BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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aever # 1 » i can be your new addiction
la vie en ville pour un mec rebelle, c'est semblable à la vie en pleine nature pour un citoyen honnête. l'environnement était hostile à ma petite personne, grouillant de personnalités qui pourraient, du jour au lendemain, être ceux qui vous feront mordre la poussière. aussi, à partir du moment où l'on décidait de poser un pied dans la citadelle afin de s'y établir, il fallait prendre ses précautions. c'est ce que j'avais décidé de faire ce soir-là, ingérant une potion de polynectar, composé de cheveux d'une fille avec laquelle je m'étais salement battu dans un bar mal famé, - comme à mon habitude, après lui avoir arraché un bout de crinière dans la lutte, j'avais décidé de préserver les tifs en sachant que cela me servirait un jour -. aubaine qui se présentait finalement à moi puisque cela me permettait d'arpenter actuellement sereinement les rues en arborant une gueule d'ange, loin des frimousses familières que l'on pouvait apercevoir sur les affiches des sorciers recherchés.

je n'avais pu m'empêcher de sourire vis-à-vis de cette situation grisante où l'on se savait en sécurité face au danger comme devant un aquarium à observer les requins. rien véritablement ne pouvait m'atteindre. pas alors que j'avais optimisé mon déguisement, me parant de la plus belle des tenues, composée d'une robe, d'un corset et de talons hauts ; dénotant avec l'allure dépenaillée que j'avais pour l'habitude d'avoir. oui, qui après tout saurait me reconnaître ainsi? pourtant, si j'essayais de paraître assuré, il me fut délicat de trouver mon équilibre sur de pareilles échasses, manquant plusieurs fois de tomber et de me fouler la cheville, parfois rattrapé par des passants galants qui pouvaient bien se demander comment une dame pouvait vouloir se torturer avec ses souliers et y mettre autant d'acharnement. à moins qu'elle ne soit bourrée. mais la vérité, c'est que j'avais une mission à réaliser. pas celle que l'on attend véritablement d'un résistant. seulement moi qui désirait retrouver quelqu'un. et cette personne a le malheur de demeurer dans l'un des pires repaires à méchants que l'angleterre puisse compter après le ministère de la magie ; le filet du diable.

en effet, l'établissement appartenait au chef de l'alberich et après avoir trempé dans le monde de l'illégalité, j'avais vite compris que jamais je ne pourrais m'entendre avec ces ripoux qui n'hésitent pas à chasser eux-mêmes les individus s'opposant à la politique du lord voldemort lorsque l'occasion de présentent à eux. autant vous dire que je n'ai clairement pas envie de me faire arrêter ce soir. si certains de mes alliés savaient d'ailleurs ce que j'étais en train de traficoter, ils diront probablement que je suis insensé à risquer ma vie aussi stupidement pour une raison aussi insouciante. peut-être même que je pourrais avoir des représailles après avoir gaspillé une potion de polynectar pour cela et d'avoir également pris un peu de poudre de cheminette pour la suite?

qu'importe. arrivé devant le bâtiment, je lance un petit caillou en direction de  la fenêtre de chambre de la personne que j'espérais tant retrouver, afin d'indiquer ma présence. je souris. la scène pourrait sortir tout droit du feuilleton the bold and the witch tellement c'est niais, mais ce n'est pas de ma faute ; je suis éperdument amoureux. oui, c'est ça. a m o u r e u x. et tellement impatient de le retrouver. d'ailleurs, je n'attends pas à ce qu'il se présente à la fenêtre que je me précipite à l'intérieur du cabaret. de toute manière, il fallait que je le rejoigne vite avant que les effets de la potion ne se dissipe. faire tout ces efforts pour ne pas pouvoir même l'entrapercevoir aurait été idiot. à peine entré que j'harponne le premier membre du personnel que je vois, un gars de la sécurité, je crois, avant de lui tendre quelques billets. « - oi! lead me to river min's room, i want to spend my night with him and nobody else, please. » fis-je ronronnant. il me prévient alors qu'il est encore occupé sur scène et qu'il arrivera dès que son show sera terminé mais qu'en attendant je pourrais patienter dans sa pièce. ni une ni deux, m'y voilà escorté avant d'y être abandonné, l'individu retournant ensuite à ses activités, à l'entrée du cabaret. automatiquement, je m'installe sur le lit, tapotant nonchalamment le matelas, impatient. il me semble durer des heures durant avant que la porte ne s'ouvre enfin à nouveau, dévoilant river min.

