BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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verdandi shark
Sometimes being offered tenderness feels like the very proof that you've been ruined.
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Carrie n'aime pas dormir seule mais elle n'a pas le choix - elle a rapidement pris quelques habitudes, au coeur de son petit studio niché dans un immeuble sorcier de Londres loin de Diagon Alley, pour calmer la soudaine nervosité qui s'abat sur elle à chaque fois qu'elle s'apprête à aller se coucher.

L'idée de se réveiller dans son lit, seule, devrait sans doute la rassurer quelque part - mais à chaque fois, Carrie sent son coeur tonner dans sa poitrine, et une nausée lui tordre l'estomac alors que ses pensées essayent de faire sens des draps sur son corps et de la pièce l'entourant. Elle se demande souvent si Jin aussi ressent ce vide angoissé, puis se rappelle à l'ordre et se souvient qu'elle a décidé de ne plus penser à Jin du tout et encore moins quand elle se sent seule, triste et fatiguée.

Alors à la place, quand elle est sur le point de s'effondrer de fatigue et qu'elle sait qu'il sera bientôt temps qu'elle s'écroule, Carrie s'adonne à ses habitudes (elle préfère utiliser ce terme que le trop rigoureux rituel que c'est en réalité). Elle vérifie que les vinyles sont rangés correctement (par ordre alphabétique du nom de l'artiste), caresse les spirales de ses livres de comptes (deuxième tiroir du bureau, ils sont alignés à gauche à côté de ses trois règles en métal), allume et éteint chaque lumière deux fois pour vérifier qu'elles fonctionnent (elle a eu un problème de gaz il y a deux semaines qui l'a laissée tremblante de rage et de nervosité toute la nuit) et réarrange sa tenue de demain, accrochée sur le revers du battant de la penderie, en retirant la moindre poussière et en s'assurant d'un sort appris de Yanli que chaque pli est repassé correctement.

Des fois, il faut qu'elle le fasse deux fois avant d'être suffisamment fatiguée et profondément convaincue qu'elle va se réveiller dans le même lit pour se permettre de s'écrouler. La possibilité qu'on vienne la chercher jusque chez elle et qu'elle se réveille au milieu d'un rêve d'opium avec un homme au-dessus d'elle dans une des chambres de travail du Tuskers, paralyse désagréablement la partie de son cerveau qui sait qu'elle est en sécurité ici, et enfonce à l'arrière de son crâne les griffes tant redoutées de la panique.

Elle est en train de lisser, pour la deuxième fois, le col Peter Pan de sa robe de demain quand on frappe à la porte. Carrie suspend ses gestes, même si ça veut dire qu'elle va devoir tout recommencer, et jette un regard noir à la porte. Elle a fait installer des sortilèges de protection et des runes un peu partout sur le battant, et le long des fenêtres, et elle sait qu'un agresseur n'irait pas jusqu'à toquer - mais elle n'attend personne, et encore moins Bao qui serait sa seule invitée à cette heure et qui se contenterait d'utiliser sa clef. Les yeux de Carrie filent jusqu'à l'horloge murale et elle inspire profondément, traînant des pieds jusqu'au battant, faisant nerveusement craquer ses doigts qui la brûlent d'envie de continuer de repasser sa robe. Elle déverrouille le loquet d'un sortilège et ouvre, avec un froncement de sourcils, la porte, s'attendant à trouver un Dog venu lui porter un message ou mieux encore, un Jin à la mine défaite et au regard plein d'excuses - on peut toujours rêver.

Sous l'effet de la surprise, les traits de Carrie se crispent en reconnaissant Verdi, avant de subitement se détendre en ouvrant un peu plus la porte après l'avoir détaillée d'un air dédaigneux, soulignant du regard ses cheveux partant dans tous les sens et les traces d'une nuit mouvementée sur son cou et sa mâchoire. "Well, you look like shit." Et sans poser plus de questions, elle fait un pas en arrière pour la laisser entrer, jetant un dernier regard mauvais au couloir vide avant de refermer le battant. Cela fait quelques semaines qu'elle ne l'a pas vue - quelque chose de plutôt habituel pour Verdi, qui a tendance à disparaître de la surface de la Terre pour resurgir au moment le moins opportun, avec son sac à dos et son petit air satisfait habituel. De toutes façons, elle travaille pour Stan, et voilà là une autre can of worms que Carrie n'a absolument aucune envie d'ouvrir, surtout pas quand il reste un pli sur le col de sa robe et qu'elle sent encore la morsure de sa nervosité nocturne habituelle au fond de ses entrailles. "Don't think of shitting up my carpet with those "shoes" of yours. Take them off, this is an Asian household, remember?" grogne-t-elle en verrouillant la porte d'un mouvement de la main et en délaçant les lacets de Verdi d'un autre, la contournant déjà pour aller dans la salle de bains récupérer l'onguent pour les bleus qu'elle y garde précieusement - et dont elle doit renouveler le stock plus souvent qu'elle préférerait l'admettre.

Carrie pince des lèvres en revenant dans la salle de vie, ses yeux vissés sur Verdi qui la découvre. Malgré le fait que cela fasse un peu plus d'un mois qu'elle y vive, elle n'a quasiment invité personne - elle n'a quasiment vu personne, établissant son bureau loin de Kamala, loin de Stan, loin des Warlocks, loin de Jin. Et c'est tout simplement splendide et parfait et elle n'est pas du tout en train de tourner en rond à répéter son rituel ses habitudes en se demandant quand est-ce que son frère viendra soit la chercher soit l'évincer comme ils l'ont fait ensemble aux Warlocks précédents. "Welcome home," dit-elle néanmoins en croisant le regard de son amie, réprimant un léger sourire contenté de voir l'une de ses personnes préférées chez elle, s'approchant avec l'onguent dans une main et l'envie de la serrer contre elle dans l'autre - elle se contente de lui prendre la main et de la mener jusqu'au lit, où peut-être elle ne dormira pas seule ce soir finalement.
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charybdis kang
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Verdandi ramassa discrètement ses chaussures et se glissa hors de l'appartement dans un silence surréel – aidé par le Silencio qu'elle avait lancé sur la porte en la refermant. C'était une habitude, désormais, de partir sans se retourner sur le Moldu qu'elle laissait derrière elle ; réveillé ou, en l'occurrence, dormant du sommeil du juste, peu importait. Ce n'était pas une question de politesse : c'était une question de limites, et Verdandi, après s'être glissé hors du lit, se dérobait aux caresses et aux étreintes douces qu'on lui offrait parfois. Le contact, après le sexe, lui donnait une impression poisseuse, désagréable, étouffante – fuir ces corps inconnus était une nécessité, et elle badigeonnait ainsi sa sortie d'un sourire et d'une excuse (ses parents la tueraient si elle découchait) avant de tirer sa révérence.

