c'est le moment que choisi la Paris Hilton de la meute avec son chihuahua obèse pour venir faire un scandale. Et même si son attitude le fait rire et qu'il décoche un petit rire en l'écoutant faire sa scène et sa sortie dramatique, ben Caleb ça lui fait un petit pincement au cœur pour la gamine qui a rien demandé, qui veut sûrement pas être là et qui se prend la meute désordonnée et sans manière en pleine face.

Aussi, cette fois-ci, il s'interpose entre Fenrir et la petite. Non pas qu'il puisse y faire grand chose s'il voulait l'envoyer voler à l'autre bout de la foret avec ses bras de bûcherons mais il se dit qu'au moins la gamine elle le verra pas dans sa gloire la plus terrifiante. Parce que même quand il parle pas, le bonhomme à pas l'air des plus sympatoche. Surtout quand il parle pas.

« Hésite pas petite, si t'as besoin de quelque chose suffit de venir me voir. » il lui dit avec son plus beau sourire puis avant qu'il ait le temps de faire volte-face et se barrer parce qu'il commence à y avoir vachement de monde dans ce ptit bout de metal, il tombe sur la mine inflexible du poisson en chef qui lui dit de se barrer. Elle doit même pas connaître son nom et il soupire avant de lâcher un « ouais, ouais » et de contourner tout le monde en lançant un dernier regard vers la petite.

Dehors, le vieux loup prend une grande inspiration. Il a quand même du mal à se faire à cette vie de communauté, lui il a plutôt toujours été solitaire et quand il voyait comment on le traitait ici ben ça faisait que le conforter dans cette idée. Alors il repense à la petite gamine terrifiée dans la roulotte derrière lui et il se dit qu'elle supporterait peut-être encore moins ça que lui qui a plutôt un bon naturel. Du coup, pris par une bouffée d'empathie, ben il se dit que ça sera pas la même pour elle. Qu'il allait faire en sorte qu'elle soit pas perdue au milieu de la foule nombreuse des Greyback.

Que s'il fallait, il allait lui laisser sa place dans la caravane de Gy et retourner sous sa bâche même si ses vieux os protesteraient. Et qu'il allait tenter d'aller parler à la poissonniere pour voir ce qu'ils pouvaient faire.
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