c'est lui. c'est bien lui. mon cœur rate un battement tandis que machinalement je me lève d'un bond. j'ai comme la sensation que le sol est sur le point de s'effondrer sous mes pieds. mes pupilles se dilatent, accrochées à la figure du demi-vélane. sa présence me semble irréelle. d'autres diront que ma passion l'est. néanmoins, même le tatouage doré qu'il porte à sa joue ne me suffit pas à le réaliser. et l'attention qu'il veut bien me donner alors? ça aussi c'est de la fiction? je devrais savoir que c'est son métier qui le veut. qu'il pourrait faire n'importe quoi tant que j'avais assez pour payer ses services. hélas je suis de ces clients en manque de tendresse qui se retrouvent vite charmés lorsqu'ils passent trop de temps à contempler. mes yeux papillonnent, mes joues rougissent. « - h-he-h-...hiii. » fis-je timidement avant de baisser la tête en direction de mes pieds penaud, comme ébloui par sa beauté. pattes qui, par ailleurs, étaient en train de reprendre leur allure originelle. le masque tombe. « - i-ii-it's m...me.. a-ae...aeneas. » repris-je tout en serrant un pan de tissus de la robe entre mes doigts et en gardant les prunelles rivées vers le sol.
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Il danse, et rien d’autre ne compte. Ils ne pourront pas lui prendre ça, après avoir déjà pris tout le reste. C’est peut-être pour ça, se rassure-t-il (se convainc-t-il) parfois, que lorsqu’il a eu le choix de partir ou non d’ici au changement de propriétaire, il est resté. Will I be able to dance fut sa seule question et préoccupation sur le moment. Qu’aurait-il fait d’autre, sinon ? La manche, courir les rues, compter sur les autres ? Non merci. Ici au moins, il peut danser. Le reste (ce qui fait la majeure partie de son travail et de son temps) mis de côté, il. peut. danser. Son temps sur scène lui est alors précieux, chaque mouvement, chaque ligne de son corps étant un pas de plus vers sa propre survie. Il ne lui reste que ça - et Jinju, son chat.
Et ses pauses, passées seul. Le numéro de ce soir terminé, il descend de la scène avec l’intention de prendre une fameuse pause d’une heure ou deux ou trois. Il ne veut voir personne, ne veut pas prendre de client, et espère que l’homme qui a passé cinq bonnes minutes à le fixer pendant qu’il se mouvait sur scène ne viendra pas le trouver ; qu’il choisisse quelqu’un d’autre, il y a l’embarras du choix au Devil’s Snare.
Desserrant légèrement le choker qu’il a autour du cou - un ruban, doux, large, noir - River s’avance dans le couloir, jusqu’à ce qu’un collègue l’arrête ; River étant si pressé de s’éloigner de la salle principale et marchant vite, il tourne presque sur lui-même lorsque l’autre homme l’attrape par le bras. “There’s someone waiting for you.” “What ? Who ?” Le blond est interpellé. Il n’aime pas que quelqu’un l’attende, sa méfiance grimpe en flèche, et il songe déjà à utiliser les tiges en métal retenues dans les bordures de sa veste pailletée comme armes potentielles. “Some girl. In your room,” l’employé répond en haussant les épaules, signe qu’il n’en sait pas plus, avant de retourner vaquer à ses occupations. River secoue la tête, appuie le haut de ses paumes sous ses yeux pour aussi bien chasser la fatigue que la sueur, ou la poudre argentée de son maquillage, et reprend son chemin dans les escaliers vers la fameuse chambre tout en se demandant qui peut bien l’attendre en haut et être assez impatiente pour ne pas plutôt passer le temps au bar ou dans la salle principale avec une boisson. Jinju se précipite vers lui dès qu’il pose pied sur le palier - elle n’a pas l’air nerveuse, peut-être que la fille qui l’attend n’est pas dangereuse… Toutefois, ça ne le rassure qu’un peu, toujours sur ses gardes ; s’il se fie à l’instinct de son animal-lié, il se fie aussi au sien. Mieux vaut être trop méfiant que pas assez, surtout au Filet du Diable.