Bien sûr, elle ne pouvait pas rentrer chez elle ; si elle fuyait ces étreintes destinées à la Verdi moldue, solaire et joviale qu'elle leur présentait, elle ressentait le besoin presque viscéral de se plonger dans les bras chauds et moelleux de ceux et celles qui savaient qui elle était – et se souciait véritablement d'elle.
C'est que celui-là lui avait fait mal (oh, juste ce qu'il fallait), et le picotement délicieux qui s'attardait sur sa gorge tournerait au vinaigre, si elle ne le soignait pas avec la tendresse d'une de ses personnes préférées.

Elle lâcha ses baskets à l'extérieur, y glissa les pieds un à un en laissant ses lacets se faire d'eux-mêmes, après avoir réajusté les bretelles de son sac à dos aux rayures pastel, elle disparut dans un craquement sec.

Un sourire s'épanouit lorsque la porte s'ouvrit sur Carrie, visiblement réveillée, coiffée, probablement en proie à l'une de ces insomnies familières. "Good morning", fit-elle au devant du regard scrutateur de la sorcière, un examen auquel elle se pliait sans broncher depuis de longues années – et il n'y avait rien à cacher, par le biais de ces quelques marques fraîches. Pour la récupérer une fois sur deux, et pour la connaître depuis trop longtemps, Carrie savait pertinemment comment Verdandi vivait. "Well, you look like shit." "Thank you." Elle entreprit de se délester de son sac, en pénétrant dans l'appartement, l'abandonnant à même l'entrée en jetant un coup d'oeil à l'intérieur : c'était la première fois qu'elle découvrait le nouveau studio de Carrie. "Don't think of shitting up my carpet with those "shoes" of yours. Take them off, this is an Asian household, remember?" Un rire fatigué passa les lèvres de Verdi, tandis qu'elle se penchait pour retirer d'un geste les baskets délacées par la Vélane. "You've got a serious Asian problem, you know that right?" Entre Jin, Yanli, et son insistance pour parler deux langues aux antipodes de la familiarité de l'anglais ; Verdandi fit quelques pas sur le parquet dans ses chaussettes fantaisie, s'attardant, cette fois, sur l'intérieur impeccablement rangé du lieu de vie de Carrie. "Fancy", adjugea-t-elle en revenant, avec un sourire, à la Fox, qui s'agrandit au regard qu'elle lui lança, un pot d'onguent entre les mains. "Welcome home." Ses doigts se refermèrent sur les siens, et Verdandi la suivit à travers l'appartement, jusque dans la chambre. "Really fancy, way better than that place you had with Jin... Oh wow, nice bed", fit-elle en se laissant tomber sur ledit lit, y rebondissant légèrement pour tester la fermeté du matelas, avant de reporter son attention sur la Vélane, ses deux mains sur la couverture.

Son sourire se fit plus diffus, plus tendre, tandis qu'elle détaillait son visage pour la première fois depuis de longues semaines. "I've missed seeing you", lâcha-t-elle après un instant de latence, ses yeux dans les siens ; elle chercha de sa main le contact de celle de Carrie, en quête soudain de cette tendresse qu'elle ne pouvait trouver qu'en des endroits bien spécifiques : contre la respiration régulière de Stan, entre les doigts fins de Carrie. "You could have thrown a housewarming orgy or something", et son sourire se fit plus large, étirant ses yeux en deux lunes rieuses à cette idée formidable – le genre qu'elle et Stan pouvaient avoir, par exemple.
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Charybdis Kang
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Carrie a du mal à complètement réprimer le sourire qui lui pince le coin des lèvres en présence de Verdi, et qui manque de fleurir alors qu'une douce chaleur se répand dans sa poitrine. Il y a peu de choses qu'elle aime plus que voir ce qui lui appartient sous son toit, et clairement son amie fait partie des rares personnes qu'elle considère comme étant à elle - un sentiment tant d'appartenance que de possession envers les sorciers les plus chers à son coeur, qui ont vécu une vie parallèle à la sienne pendant des années. "Really fancy, way better than that place you had with Jin..." Carrie lève les yeux au ciel malgré elle - difficile d'être d'accord avec elle, parce qu'on peut difficilement battre un duplex penthouse avec piscine chauffée, dressings de dizaines de mètres carré et chauffeur moldu, surtout quand on finit dans un une-pièce étroit dans un immeuble sorcier de seconde classe en banlieue proche de Londres.

Mais Carrie comprend ce que Verdi entend par là. Elle-même peut largement avouer se sentir rassurée quand elle ouvre les yeux et peut voir toutes ses possessions autour d'elle, quasiment sans avoir à tourner la tête; et dans un espace étroit, on se sent bien moins seule. "Hmpf," ponctue-t-elle tout de même - elle ne va pas lui donner raison pour autant. "Oh wow, nice bed." Carrie plisse des yeux en la voyant éprouver les ressorts du lit, rebondissant un peu à côté d'elle malgré elle. "It better be nice, it cost me a hundred and forty-nine Galleons and ninety-nine Sickles," répond-t-elle par mécanisme, la note salée encore coincée dans un coin de sa gorge.

Le sourire doux qui s'étire sur les lèvres de Verdi finit par avoir raison des réticences de celui de Carrie, qui éclaircit timidement son visage tourné vers elle. Elle la dévisage posément, note les différences depuis la dernière fois qu'elle l'a vue, et observe aussi les traces de sa nuit. Si elle ne savait pas à quoi s'adonnait joyeusement Verdi avec ses moldus insipides, elle sentirait peut-être une pointe d'énervement à voir quelqu'un ait touché à elle; à la place, comme toujours, Carrie ressent un mélange de curiosité fascinée et d'incompréhension profonde. "I've missed seeing you." Carrie cille, prise de court, et abandonne sa main à celle de Verdi, liant ses doigts aux siens en sentant son coeur faire une embardée dans sa poitrine - trop abasourdie pour répondre, elle se contente de baisser les yeux sur leurs mains, pinçant des lèvres pour tenter de calmer ce satané sourire.

"You could have thrown a housewarming orgy or something. - Ugh." La grimace prend bientôt le pas sur le reste, et Carrie peut sans regret mettre sous le tapis la sentimentalité qui s'est emparée d'elle un instant plus tôt. "You came to the wrong place, slut." Et elle a surtout rejoint la mauvaise Vélane - mais hors de question de seulement invoquer Stan dans cette conversation.

Elle sent tout de même un goût amer exploser dans le fond de sa gorge, et fronce les sourcils en relâchant la main de Verdi pour attraper l'onguent qu'elle lui jette sr les genoux. "Open this, I'll put that on you in a second." Puis de se tourner vers le buffet, dans l'entrée, ses yeux s'étrécissant alors que ses mains se lèvent. Elle doit s'y prendre à deux fois pour ouvrir le tiroir, et le trajet de la boîte en bois du buffet jusqu'à ses mains est plutôt maladroit et hésitant - néanmoins, pas besoin d'avoir honte sous les yeux de son amie, qui se débrouille à peu près aussi bien qu'elle en magie.

Carrie réceptionne la boîte, finement ouvragée, et l'ouvre après l'avoir déverrouillé en marmonnant une formule et en passant son doigt sur la serrure. Elle fouille dedans et en ressort un porte-clefs avec une étiquette gravée d'une rune de protection, avec le nom de Verdi sur le versant, écrit de l'écriture aussi inégale que serrée et illisible de Carrie - le dernier i de Verdandi est surmonté d'une petite étoile. "That's for you," dit-elle d'un ton égal en lui tendant la clef de l'appartement. Quand Verdi fait un mouvement pour la prendre, elle la sort de sa portée en la regardant dans les yeux d'un air sérieux, utilisant son autre main pour la pointer d'un doigt sévère. "No orgies though, got it?" Et ce sourire qui, malgré elle, revient infester ses lèvres.
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"Ugh. You came to the wrong place, slut." La grimace de Carrie tira un brusque rire à Verdandi, dissonant dans le calme nocturne de l'appartement – il devait être une ou deux heures, à tout casser, et il était à espérer que les voisins de Carrie avait des murs insonorisés pour le rire fulgurant de la harpie. "Is there a wrong place for an orgy though?" fit-elle en se penchant légèrement vers elle, ses sourcils haussés au-dessus de son sourire gourmand, légèrement moins pétillant que d'ordinaire, de par la fatigue, et la présence de Carrie, pour qui elle n'avait plus à faire semblant. Elle était habituée depuis trop longtemps à ses frasques, et elle lui jeta l'onguent sur les jambes sans sourciller à sa remarque grivoise – cette moitié de plaisanterie qui n'en était qu'une uniquement car Carrie ne l'envisageait pas sérieusement. "Open this, I'll put that on you in a second." Verdandi s'exécuta en jetant un œil au sort de Carrie, bringuebalant, qui tira gauchement son tiroir de son meuble d'origine ; elles avaient beau avoir fait leurs classes sans baguette chacune de leur côté, elles étaient aussi maladroites, maîtresses d'une magie chaotique, l'une que l'autre. "I wish this smelled smokier", fit-elle après avoir reniflé l'onguent, et son odeur écoeurante à l'orange – un ingrédient visiblement essentiel à sa préparation, qui laissait Verdandi outrageusement perplexe, comme l'exprimait la grimace qu'elle afficha en reposant le pot sur le lit. "What's this?" Son regard avait coulé jusqu'à la boîte où Carrie fouillait de ses mains fines.

"That's for you." Verdandi replia sa jambe sur le lit, prenant la peine de mieux se tourner vers la sorcière et sa clé – littéralement sa clé, découvrit-elle à travers le i surmontant son prénom, et ses yeux pétillèrent sous la surprise, remontant instantanément vers Carrie. "Fucking ass-sucking Merlin", jura-t-elle de plus belle en allant pour prendre l'objet – ce dernier fut écarté prestement, et un index pointé sur elle.  "No orgies though, got it?" Ses yeux roulèrent légèrement dans leurs orbites, comme pour souligner les règles bien trop strictes, et bien trop évidentes, de la propriétaire des lieux – l'effet adouci par le léger sourire au coin de ses lèvres. "Of course! There's not enough room to host one anyway", fit-elle en reposant les yeux sur Carrie, et la harpie prit possession de sa clé avec un sourire sincère, avant de passer ses bras autour de la Fox pour une étreinte brève, légèrement étouffante, avant de desserrer sa prise, son bras s'attardant sur son épaule. "Thank you, Carrie."

Ses yeux s'attardèrent un instant sur la rune de protection, qu'elle caressa du pouce, avant de remonter jusqu'au regard brillant de son amie ; elle la relâcha finalement pour empocher la clé dans sa salopette en jean. "Are you going to give one to Stan, too?" demanda-t-elle en entreprenant de faire glisser ses bretelles épaisses, libérant son t-shirt blanc, son sourire se mutant en une expression inquisitrice, à l'affût des réactions sur le visage de sa vis-à-vis. "Or are you still stupidly mad at him for about no reasons now?" La balle jetée dans le camp adverse, Verdandi retira rapidement son haut, l'envoyant au sol en reportant son regard sur Carrie – quelques marques rouges étaient visibles sur le haut de ses clavicules, un essai manqué devant lequel son Moldu du soir avait rapidement fait demi-tour.
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La surprise vulgaire de Verdi aurait peut-être le mérite de faire lever les yeux de Carrie vers le ciel, mais rien ne peut amortir la brève sensation de contentement qui l'étreint soudainement à voir son amie accepter son cadeau avec une légère excitation impatiente. "Of course! There's not enough room to host one anyway." Un roulement de yeux, cette fois, mais qui ne vient pas entacher le sourire amusé qui s'étire sur ses lèvres. Elle répond maladroitement à l'étreinte de Verdi, grognant un peu en la sentant la serrer un peu trop fort contre elle. "Ugh. - Thank you, Carrie." Elle ne répond pas, ne lui dit pas que c'est normal et logique pour elle, que jamais elle ne pourrait vivre quelque part sans lui ouvrir sa porte, qu'elle aurait aimé qu'elle vienne avant, qu'elle voudra toujours l'accueillir - Verdi le sait, ou du moins devrait le savoir, avec le temps. Alors Carrie se contente d'un "don't you dare lose it, it's fucking expensive to have these keys cut" menaçant en voyant la clef disparaître dans une poche au hasard. Verdi est tellement éparpillée - ça rendait Carrie dingue, au Tuskers, et c'est encore le cas aujourd'hui.