Son stress s’évanouit au moment où il passe la porte de la chambre, et que son attention se pose immédiatement sur la fille en question. Non, la fille sous polynectar, il peut déjà voir ses traits changer, tenter de reprendre leur forme originelle, ce qui lui fait fermer la porte derrière lui plus vite que prévu afin de ne pas exposer ce spectacle (et cette fraude) à quiconque passerait dans le couloir. Contrairement à lui qui reste planté là où il est pendant un instant, Jinju va se poser sur l’appui de fenêtre, telle une sentinelle. River, lui, préfère dévisager, d’un coup d’oeil rapide et presqu’imperceptible, la jeune femme… ou jeune homme, peu importe. Elle - il - a l’air penaud. Un peu perdu. S’est levé d’un bond du lit en le voyant arriver et, maintenant, ne semble pas savoir où regarder, ou quoi faire. River se détend, bien que ça réduise à néant son besoin de faire une pause et d’être seul pendant cinq minutes ; il n’a même pas eu le temps de se changer, ou prendre une douche, ou de souffler.
Well… Some of us are impatient,” se permet le demi-vélane en ajustant sa veste sur ses épaules, alors que sa cliente… son client (il n’en est pas encore certain, attend que les effets du polynectar s’évaporent davantage et, de toute façon, se fiche complètement du genre tant que l’argent suit) joue nerveusement avec sa robe et essaye d’aligner trois syllabes. La nervosité (timidité ?) fait légèrement sourire River. Des clients qui entrent au Filet du Diable sous couverture, il y en a, mais il n’y en a pas des dizaines, et River n’en a eu affaire qu’à deux ou trois depuis qu’il travaille ici (généralement, les gens ne se donnent pas autant de peine), et quand les traits de son interlocuteur se fixent un peu, il le reconnaît, et les mots du garçon ne font que confirmer ses doutes. “Yeah, I remember.” Il répète, “Aeneas,” comme un murmure, avant d’avoir un léger rire pour lui-même et d’aller se servir un verre d’eau. Le dos tourné, le professionnalisme (et l’amusement) prend le dessus. “You want something to drink, Aeneas ?” N’attendant pas sa réponse - ce sera pour plus tard - il remplit un second verre d’eau et se rapproche enfin du garçon pour le lui donner, se disant que ça fera (il espère) passer sa pudeur (ou peu importe ce qu’il ressent vraiment). Il avise sa tenue - sa robe et son corset - puis son corps, et enfin son visage, avant de prendre quelques pas de distance.
Pas de pause ce soir, donc. Si Aeneas était ici à l’attendre personnellement, c’est qu’il le veut. Mais il préfère en être certain, glissant ses mains le long des bras du jeune homme - sans intention particulière, à part le rassurer et, parce qu’il est comme ça, lui rappeler la raison de sa venue : lui, lui, lui. “How long have you been waiting for me ?” Il incline légèrement la tête sur le côté, la question banale, certes, mais presque murmurée. Il cherche le regard d’Aeneas, histoire d’y ancrer ses propres prunelles. “You’re here for the entire night ?