"Are you going to give one to Stan, too?" Les yeux de Carrie, perdus avec un rien de jugement sur la salopette en jean à la moldue que Verdi porte, se fichent dans son regard avec un froncement de sourcils de mauvais présage, essayant de la dissuader de continuer. Mais Verdi, comme d'habitude, n'en fait qu'à sa tête, et Carrie ne peut que serrer les dents, ravalant la diatribe acide qui s'empare déjà de sa gorge, un mécanisme de défense classique auquel Verdi est habituée mais dont elle est rarement la cible. L'attaque est toujours bien plus pratique que la défense, et Carrie sait y faire, les mots pensés pour être aussi désobligeants et insultants que possible se succédant avec mépris et cruauté dans sa bouche, autant pour déstabiliser que pour chercher ce qui fait mal, afin de mieux y frapper, de toutes ses forces, au moment venu.

Mais pas avec elle, jamais avec elle, ou en tous cas, pas comme ça.

Pas à cause de Stan.

Mais à chaque fois qu'elle pense à lui, Carrie a l'impression qu'elle va être malade, véritablement malade, son prénom comme un spectre sur elle la couvrant d'une ombre pesante. "Or are you still stupidly mad at him for about no reasons now? - Mad at him? For no reasons?!" L'air lui en manquerait presque, alors qu'elle regarde Verdi se déshabiller avec un naturel qu'elle ne peut que lui envier, ses yeux exorbités posés sur elle. "Are you serious? Are you fucking high right now?" Elle se penche vers Verdi et lui attrape le cou, sans douceur, ses ongles s'enfonçant dans sa nuque pour la forcer à approcher son visage afin d'inspecter ses yeux. "Do you seriously think I'm mad at him? Are you fucking dumb?" Elle se sent déjà en train de chauffer d'une mixture nauséeuse d'énervement et de désespoir à l'idée que ce soit ce qu'elle pense, ce qu'il pense, ce qu'ils pensent tous. Elle a envie de mettre Verdi à la porte, de refaire son rituel, de fumer de l'opium, de s'enterrer dans son lit, d'aller se coucher - elle a envie de hurler, de laisser la magie crépitante qu'elle sent déjà naître autour de ses doigts exploser.

"I'm furious, Verdi, I'm fucking furious," siffle-t-elle à la fois entre ses dents serrées. "Lay down now." Elle pousse, sans douceur, son amie sur le matelas et lui grimpe dessus pour l'immobiliser, s'asseyant sur son ventre et attrapant l'onguent avant de s'en badigeonner deux doigts puis de les glisser à la surface de la peau de Verdi, sans douceur et sans s'arrêter de froncer des sourcils, esquivant son regard pour mieux se concentrer sur sa tâche. "Why the fuck would I be- you're both fucking stupid," parce qu'il ne fait aucun doute, évidemment, qu'il partage son opinion, ils sont comme comme cul et chemise, ces deux-là, "you deserve each other. Don't talk," grogne-t-elle en la voyant ouvrir la bouche. "I'm trying to focus."

Ainsi, pendant quelques minutes tendues et silencieuses, elle s'applique avec un zèle sévère et efficace, la brusquerie laissant rapidement place à une douceur hésitante mais naturelle au contact de Verdi - des années d'amitié l'ont forgée, cette douceur cachée, et Carrie serait bien en peine de la changer. "I'm not mad at him," finit-elle par dire pour briser le silence, autrement rompu par le grésillement ténu de la télévision moldue où passent encore les images d'un vieux film - le bruit de fond l'aide à dormir. "But I'm fucking furious because Verdi, truly, how can I face him?" Sa voix se fait brièvement plus petite que d'habitude. Ses yeux, quant à eux, rencontrent enfin les siens alors que, abandonnant sa gorge, ses doigts viennent chercher plus d'onguent encore pour commencer à s'occuper de sa mâchoire. "How? He almost died, Verdi. I almost lost him. And it's my fault - I should have been there, I should have seen it coming, I see everything coming. I should have prevented it, I should have done something. And no matter what I do, I can't find the sons of bitches that did this to him. But trust me, I will. I will find them and I'll cut off their heads and throw them at his feet - and then I'll face him." Elle a l'impression de vibrer, depuis qu'elle a appris pour l'aggression de Stan, de vibrer d'une rage titanesque et vertigineuse qui mérite bien plus d'être enfermée et oubliée, à moins de la consumer toute entière. On ne touche pas à ce qui est à elle et encore moins à Stan. Il est tellement spécial pour elle, pour tellement de raisons, que la simple idée de le perdre la rend blême et rageuse, confuse et amère.

Carrie n'aime pas les émotions violentes, surtout lorsqu'elles lui donnent l'impression d'être si petite et impuissante, une parodie d'elle-même - la gamine trimballée à l'autre bout du monde dans la cale d'un bateau, qui ne pouvait que pleurer en tapant du poing sur les murs, sans que personne ne vienne la chercher ou ne sache où elle était. Elle n'aura jamais la maîtrise physique et magique de Jin, le charisme d'Elias, l'intellect de Nina, la force de Stan, les malédictions de Verdi - elle n'a rien, si ce n'est eux, et l'idée de les perdre l'enfonce au plus profond d'elle-même et lui retourne l'estomac, comme un cauchemar dont on ne saurait pas se défaire.