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aever # 1 » i can be your new addiction
well… some of us are impatient. oh mon dieu. il venait de parler. c'était sa vraie voix. c'était bien lui qui se trouvait juste face à moi. je n'arrivais pas à en croire mes yeux. il était si parfait à tel point que je trouvais mon stratagème pour pénétrer à l'intérieur du filet du diable si ridicule. tout, même, semblait incroyablement petit lorsqu'il se trouvait dans la pièce. j'étais là, dans une robe qui me servait de costume et dans des chaussures avec lesquelles je ne savais même pas marcher tandis que river était juste sublime.  presque céleste. un ange tombé du ciel. je voudrais lui répondre. lui dire qu'en effet, j'étais impatient de le retrouver. de le revoir peut-être une dernière fois. avant que les choses ne s'accélèrent pour moi. avant que je ne devienne un loup et que rentrer à l'intérieur du bâtiment dans lequel il travaillait ne devienne plus dangereux pour moi qu'il ne l'était déjà. mais aucun mot ne sort. juste un petit rire gauche, affichant ma nervosité certaine. et je ne fais rien de plus qu'à part me présenter. parce que je ne sais pas par où commencer à part dévoiler mon identité. s'assurer à ce qu'il me reconnaisse. après tout, il doit voir tellement de personnes par ici. à ma plus grande surprise, il se souvient de moi. mon palpitant tambourine dans sa cage. il. se. rappelle. de. moi. je crois avoir un nouveau vertige.  mais est ce les effets de la passion qui provoque cette sensation où le corset qui est en train de m'étreindre mortellement alors que mon corps s'élargit ? impossible à dire. je suis davantage confus. désarmé et maladroit, en proie à mes pensées embrasées. heureusement, le semi-vélane finit par m'en tirer, proposant quelque chose à boire. je me rends compte que ma gorge est asséchée. sans doute à force de rester béat. « - y..yeaah... tha...thanks! » répondis-je sans pour autant oser relever la tête, comme craignant de plonger à nouveau mon regard dans le sien et de ne plus pouvoir m'en défaire à tout jamais. aussi je suis agréablement surpris lorsque je sens ses mains glisser sur mes bras, frissonnant à son contact et admirant ses prunelles lorsque ces dernières viennent s'accrocher aux miennes. « - how long have you been waiting for me? [...] you’re here for the entire night? ». je reste quelques instants interdit, essayant d'assimiler ses questions lorsque mon attention était avant tout porté sur lui, sur sa personne. bouche ouverte, je finis par reprendre contenance. combien de temps j'avais attendu. combien de temps je comptais rester ici. right. « - too long... y..y...eah. i hope this money w...ill be e...en...ough. » fis-je avant de me défaire de ses mains pour m'empresser de chercher des billets dans ma robe. je savais que cela lui faisais toujours plaisir d'avoir de l'argent en échange du temps que l'on pouvait bien passer ensemble, du coup je me disais que c'était la moindre des choses de le faire. alors si cela pouvait lui rendre service, j'étais heureux moi aussi.

« - i...it's for you! » m'exclamais-je avant de lui tendre une liasse de billet que j'avais pu récolter en partie légalement grâce à kusmi et l'autre plus illégalement grâce à mes vols et mes magouilles, ne sachant exactement si c'était beaucoup plus que le prix demandé ou beaucoup moins. après tout, si river voulait également stopper notre liaison en pleine nuit parce qu'il avait autre chose à faire, il n'aurait qu'à me prévenir et je repartirais aussi vite que j'étais arrivé. c'était bien normal d'être aussi attentionné lorsque l'on tenait à quelqu'un. « - so, c...can i stay this night? ». plus de crainte pour le moment, je l'observais attentivement afin d'essayer de traduire son expression. je ne voulais pas à ce qu'il accepte par simple politesse. j'espérais qu'il puisse l'accepter volontairement. je désirais plus que tout. parce que je savais que ces instants allaient être probablement les derniers passés ensemble. je peinais à le concevoir. devenir un lycanthrope me paraissait désormais bien plus naturel. mais pas notre séparation. j'avais déjà perdu un être cher par le passé je me voyais mal recommencer l'expérience. surtout que river m'avait aidé à remonter cette pente. il était de ces personnes qui me permettaient de rester optimiste malgré les temps qui courent. alors quoi? je vais persévérer et continuer à prendre de nouveaux risques en venant après ma transformation? à la rigueur, je pourrais toujours venir sous polynectar, le problème n'est pas vraiment là. mais qui me dit que je n'allais pas être incontrôlable en tant que lycan? que j'arriverai à brider mes instincts? il paraît que certains damnés agissaient plus comme des loups que comme des hommes parfois. alors moi aussi je pourrais sans doute devenir bestial. et je ne pouvais pas me le permettre au sein du cabaret. ici oui, mais ailleurs? j'ai comme une révélation. « - we could get out of here. are you up for it? ». je laisse planer l'interrogation avant de reprendre. « - i mean... you don't deserve to be here. i...i could help you escape. we can be together forever. » insistais-je pétillant. en effet, je me disais que river pourrait sans doute rejoindre la rébellion au sein du cercle un? à cause de sa nature, des gens voudront sûrement le voir à sweet river. mais pas moi. le semi-vélane n'est pas un danger pour les sorciers. il n'est pas un monstre. bien au contraire. mais je me rends compte que je me suis laissé emporter. peut-être qu'il était très bien là et que c'est égoïstement que je m'exprimais ainsi. je ravale ma salive, cherchant une nouvelle fois à éviter son regard en secouant la tête. « - so...sorry. forget that. i do...don't k-k-k-know what i was saying... i...i love you so much... i-i-i... ». je m'arrête soudainement, me perdant de plus en plus avant d'essayer de changer de sujet. « - please! help me to take this corset off. i'm suffocating! » m'exclamais-je tout en tirant sur l'engin de torture après avoir retiré mes chaussures. j'avais repris totalement forme initiale depuis un petit bout de temps déjà et c'est seulement maintenant que je venais de m'en rendre compte.