Quand elle a fini, les doigts de Carrie glissent sur la clavicule de Verdi de nouveau, sur son torse, pour s'essuyer de l'onguent à même sa peau. "Is that what he thinks?" demande-t-elle enfin d'une petite voix, se redressant sans pour autant s'éloigner, ses yeux fuyant les siens. "That I'm mad at him?"
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charybdis kang
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"Mad at him? For no reasons?! Are you serious? Are you fucking high right now?" Une exclamation étranglée lui échappa à la main sur sa nuque, les yeux noirs de Carrie, furieux, s'enfonçant dans les siens tandis qu'elle la maintenait dans sa poigne rageuse. "Funny you should say that", commença-t-elle avant d'être interrompue brusquement, les prémices d'un sourire moqueur, rappelant qui d'entre elles deux était la véritable addict, balayés de ses lèvres par le ton incisif de Carrie : "Do you seriously think I'm mad at him? Are you fucking dumb?" Verdandi roula des yeux à l'insulte mineure – une poussière face aux horreurs qu'elles avaient pu se dire plus jeunes, et qu'elles s'échangeaient encore avec la vivacité d'esprit qui était la leur ; "I'm furious, Verdi, I'm fucking furious." "Yeah, I've noticed." "Lay down now."

Une pression supplémentaire la repoussa sur le matelas ; et un rire manqua de franchir la bouche de Verdandi, ses yeux coulant sur la silhouette miniature (similaire à la sienne) de Carrie, tandis qu'elle lui grimpait dessus.
C'était la même chose, des traits particulièrement vifs depuis la mort de Nina : Carrie la tirait pour mieux la pousser de gestes vifs qui compensaient son manque de force conséquent – Verdandi avait tenté de lui faire faire un bras de fer plusieurs fois, avec elle, mais Carrie ne lui avait jamais présenté qu'un bras mou, peu volontaire, se laissant flancher dès la première attaque avec un soupir. Fine, you're the strongest, whatever. "This one didn't do much", fit-elle en dégageant ses cheveux de ses clavicules, laissant à Carrie le loisir de la badigeonner sans douceur, de gestes mécaniques, la peau meurtrie de la harpie.

Mais les yeux de Carrie étaient ailleurs – transperçant sa chair où se dessinait encore le visage de Stan. "Why the fuck would I be- you're both fucking stupid, you deserve each other. Don't talk," "You're.." "I'm trying to focus." Verdandi referma la bouche en poussant un soupir, qui se mua lui-même en des grognements fatigués ; Carrie était fatigante, une tornade ravageant tout sur son passage sitôt qu'elle s'était élancée, nourrie par ces sentiments bouillonnants en elle – trop intense, trop furieuse, un mélange que Verdandi avait embrassé avec la même fougue dès leurs premières rencontres.
Elles étaient terriblement différentes, et à la fois parfaitement semblables ; forgées par des épreuves identiques, des blessures voisines, qui s'étaient révélées chez l'une et chez l'autre, en apparence, de façon diamétralement opposée.

Verdandi se laissa faire, ses bras au-dessus d'elle, ouvrant la gorge lorsque les doigts de Carrie glissèrent sur les bleus qui s'y trouvaient. Son toucher changea, au fil du silence, remarqua la sorcière, ses yeux sur l'écran muet où se déroulait l'un des films moldus si chiants qu'elle aimait regarder – des gens drapés dans des tuniques, dans des couleurs trop saturées, granuleuses, visiblement pris dans des discussions à n'en plus finir.

"I'm not mad at him." "Hm?" Verdandi revint à Carrie à sa voix où filtrait une tension sourde – plus calme, mais non moins furieuse, grondant de cette même colère à vif. "But I'm fucking furious because Verdi, truly, how can I face him?" Ses yeux clairs balayèrent rapidement ceux de Carrie, finalement enclins à la regarder dans les siens. "How? He almost died, Verdi. I almost lost him. And it's my fault - I should have been there, I should have seen it coming, I see everything coming. I should have prevented it, I should have done something. And no matter what I do, I can't find the sons of bitches that did this to him. But trust me, I will. I will find them and I'll cut off their heads and throw them at his feet - and then I'll face him." "You need to stop watching this peplus shit." Mais elle ne pouvait que comprendre.

Cut off their heads – si Verdi avait pu, elle aussi, décapiter un à un les fils de pute qui les avaient canardés avec leurs bombes et leurs fumigènes, ce soir-là... L'ironie du sort avait été terrible : Stan, en la protégeant, s'était fait harponner par une hybride revêche qui l'avait expédié au sol – le massacre avait eu lieu sous les yeux effarés de Verdandi, et des sorts explosifs avaient accompagnés le combat furieux de Lucinda (une de ses championnes préférées, dans l'arène, qui n'avait pas failli en restant de leur côté). Carrie s'essuya les doigts sur sa peau sans ambages, arrachant un frisson à Verdandi. "Is that what he thinks? That I'm mad at him?" "Ask him yourself, for fuck's sake", jura-t-elle en cherchant de nouveau ses yeux des siens, tandis qu'ils la fuyaient en roulant sur sa peau blanche, redressant légèrement la tête. "And stop being so dramatic, you're being an intense bitch all over again." Sur ces bonnes paroles, elle se redressa sur ses coudes, sourcils froncés, la fraîcheur de l'onguent sur ses blessures fourmillant légèrement à même sa peau. "How could you have seen a bunch of angry monsters crashing the party? There's about a billion people trying to hurt us for as many reasons, and I know you'd like to control everything but you're no psychic, fuck-face." Une affection sincère enroba l'insulte, comme souvent, les yeux de Verdandi pétillant légèrement en observant Carrie. "Of course we will find who did this, together", elle eut un regard entendu, en rentrant légèrement le menton, ses sourcils se haussant à la mention de leur unité – elle, Carrie et Stan. "You need to talk to Stan, we'll figure something out the three of us, as we always do, yeah?" Sans Jin, et sans cette Wang qui s'était agrippée à Carrie au passage – Verdandi se laissa de nouveau aller en arrière, passant une main sur ses paupières closes une seconde. "Plus he keeps whining about you, it's starting to be a tad annoying during sex", conclut-elle tandis qu'un sourire plein de dents se dessinait de nouveau ; Carrie détestait absolument qu'elle lui parle de Stan et elle.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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"Ask him yourself, for fuck's sake." Un grognement échappe à Carrie, agacé - parce que Verdi a raison, et qu'elle aurait dû s'attendre à cette réponse ridicule et franchement déplaisante. Oui, elle devrait lui demander, affronter son regard noir et ses cicatrices - mais les jours se sont additionnés, le temps a passé, et à la crainte de devoir être confrontée à sa déception, Carrie s'invente désormais honteuse d'avoir tant tardé. De ne pas avoir su gérer les sentiments qui l'ont agitées violemment quand elle a appris la nouvelle de l'attaque de la bouche de Jin, de ne pas avoir été capable de surmonter cet écueil douloureux afin de savoir comment s'occuper de Stan, son Stan. Elle n'a jamais tant craint de le perdre, comme elle a perdu une part d'elle quand elle a trouvé Nina morte dans son lit (ce souvenir lui torpille le coeur avec une intensité à couper le souffle, mais est vite enfoui de nouveau sous une couche de froideur; she got what she was after, coward bitch).

Une main de Carrie vole jusqu'à son visage, le cache derrière ses doigts. "And stop being so dramatic, you're being an intense bitch all over again. - Oh, fuck you, Verdandi," soupire-t-elle, ses doigts glissant dans ses cheveux alors qu'elle rouvre les yeux sur elle, agacée. "How could you have seen a bunch of angry monsters crashing the party? There's about a billion people trying to hurt us for as many reasons, and I know you'd like to control everything but you're no psychic, fuck-face. - You're the fuck-face, fuck-face." Et autant que Verdi peut l'agacer et la mettre hors d'elle, trouvant toujours les mots pour la toucher en plein coeur et tirer les réactions qu'elle désire d'elle, elle a aussi un don certain pour désamorcer la bombe avant qu'elle n'explose; et en l'entendant ainsi, Carrie sent sa nuque se détendre et un autre soupir lui échapper, la poisseur désagréable de la culpabilité quitter soudainement sa peau. "Of course we will find who did this, together." Eux trois - comme toujours.

La liste des conneries qu'ils ont pu faire à trois (à quatre) est longue comme le bras, et l'addition de chacune de leurs machinations donnerait une somme absurde et rocambolesque, à la hauteur de leurs intensités respectives. Que ce soit les malédictions mortelles, les tours de magie facétieux, les rituels dangereux, les fantômes invoqués jusque chez eux, les farces cruelles et stupides d'adolescents désoeuvrés ou les longues conversations pleines de sens, ils ont tout fait, ont tout réussi, et continueront sur ce chemin pour longtemps encore. Si Carrie a trouvé des frères chez Jin et Elias, Verdi et Stan sont différents - des miroirs imparfaits et satisfaisants, qui l'ont toujours remplie de la sensation obsédante qu'elle n'était pas seule à s'être ainsi écharpée sur le chemin de la vie. Jin, autant qu'elle l'aime, ne comprendra jamais véritablement la moitié de ce qu'elle a vécu, et elle n'aura jamais besoin de l'expliquer à Stan et Verdi.

Carrie serre les dents en sentant un soulagement réconfortant exploser quelque part dans sa poitrine, l'entourer de ses bras chaleureux. "You need to talk to Stan, we'll figure something out the three of us, as we always do, yeah? - Yeah, fine, whatever." Le ton n'a pas l'air convaincu, mais ses yeux parlent pour elle, alors qu'elle observe Verdi se laisser tomber en arrière de nouveau. "Plus he keeps whining about you, it's starting to be a tad annoying during sex." Carrie grogne de plus belle, se retirant du ventre de Verdi où elle est assises pour rouler sur le côté, agacée et franchement dégoûtée. "I don't know what's more concerning: that you guys are still going at it, or that you're talking about me during sex." Elle grimace à cette idée (pour faire genre - en réalité, elle jubile) en levant les yeux au ciel, tendant les doigts vers l'onguent et son couvercle, les agitant pour essayer de le refermer sans avoir à le toucher.

Quand elle y parvient enfin, elle lève ses yeux vers la télévision grésillante. "Also, it's called a peplum, not a peplus, and the plural is pepla." C'était Nina, qui les corrigeait tout le temps - Carrie a fini par prendre le pli elle aussi, quoiqu'elles n'aient pas eu besoin de leçon depuis des lustres maintenant. Carrie regarde, avec un intérêt non-feint, Steve Reeves s'égosiller à l'écran, à moitié nu. Les vieux films la rassurent toujours, d'une manière inavouable, et le comique dramatique et extraordinaire des péplums encore plus - c'est bien la seule raison pour laquelle le monde moldu trouve grâce à ses yeux.

"So," finit-elle par dire pour rompre le léger silence, tournant la tête vers Verdi avec un très léger sourire, maintenant que les choses fâcheuses peuvent être mises sous le tapis. "Tell me all about the muggle. Not very impressive, for once." Une main se glisse entre elles, retourne effleurer la peau de son cou, les bleus qui s'y étalent toujours et qui disparaîtront durant la nuit. Elle ne comprend véritablement pas l'attrait de Verdi pour la violence (n'ont-elles pas assez victimes d'elle à ses yeux?) mais se trouve toujours une certaine fascination pour la couleur des marques laissées sur sa peau - et sa gorge se serre quand elle n'a aucun mal à imaginer les doigts de Bao l'entourant, et les traces qu'elle-même y laisse depuis ses derniers passages à l'appartement. Sourcils froncés, agacée comme à chaque fois qu'elle pense à ce genre de choses qui font se pincer son estomac (et encore plus quand Verdi est à proximité - elle la connait trop pour ne pas le remarquer), elle renchérit, ses doigts sur sa gorge: "you have a terrible taste in men, do you know that? And yes, I'm including Stan in that. I just know that you're both going to catch wizarding AIDS one day and I'll be the one taking care of your sorry asses forever."
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Elle avait dit oui – et un sourire discret s'était lentement étalé sur les lèvres de Verdandi en se laissant aller en arrière, profitant de cette accalmie et, surtout, de cette promesse qu'elle venait de lui faire. Carrie ne dérogeait jamais à ses promesses, liées par ces dernières sitôt qu'elles franchissaient ses lèvres ; une assurance dont Verdandi avait abusée en tirant des soupirs exaspérés, suivis de "alright, I'll do it" à son amie, et qui encore aujourd'hui instaurait dans sa poitrine une tiédeur rassurante. Rassurant, oui, de savoir qu'au moins l'une d'entre elles respectait sa parole ; de savoir, aussi, qu'elle pouvait compter sur la Vélane quoiqu'il arrive. Stan marinait, vexé et frustré (à juste titre, quand bien même Verdandi ne prenait officiellement le parti ni de l'un, ni de l'autre) depuis de longs mois, blessé de l'absence de Carrie à ses côtés, durant sa convalescence. "I don't know what's more concerning: that you guys are still going at it, or that you're talking about me during sex."  Verdandi eut un rire, délestée parfaitement de la pression qui avait menacé de s'écraser sur elle avec la diatribe intense de Carrie. "Well someone had to cheer him up when he was recovering", commença-t-elle dangereusement en soulevant légèrement les hanches, saisissant sa salopette à moitié défaite pour y faire passer son bassin, "plus, why would we stop? He is one hell of a lover." Verdandi oblitéra la tournure autrement plus tendre qu'avait pris leur relation, et la chaleur enivrante qui se diffusait en elle lorsqu'elle était avec lui – elle n'avait rien dit, ni à l'un, ni à l'autre, et gardait ce secret de polichinelle dans un coin de son coeur. "Also, it's called a peplum, not a peplus, and the plural is pepla." "Peplus sounds better." Elle rua quelques secondes de ses jambes, se débarrassa totalement de sa combinaison, l'envoyant rejoindre le t-shirt à terre, en simples sous-vêtements, ses chaussettes fantaisie encore aux pieds.