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Aeneas s’éloigne, échappe un instant à ses mains, le temps de trifouiller sa robe. Of course, le paiement. River aurait bien fini par demander, mais il apprécie qu’Aeneas y pense de lui-même. Il jauge rapidement les billets, avant de les prendre et les effleurer, se détournant légèrement de son client. Ce n’est pas assez pour la nuit, non. Et River préférerait dormir dans sa propre chambre, avec ses affaires, son environnement bien à lui, son jardin secret aussi et ses petites habitudes (il jette d’ailleurs un coup d’oeil à Jinju, toujours assise sur l’appui de fenêtre à fixer la rue d’un air plus ou moins las comme tout chat qui se respecte, et se dit qu’il devrait la faire sortir de cette chambre, la laisser en compagnie d’Angelina)… Mais s’il renvoie Aeneas dans quelques heures, il devra forcément redescendre, prendre un autre client, peut-être plus, parce que cette semaine il a déjà fait des caprices, et il se sent d’humeur a encore en faire. Il n’a juste pas envie, ces derniers jours, se fait difficile comme s’il pouvait s’accorder ce privilège. Et puis… Aeneas n’est pas si mal. Il est gentil. Doux. Un peu encombrant, mais River s’y fait sans problèmes et joue le jeu. Tellement entiché de lui qu’il pourrait lui demander de sauter par la fenêtre, Aeneas le ferait sûrement… “Sure,” répond-il donc, en allant déposer la liasse de billets sur le premier meuble venu, pas trop loin d’eux, “You can stay the night.” Pas de marche arrière. Il l’a dit, il le fera, ne renverra pas le pauvre garçon au beau milieu de la nuit juste parce qu’il l’a décidé. Aeneas restera jusqu’au petit matin.

Il est à peine revenu devant le jeune homme, qu’il se fige à ses propos. Ou ralentit, du moins, histoire de ne pas montrer son malaise, son sang qui n’a fait qu’un tour, et ses pensées qui se sont immédiatement mises à fuser d’un bout à l’autre de son crâne. Silence. Il ne dit rien, River. Il écoute, mais il a l’impression de s’être pris un coup (et aurait préféré que ce soit le cas), et s’efforce d’être impassible en apparence, debout sans bouger. Rien montrer. Fixer un point sur le torse d’Aeneas, les doigts qui effleurent doucement le tissu de la robe sans intention aucune.
We could get out of here. Partir d’ici. Partir. Are you up for it ? Pourquoi tu dis des choses comme ça, Aeneas ? Mais River s’enferme dans le silence. (Of course I am up for it.)
Les mots suivants résonnent également, le blond les entend en boucle, et puis sans arrêt même quand Aeneas a fini de parler. River concentre ses pensées sur chacun d’entre eux, et le bout de ses doigts sur le tissu de la robe, distraitement. Don’t deserve to be here, Escape, Together forever... ça lui donne le tournis. Il y est habitué, pourtant, non ? Des clients comme Aeneas qui pensent se la jouer princesse et le dragon. Qui pensent qu’il est prisonnier ici, dans sa tour d’ivoire (ne l’est-il pas ?). Il fronce les sourcils de manière presque imperceptible. Escape, escape, escape. Ça sonne comme une mélodie.

Trop immobile et trop passif, le demi-vélane se force à revenir dans le moment présent plutôt que de laisser ses idées prendre le dessus. Fort bien, cela coïncide avec l’instant où Aeneas se reprend également, la confiance et l’enthousiasme ayant désormais quitté le ton de sa voix. River darde son regard sur lui. Brillant, d’abord, et puis brûlant. I love you so much, together forever. River laisse échapper un petit rire. Qu’est-ce qu’Aeneas raconte encore ? Forever ne veut rien dire. Together, encore moins. Il pourrait les briser en une phrase, ses rêves, mais s’en abstient. No you don’t love me. Il aime une version de lui qu’il a fabriqué exprès pour lui, écoutant ses envies, ses désirs. Tu me payes pour ça, Aeneas, pour être aimé. Y’a pas d’amour dans cette chambre, il n’y en a jamais eu. Et il n’y en aura jamais.