Elles regardèrent quelques instants les images défilant à la télévision, le grésillement apaisant achevant de détendre les nerfs de Verdandi, et la voix de Carrie rompit de nouveau le silence, la sortant d'un état de semi-somnolence, tandis qu'elle se laissait doucement aller vers le sommeil. "So," Verdandi tourna la tête et retrouva le regard (et le sourire) de Carrie, "Tell me all about the muggle. Not very impressive, for once." De légers gloussements l'agitèrent à la mention de sa conquête du soir, et elle haussa une épaule en regardant Carrie par-dessus cette dernière, "Yeah, you know, the young ones," elle ouvrit la gorge au passage léger de ses doigts, le contact sur sa peau, à même les marques encore fraîches déclenchant un frisson d'expectative presque réflexe, "wouldn't choke me at first, I had to grab his hand and take it to my throat myself about three bloody times. I know I should stick to vanilla, but what can I say... Et elle secoua imperceptiblement la tête, rayant mentalement de sa liste ce Moldu incapable de satisfaire ses désirs – ce qui était, paradoxalement, toujours le cas, et la raison pour laquelle Verdandi éloignait autant que possible la question du sexe, lors des rendez-vous vanille qu'elle donnait à ses conquêtes. Elle était là pour les chocolats chauds (yikes), les pâtisseries (meh), les sourires béats (les siens étaient faux) et les longs baisers où elle se pendait à leurs cous, vingt ou, lorsqu'elle décrochait le jackpot du presque deux mètres, trente centimètres au-dessus d'elle ; elle était là pour cette normalité édulcorée qui ne lui ressemblait pas, et qui dérapait parfois durant les quelques étreintes où elle prétendait être la plus guimauve des partenaires.

Elle n'était pas avec les Moldus pour de l'authentique, non ; pour ça, Verdandi avait Stan et Carrie, avec qui elle n'avait jamais pu être quelqu'un d'autre qu'elle-même. "You have a terrible taste in men, do you know that? And yes, I'm including Stan in that. I just know that you're both going to catch wizarding AIDS one day and I'll be the one taking care of your sorry asses forever." Un sourire étira les lèvres de Verdandi, tandis qu'elle balayait l'air contrarié de Carrie de ses yeux brillants – elle reparlait de Stan (enfin), et prenait la peine de l'inclure dans les insultes qui lui étaient destinée. "You would love that, having us right next to you for the rest of your life", un léger rire la secoua devant cette moitié de plaisanterie (Carrie les adorait, l'un et l'autre, et Verdandi le lui rappelait avec une régularité sensible), résonnant contre les doigts de la Vélane, sur sa gorge, "and we'd love that too." Ses yeux glissèrent sur sa bouche, et elle referma ses doigts sur la main de Carrie, pour l'inviter à la saisir entièrement par le cou. "Stan, you and I together, and doing nothing but arguing, laughing, and fucking," et un nouveau sourire fleurit sur ses lèvres, tandis que ses yeux revenaient aux siens, dans l'obscurité, oubliant de préciser qui exactement était inclus dans cette dernière action, "wouldn't you like that?"


Dernière édition par Verdandi Shark le Jeu 19 Nov - 20:00, édité 1 fois
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Charybdis Kang
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"You would love that, having us right next to you for the rest of your life," un nouveau grrognement et un roulement d'yeux accueillent la prise de parole tout simplement absurde de Verdi, mais même Carrie ne peut que sourire en l'entendant rire, les trémolos sous ses doigts devenant presque enivrants, "and we'd love that too." Le sourire se crispe un peu, s'ourle d'une tâche de jalousie; toujours cette ligne dans le sable, ce we qui réveille en elle un sentiment injuste d'être mise sur la touche, étrangère à la relation les liant depuis des années maintenant. Même si elle ne ressent aucun désir particulier pour l'un ni pour l'autre, elle ne peut aps s'empêcher d'être jalouse du fait qu'ils couchent ensemble - un état de fait désagréable et stupide, qui lui fait froncer les sourcils légèrement. "I'm sure you would, fuckers," marmonne-t-elle quand même, en se demandant quelque part si il n'y a pas quelque chose de terriblement tordu chez elle pour parvenir à être jalouse des deux personnes qu'elle aime le plus au monde quand ils le lui rendent si bien.

Les yeux de Verdi glissent sur ses lèvres, que Carrie pince en réponse, son froncement de sourcils ne faisant que s'accentuer quand Verdi lui attrape la main et la fait se refermer sur son cou, envoyant une rasade brûlante et importune dans le ventre de Carrie. "Stan, you and I together, and doing nothing but arguing, laughing, and fucking." Et face au sourire enjôleur de Verdi, et son pouls qu'elle sent battre contre sa peau, Carrie sent ses yeux devenir noirs, et des griffes électriques s'enfoncer à l'arrière de son crâne. "Wouldn't you like that?" Carrie enfonce lentement ses doigts dans sa peau, les calant sur les bleus qui y figurent encore, en se penchant vers elle. Sentir le pulsation de son coeur au creux de sa paume, et sentir aussi sa respiration se bloquer dans sa gorge, est enivrant et stupide à la fois, même si ce n'est que pour plaisanter. "Sounds like hell on Earth," grince-t-elle, s'approchant d'elle jusqu'à ce que leurs nez se touchent, resserrant un peu son emprise sur son cou. Les yeux de Verdi sont si clairs, et Carrie les étudie un bref instant d'un air sérieux, regarde ses lèvres, avant de se fendre d'un énorme sourire.