And if there is, then it’s all fake love.
Les gens confondent trop facilement désir et amour. River en joue, tous les jours - des fois ça le met mal à l’aise, ou ça le fait rire, ou ça l’attriste, lui fait pitié. Il ne sait pas trop ce que c’est, aimer quelqu’un (d’aimer quelqu’un comme ça) mais il est certain que ce n’est pas ce qu’il offre à Aeneas, et ça ne peut pas être ce qu’Aeneas ressent pour lui. Impossible. Les billets échangés juste avant le prouvent. Le vrai amour, ça ne s’achète pas.

Aeneas s’exclame, brisant le silence peut-être un peu trop pesant qui s’est installé - parce que River ne dit rien, il regarde juste Aeneas, scrute son visage, caresse encore et toujours la robe du bout des doigts, sans faire attention au reste. Ce sont les mots de son client qui lui rappellent l’existence du corset, trop serré maintenant. Étouffant. River a, à nouveau, un léger rire et se rapproche davantage. “With pleasure.” Pas si pratique, le polynectar ; la vélane juge un peu l’accoutrement choisi par Aeneas. Au moins, ça l’amuse, il n’a qu’à se concentrer sur ça, tiens (ou essayer, car les mots tournent en boucle, tels un disque rayé). Le corset. Ses doigts s’affairent, attrapent les lacets, les défaisant lentement, prenant son temps. River en profite, par la même occasion, pour le faire reculer vers le lit et l’y pousser, l’y faire tomber, et s’asseoir à califourchon sur lui, les doigts autour des lacets du corset et l’ombre d’un sourire aux lèvres.
Le corset ouvert, il le jette sur le côté et, dans la foulée, fait de même avec sa propre veste, plus confortable dans sa chemise en satin. Il place ses mains de chaque côté de la tête d’Aeneas, s’amusant d’avance de la situation - Aeneas, qui bafouille déjà en voulant lui aligner trois mots.
Sauf pour parler de s’échapper d’ici…
River ne l’embrasse pas - pas encore, pas tant qu’il n’en a pas l’autorisation, même tacite - mais il se penche légèrement vers lui pour réduire la distance entre leurs deux visages. “And what would be the plan ? demande-t-il, le ton joueur (mais, au fond, très sérieux, trop sérieux), revenant sur les propos du garçon. La voix basse, parce que ce n’est pas le genre de discours que les patrons aimeraient entendre, et que River fait confiance à peu de monde ici, il ajoute, “Where would we go ?” C’est vrai, ça. Ici, il a une chambre, un toit, à manger (à penser ainsi, ce n’est pas tant le pire endroit où vivre et, sans doute, ça ne l’est pas). En dehors du Filet du Diable, il n’a nulle part. La majorité de ses connaissances vivent ici, et la plupart de ses clients réguliers soutiennent le gouvernement. Il pourrait aller chez Noûr, mais après, quoi ? Rejoindre la Résistance ? Avec la rune qui marque sa joue, se met à brûler s’il ne respecte pas le couvre-feu ou s’il tente d’entrer dans certains lieux ? Il a beau la cacher partiellement sous le maquillage (même si, il l’admet, qu’elle soit dorée et non verte comme celle d’Angel ou brune comme celle d’autres hybrides est déjà un avantage en soi), elle est toujours là. Ce ne serait pas pratique.
Pourquoi t’as dit ça, Aeneas ?
Le cœur hurle, les veines brûlent, mais le ton de River est calme et malicieux - professionnel - et il hausse même un sourcil - puis il ne se départit pas de son sourire non plus. “Is that what you want to do tonight? Talk about our future together ?” Il ne peut pas partir d’ici, qu’il se répète intérieurement. Il irait où, il ferait quoi… Tout brûler, lui avec. Bon sang, Aeneas, dis pas des choses pareilles. Espiègle - River se concentre, vraiment, il ne veut pas que son masque s’effrite - il plante doucement un doigt dans la joue d’Aeneas, puis caresse sa peau. “That’s silly… but go on, I’m all ears.
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