"You need to get your muggles to fuck you better, Verdi, I can tell you're already wet." Son sourire prend une teinte tant amusée que mesquine - elle invente, bien entendu, elle n'en sait rien (et ne veut pas savoir), répondant simplement à la blague suggestive de Verdi. Elle desserre ses doigts et dégage sa main en tordant le bras coincé entre les doigts de Verdi, finissant par elle-même attraper son poignet pour le plaquer au matelas. "If you needed a good fuck, you should have gone to Stanislav's." Et si un rien d'amertume se glisse dans sa voix, son large sourire moqueur demeure et elle relâche la main de Verdi, se détachant d'elle pour rouler de nouveau correctement sur le côté, soupirant en s'asseyant sur le lit.

Elle est épuisée, mais elle doit recommencer son cercle d'habitudes qui lui démange encore le bout des doigts, et jette un regard torturé à sa tenue du lendemain, toujours accrochée au revers du battant de la penderie. "I guess it wouldn't be too bad," reprend-t-elle comme si de rien n'était, la sincérité lui venant plus facilement quand son regard n'est pas plongé dans le sien. "The three of us, I mean. But hasn't it been this way all along?" Elle lui jette un regard par-dessus son épaule, derrière une mèche blonde, avant de se tirer du lit. Elle incante rapidement un sort sous sa respiration et celui-ci n'a aucun mal à sortir, forçant la vulgaire salopette en jean et le t-shirt de Verdi à se plier et à aller rejoindre la chaise de son bureau.

Elle pense à Nina, malgré elle, et se sent soufflée de nouveau par ce we innocent qui a traversé les lèvres de Verdi. Elle pense à Jin, aussi, malgré elle, ses pensées se lâchant cruellement sur les derniers mots qu'ils ont échangé - "I should have focused on her, instead of wasting my time with you." Est-ce que Verdi pense la même chose?

Carrie jette un regard à Verdi, à moitié nue sur son lit, en se dirigeant vers sa précieuse collection de vinyles. "Let me do this one thing and then we can watch a movie." Elle lève les yeux au ciel en soupirant au supplice, commençant à caresser les tranches des couvertures élimées des disques. "Your pick." Pour une fois.
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Elles basculèrent légèrement sur cette pente glissante que Verdandi avait creusée entre eux, lui offrant son cou et sa peau, et la promesse d'être à elle pour le reste de leurs jours. "Sounds like hell on Earth." More like fucking paradise ; les yeux de Verdandi scintillèrent à la prise plus ferme des doigts de Carrie sur sa gorge douloureuse, son souffle s'infiltrant dans son nez, contre le sien, et jusqu'à l'intérieur de sa bouche. Carrie avait des yeux immenses, d'un noir profond, que Verdi aurait voulu avaler des siens – si le charme des Vélanes n'était, de fait, pas censé fonctionner sur elle, la beauté de Carrie et de Stan, elle, touchait la harpie en plein ventre – et ce depuis le premier jour. "You need to get your muggles to fuck you better, Verdi, I can tell you're already wet." Un rire explosa d'entre les lèvres de Verdandi, trop fort, face à la mesquinerie sensible de son amie ; elle relâcha ses doigts et rua des siens pour ne pas se faire attraper le poignet, sans grand succès. "You sure are misunderstood about why I'm fucking them", répliqua-t-elle avec un sourire, ses doigts remontant jusqu'à la joue de Carrie, traçant une caresse douce du bout des doigts – sa peau était veloutée, surréelle, une douceur que toutes les potions Glamour se sauraient conférer à Verdi. "If you needed a good fuck, you should have gone to Stanislav's."

Et un nouveau gloussement la secoua tandis que Carrie se dérobait à leur contact, relâchant la tension légère qui s'était instaurée dans ses muscles. "Look at you, you can't stop talking about him now that you guys have made up", ponctua-t-elle en remontant sur le haut du lit, pour caler sa tête sur l'un des oreillers de la sorcière, un sourire narquois et ravi aux lèvres ; il était bon de rappeler ses petites victoires, qui, en l'occurrence, allaient changer le quotidien de Stanislav – il avait beau éviter d'aborder le sujet, désormais, son air ronchon parlait pour dix. "I guess it wouldn't be too bad. The three of us, I mean. But hasn't it been this way all along?" Le sourire de Verdandi s'atténua, à sa remarque ; un vacillement imperceptible, mais que Carrie, qui la connaissait par cœur et la regardait droit dans les yeux, verrait sans aucun doute.

Quatre, ils avaient été quatre – elle, Carrie, Stan et Nina. Et chaque omission de cette dernière, douloureusement volontaire, remontait dans la gorge serrée de Verdandi. Carrie savait pertinemment, pour avoir été là depuis le début ; et elle s'obstinait à balayer le nom de Nina de leur quotidien, jusque dans leurs souvenirs où brûlait encore, pour Verdi, le regard vif de la sorcière. "Not since you've been a whiny ass with Stan." Elle poussa un soupir exagéré en se glissant sous la couverture, s'en recouvrant à moitié pour se tourner vers le Moldu qui s'égosillait encore à l'écran, dans ses vêtements d'époque. "Let me do this one thing and then we can watch a movie." Le regard de Verdi revint se ficher sur le visage de Carrie, qui se détourna alors en levant les yeux au ciel. "Your pick." "Fucking perfect," et elle repoussa la couverture pour se glisser hors du lit avec souplesse, "I hope you have actual sweets in your cupboards... Cake? Oh fuck, you don't have popcorn now, do you?" Et elle ouvrit la paume en direction des placards, en se levant, sa magie faisant claquer les portes des placards, et celle de la salle de bain, pour voir ce qui se cachait dans le ventre du studio impersonnel de Carrie.
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